vendredi, 17 décembre 2021
"La France insoumise" montre son vrai visage : celui de la haine et de la soumission à l'idéologie dominante
Hier soir, à la suite de l'émission de Cyril Hanouna où était invité Eric Zemmour, une violente agression provoquée par deux histrions se réclamant du groupe stalino-mélenchoniste intitulé "La France insoumise" (une dénommée Raquel Cariddo et le mono-maniaque de l'antifascisme de salon Alexis Corbière), a visé le jeune et talentueux Stanislas Rigault, responsable des jeunes du mouvement Reconquête.
Ces méthodes d'intimidation dignes du système le plus criminel de tous les temps, à savoir le système soviétique, montre à la France entière le vrai visage de la cour de Mélenchon : celui de la haine de la France, de la soumission au prêt-à-penser mondialiste et de la violence anti-française.
Eric Zemmour, quant à lui, a montré une fois de plus lors de cette émission, avec brio et sincérité, qu'il devient jour après jour le seul candidat crédible de la droite de conviction capable de s'opposer victorieusement à Macron au printemps prochain.
S N
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
12:26 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 16 décembre 2021
Jovanovic : « Netflix ment sur l’affaire Epstein » - Tueurs en Séries
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Éric Verhaeghe : "Nous devons mener un combat politique de nature révolutionnaire"
Éric Verhaeghe, haut fonctionnaire et ancien énarque, pense que depuis le 12 juillet et l’annonce scélérate du président Emmanuel Macron, le peuple français s’est fait avoir et qu’il est désormais l’heure de mener un combat politique de nature révolutionnaire. Sans les armes ni le sang. En tant que haut fonctionnaire, il rappelle l’importance des fonctionnaires dans une dictature en marche qui s’annonce. Ces petits soldats zélés du système doivent être dénoncés lorsqu’ils participent de la grande saloperie ambiante, et ce nominativement. Qu’ils ne s’imaginent plus pouvoir être un rouage de la machinerie dystopique en toute impunité !
"Je pense qu’il y a une grande escroquerie de la part d’une mafia internationale qui est celle des laboratoires pharmaceutiques qui est en train d’exercer une tyrannie pour que les pouvoirs publics de chaque État se soumette à son bon vouloir et au bon vouloir des profits mondialisés. Et je pense que c’est une erreur de croire que la mafia internationale peut bafouer le respect de la dignité des peuples. Aujourd’hui, ce à quoi nous assistons, c’est à une caste mondialisée qui obéit à la mafia internationale des profits, qui bafoue le respect de la dignité des peuples. Et il faut qu’ils comprennent que là ils sont arrivés au bout de ce qu’ils pouvaient faire impunément."
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mercredi, 15 décembre 2021
UNE NOUVELLE ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS AVEC IGNACE ET PATRICK GOFMAN
POUR REGARDER L'ÉMISSION CLIQUER ICI
Roland Hélie et Philippe Randa reçoivent, en première partie de l’émission « Synthèse », le dessinateur Ignace pour son 4e recueil annuel de dessins : "Pass sanitaire forever !" dans lequel il se déchaîne contre le harcèlement sanitaire.
En seconde partie, l’écrivain Patrick Gofman présente son livre "Vengeances de femmes". L’auteur, qui affecte de passer pour un misogyne éclairé, ne déteste pas en rajouter en allant puiser, dans l’Histoire, les faits divers, la mythologie, la littérature, ses propres aventures, des historiettes (comme on disait au Grand Siècle) où la femme n’a pas été – et n’est toujours pas… – la meilleure amie de l’homme.
RAPPEL :
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18:02 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Non-sens politico-sémantique
de Georges Feltin-Tracol
De nombreux et remarquables « Panoramas–Actu » sur la présente radio critiquent régulièrement les politiciens sans imagination, en particulier ceux qui profitent de la France pour toujours mieux la ruiner.
On a maintenant la confirmation qu’ils conçoivent les affaires publiques comme leur réserve privilégiée avec des noms de partis politiques inexpressifs. Depuis la fin du XIXe siècle, les partis présentaient leurs intentions programmatiques : L’Appel au Peuple bonapartiste, la Section française de l’Internationale ouvrière socialiste, le Parti républicain radical et radical-socialiste, le Parti paysan, etc.
L’ambiguïté commençait déjà à poindre avec des partis de droite qui refusaient de s’assumer en tant que tels comme l’Action libérale populaire de Jacques Piou et du comte Albert de Mun qui rassemblait les catholiques ralliés à la République, ou l’Union républicaine de France – Fédération républicaine de France (1924-1940) qui regroupait les députés de droite modérée. Il faut aussi noter que certains noms ne correspondent plus à leur évolution postérieure. Ainsi, se positionnant au centre, le Parti radical et ses succédanés ne défendent-ils plus aucune radicalité.
Le 9 octobre 2021, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a lancé un nouveau parti appelé Horizons, ce qui ne veut rien dire. « Horizons 2027 » aurait été plus parlant dans la perspective de la présidentielle suivante. Gageons que cette nouvelle formation politicarde dont le secrétaire général n’est autre que Christophe Béchu, le maire d’Angers, l’un des principaux détracteurs de L’Alvarium, n’a pas dû faire face à de nombreuses obstructions administratives et bancaires au contraire d’autres formations militantes.
Au lancement du parti philippiste participait La France audacieuse de Christian Estrosi, le maire « motodidacte » de Nice. Ce dernier ne pouvait pas nommer son association « La France frileuse » ou « L’Hexagone timoré ». Cette désignation fait surtout penser au slogan de François Bayrou à la présidentielle de 2002 : « La France humaine ». Il est vrai qu’il lui aurait été difficile de parcourir le pays à bord de son bus avec « La France bestiale » ou « La France automatique » inscrit dessus…
Le parti présidentiel incarne l’absence de tout signifiant. D’abord appelé En marche, il est devenu dès l’élection de son concepteur La République en marche. Faut-il comprendre que la République arrive à reculer ? LREM signifie surtout « La Répression en marche » avec une profusion inouïe de mesures liberticides établissant une tyrannie 2.0. Dans le marécage macronien où grenouillent de sémillants groupuscules (Territoires de progrès, Agir, En commun) vient chapeauter une sorte de « maison commune » appelée « Ensemble citoyens ! ». Et pourquoi pas « Ensemble clampins ! », « Ensemble moutons ! » ou « Ensemble béotiens ! » ?
La vacuité sémantique des partis politiques n’appartient pas aux seuls macroniens. D’autres partis prennent des noms grotesque. Cette mode se comprend avec la généralisation de l’« analphabétisme civique » d’une opinion sevrée d’informations et de propagande. Certes, il perdure encore le Parti communiste français, le Rassemblement national, Lutte ouvrière et même Europe–Écologie–Les Verts. Avant 2015, Les Républicains se nommèrent successivement « Union pour la majorité présidentielle » assez compréhensible avant de devenir une fumeuse Union pour un mouvement populaire (UMP).
Cette appellation avait été adoptée après de longues tractations. Certains avaient proposé « La Maison Bleue ». Aux législatives anticipées de 1988, l’alliance RPR –UDF attribuait à ses candidats l’étiquette URC, soit « Union pour le rassemblement et le centre ». Jean-Marie Le Pen s’en gaussa en parlant de l’« Union pour la redondance comique ».
Au cœur de l’UMP longtemps sarközyste, plusieurs tendances prenaient divers noms susceptibles de ravir les militants comme « La Droite libre ». En novembre 2012, les adhérents purent choisir entre la « Droite forte », la « Droite sociale », la « Droite populaire » et « Le gaullisme, une voie d’avenir pour la France ». La plus caricaturale se désignait « France moderne et humaniste ». Animée par Laurent Wauquiez, la « Droite sociale » s’adossait à un micro-parti de son fondateur, « Nouvel Oxygène ». Au moment de la guerre interne pour la présidence de l’UMP en 2012 entre François Fillon et Jean- François Copé, il exista de novembre 2012 à janvier 2013 un groupe dissident éphémère de députés fillonistes appelé « Rassemblement – UMP », une autre redondance loufoque.
Raphaël Glucksman a pour sa part créé en novembre 2018 Place publique. Combien d’électeurs comprennent-ils qu’il s’agit d’une allusion à l’agora athénienne et au forum romain ? En juillet 2017, Benoît Hamon lança Génération.s, point médian et écriture inclusive en plus. Vu les résultats électoraux, « Riquiqui » ou « Étriqué » serait plus approprié… Le débat public serait-il enfin plus riche avec « Lévrette politique », « Pissotière républicaine » ou « Mycose démocratique » ?
N’oublions pas que certains acronymes prêtent à sourire. En mars 2010, l’humoriste et saltimbanque chiraquien Patrick Sébastien mit brièvement un pied en politique avec le DARD ou « Droit au respect et à la dignité ». Il abandonna toute velléité politique trois mois plus tard, vexé et meurtri d’être qualifié par le système médiatique d’« apprenti populiste »… Des slogans électoraux sont parfois dignes de l’excellent Almanach Vermot. Aux municipales de 2020 dans la commune de Bezons dans le Val-d’Oise, la liste macroniste s’intitula « Bezons, de toutes nos forces ». Quant aux listes vertes, elles s’approprièrent le climat en s’intitulant, par exemple, « Pétahouchnock pour le climat » comme si le temps géologique se confondait ici avec une fébrilité électoraliste momentanée.
Instruit de tous ces précédents, l’instant est historique, Amis ! Votre serviteur fonde dès à présent son propre parti : le Mouvement bien profond. Nul doute qu’il remportera les prochaines échéances électorales avec plus de 500 % des suffrages avant même le premier tour surtout si on valorise son slogan principal : « Au fondement de la République, le Mouvement bien profond ! »
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°13, mis en ligne sur Radio Méridien Zéro, le 7 décembre 2021.
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Emmanuel Macron, cinq ans de brouilles avec l’Histoire de France
L’Histoire est une passion française qui a toujours suscité des querelles. Mais en ouvrant la boîte de Pandore de nos divisions nationales, Emmanuel Macron a commis une erreur, estime l’académicien Jean-Marie Rouart dans une pertinente chronique parue dans Le Figaro (13/12/2021)
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La candidate chiraquienne
Richard Dessens EuroLibertés cliquez ici
Un ton devenu doucereux à la limite de la patenôtre, un thème de campagne évanescent, des propositions techniques sans vision d’avenir, un embourgeoisement tranquille de bon aloi, une nouvelle bonhomie de vieux routard de la politique qui évoque un Alain Poher ou un Gérard Larcher, avec un fond lointain d’une rengaine sécuritaire et anti immigrationiste, conservé en arrière-plan pour montrer qu’on est toujours un taureau… aux cornes de caoutchouc : tel est le portrait sans retouche de Marine Le Pen, prête à toutes les compromissions politiques pour obtenir un pouvoir dont son père n’avait jamais vraiment voulu, lui.
On dirait du mauvais Chirac des années quatre-vingt-dix, y compris son rejet haineux de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Marine Le Pen est également en train de distiller progressivement le même rejet à l’égard d’Éric Zemmour aujourd’hui.
Marine Le Pen passe donc à la vitesse supérieure, comme le 1er décembre, invitée d’une Ruth Elkrief très compréhensive avec une réelle complicité. Complicité dans les objectifs – tuer politiquement Éric Zemmour – et surtout bien montrer que la grande presse officielle a accrédité Madame Le Pen dans le sacro-saint cénacle d’un système bien-pensant que Jean-Marie Le Pen avait tant décrié en son temps.
D’ailleurs, et c’est ce qui est le plus significatif dans la pensée – si on peut parler de pensée – de Madame Le Pen, c’est son adoption du vocabulaire des opposants d’Éric Zemmour pour l’attaquer, alors qu’elle affirme, encore pour l’instant, qu’il n’est qu’un « concurrent » et non un adversaire. C’est vrai qu’il lui faut ménager l’électorat d’Éric Zemmour pour espérer le capter plus tard.
On croyait rêver en entendant Marine Le Pen, condescendante, commisérative et « paternaliste » – la pauvre ! – donner des leçons à Éric Zemmour, tout en reprenant exactement les mêmes arguments et surtout les invectives, même mouchetées, de la plus parfaite mauvaise foi que ceux utilisés par Xavier Bertrand ou Jean-Luc Mélenchon, en passant par tout le gouvernement Macron et bien sûr l’ineffable Anne Hidalgo… le terme de « guignol » étant seulement suggéré en creux.
Lorsqu’on se rallie au vocabulaire de ses adversaires pour tenter d’éliminer un simple « concurrent », c’est qu’on a déjà rallié aussi l’essentiel de leurs idées, si tant est que Marine Le Pen ne soit pas au fond ce qu’elle a toujours été : une femme de la gauche bobo marquée par un héritage de droite confortable. En outre, elle justifie sereinement ses propos, avec un sourire entendu, en expliquant que la politique est un univers où mauvaise foi et mensonges constituent le lot quotidien. Dont acte, Madame Le Pen, pour revaloriser la chose politique.
Elle va encore plus loin en prenant le parti du journaliste de TF1, Gilles Bouleau, lors de son interview militante d’Éric Zemmour. Elle en profite même pour affirmer que le rôle des journalistes est essentiel et bienfaisant pour la démocratie, tout en disant, goguenarde, qu’ils sont parfois injustes… avec un grand sourire complice à une Ruth Elkrief radieuse.
Interview très réussie pour Madame Le Pen qui a parfaitement intégré les codes du système politico-médiatique pouvant lui permettre d’accéder au pouvoir. Pour faire du Chirac, ou au mieux du Sarkozy. Un Sarkozy d’ailleurs qui ne s’interdit pas d’ailleurs éventuellement d’appeler à voter pour Emmanuel Macron le cas échéant… La boucle serait ainsi bouclée.
On peut se mettre à la place des électeurs de toujours du Front ou du Rassemblement National qui retrouvent dans Zemmour un idéal abandonné et se demander s’ils pourront revoter un jour pour Madame Le Pen qui ferait plus une excellente adjointe de Valérie Pécresse, faute d’être même Chirac.
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mardi, 14 décembre 2021
Au nom de l’écologie, on impose la laideur
Nicolas Chaudin *
Panneaux photovoltaïques, éoliennes, écoquartiers ont en commun d’être hideux. sous prétexte d’écologie, on détruit ce qui fait la beauté de nos paysages et de nos villes, et ceci avec la plus parfaite bonne conscience, s’inquiète l’écrivain. À quand une écologie qui se souciera de préserver la beauté de ce que nous avons reçu en legs ?
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(*) Nicolas Chaudin est écrivain, réalisateur et éditeur d’art français. Dernier titre paru, La Nuit des aventuriers (Plon, 2021)
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lundi, 13 décembre 2021
Générosité mal ordonnée
Laurence de Charette
Sans doute Candide exprimerai-il sa surprise : quelle drôe de contrée ouvre à tout vent ses hôpitaux quand elle craint perpétuellement de manquer de lits et de bras pour soigner ses malades ?
L’an dernier, comme chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’étrangers venus des quatre coins du monde ont frappé à la porte du système de santé français, poussés par une bonne raison: il est l’un des plus généreux au monde. Le dernier rapport sur la procédure d’admission au séjour pour soins - un dispositif distinct de l’AME (aide médicale de l’État pour les clandestins) et unique en son genre puisqu’il suffit à un ressortissant étranger d’invoquer l’impossibilité d’être soigné dans son pays pour demander à être pris en charge gratuitement en France - souligne crûment la tension croissante entre l’immense besoin de santé des populations à travers le monde et l’affaiblissement des capacités hexagonales.
Il met en lumière deux dérives dont est victime la générosité française : le dévoiement des motifs de santé dans les dossiers d’immigration et le développement d’une forme de « tourisme médical » - pour effectuer une PMA par exemple.
Evidemment, ces chiffres font partie de ces réalités dont le simple énoncé suscite toutes sortes de remontrances voire d’anathèmes ; comme si l’opprobe jeté sur le messager avait le pouvoir de changer les faits invoqués. Ils provoqueront à n’en pas douter de nouveaux sermons sur le thème de l’« humanisme ». Mais les bonnes consciences évoqueront-elles les manques chroniques e l’hôpital ? Parleront-elles de la pression qu’exerce, aussi, sur les dépenses de santé dans un pays où la dette n’en finit pas de croître et de ces déserts médicaux qui s’étendent à travers le territoire ? La pandémie a, en même temps, révélé la fragilité de notre système de soins et le fait que la santé est devenue la valeur suprême de nos sociétés modernes. Dans un tel contexte, ce rap- port rappelle - si besoin était - que la question de l’immigration doit être traitée sans faux- semblant, avant que la brutalité ne s’empare du débat et ne le prive de toute intelligence. Car, pourrait aussi dire Candide, c’est « rage de soutenir que tout est bien quand on est mal »...
Pour accéder au rapport ICI
Source : Le Figaro 13/12/2021
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dimanche, 12 décembre 2021
JAMAIS DEUX SANS TROIS : LA NOUVELLE-CALEDONIE DIT ENCORE NON À L’INDÉPENDANCE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le troisième scrutin d’autodétermination prévu par les accords de Matignon signés en 1988 entre le loyaliste Lafleur (RPCR), et l’indépendantiste Tjibaou (FLNKS), - sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand -, a eu lieu ce dimanche 12 décembre. Comme les deux précédents référendums, c’est le « non » à l’indépendance qui est sorti du chapeau.
