lundi, 17 avril 2023
Oui Jean-Marie, emmerdons-les tous...
Bernard Germain
Durant toute la fin de la semaine, certains avaient sorti les verres et s’apprêtaient à sabler le champagne. D’autres étaient en train de dépoussiérer la nécrologie qu’ils pensaient publier sous peu.
En effet, l’annonce en était publique : Jean-Marie Le Pen était hospitalisé pour un malaise cardiaque et ses amis s’alarmaient des conséquences possibles de cet épisode fâcheux.
Apparemment, les bobos et autres fêtards peuvent ranger leurs bouteilles. Le « vieux » va mieux et n’a pas lâché la rampe. Ils en sont donc pour leurs frais et c’est tant mieux.
Cet évènement me permet de dire quelques mots de cet homme, que j’ai eu l’honneur de rencontrer personnellement à son domicile de St-Cloud en septembre 2022.
L’objet de ma visite, organisée par mon ami Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), était de présenter à Jean-Marie Le Pen le dossier de Callac et la bataille que nous y menions contre l’invasion migratoire que subit notre pays. Nous avons eu un échange des plus intéressants, à l’issue duquel je lui ai remis un exemplaire de mon livre « Callac, la mère des batailles ». Lorrain de Saint Affrique, homme particulièrement sympathique et d’une rare intelligence, participait également à cet échange à quatre.
Ce qui m’a beaucoup frappé lors de cette rencontre, c’est le côté intact de la vivacité intellectuelle de Jean-Marie Le Pen. Certes le corps porte les stigmates du temps, à 94 ans quoi de plus normal, mais l’intelligence et la vivacité d’esprit sont toujours là. Notre échange fut donc des plus intéressants.
Jean-Marie Le Pen fut certainement l’un des hommes politiques les plus importants de ces 50 dernières années. Souvenons-nous qu’en 1974, lors de sa première candidature à l’élection pour la présidence de la république son score fut de 0,74 %. Que de chemin parcouru depuis cette élection.
Mais ne nous y trompons pas, c’est le nom de « Le Pen », intimement lié à la droite nationale et identitaire, qui est aujourd’hui à 42% et qui est même donné à 55% dans les derniers sondages d’avril 2023, car Jean-Marie a réussi à l'imposer durablement dans l'inconscient collectif des électeurs comme étant le recours face à la dilution de notre nation. Pas le prénom de la candidate du RN à la dernière Présidentielle qui, obsédée par sa volonté de normalisation, n'hésita pas, en 2015, à exclure son père de son propre parti afin de mettre en œuvre sa stratégie de « dédiabolisation » qui l’amène à remettre en cause tous les fondamentaux du Front national. Comme par exemple en votant l’inscription dans la constitution du « droit » à l’avortement ou ses déclarations stupéfiantes telles : « le voile islamique n’est pas un problème » ou encore : « l’islam n’est pas incompatible avec la république ». Et tant d’autres prises de position plus incroyables les unes que les autres.
Pendant toute sa vie politique Jean-Marie Le Pen fut victime d’une campagne de haine et de diabolisation. Constamment qualifié de « fasciste », voir de nazi, par des crétins qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Pourtant les faits donnent aujourd’hui totalement raison à ce que disait à l’époque Jean-Marie Le Pen.
Ainsi pour ne prendre que deux exemples, il dénonçait l’immigration et prônait la « préférence nationale ». Et que constate-t-on aujourd’hui ? Que tout ce qu’il disait à l’époque est visible et d’une actualité brûlante.
L’immigration, totalement incontrôlée, est en train de détruire notre pays et s’accompagne d’une insécurité délirante. Quant au sort des Français, il est des plus pitoyables.
Les migrants sont prioritaires partout, au détriment des « Français de souche ».
Faut-il rappeler ce couple avec 4 enfants, à Ploërmel, non loin justement de Callac, obligé de vivre dans une caravane sur un terrain insalubre parce qu’il n’y a pas de logement social pour eux. Les migrants sont prioritaires. Pourtant ce couple travaille et paye ses cotisations sociales et impôts. Pas les migrants qui arrivent de l’autre bout de la terre et ne vivent pour l’essentiel d’entre eux que grâce aux multiples aides reçues… payées par les cotisations et impôts des français qui, eux, sont abandonnés à leur triste sort.
