mardi, 08 avril 2025
Il reste 1 an pour éviter le naufrage de la France
Bernard Germain
C’est ainsi en politique, il y a des moments où l’on apprend plus dans un laps de temps très court que la plupart du temps en des années. Ce fut le cas cette semaine du 31 mars au 6 avril 2025.
Le RN et Marine Le Pen ont été frappés injustement par une décision de « justice » qui n’en avait que le nom puisqu’il s’agissait d’une décision politique maquillée en décision de justice décidée par trois juges dont la principale ne cache pas ses liens et son admiration pour Eva Joly, écologiste enragée, mais surtout qui n’a hésité à utiliser sa fonction de juge pour frapper ses adversaires politiques en se dissimulant derrière des décisions judiciaires.
Et effectivement comment ne pas s’indigner lorsqu’on a entendu durant le procès du RN un procureur déclarer qu’il n’avait rien à reprocher sur un point mais que cela lui ferait trop mal de requérir la relaxe puisqu’il s’agissait d’un membre du RN, devant forcément être condamné à ses yeux.
De plus comment ne pas s’indigner lorsqu’on lit que l’exécution provisoire de l’inéligibilité de Marine Le Pen, ce qui la rend immédiatement inéligible, est motivée par le fait que sa candidature à la présidentielle et son éventuelle élection constituerait un « trouble à l’ordre public ». On croit rêver. Trois juges se pensant investis d’une mission divine s’autorisent à décider pour des raisons politiques, oui uniquement politiques, pour qui le peuple français est autorisé à voter. Disons le clairement, c’est un fait qui confirme que nous glissons tranquillement vers une dictature pilotée par les juges et soutenue par la gauche et le « centre » qui sont en fait des individus politiques entièrement soumis à l’extrême gauche cornaquée par la LFI ainsi que le syndicat de la magistrature qui représente plus d’1/3 des juges.
Contre cette décision inique, le RN a eu raison d’appeler le peuple à descendre dans la rue. Mais malheureusement comme le montre la photo de cet article, il n’y avait même pas 4.000 personnes place Vauban, à vue de nez environ 3.000 si l’on veut être à peu près objectif. C’est donc un désastre politique pour Marine Le Pen.
C’est indiscutablement le résultat de sa politique de dédiabolisation et de refus de manifester abandonnant la rue à la gauche et à l’extrême gauche.
Il fut un temps où le RN savait manifester, organiser un cortège, avoir un service d’ordre digne de ce nom et mettait des milliers de personnes dans la rue à chaque fois. Mais ce temps c’était celui de Jean-Marie Le Pen et du FN qui n’avait pas honte de défendre ses positions et qui savait tenir tête aux opposants arrogants qui mènent depuis des décennies le pays à la catastrophe.
Marine Le Pen a voulu se rendre « acceptable » et conviviale. Elle a viré son père, changé le nom de son parti, cessé d’organiser des manifestations de rue et prétendu que le RN arriverait seul au pouvoir en utilisant les médias comme substitut à un son parti. Le résultat c’est que le RN n’a plus de militants sur le terrain, qu’il est toujours autant détesté et vomit par ceux que Marine essaye de séduire pour le faire accepter et que la justice s’autorise à lui porter des coups pour le faire disparaître, et l’empêcher de se présenter avec des chances de gagner à la prochaine présidentielle.
En résumé, cette manifestation de dimanche place Vauban, est en image la matérialisation de tout ce que je viens d’écrire. C’est un désastre et c’est dramatique.
À l’opposé, le même jour un peu plus tôt, il y a eu la manifestation de la « gauche » place de la République. Pour le dire simplement, la manifestation de l’anti-France. Cette gauche et ces bien pensants qui ont sablé le champagne au même endroit le 7 janvier pour fêter la mort de Jean-Marie Le Pen inlassable défenseur de son pays, la France. Cette fois-ci, la gauche se retrouvait au même endroit pour se réjouir de la décision de justice qui frappe Marine Le Pen ainsi que le RN et appeler à la mobilisation pour que toute opposition de droite nationale disparaisse. Et très logiquement, cette gauche exige que la décision de « justice » ne soit pas discutée ou critiquée et soit appliquée à la lettre. Une gauche qui est devenue ouvertement antidémocratique et qui a jeté par dessus bord tous ses principes les plus fondamentaux est en train de sombrer corps et âme dans une politique liberticide. Mais comme je le disais, cette manifestation était la manifestation de l’anti-France et la meilleure preuve c’est qu’il n’y avait quasiment aucun drapeau français. En revanche, on ne comptait plus les drapeaux palestiniens, algériens et quelques drapeaux marocains. Est-ce bien étonnant de la part d’une gauche qui fait tout pour noyer notre population sous une immigration de plus en plus nombreuse en provenance d’Afrique. La nouvelle France, comme ils disent. Faire disparaître le RN qui, même s’il combat très mal, défend la France et son drapeau et tuer toute opposition à l’instauration de la nouvelle France, voilà ce qu’était l’objectif affiché du rassemblement de la gauche place de la République.
