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jeudi, 25 mai 2023

Après l'interdiction scandaleuse du colloque de l'Iliade dimanche dernier, Jean-Yves Le Gallou invité par André Berkoff sur Sud Radio

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Il chantait lors du Rendez-vous avec nos Chères Provinces du 23 avril dernier en Mayenne. Un entretien avec Louis-Antoine

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Entretien avec le chanteur Louis-Antoine, auteur, compositeur et interprète (louisantoine@netc.fr)

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Quel est votre parcours qui vous a amené aujourd’hui à vouloir contribuer par votre œuvre au renouveau nationaliste et catholique ?

J’ai grandi dans une famille de classe moyenne, parents fonctionnaires et plutôt marqués à gauche, il faut le dire. N’ayant pas reçu le baptême enfant, j’ai eu un début de conversion avorté à l’âge de 10 ans. D’autant qu’au début des années lycée, j’étais sous l’influence de ce que j’appellerai la sphère mediatico-artistique gauchiste (Canal + [Groland, Les Guignols, Barthès,…] La chanson dite contestataire [type Renaud, Tryo, Les Fatals Picards…]).

C’est dans ces dispositions, qu’à l’âge de 16 ans, j’ai croisé un livre qui m’a fait beaucoup de mal, sans le savoir : Karl Marx, l’esprit du Monde de Jacques Attali. Au-delà du fait que je n’avais nulle idée de qui était Jacques Attali, mon esprit adolescent n’était pas formé à déjouer les pièges ; je me suis donc retrouvé happé par le mensonge marxiste durant de longues années.

J’étais ce que je qualifierai de communiste sans doctrine, même si j’avais lu le Manifeste d’Engels, Marx et quelques écrits de Proudhon ; j’étais un idéaliste qui fantasmait sur un projet de société qu’il ne comprenait que très partiellement.

Et puis, en 2017, Dieu est venu me trouver par l’entremise d’une de ses servantes et a réussi à faire par je ne sais quel miracle, que je demande le baptême, sacrement que j’ai reçu en 2018 à la Veillée Pascale. Dans un premier temps, dans l’Église Conciliaire, je contractais en mon cœur le mariage contre-nature entre le christianisme et le marxisme révolutionnaire, mais après quelques années d’errance et de combats spirituels perdus, j’ai compris que je n’étais pas armé pour ceux-là, et le Seigneur, dans sa grande bonté, a mis sur ma route d’autres servants qui m’ont fait connaître la Tradition Catholique.

C’est là que j’ai eu la chance d’être formé et de comprendre la véritable signification de la Vie Chrétienne, le sens du Saint Sacrifice de la Messe, l’importance de la Doctrine qui alimente la piété de façon fulgurante.

J’ai fini par recevoir le sacrement de confirmation par Mgr Tissier (évêque de la FSSPX) en 2022. Dans le même temps, je découvrais Maurras et son ouvrage Mes Idées Politiques, qui m’a fait basculer de gauche à droite. J’ai poursuivi ma formation en étudiant Antoine de Rivarol, Joseph de Maistre, Antoine Blanc de Saint Bonnet et surtout, Mgr Lefebvre, sa vie et son œuvre.

C’est à la suite de cela qu’a mûri le projet d’un album de chanson : Dieu, la France et le Roy, et du site qui lui est corrélé https://dieulafranceetleroy.fr sur lequel je fais bénéficier le lecteur du fruit de mes études, afin de rameuter de nouvelles troupes dans le combat pour le salut des âmes et de la France.

Concernant votre activité artistique, quels sont votre parcours et vos influences ?

Je suis percussionniste de formation, j’ai ensuite appris seul la guitare et le piano à l’adolescence, afin de réaliser ce qui m’avait toujours paru être ma vocation : écrire et chanter. J’ai traversé ces années dans différents groupes (Rock, Ska, Reggae, Funk) pour finir dans le monde du rap, où j’ai composé et produit plusieurs albums entre 2014 et 2018.

Mais ma ligne idéologique ayant radicalement changé, après avoir pris quelques années pour expérimenter d’autres choses, j’ai décidé de repartir à zéro, avec un nouveau pseudonyme : « Louis-Antoine », un nouveau style musical : « La Chanson à Texte » et un nouveau message : « Vive Dieu, Vive la France, et Vive Le Roy ».

Je citerai comme influences en musique classique Chopin, Debussy et Liszt, en chanson Brassens, Brel et Jean Gabin et autrement pour faire un fourre-tout, dans la musique moderne : Queen, Groundation, Oscar Peterson, Les Ogres de Barback, Rodrigo y Gabriela, Tommy Emmanuel et Grover Washington Jr, en somme je reste un artiste éclectique, et j’espère que cela à la vertu de rendre mon œuvre singulière.

Une dernière question, d’ordre plus idéologique : selon vous, qu’est-ce qui prime dans le message que vous voulez faire passer ?

Dieu premier servi. Mon amour pour la France est ardent, mais ma seule patrie est le Ciel. La chanter, c’est un vecteur pour ramener mes frères et mes compatriotes à la seule fin qui ait réellement de l’importance, à savoir vivre en Amitié avec le Créateur, où dirais-je en état de grâce.

Toute mon œuvre, je la dois à Dieu et à la Très Sainte Vierge Marie qui me sont d’un soutien indéfectible pour vaincre ma paresse, mon orgueil et ma faiblesse. Si je suis capable aujourd’hui de faire quelque chose de convenable de mes dix doigts et de ma raison, c’est à Dieu seul que je le dois. J’ai une dette abondante envers Lui, et je consacrerai toute ma force de travail, que ce soit par l’étude, l’écriture où la chanson, à tenter d’agrandir Son troupeau. Le Nouvel Ordre Mondial règne en maître : il a détruit l’ordre social chrétien. Les ennemis de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la France – l’Empire Arc-en-ciel comme dirait notre ami le journaliste Hannibal – ont fait de notre pays leur jouet et leur chose et sont parvenus à corrompre et à subvertir jusqu’au sein même de la sainte Église Romaine. Le Mal est aux manettes, le Vice est érigé en Loi.

Il faut donc réagir, et se rappeler cette belle phrase du Maréchal Pétain : « Vous subissez l’oppression détestable des pires, vous êtes plongés dans la nuit. Mais si vous êtes fidèles au testament que je vous laisse, et si votre persévérance sait mériter de Dieu Son Aide Toute Puissante, vous verrez, je vous l’affirme, renaître une aurore. »

Pour découvrir le site de Louis Antoine et vous procurer ses albums, cliquez ici

Entretien paru sur le site du Nouveau Présent.

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Saint-Brevin : fiasco total de la manif de gôche contre “les violences d’extrême droite”

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Rose Martin Riposte laïque cliquez ici

J’étais au milieu des manifestants de gauche de Saint-Brevin. Quel bide ! C’était bien la peine ! Tout cela pour ça ! Deux mois après l’incendie de la maison du maire (dont on ignore toujours qui sont les incendiaires), quinze jours après la démission de l’édile à migrants Yannick Morez, suivie d’une gigantesque manipulation imputant à la prétendue extrême droite les violences subies par l’élu, on attendait des dizaines de milliers de manifestants dans la ville.

C’est que rien n’avait été laissé au hasard. Le maire avait été reçu par Elisabeth Borne et par la commission des lois du Sénat. Il avait pleurniché parce qu’il n’aurait pas été protégé par l’Etat. Il avait bien sûr, en bon maire divers de droite collabo, accusé l’extrême droite d’être la cause de tous ses malheurs, et ciblé le préfet, coupable d’avoir autorisé les manifestations des riverains du collectif de préservation de la Pierre Attelée, suspecté de connivence avec l’ultra-droite, selon la propagande médiatique.

Toute la gauche politique, syndicale et associative était mobilisée, les appels se multipliaient, il fallait défendre la République contre le fascisme, rien de moins! La pression était telle que le Rassemblement national et Reconquête avaient pris leurs distances avec le combat de Saint-Brevin, ce qui n’empêchait pas la gauche et les médias de les accuser d’avoir provoqué l’incendie de la maison du pauvre maire à migrants, qui, traumatisé, allait quitter la France et faire le tour du monde en bateau.

Tout était donc prêt pour un ras-de-marée républicain à Saint-Brevin. La gauche annonçait la présence de Fabien Roussel, le grand chef du PCF, d’Olivier Faure, le secrétaire de ce qu’il reste du PS, et Marine Tondelier, que des mauvaises langues présentent comme l’enfant de Sandrine Rousseau et de Bécassine, par ailleurs nouvelle cheftaine des Verts. On attendait avec impatience de savoir si le Guide Suprême Jean-Luc Mélenchon de la Révolution allait faire le voyage, et finalement, il le fit. Le matin du grand jour, les immigrationnistes d’Utopia accusèrent l’extrême droite d’avoir attaqué une de leurs boutiques, à Tours. Et bien sûr accusèrent Darmanin d’être complice par sa passivité. Manque de chance, le dangereux fasciste se révéla être un clandestin marocain. La journée commençait mal ! cliquez ici

On envoya donc Johanna Rolland, la grande prêtresse de la manifestation, le maire de Nantes qui voulait que Saint-Brevin ressemble à ce qu’elle avait fait de sa ville, la brillante directrice de campagne d’Anne Hidalgo et ses 1,75 % à la dernière présidentielle. Et la malheureuse élue de rappeler qu’elle aussi avait eu sa voiture brûlée il y a cinq ans, laissant entendre, bien sûr, que c’était un coup de l’extrême droite, alors que… cliquez ici

Bref, tout était prêt pour le grand sursaut républicain, comme ils disent. Certes, les militants de l’Action française avaient osé gâcher la fête, en faisant un collage de masse, la nuit précédente, sur Saint-Brevin. Mais les vaillants antifas, appelés au secours, avaient arraché les affiches sacrilèges et stickés toute la journée, pour que les masses de la ville comprennent le bon message. Tous les commerçants avaient fermé boutique, ce qui confirme qu’ils ont compris, eux, que le danger ne vient pas des manifestations des patriotes, mais bien de la gauche et des prétendus antifas.

Mais les choses commencèrent alors à se compliquer. Alors que tout le monde espérait le maire Morez présent à la grande manifestation contre la haine, celui-ci, dans un éclair de lucidité, se rendit compte qu’il se faisait un tout petit peu manipuler, et donc décida de bouder, et de faire une prise de parole à la mairie, à 18 heures, mais sans manifester. Cela commençait à faire désordre. La gauche, histoire d’occuper le terrain,  accusa la droite d’être absente. Mais difficile, pour les LR, qu’on ne vit pas par ailleurs aux manifestations des opposants au Cada, de s’afficher avec la gauche au lendemain d’une grande annonce sur leur plan anti-immigration. Cela aurait fait désordre.

Donc, malgré tous ces ratés, on attendait les masses, massivement présentes à Saint-Brevin. Et cela fut le fiasco du siècle ! Même la propagande de l’AFP, reprise naturellement par tous les journalistes, ne parla que de 1000 à 2000 personnes pour soutenir la vaillant maire de droite à migrants. Les gendarmes, mais aussi des Brevinois présents, annoncèrent le chiffre de 1300 participants. Le bide total ! cliquez là

Affolés, les propagandistes essayèrent de parler de plusieurs milliers dans leurs titres, mais personne n’osa parler de plus de 3000 manifestants. Les vieux renards Roussel et Mélenchon, présents, mais conscients du fiasco, se planquèrent, et évitèrent de se faire prendre en photo, contrairement aux nunuches écolos et socialauds.

La gauche, pour ne paraître ridicule, décida de rejoindre la place de la Mairie, et d’être présente quand Morez prit la parole. Un orateur catastrophique, par ailleurs, qui ne leva pas les masses. Le public, composé majoritairement de vieilles barbes retraités de l’Education nationale et des professionnels permanents de la politique payés par nos sous, essaya de mettre de l’ambiance en applaudissant longuement le maire à migrants. Mais l’ambiance n’était pas là, peu de cris hostiles aux “fachos”, et même pas de vitrines cassées et de voitures brûlées ! cliquez là

Bref, un rassemblement appelé par vingt partis politiques, associations et syndicats, soutenu par l’ensemble des médias, appuyé par le gouvernement, pour lutter contre la prétendue extrême droite, cela fait à peine plus de 1.000 personnes !

Tout cela pour ça. Le bide total, le fiasco du siècle ! Du temps de Mitterrand, la gauche savait au moins réussir des coups, comme celui de Carpentras, ou celui du maghrébin jeté dans la Seine un 1er mai, lors d’une manifestation du FN. Trente ans plus tard, alors qu’ils ont toutes les cartes en main, ils ne sont même pas capables de réussir à capitaliser l’énorme manipulation de Saint-Brevin, où, rappelons-le, les coupables de l’incendie des voitures et de la maison du maire ne sont toujours pas identifiés.

C’est dire l’état de décomposition de la gauche, et son décalage total avec le vrai peuple. Outre que ce sont des traitres, ce sont, en sus, des incapables et des tocards.

07:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mais où va donc passer la énième formule du SNU ?

Logo-SNU.jpegLa chronique

de Philippe Randa

C’était en 1996 : Jacques Chirac, élu l’année précédente président de la République française, décidait la suppression du Service National… au plus grand soulagement de milliers de jeunes Français que la « perte » d’une année de leur précieuse insouciance n’enchantait pas, mais alors pas du tout, à l’exception peut-être d’une minorité d’entre eux, prêts à servir la Nation, devenir des guerriers, connaître une autre vie que celle « de merde » qu’ils subissaient ou simplement se « tirer de chez soi » – « soi » familial, professionnel ou urbain, voire les trois pour les plus malchanceux…

Pour le Chef de l’État, c’était certes gagnant-gagnant : une majorité de la population considérait que l’armée, c’était ringard, « faschistoïde » et surtout devenue tellement, tellement inutile, l’Élysée pouvait jeter aux oubliettes le Service militaire sans grand risque de contestations, faire d’importantes économies et remplir l’éternel tonneau des Danaïdes de ses finances en revendant aux plus offrants la presque quasi-totalité des casernes de France et de Navarre, un pactole à faire pâlir d’envie tous les promoteurs immobiliers de la planète !

Les conséquences ? Quelles conséquences ? N’ont-elles jamais effleuré l’esprit du président Chirac ?

Elles n’étaient pourtant pas difficiles à deviner, même s’il a fallu attendre l’année 2022 et le conflit russo-ukrainien sur le continent européen pour rappeler à nos compatriotes qu’une guerre traditionnelle pouvait toujours être d’actualité… et donc une sacrée épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, ce que toutes les générations précédentes, depuis l’âge des cavernes, savaient bien, elles !

Mais surtout, d’abord et principalement, la suppression du Service national a dramatiquement accentué la « fracture sociale » des Français : un thème qui avait pourtant été si cher et si profitable au candidat Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995 : « Une fracture sociale se creuse dont l’ensemble de la Nation supporte la charge. La “machine France” ne fonctionne plus. Elle ne fonctionne plus pour tous les Français » (discours de Jacques Chirac, 17 février 1995).

En supprimant le Service national, on supprimait automatiquement aux jeunes de banlieues notamment – devenus depuis plus de 25 ans chaque année plus difficiles à maintenir dans le cadre républicain et à empêcher de sombrer dans la délinquance – une chance de sortir de leur ghetto, d’acquérir un minimum de sentiment d’appartenance nationale (ce n’est pas l’école qui les y incite) et pour un nombre non négligeable d’entre eux, d’obtenir une formation professionnelle débouchant quasi automatiquement sur un emploi…

Sont-ce ces raisons qui ont incité le candidat Emmanuel Macron, lors de sa campagne présidentielle de 2017, à promettre un Service National Universel (SNU), effectivement mis en place par son Premier ministre Édouard Philippe en 2019 ? Ou l’intention était-elle tout simplement de capter les voix d’électeurs nostalgiques du Service militaire avec ce qui n’aurait pu être qu’une promesse électorale sans suite et n’a été jusqu’à présent qu’un simple ersatz ? Sans caserne pour accueillir les élèves, sans militaires disponibles pour fournir un minimum d’encadrement, de discipline et de formation, qu’irait bien faire notre belle jeunesse dans cette galère macronienne ?

Rien… comme en témoigne le énième changement de formule du SNU pour attirer les volontaires.

D’abord envisagé « durant les vacances et obligatoire » avec l’enthousiasme qu’on imagine, « six ans plus tard, le gouvernement planche sur une nouvelle formule, sur le temps scolaire et sur la base du volontariat. Une proposition décriée par l’opposition », selon France info… et contestée par Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat Snes-FSU, qui monte au créneau en martelant que « les élèves ont besoin d’école, ils n’ont pas besoin de SNU. »

Bien que « pour ce que l’école leur apprend, ça se discute ! », pourraient faire malignement remarquer des esprits chagrins.

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01:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |