jeudi, 05 septembre 2019
Yvan Benedetti : « J’ai juré de dire le Vérité »
De retour du camp d'été de Jeune Nation, marqué par la visite des gendarmes, des journalopes et des antifas, Yvan Benedetti présente son ouvrage "J'ai juré de dire la Vérité". Paru au mois de juillet, ce livre reprend in-extenso le compte-rendu sténographique de l'audition de l'auteur devant la Commission d'enquête parlementaire de lutte contre l'Extrême droite censuré à la demande du Crif. Il expose l'historique de la création de cette commission par la députée de la France Insoumise Muriel Ressiguier et la lutte d'influence en son sein entre l'extrême gauche antisioniste et les représentants du judapo en les personnes d'Habib Meyer et Elise Fajgeles...
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Marion Sigaut : La commune villageoise au regard de l'Histoire, des vérités que l'on vous cache
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Les institutions contre les peuples
Par Natacha Polony
L’époque est au rocambolesque. Au politiquement décoiffant. A la franche brutalité. Des majorités qui valsent, des alliances qui explosent et d’autres qui sortent comme un lapin du chapeau. On est en Italie... ou au Royaume-Uni. Et l’on parle « coup de force » ou « coup d’Etat », « coup de théâtre » ou « coup de Jarnac ». La vieille démocratie parlementaire voit un Boris Johnson museler sa représentation nationale, et le pays des combinazioni en invente une, improbable et branlante, pour empêcher un Matteo Salvini de recourir aux urnes. Dans les deux cas, les commentateurs avisés sont priés de considérer que deux populistes dangereux ont voulu violer les institutions pour poursuivre leurs sombres menées. Or la situation est bien plus dangereuse que cela.
L’abus du terme « populiste » pour désigner à peu près tout ce qui contrevient à la bienséance idéologique, tout ce qui prétend remettre en cause l’ordre économique imposé, nit par brouiller totalement les cartes en mêlant dans un même opprobre les démagogues simplistes et irresponsables et les opposants au néolibéralisme dans ses formes les plus hégémoniques. Pourtant, ce qui se joue en Grande-Bretagne comme en Italie, à travers des figures repoussoirs, est majeur : c’est la confrontation inédite entre deux légitimités, celle des institutions et celle du peuple en tant que communauté politique. Boris Johnson se réclamant du référendum face à une Chambre des communes paralysée depuis trois ans, Matteo Salvini espérant des élections pour transformer des sondages en voix face à des députés sociaux-démocrates et cinq étoiles prêts à nouer une alliance aux objectifs inverses de ceux poursuivis par le même Mouvement cinq étoiles et qui l’avait conduit à former un gouvernement avec la Ligue... Dans les deux cas, on trouve l’idée que les élus instrumentaliseraient les institutions pour contrer la volonté des citoyens. Un soupçon qui ressemble fort à celui qui fracture aujourd’hui le paysage politique français et que la crise des « gilets jaunes » a mis en pleine lumière.
Se contenter d’en appeler à la démocratie représentative comme seul régime authentiquement démocratique ne peut plus su re, puisque ces phénomènes démontrent de diverses manières qu’elle connaît une crise majeure. Si le principe même de la représentation est remis en cause par des citoyens, que ce soit à travers la revendication d’une démocratie directe plus ou moins fantasmée ou le vote pour un chef démagogue se présentant comme une émanation de la volonté populaire, ce n’est pas seulement, comme aiment à le répéter certains brillants analystes, à cause de l’hypernarcissisme d’une époque biberonnée aux réseaux sociaux, à l’obscurantisme et à l’expression du moi. C’est essentiellement parce que la démocratie représentative apparaît à beaucoup comme incapable désormais de traduire la volonté populaire, et donc de se montrer véritablement démocratique.
De façon caricaturale, les épisodes italien et britannique illustrent ce qui arrive quand le divorce entre représentants et représentés vire à la foire d’empoigne. Bien sûr, le Parlement britannique a été élu par le peuple deux ans après le référendum, et ce même référendum n’impliquait nullement une sortie sans accord. Mais, dès le départ, certains avaient décidé qu’il fallait à tout prix revenir sur le vote du peuple britannique, et repousser indéfiniment un éventuel Brexit. Bien sûr, Matteo Salvini polarise la vie politique italienne en instrumentalisant sans vergogne la crise migratoire. Mais la critique des politiques néolibérales menées par l’Union européenne, qui était la base de l’accord entre la Ligue et le Mouvement cinq étoiles, quels que soient les dangers d’une telle alliance, aurait dû être menée par tous ceux qui, aujourd’hui, s’indignent que des « populistes » séduisent le peuple.
La démocratie représentative ne fonctionne que quand les représentants représentent. C’est-à-dire quand ils respectent la volonté des représentés. Force est de constater que ce n’est plus le cas depuis que la vague de dérégulation du capitalisme a convaincu les politiques de se soumettre aux dogmes économiques et que l’affaiblissement des classes moyennes concentre les pouvoirs et les mandatures dans les mains des plus favorisés. « Les peuples contre la démocratie » est devenu le slogan de ceux qui font mine de s’inquiéter. Il est le résultat de décennies de démocratie contre les peuples, ou d’une instrumentalisation des institutions démocratiques pour limiter la mauvaise habitude des peuples de ne pas comprendre les merveilles du libre-échange, de l’OMC et de la division mondiale du travail. Le résultat est là : des démocraties au bord de l’implosion, impuissantes à offrir un débouché politique aux colères et aux aspirations des peuples.
Source : Marianne 05/09/2019
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Tout ça va très mal finir
Par Alain Sanders
D’un côté, l’entre-soi des puissants comme on a pu le mesurer lors du dernier G7. Biarritz en « zone rouge ». Aéroports et gares fermés, zones d’exclusion maritime, rues et avenues coupées ou interdites, habitants contraints à une sorte de couvre- feu... Ce qui a fait dire à un journal du matin (pourtant très Macron-compatible) : « Cette démonstration de puissance prouve, paradoxalement, la faiblesse des États qui ne peuvent plus organiser ces rencontres internationales ailleurs que derrière des barrières anti-émeutes. » C’est vrai : leur problème, c’est le peuple.
De l’autre, pendant que les puissants se claquemurent derrière leurs polices et se gobergent à l’abri du vulgus pecum, les pékins de base abandonnés à toutes les ra- cailles. Au point, par exemple, qu’un maire, incapable de juguler les délinquants qui faisaient régner la terreur dans un immeuble de sa ville, a choisi d’évacuer les résidents pour les reloger ailleurs. Et de laisser la place libre aux voyous ! On ne peut pas mettre des milliers de policiers et de gendarmes pour le pince-fesses de Biarritz et en trouver cinquante pour protéger les sans-dents...
Nous pourrions multiplier les exemples de ce genre ad libitum. Mais cantonnons-nous, pour illustrer notre propos, à cette Bretagne, qui vote si mal et va s’en mordre les doigts, mais qui reste chère à notre cœur.