On n’oubliera pas non plus de dire, même s’il est passé beaucoup plus inaperçu qu’il y avait un autre rassemblement le même jour, à peu près au même moment mais à la Cité du cinéma de Saint-Denis. Ce rassemblement c’était celui de Gabriel Attal, éphémère ancien premier ministre et à la tête de Renaissance depuis décembre 2024. Discours entièrement irréel dans lequel il osa dire : « Tu casses, tu répares. Tu voles, tu paies ». Les français aimeraient bien que ce soit comme cela, mais la vie, la vraie, leur montre chaque jour qu’avec le macronisme ce discours péremptoire est juste à l’opposé de la réalité que chaque citoyen constate tous les jours.
Dans ce meeting, il y avait bien des drapeaux français, mais il y avait surtout des drapeaux européens. Et ce n’est guère étonnant car ces gens ne défendent pas la France, ils veulent qu’elle se dissolve dans l’Europe qui deviendrait une Europe fédérale (la France ne serait plus qu’une « région ») qui serait dirigée par - espèrent-t-il -… Emmanuel Macron. À sa manière, une autre forme d’anti-France.
Au final, la France est clairement coupée en trois. D’un côté la droite nationale, au milieu le centre et la droite molle qui sont d’abord et avant tout européiste et de l’autre côté la gauche qui veut tuer la France et pour réussir sa forfaiture fait tout ce qu’elle peut pour provoquer la disparition de quiconque défend la France, ses intérêts, son identité et sa culture. Vraiment par tous les moyens : la violence avec ses antifas pour terroriser les opposants, par la justice avec les juges « rouges » qui roulent pour elle et condamnent systématiquement les patriotes même lorsqu’ils ne sont coupables de rien, comme dernièrement Eric Zemmour, enfin en interdisant à tout ce qui n’est pas de gauche de pouvoir s’exprimer comme le prouve leur croisade hystérique contre les médias qui ne leur conviennent pas, notamment ceux du groupe Bolloré.
À la mi-mai, se tiendra le congrès de LR. Deux camps s’affrontent : Retailleau qui est clairement pour un parti LR redevenant un vrai parti de droite, défendant son pays, sa culture et son identité. De l’autre Wauquiez qui est pour que rien ne change.
Si Retailleau gagne, tout n’est pas perdu. Mais rien n’est gagné non plus.
L’an prochain, en 2026, il y aura les élections municipales. Si la droite nationale, TOUTE la droite nationale, c’est à dire depuis LR dirigé par Retailleau jusqu’à Eric Zemmour (Reconquête !) et « Les Patriotes », le PdF, en passant par le RN sont capable de se réunir, de discuter et de constituer des listes communes, alors l’espoir deviendra une réalité.
L’objectif étant simple : reprendre toutes les grandes villes que la gauche pilote aujourd’hui pour le plus grand malheur de leurs habitants (Marseille, Strasbourg, Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes…). Comme le prouve leur volonté d’imposer des ZFE.
Si la droite est incapable de faire cela, c’est le désastre annoncé et dans ce cas personne ne devra s’étonner si à l’été 2026 la cour d’appel confirme la condamnation et l’inéligibilité de Marine Le Pen. Ce sera juste le dernier clou sur le cercueil de la France. (...)
Nous sommes donc vraiment à la croisée de chemins. Nous avons un an devant nous, pas plus.
Que chacun réfléchisse bien à tout cela et s’il pense qu’il faut s’entendre pour gagner en 2026, que chacun se batte dans son parti pour imposer cette ligne à tous les « chefs » qui refuseraient cette position de simple bon sens.
Si nous ne le faisons pas, si chacun ne se bat pas pour cela dans son propre parti, si nous n’arrivons pas à convaincre ou obliger les grands « chefs » à s’unir, inutile de venir pleurnicher ensuite quand la gauche aura à nouveau gagné et finira de tuer notre pays.
00:38 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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