Mais cette fois-ci, la consultation avait une teneur particulière, les séparatistes du FLNKS ayant appelé au boycott des bureaux de vote. Prétexte trouvé ? La situation sanitaire. En fait, les héritiers politiques de Tjibaou n’étaient pas certains, cette fois encore, « d’emporter le morceau ». Ils préfèrent sans doute attendre l’inéluctable loi de la démographie : le jour où les Canaques seront plus nombreux que les Caldoches ! Mais ce calcul est-il judicieux ? Il n’y pas que les « blancs » qui sont opposés à la séparation d’avec la France. Les Wallisiens et autres immigrés du vaste Pacifique, y sont aussi, généralement, hostiles.
Une île politiquement éclatée
La Nouvelle-Calédonie jouit actuellement d’un statut intermédiaire entre celui d’une collectivité classique d’outre-mer, - le département/région, semblable à quelques nuances près, au statut métropolitain -, et celui de la Polynésie française, qui est un « pays », avec son président.
Il y a une coalition séparatistes, le FLNKS qui regroupe sous son aile plusieurs mouvements, - l’Union calédonienne, le Parti de la libération Kanak (Palika), le Parti socialiste kanak (Psk), l’Union du peuple mélanésien (Mlm) et le Rassemblement démocratique (Rdo) -, et une opposition, elle aussi composite, comprenant les rescapés du RPCR de Jacques Lafleur, des membres, - majoritaires -, de la communauté européenne, des Wallisiens et, aussi, une bonne minorité de Canaques qui ont compris que leur avenir dans le pacifique s’écrirait avec la France.
Le président de la République a acté les résultats, se félicitant « de ce cheminement inédit et pacificateur » et des « liens charnels et humains » qui lient ces îles du bout du monde à la métropole. Tiendra-t-il parole, et initiera-t-il de futures négociations entre toutes les parties pendant ce qui lui reste de mandat avant la « grande élection d’avril/mai » 2021 ? On le sait adepte du fameux « en même temps » : peut-on lui faire confiance ?
Déjà, les indépendantistes ont demandé un nouveau référendum en 2022. Espèrent-ils, comme en Irlande pour un tout autre sujet, avoir in fine satisfaction ? Il est vrai que les résultats, tout à fait justes et légaux, ne reflètent pas la réalité des opinions. Avec 96 % de « oui » obtenus avec seulement un électeur sur deux s’étant déplacé, on peut légitimement douter de l’état d’esprit réel de l’opinion canaque. (Combien sont-ils restés chez eux, de peur de braver l’interdit ?) Mais la loi est la loi, et les accords sont les accords. Il était prévu qu’au terme du troisième référendum, les accords de Matignon cessaient de s’appliquer et que le processus devait changer de braquet. Ou bien des négociations s’ouvriraient pour aller jusqu’à l’indépendance en cas de victoire du « oui », ou bien d’autres discussions devraient mener à un statut définitif d’autonomie dans le cadre de la République française.
Nous en sommes là. Les gens du FLNKS auront-ils recours à la violence pour venir à leurs fins ? C’est toute la question qui se pose, avec en toile de fond les manœuvres australiennes et surtout chinoises, puissances qui lorgnent d’un regard envieux les ressources en nickel de la Grande terre, un quart des réserves mondiales de cette ressource bien nécessaire pour fabriquer des batteries électriques.
La France, veut-elle conserver son rang de grande puissance… « moyenne » ?
Comme pour notre arsenal nucléaire, comme pour notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU, la question est posée. Les Français veulent-ils que leur pays garde son rang et ne disparaisse pas dans le maelstrom européiste et atlantiste, ou sont-ils à ce point las de peser sur l’histoire du monde et de renoncer à ce que leur pays continue d’être, malgré eux, l’un des phares de l’humanité ? Les restes de notre empire colonial, - toutes ces « miettes » éparpillées dans notre outre-mer, les Antilles, la Réunion, les îles Eparses, l’Antarctique, le Pacifique -, nous assurent la possession du deuxième domaine maritime mondial, avec toutes les richesses supposées qui gisent dans les fonds marins.
Alors, devrions-nous renoncer à la Nouvelle-Calédonie parce que 3 % d’indépendantistes ont fait le déplacement en faveur du « non », et que plus de 40 % sont restés chez eux ? Certes, l’avenir n’est écrit nulle part, mais il peut s’écrire en Nouvelle-Calédonie/Kanakie, - c’est comme cela qu’il faut dire désormais -, en lettres tricolores.
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La Nouvelle Calédonie veut massivement rester française !
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Donald Trump contre les « talibans d’internet »
de Philippe Randa
Décidément, les États-Unis en général et les réseaux sociaux en particulier n’en ont pas fini avec Donald Trump !
Selon le site RT France, un groupe d’investisseurs institutionnels s’est engagé à lui apporter 1 milliard qui s’ajouterait « aux 293 millions de dollars déjà récupérés par la “spac” Digital World Acquisition Corp lors de son arrivée à Wall Street en septembre ( …) En retirant les frais de transaction, Trump Media & Technology Group devrait ainsi récupérer 1,25 milliard de dollars pour financer le lancement du réseau social de l’ancien locataire de la Maison Blanche. »
De quoi assurer une naissance en fanfare !
« Truth Social » devrait être hébergé par RightForge, une société d’infrastructure internet qui souhaite « que le marché des idées reste ouvert ». Dixit sont directeur : « Si vous croyez que le Président devrait être interdit de plateforme, nous pensons que vous n’avez pas réellement envie de vivre dans un pays libre » ; aussi RightForge permettra-t-il que « l’Amérique reste fidèle à ses idées fondamentales. »
En octobre dernier, Donald Trump n’avait pas mâché ses mots : « Nous vivons dans un monde où les talibans ont une énorme présence sur Twitter alors que votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable. »
Éjecté l’année dernière comme le premier malpropre venu de Facebook, YouTube, Intagram ou encore de Twitter, alors qu’il dirigeait toujours la plus grande puissance mondiale et comptait quelques 35 millions d’abonnées sur Facebook et 24 millions sur Instagram, ces derniers vont-ils connaître le sort de « l’arroseur arrosé » avec le projet de future plateforme « Truth social » ?
L’avenir le dira, certes… Mais l’histoire regorge de précédents où des géants se croyant invincibles finissaient par mordre la poussière, selon l’adage que Jupiter rend fou ceux qu’ils veut perdre…
Lire EuroLibertés cliquez là
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Eric Zemmour s'adresse à la Nouvelle Calédonie
10:51 Publié dans Présidentielle 2022, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 11 décembre 2021
Philippe de Villiers apporte son soutien à la candidature d'Eric Zemmour
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Monsieur Z, le nouveau clip de Romain Guérin
Voir, ou revoir, l'entretien entre Romain Guérin et Epona dans le cadre des entretiens du PdF cliquez ici
09:48 Publié dans Présidentielle 2022, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le discours d'un roi
Selon Franck Ferrand, dans Valeurs actuelles (9/12), faisant allusion à Eric Zemmour, constate que les grandes allocutions deviennent si rares qu’il serait dommage de les manquer – n'en déplaise à tous ceux que le talent dérange. Franck Ferrand fait ici référence au grand et magnifique discours d’Eric Zemmour à Villepinte devant près de 15 000 personnes.
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 10 décembre 2021
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Conditions pour un retour de la vraie droite
Excellent éditorial d’Ivan Rioufol du Figaro qui n’a jamais caché ses convictions profondes et encore moins mâché ses mots. A lire, cet édito au vitriol qui place dans leur vraie perspective les enjeux actuels d’une droite dont on n’est pas vraiment sûr qu’elle soit incarnée par Valérie Pécresse.
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Référendum en Nouvelle Calédonie : un entretien avec Jean-Claude Martinez sur Boulevard Voltaire
Source cliquez ici
Dimanche 12 décembre, le sort de la Nouvelle-Calédonie sera scellé : aboutissement d’un long processus dicté par les accords de Nouméa et, pour la troisième fois, les Calédoniens se prononceront par référendum pour ou contre leur indépendance. Jean-Claude Martinez, président fondateur de l’Union pour la Nouvelle-Calédonie, est professeur de droit public et sciences politiques à l’université Paris II Panthéon-Assas. Il publie Nouvelle Calédonie. Quoi qu’il en coûte, la France doit rester ! aux Éditions Godefroy de Bouillon et répond aux questions de Boulevard Voltaire
Professeur Jean-Claude Martinez, pourquoi s’intéresser à ce territoire d’outre-mer si éloigné de la France ?