C’est d’ailleurs la raison principale de notre victoire à Callac. Les habitants de cette commune ont dit : « Pourquoi y a-t-il autant d’argent donné aux migrants alors qu’il n’y a pas un euro pour les callacois pauvres ou dans le besoin ? »
Hier, comme aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen avait raison. Il faut arrêter d’urgence toute immigration et en revenir à la préférence nationale.
Comme les Français ne sont pas fous, ils ont compris depuis longtemps, tout particulièrement les « couches laborieuses », comme on disait à gauche, que la dite gauche ne les défendait plus. Cet abandon fut officialisée d’ailleurs par le rapport Terra Nova de 2011, qui prônait l’abandon de cet électorat populaire pour lui préférer les immigrés et les minorités, notamment sexuelles.
Le passage des « couches laborieuses », c’est à dire les Français modestes et une bonne partie des classes moyennes, vers le Front national est un réalité qui existe depuis plusieurs décennies et ne fait que croître. Ces Français ont compris depuis longtemps qu’il n’y a rien de bon à attendre de la gauche qui les méprise et les considère comme des « réacs »et des « beaufs » à la Cabu.
Reste que le plus révoltant est le cynisme de ces gens de gauche. Ceux qui prétendent être le bien et exhortent les français à se mobiliser pour « faire barrage » et ainsi sauver la France du fascisme.
Pourtant il s’agissait et il s’agit encore de nos jours d’une incroyable escroquerie politique. Pour preuve, nous mentionnerons les paroles de Lionel Jospin prononcées le 29 septembre 2007 sur France Culture dans l’émission « Répliques » : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, et donc tout anti-fascisme n’était que du théâtre. »
Reste que cet argument de la « menace fasciste » fut utilisé en permanence pendant des décennies contre le Front national. Au final, Jospin a reconnu que ce n’était que « du théâtre ». Il en est de même aujourd’hui où l’expression fait à nouveau florès.
Enfin, je veux conclure en rappelant que rien, strictement rien ne fut épargné à Jean-Marie Le Pen.
Un exemple suffira à me faire comprendre : le fameux « détail ». Souvenons-nous. Jean-Marie Le Pen avait dit lors d’une interview à la radio que les chambres à gaz n’avaient été qu’un « détail » durant la seconde guerre mondiale. Ce que les gens ont oublié, c’est que pendant 48H00, personne n’avait réagi, ni crié au scandale. Puis un journal avait commencé à utiliser cette déclaration pour discréditer son auteur. Et un tsunami médiatique s’en était suivi, encore invoqué de nos jours.
Mais si l’on est simplement honnête intellectuellement, on ne peut contester que « détail » peut être utilisé et compris de deux manières :
- Détail peut être compris comme un élément d’un tout beaucoup plus grand
- Détail peut être compris comme quelque chose de méprisable, d’insignifiant.
A l’évidence, et on me l’a confirmé, Jean-Marie Le Pen a utilisé ce mot pour dire que les chambres à gaz étaient un « élément d’un tout beaucoup plus grand ». Pas pour dire que c’était insignifiant.
Pourtant, 48H00 après sa déclaration un premier journaliste a prétendu que, pour Le Pen, c’était pour dire que c’était « insignifiant ». Et comme tirer sur le FN et son dirigeant était un devoir pour certains, l’affirmation de ce journaliste fut reprise avec zèle et enthousiasme par tous les bien pensants. Jean-Marie Le Pen eut beau s’expliquer en long, en large et en travers, personne ne voulu entendre ses explications et le « détail » fut invoqué durant des années pour le discréditer.
Pour moi, et pour tant d’autres, Jean-Marie Le Pen est et restera comme celui qui a ouvert la voie et montré le chemin. Un homme attaché avant tout à notre pays, notre identité, notre culture et notre civilisation. Une référence et homme éminemment respectable.
Un dernier mot. Jean-Marie Le Pen aurait déclaré : « Je compte vivre jusqu’à 100 ans pour les emmerder tous ».
Absolument Jean-Marie, … emmerdons-les tous !
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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : GILLES-G. RAAB, ÉCRIVAIN, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
18:15 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) |
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L’Islamo-gauchisme menace et montre son visage haineux : La terreur toujours et encore.