Ainsi, à Brest, une rixe dans les quartiers de Kerourien et de Pontenezen (il n’y a plus que les quartiers qui portent des noms bretons dans le coin...) a-t-elle vu s’affronter des dizaines de « jeunes ». Façon 9-3. Armés de bâtons, mais pas seulement : une fusillade, façon Marseille pour le coup, a blessé deux lascars. Quelques-uns ont été arrêtés. Et remis dans la nature aussitôt (il n’y a que les jeunes identitaires qui se prennent six mois ferme...). Tous, dont certains originaires – si on peut dire – de Quimper, sont « connus des services de police et de la justice » selon l’expression consacrée.
Commentaire du maire de Brest, François Cuillandre, une véritable engeance, par ailleurs favorable à une législation laxiste sur le cannabis : « Ce sont des affrontements classiques (sic) entre des bandes rivales. » Des bandes de quoi ? Un policier brestois ne cache pas son écœurement : « On peut dire que ça fait plaisir de bosser avec des élus à plat ventre devant la délinquance... »
Quand les racailles de Brest (qui va finir par ressembler à Nantes) ne s’entretuent pas, elles font cramer des voitures. Dans la nuit du 28 au 29 août dernier, des voitures, un camping-car, un scooter sont partis en fumée. Dans le quartier de Bellevue, mais dans d’autres encore dont les noms nous parlent d’une Bretagne qui n’existe plus (i’sont où les chouans, i’sont où ) : Lanredec, Kérinou, Lambézellec. Trois hommes d’origine albanaise, donc pas vraiment apparentés à Cadoudal, ont été arrêtés.
Certains se rassureront, face à ces « faits divers » contre lesquels les cogneurs de Castaner et de l’abominable Nuñez ne font rien (mais on va les activer lors des manifs contre la PMA et la GPA), en se disant que cela se passe dans les villes affligées de quartiers ethniques. Ils ont tort.
A Plouguin, un bourg de 2000 âmes du Finistère Nord, le traditionnel Pardon a été attaqué par une cinquantaine de racailles, des gens « extérieurs à la commune » selon les témoignages des victimes. Badauds insultés, jeunes filles molestées, voitures dégradées, un arbre coupé à la hache (!), etc. Dans le Léon, on parle désormais d’une « tribalisation » de la région à cause de banlieues « à fortes populations extra-européennes ». Et les maires des communes rurales font profil bas.
Mais le principal n’est-il pas que Brigitte Macron (je ne voudrais pas faire mon Bolsonaro, mais elle ressemble de plus en plus à Danielle Mitterrand) puisse aller, sous puissante escorte, se promener dans les rues d’Espelette et d’ailleurs avec ses copines nanties ?
A Villeurbanne, « promenade » aussi, mais à coups de couteau, d’un Afghan musulman et demandeur d’asile. Là, encore, un simple « fait divers ». La preuve, c’est que le lendemain de ce « fait divers », Le Journal du Dimanche a fait sa une sur Macron, portrait à l’appui, sans référence à l’attentat terroriste de Villeurbanne. Comme Le Parisien Dimanche qui, lui, a réservé sa une à Brigitte Macron, là encore avec portrait en majesté, et avec comme accroche pour les articles intérieurs un surréaliste : « Comment s’habillent les ados pour cette rentrée. » Tout ça va très mal finir...
Source : Présent 05/09/2019
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THOMAS JOLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI DE LA FRANCE, INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)
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10:01 Publié dans 13 - Les 13e Journées de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
SUR BOULEVARD VOLTAIRE, NICOLAS GAUTHIER REND, À SA FAÇON, HOMMAGE À LIONEL PAYET
Lionel Payet : un spadassin du lepénisme nous a quittés…
Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici
Lionel Payet vient d’être rappelé en haut lieu, suite à une longue maladie, pour reprendre l’expression consacrée. Le nom de cet homme, aussi l’un de mes vieux amis, fortuitement, n’a que rarement eu les honneurs des gazettes : mais, tout homme de l’ombre qu’il fut, il n’en était pas moins l’une des historiques chevilles ouvrières d’un groupuscule tenu pour exotique à la fin des années soixante-dix, plus connu sous le nom de Front national.
Il est vrai qu’en cette époque hardie autant qu’hasardeuse, l’état-major du parti, militants y compris, tenait dans un trois pièces parisien, sis au 8 de la rue Bernoulli. Autant dire qu’on n’adhérait pas chez les lepénistes pour y faire carrière.
Par nos soins contacté, le Menhir se souvient : « Je viens d’apprendre la mort de Lionel. Je connaissais l’homme, je le respectais, je l’aimais. Il fut de ceux sans lequel tout cela n’aurait jamais été possible. » Et il est vrai qu’au siècle dernier, il fallait être un peu fou pour y croire.
Lionel Payet, de par ses origines ultramarines – il était de souche réunionnaise –, pratiquait un patriotisme à la fois vétilleux et inclusif. Certes opposé à l’immigration de masse, jamais il ne sombra dans les ornières identitaires. Pour lui, être Français consistait avant tout à aimer la France ; on a connu plus mauvais viatique. D’ailleurs, ceci expliquant probablement cela, son maître en politique n’était autre que le défunt Roland Gaucher.
Là, une parenthèse s’impose. Roland Gaucher, lui aussi aux origines du Front national, était une personnalité hors normes. Venu du trotskisme, il suit tout naturellement Marcel Déat au RNP, durant les années troubles de la guerre, avant de mettre sa connaissance du communisme et de ses réseaux au service de journaux tels que Minute. À titre d’exemple, c’est lui qui révèle le passé de travailleur volontaire de Georges Marchais dans les usines Messerschmitt. De ce passé de gauche, Roland Gaucher gardera toujours une sorte de fibre sociale et ouvriériste, fibre qu’il transmettra à Lionel Payet, sans avoir trop besoin de le forcer.
Ainsi, à la chute du mur de Berlin, en 1989, ils ne sont pas si nombreux, ces frontistes, à comprendre que les cartes sont rebattues et qu’il faut d’urgence changer de logiciel politique. Ce qui se vérifiera un an plus tard, lors de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein : au bureau politique du Front national, Jean-Marie Le Pen, hostile à l’équipée néocoloniale qui se prépare, ne trouve que deux appuis de poids, celui de Roger Holeindre et celui de Roland Gaucher.
De son côté, Lionel Payet, qui, en tant qu’ingénieur de Thomson, multiplie les voyages à Bagdad, ne peut qu’approuver cette position allant à l’encontre de ces « fondamentaux », souvent fondés sur une indéniable paresse intellectuelle, régissant alors cette droite tenue pour camper à la droite de la droite.