À l’époque de Joséphine Baker, et encore durant le premier septennat du général de Gaulle, dans les 180.000 classes françaises, il y avait au mur de grandes cartes de géographie de Paul Vidal de La Blache. Tous les enfants de 10 ans savaient où étaient Brazzaville, Pondichéry, Dakar, Saïgon, Phnom Penh, la terre Adélie ou Nouméa. L’éloignement de la Nouvelle-Calédonie, qui n’est d’ailleurs qu’à deux heures de Sydney, est une vision relative. Pour Louis XVI qui, depuis sa mappemonde, trace lui-même l’itinéraire de l’expédition de La Pérouse dans le Pacifique, il n’y a pas d’éloignement car il a la grande vision. Mais c’est sûr qu’aujourd’hui, avec le vieillissement de la population et l’augmentation du diabète, les problèmes de vision se sont aggravés. Même les candidats à l’élection présidentielle souffrent d’un rétrécissement de leur champ visuel. Tous ont perdu la vision périphérique. C’est révélateur que pas un seul candidat ne soit allé à Nouméa faire campagne pour le référendum du 12 décembre…
Alors que l’île de la Barbade vient de s’extraire de la Couronne d’Angleterre et qu’en France, la Guadeloupe et la Martinique s’embrasent, Emmanuel Macron entérine l’ouverture d’un débat sur l’autonomie de la Guadeloupe. Est-ce le sens inéluctable de l’Histoire ?
Mais non, le paradigme de l’autodétermination, c’est une vieillerie des sixties. C’est l’idée de la génération Sheila–Bouteflika, au temps des pantalons à patte d’éléphant, du festival de Woodstock et des concerts indépendantistes. Mais demandez au Sénégal s’il envisage l’indépendance de la Casamance ; à l’Angola s’ils vont se séparer de Cabinda ; au Maroc s’ils vont jouer à faire des référendums sur Dakhla ou à l’Éthiopie si elle va lâcher le Tigré. Même l’Algérie ne pense pas une minute à l’autonomie de la Kabylie. Il n’y a qu’en France où, dès que le vent souffle quelque part, on va vite à la décentralisation. Et en plus, si le vent a la couleur d’un outrenoir Soulages, alors hop ! les dirigeants ont le hoquet et répètent en perroquet : « autodétermination ». C’est une pathologie nationale. Le syndrome du ringard postmoderne de Libé à l’Élysée. Tout le monde doit être autonome et même indépendant : les juges, les Kanaks, les enfants, « les territoires », les médias, les universités, la Guadeloupe – sauf, bien sûr, les non-vaccinés, Vincent Lambert et les « vieux » en EHPAD.
Dans votre ouvrage, vous dénoncez les conditions juridiques dans lesquelles le destin de la Nouvelle-Calédonie se joue depuis des années. Vous évoquez un « droit brutalisé » : pourquoi ?
Les accords de Nouméa de 1998, sous la présidence de Jacques Chirac et le gouvernement de Lionel Jospin, ont créé la préférence ethnique à l’emploi. Y compris dans les concours de la fonction publique. Le droit de vote n’est plus universel, avec quatre listes électorales : une conforme à l’égalité républicaine pour les élections présidentielles et législatives ; une autre, réduite, pour les référendums ; une troisième super réduite pour les élections provinciales réservées aux présents depuis vingt ans et même une quatrième, avec le droit du sang. Bien entendu, ces invraisemblables dispositions auraient dû être annulées par le Conseil constitutionnel.
C’est même encore plus « insensé », puisque l’accord de Nouméa consacre dans son préambule « l’esprit des rivières, de leurs embouchures », d’un ancêtre commun et du lien particulier des Kanaks à la terre. C’est cela, le « droit brutalisé » avec, en plus, six référendums depuis 1987 qui relèvent d’un « abus de droit constitutionnel ».
Si le oui à l’indépendance l’emporte, le 12 décembre, la vie des Calédoniens en sera-t-elle changée ?
Un oui à l’indépendance enclencherait deux effets domino. Le premier effet serait interne à la Nouvelle-Calédonie. Après la fête à Paris, un numéro de Libé aux couleurs kanakes, un cocktail géant rue Oudinot avec le Tout-Paris indépendantiste, des vagues de joie au gouvernement de Nouvelle-Calédonie, au Congrès, dans chaque tribu, avec des feux partout, la distribution des prix commencerait. Bercy, Oudinot, le Quai d’Orsay, Matignon et l’Élysée, évidemment, arriveraient avec des accords de partenariat et surtout les chéquiers. En face, bien entendu, en échange d’une base militaire française autorisée, juste le temps que les armadas chinoises arrivent à Nouméa, La Foa, Poindimié, comme à Djibouti, l’establishment kanak présenterait la liste sans fin des demandes. Pendant ce temps, les anciens loyalistes lucides vérifieraient leur passe sanitaire, leur passeport, et prendraient qui l’avion pour Paris, qui pour Sydney et de là quelques-uns aussi pour la Californie. Partie de Nouvelle-Calédonie, la France partirait très vite de la Polynésie. Avec, bien sûr, l’aide chinoise et de ses alliés mélanésiens.
Vous évoquez les appétits de la Chine et d’autres puissances mondiales sur ce territoire ; la France a-t-elle vraiment beaucoup à perdre ?
La Guadeloupe partira dès que ses habitants le voudront bien. M. Lecornu leur propose d’ailleurs déjà l’autonomie. Comme ils l’ont, au demeurant, cela veut dire l’indépendance. Pour la Guyane, Mme Taubira verra. Pour le moment, elle écrit des livres. Autant dire qu’il faut choisir : être un Hexagone mité ou être un empire maritime illimité. La totalité des candidats pour 2022 ont, eux, déjà choisi. Les plus audacieux veulent seulement un traitement antimite. Pour le reste, une France Monde sur tous les océans, c’est, à leurs yeux, bien grand. Or, ils sont souvent bien petits…
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Les hyènes de Washington : de Rama Yade en Rokhaya Diallo
Alain Sanders
Après les déclarations de haine contre la France proférées de Washington, D.C., par la Wolof Rama Yade, on pouvait espérer un peu de répit. Au moins quinze jours sans de nouveaux crachats contre la France. Depuis l’étranger. Et par des racialistes qui doivent tout à la France. Eh bien, on se trompait.
Pour le coup, et toujours d’outre-Atlantique (désormais terre promise des racialistes et autres féministes, indigénistes, décolonialistes, wokistes, etc.), c’est l’échevelée Rokhaya Diallo qui s’y colle. Dans un article du gauchiste Washington Post où elle a été engagée pour des tribunes ponctuelles très orientées. Notons au passage que, pas plus que Rama Yade n’est gênée (elle qui est agressée par une statue de Colbert) d’habiter Washington, Rokhaya Diallo ne trouve à redire à ce titre de journal qui porte le nom d’un propriétaire d’esclaves...
Titre de l’article de la Diallo : « Ne laissez pas l’histoire inspirante de Joséphine Baker effacer le racisme omniprésent en France. » On se dit qu’ils doivent bien rigoler les Américains qui se souviennent que Joséphine Baker avait quitté les Etats-Unis pour échapper à un racisme prégnant. Et s’installer en France où le racisme n’existe pas. Sauf dans les cerveaux fiévreux des Yade et des Diallo.
On se dit aussi que Diallo aurait pu se réjouir de voir entrer dans le temple de Belphégor, au Panthéon, la « première femme noire » accueillie là (on s’abstiendra de commenter la manœuvre de Macron en l’occurrence) avec les honneurs républicains. N’y pensez pas ! Il faut le savoir : quoiqu’on fasse dans l’humiliation permanente de notre histoire, on n’en fera jamais assez.
C’en est au point que Rokhaya Diallo (bloc de haine tel qu’elle s’est naguère fritée avec Caroline Fourest, c’est dire) s’attaque à la mémoire même de Joséphine Baker, déplorant que cette dernière « ait toujours exprimé sa gratitude à la France et n’a jamais critiqué le colonialisme ». En quelque sorte, une « Bounty » comme disent les racialistes : noire dehors, blanche à l’intérieur. Elle aurait préféré, elle l’écrit, qu’on mît au Panthéon la traîtresse Gisèle Halimi impliquée « en faveur du peuple algérien pendant sa guerre contre la France ». Contre la France : tout est dit.
Elle n’a pourtant pas lieu de se plaindre de la France, Rokhaya Diallo. Elle est née d’un père sénégalais (militant socialiste) et d’une mère gambienne. Un côté sénégalais comme Rama Yade donc. Côté gambien, je ne sais pas si elle est d’ethnie mandingue, wolof, fula, diola, serahule, aku, sésère, manjaque, bianunka. Ce que je sais, en revanche, c’est que ce petit morceau d’Afrique enclavé dans le Sénégal et qui ne s’appelait pas encore la Gambie, fut – à partir du IXe siècle – le supermarché des esclavagistes arabo-musulmans qui y faisaient leurs courses pour un fructueux commerce trans-saharien. La plupart des tribus se convertirent à l’islam (vers le XIIe siècle). On ne sait pas si l’islamo-gauchiste Rokhaya Diallo (qui dénonce ce qu’elle appelle « les musulmans Seven Up », à savoir les modérés de l’islam) s’inscrit dans cette soumission.
Pour le reste, son cursus n’est pas celui d’une Cosette victime du racisme de la France : maîtrise de droit international, emploi chez IBM, master de marketing, école de commerce Novancia, un siège au conseil d’administration de Terra Nova, chroniqueuse sur RTL, Canal Plus, la radio Le Mouv’, Médiapart, C8 avec Hanouna, tapis rouge à LCI avec le dhimmi David Pujadas, etc.
En 2017, Rokhaya Diallo avait déjà craché sur la France à la tribune des Nations Unies. Sans provoquer la moindre réaction. Aujourd’hui, obsédée qu’elle est par la race, elle en est à salir la mémoire de Joséphine Baker. Sans conséquence : elle continuera d’être reçue comme une personne normale sur LCI.
Petit plus : puisque Valérie Pécresse est dans l’actualité, rappelons qu’elle a co-signé naguère, avec Rokhaya Diallo, pour célébrer la « diversité » et les bienfaits du multiculturalisme...
Source : Présent 9/12/2021
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Un nouveau numéro hors-série du quotidien Présent
Site de Présent cliquez ici
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, l’armée française a été maintes fois engagée dans des conflits locaux situés hors du territoire national sous bannière onusienne, européenne, américaine ou de l’OTAN, ou encore en application d’accords de défense bilatéraux. Les Opex ont impliqué des soldats des trois armées.
Les pages de ce Hors-Série ne sont pas un catalogue exhaustif des Opex de l’armée française, seuls certains événements, connus ou méconnus, sont évoqués et rappelés à nos lecteurs. Du Tchad à l’Afghanistan, du Liban à la Bosnie, du Cambodge à la Somalie, les militaires français sont intervenus partout, affirmant ainsi le statut de grande puissance militaire de la France et sa volonté de peser sur le plan international. Bien que les choix d’intervenir soient souvent contestables d’un point de vue politique et que, dans le cadre de coalitions comme en Irak ou en Afghanistan, le renfort de nos troupes n’ait modifié en rien le rapport de force, nos soldats ont droit à notre reconnaissance et notre estime. Fidèles aux traditions de leurs armes et de leurs unités, ils se sont montrés dignes de leurs grands anciens dans l’accomplissement de leur devoir. Certains y ont laissé la vie, qu’ils soient honorés pour leur sacrifice.
Michel Vial
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Eric Zemmour sur France 2 : la réaction de Thomas Joly
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Nationalisme appellation contrôlée
Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez là
Les remous de la campagne présidentielle, qui désormais bat son plein, ne devraient pas dissimuler une problématique permanente, et centrale : celle du sens national. On peut appeler cette vertu de divers noms : patriotisme pour les uns, identité pour les autres, nationalisme osait-on invoquer autrefois, sans que ce mot ne fasse peur qu'aux victimes de la tremblante du mouton. Ces mots devraient être considérés comme plus ou moins synonymes dans notre langue. Barrès et Maurras, en tant que fondateurs en ont définitivement tracé les contours.
Dire comme on l'entend souvent que le nationalisme est un facteur de guerre, c'est considérer que le radical-socialiste Daladier, qui déclara la guerre en 1939, ou Viviani en 1914 étaient des nationalistes. Maurras prévoyait la guerre : il ne l'appelait pas de ses vœux, soulignant avec véhémence, combien il était monstrueux de ne pas s'y préparer. "Armons, armons" écrivait-il au moment de la crise de Munich de 1938. Lorsqu'elle survint en 1939, du fait de l'alliance Staline-Hitler (1) on put redécouvrir à quel point il avait tragiquement raison.
Constatons d'abord une ambiguïté : strictement, le mot et la rhétorique "nationaliste" ou "patriote" devrait transcender l'antagonisme droite gauche. Même si leurs solutions sont mauvaises et leurs liaisons internationales calamiteuses, un Mélenchon aujourd'hui, un Chevènement hier, se réfèrent, par intermittence, à un discours d'apparence "nationale". Or, ils s'expriment toujours sous les plis d'une idéologie qui s'appelle en fait le jacobinisme, terme qu'il semble préférable d'utiliser en l'occurrence et que ne récusent pas les "nationalistes de gauche".
Il faut donc saluer ici la parution récente d'un fort utile petit volume, où l'on retrouvera la plupart des questions que posent, aujourd'hui plus que jamais, la référence au nationalisme et sa dénaturation. L'ouvrage est intitulé "Critique du nationalisme" (2).
Le texte central, de 59 pages, est l'œuvre d'Arnaud Guyot-Jeannin. Intelligemment sous-titré comme un "plaidoyer pour l’enracinement et l’identité des peuples", il est encadré d'une fort éclairante préface signée d'Alain de Benoist (3), et plus encore d'une très dense et pertinente postface que l'on doit à Philippe Lamarque (4). L'ensemble de ce corpus mériterait sans doute de prendre le relais des "Doctrines du nationalisme". Ouvrage de référence de notre "classe soixante" ce livre avait été publié en 1959 par Jacques Ploncard d'Assac. Depuis, outre l'évolution historique, plusieurs écrits majeurs et indispensables complétaient le propos, en particulier "les Deux patries" du regretté Jean de Viguerie (5).
Ce nouveau petit livre offre un grand choix de fortes citations et d'idées justes.
On regrettera quand même l'absence de référence au christianisme, qui paraît pourtant peu dissociable de la patrie de Clovis, de saint Louis, de Jeanne d'Arc, de saint Vincent de Paul.
Les passionnés d'Histoire le chipoteront peut-être aussi sur quelques éclairages historiques incertains, sinon abusifs.
Non par exemple le nationalisme des jacobins n'est pas le produit de la "victoire" en 1793 (6).
Les adversaires de la Révolution, comme ses religionnaires, ont trop souvent tendance à la considérer comme un bloc. De ce fait beaucoup de lecteurs et disciples de Charles Maurras perçoivent assez mal, ou refusent de voir, la distance qui sépare un Jean-Joseph Mounier, premier président des États Généraux en 1789, ou un Mirabeau, des hommes du Comité de salut public de l'An II. Beaucoup ignorent que la première constitution votée en 1791 se voulait monarchique. On connaît, dans le camp adverse, la formule de Clemenceau. À cet égard, on ne rappellera jamais assez le contexte odieux du propos. Le Tigre, futur premier flic de France, faisait alors office de porte-parole des républicains radicaux. Il s'agissait de leur part, de retirer de l'affiche une pièce de Victorien Sardou osant opposer Danton à Robespierre. Non seulement, ils obtinrent gain de cause mais leur doctrine de l'unité de la Révolution prévaut, aujourd'hui encore, y compris dans la mémoire de leurs adversaires. C'est là un des passages les plus mensongers, car il en existe d'autres, de ce qu'on appelle le roman national.
En fait, contrairement à ce que suggère le raccourci de notre auteur, ce n'est pas en 1789 que sombre la monarchie, mais en 1791 au retour de Varennes quand les forces de sentiment se retournent contre la famille royale. Quant à la Grande Terreur son règne coïncide avec la période des difficultés de la guerre, certainement pas avec les victoires. Rappelons ainsi qu'en janvier 1793, c'est au moment de la mort du Roi que la Vendée s'insurge et refuse la levée en masse. Après Fleurus (26 juin 1794) vient Thermidor (le 27 juillet). Londres, sous l'influence du Premier ministre William Pitt le Jeune (7), jusque-là avait tout fait pour ne pas entrer dans la guerre européenne déclenchée au printemps 1792, doit-on le rappeler, par les Girondins.
Les jacobins comme les communistes entendent répandre leur système et l'imposer au reste du monde. Puisqu'ils incarnent la Raison et la Science, ils se doivent de régner par la Terreur à l'intérieur, et par la Guerre à l'extérieur. La branche modérée des fédéralistes girondins ne peut dès lors que laisser la place aux montagnards centralistes puisque guerre et révolution ne font qu'un.
Inhérente à toute révolution, la militarisation à marche forcée qu'on considère comme caractéristique du régime hitlérien en Allemagne, marquera encore plus dans leur longue histoire les deux grandes expériences communistes : ainsi en URSS, avant, pendant et après le règne de Staline ; en Chine, la soi-disant révolution culturelle peut être considérée comme un coup d'État militaire inventé par Mao en 1965-1966 pour retrouver le pouvoir. La logistique est assurée par le ministre de la Défense Lin Biao. Par la suite Deng Xiaoping comme Xi Jinping, trop souvent envisagés en occident comme l'expression du Parti-État exerceront eux-mêmes leur autorité comme détenteurs du secrétariat de la Commission militaire.
Si l'on s'en tient aux dimensions économiques, il est ainsi probable qu'au cours de toute son histoire la part du PIB soviétique affectée à la Défense, à la production d'un équipement considérable a toujours avoisiné les 25 %, véritable cause de l'effondrement du système en l'absence de tout complot occidental.
Cette hypermilitarisation, contraire aux véritables intérêts nationaux n'a en définitive rien à voir avec le nationalisme. Je ne crois pas qu'Arnaud Guyot-Jeannin s'y trompe, pas plus que ses lecteurs. Oui, le véritable patriotisme de notre temps c'est bien, comme il l'écrit, "l’enracinement et l’identité des peuples".
Notes
(1) Je ne puis que recommander à ce sujet mon livre dossier sur "L'Alliance Staline-Hitler".
(2) Critique du nationalisme" aux éditions Via Romana, 29 rue de Versailles, 78150 Le Chesnay tel 06 87 53 96 45, via.romana@yahoo.fr, octobre 2021, 96 pages.
(3) pp. 9-17
(4) pp. 87-94
(5) "Les Deux Patries" par Jean de Viguerie, nouvelle édition, 2017, 276 pages, Éditions Dominique Martin Morin.
(6) cf. page 62
(7) Disciple d'Adam Smith il s'attache par priorité à ce que le fondateur de l'économie politique appelle la Richesse des Nations, base véritable de leur puissance. Soulignons qu'au lendemain de la guerre d'indépendance américaine, la Couronne britannique était dans une situation d'endettement plus lourde que celle des Rois de France. Une fois leurs finances rétablies les Anglais seront en mesure de supporter le coût non seulement de leur propre guerre contre la Révolution et l'Empire, mais aussi de celle que mènent ses alliés autrichiens, prussiens et russes.
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jeudi, 09 décembre 2021
Le MNR soutient la candidature d'Eric Zemmour à l'élection présidentielle
ESPOIR POUR LA FRANCE
Depuis l’annonce de la candidature Zemmour à l’élection présidentielle, et depuis le magnifique meeting de Villepinte, la campagne présidentielle prend un tour inattendu : les patriotes français vont-ils enfin être entendus ?
Les attaques violentes que subit Eric Zemmour montrent que le Système se sent blessé au coeur.
Car Zemmour dénonce sans faux-semblant, sans langue de bois, toutes les tares du système, celles qui risquent d’entraîner la mort de notre pays.
Dans ces circonstances exceptionnelles, soutenons sans réserve la candidature Zemmour, c’est notre avenir qui est en jeu.
14:20 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Robert Dunoyer ne sera plus là.
Quand Robert était là, je savais que nous pouvions être tranquille...
Robert Dunoyer faisait parti de ces hommes qui inspirent naturellement le respect. Son calme, sa discrétion et sa détermination suffisaient à stopper les ardeurs provocatrices éventuelles de nos opposants lors de nos réunions. Avec lui, et Les Mousquetaires du président (cette élite militante destinée à la protection de Jean-Marie Le Pen et des réunions auxquelles il participe - comme ce fut le cas à plusieurs reprises lors des Journées annuelles de Synthèse nationale), la bonne tenue et la bienséance étaient garanties.
Hélas, Robert ne sera plus là, il est décédé suite à une crise cardiaque hier... Merci Robert pour ton aide et pour ta fidélité. Nous ne l'oublierons pas...
A son épouse, à sa famille, aux Mousquetaires, toute la rédaction de Synthèse nationale présente ses condoléances attristées.
Roland Hélie
11:25 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 08 décembre 2021
Protection de Eric Zemmour : Livre noir dévoile les lacunes policières
23:30 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, publié sur le site Riposte laïque
Source cliquez ici
Riposte laïque : Roland Hélie, vous êtes le directeur de la revue Synthèse nationale ; à ce titre, vous venez de publier un livre intitulé Pourquoi Éric Zemmour ?. Cet ouvrage, réalisé sous la direction du professeur Franck Buleux qui dirige la collection des Cahiers d’Histoire du nationalisme et qui, par ailleurs, est responsable de la campagne d’Éric en Normandie, rassemble une vingtaine de témoignages de responsables et élus patriotes qui ont choisi de s’engager aux côtés du polémiste d’hier et candidat à l’investiture suprême aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez édité ce livre et pourquoi vous avez soutenu dès le début la candidature Zemmour ?
Roland Hélie : Il convient d’abord de faire un état des lieux en cette fin d’année. La situation présente de notre pays est périlleuse, voire catastrophique. Un constat s’impose. Après cinquante ans de renoncement progressif à notre souveraineté nationale, de destruction de pans entiers de notre industrie, d’absence de politique migratoire claire et cohérente et d’atteintes à notre identité, la France, naguère quatrième ou cinquième puissance mondiale, est devenue une sorte de wagon-lit à la remorque de la locomotive mondialiste. Désormais, des organisations internationales et des firmes transnationales, tels le Forum mondial de Davos, le FMI, la Commission de Bruxelles ou les GAFAM ont plus d’influence sur notre avenir de citoyens français que notre propre « gouvernement ». Nous ne sommes plus maîtres de notre destin et le cancer qui ronge la France est en train d’arriver en phase terminale.
Il y a une trentaine d’années, un ami, alors haut fonctionnaire proche du pouvoir de l’époque, m’a dit : « Un jour viendra où les Français se rendront compte qu’ils ne maîtrisent plus leur avenir. Quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, leurs voix ne compteront plus. Ce jour-là, des mouvements comme celui auquel tu appartiens auront un boulevard devant eux… » Étant donné la situation qui était alors la sienne, il ne faisait certainement pas cette prédiction à la légère. J’ai souvent repensé à son propos et, aujourd’hui, je crois que le jour en question, s’il n’est déjà là, n’est plus très loin… Le curseur se déplace « à droite » (prenons ce mot par commodité) et nous n’allons pas nous en plaindre !
Riposte laïque : Vous dites que le curseur se déplace « à droite », sur quoi vous appuyez-vous ?
Souvenez-vous… Il y a quelques décennies, les grandes manifestations revendicatives avaient lieu au son de l’Internationale, derrière le drapeau rouge et les portraits des idoles du marxisme-léninisme. Ces dernières années, les foules en colère – « anti-mariage pour tous », « Gilets jaunes » ou « anti-passe » – descendent dans la rue en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore. Signe des temps…
Pour démontrer que le curseur se déplace « à droite », je pourrais encore insister sur le succès grandissant des chaînes non conformistes (CNews, TV Libertés, RT…), des nombreux sites de la « réinfosphère » comme Riposte laïque (même si votre média ne se dit pas « de droite ») ou passer en revue les multiples signes qui prouvent que l’état d’esprit général des Français est en train de changer, mais tout ceci nous emmènerait trop loin…
Le dernier exemple étant le succès obtenu par Éric Ciotti au premier tour des primaires républicaines. Celui-ci incarnait « l’aile droite » de son parti.
Riposte laïque : Ce « virage à droite » s’est amorcé il y a longtemps…
Dans les années 1980, 1990 et 2000, Jean-Marie Le Pen et le Front national ont réussi à mettre les thèmes d’indépendance, d’identité, de préférence nationale, de liberté, d’immigration ou encore d’insécurité au centre du débat politique. Malheureusement, ils n’ont pas été suffisamment écoutés. Par réflexe corporatiste, malhonnêteté intellectuelle ou aveuglement idéologique, l’ensemble de la classe politico-médiatique s’est liguée contre eux. Au moyen d’un bourrage de crâne incessant utilisant tous les subterfuges de l’agit-prop, elle a réussi à donner du « Menhir » et des membres de son parti une image suffisamment sulfureuse pour effaroucher une partie des Français. Dès lors, nombre d’électeurs n’ont pas ou n’ont plus osé leur accorder leurs suffrages, même si les faits leur donnaient raison. Par naïveté et pusillanimité (ce qui va généralement de pair), la majorité de la population a alors semblé renoncer à un avenir authentiquement national. Les promoteurs-profiteurs de la « mondialisation heureuse », les zélateurs du politiquement correct, les pères Fouettard des partis du Système ont pu ainsi continuer à atomiser la nation, à mettre à mal son identité et, sans vergogne, sans honte ni remords, à rapprocher toujours davantage le pays du gouffre… Nous voyons aujourd’hui où leurs marottes européistes, mondialistes et libertaires nous ont menés…
Riposte laïque : Les élections qui se dérouleront au cours de l’année 2022 seront-elles, à votre avis, l’occasion de rompre avec la spirale infernale du déclin ?
Dans quelques mois, avec la présidentielle (puis les législatives), les Français vont devoir faire un choix déterminant pour leur avenir. D’ores et déjà, deux grandes options s’offrent à eux : soit donner la majorité à un des nombreux chevaux de retour du manège politicien qui n’aura d’autre perspective à leur offrir que la poursuite de la même politique, avec les résultats que l’on sait ; soit voter pour le candidat qui saura le mieux incarner la révolte de notre vieux pays face à son déclin et à sa mort annoncés, qui saura allumer au tréfonds de son âme la flamme de la résistance et rendra possible la rupture, condition sine qua non de la renaissance, du redressement.
Riposte laïque : Vous n’êtes pas toujours tendre avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. L’émergence d’Éric Zemmour est-elle de nature à remodeler le paysage de la droite nationale ?
Depuis la qualification de Jean-Marie Le Pen, le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, face à Jacques Chirac, et, surtout, depuis la prise de contrôle du FN (devenu le RN en 2018) par sa fille, Marine, le parti de la droite nationale, sociale et populaire s’est peu à peu vidé de sa substance. Dédiabolisation illusoire et stérile, épurations successives, sectarisme de cour, abandon des fondamentaux, dilapidation des ressources… Durant ces dix dernières années, rien ne lui aura été épargné. Désormais, le FN-RN, naguère porteur des espoirs de millions de Français, n’est plus qu’une coquille aux trois quarts vide. Alors que la situation ne lui a jamais été aussi favorable, il a perdu sa vitalité, sa crédibilité ; pire, il a perdu son âme et ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Continuer à faire comme si ce mirage n’en était pas un serait, de la part de notre camp, inconscient, inconséquent et plus encore, criminel. Pour que la droite nationale se rassemble et arrive aux responsabilités, il lui faut un « Big Bang ».
Riposte laïque : Effectivement, cette situation semblait inextricable et la droite nationale condamnée à la subir ad vitam æternam et l’inattendu est arrivé…
Forte des échecs des différentes scissions qui ont émaillé l’histoire du FN (du PFN à Philippot, en passant par l’Alliance populaire ou le MNR), Marine Le Pen a fini par se croire incontournable, indéboulonnable. Installée au cœur du système politique depuis de nombreuses années, elle s’est endormie sur ses lauriers. Quant au FN-RN, il est passé, sous sa coupe, de mouvement politique à simple fonds de commerce, entretenant une vaine coterie de profiteurs et d’arrivistes et vivant sur ses acquis, sans véritable réflexion ni remise en question… Ainsi, le redoutable appareil militant construit par son père et ses « lieutenants » successifs est devenu une machine qui tourne à vide, une machine à perdre… Pour s’en convaincre, il suffit de regarder objectivement les résultats de ces dernières années. Aussi, paradoxalement, au moment où la France « se droitise », le parti censé être le plus à même d’en tirer avantage n’est-il plus en situation de le faire. Alors se produit l’inattendu…
Au fil de ces derniers mois, répétant inlassablement chaque soir les vérités que les Français n’entendent plus dans la bouche des responsables du RN, Éric Zemmour s’est imposé comme un possible recours salvateur pour ceux – et ils sont nombreux – qui refusent la descente aux enfers du pays. Journaliste éditorialiste de talent, amoureux de la France et de son histoire, fin connaisseur de la vie politique, il parle clair et vrai. Ses propos sans concessions, réfléchis, argumentés, ringardisent soudain l’expression des acteurs traditionnels du jeu politique. Face à lui, la langue de bois apparaît encore plus insupportable, elle ne paie plus.
Riposte laïque : En fait, la candidature d’Éric Zemmour n’incarnerait-elle pas le début de la réunification de la droite française ?
La défaite de mai-juin 1940 et l’occupation qui s’en est ensuivie ont fracturé la droite française. Les divisions, les déchirements d’alors n’en finissent plus de produire leurs effets délétères.
Comme a pu l’écrire l’historien Pierre Nora, « à l’heure de la vérité », les militants de la droite nationale et nationaliste ont dû « choisir explicitement leur allégeance ». Motivés par le même amour de la France, le même désir d’œuvrer à sa libération, à son redressement, ils ont choisi la « légalité » ou la « dissidence ». À Vichy comme à Londres, il y avait d’anciens membres du Faisceau, de l’Action française, des Croix de feu ou encore de la Cagoule.
Nombre des premiers résistants, à l’image d’un Honoré d’Estienne d’Orves, d’un Pierre Guillain de Bénouville, d’un Jacques Renouvin ou d’un Edmond Michelet étaient issus de la droite, royaliste ou républicaine, mais toujours patriotes, catholique et sociale. Dans le même temps, le « Groupe ouvrier et paysan », succédané du Parti communiste « français » dissout, prisonnier du Pacte germano-soviétique, défendait la ligne « défaitiste-révolutionnaire » voulue par Moscou, tandis que des responsables des partis de gauche d’avant-guerre, radicaux, socialistes, voire communistes, ralliaient l’État français et entraient ou s’apprêtaient à entrer en « collaboration ».
Pourtant, on connaît la suite : la droite nationale s’est durablement divisée entre gaullistes et antigaullistes ; la gauche, depuis la Libération, et en partie par la grâce de l’épuration, a su faire oublier les turpitudes de certains des siens ; elle s’est refait une virginité et, devenue maîtresse du pouvoir intellectuel après 1944, elle a pu imposer sa version des événements : la droite à Vichy (en particulier la droite nationaliste) et elle dans la Résistance.
Depuis, une partie de la « droite parlementaire », tétanisée à l’idée d’être accusée de « vichysme », de « nationalisme », s’interdit d’envisager le moindre rapprochement avec la droite dite extrême et n’a de cesse de donner à la gauche des gages de « bien-pensance ». D’autant que les drames de la décolonisation et de la guerre d’Algérie ont accentué les fractures…
Jusqu’à il y a peu, toute réconciliation semblait donc impossible. Et puis le RPR, devenu les Républicains, et le FN, devenu le RN, se sont vidés de leur substance. Le premier s’est « centrifié », le second s’est « gauchisé ». De plus, le temps faisant son œuvre et la situation devenant ce qu’elle est, la séparation est apparue de plus en plus comme anachronique. La France des années 2020 n’est pas celle des années 1940… À nouveaux enjeux, nouvelles réponses ! Il est temps qu’une force nouvelle, libérée des entraves, des pesanteurs du passé, résolument tournée vers les problèmes d’aujourd’hui et de demain, apparaisse…
Riposte laïque : Et Zemmour est arrivé…
Durant les deux ans écoulés, chaque soir, dans l’émission Face à l’actu sur CNews, Éric Zemmour, tranquillement mais clairement, a rappelé ce qu’est la France, dit ce qu’elle n’est plus et ce qu’elle devrait être. Il a dressé un constat sans concessions de la situation. Il a mis en lumière les responsabilités et, peut-être sans s’en rendre compte, esquissé un projet, fait naître une espérance. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il est entré progressivement dans la peau d’un véritable candidat à la présidence de la République. Car, on ne le rappellera jamais assez, le chef de l’État ne peut pas – ne peut plus – être un de ces personnages devenus insupportables à beaucoup, dotés d’un charisme d’huître, sourds, aveugles et lâches par intérêts, qui ne savent que répéter en boucle le même discours insipide, consensuel, et pratiquent volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il n’est pas là pour vendre un programme et en assurer le service après-vente. Son rôle n’est pas de désacraliser sa fonction en ouvrant les cours, les salons, les jardins de l’Élysée au premier rappeur en marcel ou youtubeur en t-shirt venus. Il n’est pas de confondre exercice du pouvoir et campagne électorale, de faire ruisseler à profusion l’argent public-argent magique et de creuser l’endettement du pays… Son rôle consiste à porter une vision, à définir de grandes orientations et à rassembler le pays autour d’un projet, pour lui donner un avenir et mieux, un destin.
Riposte laïque : Que diriez-vous aux nationaux et aux nationalistes qui s’interrogent encore sur leur choix en avril prochain ?
Il n’est plus temps de se focaliser sur les détails en oubliant l’essentiel et de se perdre en vaines querelles. « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». Nous devons prendre nos responsabilités et faire le bon choix. Le devenir de la France, notre patrie, en dépend. Nous avons à nous montrer dignes de tous ceux qui, au long des siècles, par leur travail et leurs sacrifices, lui ont permis d’être, de demeurer, et qui, en nous la transmettant, nous ont offert tout ce qui fait de nous des Français…
Soit nous soutenons Éric Zemmour, seul candidat en mesure de rebattre les cartes, d’opérer la nécessaire rupture et de susciter le sursaut tant attendu ; soit nous laissons élire une fois de plus un des pions du Système qui mènera la même politique avec les mêmes conséquences : déclin, vassalisation, submersion migratoire, islamisation, ensauvagement… Le pire n’est jamais sûr mais il est possible. Nous savons aussi qu’il est évitable. À condition de le vouloir et de faire, au bon moment, ce qui doit être fait. Alors, tous ensemble, faisons-le ! Il n’y a pas de fatalité du déclin, il n’y a que la volonté des hommes…
Riposte laïque : Pour conclure cet entretien en revenant sur le livre que vous venez d’éditer…
Nous voulons avant tout nous adresser aux nationaux afin que ceux-ci ne se dispersent plus dans des fantasmes anachroniques. Nous sommes à quelques mois de l’élection présidentielle. Si rien ne change à l’issue de celle-ci, à très brève échéance, l’identité de notre pays sera condamnée à disparaître.
Les Français sont donc devant un choix crucial.
Soit on continue avec les mêmes… et on va droit au fond du gouffre. Soit on change radicalement de politique, on en termine avec les chimères mondialistes et on revient aux valeurs qui ont fait la force et la grandeur de la France.
Alors que beaucoup pensaient, il y a encore peu, que le déclin était inéluctable, l’émergence sur la scène politique d’Éric Zemmour remet en cause cette fatalité mortifère.
Voilà pourquoi nous avons publié ce livre dans lequel nous donnons la parole à des militants et des responsables de la Droite de conviction qui expliquent pourquoi l’espoir renaît et pourquoi ils s’engagent en faveur de la candidature du « Z » à la présidentielle de 2022…
Ce livre, réalisé sous la direction de Franck Buleux rassemble, outre la sienne, les contribution des personnalités suivantes : Cécile Antoine, ancienne collaboratrice au Parlement européen, Jacques Bompard, maire d’Orange, Catherine Dahmane, militante identitaire alsacienne, Alain Favaletto, ancien responsable du FN en Alsace, Nicolas Égon, militant Génération Z en Normandie, François Floc’h, militant en Bretagne, Thomas G., ancien cadre de Debout la France, Romain Guérin, auteur, compositeur, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, Bruno Hirout, secrétaire général du Parti de la France, Valérie Laupies, conseillère municipale de Tarascon, Iannis Morleau, responsable nationaliste en Bourgogne, Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos, Lliorenç Perrié-Albanel, écrivain, militant identitaire catalan, Philippe Gérard, conseiller municipal de Cambrai, André Posokhow, contributeur à Polémia et à Riposte laïque, Alaric Py, militant de Génération Z en Normandie, Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur du site EuroLibertés, Jean-Paul Tisserand, cadre du Centre national des Indépendants, Victor, militant de Génération Z en Normandie.
Pourquoi Éric Zemmour ? Sous la direction de Franck Buleux, édité par Synthèse nationale, collection Pourquoi ? octobre 2021, 194 pages, 20,00 € (+ 5,00 € de port). À commander à : Synthèse nationale BP 80135 – 22301 Lannion PDC ou sur www.synthese-editions.com
Propos recueillis par Martine Chapouton
22:23 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ce peuple qui souffre mais ne veut pas mourir
Maurice Bernard
Notre pays, depuis longtemps déjà, connaît une grave crise identitaire doublée d’une crise de la confiance. Confiance en soi. Confiance en ses élites, en ses dirigeants.
Nombreux sont les Français qui ont mal à leur pays. Confrontés aux conséquences conjuguées de la mondialisation, de l’intégration européenne, de la désindustrialisation, de la croissance insuffisante, de la persistance d’un taux de chômage élevé, de la crise de l’école, de l’immigration de peuplement, du délitement communautariste, de l’émergence de l’islam…, et régulièrement sommés de battre leur coulpe, d’expier les « fautes » de leurs ancêtres, ils s’interrogent, ils doutent, ils désespèrent, ils craignent pour leur avenir et celui de leurs enfants…
Leurs interrogations, leur désespérance, leurs peurs sont d’autant plus fortes qu’ils ont perdu une bonne partie de leurs illusions. Chat échaudé craint l’eau froide… Prisonniers depuis trop longtemps d’une gauche qui trahit le peuple et la République, et d’une droite qui trahit la nation et l’État (selon la formule de De Gaulle), ils sont nombreux à ne plus avoir confiance dans une représentation politique traditionnelle qu’ils perçoivent comme déconnectée des réalités et qui ne cesse de faire le contraire de ce qu’elle dit ou promet.
Pourtant, derrière ces interrogations, ces doutes, cette désespérance, ces peurs, une flamme, une espérance demeurent. Dans le tréfonds de son être, notre nation millénaire refuse de tirer sa révérence. Consciente de sa singularité, de ce qu’elle a apporté au monde et de ce qu’elle peut encore lui donner, elle renâcle devant son déclin et refuse sa dilution dans le grand tout indifférencié.
Là, sans doute, se trouvait, il y a peu, l’une des causes profondes de la révolte des « gilets jaunes » ou des « anti-passe sanitaire ». Là se trouve aujourd’hui la vraie raison de l’effervescence autour de la candidature d’Éric Zemmour. L’essayiste québécois Mathieu Bock-Côté ne dit pas autre chose lorsqu’il déclare sur CNews, le 2 octobre dernier, dans l’émission Il faut en parler : « S’il y a emballement médiatique, c’est qu’au fond des choses, il y a une tendance politique qui se cherchait depuis un bon moment l’occasion de s’incarner, de s'inscrire dans le jeu électoral, de trouver son héraut, son porte-étendard, son candidat. La candidature d’Éric Zemmour rejoint cette tendance de fond, elle rejoint les angoisses réelles qui traversent la société française, sur l’immigration, sur le déclin du pays, sur l’identité. (…) Elle rejoint aussi une recomposition avortée des droites (…). Elle est celle par laquelle certaines droites convergent et trouvent à s’unir (…). Son héritage, c’est le camp du non à Maastricht, c’est celui de l’irruption de la question de la souveraineté dans le débat politique français (…). La force de Zemmour, c’est qu’il reprend ce courant qui, depuis, n’a pas été capable de se traduire politiquement, sauf en 2007 avec Sarkozy le temps d’une campagne, et lui donne de nouveau une voix politique ».
Éric Zemmour, en effet, donne de nouveau une voix politique à ce courant, à ces Français qui refusent de se laisser conduire servilement au bord du gouffre. « Je me méfie des optimistes par mesure d’hygiène intellectuelle, déclarait-il à Valeurs Actuelles, le 12 août dernier. Dans l’histoire, les optimistes se trompent lamentablement, et cela peut très mal finir. Je maintiens par ailleurs que nous vivons une période de décadence. (…) J’ai effectivement le sens du tragique – qui n’a rien à voir avec le goût du tragique -, je vois donc la catastrophe arriver avant ceux qui font profession d’optimisme béat. Je continue de penser que nous vivons une période dramatique, que nous sommes en danger de mort, que la France que nous aimons peut mourir. Mais je pense que l’on peut agir. Je sais ce qu’il faut faire, j’ai en tête les étapes nécessaires, mais il faut aussi que les Français soient prêts à la bataille et refusent de se laisser soumettre plus longtemps à la propagande ambiante. Il faut le savoir – je crois que j’ai un peu d’avance -, le pouvoir, puis le vouloir. J’ai beaucoup réfléchi et je ne vois pas de situation désespérée qui interdise toute action, encore moins si on connaît l’histoire de France. Elle est une succession de gloires et de chutes tragiques, mais nous nous sommes relevés à chaque fois. Nous avons frôlé la destruction à de multiples reprises, nous avons déjà plongé très profondément et nous sommes remontés systématiquement ».
On le voit, Éric Zemmour est bien l’homme de la situation. Il est l’homme du sursaut, de la rupture nécessaires, de l’espoir qui renaît. Il est tout simplement le bon candidat au bon moment. Ne pas le soutenir serait une faute. Cette faute, nous ne la commettrons pas !
Article publié dans le n°58 (automne 2021) de la revue Synthèse nationale cliquez ici
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