Michel Festivi
On le savait, on y était habitué, mais à chaque fois cela fait froid dans le dos. Déjà par le passé, Reynald Secher, le valeureux historien de l’Histoire génocidaire de la Vendée, grand prix de l’Académie française, avait subi les foudres, non pas de l’islamo-gauchisme à l’époque, mais du gauchisme violent, qui depuis des lustres empêche toute liberté d’expression de la pensée et gangrène l’Université française d’ailleurs en pleine déliquescence.
Les Robespierristes des facultés, à défaut de pouvoir lui couper la tête, l’avaient fait écarter de toute carrière universitaire, malgré sa thèse de 3e cycle avec mention TB et son Doctorat d’Etat obtenu avec les félicitations du jury.
Plus récemment, en 2008, Sylvain Gouguenheim, universitaire médiéviste, qui avait osé démontrer dans son Aristote au Mont Saint Michel, la précocité d’une transmission directe du savoir grec par les monastères chrétiens, remettant ainsi en cause le dogme de la diffusion de la philosophie, des mathématiques et de la physique au Moyen Age, par l’Espagne alors musulmane, car notamment la langue arabe n’était pas propice au développement de la pensée rationaliste, avait été cloué au pilori par les bordées d’injures de meutes d’universitaires biberonnés à l’islamo-gauchisme, qui souhaitaient sa mort professionnelle.
Pareillement en 2015, l’historien de la Shoah, Georges Bensoussan, qui dans une émission de radio d’Alain Finkielkraut « Répliques », avait dénoncé l’antisémitisme arabo-musulman de bon nombre de banlieues françaises, fut poursuivi judiciairement et par le Parquet et par toutes les associations « anti-racistes », subventionnées par nos impôts, dont le CCIF, qui fut dissout après l’assassinat de Samuel Paty. Relaxé à trois reprises jusqu’à la Cour de Cassation, après 4 années de procédure, il quitta ses fonctions au mémorial de la Shoah, dépité et dégouté. (Cf son entretien avec Alexandre Devecchio du 22/09/2021 dans le Figaro).
Mais tout récemment, c’est l’Historienne-chercheuse au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, qui fait les frais de son enquête implacable sur les ramifications en Europe et en France des Frères Musulmans. Depuis la publication de son ouvrage chez Odile Jacob, Le Frérisme et ses réseaux, en janvier 2023, elle est l’objet d’invectives et de menaces de mort, comme le relate le Figaro dans un article du 15 avril 2023 : « De la publication d’un ouvrage aux menaces de mort : itinéraire d’une chercheur du CNRS prise pour cible ».
Ce livre, préfacé par Gilles Kepel, véritable plongée circonstanciée dans les arcanes des islamistes et de l’islam politique en Europe, a déchaîné des injures, des propos diffamatoires et des menaces de mort. Commencée sur les réseaux sociaux, cette cabale a été orchestrée par un ancien du CNRS, François Burgat, et par un avocat Rafik Chekkat, qui a osé comparer Madame Bergeaud-Blackler à l’antisémite Drumond. (Cf cet article du 15 avril 2023 où tout y est parfaitement détaillé). François Burgat est opportunément qualifié par Madame Bergeaud-Blackler de « compagnon de route des islamistes », comme il y avait dans un passé pas si lointain, des « compagnons de route des communistes », à tous les étages universitaires, remplacés aujourd’hui par des islamo-gauchistes.
Des plaintes pour menaces de mort ont dû être déposées, Madame Bergeaud-Blackler a été placée sous protection policière. Mais cette dernière a déclaré, ce qui en dit long sur l’état de soumission absolu de l’université française à l’islamo-gauchisme : « Ma promotion est bloquée depuis plusieurs années…Mes travaux n’étaient jamais mis en avant, notamment à l’Ireman (Institut de recherche sur le monde arabe et musulman), où François Burgat a été directeur de recherches », tiens, tiens, bizarre.