Pareillement, et ce, en tant que bras droit de Roland Gaucher à la tête de National Hebdo, le défunt hebdomadaire lepéniste qu’on sait, il contribue à éviter que le parti ne sombre dans cette éternelle course à l’échalote qu’était déjà la fameuse « union des droites ». Et quand, à l’occasion de l’élection présidentielle de 1995, le politologue Pascal Perrineau évoque la naissance du « gaucho-lepénisme », le Front national étant devenu le premier parti ouvrier de France, Lionel Payet ne peut qu’exulter. En 1998, il sera encore l’un des gardes rouges les plus motivés dans la chasse aux mégrétistes et leur dérive droitière.
Bref, l’homme était précurseur en termes de populisme. Et si l’actuel Rassemblement national est devenu ce qu’il est, c’est également à un Lionel Payet qu’on le doit, malgré son fichu caractère, sa tignasse hirsute qui nous faisait dire à nous, ses amis, qu’il était aussi un peu ébouriffé de l’intérieur.
Quand on lui demandait de politiquement se définir, il répondait immanquablement être « gauchiste, tendance Roland ». Les deux compères sont désormais réunis, tout là-haut.
Gardez-nous une petite place au chaud, camarades ! Même si le plus tard sera évidemment le mieux…
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NDLR : Lionel sera enterré vendredi 6 septembre dans le Trégor. La cérémonie religieuse sera à 14 h 30 en l'Eglise Notre-Dame de La Clarté à Perros-Guirec.
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mercredi, 04 septembre 2019
François Sidos, un engagement au service de la patrie
François Sidos 1922 - 2019
Philippe Vilgier
François Sidos (1922-2019) est mort le 3 septembre, avant d’atteindre ses 97 ans. Je me souviendrai toujours de notre première rencontre. C’est Anne Le Pape qui m’avait présenté à lui en 1987. Je tenais à l’interviewer dans le cadre de mon enquête (inédite) sur La Jeunesse nationaliste dans la Résistance et la France combattante. Nationaliste, il le fut certes dès son plus jeune âge puisqu’au moment de son abonnement à Brumaire, le journal des étudiants bonapartistes, il venait juste de fêter son 14e anniversaire ! Toutes ses sympathies militantes se portaient alors sur les ligues – les fameuses ligues dites « d’extrême droite » – et dont nombre d’adhérents constitueront les premiers résistants.
1940 : lorsque François Sidos s’engage dans la marine, il n’a pas encore 17 ans. Il est en opération à bord du torpilleur Le Simoun quand ses camarades lui apprennent la défaite. Abasourdis, ils ne comprennent pas. François Sidos me confiera : « Moi, j’ai pleuré à l’armistice, comme un c… » Désormais une seule chose l’obsède, contribuer à chasser l’occupant de la patrie.
Il se retrouve bientôt en Afrique du Nord ; il embarque plus tard sur un navire qui a réussi à échapper aux Japonais, Le Nivôse. C’est un pétrolier ravitailleur indirectement rattaché aux Forces navales françaises libres (FNFL). Un combat et des dangers incessants. Et puis, au moment de la campagne d’Italie, le 11 novembre 1943, au large, entre Alger et Oran, une gigantesque explosion, un geyser de feu : Le Nivôsevient d’être torpillé (le fait est mentionné par le général de Gaulle dans ses Mémoires de guerre, L’Unité, p. 338 du Livre de poche).
“Une très belle attitude”
Notre ami, par modestie, ne tenait pas à faire état de sa citation à l’ordre du corps d’armée, décernée par le contre-amiral Lemonnier, chef d’état-major de la marine. Il faut savoir que celle-ci précise que le quartier-maître François Sidos, lors du naufrage, « a fait preuve du plus grand sang-froid dans l’exécution des ordres reçus, et a eu une très belle attitude dans les compartiments envahis ».
A peine rétabli, il continue la guerre sur un destroyer d’escorte que les Américains ont cédé aux Français. Débarquement en Provence avec l’armée De Lattre, à Ramatuelle exactement, où il sera un des premiers libérateurs que les habitants du village apercevront. Rembarquement en direction de Saint-Tropez et Toulon. En final, combats de l’île d’Oléron et de la Pointe de Grave.
François Sidos est démobilisé le 15 septembre 1945. Il a connu cinq ans de guerre sur mer contre les Allemands. Il est notamment titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la campagne d’Italie et de la médaille militaire. Il a fondé l’Association des anciens du Nivôse et à ce titre, le « pacha » du nouveau Nivôse tint à l’inviter lors du lancement de sa frégate, le 26 mai 1992.
Défense de la patrie et nationalisme ont toujours été de pair chez François Sidos. Dans les années 50 il fut un moment président de Jeune Nation, puis, bien plus tard, dans les années 80, militant et candidat Front national dans le canton de Richelieu (Indre) à diverses élections.
François Sidos est aussi le symbole de la désinformation concernant les engagements nationalistes. A son propos, Henry Rousso dans son livre Le Syndrome de Vichy, 1944-198…, Seuil, 1987 indique p. 213 qu’il est un ancien milicien. On appréciera le sérieux de cet historien qui se veut « spécialiste de l’extrême droite ». Autre attitude d’un autre « spécialiste », Joseph Algazy qui cite bien François Sidos comme un des responsables de Jeune Nation (La Tentation néofasciste en France 1944-1965, Fayard, 1984) mais en cachant son passé d’héroïque combattant; C’est plus simple à défaut d’être plus honnête.
Article publié ce jour
dans le quotidien Présent cliquez ici
Un combattant exemplaire
François Sidos était une figure historique de la cause nationale. Au début des années 1950, avec ses frères Jacques et Pierre, il créa le premier mouvement nationaliste d'après guerre, Jeune nation. Puis, après la fin de l'Algérie française, il fut de ceux qui donnèrent un nouvel élan au combat en y introduisant la dimension civilisationnelle. Ce fut l'aventure d'Europe Action. Plus tard, il fut aussi candidat du FN en Indre-et-Loire.
Toujours attentif à ce qui se passait dans notre camp, il nous manifesta souvent son amitié et il nous donna, à plusieurs reprises des contributions à nos livres ainsi qu'à la revue Synthèse nationale.
Nous le savions fatigué depuis quelques mois et c'est donc avec peine que nous apprenons sa disparition. Il restera pour nous tous un combattant exemplaire.
Roland Hélie
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Samedi 21 septembre : Alain Escada en Savoie
18:27 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Europe doit se tourner vers l’Oural pour tracer son avenir
Par Edouard Tétreau *
’Europe, de l’Atlantique à l’Oural. » Après les succès éclatants de sa diplomatie lors du sommet du G7 à Biarritz, Emmanuel Macron va-t-il mettre en œuvre la vision du général de Gaulle pour L’Europe, cinquante ans après sa mort ? L’Europe, cet immense territoire de 720 millions d’habitants, allant de Brest jusqu’aux montagnes de l’Oural, partageant depuis des siècles une communauté de destins souvent contrariés par les guerres et les rivalités internes.
Or aujourd’hui, ce ne sont pas les rivalités internes qui menacent la grande Europe, mais bien les deux puissances dévorantes du XXIe siècle : à l’est, la Chine de Xi Jinping, ses routes de la soie et sa capacité infinie à acheter terres, ports, ressources naturelles ; à l’ouest, les Etats-Unis de Donald Trump, et leur impérialisme numérique, juridque, monétaire et militaire éprouvé. Un drôle d’allié, qui ne cesse d’insulter ou de faire chanter ses partenaires.
La vocation de l’Europe est-elle de se laisser dominer par les Etats-Unis aujourd’hui, et piller par la Chine demain, ou bien de choisir une troisième voie : celle de l’autonomie stratégique ? Alors que la Grande-Bretagne de Boris Johnson nous tourne le dos pour s’aligner sur l’agenda américain, c’est vers l’est que nous devons désormais orienter nos initiatives stratégiques. L’Union européenne va perdre la Grande-Bretagne, ses 66 millions d’habitants, son PIB de 2,8 trillions de dollars, son budget militaire de 50 milliards de dollars, ses 215 têtes nucléaires ? La belle affaire. En faisant de l’Ukraine, de la Biélorussie, de la Géorgie, du Kazakhstan et de la Russie des partenaires stratégiques privilégiés, l’Europe continentale pourrait « gagner » 270 millions d’habitants supplémentaires générant un PIB de 2,4 trillions de dollars, possédant des ressources naturelles et énergétiques en abondance. Et 6.500 têtes nucléaires pour la seule Russie.
Comment réussir un tel rapprochement avec un Etat dont les mauvaises manières et la dangerosité sont constamment éprouvées ? Entre les thés au polonium en plein centre de Londres, les robinets de fake news sur les réseaux sociaux, la mise en œuvre de la doctrine Guerassimov pour saper les démocraties occidentales, la guerre hybride en Ukraine, le financement de quasiment tous les partis d’extrême droite européenne, la liste des exactions de la Russie en Europe est longue.
Avec un pouvoir russe fragilisé par son économie moribonde et sa contestation interne, le moment est venu de mettre un terme à cette délinquance, et de créer les conditions d’un New Deal. Nous avons les mêmes préoccupations existentielles : l’islamisme radical et les bombes démographiques latentes autour de la mer Caspienne et de la mer Noire et au sud de la Méditerrannée ; la rivalité sino-américaine pour le leadership mondial au XXIe siècle ; des démographies vieillissantes et donc des économies en croissance structurellement faibles.
A l’instar de la Communauté européenne qui s’est construite d’abord autour du charbon et de l’acier, le rapprochement entre la Russie et l’Europe pourrait démarrer par la mutualisation de ressources et de compétences clefs. Les énergies fossiles et nucléaires (le charbon allemand, le nucléaire français, le gaz russe) sont un premier domaine à explorer. Le numérique, où l’Europe se laisse quotidiennement piller et vassaliser par les infrastructures et plates-formes américaines aujourd’hui, demain chinoises, sera un autre chantier prioritaire. On souligne que la Russie possède un moteur de recherche efficace et indépendant (Yandex), mais qu’il lui manque un écosystème à la française d’entrepreneurs du numérique, d’écoles 42, de Station F, capables de générer de l’emploi et de la richesse. Les seuls hacking, bots, trolls et fake news les veilles d’élections en Europe n’aideront pas durablement ce grand pays, le plus vaste de la Terre, à sortir ses habitants de leur pauvreté (PIB par habitant équivalent à celui du Venezuela ou de Cuba).
Militairement, tout peut être envi- sagé : des exercices communs, et une remise en cause de la présence incongrue de la France dans l’Otan. Diplomatquement, les erreurs funestes de la diplomatie sarkozyste (courir derrière l’Amérique au moment où elle faisait son pivot vers l’Asie ; détruire l’Etat libyen pour favoriser la dispersion de son arsenal en Afrique, et les vagues migratoires) pourront être corrigées là où nos intérêts sont communs : en Afrique (Libye), au Levant (Syrie) et au Proche-Orient (Iran).
L’univers des possibles de la coopération franco-russe et russo-européenne est vaste. Elle réussira à trois conditions : 1) se donner des clauses de revoyure régulières pour évaluer la sincérité des engagements ; 2) convaincre les pays scandinaves et d’Europe de l’Est du bien-fondé de ce mouvement stratégique vers ce voisin envahissant ; 3) trouver les termes d’une paix durable en Ukraine, ce pays-frontière entre l’Europe catholique et la Russie orthodoxe, et qui doit le rester.
La dérive de nos alliés traditionnels anglo-américains, que l’on espère provisoire, nous oblige à préparer ce pivot vers l’Eurasie. Mais sans naïveté, et sans sacrifier nos alliés du nord et de l’est de l’Europe. La partie d’échecs entamée à Brégançon par le président Macron ne fait que commencer.
(*) Conseiller de dirigeants d’entreprises, fondateur et associé-gérant de Mediafin.
Source : Les Echos 04/09/2019
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De quelle justice parle-t-on ? *
Par Hannibal
Autre vérité à cours forcé, les “migrants” sont de pauvres réfugiés qu’il est un devoir d’accueillir et dont la sécurité, François l’a dit au Vatican, « l’emporte sur celle des nations ». Juges et procureurs français, pourtant souvent inscrits au syndicat de la magistrature, gauchiste ou maçons, appliquent les maximes de l’internationale cléricale. Deux jugements l’ont montré la semaine dernière. Le premier, daté du 29 août a été rendu par le tribunal correctionnel de Gap. En avril 2018, des militants de Génération identitaire avaient matérialisé la frontière franco-italienne au col de l’Echelle, pour protester contre le trafic de migrants que les forces de l’ordre laissaient faire. Deux de ses dirigeants sont condamnés à six mois de prison ferme et privés de leurs droits civiques et familiaux pour cinq ans, Génération identitaire étant frappée d’une amende de 75 000 euros. Les juges ont suivi les réquisitions du procureur qui leur reprochait d’avoir « créé une confusion avec la fonction publique ». Dire ce que n’osent plus dire les gendarmes est un délit grave, en quelque sorte. On gardera en mémoire que le fait de tendre une banderole, seul fait retenu par l’accusation, suffit à encourir la prison ferme.
Le second jugement montre qu’il existe, dans les institutions françaises, une cohérence anti-nationale fondée sur la vérité à cours forcé exprimée par François. Jusqu’au plus haut niveau. La Cour de cassation a cassé en effet la condamnation de Cédric Herrou à 4 mois de prison avec sursis prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Cédric Herrou est ce militant immigrationniste qui aide des immigrés hors-la-loi venant d’Italie à pénétrer en France, il va les chercher et leur fait passer la frontière. Même théâtre d’opération, même question, mais Herrou est d’un côté, Génération identitaire de l’autre. L’un aide à l’invasion, les autres défendent le territoire national. Eh bien, les plus hautes juridictions françaises ont choisi leur camp. La condamnation des uns, le blanchiment de l’autre le disent clairement.
Le déroulé de l’affaire Hérou encore plus. Après leur condamnation, Herrou et ses camarades invasionnistes avaient déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, qui a satisfait à leur demande. Il a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, un « principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ». Cette décision pro-invasion a modifié la loi dite « asile-immigration » du 10 septembre 2018, et la Cour de cassation s’est appuyée sur le texte ainsi modifié.
Cependant, elle qui doit juger en droit a violé la nouvelle loi. Celle-ci en effet exclut « l’ aide à l’ entrée des migrants » du bénéfice du « principe de fraternité ». Or Herrou a bien aidé les migrants à entrer. L’avocat général de la Cour de cassation avait donc requis une cassation partielle excluant le cas Herrou, et les juges ont imposé une cassation générale : la décision est ouvertement politique. Le Conseil constitutionnel et la cour suivent la même idéologie, sinon les mêmes consignes.
(*) le titre est de la rédaction
Source Rivarol 4/9/2019
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mardi, 03 septembre 2019
Pour saluer la mémoire d’un Argentin exemplaire
Georges Feltin-Tracol
Il y a dix ans, le 2 septembre 2009, décédait à l’âge de 75 ans d’une crise cardiaque à Buenos Aires Mohamed Ali Seineldin. Si cette personnalité reste méconnue en Europe hors des cercles hispanophones, il a pourtant été un remarquable activiste nationaliste argentin.
Né le 12 novembre 1933 à Concepción del Uruguay dans la province d’Entre Ríos, Mohamed Ali Seineldin vient d’une famille druze d’origine libanaise. Ayant grandi sous la décennie péroniste, il s’engage dans l’armée et se convertit au catholicisme de tradition. Seineldin signifiant en arabe « Protecteur de la foi », il rendra toute sa vie un culte particulier à la Vierge Marie tout en conservantses prénoms musulmans par respect pour ses parents.
Officier commando d’infanterie, il participe à la tentative de reconquête des Malouines occupées par la perfide Albion en 1983. Malgré la défaite, il garde le respect de ses hommes. Hostile aux États-Unis d’Amérique, au sionisme et au mondialisme, il partage des idées assez semblables à celles de l’Étatsunien réfractaire Lyndon LaRouche. Ce proche du théoricien nationaliste-révolutionnaire Norberto Ceresole s’élève vite contre l’épuration des cadres de l’armée entreprise par le gouvernement néo-démocratique de Raul Alfonsin. En 1988, il s’empare de la caserne de Villa Martelli près de Buenos Aires. Attaché militaire au Panama, il assiste à l’invasion et à l’occupation de ce petit pays stratégique par la soldatesque yankee en 1989. La scandaleuse arrestation de Manuel Noriega préfigure celle des présidents résistants Slobodan Milosevic, Saddam Hussein et Radovan Karadzic ainsi que l’assassinat du Guide Libyen Kadhafi. Sous la présidence du traître péroniste et kleptocrate notoire Carlos Menem, le colonel Seineldin fomente en 1990 un second coup d’État qui échoue en raison de la torpeur des troupes et de l’apathie de la population. Mohamed Ali Seineldin devient la principale figure des « carapintadas », ces militaires nationaux-révolutionnaires qui maquillent leur visage de camouflage. Malgré les échecs répétés, les « carapintadas » marqueront durablement le lieutenant-colonel des parachutistes vénézuélien Hugo Chavez.
Arrêté puis jugé, Mohamed Ali Seineldin est condamné à la détention perpétuelle. Il rédige en 1992 dans sa cellule une Synthèse du projet mondialiste « Nouvel Ordre » qui doit être imposé dans les nations ibéro-américaines. Il dénonce dans cette brochure le « Nouvel Ordre mondial » et l’impérialisme cosmopolite étatsunien. Gracié par le président Eduardo Duhalde en 2003, il réintègre le cadre de réserve des forces armées. Ce partisan des aires de développement autocentrées crée d’abord un groupuscule politique, le Mouvement pour l’identité nationale et l’intégration ibéro-américain, avant de rejoindre le Parti populaire de la Reconstruction d’orientation nationaliste catholique fondé en 1996 par l’un de ses anciens lieutenants, Gustavo Breide Obeid. Le colonel Seineldin soutient donc une troisième voie nationale, populaire, sociale et continentale autant opposée à l’ultra-libéralisme bankstériste qu’au collectivisme marxiste. Il n’hésita jamais au cours de sa vie à mettre ses idées au bout de sa peau, quitte à le payer parfois chèrement.
Le colonel Mohamed Ali Seineldin représente aux côtés du « Commandant Zéro », le Nicaraguayen Eden Pastora, et du « Commandante » bolivarien Hugo Chavez, l’exemple même du combattant politique soucieux des intérêts conjoints de sa nation et de l’Amérique romane. Sa vie demeure plus que jamais une source d’inspiration pour tous les révolutionnaires-conservateurs du monde entier.
Bonjour chez vous !
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Damien Viguier : Où en est la plainte contre Laurent Fabius ?
Maître Damien Viguier fait le point de situation de la plainte qu'il avait déposée devant la Cour de Justice de la République contre Laurent Fabius, alors ministre des affaires étrangères, au nom de ses clients syriens.
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Alain Escada : Des milliers de communes à reprendre par les catholiques lors des municipales 2020 !
Durant ce mois d’août, Civitas organisait sa deuxième université d’été du Pays Réel, consacrée cette année aux élections municipales de mars 2020.
Alain Escada a beaucoup insisté sur l’enjeu particulier que cette élection pouvait représenter pour les catholiques de France. Des milliers de communes peuvent être facilement prises par des listes d’intérêt municipal conduites par des catholiques dans un contexte expliqué en détail dans cette vidéo. Mais cette opportunité ne se représentera plus si les catholiques ne la saisissent pas en 2020, comme l’analyse le président de Civitas.
Il est aussi question ici du duel entre le localisme et le mondialisme. Et le président de Civitas rappelle, parmi les différentes bonnes raisons de vouloir prendre des mairies, la possibilité de lancer une monnaie locale à l’heure où les banques préparent la disparition de l’argent liquide pour faciliter la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.
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Attaque à Villeurbanne : le droit d’asile en France est inopérant
Après qu’un Afghan détenteur d’un titre de séjour en France a tué une personne et blessé huit autres à Villeurbanne, l’ancien préfet Michel Aubouin déplore l’inefficacité de l’administration française dans la gestion et la régulation de l’immigration en France.
Entretien à lire ICI
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lundi, 02 septembre 2019
Une mort qu’on se refuse de traiter d’ordinaire
Le billet de Patrick Parment
Samedi 31 août à Villeurbanne, un immigré afghan, demandeur d’asile d’une trentaine d’années, a attaqué au couteau des passants à la gare routière Laurent Bonnebay. Bilan, un mort et huit blessés. Le mort est un jeune homme de 19 ans qui vivait à Bonvillard, un village de Savoie au-dessus d’Alberville. Il se rendait au festival de musique Woodstower à Mirivel-Jonage dans la région de Lyon. Timothy, de son prénom, était un brave Gaulois bien de chez nous qui avait faire l’école hôtelière de Challes-les-Eaux près de Chambéry où il avait obtenu un CAP de pâtisserie. Et il bossait dur chez un traiteur.
Quant à l’agresseur, on apprend qu’il avait faire un premier séjour en France en 2009 où il était revenu en 2016. Il logeait à Vaulx-en-Velin dans un centre d’hébergement pour réfugiés. L’homme n’avait aucun antécédent psychiatrique.
Et voilà, on nous refait le coup des experts qui déclarent que l’assassin est dans un état « psychotique envahissant avec des délires paranoïdes à thématique multiple dont celle du mysticisme et de la religion ». Si ça se trouve, les Bonnot et autre Mesrine étaient eux aussi des psychotiques ! On leur a coupé la tête !
Une fois de plus, préfet en tête, on vient nous enfumer avec les expertises à la mords-moi-le-nœud concernant tous ces immigrés qui ne sont autres que des assassins, nombre d’entre eux d’ailleurs justifiant leur geste au nom d’une religion qu’on nous vend pacifique. Ce qui n’est nullement pacifique, c’est bien la différence culturelle et l’incompatibilité d’une cohabitation entre christianisme et islam au nom d’une laïcité que ce dernier ne reconnaît pas. Par-delà le déracinement, ces immigrés vivent un choc culturel permanent et refusent les lois du pays qui les accueille. En France, il y a trop de zones de non-droit, c’est-à-dire là où le droit français ne s’applique pas. Que fait le gouvernement (et tous les précédents) ? Rien. Le problème de l’immigration ce n’est pas seulement le déracinement. C’est aussi le refus de comprendre et d’accepter les mœurs et la culture du pays d’accueil. Laisser libre cours à l’immigration c’est mettre en danger la population française. La preuve nous en est fournie chaque jour à la lecture de la presse qui se garde bien d’évoquer, le plus souvent, la nationalité réelle des criminels.
Il est tout aussi criminel de laisser ces sicaires d’ONG porter secours à ces populations dont l’avenir s’inscrit d’ores et déjà dans ce lumpenprolétariat qui ne profite qu’au Système. Va-t-on tolérer longtemps à ce que nos enfants se fassent homicider par toute cette misère du monde qui déferle sur l’Europe ?
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Allemagne : l'AFD fait un tabac aux élections
Lionel Baland
Ce dimanche 1 septembre, les électeurs de Saxe et du Brandebourg ont été appelés à élire leur Parlement. Les scrutins se déroulant dans ces deux États de l’est de l’Allemagne – qui ont connu autrefois le communisme – voient une poussée inédite des patriotes de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et constituent une lourde défaite pour la CDU, le parti de la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel, et son allié gouvernemental social-démocrate, le SPD.
Alors que la Saxe a été au cours des trente années qui nous séparent de la chute du communisme un bastion de la CDU – ce parti atteignant toujours avant le début du XXIe siècle la majorité absolue lors de ce type de scrutin -, cette dernière y subit un nouveau recul, cette fois de 7,3 points, tout en restant le premier parti avec 32,1 % des voix. L’AfD la talonne en récoltant 27,5 % – contre 9,7 % en 2014 -. Le parti post-communiste Die Linke est en fort recul à 10,4 % et les sociaux-démocrates du SPD chutent lourdement et se retrouvent à 7,7 %. Les écologistes progressent et obtiennent 8,6 %.
Au Brandebourg, l’État qui englobe celui de Berlin, l’AfD arrive deuxième avec 23,5 %, derrière le SPD qui, reculant de 5,7 points, tombe à 26,2 %. La CDU chute de 7,4 points et dégringole à 15,6 %, alors que les post-communistes de Die Linke reculent de 7,9 points et se retrouvent à 10,7 %. Les écologistes augmentent leur score.
Selon la chaîne de télévision publique ZDF, l’AfD est le premier parti chez les hommes lors des scrutins en Saxe et au Brandebourg avec respectivement 33 et 30 %, alors que chez les femmes il obtient 22 % en Saxe et 19 % au Brandebourg.
La percée de l’AfD constitue un exploit. En effet, cette jeune formation politique a vu le jour seulement en 2013. En six ans, partie de rien, elle est entrée au sein de la Chambre des députés, ainsi que dans les assemblées des seize États qui composent le pays. Elle a réussi cette incroyable performance alors que le système tout entier la combat. La presse, les autres partis politiques, les églises, les syndicats et les associations patronales s’opposent frontalement à ce parti patriotique, qui se voit insulté et souvent privé de salles pour ses réunions alors que ses locaux et ses cadres politiques sont sous la menace permanente d’attaques violentes orchestrées par des voyous se réclamant de la gauche radicale. La victoire de l’AfD lors de ces deux scrutins représente donc, non seulement, un énorme espoir de redressement futur de l’Allemagne, mais également une victoire de la vraie démocratie face à des personnes et des organisations qui se réclament systématiquement de cette dernière tout en ne la respectant pas dans les faits.
Le blog de Lionel Baland cliquez ici
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Danton à Matignon
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De Panurge au Sheeple : l’espoir d’une Renaissance occidentale ?
Bernard Plouvier
Au début de notre nouvelle ère globalo-mondialiste, des résistants nord-américains ont forgé un néologisme, celui de Sheeple : le peuple de moutons, asservi à la désinformation des chaînes télévisées et devenus dépendants de la nouvelle drogue, les réseaux sociaux.
De fait, une majorité d’adolescent(e)s luttent contre leur angoisse existentielle en étant rivé(e)s, vissé(e)s, « scotché(e)s » à leur tablette Net ou à leur téléphone-microordinateur portable.
Quant aux adultes, ils sont devenus des consommateurs béats de l’opium télévisuel, qui leur apporte des images (remaniées), des informations triées, voire « reforgées » par des orfèvres en manipulation.
On comprend fort bien que l’ordinateur ou un téléphone portable branchés sur le Net distribuent l’information de façon quasi-instantanée et aseptisée. On élimine ce qu’il peut y avoir d’offensant pour la vue ou l’odorat dans les contacts humains pour n’en retenir que l’échange d’idées, le ping-pong des réactions, dans l’ambiance parfois survoltée, mais si délicieusement primaire du commentaire incisif, enthousiaste ou indigné.
L’on assiste presque partout, du moins dans les zones couvertes par les satellites de télécommunications, au triomphe de la pensée réflexe, de l’automatisme idéatoire, résultat du formidable bourrage de crânes, du formatage de la pensée des moutons, dominés, bernés, dirigés par des loups.
C’est ainsi que l’on en vient – grâce à un exemple, à peine semestriel, de tuerie perpétrée par un psychotique blanc, alors que l’on cache les milliers de meurtres effectués quotidiennement par des Noirs, des Maghrébins, des Latino-Américains, des Moyen-Orientaux – à exiger des Européens ou des Nord-Américains blancs qu’ils se dessaisissent de leurs armes – « Turn in your guns » signifie : livrez vos armes à feu à la police… alors que l’exemple de l’Afrique du Sud démontre les risques évidents pour les Blancs de leur désarmement, face aux hordes noires surarmées.
Certes, l’exemple cité n’est pas bon : « L’Afrique aux Africains » est un slogan légitime. Mais un jour, en Europe ou en Amérique du Nord, les populations de race européenne seront confrontées chez elles à la même stupidité : on aura désarmé la race civilisatrice, alors que l’islamo-pétrodollar et l’argent des trafics de drogue alimente d’énormes ventes d’armes aux à ceux venus d'ailleurs.
Lorsque le prêtre (atypique) et médecin François Rabelais fixait pour la postérité l’image des « moutons de Panurge », l’Europe était bien installée dans sa Grande Renaissance, qui fit des Européens la race civilisatrice par excellence, non sans ratés c’est évident : rien de ce qui est humain ne peut prétendre à l’approche de la perfection.
Le mouvement Sheeple, né au début du XXIe siècle aux USA, est l’avatar nord-américain des mouvements populistes, nés en Europe occidentale au contact des aspects les plus sordides et les plus dangereux pour notre avenir de l’imposition de l’American way of life.
Il faut combattre le Mal par tous les moyens : des idées pour l’élite ; des slogans et des images pour la masse et c’est ce que fait le mouvement Sheeple et sa lutte « for Freedom ».
Dans tous les cas, le but est de « désabrutir »… un néologisme vaut parfois mieux que cent discours.
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Charlie Hebdo apôtre de la Terreur
10:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Récession : ceux qui cherchent à vous rassurer et ceux qui disent la vérité…
Marc Rousset
La revue Capital, dans son dernier numéro de septembre, veille sur nous et tient à nous rassurer. Capital estime à 20 % de probabilité que « l’économie devrait reculer », à 60 % que « l’économie devrait ralentir » et à 20 % que « l’économie mondiale devrait repartir ». Mais ce que la revue oublie de préciser, c’est que, systématiquement, lors des sept dernières récessions, partout dans le monde, les médias ont toujours estimé à environ 20 % de probabilité la venue de ralentissements et de récessions, alors que les crises et les krachs ont toujours eu lieu dans les douze mois qui suivaient la courbe de l’inversion des taux de rendement aux États-Unis.
Capital nous précise que les organisations internationales ne prévoient pas de catastrophe avec un rebond de croissance à 3,6 % en 2020 pour l’OCDE, sans nous avouer que, même si elles en prévoient une, elles nous tiendront toujours des propos rassurants avec des chiffres optimistes tronqués. Un petit paragraphe de lucidité sur trois pages de texte est quand même là pour protéger le magazine au cas où les événements tourneraient au vinaigre : « Nous sommes loin d’être à l’abri d’une crise financière. Excès de liquidités, surendettement de nombreux acteurs, Bourses qui tutoient des sommets sans véritables raisons, banques en difficulté… les bombes sont nombreuses et prêtes à exploser. »
L’Argentine s’enfonce dans la crise avec une inflation de 55 %, un endettement public de 100 % du PIB, un rééchelonnement demandé pour 50 milliards de dollars de la dette, le classement par Standard & Poor’s des obligations argentines en catégorie spéculative, le spectre de la banqueroute et du défaut de paiement.
Au-delà des derniers discours apaisants de Trump et des Chinois, des droits de douane bien réels de 30 % au lieu de 25 % ont frappé, ce dimanche, 250 milliards de dollars de produits chinois et frapperont 175 milliards de dollars de produits supplémentaires à 15 %, le 15 décembre, soit, alors, la totalité des importations chinoises. Quant à la devise chinoise à 7,17 yuans pour 1 dollar, elle n’a jamais été aussi basse depuis onze ans pour contrer les droits de douane américains.
Mme Lagarde se déclare prête à soutenir l’économie avec de nouvelles mesures de la BCE car « l’expansion économique de la zone euro a ralenti récemment et les perspectives de croissance sont en baisse » : Lagarde veut encore baisser davantage les taux (négatifs depuis 2014) de rémunération des dépôts bancaires et le principal taux de refinancement, nul depuis mars 2016. Elle reconnaît, pourtant, que les taux bas ne sont pas la panacée car ils « ont des implications pour le secteur bancaire et la stabilité financière en général ».
Aux États-Unis, les dernières données de l’association ISM (Institute for Supply Management) mesurant l’activité manufacturière dans la région de Chicago laissent entrevoir un ralentissement général de l’activité économique et, toujours selon ISM, les entreprises ralentissent déjà leurs investissements. En Allemagne, les exportations reculent de 1,3 % au deuxième trimestre par rapport au premier, un rythme inédit depuis six ans. Selon le président de l’IFO (Institut für Wirtschaftsforschung/Institut pour la recherche économique), « les signaux indiquant une récession sont de plus en plus nombreux ».
Le taux de rendement des bons du Trésor à 30 ans est tombé à 1,906 %, un record historique. Le rendement à 10 ans (1,46 %) est, une nouvelle fois, inférieur à celui à 2 ans (1,50 %). Le compte à rebours avant la récession a commencé, selon l’économiste américain Tony Dwyer car « lors des sept derniers cycles économiques, chaque récession a été précédée d’une inversion de la courbe des taux ».
Le grand média chinois Global Times évoque le retour du standard or. Après un gain récent de 20 %, « une nouvelle hausse de l’or de 25 % pourrait se déclencher », selon les experts de Citi. La dédollarisation est en marche, l’or étant prêt à reprendre sa place de roi légitime sur le trône des valeurs refuges. Mark Carney, président de la Banque d’Angleterre, a lancé une bombe, lors de la grand-messe des banquiers centraux à Jackson Hole, en affirmant la nécessité d’un nouveau système monétaire, que le dollar allait perdre son statut de monnaie de réserve. Il n’y a qu’un seul véritable candidat pour le remplacer : l’or, vieux de 5.000 ans !
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09:49 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PHILIPPE RANDA, ÉCRIVAIN ET EDITEUR, DIRECTEUR D'EUROLIBERTÉS, INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)
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dimanche, 01 septembre 2019
Le fonds de commerce de la colonisation et de l’esclavage
La chronique de Philippe Randa
Fatou Diome (ci-dessus) est une franco-sénégalaise, auteur d’une dizaine de livres que Le Monde décrit comme « piégée dans le désir d’Europe et ses mirages tragiques » et dont il présente son pamphlet Marianne porte plainte ! (paru en en 2017 chez Flammarion), comme un « véritable pamphlet contre les discours identitaires, racistes, sexistes et islamophobes » !
Toutefois, dans un entretien publié en ce mois d’août, celle-ci précise sa pensée. Une pensée pour le moins inhabituelle dans les colonnes de ce quotidien.
Ainsi, sur sa couleur de peau qui n’est « n’est ni une tare ni une compétence » ou sur la France, « cette France brillante, je l’ai bien trouvée, mais on n’arrête pas de la trahir ! Il faut toujours s’y référer, la rappeler aux mémoires courtes »…
Quand le journaliste l’interroge sur les discriminations frappant les Africains dans notre pays, Fatou Diome lui rétorque : « Vous savez, au Sénégal, un jeune né en province aura moins de chance de réussir que celui issu d’une famille aisée de la capitale. La différence, c’est qu’en France, cette inégalité se trouve aggravée par la couleur. Ici, être noir est une épreuve et cela vous condamne à l’excellence. »
Quant à l’urgence de « la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d’intellectuels africains et de la diaspora » qui semble fortement interpeller le journaliste, sa réponse est cinglante : « C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce (…) En sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l’esclavage et de la colonisation ? Pendant ce temps où nous stagnons, les Européens envoient Philae dans l’espace… (…) Pourquoi se positionner toujours en fonction de l’Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C’est cela l’anticolonisation qui changera la vie des Africains. »
Et bien qu’elle soit sensée dénoncer les discours identitaires, elle n’en affirme pas moins que « la peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre identité. »
S’il y en a un qui a vacillé, c’est peut-être ce malheureux journaliste du Monde…
EuroLibertés cliquez là
10:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Villeurbanne ou ailleurs : les tueurs immigrés sont parmi nous.
10:08 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Commandant Aubenas nous parle du système Sorros
10:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JEUDI 12 SEPTEMBRE : REPRISE DES ÉMISSIONS "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
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Suite à la condamnation des identitaires : un entretien avec Jean-Yves Le Gallou
Source Polémia cliquez ici
Au lendemain de la scandaleuse condamnation de trois jeunes identitaires à six mois de prison ferme et 75 000 euros d’amendes pour avoir conduit une action de défense de la souveraineté des frontières françaises dans les Hautes Alpes, l’émoi ne retombe pas. Entretien avec Jean-Yves Le Gallou sur cette actualité brûlante et sur le rôle de la justice dans ce verdict inique.
Polémia : La condamnation des militants identitaires a déclenché une tempête de protestation sur les réseaux sociaux. Certains internautes sont allés jusqu’à souhaiter une épuration du corps judiciaire. Qu’en pensez-vous ?
Jean-Yves Le Gallou : Pour aussi choquante qu’elle puisse paraître, la question n’en est pas moins légitime. D’abord au regard de la démocratie.
Aujourd’hui, le corps judiciaire rend des décisions idéologico-politiques profondément contraires à l’idéal de liberté et à la volonté populaire :
- En appliquant avec beaucoup de zèle des lois liberticides : poursuites, voire condamnations, pour de simples délits d’opinion de Menard, Camus, Zemmour et tant d’autres. Des lois pénales liberticides qui ne sont pas appliquées de manière restrictive mais au contraire de manière extensive.
- En montrant une extrême indulgence pour les étrangers clandestins, leurs passeurs et leurs complices (affaire Herrou notamment).
- En prononçant de sévères peines de prison pour des délits politiques, comme on l’a vu hier pour les Gilets Jaunes, aujourd’hui pour les Identitaires, et sans doute demain pour la Manif pour tous.
- En étant d’une grande mansuétude avec beaucoup de délinquants immigrés et en refusant toute forme de légitime défense.
- En faisant instruire exclusivement à charge beaucoup d’affaires politiques (Sarkozy, Guéant, Marine Le Pen, Melenchon) par des juges militants (Buresi, Tournaire et tant d’autres).
De plus en plus de Français ont le sentiment que la « justice » n’est plus rendue en leur nom mais au nom de préjugés idéologiques et politiques et de lobbys étrangers. La «justice » est en train de perdre sa légitimité démocratique. C’est grave !
Polémia : Mais n’est-il pas encore plus grave de parler d’épuration ?
Jean-Yves Le Gallou : Regardons l’histoire ! La magistrature actuelle – administrative et judiciaire – est la fille de quatre épurations.
Polémia : Vous pensez à Vichy, à 1940
Jean-Yves Le Gallou : Pas seulement ! Il y eut, de fait, peu d’épuration judiciaire sous Vichy puisque la quasi-totalité des magistrats prêta, sans problème, serment de fidélité au maréchal Pétain… Des magistrats dont beaucoup furent d’ailleurs de zélés épurateurs des collaborateurs… en 1945.
La nature humaine est ce qu’elle est… Et l’appât des postes et des décorations est un puissant facteur de soumission.
Polémia : Il y eut d’autres épurations, plus « républicaines » alors ?
Jean-Yves Le Gallou : Au XIXe siècle d’abord. Pas lors des bouleversements de 1830, 1848, 1852 et 1870 où le corps judiciaire fut respecté par les nouveaux pouvoirs. Mais en 1883, pour conforter la République. L’épuration de la Magistrature donna lieu à des discours d’une rare violence de la part des députés républicains et déboucha sur une mise au pas brutale : 614 magistrats inamovibles furent mis à la retraite d’office ! Les « valeurs républicaines » n’ont pas été imposées par des bisounours…
Polémia : Et ensuite ?
Jean-Yves Le Gallou : Il y eut évidemment une épuration du corps judiciaire en 1945. 20 % des magistrats durent justifier leurs décisions et la moitié, soit 266, furent suspendus et la plupart révoqués.
Polémia : Rebelote avec la guerre d’Algérie ?
Jean-Yves Le Gallou : On ne peut pas vraiment parler d’épuration mais il y eut de sacrés remous au Conseil d’Etat et dans la haute magistrature judiciaire.
Polémia : Et aujourd’hui ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est plus subtil. Il n’y a pas de remise en cause de l’inamovibilité des magistrats. Mais des interdits professionnels relatifs.
Je m’explique : un magistrat judiciaire ou administratif immigrationniste peut intervenir et militer dans une association immigrationniste et continuer à rendre des jugements y compris sur ces sujets-là.
Un magistrat moins politiquement correct doit absolument se taire et être très prudent dans ses jugements. Sinon les médias et les syndicats d’avocats et de magistrats lui tomberont dessus comme on l’a vu dans l’affaire du juge Lagarde.
C’est ce qui explique le deux poids, deux mesures des décisions judiciaires. Les magistrats politiquement corrects plastronnent, les conformistes les suivent, les autres rasent les murs…
Polémia : La situation est-elle désespérée ?
Jean-Yves Le Gallou : Non ! Les magistrats tiennent compte d’un triple rapport de forces : le pouvoir médiatique, le pouvoir politique et le pouvoir corporatif.
Ces pouvoirs-là peuvent changer comme on le voit en Pologne et en Hongrie. Et en Italie, si Matteo Salvini a besoin de pouvoirs élargis, c’est bien pour pouvoir briser la dictature des juges sur l’immigration.
Polémia : Une conclusion ?
Jean-Yves Le Gallou : Aujourd’hui, en France, il ne faut utiliser le mot « justice » qu’avec des guillemets.
Et ne pas se laisser enfariner par le mot « État de droit » qui n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects à la remorque des médias de grand chemin.
Entretien avec Jean-Yves Le Gallou
30/08/2019
09:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |