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jeudi, 20 août 2015

Emmanuel Ratier nous parle de Manuel Valls avec Martial Bild (TV Libertés)

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Emmanuel Ratier nous parle des attentats de Paris...

C'était en janvier dernier 

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mercredi, 19 août 2015

Emmanuel Ratier est décédé mercredi

Croix_celtique_sur_Inisheer,_îles_d'Aran,_Irlande.jpgC'est avec une très grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès, cet après-midi à la suite d'une crise cardiaque, d'Emmanuel Ratier. Il était âgé de 57 ans.

Ecrivain, journaliste, éditeur, militant, Emmanuel avait été de tous les combats du mouvement national depuis son premier engagement, à Rouen au milieu des années 70, au Parti des Forces nouvelles. Depuis 1996, il dirigeait la lettre d'informations Faits et Documents. Il avait aussi créé, en 2005, la librairie Facta à Paris. 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur l'oeuvre d'Emmanuel Ratier et nous tenons à assurer son épouse, sa famille et ses proches de notre amitié la plus sincère.

Synthèse nationale

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ÇA SUFFIT ! 1935/2015 : 80 ANS DE MENSONGES ET DE CALOMNIES... LE DERNIER LIVRE DE ROGER HOLEINDRE

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"ça suffit !", Roger Holeindre, Editions Héligoland, mars 2015, 600 pages, 25 €

En vente dans les librairies non-conformistes.

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Tensions entre Robert Ménard et le préfet de l’Hérault autour du drapeau de la Police Municipale de Béziers

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Béziers (Lengadoc-info.com cliquez ici) – C’est une première en France, le maire de Béziers a remis ce lundi un drapeau à la Police Municipale de Béziers. Un drapeau qui pour l’élu symbolise « l’existence d’une force sans laquelle aucune protection des citoyens ne serait possible » car « dans le contexte de notre pays – qui n’est plus un pays paisible, qui n’est plus un pays soudé, qui n’est plus un pays communiant dans les mêmes valeurs – dans ce contexte, la police municipale est souvent le premier rempart, le premier secours ».

Une initiative qui n’est pas vue d’un bon œil du côté de la préfecture de l’Hérault. Le préfet, Pierre de Bousquet, a fait savoir dans un communiqué qu’il condamnait « avec la plus grande fermeté les propos tenus » par Robert Ménard. Ce qui lui pose problème c’est notamment l’attaque du maire de Béziers à l’encontre de l’Etat. Ainsi, s’adressant aux policiers municipaux, Robert Ménard a déclaré lors de son discours que entre les agents et leur mission, « se dresse l’Etat, ceux qui nous dirigent, leur lâcheté, leur impuissance, leur soumission. Au point qu’ils acceptent trop souvent qu’une fausse paix sociale, qui ne profite qu’aux délinquants, s’installe dans certains quartiers ».

Suite aux attaques du préfet de l’Hérault, le maire de Béziers a répondu dans un communiqué qu’en condamnant ses propos « sur l’impuissance de l’État face à la délinquance et l’abandon des Français qui en résulte, le préfet de l’Hérault fait son métier de préfet ». Robert Ménard a ajouté cependant qu’il aimerait que le prefet « le fasse toujours et sur des points plus importants comme, par exemple, la fermeture administrative de commerces illégaux à Béziers ». Sur ce sujet d’ailleurs, l’élu fait remarquer que les deux courriers qu’il a envoyés à la préfecture sont restés sans réponse.

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L'EUROPE

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mardi, 18 août 2015

Cahier d'Histoire du nationalisme n°6 : Tixier-Vignancour, un franc-tireur du XXe siècle…

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Roland Hélie

Editorial du n°6 des Cahiers d’Histoire du nationalisme

Me Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) fut sans doute l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale française du XXe siècle.

Avocat talentueux, réputé pour sa voix de bronze, il défendit avec courage et témérité tous ceux qui, aux yeux du Système, étaient indéfendables. Qu’il s’agisse des réprouvés de « l’épuration », des simples lampistes aux plus illustres comme Louis-Ferdinand Céline, ou des combattants l’Algérie française, comme le général Salan, beaucoup d’entre eux trouvèrent en lui un redoutable défenseur qui leur permit d’échapper à un sort peu enviable.

Homme politique audacieux et parfois paradoxal, il participa de près ou de loin à tous les grands combats de la droite nationale des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Il fut, en 1965, le premier candidat national à une élection présidentielle au suffrage universel sous la Ve République, ce qui lui donna une notoriété personnelle inégalée à l’époque. Il faut dire que Tixier-Vignancour était très motivé par le mépris que lui inspirait le général De Gaulle, son plus fidèle ennemi.

C’est donc à ce personnage incontournable de l’Histoire du nationalisme français que nous consacrons cette sixième livraison de nos Cahiers.

Afin de retracer la vie tumultueuse de Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous nous sommes grandement inspirés de la remarquable biographie que lui a consacré, il y a une quinzaine d’années, l’avocat bordelais Thierry Bouclier. Celui-ci a eu la gentillesse de mettre à notre disposition son abondante documentation. Nous avons aussi rencontré des grands témoins de sa carrière politique comme Jean-Pierre Reveau et, le plus célèbre d’entre eux, Jean-Marie Le Pen qui nous a accordé un entretien dans lequel il revient sur la campagne et nous fait part de ses regrets de n’avoir pas été lui-même candidat..

Une évolution contrastée

De ses débuts, comme étudiant d’Action française, donc peu porté sur le débat démocratique, jusqu’à sa dernière campagne électorale, en 1979, comme tête de liste de l’Eurodroite présentée par le Parti des Forces nouvelles (cf. le n°4 des Cahiers d’Histoire du nationalisme) lors des premières élections européennes qui se tinrent, elles aussi, au suffrage universel, Tixier-Vignancour eut un parcours intéressant. Si les revirements conjoncturels furent nombreux, le socle resta toujours le même.

Certains lecteurs seront peut-être étonnés, voir agacés à juste titre, par les prises de position controversées de Tixier-Vignancour. Il convient cependant, pour bien les comprendre, de les replacer dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de l’époque.

Une présidentielle prometteuse aux conséquences dramatiques

Nous avons attaché une importance particulière à la campagne présidentielle de 1965 car celle-ci constitue, à elle seule, le fait d’armes politique le plus important de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Le fait d’armes judiciaire étant bien sûr d’avoir évité la peine de mort en général Salan.

Conduite efficacement par Jean-Marie Le Pen, qui en était à la fois le promoteur et l’organisateur, cette campagne suscita un immense espoir. Non seulement celle-ci fut intense, mais en plus elle fut originale et novatrice, en particulier avec la fameuse tournée des plages du « cirque Tixier » au cours de l’été 1965. Du jamais vu jusque là…

Si tout avait plutôt bien commencé, un certain nombre de paramètres inattendus, dont la candidature du centriste Jean Lecanuet, amenèrent Tixier-Vignancour à modifier considérablement son discours. Il avait commencé sa campagne comme « candidat national », puis, chemin faisant, il devint le « candidat national et libéral » et il termina sa course comme « candidat libéral ». Déjà à cette époque, la recherche d’une hypothétique respectabilité semblait être de mise. Néanmoins, ce recentrage ne fut guère payant puisqu’au soir du premier tour à peine un quart des électeurs escomptés avait voté pour Tixier. Ces résultats furent considérés comme étant décevants et, au lendemain de cet échec, ce fut la débandade. La droite nationale entama alors une traversée du désert qui dura près de 20 ans. Celle-ci fut dramatique car elle laissa le champ libre à une fausse droite libéralo-conservatrice qui passa son temps à prôner une politique d’ « ouverture à gauche » avec les conséquences que l’on sait.

Une certaine fidélité… malgré tout

Au cours de cette période, Jean-Louis Tixier-Vignancour tenta de continuer à exister politiquement en s’engageant de manière parfois un peu surprenante, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 1969 où, malgré son anti gaullisme forcené, il appela envers et contre tous à voter pour Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre du général parjure. Son soutien à Israël lors de la Guerre des Six jours ne fut pas non plus apprécié par tous.

 A la fin de sa vie, au milieu des années 80, il s’engagea une dernière fois en apportant son soutien au Front national alors émergeant. En fait, Tixier-Vignancour n’était pas un homme d’appareil. Il était plutôt ce que l’on pourrait appeler « un franc-tireur politique ».

Malgré toutes ses circonvolutions et ses effets d’annonce, malgré tout ce qui peut lui être reprochés, Tixier-Vignancour, béarnais haut en couleurs, demeure une personnalité attachante de notre famille politique. Nous espérons que ce sixième Cahier d’Histoire du nationalisme contribuera à mieux vous le faire connaître.

Cahier d'Histoire du nationalisme n°6, 200 pages, cahier photos, juin 2015, 20,00 €

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Un nouveau magazine consacré à l'antiquité européenne

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Au sommaire de ce premier numéro trimestriel (août-septembre-octobre)  de nombreux articles sur :

LA GAULE ROMAINE : Evreux et Vieil-Evreux , ville et sanctuaire,
HISTOIRE ROMAINE : Antonin Le pieux, symbole de la vertu romaine,
CITÉ ANTIQUE : Le temple d’Antonin et Faustine,
ARMÉES ANTIQUES : Le hoplite à Marathon et L’armée romaine augustéenne,
CIVILISATION : L’âge du fer en Scandinavie et Le vin gaulois,
MYTHES ET RELIGIONS : Les Vestales,
ART ANTIQUE : La Niobide mourante et Sir Laurence Alma-Taméda,
MYTHES ET LÉGENDES : Le Festin de Pélée et Le Groupe du Laocoon,
CUISINE ANTIQUE : La cuisine romaine,
COLLECTIONS ANTIQUITÉS : Le Musée Imaginaire,
Des rubriques BIBLIOTHÈQUE et EN BREF
 
Editions Heimdal, en vente en kiosques, 9,50 €

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Aide aux « migrants » : compassion ou collaboration ?

migrant.jpgPierre-Emile Blairon

Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. 

Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. L’une de ces officines venant en aide aux « migrants » édite un « annuaire des acteurs associatifs et institutionnels » de plusieurs centaines d’entrées regroupant cette nébuleuse d’organisations (dont la plupart des dirigeants sont issus de l’extrême gauche) mis à la disposition des clandestins.

On connaît l’efficacité de ce réseau, d’autant plus qu’il est parrainé et subventionné par nos structures étatiques « républicaines ». On peut être surpris d’y trouver les mentions d’institutions vénérables comme la Croix-Rouge française (fondée par le maréchal Pétain le 4 août 1940 sous son appellation actuelle) ou le Secours catholique (fondé par l’abbé Rodhain, ouvertement pétainiste, décoré de l’ordre de la Francisque), dont la vocation initiale était de venir en aide aux Français en difficulté. Ces associations traditionnelles n’avaient d’autre but que compassionnel. Étrange pied de nez de l’Histoire : infiltrées par la gauche, elles se retrouvent à la pointe de la lutte antifrançaise, de la préférence étrangère, donnant tous les moyens légaux et surtout illégaux à ceux qui vont remplacer nos peuples européens, avec la bénédiction de nos gouvernants. On appelait ces gens, sous l’Occupation, des « collabos ».

 Ces militants illuminés n’ont plus de repères, de sol auquel se rattacher, ni de sang auquel appartenir, et se croient investis d’une mission universaliste ; ils vont affronter la saleté, les insultes, les violences (il y a quelques jours, en Italie, trois clandestins égyptiens ont frappé le responsable d’un centre d’accueil et violé son employée), en abandonnant délibérément nos pauvres qui souffrent. En effet, selon une enquête de 2012 effectuée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 40 % des SDF « francophones » ne reçoivent aucune aide, alors que la quasi-totalité des « migrants » sont pris en charge par l’armada des associations d’accueil des étrangers.

 C’est que nos bons samaritains sont persuadés d’être en charge de toute la misère du monde. Le prix de passage clandestin à bord d’un bateau s’élève en moyenne à 3.000 euros. Ou bien ces gens ne sont pas dans la misère, ou bien leur trajet est payé par des organismes privés ou étatiques ; lesquels ? Quel Français pourrait s’offrir un tel voyage ? Il faut aussi savoir que nombre de djihadistes pourraient être présents parmi les gentils demandeurs d’asile, selon Gilles de Kerchove, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme.

Si le Grand Remplacement n’est pas une lubie, le Grand Suicide – l’ethnomasochisme – de nos populations européennes ne l’est pas non plus. Lorsque ces bénévoles inconscients auront parmi leurs proches une personne égorgée ou victime d’un attentat, ils ne pourront pas invoquer la clause de l’ignorance. Ils seront donc alors complices.

(*) Pierre-Emile Blairon est journaliste et écrivain

Source : Boulevard Voltaire cliquez là

et Le Journal du Chaos cliquez ici

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Des Dieux, ces Aïeux du stade !

ph randa.jpgLa chronique de Philippe Randa

Les médias n’ont pas manqué de rapporter les extraordinaires prouesses à vélo  Robert Marchand : après avoir, à 102 ans, battu son propre record, soit 26,952 km en soixante minutes (2,692 km de mieux que l’année dernière en Suisse) en février 2014, il a grimpé le 26 novembre suivant un col en Ardèche qui porte son nom pour fêter ses 103 ans à l’issue d’une montée de 10 kilomètres avec 450 m de dénivelé en 56 minutes !

Une exception, Bob le magnifique ? Pas vraiment ! Ils sont ainsi 8 058 inscrits, de 98 nationalités différentes, classés par tranches de cinq ans à partir de 35 ans, à concourir pour le championnat du monde d’athlétisme vétérans.

Épreuve phare de ces jeux très particuliers, le 100 mètres qui verra s’affronter sur la piste du stade de Balmont, dans le quartier lyonnais de La Duchère, huit concurrents dans la catégorie « 90 ans et plus ».

Passe encore de vieillir ; mais courir à cet âge ! Tant pis pour les obsédés du jeunisme… et du carriérisme : les prouesses des « Aïeux du Stade » valent largement celles de bien des champions nationaux ou olympiques et même davantage que celles de bien des « stars » qui paradent sur les podiums, déguisés par la publicité comme des sapins de Noël et fiers de leurs juteux contrats dont ils clament sans vergogne les montants démentiels, prétextant que leur « carrière » est brève et qu’ils doivent ramasser un max au plus vite… Eux n’attendent de récompense ni sonnante, ni trébuchante. Un simple coup de chapeau fera l’affaire. Mais haut-de-forme, le chapeau !

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER 

RIVAROL N° 3199 du 30 juillet au 2 septembre 2015

 

JEAN-MARIE Le Pen confirme qu’une liste FN canal historique, qu’il se refuse à qualifier de dissidente, évoquant une « liste parallèle », est en train de se constituer en PACA en vue des élections régionales.

 

“JE SUIS DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES SANS NOUVELLES DE MADAME MARÉCHAL”

 

« Un certain nombre de militants et de dirigeants qui me soutiennent ont imaginé créer des listes dans l’objectif de me demander d’en prendre la tête. Je ne suis pas à l’initiative de cette affaire, mais je la regarde avec intérêt », dit-il. Et il ajoute : « Je n’ai rien décidé. Je ne m’interdis rien. Je ne m’ordonne rien pour l’instant. Comme je suis depuis plusieurs semaines sans nouvelles de Madame Maréchal, je ne sais pas ce que ce genre d’initiative de la base lui suggère comme réflexion. » On notera que le Menhir retire le nom de Le Pen à Marion Maréchal ex-Le Pen. Il me confie : « Elle n’a jamais pris contact depuis plus d’un mois avec moi, depuis que je l’avais proposée comme candidate ». Et il ajoute : « C’est extravagant, irresponsable de ne pas avoir contacté le président du groupe FN au Conseil régional pour la constitution des listes ». Le président connaît en effet, mieux que personne, et en tout cas mieux que Marion Marechal, les élus de valeur qui pourraient apporter leurs qualités à la gestion de la région. Oui mais, des élus de valeur qui ne seraient pas fanatiquement marinistes n’ont aux yeux de ces Ganelones, aucune valeur. En attendant, comme on le sait, quinze élus de PACA sur vingt restent fidèles à leur président. 

 

A propos d’un des élus, Thibaut de La Tocnaye, qui a rejoint, malgré son passé, malgré ses postures, malgré ses convictions, malgré sa foi, le camp mariniste, à cause de la gamelle, ce qui est une insupportable trahison, Jean-Marie Le Pen dit : « Quos vult perdere Juppiter dementat » (Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre). Pour conclure notre entretien, le fondateur du FN, qui continue évidemment à être bien informé des affaires du mouvement, nous apprend que les adhésions et réadhésions au FN sont actuellement en chute libre. Le Menhir reproche à sa petite-fille de le snober (même si une rencontre discrète à son domicile à La Celle-Saint-Cloud a finalement eu lieu le 23 juillet), d’avoir refusé de prendre sur ses listes Bruno Gollnisch dont il souhaitait qu’il présidât la région en cas de victoire et d’avoir pris le parti de sa tante contre lui, se prononçant le 9 juillet pour la suppression de la présidence d’honneur de son grand-père auquel elle doit toute sa carrière politique et son mandat de député du Vaucluse, mandat aussi prestigieux que rémunérateur. Le Menhir conclut : « J’avais retiré ma candidature et soutenu celle de Madame Maréchal par volonté de conciliation. En échange j’ai été suspendu ! »

 

FLORIAN PHILIPPOT ACCUSÉ D’ÊTRE UN “AGENT DOUBLE” PAR JEAN-MARIE LE PEN

 

Jean-Marie Le Pen a décrit Florian Philippot, dans une interview au quotidien Le Parisien, comme « un agent double, envoyé par la droite, pour saboter le FN ». Le vice-président du FN mariniste, invité d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC tente de répliquer sur le ton de l’ironie, déclarant : « Mince, il a vu mon oreillette caché derrière l’oreille », ajoutant : « Marine Le Pen est une extraterrestre reptilienne et tout cela est un complot de la CIA et du KGB réunis ». Pour conclure, il assène, l’air grave : « Jean-Marie Le Pen crée un trouble phénoménal. C’est ridicule ». Mais qui est à l’origine de ce « trouble grave » et sans doute mortel quant aux espérances du FN de remporter des régions ou d’accéder à la présidence de la République ? Qui ?

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DÉCRYPTAGE DES “HEURES LES PLUS SOMBRES DE L’HISTOIRE DE FRANCE

 

Le Scan politique du Figaro s’amuse, si l’on peut dire, à décrypter ce qu’il qualifie de point Godwin en matière d’expression politique, le qualificatif ultime pour renvoyer une personnalité et ses idées hors du champ de l’acceptable au regard de la morale publique : « Les heures sombres de l’Histoire ». Référence, bien entendu, aux années d’occupation qui « constituent au sein de la classe politique le summum de l’inacceptable. Tout ce qui y est renvoyé se trouve marqué d’un sceau d’infamie ». Rappelons ce qu’est ce fameux « point Godwin ». La loi de Godwin dit que plus une discussion s’allonge sur internet, plus la probabilité que la Seconde Guerre mondiale soit évoquée est forte (nazis, camps de concentration, etc.). Quand cela arrive, on dit que la discussion a atteint le point Godwin, et on considère qu’il est inutile de la poursuivre (quels que soient les arguments avancés). Le Pingouin use évidemment et abuse de cette considération. Il le fait très bien au demeurant, la bouche en cul de poule, le front plissé de gravité, le postillon indigné. Récemment encore, il rendait hommage à Robert Chambeiron, membre fondateur du Conseil national de la résistance, évoquant un homme qui « avait incarné aux heures les plus sombres cet esprit, celui qui souffle encore aujourd’hui : l’esprit de résistance ». L’expression, note le Scan, n’a cependant pris toute sa force, et, disons-le, sa beauté, qu’à partir des années 1970-80 et l’adoption des lois Pleven (1972) et Gayssot (1990). On se souvient de cette belle sortie de Cécile Duflot contre Manuel Valls en pleine affaire Leonarda Dibrani, la Rrom qui fut expulsée de France : « Cette opération rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et réveille en nous une monstrueuse évocation », « Les heures les plus sombres de l’Histoire », c’est Auschwitz, sans doute en pire.

 

Prenez le cas de Robert Ménard, le maire fasciste, voire plus si entente, de Béziers qui fut accusé de vouloir ficher les écoliers musulmans en fonction de l’origine présumée de leur prénom. Le ministère de l’Intérieur avait produit un communiqué affirmant que « ficher des enfants selon leur religion, c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire ». Manière de laisser entendre que Ménard n’aurait pas hésité à ficher les enfants juifs, histoire de les envoyer en villégiature dans des wagons à bestiaux. L’expression fait florès. Même le député Patrick Balkany, d’origine juive, n’a pas hésité à invoquer les fameuses « heures sombres » pour commenter la levée de son immunité parlementaire après sa mise en examen en octobre 2014 pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Pathétique !

 

PETIT DÉRAPAGE DE SARKOZY, DIGNE DE HOLLANDE

 

On sait que Hollande est coutumier de petites blagues, pas toujours comprises ni appréciées par ses interlocuteurs. Voici que Sarkozy s’y met aussi. Le chef des Républicains était, il y a quelques jours, en visite à Tunis, voulant notamment rendre hommage aux victimes de l’attentat du musée Bardo. Il avait aussi des choses importantes à dire, concernant notamment la situation économique de la Tunisie. Et il les a dites. Evoquant la situation difficile du pays, il a eu cette phrase, hautement appréciée par les Algériens, qui sont fous de rage : « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie, avec la Libye, ce n’est pas nouveau », a ainsi déclaré l’ancien chef d’État, ajoutant sur le ton de l’ironie : « vous n’avez pas choisi votre emplacement ». En d’autres termes, il pense que c’est l’emplacement géographique de la Tunisie qui pose problème, à savoir sa proximité avec l’Algérie et la Libye. Et si le vrai problème de la Tunisie était sa proximité avec l’islam ?

 

MARINE LE PEN, SOMMÉE D’EXCLURE MARION MARÉCHAL DU FN

 

Le député-maire de Nice Christian Estrosi (Les Républicains) a pris des leçons auprès de Marine Aliot. Il lui demande, dans une lettre ouverte, d’exclure sa nièce, Marion Maréchal, du FN mariniste. Ni plus, ni moins. 

 

Il reproche à la tête de liste FN pour les régionales en PACA de s’être alliée avec Philippe Vardon, un des leaders du bloc identitaire. Le représentant des identitaires niçois doit ainsi figurer en cinquième position sur la liste du FN dans les Alpes-Maritimes. Estrosi lui fait la leçon : « Par cette alliance, votre candidate franchit une ligne rouge que même votre père, adversaire politique pourtant bien plus féroce, n’avait jamais osé franchir ». Et il ajoute : « En prêtant allégeance au Bloc Identitaire et en scellant une alliance en bonne et due forme avec eux, elle s’inscrit dans la tradition d’une extrême droite non pas “Bleu Blanc Rouge” comme elle le prétend mais bel et bien “Bleu Brun, Noir”. » Rien que cela…

 

Après avoir rappelé que Philippe Vardon a été « condamné à 4 mois de prison pour reconstitution de ligue dissoute », Christian Estrosi la sermonne : « En avril dernier, vous vous êtes réveillée après 46 années d’aveuglement(ce qui signifie que bébé, elle était déjà aveuglée) en vous apercevant des déclarations nauséabondes de votre famille. Allez-vous avoir de nouveau la main qui tremble ou allez-vous vous comporter comme la femme d’Etat que vous prétendez être et exclure votre nièce du Front national ? » Après tout, elle a commencé à vouloir exterminer son père, pourquoi ne le ferait-elle pas aussi avec sa nièce, histoire de se faire bien voir du Système ?

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici. 

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Carl Lang sur Europe 1

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Carl Lang, Président du Parti de la France, était l'invité dimanche matin d'Emmanuel Faux sur Europe 1. Il est interrogé sur l'avenir de Jean-Marie Le Pen au Front national.

Pour écouter l'émission cliquez ici

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Jean-Marie Le Pen se rendra au Bureau exécutif du FN

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lundi, 17 août 2015

Filip Dewinter : " Theo Francken est un "concierge du centre d’asile Belgique.""

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Belgique. Le Député national du Vlaams Belang Filip Dewinter estime que le fait que des « demandeurs d’asile » se noient est la conséquence de la politique de frontières ouvertes menée depuis des décennies en Europe. Il est favorable à la politique conduite en la matière par l’Australie. Il met en avant le fait que les politiciens du régime déclarent que la Belgique doit accueillir des demandeurs d’asile alors que lorsque ces mêmes politiciens sont confrontés en tant que mandataires locaux à la question, ils changent d’avis. 

Filip Dewinter déclare que le Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration du parti national-centriste flamand N-VA Theo Francken est non seulement un « Concierge du centre d’asile Belgique », mais aussi l’esclave de ce que lui impose la non-élue Commission européenne dans le domaine de l’asile et de la migration, alors que certains pays comme la Hongrie refusent de se soumettre au dictat européen. Filip Dewinter prône une politique de fermeture des frontières. Il met en avant le fait que le Japon a accueilli en 2014 onze demandeurs d’asile. Alors que chez nous, un demandeur d’asile coûte, sur base d’un calcul réalisé aux Pays-Bas,  26.000 euros par an ; il estime que cette année, le contribuable belge déboursera 600 millions d’euros pour les « réfugiés ». Il met en avant le fait que les demandeurs d’asile sont souvent des profiteurs d’asile, munis de téléphones portables et d’argent et pour la plupart des hommes entre 16 et 35 ans. Il ajoute que ceux qui sont de réels demandeurs d’asile doivent être accueillis dans la région du monde dont ils sont originaires. 

Source Lionel Baland cliquez ici

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Périco Légasse : Notre indépenance alimentaire est menacée

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La crise du porc se poursuit. La cotation est suspendue après le refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa de payer le prix demandé par le gouvernement. Qui sont les principaux responsable de cette crise: les éleveurs, les industriels, la grande distribution, le gouvernement?

Périco Légasse: Il faut remonter assez loin pour trouver les responsables de cette ubuesque gabegie. En tout premier lieu ceux qui ont expliqué, du principal syndicat agricole jusqu'aux pouvoirs publics, et ils furent nombreux, que surproduire dans l'intensif au détriment de la qualité, pour rester le plus compétitif, serait toujours payant. Le mensonge, en ce sens que tout le monde savait qu'il conduisait droit dans le mur, a entrainé l'agriculture française vers l'impasse. S'il est un coupable à désigner en premier, c'est bien la Fnsea, surtout celle dirigée par Luc Guyau, un monsieur qui a fait beaucoup de mal à la France, je dis bien à la France, avec la complicité active de Jacques Chirac, à tous les échelons de ses mandats politiques, en expliquant aux éleveurs que plus ils entreraient dans une logique de production industrielle, plus ils s'enrichiraient. S'il est un deuxième coupable, c'est la grande distribution, qui s'est évertuée à expliquer à ses fournisseurs que, s'ils souhaitaient conserver le référencement de leur marque, il fallait du bas de gamme pour proposer le prix le plus bas à la clientèle. On a fait passé à l'époque ces deux entités qui se tapaient sur l'épaule pour de grands stratèges et l'agriculture française a cru à ce mensonge. Bien entendu je ne dédouane pas François Guillaume, ancien président de la Fnsea devenu ministre de l'Agriculture (un pléonasme puisque ce syndicat cogère ce ministère depuis 1964), ni ses successeurs, tous partis confondus, Pierre Méhaignerie, Edith Cresson, Henri Nallet, Jean-Pierre Soisson, Jean Puech, Dominique Bussereau ou Bruno Lemaire, fossoyeurs irresponsables et inconscients, parmi d'autres gouvernants, de notre patrimoine agricole. Et pour bien montrer que je ne jette pas l'anathème sur la classe politique dans son ensemble, je rends hommages, même s'ils ont aussi une part de responsabilité, à Michel Rocard, à Philippe Vasseur, à Jean Glavany, à Hervé Gaymard et à Michel Barnier pour certaines dispositions qu'ils ont eu la clairvoyance et le courage de prendre. Je pense qu'il serait légitime aujourd'hui que ces messieurs rendent des comptes sur leur action publique pour savoir qui a fait quoi et en tirer les conséquences.

Les groupes de grande distribution se disent déterminés à maintenir le cours du porc autour de 1,40 euro. Peut-on parler d'hypocrisie de leur part?

Peut être, mais pas forcément. Ils n'ont en réalité pas le choix car, même si ce ne sont pas eux qui ont fixé ce tarif, ce sont eux qui ont institutionnalisé la philosophie du prix le plus bas au détriment de la qualité. Le grand serpent distributeur est obligé de se mordre la queue. S'ils ne font pas au moins l'effort de maintenir le cours à 1,40€ et que la tragédie vire au drame, c'est eux qui porteront le chapeau car ils ont tellement tiré la ficelle ailleurs qu'elle leur pétera au nez. En tout cas il faut les soutenir dans cet engagement, ainsi que les industriels qui s'imposent pour l'heure cette stratégie patriotique. Mais combien de temps tiendront ils? Reste le bras de fer avec Cooperl et Bigard-Socopa, confrontés à une situation qu'ils n'ont pas voulue. Je ne doute pas qu'ils préféreraient acheter français à 1,25€ mais ce n'est pas le cas. Dans ce cas précis, même s'il y a des solutions française autres que la mise sous perfusion d'une filière ravagée, le problème est bien européen. Et il l'est de façon calamiteuse car c'est notre principale partenaire qui nous attaque sur un terrain dont elle n'a pas besoin pour consolider son commerce extérieur mais qui est vital pour nous.

À 1,40 euro, il est supérieur de 28 centimes au cours du porc allemand, et de 38 centimes à celui du porc néerlandais. Comment expliquez un te décalage dans les prix?

En terme de vision globale du projet européen, c'est un véritable coup de poignard dans les valeurs et l'esprit du Traité de Rome. Sans doute, en profondeur et sur les fondements, la première manifestation par l'absurde, de la perversité d'un système dont on s'obstine à nous certifier depuis 2005 qu'il est sain, tout juste un peu déréglé, mais sain. L'explication est dans la méthode. L'Allemagne et les Pays-Bas, mais aussi le Danemark, où l'on produit du porc à 1,23€ du kilo, ne sont pas dans une logique agricole. C'est essentiel pour comprendre les enjeux de cette crise, mais dans une logique industrielle au sens le plus stricte du terme. Ils ne font pas de l'élevage de porc mais des usines à porc, avec toutes les technologies et logistiques disponibles dans une procédure économique et sociale sans scrupule. A leur échelle, Pays Bas et Danemark sont un peu à part, mais l'Allemagne est dans une logique de productivisme où la concentration animale peut atteindre 60.000 animaux par unité de production. Notre ferme des 1000 vaches, pour effrayante qu'elle soit, joue dans la cour des amateurs en comparaison. Ajouter à cela le demi esclavage salarial issu de l'élargissement de l'Union à 28 pour motif idéologique, sans aucune étude réelle de marché (sauf pour les Allemands qui savaient ce qu'ils faisaient), et la boucle est bouclée. A ce rythme là le «porc Bolkenstein» n'est qu'un début. Toutes les filières de l'agriculture industrialisables y passeront et la France verra son patrimoine agricole se désagréger sous ses yeux si elle ne sort pas de la logique instaurée par la Fnsea. Parlons clair, l'Allemagne savait qu'en développant cette forme de production, sur un terrain dont elle n'ignore pas qu'il est vital pour tout un pan de l'agriculture et de l'agro industrie françaises, elle allait provoquer un déséquilibre commercial calamiteux au sein d'un système qui, en principe, est là pour réguler les disparités nocives et favoriser les équilibres profitables. Liberté des marchés et des échanges, bien sûr, mais au prix de la ruine du partenaire? Au prix d'une écologie foulée aux pieds? De tragédies sociales annoncées et d'un emploi bradé? D'une éthique alimentaire galvaudée? C'est ça «L'Union européenne»? On dirait vraiment une offensive extérieure à l'Union, mais pas du tout, c'est l'Allemagne! Les pays balkaniques se respectent mieux les uns les autres.

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Afrique du Sud : LA DISCRIMINATION ACTIVE CONTRE LES AFRIKANERS SE CONFIRME

imagesCAQ1MRYL.jpgLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

La COSATU, la grande centrale syndicale noire d’Afrique du Sud, alliée de longue date à l’ANC au pouvoir à Pretoria, est montée une nouvelle fois au créneau pour critiquer la composition de l’équipe nationale de rugby dans la perspective de la prochaine coupe du monde qui se déroulera à l’automne, au Royaume–Uni.

Son secrétaire-général, un certain Ehren REICH – ça ne s’invente pas ! – a critiqué le sélectionneur des Springboks pour son choix des joueurs qui, selon lui, est empreint de « racisme ». Rien que cela ! Il n’est sans doute pas venu à l’idée de cet apparatchik syndicaliste que seule la qualité et la performance sont les critères décisifs. Heyneke Meyer, le sélectionneur, aurait refusé de titulariser 5 joueurs noirs et métis lors des derniers matchs disputés par les Springboks, rencontres qui, d’ailleurs, ne le leur ont pas été favorables.

Eren REICH pense-t-il qu’avec ses protégés les scores auraient été meilleurs ? La vérité c’est que comme aux Etats-Unis, la variante locale « d’affirmative action » empoisonne le monde du travail, de l’industrie, du commerce, comme de l’administration. Pourtant, le rugby n’a jamais été un sport très prisé par les noirs  Sud-Africains qui lui préfèrent, de loin, le football où les « visages pâles » brillent par leur quasi absence dans l’équipe nationale. Indépendamment des qualifications requises, comme dans l’armée, c’est la politique des quotas qui va désormais présider à la composition des équipes de rugbymen.

Celle-ci devrait amener  les Springboks  à partir de 2019,  de compter  autant de sportifs blancs que de joueurs de couleur. La Fédération Sud-Africaine de cette discipline s’y est engagée auprès du gouvernement de Jacob Zuma, l’inénarrable Président d’Afrique du Sud. Mais ça ne suffit pas à la COSATU qui demande le renvoi pur et simple d’Heyneke Meyer. Il s’est même trouvé quelques joueurs blancs, sans doute issus de cette bourgeoisie anglophone et afrikaner « gaucho/bobo », pour s’y associer ! Cette affaire est emblématique de l’esprit de revanche qui anime certains milieux dirigeants noirs qui n’ont de cesse de faire payer « le blanc », coupable à leurs yeux  de tous les maux qui frappent leur pays.

Résultat des courses ? A la longue, les blancs se lassent, prennent la porte sans esprit de retour, condamnant bien  malgré eux ce magnifique pays à une terrible régression humaine, économique et sociale. Demain, l’Afrique du Sud sera-t-elle  au même niveau zéro que le Zimbabwe voisin ?

Jean-Claude Rolinat est l'auteur d'un livre qui dresse le bilan édifiant de la politique de Mandela en Afrique du Sud cliquez ici

00:50 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 15 août 2015

Des nouvelles du voyage en Syrie : les participants ont été reçus par le ministre du Tourisme syrien

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Nos amis partis en Syrie ont été reçus à Damas par le ministre du Tourisme, Monsieur B. Yazji, qui leur a fait un exposé sur la situation actuelle de son pays cliquez ici. Rappelons que ce voyage, le deuxième du genre, est organisé par les Communautés syriennes de France que nous avons reçu en février dernier cliquez ici

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Un gouvernement imaginatif :

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vendredi, 14 août 2015

Gollnisch renouvelle son soutien au Président Le Pen dans le Figaro

Bruno Gollnisch

Bruno Gollnisch lors de son grand discours à Villepreux, en novembre 2010, pendant la campagne interne du FN pour élire le successeur de Jean-Marie Le Pen

LE FIGARO. - Jean-Marie Le Pen risque d'être exclu du FN le 20 août. Cette procédure est-elle le coup de trop ?

Bruno GOLLNISCH. - Cette hypothèse serait odieuse et ridicule. Humainement choquante, politiquement néfaste et juridiquement contestable, comme l'ont montré diverses décisions de justice. La seule voie raisonnable est de s'asseoir autour d'une table.

Mais la présidente du FN n'a-t-elle pas le droit de « couper le cordon » ?

Sacrifier celui qui a porté le mouvement pendant tant d'années, enduré des épreuves innombrables et qui est le symbole du refus du «politiquement correct» serait très grave. Dans la durée, on ne construit que sur les fondations. Et notamment sur le lien affectif qui unit le Front. Faute de ce lien, les revers, inévitables en politique, se transforment en déroute.

On peut donner quitus à Marine Le Pen d'assumer sa ligne. La rupture avec le père n'est-elle pas le prix à payer ?

Elle peut assumer la « normalisation » et laisser la «transgression» à son père. Des sensibilités différentes peuvent cohabiter. Elle peut encore dire : «Vous connaissez mon père, ce n'est pas maintenant qu'il va changer d'avis, je ne suis pas d'accord avec lui sur tous les sujets, mais il reste mon père et le fondateur de ce parti». On n'en parlerait plus.

Depuis la crise Mégret, une partie des dirigeants du FN fait le pari de la normalisation. L'ancien leader néofasciste italien Gianfranco Fini a longtemps été le modèle de cette conversion...

Fini est l'exemple d'une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l'héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n'a jamais été président du Conseil. Aujourd'hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c'est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !

Est-il encore temps de trouver un compromis ?

Tant que l'irréparable n'a pas eu lieu, l'espoir demeure. Jean-Marie Le Pen n'est pas en contradiction avec le projet du parti, qui n'a pas été modifié par les deux précédents congrès. Et il est d'accord pour acter que ses propos n'engagent que lui-même et pas le mouvement.

Comment y parvenir avant le 20 août ?

Beaucoup souhaiteraient s'interposer. Marion Maréchal notamment devrait avoir le courage de prendre une initiative en faveur d'un nouveau modus Vivendi. Elle n'est pas la seule à pouvoir agir, dans l'intérêt de toutes les parties…

Qu'allez-vous faire si Jean-Marie Le Pen est exclu ?

Je ne resterai pas sans réaction.

Source : Le Figaro

18:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Calais : ce que les bobocriminels de la presse aux ordres vous cachent

12:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les campagnes de Synthèse nationale : c'était en avril dernier...

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00:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 août 2015

Bruno Gollnisch était invité sur RMC

b gollnisch.jpgBruno Gollnisch invité aux "Grandes Gueules" de RMC.

Bruno Gollnisch était le 11 aout l’invité d’Alain Marschall et d’Olivier Truchot dans le Grand Oral des Grandes Gueules de RMC.

L'intégral de l'émission cliquez ici

11:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Évidente goujaterie !

ph randa.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Elle a traversé 800 ans, la Cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges dans les Pyrénées Centrales  qui rassemble en un vaisseau unique 3 églises, d’époques, de styles, de constructeurs différents : romane, gothique et renaissance ! Une splendeur… que vient néanmoins gâcher d’inappropriés panneaux d’informations intérieurs.

L’un nous indique que l’on devra s’acquitter d’« “une participation aux frais”, perçue par la Mairie pour faire face aux dépenses d’entretien du bâtiment… » : rien de scandaleux, si ce n’est cette précision : « La communauté chrétienne ne perçoit pas un centime sur ces entrées… »

Un autre panneau enfonce le clou : « Si vous avez la foi, vous rejoindrez par cette démarche la foule des pèlerins des générations passées venue se recueillir… (et si) vous ne partagez pas la foi des chrétiens : Ne troublez pas le silence de cet espace… », tandis qu’un troisième rappelle qu’il est nécessaire de « respecte(r) ce lieu dont la vocation première reste le culte chrétien » : pas évident pour tout le monde, donc !

Est-il indispensable d’être croyant pour reconnaître que c’est tout de même à « la communauté chrétienne » que l’on doit un tel joyau d’architecture religieuse ? Annoncer ainsi qu’elle ne tire aucun bénéfice d’une participation aux frais d’entretien est d’une rare mesquinerie et d’une parfaite goujaterie… Quant à faire partie de « la foule des pèlerins des générations passées », qui que l’on soit et quelle que soit sa conviction religieuse, on la grossit de fait, du simple fait de sa présence… Quant à respecter le lieu, c’est également une évidence, du moins pour tout honnête homme…

Trouve-t-on de similaires panneaux d’informations dans les mosquées, les synagogues ou les temples ? Pour ma part, j’en doute… Et je les y trouverais tout autant parfaitement déplacés !

Les chroniques de Philippe Randa sont publiées dans Présent.

10:47 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 12 août 2015

Les frères Martineau chantent

20:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 19 septembre : Carl Lang sera en Provence

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13:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« OTAN, FOUT LE CAMP ! »

otan_no.jpgPieter Kerstens

Le Protocole de l’Atlantique Nord, ou Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a été signé à Washington le 4 avril 1949 entre les Etats-Unis, le Canada et 9 autres pays européens, rejoints en 1952 par la Grèce et la Turquie, puis en 1955 par l’Allemagne, dans le but de « sauvegarder la paix et la sécurité et afin de développer la stabilité et le bien-être de la région de l’Atlantique Nord. »  Et pour contrer la menace soviétique essentiellement. Quand l’URSS s’est effondrée et que les forces du Pacte de Varsovie se sont dissoutes, l’OTAN n’avait plus de raison d’être. Aucun ennemi conventionnel ne menaçait plus l’Europe et l’extension  de l’Organisation vers l’est violait ses engagements.

Cette Alliance politique et militaire comprend un organe exécutif - le Conseil de l’Atlantique Nord - dirigé par un Secrétaire Général et dont le siège est à Bruxelles, à Evere non loin de l’aéroport de Zaventem, dans des locaux futuristes gigantesques…et un comité militaire qui dirige les grands commandements intégrés :

*le S.H.A.P.E qui coiffe les forces alliées en Europe basé à Casteau (près de Mons) en Belgique 

*le S.A.C.L.A.N.T installé à Norfolk (aux USA) qui couvre tout l’Atlantique

*le commandement de la Manche à Portsmouth

*le groupe stratégique Canada-Etats-Unis, chargé de la défense du continent nord-américain.

La France s’était retirée de l’OTAN en 1966, pour des raisons de souveraineté mais aussi parce qu’elle estimait perfectible la couverture de protection assurée par les forces alliées, et l’a réintégrée en 2007, sur ordre du président Nicolas Sarközy.

En 1974, suite à l’invasion de l’île de Chypre par l’armée turque, la Grèce retire ses forces de l’OTAN, mais en reste membre.

De 1982 à 2009, ce sont l’Espagne, la Tchéquie, la Pologne, la Hongrie, les trois états baltes, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie et l’Albanie qui adhèrent à l’Organisation qui compte 28 membres aujourd’hui.

Examinons quelques incohérences de cette Alliance.

A) Créée surtout pour contrebalancer les forces du Pacte de Varsovie et destinée à « sauvegarder la paix et la sécurité », elle n’est pas intervenue lorsque les militaires turcs ont envahi Chypre en 1974. En effet, la Grèce et la Turquie, membres de l’ONU, participaient toutes deux à l’OTAN mais s’opposaient sur le futur de l’île. Une forte majorité de chypriotes (de religion orthodoxe) souhaitait le rattachement de Chypre à la Grèce, alors que la Turquie voulait tout simplement annexer l’île, soutenue par une minorité musulmane.

B) Par contre, mais avec une résolution de l’ONU, les avions de l’OTAN sont allés bombarder Belgrade en mars 1999, lors du conflit en ex-Yougoslavie, prenant ainsi fait et cause pour les terroristes islamistes qui ont proclamé unilatéralement l’indépendance du Kosovo le 17 février 2008, après que la Bosnie-Herzégovine avait obtenu la sienne dès 1992.

C) En Asie Centrale, l’Afghanistan est un pion du « Grand Jeu » où se sont affrontés l’Inde et l’Iran aux 16ème et 17ème siècles ; l’Angleterre y a mis son grain de sel au 19ème siècle (relire les ouvrages de Rudyard Kipling), suivie de l’URSS de 1921 à 1989. On se souviendra que c’est Ben Laden, envoyé sur le terrain par le prince saoudien Turki Al Fayçal (chef des services secrets de l’Arabie Saoudite entre 1977 et 2001), qui a été recruté, entraîné, armé  et financé par la CIA pour combattre les communistes, au nom de la guerre sainte,  qui eux étaient intervenus dès la fin 1979, pour soutenir le gouvernement marxiste de Kaboul en lutte contre les moudjahidin. Après une cinglante défaite sur le terrain, les derniers bataillons russes rentrent dans leurs casernes moscovites en février 1989 et les musulmans du commandant tadjik Ahmad Chah Massoud renversent Mohammad Nadjibullah pour instaurer un régime islamiste.

Tout baigne pour l’Islam ?  PAS DU TOUT !

Les factions rivales vont s’affronter pour le contrôle du territoire et dès 1996 les talibans vont s’allier aux katibas de Bin Laden, avec comme objectif l’instauration d’un Islam« radical » qui devra alors se battre contre une coalition d’armées de l’OTAN qui intervient en février 2002, en réaction aux destructions des WTC 1, 2 & 7 le 11/09/2001.

Comme pour les armées anglaises et russes, la défaite des coalisés occidentaux en 2011 fut amère et peu commentée…car nous sommes fort loin de l’Atlantique Nord.

D) Et que penser alors de l’engagement des armées de l’Otan contre l’état libyen de Mouammar Kadhafi qui a vu le pays basculer dans l’anarchie la plus totale, dès le lynchage de son dirigeant le 20 octobre 2011 ?

E) Que dire aussi des multiples interventions de l’OTAN, sous divers prétextes, en Irak ou en Syrie, aujourd’hui zones d’opérations militaires pour de nombreux pays européens, sans lien aucun avec « la stabilité et le bien-être de la région de l’Atlantique Nord » ?

A vrai dire, cette coalition hétéroclite de machiavels et d’apprentis-sorciers tente maintenant de réparer les dégâts qui sont le résultat de leur stratégie aberrante menée depuis 70 ans au Proche et au Moyen-Orient, pour étouffer toute velléité de nationalisme arabe, en favorisant l’expansion d’un Islam conquérant, financé dès l’origine, par les wahhabites de l’Arabie Saoudite et amplifié depuis 30 ans par l’appui des pétro-monarques. Bien entendu, l’ensemble de cette politique impérialiste baigne dans les odeurs de pétrole et de gaz, tel que confirmé par le pacte du Quincy signé le 14 février 1945 (le même jour que le bombardement de Dresde par les avions anglo-américains) entre Th. Roosevelt et Ibn Séoud, traité reconduit par G.W.Bush en 2005, pour 60 ans.

L’Oncle Sam et ses laquais de l’OTAN, encouragés par les innombrables organisations internationales à leur dévotion (parce que dirigées par des dizaines de milliers de fonctionnaires grassement payés) accumulent les échecs, subissent de nombreux revers et multiplient les erreurs et les fautes.

Pour combattre le communisme, ils ont partout favorisé l’implantation de l’Islam.

Nous en sommes les victimes. Nous sommes aussi soumis à la désinformation et à la propagande des mondialistes qui voudraient nous faire avaler des balivernes et des contes à dormir debout, issus des cerveaux malades de docteurs Folamour, prescrivant des doses massives de « Padamalgam » et de « vivre ensemble », afin de soigner le mal identitaire, les poussées de fièvre nationaliste ou les éruptions de racisme. L’OTAN est le bras armé de ces drogués du Nouvel Ordre Mondial qui rêvent de nous contraindre par tous les moyens à devenir des homos-consuméris, parlant un sabir anglo-arabo-moldave, sans racines, sans traditions, sans aucun repère moral, ni spirituel, tous ensemble issus d’un métissage à tous les étages et dénués de la moindre envie de rébellion, car pris en charge par l’Etat-Providence, de la naissance à la mort.

C’est pourquoi les droits-de l’homme sont leur Nouvelle Religion  et la « démocratie » leur credo : ils sont l’Empire du Bien. Pour les récalcitrants et les opposants, on utilisera des missiles, parce que ce sont les « Forces du Mal ».

Ce n’est dès lors plus avec un bulletin de vote que l’on se débarrassera des nuisibles et des saboteurs qui depuis 40 ans ont livré nos villes et nos campagnes à la barbarie, ces incapables et ces félons qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées. Il est l’heure d’envisager une autre forme de combat, car TOUS les politicards ont baissé les bras et condamnent les Européens blancs et chrétiens sous une submersion d’étrangers inassimilables et ennemis de notre civilisation ; civilisation que nous devons défendre car elle constitue un héritage de 40 siècles d’Histoire.   On ne renonce pas !

Le Secrétaire Général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord assiste benoîtement à l’arrivée quotidienne de centaines de hors-la-loi qui débarquent sur nos côtes, alors même que leur présence, elle, affecte dangereusement la mission de son Alliance c’est-à-dire :

« Sauvegarder la paix et la sécurité et afin de développer la stabilité et le bien-être de la région de l’Atlantique Nord »… Dehors les traitres !

10:32 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 11 août 2015

Le néo-Front confirme sa ligne ultra-sioniste

Selon un article qui vient de paraître dans le Figaro :

Wallerand de Saint-Just regrette que des «tensions incroyables», entretenues en France par certains «imbéciles fanatiques», empêchent la tenue de «manifestations avec la communauté juive».

«Israël est un pays comme un autre». La polémique suscitée par l'organisation de «Tel-Aviv sur Seine», une journée censée mettre la station balnéaire à l'honneur jeudi à Paris, étonne le chef de file du Front national dans la capitale, Wallerand de Saint-Just. «Je ne vois absolument aucun inconvénient à ce que cet événement festif ait lieu», confie-t-il ce mardi au Scan, avant de relancer: «Bien au contraire!» Une position qui contraste avec celle de nombreux élus de la gauche radicale, tous fermement opposés au projet.

Le candidat tête de liste du parti frontiste pour les régionales en Île-de-France dénonce enfin le comportement «irresponsable» de ses opposants franciliens. «Cette extrême-gauche est folle d'agiter les passions comme elle le fait, ça en devient dangereux», s'inquiète-t-il, craignant que l'on «ne doive plus se contenter de la police» mais qu'il faille «appeler l'armée» pour assurer la sécurité des lieux. «Cette histoire peut aller très loin, il ne faut pas oublier les débordements survenus lors des manifestations propalestiniennes l'année dernière».

Alliot, sionisme, Jérusalem, kipa

L'élu dénonce un «climat déplorable», entretenu selon lui par certains «imbéciles fanatiques», qui empêche aujourd'hui toute «manifestation conjointe avec la communauté juive». «Il est assez incroyable que l'on ne puisse plus, en 2015, organiser de quelconque événement qui touche de près ou de loin à Israël ou aux juifs sans que cela ne soulève des passions, des menaces et des dangers», regrette-t-il encore. «C'est révélateur des tensions qui traversent notre pays», estime-t-il.

Changer de stratégie vis-à-vis d'Israël et des Français juifs

Un constat que le trésorier du Front national regrette d'autant plus qu'il juge «nécessaire d'avoir des relations avec l'État hébreu». «Je le dis calmement et de manière très apaisée», se targue-t-il tandis que son parti semble, depuis quelques années adoucir son ton vis-à-vis d'Israël. En témoigne notamment la visite effectuée, en 2011, par le vice-président du FN Louis Aliot à Jérusalem et Tel-Aviv. Ou la rencontre secrète en mai dernier, à New York, entre Marine Le Pen et l'ancien premier ministre israélien Ehud Barak.

«Les Français de confession juive se sont toujours parfaitement intégrés à notre société», argue encore Wallerand de Saint-Just pour justifier sa position. Comme une manière, là encore, de prolonger la main tendue par la présidente du Front national aux «Français juifs», qui présente son mouvement comme leur «meilleur bouclier contre le fondamentalisme islamiste». Comme une manière, aussi, d'incarner encore un peu plus la rupture entre un FN «dédiabolisé» et celui de Jean-Marie Le Pen, condamné pour «antisémitisme insidieux» et aujourd'hui mis au ban de son propre parti.

Source : Le Figaro

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lundi, 10 août 2015

2017 : le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers

lugan.jpgBernard Lugan

L'Afrique réelle

cliquez ici

En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.

Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.

Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.

En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.

Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes.  Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.

Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier.

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dimanche, 09 août 2015

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Les Janus de la politique

ph randa.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Le président adjoint de la chambre des lords britannique, John Sewel, vient de démissionner après que le journal à scandale The Sun ait publié des photos le représentant, à demi-nu, en compagnies aussi galantes que rétribuées et en plein « sniff » de cocaïne « à l’aide d’un billet roulé de cinq livres »… Le monsieur étant déjà d’un âge respectable (69 ans !), au ridicule s’ajoute l’odieux, cet éminent ancien sous-secrétaire d’État à l’Écosse de Tony Blair s’étant fait une « autre » réputation, celle de Père la morale !

Il avait en effet participé à l’élaboration d’un code de conduite afin que les lords, justement, se conduisent « avec altruisme, intégrité, sens des responsabilités, transparence et honnêteté. »

On ne peut s’empêcher de songer à un autre élu, français celui-là, et ex-Ministre du budget : Jérôme Cahuzac ! Lui entendait faire rendre gorge à tous ses compatriotes fraudeurs fiscaux… alors qu’il en était un des plus éminents experts en la matière.

John Sewel ou Jérôme Cahuzac sont donc l’un et l’autre de pitoyables Janus, ce dieu romain au double visage dont les deux faces regardaient chacune à l’opposé de l’autre.

Les psy-machins-choses expliqueront sans doute quel malheureux dédoublement de la personnalité peut expliquer leur conduite ; pour notre part, contentons-nous de voir en ces politiciens le simple mépris d’une caste qui se juge au-dessus de ses propres discours, juste bons à amuser des peuples pour lesquels ils n’ont que le plus profond mépris.

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