L’Avocat de Madame Bergeaud-Blackler, Thierry de Montbrial (le CNRS a finalement accepté, non sans mal, de lui accorder une protection fonctionnelle), détaille judicieusement : « S’est mis en place autour d’elle un cycle similaire à celui qui a conduit au martyre de Samuel Paty : on la dénigre professionnellement, puis on l’a traité « d’islamophobe », ce qui lui colle une cible dans le dos. »
Car comme le disait Georges Bensoussan, « le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ? » Pierre-André Taguieff répond clairement à cette question : « Depuis le début des années 2000, les meurtres de français juifs, tués en tant que juifs ne sont pas commis par des extrémistes de gauche ou de droite, mais par des jeunes musulmans, souvent des délinquants ou ex-délinquants…depuis 2003, ceux qui, en France, ont assassiné des juifs en tant que juifs se sont tous réclamés de l’islam. » Cf, PA Taguieff : « La judéophobie islamiste est la matrice de la judéophobie mondialisée. » dans son grand entretien avec Alexandre Devecchio au Figaro Magazine du 18/02/2022, pour la publication de son livre, Sortir de l’antisémitisme, chez Odile Jacob. Directement ou indirectement, la gauche et le gauchisme épaulent cet antisémitisme sous couvert de lutte contre « l’islamophobie », comme ils acceptaient la terreur mortifère communiste sous couvert de lutte contre le soi-disant « antifascisme », l’histoire de la Ligue des « droits de l’Homme » et son refus militant de condamner les procès de Moscou, en a été une preuve patente.
17:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La France entière devrait demander pardon à Jean-Marie Le Pen
Cyrano Riposte laïque cliquez ici
Jean-Marie Le Pen a de nouveau été hospitalisé, suite à des problèmes cardiaques. Il va sur ses quatre-vingt-quinze ans, et il n’est pas éternel. Certes, il a promis de vivre jusqu’à cent ans, pour “les emmerder tous”. C’est tout ce qu’on lui souhaite, car, si l’homme est diminué physiquement, il demeure d’une lucidité exceptionnelle pour son âge.
Il n’est pas un homme politique qui n’ait été, depuis plus de soixante ans, combattu avec autant d’acharnement par l’ensemble du système, que certains appelleront “appareil d’État”, d’autres “État profond”. Cet homme a été calomnié tout au long de sa vie, traqué par les juges, sali par les médias, harcelé par les gauchistes, racketté par le fisc.
Tout a été permis contre lui : des attentats, des insultes, des contre-manifestations à chacune de ses initiatives, des agressions de ses militants, des coups tordus (Carpentras) et surtout des comparaisons historiques des plus crapuleuses. Aux yeux de ses détracteurs, il n’avait qu’un tort : il aimait trop la France, et pour cela, il dénonçait le péril immigrationniste. Cela lui a valu les qualificatifs infamants de “F comme fasciste, et N comme nazi”, sans oublier bien sûr le coup du racisme.
Pourtant, il suffit de voir dans quel état est notre France, en 2023, après quarante ans de trahisons, pour comprendre à quel point, sur l’immigration, mais aussi tant d’autres sujets, il a été un visionnaire. Il suffit de réécouter ce débat de 1989 entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie pour comprendre qui avait tort, et qui avait raison. Clin d’œil de l’histoire, Bernard Tapie, avant sa mort, a été sauvagement agressé par ces immigrés qu’il a passé sa vie à imposer aux Français. Et il n’a jamais fait la moindre auto-critique, continuant jusqu’au bout à soutenir Macron et une politique immigrationniste mortifère pour la France.
Plutôt que de discuter sur le fond de ses idées, la gauche, mais aussi la droite molle, la fausse droite, ont choisi de diaboliser le fondateur du Front national. Pourtant, même un Lionel Jospin a admis que tout cela c’était du théâtre, et qu’il n’y a jamais eu le moindre danger fasciste en France. Mais le cinéma continue contre sa fille Marine, et contre Éric Zemmour.
Il a tellement affolé le système que, quand il a été présent au deuxième tour de la présidentielle, en 2002, on a vu le vrai visage de la fausse démocratie qui prétend fixer les règles de ce pays au peuple. Toutes les règles ont été transgressées, et le débat entre les deux tours a été supprimé, tant Chirac était convaincu de se faire laminer. Au nom de l’antifascisme, naturellement. Et personne n’a été indigné de ce véritable coup de force contre les règles de la démocratie, et du viol du vote des Français.
Personne ne prétend que l’homme était parfait, et heureusement, sinon il ne serait pas humain. Certains, dans notre camp, ne lui pardonnent pas d’avoir laissé son parti à sa fille qui, sur nombre de sujets, paraît très éloignée de ses valeurs. D’autres lui reprochent certaines provocations – montées en épingle par les journalistes – inutiles et contre-productives. Mais sans Jean-Marie Le Pen, Éric Zemmour aurait-il fait la campagne qu’il a faite ? Sans Jean-Marie Le Pen, sa fille aurait-elle atteint le deuxième tour, à deux reprises ? Sans Jean-Marie Le Pen, y aurait-il Marion ? Sans Jean-Marie Le Pen, des milliers de jeunes, malgré la propagande, redresseraient-ils la tête en se disant fiers d’être français ?
Tous ceux qui l’ont insulté, calomnié, sali et qui ne lui arrivaient pas à la cheville, devraient, tant qu’il est encore vivant, lui présenter des excuses. La France entière devrait lui demander pardon.
Il a été, seul contre tous, la voix du peuple de France, face aux Giscard, Chirac, Mitterrand, qu’il a tous enterrés, dont l’action a consisté à détruire notre merveilleux pays. Il a été un vrai chef de la cause patriotique.
Pour tout cela, longue vie à Jean-Marie Le Pen.
12:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Les leçons du voyage de Macron en Chine

Pierre Lelouche, ancien député, ex-conseiller diplomatique et ex-président de l’Assemblée parlementaire de l‘Otan, réagit aux propos tenus par Emanuel Macron lors de son voyage en Chine le 9 avril dernier. S’imaginer peser sur la diplomatie de Xi-Jipping en jouant Monsieur bons offices à l’égard de la Russie tout en prônant un désengagement vis-à-vis de l’influence des Etats-Unis et en avouant ne pas être concernés par Taïwan, était un leurre qui a suscité une bronca générale de la part de nos alliés (les vrais comme les faux).
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 17/04/2023
12:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Violences antifas : les apprentis sorciers s’affolent
Bernard Germain
Samedi 15 avril, à Rennes d’innombrables violences eurent lieu. Officiellement pour protester contre la réforme des retraites que venait de valider le Conseil constitutionnel, après que Macron l’ait fait passer au parlement avec le 49.3. Colère légitime de la population, qui s’exprima à travers toute la France dans le cadre de défilés certes très remontés contre le pouvoir mais dans lesquels aucun incident notoire ne fut relevé. Ce dont nous voulons parler dans cet article, ce n’est pas de cette colère légitime, ni des manifestations pacifiques. Nous voulons parler des violences exercées en marge par ceux que l’on appelle des antifas.
Ils profitent bien sûr du contexte politique pour à chaque occasion laisser s’exprimer leur violence. Elles deviennent de plus en plus importantes et occasionnent des dégâts et des blessés. Un jour, ils finiront sans aucun doute par causer la mort d’une ou plusieurs personnes, qu’il s’agisse de simples citoyens ou de membres des forces de l’ordre. Ce jour là, c’est certain, c’est à qui ne sera pas responsable… Mais qui a permis à ces nervis de prospérer ? Indéniablement la gauche, les bien pensants et le pouvoir.
Et ce qui est le plus extravagant c’est que ceux qui les ont créés, les ont fait prospérer, les protègent et ne dénoncent jamais leurs exactions, semblent aujourd’hui pris de panique devant ce qui se passe.
Ainsi, le maire Nathalie Appéré (PS) a appelé l’État à l’aide pour « reconnaître la situation particulière » de Rennes. Déclarant : « Les Rennais, les habitants du centre-ville et particulièrement nos commerçants, sont les victimes incrédules de ce déchaînement de violence. Les dommages se chiffrent en centaines de milliers d’euros. Après les événements de la nuit dernière, où la porte du Couvent des Jacobins et celle du commissariat de la rue de Penhoët ont été incendiées, et où des dégâts considérables sont à déplorer, que va-t-il se passer désormais ? Jusqu’où ira cette folie destructrice ? ».
« Reconnaître la situation particulière de Rennes »… on croit rêver. Mais qui a fait de Rennes une « situation particulière » sinon Mme Appéré elle-même ? Son laxisme, et même sa collusion avec les antifas et l’extrême gauche sont de notoriété publique. Tout comme son silence vis à vis des violences et dégradations des antifas.
Cela fait des mois que l’opposition au conseil municipal dénonce tout cela dans l’indifférence de la majorité municipale de gauche. Les violences de toutes sortes sont le quotidien des Rennais qui ne comptent plus les agressions. Les mineurs isolés sont légions dans les rues.
Bref, Rennes qui était une ville des plus sympathiques est devenue en quelques années une ville « pourrie », sous l’heureuse action et le laxisme de son maire PS. Et aujourd’hui Mme Appéré (Mme Apeurée) s’affole : « Jusqu’où ira cette violence destructrice ? ». Il est bien temps d’y penser et de se poser la question.
Reste que la situation est devenue tellement compliquée que le ministère de l’Intérieur a envoyé sur place la CRS 8, le corps d’élite des CRS, afin de faire face aux violences urbaines.
La situation est identique à Nantes, autre ville tenue par un autre maire PS, la célèbre Johanna Rolland. Elle aussi est un as dans son domaine.
Son budget municipal ne consacre que 1% à la police municipale. Celle-ci, en semaine arrête de travailler au milieu de la nuit. Et elle ne travaille pas le dimanche. Nantes, qui était une autre ville fort agréable, est devenue un authentique coupe-gorge. Comme Rennes. Et les antifas y prospèrent dans l’indifférence totale de la municipalité.
Ces élus tels Appéré ou Rolland, et tant d’élus d’extrême-gauche partout en France, ont soutenus ces nervis antifas et leurs violences comme à Sainte-Soline. La LDH a même été jusqu’à mettre des « observateurs » pour surveiller… la police. Mais pas les antifas alors que la manifestation était interdite.
A Callac, les élus de la municipalité de gauche ont soutenus les violences antifas contre les patriotes qui s’opposaient au projet du maire voulant faire venir des centaines de migrants.
C’est partout la même chose.
Tous ces élus qui répètent « pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie » ont soutenu les antifas chargés, par la violence, de faire taire les opposants des bien pensants.
Sauf que le phénomène a pris une telle ampleur que les mêmes élus sont pris de panique aujourd’hui. Le monstre qu’ils ont créé et soutenu, leur échappe.
Cela me fait penser à cette scène de Fantasia, le film de Walt Disney, où l’on voit Mickey ensorceler un balai. Mais comme il n’est qu’un apprenti sorcier, il est incapable de contrôler la situation. Tous les balais s’ensorcellent et provoquent une catastrophe. C’est exactement la même chose avec les antifas, mais c’est autrement plus grave que des balais. Ces antifas sont devenus un véritable cancer pour notre société.
Le plus grave étant que personne ne semble vouloir prendre contre eux les mesures qui s’imposent. C’est notamment le cas du ministère de l’Intérieur, dont on aura du mal à me convaincre qu’il n’a pas identifié ces furieux. Alors pourquoi ne sont-ils pas arrêtés ? …jugés et condamnés à payer pour les dégâts commis et les blessures infligés à des citoyens et de policiers ou gendarmes ?
Pourquoi ne sont-ils pas interdits de manifestation et obligés de pointer dans une commissariat ou une gendarmerie à l’heure des manifestations ?
De même, pourquoi le procureur de la république des Côtes d’Armor n’a-t-il engagé aucune poursuite contre la municipalité de Callac pour deux contre-manifestations non déclarées, les 17 septembre et 05 novembre 2022 ? Pourtant c’est un délit condamnable.
Pourquoi ce procureur n’a-t-il lancé aucune poursuite contre les antifas qui ont exercé des violences à Callac à trois reprises ? Délit condamnable aussi.
Au final, tous ces élus bien pensants ainsi que l’État sont les véritables responsables de ces situations chaque jour plus préoccupantes. Les uns parce qu’ils ont créé ce cancer, les autres parce qu’ils ne veulent pas le traiter. Attendent-ils qu’il y ait des morts pour finir par réagir ?
Et les médias bien pensants, à partir de quand vont-ils cesser de soutenir ces hordes violentes et les dénoncer pour ce qu’elles sont… des hordes fascistes ?
Le 29 avril, à St-Brévin aura lieu une nouvelle manifestation contre l’installation d’un CADA. Le préfet de Nantes va-t-il comme la dernière fois laisser la contre-manifestation des antifas approcher à quelques dizaines de mètres de notre rassemblement pacifique, ou va-t-il les contenir à plusieurs centaines de mètres ?
Ce n’est certes qu’un petit évènement par rapport à tout ce qui se passe en France, mais nous verrons ce jour là si l’État a tiré des leçons des évènements que nous vivons ou s’il souhaite continuer à laisser pourrir encore plus la situation.
00:52 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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