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mercredi, 01 octobre 2025

Philippine : des affiches à son effigie arrachées par des militants de gauche

Capture d'écran X

Jean Kast

C’était il y a un an, déjà. Le 20 septembre 2024, Philippine, une étudiante âgée de 19 ans, était violée et tuée dans le bois de Boulogne par un Marocain sous OQTF, alors qu’elle sortait d’un cours à l'université Paris-Dauphine. Un triste anniversaire que certains médias ont voulu marquer en invitant la mère de la jeune fille sur leurs plateaux. Blandine de Carlan s’est notamment rendue sur celui de Christine Kelly, dans Face à l’info, où elle a fait part de sa colère, toujours vive, envers nos institutions, de son incapacité à pardonner au meurtrier de sa fille, mais aussi de sa reconnaissance envers les rares journalistes qui avaient pris le drame de Philippine « à bras-le-corps » quand d’autres n’avaient voulu y voir rien de plus qu’un « fait divers » insignifiant. « Je voudrais remercier spécialement madame Cluzel de la part de mon mari et de mon fils. On n'a jamais entendu un édito aussi beau, a-t-elle lancé, face à la directrice de la rédaction de BVVous avez décrit Philippine et ils l’ont retrouvée… Vous avez eu les mots justes. »

Les anti-Philippine

Mais, aussi incroyable que celui puisse paraître, le soutien à cette famille endeuillée n’a pas été universel. Il s’en est trouvé certains pour critiquer les hommages rendus à Philippine. On en a eu un nouvel exemple, cette semaine, à Lyon, où des militants ont été aperçus en train d’arracher des affiches à l’effigie de la jeune fille.

De nombreux internautes se sont scandalisés de ce geste attribué aux « gauchistes ». Ce n’est pourtant pas la première fois que cette haine se manifeste d’une telle manière. En septembre 2024, une minute de silence en hommage à Philippine avait été interrompue, à Vienne, par l’extrême gauche, aux cris de « Siamo tutti antifascisti ». On se souvient aussi d’un Conseil de Paris, en octobre 2024, au cours duquel Anne Hidalgo s’était dite « glacée » par des affiches rendant hommage à la même Philippine.

D’autres visuels en mémoire de la jeune femme avaient également été arrachés par des militants d’extrême gauche à Sciences Po Paris, en septembre 2024. « Elle est morte. Elle avait notre âge. On la respecte, s’il vous plaît ! », avait alors lancé un étudiant, face à celle qui était en train de déchirer rageusement les innocents portraits.

Ces visages qu’on ne veut pas voir

Ce même campus avait déjà été le théâtre d’une scène similaire, en novembre 2023. C’était alors des affiches en hommage à Thomas, tué quelques jours plus tôt à Crépol, qui avaient été retirées. « L'extrême gauche a arraché et jeté à la poubelle les affiches en moins d'une heure. Pour eux, seules les racailles méritent un hommage », avait déploré les étudiants de l’UNI, dépités.

Souvenez-vous aussi de ces photos d’otages israéliens qui avaient été arrachées dans plusieurs endroits de France. Dans les Bouches-du-Rhône, un militant écologiste avait été filmé en juillet 2024 en train de gratter les dernières traces du portrait placardé de Kfir Bibas, ce bébé kidnappé puis tué par le Hamas. À Paris, c’est une ancienne collaboratrice du Quai d’Orsay et intervenante régulière à Radio France qui avait été prise la main dans le sac, en novembre 2023, les bras chargés d’affiches fraîchement déchirées. « Israël assassin ! », hurlait-elle, face aux passants indignés.

Pour cette gauche, Philippine, Thomas, Lola, Kfir et les autres s’avèrent extrêmement gênants. Ils sont les victimes de l’ensauvagement de l’Occident, les preuves mortes de l’échec du « vivre ensemble ».

Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

08:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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