vendredi, 21 février 2025
JORDAN BARDELLA ÉTAIT-IL À NUREMBERG EN 1933 ? LA PRESSE AUX ORDRES DEVRAIT CREUSER LE SUJET...
17:48 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Les ONG contre nos agriculteurs
Céline Imart *
Au Salon de l’agriculture 2025, près de 600 000 visiteurs sont attendus – moins les 100 environ des Soulèvements de la terre, qui ne sont, a priori, pas invités cette année. Allélula. Beaucoup viennent voir les bêtes, et aussi les bêtes curieuses que deviennent les agriculteurs, prelière espèce en voie de disparition dans ce pays, bien avant le castor ou le loup.
À l’heure où ils luttent chaque jour pour leur survie face à des normes toujours plus contraignantes, une concurrence déloyale et l’inflation des coûts de production, un autre parasite n’hésite pas à venir manger sur le dos de la bête : les ONG. Car derrière le masque lisse de la « société civile », elles sont nombreuses à influencer massivement les politiques agricoles en Europe. Elles sont devenues des bêtes à concours de la captation d’argent public, directement de la Commission européenne, mais aussi du ministère de l’Écologie ou des agences régionales et du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), deuxième pilier de la PAC, dont les fonds sont gérés par les régions. Et sous couvert de défense de l’environnement, elles imposent une vision idéologique radicale qui sacrifie nos agriculteurs sur l’autel du militantisme.
Quitte à devenir leur bête noire, j’ai réussi à mettre à l’ordre du jour de la plénière du Parlement européen un débat sur le financement des ONG via Life, l’un des programmes de la Commission européenne dédié à l’environnement et à l’action climatique. Life, c’est un budget de 5,4 milliards d’euros sur sept ans. 109 millions « seulement » sur la période 2021-2027 subventionnent le fonctionnement des ONG, le reste étant consacré à des programmes « opérationnels » pour l’environnement.
Petit pense-bête des actions opérationnelles financées dans ma région Occitanie : programme Biodiv’Paysanne, lancé en 2024, ou l’on retrouve en bénéficiaires Solagro, le Conservatoire des espaces naturels, et l’association Terres de liens, étroitement iée à la Confédération paysanne (proche des Verts et de l’extrême gauche). En réalité, c’est une majorité des fonds publics qui sont distribués au profit d’une minorité idéologiquement engagée.
Le dernier scandale mis en lumière lors de ce débat ? La Commission a orienté des fonds, sous l’égide de la DG Environnement dirigée par l’architecte du Green Deal, Frans Timmermans, vers des ONG environnementales chargées d’effectuer un lobbying particulièrement actif auprès des députés européens. Cherchant ainsi à imposer l’agenda décroissant de la stratégie Farm to Fork. Bien que juridiquement valides, ces actions de la part de la Commission sont éthiquement contestables, car elles sanctuarisent la création d’un véritable circuit fermé entre les décideurs et les ONG, où l’idéologie prévaut sur l’intérêt général.
Certaines sont d’ailleurs déjà financées par les Open Society Foundations de George Soros, à l’instar des Amis de la Terre et de Climate Action Network. Car la constellation des ONG perçoit aussi des financements de fondations privées liées à des intérêts étrangers.
Au mois de mai, je sensibiliserai d’ailleurs l’ensemble des institutions européennes sur le financement des associations dites « de bien-être animal » par des entreprises américaines de la food tech qui investissent des sommes considérables dans la recherche sur la viande dz laboratoire.
Ces ONG « bien-être animal » contribuent profondément à déstabiliser notre élevage. Dans la révision du règlement sur le transport des animaux par exemple, ce qui se joue est l’incapacité totale et concrète des éleveurs, des transporteurs et des négociants d’exercer leur métier ! Restriction des conditions de chargement à un niveau surréaliste, obligation de disposer de certificats d’aptitude au bien-être animal et, sommet du ridicule, des pentes de rampes de chargement calibrées au degré près par rapport à l’horizontale du soleil! À quand le port obligatoire du sextant pour charger une poule ?
Mais à les entendre, ce sont les éleveurs qui sont bêtes à manger du foin, incapables de comprendre ce qui est bon pour leurs propres animaux. Je vais bien sûr déposer un amendement de rejet sur ce texte. Au-delà, en alliance avec d’autres députés européens, j’ai mis sur la table des propositions pour exiger plus de transparence et stopper le dévoiement de fonds européens qui nourrissent des associations engagées contre notre souveraineté alimentaire.
Car le plus scandaleux, c’est que les ONG pullulent grâce à ces financements obscurs. Contrairement aux entreprises, elles ne sont soumises à aucune obligation de transparence comptable. Un rapport de la Cour des comptes européenne a révélé un déficit criant de contrôle : des millions d’euros d’argent public s’évaporent sans aucune transparence, alimentant des organisations qui sabotent nos filières.
Nous exigeons une réforme immédiate : toute association recevant de l’argent public doit être soumise aux mêmes règles que les entreprises. Pas de transparence ? Pas de subventions. Nous avons marqué quelques points pour faire changer la petite musique ambiante à Bruxelles : inscription d’un débat en plénière, événement sur le financement par des intérêts étrangers, mise sous pression de la Commission avec le Green Gate. Mais la bataille ne fait que commencer.
Et il faut taper là où ça fait mal : au portefeuille. Je vais continuer, point par point, ligne par ligne, financement après financement, à me mettre sur leur chemin. Nos agriculteurs ne sont ni des dealers ni des pollueurs, ce sont les bâtisseurs de notre souveraineté alimentaire. Ils méritent notre respect, notre soutien et des politiques qui les défendent. Et ils peuvent compter sur mon combat pour les aider à reprendre du poil de la bête. Mon engagement est clair : je ne laisserai personne saboter leur avenir. Ni les technocrates hors sol. Ni les idéologues dogmatiques. Ni les agitateurs escrolo-médiatiques, qui rêvent d’un monde sans paysans, mais avec toujours plus de subventions pour leurs cercles militants.
(*) Céline Imart est diplômée de Sciences Po Paris
et de l’Essec. Elle est agricultrice et députée européenne LR.
Source : Le Figaro 21/02/2025
10:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La récolte des « Bonnets jaunes »
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Du 15 au 31 janvier 2025, environ deux millions de personnes ont désigné leurs représentants aux chambres d’agriculture dans chaque département, à l’exception notable de l’Île-de-France, de la Corse et de l’Outre-mer qui détiennent pour leur part un organisme interdépartemental ou d’échelle régionale. Le vote s’est effectué soit en ligne sur Internet, soit par correspondance.
Renouvelées tous les six ans, les chambres d’agriculture défendent les intérêts agricoles auprès des différents services de l’État. Elles conseillent les exploitants agricoles et forestiers et leur proposent diverses prestations d’ordre économique et financier. Par ailleurs, les résultats de ces élections déterminent le financement public des syndicats qui s’élève à quatorze millions d’euros par an.
Le vote se déroule suivant cinq collèges spécifiques : le collège 1 concerne les chefs d’exploitation et assimilés; le collège 2 regroupe les propriétaires fonciers et usufruitiers; le collège 3A s’intéresse aux salariés de la production agricole; le collège 3B aux salariés des groupements agricoles (dont les coopératives) et le collège 4 aux anciens exploitants et assimilés, c’est-à-dire aux retraités. Le collège 1 applique le scrutin de liste à un seul tour avec une prime majoritaire : la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges et le reste se répartit à la proportionnelle. Les quatre autres collèges pratiquent le scrutin majoritaire uninominal à un tour. Les syndicats salariés tels la CGT ou SUD présentent des candidats dans les collèges 3A et 3B. Mais c’est le collège 1 qui attire surtout l’attention.
La participation en 2019 dans ce premier collège s’élevait à 46 %. Cette année, elle s’établirait à 50 %. Longtemps, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et son allié, les Jeunes Agriculteurs (JA), ont dominé le paysage syndical. Cette hégémonie perdure : l’alliance FNSEA – JA conserve 80 % des chambres d’agriculture en raison du mode de scrutin. Toutefois, les derniers résultats remettent en question cette domination.
Au terme d’une année riche en agitations médiatiques et chamailleuses, la Coordination rurale remporte onze nouvelles chambres (Ardennes, Charente, Charente-Maritime, Cher, Dordogne, Gers, Gironde, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Lozère, Tarn) qui viennent s’ajouter aux trois déjà détenues (Vienne, Haute-Vienne et Lot-et-Garonne). Avec 70 % des suffrages, la Coordination rurale se consolide dans son bastion historique du Lot-et-Garonne dont elle tient la chambre d’agriculture depuis 2001. Mieux, pour la première fois de son histoire, elle va peut-être gérer la chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine. Au cours de nombreuses actions, ses vaillants adhérents n’ont pas hésité à porter avec fierté un bonnet jaune, belle et sympathique synthèse entre les Bonnets rouges bretons de 2013 et les Gilets jaunes de 2018 – 2019.
Certes, l’alliance FNSEA – JA demeure fortement implantée dans les régions céréalières d’Île-de-France et du Nord, mais elle enregistre une déperdition flagrante de voix en faveur non seulement de la Coordination rurale, mais aussi de la Confédération paysanne. Rendue célèbre grâce à José Bové, le syndicat agricole altermondialiste n’était majoritaire qu’à Mayotte où l’élection a été reportée, suite aux dévastations catastrophiques du cyclone Chido de décembre 2024. La Confédération paysanne vient de gagner l’Ardèche et, dans le cadre d’une association syndicale, la Corse et la Guyane. Ancienne courroie de transmission du PCF dans les campagnes, le MODEF (Mouvement de défense des exploitants familiaux) réalise des résultats minuscules, à l’exception de la Guadeloupe qui reste dans son giron (30,76 %).
Outre la percée des « Bonnets jaunes » et le succès de la Confédération paysanne, il faut signaler la réussite de listes indépendantes dans quelques départements. La plus emblématique se trouve en Haute-Garonne. La liste « Unis pour notre avenir – Les Ultras de l’A64 » (en référence à cette autoroute souvent bloquée), soutenue par Jérôme Bayle, obtient 41,06 % et relègue la Coordination rurale à la troisième place. En Ariège voisine, la liste « Libre de cultiver notre avenir » engrange 39,65 % devant une Confédération paysanne forte (35,04 %). Est-ce un hasard si un dissident de la FNSEA a conduit cette liste victorieuse ? Des esprits chagrins n’y verraient-ils pas un stratagème pour empêcher la Confédération paysanne de gagner ? En Moselle, la liste « Territoires et filières » récolte 38,10 % des suffrages. L’analyse de ces résultats témoigne d’une volonté – encore minoritaire – d’arrêter la cogestion des affaires agricoles avec un État à la fois incompétent, vétilleux et omnipotent. Le sujet du libre-échange (accord commercial avec le MERCOSUR et entrée massive des productions agricoles ukrainiennes sur le marché européen) explique grandement le vif mécontentement du monde agricole en grande souffrance.
Le refus du libre-échange est à l’origine de la Coordination rurale, scission de la FNSEA en 1991 à propos de nouvelles règles fixées par la Politique agricole commune (PAC) pour 1992. Quand le rejet du libre-échange ne s’accompagne pas d’une ouverture inclusive à l’autre, il est aisé aux bien-pensants d’apposer l’étiquette « extrême droite » sur les opposants de la mondialisation. Récemment encore, un site bien connu de délation, qui se veut « magazine urbain », a dénigré la Coordination rurale. Ses détracteurs se plaisent à user d’un syllogisme qui se veut imparable.
Afin d’obtenir le statut de syndicat et de pouvoir se présenter aux élections des chambres d’agriculture, la Coordination rurale absorbe dès sa fondation la vénérable Fédération française de l’agriculture dont le président depuis 1982 s’appelait Alexis Arette (1927 – 2023). Paysan favorable à l’agriculture biologique, poète béarnais et redoutable essayiste aux convictions catholiques de tradition bien trempées, Alexis Arette critiquait avec constance la FNSEA. De 1986 à 1998, il siégea au conseil régional d’Aquitaine pour le… Front national ! Principal instigateur des jacqueries anti-gouvernementales en 1991 – 1992, il fit que les ministres d’Édith Cresson, éphémère première ministresse, n’osaient plus sortir de leur palais ministériel sans l’autorisation préalable de Matignon. Alexis Arette fut enfin la cheville ouvrière aux côtés du néo-corporatiste Benjamin Guillemaind et de l’économiste non-conformiste Janpier Dutrieux de l’Alliance sociale des peuples et pays de France.
Alexis Arette a insufflé à la Coordination rurale un bel esprit combatif. Le Système médiatique d’occupation mentale s’indigne de la proximité politique supposée de ce syndicat avec la droite nationale de conviction alors que ses statuts internes imposent l’apolitisme (à l’instar des maires sans étiquette). La Coordination rurale n’est pas la seule à être proche d’une sensibilité politique particulière. La FNSEA et les JA ont donné deux ministres de droite libérale (François Guillaume et Christian Jacob) depuis 1986. La CGT reste proche des communistes. La CFDT ne cache pas ses affinités avec les socialistes. SUD – Solidaires se tourne nettement vers La France Insoumise. Le premier courant électoral français ne pourrait-il pas avoir des correspondants parmi les exploitants agricoles ?
Les campagnes françaises répliquent aux politiques démentes de destruction de l’agriculture qui favorisent une industrialisation alimentaire standardisée. Le maintien d’un secteur agricole dynamique, futur pourvoyeur d’emplois, devient dorénavant l’enjeu majeur pour le XXIe siècle.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°144, mise en ligne le 18 février 2025.
10:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Bernard Germain, auteur de "L'islam, pire que le nazisme et le communisme", répond aux questions de Riposte laïque
Riposte Laïque : Vous êtes l'auteur du dernier livre des éditions Riposte Laïque, intitulé "L'islam, pire que le nazisme et le communisme". Pouvez-vous nous expliquer l'histoire de ce livre ?
Bernard Germain : Ce livre se veut un outil permettant de répondre à une question : qu’est-ce qui menace le plus notre société occidentale et plus particulièrement française ?
Certains nous disent que c’est le fascisme. D’autres que ce serait le retour d’un régime de type communiste par exemple en cas de victoire en France d’un parti comme la LFI. Reste que malgré de nombreuses alertes très peu de monde ne semble s’inquiéter du danger que représenterait l’arrivée au pouvoir d’un régime basé sur l’islam, dont je rappelle que c’est une orthopraxie c’est à dire une religion qui embrasse tous les aspects de la vie de la société, contrairement au catholicisme par exemple. Tout se passe comme si les gens ne croyaient pas crédible l’arrivée à la tête de notre société d’un tel régime.
Or, avec l’immigration incontrôlée que nous vivons, des millions de migrants arrivent en provenance de l’Afrique du Nord et Subsaharienne. La très grande majorité de ces gens sont des musulmans. Par une évolution démographique déjà constatée notre société risque d’être confrontée prochainement à des bouleversements que beaucoup refusent de prendre en compte. Ils refusent d’accepter de voir le réel.
Ce livre étudie ces trois systèmes politiques et évalue la probabilité d’instauration chez nous de chacun de ces régimes et les risques que cela impliquerait pour notre société si l’un ou l’autre parvenait au pouvoir.
Boualem Sansal pour sa part nous a prévenu. Selon lui, le danger le plus grave est représenté par l’islam.
Vous avez écrit, en quelques années, beaucoup de livres sur de nombreux sujets, mais jamais sur l'islam. Vous ne considériez pas ce combat comme prioritaire ?
J’ai écrit mes livres en fonction des problèmes du moment. Par exemple, le wokisme a été écrit en 2022 cliquez là à un moment où il commençait à devenir un vrai problème mais peu de gens avaient réellement conscience de l’importance et l’urgence de la mobilisation contre cette idéologie délirante de l’occident dégénéré.
Mon livre sur l’Europe cliquez ici a été publié fin 2023, c’est à dire six mois avant les élections européennes, afin d’alerter les citoyens sur ce qu’est réellement l’Europe et pourquoi il faut impérativement en sortir afin de retrouver notre souveraineté et sauver notre pays. D’ailleurs à l’époque, il n’y avait aucun débat ou émission pour dénoncer les dangers de l’Union Européenne.
Aujourd’hui j’ai écrit ce livre sur les dangers de l’islam pour notre société car il existe d’innombrables preuves de sa dangerosité. Preuves matérialisées par les très nombreux attentats, agressions, meurtres ou flambée de délinquance dont sont à l’origine des gens qui se réclament de cette religion. Il n’y a plus aucune semaine sans qu’un évènement ne vienne nous rappeler la réalité et la gravité de ce sujet.
En Angleterre avec l’affaire des gangs pakistanais qui ont violé de très nombreuses jeunes anglaises pendant de très longues années.
En Allemagne avec les récents attentas à Noël ou tout récemment à Munich et juste un peu avant dans un parc.
En Autriche avec un individu Afghan qui a poignardé plusieurs personnes et qui rigolait au moment de son arrestation.
En France, avec les multiples meurtres causés par la « diversité » à coup de machette ou de couteau.
Bien sûr, ces problèmes n’existent pas depuis seulement quelques jours. Mais ces dernières années et surtout ces derniers mois, ils n’ont fait que croître et prospérer et ont atteint maintenant un niveau absolument insupportable. Il était donc temps d’y consacrer un livre afin de faire le point et alerter nos concitoyens.
Vous avez été, suite à vos engagements, durement critiqué, voire insulté, dans le journal local Le Poher, et même dans L'Humanité. Ces calomnies vous ont-elles atteint ?
Je ne suis absolument pas atteint ni touché. En fait je fais mienne cette déclaration de Rosa Luxemburg qui disait en substance « quand la bourgeoisie dit du bien de moi, je me demande quelle connerie j’ai faite ». Transposons : le jour où la gauche et les bien pensants diront du bien de moi, j’y verrai une raison de me demander quelle erreur j’ai pu faire. En l’occurrence, leur critiques, et même leurs insultes et calomnies sont plutôt des médailles qu’ils me décernent. C’est la preuve que j’ai bien agi ou bien parlé.
10:10 Publié dans Bernard Germain, Livres, Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |