mercredi, 31 août 2022
La faute à Poutine, vraiment ?
Gaëtan de Capèle
Deux ans après la « guerre » contre le Covid, Emmanuel Macron remet son treillis. Face à la nouvelle calamité qui nous accable – une crise inédite de l’énergie -, le ton présidentiel redevient martial. Il prépare les esprits, sous l’ombrelle du Conseil de défense ressuscité, à de futurs sacrifices. Nous voilà prévenus : sobriété et rationnement rythmeront notre quotidien cet hiver, lorsque gaz et électricité coûteront les yeux de la tête et viendront à manquer.
Nécessité faisant loi, nul doute que les Français se plieront à ces nouvelles exigences. Ils auraient néanmoins de bonnes raisons d’exprimer leur colère et d’exiger quelques explications. Comment, lorsque l’on dispo- se de l’un des plus puissants parcs nucléaires du monde, en vient-on à manquer d’électricité? Par quel miracle, alors que les centrales produisent le kilowattheure au prix le plus bas, assiste-t-on à une explosion des factures ? « C’est la faute de Poutine ! » Vraiment ? On ne niera pas l’effet de souffle de la guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie. Poutine, qui tient notamment les Allemands dans sa main, sème méthodiquement le désordre dans l’approvisionnement de l’Europe. Mais la livraison au compte-goutte du gaz russe affecte la France. La réalité est que pour de petits arrangements politiques avec les écologistes, nous avons, depuis quinze ans, volontairement sacrifié en partie notre nucléaire, qui assurait notre souveraineté énergétique. Fessenheim a été fermée, Flamanville n’ouvre toujours pas, et une trentaine de réacteurs sont à l’arrêt. Il faut entendre la colère froide du président d’EDF, racontant comment les consignes absurdes des pouvoirs publics ont fini par saper tout le savoir-faire de cette filière d’excellence. Et maintenant ? Face au tsunami énergétique qui vient, le gouvernement va présenter un projet de loi qui simplifiera l’installation des éoliennes et des panneaux solaires... Pour le nucléaire, où l’on travaille à l’horizon d’au minimum une décennie, il faut pour l’heure se contenter d’un discours fort convaincant du chef de l’État sur la relance de l’atome, resté sans suite.
Source : Le Figaro 31/8/2022
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mardi, 30 août 2022
Chauffeurs et livreurs Uber par-ci, professeurs Uber par-là…
La chronique de Philippe Randa
Ce sacré Charlemagne ne doit pas être le seul à se retourner dans sa tombe ; les Hussards noirs de la République d’antan et leurs rivaux d’alors de la Sainte Église Apostolique et Romaine, du fin fond de l’au-delà, doivent assister, atterrés ! à la mascarade de cette rentrée scolaire, soit l’ubérisation effective de ce qu’on nommait à leur époque glorieuse Instruction publique et qu’on a dénaturée davantage que dénommée depuis sous l’appellation d’« Éducation nationale ».
De quoi mourir, une seconde fois, mais de désespoir cette fois, pour toutes ces générations de Français, qu’ils soient laïcards ou curaillons et qui, certes, s’affrontaient de leurs vivants avec une rare détermination, mais se rejoignaient néanmoins dans un but commun : tirer chaque enfant qui leur était confié vers le haut, vers l’excellence, vers le maximum que chacun d’eux pouvait atteindre. Et ce, de quelque origine sociale que soit l’élève. Enfants de pauvre ou enfants de riche, la discipline et l’enseignement étaient, pour l’immense majorité d’entre eux, appliqués et prodiguées de la même manière pour tous.
Et en classe, instituteurs et professeurs n’avaient de compte à rendre qu’à leur Institution ; ils n’avaient à craindre ni les parents, ni les grands frères… et encore moins leurs élèves que l’idée de proférer à voix haute une insulte et encore moins d’esquisser un quelconque geste d’agressivité à leur encontre n’aurait effleurés.
En l’an 2022, insultes, agressivité, violences sont devenues courantes dans la quasi-totalité désormais des établissements scolaires publics, et jusqu’à l’assassinat : celui de Samuel Paty, décapité peu après être sorti de son collège de Conflans-Sainte-Honorine est encore un cas unique, mais pour combien de temps ? L’« exemple » ayant été donné, qui peut croire qu’ânonner « Plus jamais ça ! » empêchera la récidive des Fous d’Allah, tout comme l’eau bénite est sensée écarter le Malin ?
Et donc crise des vocations et… pénurie d’enseignants : près de 4 000 postes sont à pourvoir pour qu’un « professeur (soit) devant chaque classe dans toutes les écoles de France », comme l’a promis le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.
D’où, pour tenir une promesse faisandée, le recrutement de 3 000 enseignants contractuels, « titulaires a minima d’une licence (bac + 3), et (d’) un casier judiciaire vierge » qui recevront une « formation express de quelques jours » afin d’être en mesure (ou non !) de donner leurs premiers cours à la rentrée, jeudi 1er septembre.
Cela rappelle fâcheusement ces bataillons de soldats à peine ou pas encore formés qu’on sacrifiait jadis en les envoyant précipitamment sur la ligne de Front faire rempart de leurs corps dans la seule perspective de ralentir une offensive ennemie. Au moins, l’État-major préparait-il alors une contre-offensive afin de ne pas rendre leur sacrifice totalement inutile.
Certes, nul esprit de « sacrifice » dans ce recrutement bas de gamme… et si l’on peut à juste titre penser que la plupart de ces contractuels, confrontés à la réalité de ces écuries scolaires d’Augias, baisseront rapidement les bras et prendront la poudre d’escampette à la première injure, la première menace, le premier symptôme de burn-out, qu’importe au sieur Pap Ndiaye qui aura tenu sa promesse faisandée, officialisé le gardiennage scolaire et institutionnalisé l’ubérisation du corps professoral.
Quant aux « enseignants contractuels » défaillants qui déserteront en cours ou en fin d’année scolaire, ils n’auront, que l’embarras du choix pour se reconvertir : chauffeurs de particuliers ou livreurs de fast-food ; l’esprit et les compétences sont les mêmes.
Les « soldats », aussi bas de gamme soient-ils, de Pap Ndiaye ne seront nullement les sacrifiés de cette rentrée scolaire ; ce seront les élèves qu’il est désormais plus juste de nommer les « gardés » de l’école publique.
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Zaporijjia, vers un deuxième Tchernobyl ?
Le canal d’analyses stratégiques russe @Rybar, s’il déclare ouvertement son parti dans la guerre en cours, est l’une des sources les plus fiables sur les aspects stratégiques et techniques du conflit en Ukraine (et ailleurs). Vu l’importance de l’enjeu, nous avons traduit en dernière minute son utile synthèse sur la menace réelle que représente le bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
La panique règne dans les médias : les forces armées russes (sic!) voudraient créer une catastrophe nucléaire et empêcher les AFU de sauver le monde. Le fait que les frappes soient effectuées par la partie ukrainienne ne tracasse personne.
Nous apportons ici des éléments de compréhension sur quelques questions brûlantes: le monde va-t-il connaître une nouvelle catastrophe, à qui la faute, et pourquoi ceci est en train d’arriver?
■ Dépressurisation du réacteur ? Les fans de la série Tchernobyl connaissent bien les réacteurs, les barres, les dégâts causés par l’enceinte de confinement et les autres horreurs qui ont accompagné la catastrophe du siècle dernier. Mais les tirs ne menacent pas les réacteurs eux-mêmes. L’enveloppe extérieure d’un réacteur représente un mètre et demi d’acier et de béton. Pour le détruire, il faudrait utiliser des armes nucléaires tactiques. Et le couvercle du réacteur est capable de résister à un impact de 20 tonnes à 200 km/h.
■ Mais maintenant les forces armées ukrainiennes frappent les lignes électriques. Si les réacteurs sont déconnectés du réseau, il y aura un arrêt d’urgence car la CNZ (Centrale nucléaire de Zaporojié) ne sera plus en mesure de produire de l’électricité.
Il ne faut que 10 secondes pour arrêter un réacteur. Mais on doit ensuite le refroidir pendant deux ou trois ans en l’arrosant constamment d’eau pour éviter la surchauffe qui engendrerait une désintégration secondaire du combustible nucléaire.
■ Les attaques ukrainiennes pourraient conduire à un arrêt définitif du réacteur. Il suffit de perturber l’approvisionnement en eau une fois que la ligne électrique est hors service. Il ne sera dès lors plus possible de refroidir un réacteur à l’arrêt. Cela laisserait un baril de métal chauffé à blanc, refroidi par air, qui ne pourrait plus être redémarré. Il n’y aurait pas de menace de catastrophe nucléaire, mais le classique «si ce n’est plus à nous, ce ne sera à personne ».
■ Il y a plusieurs sites radioactifs dangereux à la CNZ. Une installation de stockage à sec du combustible nucléaire usé et une installation de stockage des isotopes pour la radiographie.
Si ces installations sont détruites, il peut y avoir une dépressurisation et un rejet de substances radioactives de césium et strontium dans l’environnement. Cela entraînerait une augmentation du rayonnement de fond sur le site de la centrale nucléaire dans un rayon de 50 à 100 mètres des objets radioactifs. Il est dangereux de rester dans cette zone pendant une longue période.
■ La centrale continuerait de fonctionner ? Oui. Mais elle deviendrait difficile à entretenir, on ne pourrait y accéder sans équipement de protection. La centrale nucléaire deviendrait difficile à sécuriser car les installations de stockage à sec sont proches du périmètre. Le sol contaminé devrait être expurgé d’une manière ou d’une autre, ce qui nécessiterait un équipement spécial.
■ Au niveau du site de stockage à sec, il y a un collecteur d’eau de pluie, mais il est toujours possible que des éléments radioactifs pénètrent dans le Dniepr via les eaux de drainage.
Il pourrait en résulter une contamination de l’eau. Les prises d’eau en aval, notamment pour les villes de Kherson et Nikolaev, ne pourraient plus être utilisées (mais tout dépend de la concentration). Il ne s’agirait pas d’une catastrophe nucléaire, mais d’une catastrophe environnementale locale, qui rendrait l’utilisation de la CNZ beaucoup plus complexe. La question se pose dès lors: à quoi tout cela sert-il ?
■ L’Ukraine et les Occidentaux comprennent-ils les conséquences possibles ?
Oui. En raison des bombardements constants, les employés de la CNZ et les habitants d’Energodar fuient la ville. La centrale nucléaire de Zaporijia est en train de devenir une zone interdite - non pas à cause d’une catastrophe nucléaire, mais à cause de l’action des forces armées ukrainiennes qui se soucient fort peu de l’environnement.
■ Le coût de cette situation est simple : en cas d’arrêt d’urgence des générateurs de la centrale et d’endommagement de la ligne de transmission de 750kV, les conséquences pourraient toucher toute l’Ukraine.
Les perturbations du réseau risquent de déstabiliser l’ensemble du système énergétique et de causer une surcharge des lignes d’exploitation. L’ensemble de l’Ukraine aurait des problèmes d’électricité.
■ Manœuvres politiques. Au Conseil de sécurité de l’ONU, on tire déjà prétexte de la situation instaurée autour de la centrale nucléaire pour avancer l’idée d’une zone démilitarisée dans le périmètre. Il n’est pas difficile de deviner où cela peut mener. Et dans le même temps, l’opinion publique occidentale redouble de compassion envers la pauvre Ukraine, dont les autorités sont si désireuses de sauver le monde de «la Russie, cavalière de l’apocalypse nucléaire».
Source : Antipresse n° 350
09:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 29 août 2022
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
23:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Algérie : Macron rouvre le musée des horreurs
L’écrivain Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, juge naïve et très dangereuse la décision du chef de l’Etat, qu’il a annoncé à Alger conjointement avec son homologue algérien, d’une commission mixte d’historiens pour étudier l’histoire de la colonisation française et la guerre d’Algérie. Une fois de plus, Macron montre qu’il n’a aucune conscience historique, aucune vision à l’heure même où la France connaît de sérieux problèmes. A instrumentaliser ainsi l’histoire – et en reportant l’hier à aujourd’hui - Macron donne de formidables éléments de propagande aux islamistes et à leurs prédicateurs. Macron mélange tout et fait montre une fois de plus que sa place n’est décidément pas celle où il se trouve.
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Source : Le Figaro 29/8/2022
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samedi, 27 août 2022
Pour recadrer un peu-beaucoup le "Président" Macron !
François Floc'h
La récente parution du livre de Jean-Pierre Brun, "L'Esprit public ou la dernière flibuste" (1) tombe vraiment à point ! Emmanuel Macron – que d'aucun pourrait légitimement appeler Mohamed Macron – est actuellement en Algérie pour cirer, à nouveau, les babouches des héritiers du FLN.
Et cela aux dépens des intérêts matériels et moraux des Français !
Ce président a décidément toutes les caractéristiques d'un enfant gâté. "Gâté" (2) dans tous les sens du terme. Et il prouve aussi par ses déclarations algériennes qu'un enfant gâté est souvent ignare, lui ne connaissant rien de la vraie vie et de l'histoire de ceux qui nous ont précédés en notre douce et grande France !
Grâce à la revue L'Esprit Public, où de grandes plumes de la littérature n'hésitaient pas à engager leur confort et leur réputation, nous pouvons aujourd’hui recadrer notre président. Parmi ces courageux intellectuels, Jacques Soustelle (1912-1990). Gaulliste de la première heure, membre de la France libre, homme de gauche, ancien Gouverneur général d'Algérie, ethnologue spécialiste des Aztèques, académicien… rappelait quelques vérités historiques que visiblement Macron ne connaît pas. Ce texte lumineux (3) d'un Jacques Soustelle lucide et les commentaires de Jean-Pierre Brun dans son bouquin méritent d'être repris in extenso.
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« Aussi et quelles que soient les péripéties du moment, est-il plus important que jamais de rappeler inlassablement quel est le fond du problème. Au-delà de toutes les campagnes de mensonges et de mystification les données de base du drame algérien demeurent inchangées, et c'est à elles qu'il faut sans cesse revenir.
La première de ces données, c'est que l'Algérie de 1954 n'était déjà plus une colonie. Une évolution politique et sociale commencée entre les deux guerres mondiales s'était accélérée à partir de 1944. Comment peut-on de bonne foi qualifier de « colonie » un territoire dont tous les habitants sont des citoyens d'un même État, qui possède ses propres assemblées élues et qui désigne ses
représentants au Parlement ?
Une discrimination subsistait sans doute sous la forme d'un double collège, avec la règle des 3/5e dans les conseils municipaux, et des 50 / 50 % à l'Assemblée algérienne et au Parlement. Mais c'est précisément ce qui fut supprimé quand, dans le mouvement unanime et enthousiaste du 13 mai 1958, le collège unique fut accepté par tous et notamment par ceux qu'on baptise aujourd'hui "Ultras" : Il est donc faux et de toute fausseté que l'Algérie étant une colonie il faille la "décoloniser" ; ce qui constitue la base de l'argumentation du Président de la République, dans son dernier discours. Comment d'ailleurs oublier que la Constitution ne prévoyait aucune mesure spéciale pour les départements algériens et sahariens, et qu'il n'existe (c'est ce que répondit par la voie du Journal officiel Michel Debré, premier ministre, aux députés Vinciguerra et Le Pen) aucune procédure constitutionnelle (4) qui permette de séparer l'Algérie de la métropole.
En deuxième lieu : si l'Algérie n'est pas une colonie ; qu'est-elle donc non du point de vue juridique (car sur ce point de vue il n'y a pas d'autre réponse que les deux mots : territoire national) mais sous l'angle des réalités historiques, ethniques et économiques ? On peut dire que c'est un pays méditerranéen qui, au cours de sa longue histoire, n'a jamais été un État. Il a été peuplé par des vagues successives d'envahisseurs venus se superposer à la couche ethnique la plus ancienne, la seule qu'on puisse dire "autochtone", celle des Berbères. Il a été arraché à une ruineuse anarchie par la France qui l'a éveillé à la vie moderne.
Au cours des siècles et plus spécialement depuis un siècle et demi, il s'y est formé deux catégories principales de population : d'une part les anciens indigènes berbères, les Arabes immigrés et le résultat du mélange de ces deux éléments, cette population ayant en commun surtout la religion musulmane ; d'autre part des indigènes israélites, les immigrés de cette religion et les immigrés européens, cette population ayant en commun un certain mode de vie à l'occidentale. Le résultat de ces phénomènes ethniques est qu'il existe deux peuples algériens : le peuple algérien de civilisation musulmane, et le peuple algérien de civilisation judéo-chrétienne.
Tels sont les faits, et il est d'évidente absurdité de prétendre que les Arabes ont tous les droits parce qu'ils sont entrés en Algérie au Xe siècle tandis que les Européens n'y sont arrivés qu'au XIXe.
Sur le plan économique, l'Algérie présente la juxtaposition de deux secteurs qui d'ailleurs ne correspondent pas aux secteurs ethniques : le secteur traditionnel auquel se rattachent essentiellement les fellahs du bled, et le secteur moderne, qui intéresse les agriculteurs européens, une partie des cultivateurs musulmans, et les habitants des villes quelle que soit leur communauté d'origine. »
« Il découle de ces observations — c'est la troisième donnée — que toute solution politique qui implique l'oppression d'un des deux peuples algériens par l'autre doit être condamnée comme contraire aux droits de l'humanité et comme source de conflits et de guerre. Remplacer l'ancien colonisateur déjà liquidé en 1958 par un néocolonialisme panarabe, c'est condamner l'Algérie à la division et à la haine à perpétuité ».
Jacque Soustelle développe ici la doctrine qu'il avait présentée à la suite de son gouvernorat en Algérie : Assimilation ou intégration ? Impact du contexte religieux imposant un droit civil spécifique (famille et propriété). Doctrine qui sera rejetée d'un revers de main par le nouveau maître de l'Élysée, Charles De Gaulle, la considérant comme une « foutaise ».
Quatrièmement, les réalités économiques algériennes montrent que le but à atteindre, à savoir l'extension du secteur moderne à l'ensemble du pays et des habitants, suppose l'incorporation de ce pays à un ensemble économique plus vaste et lui-même plus moderne, et c'est là un des aspects essentiels de l'intégration. Comme d'autre part les deux peuples qui coexistent en Algérie ne peuvent pas voir leurs légitimes intérêts garantis que par un arbitrage impartial, le maintien de l'Algérie dans la République française est de beaucoup la meilleure solution aux problèmes que pose inévitablement la cohabitation de deux populations distinctes inextricables.
Curieusement le plan de Constantine mis en œuvre au lendemain de l'instauration de la Ve République, concrétise parfaitement le plan soustellien. Et pourtant ! Ne serait-ce qu'un leurre pour camoufler les véritables intentions présidentielles ?
La rébellion commencée en 1954 — et c'est ma cinquième constatation — n'est pas le sursaut national d'un peuple opprimé, mais une entreprise systématique de subversion favorisée par le sous-développement économique d'une partie de la population et inspirée, guidée, financée et armée par l'impérialisme panarabe, puis et en même temps par le communisme mondial.
[...]
Jacques Soustelle peut alors conclure son analyse par l'orientation qui aurait dû être donnée à la politique de la France en Algérie : « Ces données étant ce qu'elles sont, il est clair que pour résoudre le problème algérien » il fallait d'une part accélérer le processus de liquidation des derniers vestiges du système colonial (et c'est ce qui a été fait au 13 mai), et d'autre part entreprendre et pousser avec énergie la transformation économique et sociale du pays de manière que l'égalité de citoyens fût complétée par l'égalité de chances. Il fallait en même temps combattre le FLN en utilisant les méthodes appropriées, c'est-à-dire celle de la guerre subversive, que les cadres actifs et intelligents de l'Armée avaient su comprendre et s'assimiler ».
[...]
« Aussi peut-on dire, et pour ma part je, le répète avec la plus inébranlable certitude, qu'au lendemain du 13 mai 1958 toutes les conditions étaient réunies pour aboutir rapidement à la paix dans l'égalité de tous les Algériens : il y avait enfin une doctrine et des cadres résolus à l'appliquer.
Au lieu de cela, en usant d'abord du mensonge et de l'équivoque puis en détournant contre l'intérêt national les pouvoirs de lÉtat, l'homme appelé à la direction des affaires pour sauver l'Algérie s'est employé à boucher la seule issue valable, à disperser et à frapper ceux qui la préconisaient, à liquider les moyens d'action adaptés à cette solution, et, quoiqu'il s'en défendit, à conférer aux rebelles panarabes et communisants la qualité d'interlocuteurs exclusifs de gouvernants de l'Algérie future. »
Personne ne peut contester l'absence dans les négociations entreprises [qui allaient aboutir aux Accords d'Évian du 19 mars 1962] d'une délégation d'européens d'Algérie ou de Français musulmans qui malgré les menaces terroristes viennent d'envoyer des dizaines d'entre eux siéger au Sénat ou à l'Assemblée nationale dont le vice-président est le Bachaga Boualem.
------ Fin de citation
En conclusion, comme aurait pu le dire De Gaulle lui-même dans son langage fleuri, "ce Macron est un foutriquet !"
(1) Pour les plus jeunes : L'Esprit public, parution de 1960 à 1966, fut un hebdomadaire puis mensuel qui s'était donné pour mission de "lutter par tous les moyens pour le maintien dans la République", "Algérie, terre pleinement française. C'est clair !
(2) Un proverbe breton nous enseigne que c'est par la tête que pourrit le poisson !
(3) Ce texte doit être daté de décembre 1960. Je n'ai pas retrouvé sa trace dans ma collection qui ne commence qu'en 1962 avec le N°32. L'Esprit public fut pour moi l'un des premiers vecteurs de ma formation politique. Je suis très reconnaissant à tous ses contributeurs…
(4) Ah ! Les adorateurs du fameux de l’État de Droit d'aujourd'hui !
"L'Esprit public ou la dernière flibuste", Jean-Pierre Brun, Dualpha, 2022, 256 pages, 29,00 €
Le livre de Jean-Pierre Brun peut être commandé chez Synthèse nationale. cliquez ici
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Journal du chaos
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vendredi, 26 août 2022
EN VUE DE LA 14e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DU 16 OCTOBRE PROCHAIN : "DÉCONSTRUIRE LA WOKE IDÉOLOGIE", LE LIVRE RÉQUISITOIRE DE BERNARD GERMAIN VA BIENTÔT SORTIR
Parution le 1er septembre du nouveau livre de Bernard Germain : "Déconstruire la woke idéologie"
Le « wokisme »… mot bizarre qui veut dire « éveillé », est la nouvelle idéologie qui frappe la France et l’Europe, c’est à dire la société occidentale, après s’être répandue comme une traînée de poudre aux USA. Elle y fait des ravages.
Cette idéologie est basée sur une grille d’analyse et de lecture « révolutionnaire » de la société, ce qui ne veut nullement dire « positive » mais nouvelle, remettant en cause l’ancienne.
Adieu la lutte des classes, maintenant place à la race, aux minorités et l’interaction de leurs luttes. L’ennemi suprême étant l’homme « blanc » qu’il faut éradiquer.
N’allez pas croire qu’il ne s’agit que « d’idées » et qu’à ce titre la bonne attitude serait de mépriser cette « histoire de fous ». Cette idéologie « totalitaire », au sens propre du terme, est un terrible danger pour notre société occidentale et même pour l’existence et la persistance de la démocratie elle-même.
Le wokismea déjà obtenu des avancées significatives, remettant en cause, des principes qu’on pensait immuables et même notre éthique. Par exemple avec la PMA, la GPA et demain avec l’eugénisme. Le but du wokismeest clairement la destruction de notre société, en commençant par la déconstruire morceau par morceau. La lâcheté des gouvernants, la complicité des « progressistes » et de l’essentiel des partis politiques de « gauche » jusqu’à la « droite républicaine », lui facilitent la tâche.
Ce livre a pour objet d’exposer ce qu’est le wokisme, au travers de l’étude de plusieurs thèmes majeurs. Le lecteur y trouvera des arguments pour combattre cette idéologie mortifère basée sur desmensonges éhontés. Mener le combat, pied à pied, contre cette idéologie est devenu une priorité absolue si nous voulons que notre civilisation européenne perdure.
Déconstruire la woke idéologie, Bernard Germain, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", 272 pages, 25,00 € (+ 5,00 € de port)
Pour le commander cliquez ici
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Samedi 3 et dimanche 4 septembre : les 52es Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil (86)
Intervention de Bernard Germain, auteur de
"Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste"
Venez nous retrouver sur le
stand de Synthèse nationale
Plus d'informations cliquez ici
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jeudi, 25 août 2022
Karting-piscine à Fresnes : 5 mesures urgentes pour siffler la fin de la récréation dans nos prisons !
Un communiqué de Reconquête !
La semaine dernière, Damien Rieu, cadre de Reconquête, a lancé l’alerte sur une vidéo scandaleuse mettant en scène des détenus participants aux épreuves de « Koh Lantess », entre course de karting et jeux de piscine.
Des images qui, à juste titre, ont choqué les Français.
Face à cette polémique, le ministre de la Justice a joué l’indignation en prétendant ne pas avoir été informé de l’organisation de ces olympiades de la honte. Plusieurs enquêtes journalistiques prouvent l’inverse : son cabinet aurait validé l’organisation de l’événement et le ministère aurait sélectionné les images diffusées.
Et le scandale ne s’arrête pas là. Parmi les prisonniers présents, deux sont condamnés à de lourdes peines. L’un pour viol et l’autre pour meurtre.
Malheureusement pour Éric Dupond-Moretti, qui se revendique « ministre des détenus » et s’est fait applaudir dans cette même prison, il n’existe que deux issues à cette affaire : soit il était informé et nous ment, soit il ne l’était pas et devient dès lors un ministre défaillant.
Au nom des Français indignés par ces images et de toutes les familles des victimes, Reconquête réclame le retour de l’ordre et du bon sens dans les centres de détention et les maisons d’arrêt avec 5 mesures :
1. Le retour à la vocation première de la prison : punir et dissuader en protégeant les citoyens des délinquants et criminels.
2. La fin de toute activité de récréation en prison.
3. L’expulsion des délinquants et criminels étrangers.
4. Faire payer les frais d’emprisonnement aux détenus pour financer de nouvelles places, ainsi que rénover et sécuriser les prisons.
5. Adopter une politique de réinsertion des détenus français se fondant sur le travail et l’apprentissage d’un métier.
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Le macronisme, expression du rien.
On savait bien que le « macronisme » n’était rien. Voici des lustres d’ailleurs que nos gouvernants – qui ne gouvernent pas mais gèrent, ce qui n’est pas la même chose – naviguent entre une politique sociale d’un côté, néolibérale de l’autre. Au final tout ce bazar ne marche pas. Avec Macron, nous dit Natacha Polony, dans son éditorial de Marianne, on atteint des sommets. Car à vouloir concilier les deux, on ne satisfait personne. Le drame du macronisme : n’être rien. Raison pour laquelle ça risque de secouer fort.
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Source Marianne 25/8/2022
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mardi, 23 août 2022
Le Far West pour de vrai… à Venissieux !
La chronique de Philippe Randa
Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…
Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.
Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »
Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !
Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…
Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »
Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !
Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !
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Hommage à Daria Douguine
Source : E&R
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Destin allemand et déclin européen
Le billet de Patrick Parment
Longtemps la puissance économique allemande a permis à nos voisins de donner le « la » de la politique intérieure et extérieure de l’Union européenne sur fond de vassalité à l’Amérique. Une union européenne d’ailleurs fort contrastée reposant sur des solidarités que l’on pourrait qualifier de culturelles. A savoir le bloc des pays nordiques, celui des pays de l’ex-Europe de l’Est et enfin les pays latins du Sud – Espagne, Italie, France, Grèce. Ce qui a eu pour effet majeur de rendre cette Union européenne totalement inopérante, voire inexistante. Un paradoxe en soi, car sur le papier l’UE est l’une des premières puissances mondiales. Enfin était. Ouverte à tous les vents, l’Amérique comme la Chine n’ont jamais manqué d’y faire leur marché. Au détriment, bien évidemment, de nos intérêts.
La fin du monde bipolaire – libéralisme contre le communisme – a permis à la Russie de se refaire une santé tout à la fois économique et politique. Quant à l’Amérique, au nom du capitalisme, elle a donné à la Chine tous les moyens pour devenir l’une des premières puissances mondiales par le biais d’une main d’œuvre bon marché. La Chine est ainsi devenue l’usine du monde par excellence, la libérant du même coup de l’enfermement maoïste. Le monde d’aujourd’hui marche désormais sur trois pieds : les puissances continentales que sont l’Europe, la Russie et la Chine, face à une puissance maritime : l’Amérique.
On ne fera pas le détail de toutes les erreurs de la politique étrangère américaine à notre égard depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toujours est-il, que cette dernière a poussé le président russe, Vladimir Poutine, à intervenir en Ukraine, pays appartenant à l’aire culturelle russe depuis des siècles. Une fois de plus, les premiers concernés sont les Européens. Et notamment les Allemands qui de longue date ont misé leur puissance industrielle sur l’approvisionnement quasi bon marché du gaz russe. Lobotomisés au motif de dénazification depuis 1945, les Allemands ont perdu leur âme et surtout toute volonté politique. Au point que le pouvoir politique en Allemagne a été en majorité de centre-gauche permettant ainsi la montée en puissance d’utopiques écologistes. La dernière catastrophe ayant pour nom Angela Merkel. Rare sont, en effet, les dirigeants allemands ayant eu une vision géopolitique de l’Europe.
Bref, la guerre en Ukraine a eu pour première conséquence, et sur ordre de Washington, de mettre la Russie au ban des nations en déclarant à son égard tout un train de sanctions économiques qui se sont transcrites essentiellement en matière industrielle. Ce lot de sanctions a été jusqu’à déclarer persona non grata en Europe des athlètes, des chanteurs d’opéra, des intellectuels et bien évidemment de tous les milliardaires russes proches de Poutine. Mais, le plus étonnant dans cette affaire est l’aveuglement de nos dirigeants européens quant aux conséquences économiques de telles sanctions. Car l’Europe est totalement démunie en matière énergétique notamment en matière de gaz et de pétrole. La Russie en regorge. Cherchez l’erreur ?
Or, le pouvoir actuel en Allemagne est une véritable poubelle démocratique entre chrétiens démocrates, pseudo libéraux et Verts. Avec à sa tête Olaf Schulz qui se retrouve dans une situation infernale, les Russes ayant quasiment coupé tout approvisionnement en gaz, ce qui va non seulement mettre l’industrie allemande à genoux mais surtout faire grelotter cet hiver le peuple allemand. Et c’est là qu’on va commencer à rigoler. Car les positions à l’égard de la Russie sont très diverses dans cette Union européenne qui risque de virer à la désunion. D’abord, cela révèle que nos « amis » allemands, ne le sont pas vraiment et qu’ils n’ont cessé, à nous autres Français, de nous mettre des bâtons dans les roues avec notre nucléaire, qu’ils ont cherché à torpiller Airbus et renvoyer aux calendes grecques l’avion de combat européen pour au final acheter américain. Mais ce ne sont là que la partie émergée de l’iceberg. Le pouvoir d’Olaf Schulz est bel et bien en train de chanceler. Pour déboucher sur quoi ?
Enfin, au niveau européen, cela ne sera pas sans conséquence non plus. Si les pays baltes et les Polonais restent arc-boutés contre les Russes, il n'en va pas de même des autres pays de l’est, la Hongrie notamment. Par ailleurs, les pays du sud pourraient bien être tentés de présenter l’addition aux Allemands pour leur intransigeance en matière monétaire lors de la grande crise de 2008 qui a mis la Grèce à genoux. Les Grecs s’en souviennent. Les Européens pourraient aussi faire payer aux Allemands leur arrogance. Et Vladimir Poutine semble bien décidé d’utiliser l’arme du gaz pour diviser l’Europe et lui faire payer son lot de sanctions.
Demain sera un autre jour.
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Vincent Vauclin vient de publier un livre racontant l'histoire de son mouvement : La Dissidence française
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lundi, 22 août 2022
Dans la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale" : sortie de "La Garde de Fer" de Corneliu Zelea-Codreanu
Pour comprendre un livre, il convient tout d’abord de se placer dans l’époque et dans le contexte où il a été écrit.
Dans les années 1920 et 1930, la Roumanie, située aux frontières de l’URSS impérialiste et sanguinaire naissante, est dirigée par de piètres politiciens opportunistes et sans véritable armature idéologique.
Cette situation peu enviable (mais hélas toujours actuelle dans bien des pays) incita la jeunesse roumaine, éprise de sentiments nationaux et fortement attachée à la chrétienté, à se soulever. À la tête de cette gigantesque révolte, un jeune étudiant qui deviendra, au fil du temps, l’avocat de son peuple : Corneliu Zelea-Codreanu.
Quelques mois avant son assassinat, en 1938, il raconta sa vie en exposant ses idées et sa stratégie dans ce livre, « La Garde de Fer ».
Document historique, cet ouvrage est indispensable à ceux qui veulent comprendre avant de juger.
La Garde de Fer, Corneliu Zelea-Codreanu, préface de Dr Merlin, Le Grands classiques de Synthèse nationale, août 2022, 498 pages, 30,00 € (+ 5,00 € de port).
Pour le commander dès maintenant cliquez ici
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Il y a quelques semaines Daria Douguine s'exprimait sur TV Libertés
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dimanche, 21 août 2022
Après l'odieux assassinat de Daria Douguine, l'indignation s'intensifie
Yves Daoudal
Hier soir, la voiture que conduisait Darya Douguine a explosé. La fille d’Alexandre Douguine est morte sur le coup. Elle revenait du festival "Tradition" au manoir-musée de Pouchkine.
Darya Douguine, 29 ans, était une spécialiste de l’histoire de la philosophie. Elle avait passé un doctorat avec sa thèse intitulée « Interprétation de la philosophie politique de Platon dans les commentaires de Proclus Diadochus ». Elle avait fait un stage à l’université Michel de Montaigne à Bordeaux et parlait français. Sa chaîne Telegram, très suivie, était intitulée Darya Platonova (fille de Platon), et elle était journaliste, correspondante de la chaîne de télévision Tsargrad. Le 19 juillet dernier, dans le cadre du forum international « Armée 2022 », elle avait donné une conférence sur « les fondements des guerres psychologiques et les cas récents les plus marquants », notamment Boutcha. En mai dernier j’avais signalé son interview sur Breizh Info.
En fait c’est son père qui était visé par l’attentat. Car Alexandre Douguine, après sa conférence sur le thème « Tradition et histoire », était rentré par ses propres moyens, laissant sa voiture à sa fille. Or la bombe se trouvait sous le siège du conducteur. (Dans la mythologie médiatique occidentale, Douguine est "l'idéologue de Poutine".)
Je suppose que mes amis ukromaniaques et poutinophobes sont un peu déçus de ce contre-temps, mais qu’ils se consolent en pensant à la douleur du père qui a perdu sa fille dans de telles conditions.
Les terroristes ukrainiens n’en sont pas à leur premier exploit. Leur première victime fut Dmytro Savlouchenko, ministre de la Jeunesse et des sports de Kherson, tué de même par une bombe posée sous le siège de sa voiture, le 24 juin.
Le 4 août, le gouverneur de l’oblast de Kherson, Volodymyr Saldo, ancien député puis maire de Kherson, était victime d’un empoisonnement, et transféré dans le coma à Moscou. Son assistant avait été assassiné dès le 20 mars.
Le 6 août, le chef-adjoint de l’administration de Nova Kakhovka (au nord de Kherson), Vitlay Goura, est mort des suites d’un coup de feu.
Samedi dernier, le maire de Marioupol, Konstantin Ivaschenko (du parti russe Plateforme pour la Vie) a échappé de justesse à un attentat : une bombe a explosé au moment où il arrivait au zoo.
La tête du gouverneur de l’oblast de Kherson, Kirill Stremousov, est mise à prix 500.000 hryvnias (13.500 €…), selon ce que disent les affiches placardées dans la ville.
Mais c’est la première fois que les terroristes ukrainiens (pardon : les « partisans », comme ils s’intitulent), ou leurs parrains occidentaux, frappent près de Moscou.
Source Le blog d'Yves Daoudal cliquez ici
Daria Douguine sur Breizh info cliquez là
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Assassinat de Daria Douguine
12:09 Publié dans En Europe et ailleurs..., Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 20 août 2022
Ce que nous dit la tentative d’égorgement de Salman Rushdie sur l’aveuglement de l’Occident
L'excellent blog Le Salon Beige a publié, le 18 août, une tribune libre de Stéphane Buffetaut, vice-président du CNIP, ancien député européen. Elle mérite d'être lue et méditée, tant les rappels historiques et l'affirmation des principes d'une saine politique étrangère sont indispensables pour comprendre le contexte international d'aujourd'hui.
Tribune de Stéphane Buffetaut publiée par Le Salon Beige :
Il y a quelques jours un disciple posthume de l’ayatollah Khomeini a tenté d’égorger Salman Rushdie lors d’une conférence donnée dans l’Etat de New York. La « fatwa » lancée contre le romancier il y a 33 ans n’avait jamais été abrogée. Cela nous rappelle que le fanatisme musulman ne connaît aucune limite ni temporelle ni géographique. Le mode opératoire de l’attentat correspond aux prescriptions de Mahomet dans le Coran, qui recommandait à ces disciples de « frapper au cou » leurs adversaires (Coran 8.12 et 47.4).
Mais ce drame est aussi un rappel de l’invraisemblable inconséquence de l’Occident en ce qui concerne l’Iran qui ne fut considéré longtemps que comme un réservoir de pétrole dans lequel l’Anglo-Persian Oil Company (APOC) devait pouvoir puiser, puis, à la suite du renversement de Mossadegh, un consortium où les Britanniques et les Américains se taillaient la part du lion.
Le Shah d’Iran avait tenté de moderniser son pays par sa « révolution blanche » qui prévoyait une vaste réforme agraire, le vote des femmes et une réforme judiciaire. Mais celle-ci dut affronter l’opposition du clergé chiite (notamment de Khomeini), premier propriétaire terrien et qui voyait dans la réforme judiciaire une tentative de se libérer de la charia. Le souverain avait choisi l’Occident, dans un contexte de guerre froide, mais finit par indisposer les USA au moment de la crise pétrolière. Peu à peu, ceux-ci en vinrent à décider de « lâcher » Reza Pahlavi, malade, et en butte à l’agitation suscitée par l’imam, gracieusement reçu en France par le Gouvernement de Giscard d’Estaing et soutenu par Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Michel Foucault. Ce qui prouve que l’islamo-gauchisme n’est pas une nouveauté.
A la conférence de la Guadeloupe, qui réunit, du 4 au 7 janvier 1979, Valéry Giscard d’Estaing, Jimmy Carter, James Callaghan et Helmut Schmidt, le Président américain fit savoir que les USA ne soutenaient plus l’Empereur d’Iran mais lui préféraient Khomeini ! La suite est connue: prise des otages américains d’abord, fiasco de la tentative de délivrance et quarante trois ans de relations conflictuelles avec l’Iran, sans omettre la déstabilisation du Moyen-Orient par Hezbollah interposé, ni oublier le triste sort réservé au peuple iranien. Quant aux communistes, marxistes léninistes et autres maoïstes iraniens qui avaient soutenu la révolution, ils jouèrent le rôle des « idiots utiles » chers à Lénine et finirent emprisonnés, pendus ou en exil.
Ainsi donc la tentative d’assassinat de Salman Rushdie est en quelque sorte une conséquence lointaine de l’irresponsabilité de choix politiques américains et plus largement occidentaux. Mais cette irresponsabilité, causée par des vues à court terme ou par les intérêts de firmes multinationales et ceux du complexe militaro industriel étatsunien, a causé des ravages dans le monde entier. Ravages dont les peuples font les frais.
Quelques années plus tôt, le 30 avril 1975, Saïgon était tombée aux mains des communistes après le « lâchage » du Président Nguyen Van Thieu et du Sud Vietnam par les Etats-Unis. Chacun se souvient de la fuite en hélicoptère de l’ambassadeur américain, le drapeau sous le bras. Deux millions de « boat-people » fuirent leur pays dans les années qui suivirent. Selon le Haut commissariat des Nation-Unies pour les réfugiés, 250 000 périrent en mer. Depuis 47 ans, le peuple vietnamien vit sous le régime totalitaire du parti unique communiste, privé des libertés élémentaires. Dans la plus totale indifférence de la « bonne conscience internationale ». Bien entendu, durant tout le conflit, la gauche occidentale a soutenu le Vietcong et souhaité de ses vœux l’instauration d’une dictature marxiste sur ce malheureux pays. Beau désastre géopolitique occidental !
En 2003, les Etats-Unis lancent la seconde guerre du Golfe sur le fondement d’un rapport truqué sur de prétendues armes de destruction massives irakiennes présenté au Conseil de sécurité du 12 septembre 2002. Le 19 mars 2003, l’ultimatum américain à Saddam Hussein prenait fin et commençait la deuxième guerre d’Irak. Le 9 avril Bagdad était prise. Les américains sécurisèrent le ministère du pétrole mais pas le musée d’archéologie de la capitale qui fut pillé pendant trois jours. Triste symbole. Le bilan humain des deux guerres du golfe s’élève à plusieurs centaines de milliers de morts. A la suite de la prise de Bagdad et de la chute du régime Baasiste, débutera une longue guérilla de divers groupes, des Baasistes aux islamistes d’Al Qaïda en Irak, qui aboutira à la proclamation de l’Etat islamique d’Irak le 13 octobre 2006, qui deviendra l’Etat islamique d’Irak et du Levant et attendra son expansion maximale dans les années 2014/2015. Chacun se souvient des horreurs accomplies par les hommes de ce proto Etat, égorgements, massacres des populations chrétiennes et yésidis, esclavage sexuel…S’en suivra également une forte vague d’émigration vers l’Europe, comportant vrais réfugiés et authentiques terroristes. Les Américains quittèrent l’Irak en décembre 2011, laissant le pays dans un état de profond désordre politique et un Moyen-Orient déstabilisé.
Il y a pratiquement un an, dans la nuit du 30 au 31 août 2021, les dernières troupes américaines quittaient l’Afghanistan, après vingt ans de conflit. A la fin du mois d’avril précédent, le chef d’état-major américain avait déclaré : « Dans le pire des cas, on a un effondrement du gouvernement afghan, un effondrement de l’armée afghane, on a une guerre civile, on a la catastrophe humanitaire qui va avec, puis le retour potentiel d’Al Qaïda ». C’est effectivement ce qui s’est déroulé. Le septembre 2021, devant le Sénat américain, le même reconnaissait : « l’ennemi est au pouvoir à Kaboul ». Tout çà pour çà ! Et bien entendu les afflux d’immigrants vers l’Europe. La seule possibilité d’éviter cela eut sans doute été, il y a des années, de rappeler le vieux roi au pouvoir. Faute de ce choix, les Américains ont tenté d’implanter une démocratie libérale dans pays encore tribal ! Idéologie quand tu nous tiens.
Toutes ces erreurs stratégiques ont des points communs. D’abord une méconnaissance des réalités historiques et civilisationnelles, ensuite une sous estimation du poids de la géographie, mais aussi une infidélité dans les alliances et trop souvent un blabla moralisateur qui dissimule bien mal une rapacité économique et la volonté de maintenir une hégémonie mondiale. Le résultat en est une haine de l’occident dans biens des pays du sud et notamment des pays musulmans. La diplomatie est un art du réel et de l’équilibre. Pas de l’idéologie, du cynisme et de la démesure. Si, toutefois son but est de maintenir ou de retrouver la paix. Elle suppose prudence, refus de l’humiliation des peuples, fidélité aux alliances. Exactement le contraire de ce que fut la pratique de cette diplomatie « multipolaire », c’est-à-dire mondialiste, pratiquée depuis des décennies.
Source cliquez ici
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Rencontre Jean-Yves Le Gallou/François Bousquet au sujet de la Présidentielle
La revue Éléments organisait il y a quelques semaines un débat entre Jean-Yves Le Gallou et François Bousquet sur le thème Zemmour ou Le Pen, les leçons de la Présidentielle.
Il n'est plus guère nécessaire de présenter les intervenants mais il est juste de rappeler leurs mérites et leur engagement dans le combat des idées.
De nombreux points de stratégie sont rappelés, les enseignements de la campagne sont décortiqués, des pistes d'espoir sont décrites. Nos amis ne sont pas d'accord sur tous les points mais n'est-ce pas là tout l'intérêt d'un débat ?
Cette vidéo d'1 heure 20 minutes est passionnante. Elle pourrait, et même devrait, être regardée et commentée au cours d'une réunion de militants de Reconquête !. C'est comme cela que l'on se construit une charpente doctrinale si utile pour les combats de longue durée.
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Mode d’emploi lituanien en matière d’immigration
Les Lituaniens ont trouvé une solution au problème migratoire. Ce petit pays s’est vu envahi d’un coup par des immigrés africains et arabes à la suite de l’ouverture des frontières par la Biélorussie. Dirigé par le quasi dictateur Alexandre Loukachenko, il s’agissait là d’une opération parfaitement montée, et avec l’accord du Kremlin, afin de faire pression sur une Union européenne totalement irresponsable dans tous les domaines qu’ils soient politique, économique ou humain. La récente affaire Frontex nous en a apporté une nouvelle fois la preuve, la fameuse Commission virant le Français Fabrice Leggeri qui était à sa tête au motif qu’il faisait son travail. C’est-à-dire virer les migrants majoritairement issus du pourtour méditerranéen. La Lituanie, au nom de la propre défense de son peuple, s’est largement passée des conseils des satrapes de la Commission européenne et de l’autre idiote de von der Leyen, et a pris les mesures qui s’imposaient. L’infâme quotidien Libération, vitrine de cette gauche immonde, déboussolée et pro immigrés, nous livre – ô paradoxe - un reportage très éclairant sur la méthode à suivre. Comme quoi les serpents se mordent parfois la queue.
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Source Libération 20/08/2022
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jeudi, 18 août 2022
9, 10 & 11 SEPTEMBRE, DANS LE VAR : L'UNIVERSITÉ D'ÉTÉ DE RECONQUÊTE !
INSCRIPTIONS CLIQUEZ ICI
23:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA FOLIE WOKE A ENCORE FRAPPÉ
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À lire : le nouveau numéro (n°12) de la Revue d'Histoire européenne
18:16 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le fanatisme contre la civilisation européenne
L’affaire Rushdie, qui date depuis plus de trente ans maintenant, ne m’a jamais vraiment ému. Si l’homme et l’œuvre sont respectables, celle-ci ne m’émeut guère faute de l’avoir lu, et surtout faute d’appétence à son égard – les critiques que j’ai pu lire n’ont guère renforcé mon intérêt -, il n’en reste pas moins vrai que l’agression qu’il vient de subir est révélatrice de ce qui sépare deux mondes : l’un irrationnel, celui du fanatisme religieux, l’autre, celui de la raison qui sépare le temporel du spirituel et qui permet à l’homme de mettre la main sur une nature qu’il façonne à sa mesure mais qu’il ne dominera jamais. Enfin, souvenons-nous que Rushdie était travailliste et pro-immigrationniste. Dans cet édito, une fois de plus Natacha Polony fait mouche en soulignant tout ce qui nous sépare, nous autres Européens, du fanatisme religieux et de nos coupables tolérances en matière d’immigration. Comme l’écrivait je ne sais plus qui, on n’a pas vingt siècles de civilisation derrière nous pour finir au rayon bricolage.
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Source : Marianne 18/8/2022
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mercredi, 17 août 2022
Lu sur le site de Polémia : "Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale" le nouveau livre d'Alban d'Arguin
Johan Hardoy Polémia cliquez ici
Alban d’Arguin – qui a notamment publié Éoliennes : un scandale d’État – publie un nouvel essai coup de poing : Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale. Dans cet ouvrage, Alban d’Arguin s’efforce dans de « démonter rigoureusement, implacablement et froidement ce qui apparaît de plus en plus comme une manipulation mondiale protéiforme », à savoir la thèse largement répandue du réchauffement climatique anthropique (du fait de l’homme). Son ouvrage, hostile aux prédictions apocalyptiques annoncées par des « prophètes de malheur », aborde les faits d’un point de vue scientifique tout en s’inscrivant explicitement dans une perspective catholique.
Le climat change depuis la nuit des temps
Vers – 75 000 ans, l’éruption d’un volcan en Indonésie actuelle est à l’origine d’un hiver volcanique d’une dizaine d’années, suivi d’un fort refroidissement global durant un millénaire environ. Dans les années – 20 000, la calotte glaciaire septentrionale descend jusqu’au nord de ce qui deviendra Londres, avant de se rétracter vers – 13 000 aux environs de ce qui sera Stockholm et Helsinki. Au début de l’Holocène, vers – 9 000, le climat change brutalement à l’échelle du monde, transformant l’actuelle Angleterre en île et entraînant de multiples conséquences sur la faune et la flore.
L’itinéraire de la Terre autour du Soleil est souvent en cause dans ces bouleversements du fait des variations de l’activité magnétique solaire.
Une alternance de périodes chaudes et froides durant notre ère
Comme le précise l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, « Nous vivons dans un climat stable depuis une dizaine de milliers d’années, mais ce climat est sujet à des fluctuations ». Ces variations de faibles amplitudes connaissent des alternances où une phase de douceur climatique (qualifiée d’« optimum ») peut durer un ou plusieurs siècles.
Se succèdent ainsi un optimum entre 1 500 et 1 000 avant J.-C., un petit âge glaciaire modéré de 900 à 400 avant J.-C., un optimum de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C., un petit âge glaciaire entre 270 et 600, un petit optimum de 900 à 1300 (les températures y sont plus élevées qu’à notre époque : au Xe siècle, les Vikings découvrent un paysage couvert de pâturages au Groenland), un petit âge glaciaire entre 1300 et 1860 (surtout au XIVe siècle).
Depuis cent soixante-dix ans, le climat se réchauffe, marqué par le recul des glaciers alpins. Ce petit optimum contemporain est émaillé de périodes chaudes et froides. En France, les hivers 1879 (- 33° le 10 décembre à Langres), 1956 et 1969 sont particulièrement froids, tandis que les étés sont torrides en 1893, 1911 (38° à Bordeaux et à Lyon alors qu’il a neigé début avril à Perpignan), 1914, 1933 (plus de 40° à Poitiers), 1976 (l’armée intervient pour aider les agriculteurs), 2003 (avec son cortège de funérailles) et 2022 (ce que l’auteur ignorait au moment de la rédaction de l’ouvrage).
Des données controversées voire carrément manipulées !
Un physicien américain, Richard Lindzen, dénonce l’alarmisme en matière de réchauffement climatique et critique les pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle « l’alarmisme climatique » : « Quand je parle à un auditoire de non-experts (…), quelles que soient les preuves avancées selon lesquelles il ne s’agit pas d’une catastrophe (…), on me demande comment c’est possible puisque 97 % des scientifiques sont d’accord (…), puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc. (…). J’étais moi-même plutôt surpris que l’on puisse admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes. »
Pour l’anecdote, la célèbre photo du malheureux ours blanc « dérivant » sur un « petit glaçon » de banquise relève, selon tous les spécialistes, d’un montage photographique, sans parler du fait que l’ours polaire peut nager sur de très longues distances.
En accord avec cette conception « climatosceptique » de l’éminent physicien, Alban d’Arguin se livre à une critique argumentée des affirmations émises par le scientifique américain Robert Kandel (auteur d’un « Que sais-je » sur le « Réchauffement climatique »), dont les démonstrations s’appuient sur des courbes qui « mélangent joyeusement des “estimations” non scientifiques et dont les sources ne sont même pas établies, à des données plus récentes, supposées recueillies rigoureusement ».
La controverse se poursuit contre le professeur américain Michael Mann, qui affirme avoir illustré le lien entre les activités humaines et le climat par le biais du fameux graphique en forme de « crosse de hockey » issu du traitement de données paléoclimatiques et d’enregistrements thermométriques. Selon le Suisse Jean-Claude Pont, mathématicien et historien des sciences : « Mann s’est bel et bien livré à des manipulations que la morale statistique réprouve. » !
Par ailleurs, des falsifications scandaleuses sont avérées au sein du GIEC, qui n’est pas un groupe d’experts contrairement à ce que laisse à penser la traduction française de cet acronyme, mais un organisme supranational de nature politique qui recueille et sélectionne des contributions scientifiques. En 1995, des chercheurs ont ainsi découvert avec surprise que la rédaction finale de leur rapport indiquait que le réchauffement climatique global « constaté » par le GIEC était d’origine humaine.
En revanche, quelques années après cette manipulation, une pétition dite « Oregon Petition » recueillant 31 000 signatures de scientifiques, dont 30 % de docteurs ès sciences, contestait fermement la thèse anthropique.
C’est la faute au réchauffement !
Les politiques publiques sont de plus en plus orientées vers des dépenses considérables pour lutter contre la croissance de CO2, alors que celles-ci n’ont quasiment pas d’effets si ce n’est sur le gaspillage considérable d’argent de la collectivité.
Aucun grand chef d’entreprise, ni aucun conseil d’administration, ne pourraient prendre le risque d’émettre une quelconque réserve sur cette question, d’autant que les normes internationales et européennes promeuvent des indicateurs de suivi de la « décarbonisation ». En majeure partie, les efforts environnementaux des entreprises se réduisent pourtant à une série d’actions de marketing et d’images.
Critiquer publiquement ces politiques, abondamment relayées de façon anxiogène par les médias, coûte très cher. En 2015, Philippe Verdier, animateur de télévision spécialisé en météorologie et climatologie, a été mis à pied par France 2 après la parution de son livre « Climat Investigation » (Éditions Ring), qui dénonçait les liens entre scientifiques, politiques, lobbies économiques et ONG environnementales en vue de promouvoir une « machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur ».
Les incendies de forêt, par exemple, sont nécessairement présentés par les médias comme la conséquence du réchauffement climatique, en omettant le plus souvent leurs origines réelles : actes criminels, imprudences, urbanisation croissante proche des forêts, déforestation sauvage, remplacement du pin par l’eucalyptus, etc.
Les buts réels de la manipulation climatique
Dès les années 1960, les médias ont diffusé largement les rapports alarmants du Club de Rome. Par la suite, l’action des ONG, dont les financements sont peu contrôlables et la réelle gouvernance opaque, a largement été favorisée par l’ONU qui leur a assuré une légitimité internationale.
Cette manipulation gigantesque trouve son origine dans une lutte mondiale pour l’approvisionnement énergétique, en lien direct avec la souveraineté des États.
La « guerre climatique » engagée sous la tutelle de l’ONU et sous l’influence américaine (hors la parenthèse Trump) a pour but de renforcer la mondialisation et l’interdépendance des États pour mieux maîtriser les échanges d’un « libre » marché planétaire. Tout en préservant les intérêts énergétiques des États-Unis, l’objectif recherché consiste notamment à désorganiser les modèles énergétiques des pays concurrents, même s’ils sont réputés alliés, afin de les rendre vulnérables.
La France, où les factures ont augmenté en moyenne de 45 % en moins de dix ans à cause des taxes prélevées pour financer les consortiums éoliens et solaires, subit une pression continue pour le démantèlement complet de son modèle énergétique. Dans cette logique, la Commission européenne cherche à ce que nous vendions nos activités hydroélectriques à des intérêts privés.
Pendant ce temps, les États-Unis exploitent tranquillement leurs ressources pétrolières et leur gaz de schiste. De son côté, Vladimir Poutine a ouvertement exprimé sa sympathie pour le réchauffement climatique, considéré comme susceptible d’entraîner des effets bénéfiques pour son pays.
Arguant de ce qui est présenté comme un danger mondial, les tenants et les dupes de cette manipulation affirment la nécessité d’une prise de décision par des cercles mondialistes et des experts. L’auteur souligne que ce qui est en jeu, « c’est la prise en mains des destinées du monde, à l’insu des peuples, par une poignée d’hommes travaillant pour une dictature mondiale qui se prétendra une démocratie universelle (…) » et qui « s’appropriera les richesses et les sources d’énergie mondiales ».
Les instances internationales soutiennent également la création du premier impôt mondial levé sous l’égide de l’ONU sous la forme d’une « taxe carbone ».
Une religion planétaire : l’écologisme
Après l’effondrement du communisme et le déclin de l’Église en Europe, cette pseudo-religion à vocation universelle a tout pour séduire les ex-marxistes et les nouveaux prêtres mondialistes, d’autant qu’elle croise opportunément la préoccupation légitime de la préservation de l’environnement dans les pays occidentaux.
Au-delà d’une nouvelle idéologie matérialiste, Alban d’Arguin n’hésite pas à affirmer l’existence d’un « plan mondial de subversion » dont même le pape, devenu de fait « l’aumônier des Nations Unies », est partie prenante. Le Saint-Père parle ainsi de l’obligation de recevoir les « migrants climatiques » dont le nombre, selon l’ONU, devrait s’élever à un milliard d’ici 2050 !
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Sortie chez Dualpha d'un livre consacré au journal "L'Esprit public"
En 1960, un groupe d’universitaires, d’hommes de lettres et de journalistes (Jean Brune, Raoul Girardet, Philippe Héduy, Jacques Laurent, Jules Monnerot, Roger Nimier…) décide la création d’un organe de presse destiné à contrebattre les batteries et les feux gaullistes qui préparent l’ultime offensive décolonisatrice.
Deux notables algérois, l’universitaire et député Philippe Marçais et l’avocat Marcel Kalflèche, recueillent les fonds nécessaires à la réalisation d’un tel projet.
En décembre 1960 paraît le premier numéro de ce nouveau venu dans la presse sous le titre L’Esprit Public.
La réaction répressive du Pouvoir ne tarde pas. Les perquisitions, les saisies et les procès intentés à ses contributeurs, se multiplient.
En juin 1962, la fin de l’Algérie française étant consommée, se pose alors la question de l’avenir de l’entreprise. Force est de constater que L’Esprit Public est un « O.P.N.I » (Organe de Presse Non Identifié). Ce n’est pas un journal d’opinion, mais un outil de combat, ce que le comité de rédaction reconnaît explicitement : « Un journal comme le nôtre, fondé par des hommes venus d’horizons assez éloignés en fonction du seul combat algérien, peut-il encore exister ? »
Cet ouvrage se propose d’évoquer cette aventure journalistique qui reste unique dans l’histoire de la Ve République tant par la qualité que par l’éclectisme de son équipe rédactionnelle.
L'auteur :
Au sortir d’une jeunesse algérienne et de l’avortement d’une vocation militaire qui a irrémédiablement fait « putsch » en 1961, Jean-Pierre Brun, s’est reconverti en juriste de terrain pour faire carrière dans l’industrie avant de terminer sa vie professionnelle comme délégué général d’un syndicat national patronal. Son humeur on ne peut plus vagabonde enfin retrouvée, il peut désormais s’adonner à sa vraie passion : l’Histoire et l’Algérianisme.
L'Esprit public ou la dernière flibuste, Jean-Pierre Brun, Editions Dualpha, 2022, 256 pages, 29,00 € (+ 5,00 € de port)
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Les Français bientôt dans la rue pour exiger la fin des sanctions contre la Russie
Marc Rousset
Le « Wall Street Journal » du 3 août prédit aux Européens des troubles sociaux à la rentrée avec des risques de renversements politiques : « L’hiver en Europe pourrait être le Printemps pour Poutine » en raison des troubles sociaux provoqués par la flambée des prix de l’énergie et le marasme économique à venir !
Les dirigeants occidentaux, style Macron, Scholz et Von der Leyen de l’UE, sont des incapables, des idéologues rêveurs, des technocrates droits-de-l’hommistes complètement nuls en stratégie et en « real politik », juste capables d’envoyer des « tweets » pour répondre aux attentes des électeurs naïfs et décérébrés par les médias ! De lourdes erreurs stratégiques, justifiant le renvoi immédiat de nos dirigeants, ont été commises par l’UE, lors de la mise en place des sanctions envers la Russie ! Macron, l’UE et sa clique sont dans une impasse totale : ils en sont réduits à vouloir maintenant faire payer leurs propres et seules erreurs aux Français, aux « Gilets jaunes qui fument des clopes et roulent au diesel » et qui n ’auront bientôt plus le moindre sou en fin de mois pour payer le gazole et les factures démentielles d’électricité.
Macron et l’UE ont voulu, dans la précipitation, réduire la forte dépendance au gaz russe de l’UE (40 %) sans disposer de solution de rechange immédiate ! Les États -Unis, un tuyau crevé décadent qui ne souhaite que notre dépendance et le malheur européen, ne disposent pas du dixième de la capacité gazière de la Russie, avec un gaz de schiste polluant lors de son extraction, vendu à un prix exorbitant aux Européens, transporté par des méthaniers polluant l’Atlantique en lieu et place des écologiques gazoducs russes, avec des investissements longs et coûteux de liquéfaction aux États-Unis et de regazéification dans les ports méthaniers européens ! De plus les Allemands, caniches de l’OTAN, et vendus à l’Amérique, vont sacrifier 2 % de leur territoire à l’exploitation d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en prolongeant le recours massif à leur charbon lignite extrêmement polluant !
Suite à la sécheresse, à la vague de chaleur, à la fermeture irréfléchie de Fessenheim par Macron, à l’arrêt depuis plus de 10 ans pour des raisons idéologiques du programme nucléaire français, ainsi qu’à la maintenance nécessaire d’environ la moitié des réacteurs nucléaires français, le mégawattheure d’électricité française livrable en 2023 se vend à environ 540 euros le mégawattheure, soit cinq fois la moyenne des cinq dernières années ; en Allemagne, le prix est de 414 euros le mWh. Les prix stratosphériques du charbon et du gaz (le TFF néerlandais est à 226 euros le mégawattheure au lieu de 46 euros il y a un an, après un plus haut au printemps 2022 de 335 euros) alimentent la flambée inflationniste des prix de l’électricité !
Et enfin, pour ceux qui ne sont pas cardiaques, Gazprom vient d’annoncer ce mardi 16 août 2022 que les prix du gaz en Europe pourraient encore davantage augmenter jusqu’à 60 % de plus cet hiver, pour dépasser les 4 000 dollars les 1000 mètres cubes, au lieu des 2500 dollars actuels, qui ont déjà fortement augmenté. Gazprom voit ses recettes s’accroître, tandis que les exportations de gaz vers l’UE ont chuté de 36,2 % pour atteindre 78,5 milliards de mètres cubes et la production du groupe a baissé de 13,2 % à 274,8 milliards de mètre cubes par rapport à l’année précédente. La Russie a cependant multiplié par quatre son excédent commercial avec l’UE (45,2 milliards d’euros) pour le premier trimestre 2022 par rapport à la même période de 2021 (10,8 milliards d’euros).
Les Français, comme les Hongrois, veulent du gaz russe bon marché, écologique et abondant. Comme le remarque Viktor Orban dans l’un de ses derniers discours, « nous sommes assis aujourd’hui dans une voiture avec les quatre pneus à plat. Il est absolument clair que la guerre ne peut pas être gagnée de cette manière. Les Ukrainiens ne gagneront jamais la guerre avec la Russie parce que l’armée russe a une supériorité asymétrique. La deuxième réalité est que les sanctions ne déstabilisent pas Moscou. La troisième, c’est que l’Europe va mal politiquement et économiquement, avec des gouvernements qui tombent comme des dominos (Angleterre, Italie, Bulgarie, Estonie). Et enfin la majeure partie du monde n’est manifestement pas de notre côté : Chinois, Indiens, Brésiliens, Afrique du Sud, Monde arabe, Afrique…) ». Le résultat pratique, c’est que la Russie commence à livrer plus de gaz naturel que prévu par contrat, à un prix imbattable, à la Hongrie ! Jusqu’à fin août, un volume supplémentaire quotidien de 2,6 millions de mètres cubes arrivera du Sud en Hongrie, via le gazoduc Turkstream !
En même temps, comme dirait le « vendeur de soupe » Macron, pour soi-disant éviter le cependant rationnement inéluctable à venir, les pays de l’UE sont censés diminuer leur consommation de gaz de 15 % entre août 2022 et mars 2023 ! L’Allemagne voudrait même réduire sa consommation de gaz de 20 % ! Une partie de la production industrielle allemande pourrait être délocalisée. Les cuves ne sont remplies à ce jour qu’à 75 % en Allemagne ; quatre terminaux GNL flottants ont été très chèrement loués et 3 projets de construction très coûteux de terminaux permanents ont été lancés. Une nouvelle taxe de 480 euros par an pour une famille de 4 personnes est aussi envisagée à partir d’octobre 2022 jusqu’en avril 2024, afin de venir au secours d’Uniper et des autres importateurs allemands de gaz naturel en faillite, suite à l’envolée des prix provoquée par les stupides sanctions de l’UE !
En Angleterre, la révolte gronde déjà également car la facture est beaucoup plus salée qu’en Allemagne. Des mouvements sociaux britanniques refusent de payer leurs factures d’énergie et ont ouvert la saison avec le mouvement « Don’t pay UK ». La hausse n’est pas en effet contenue comme en France, jusqu’à fin 2022 avec le bouclier tarifaire qui limite la hausse du prix de l’énergie à 4 % d’une façon artificielle et intenable, tout en ruinant EDF ! Selon le « Guardian », le montant de la facture de gaz et d’électricité pourrait atteindre l’équivalent de 350 euros par mois dès cet automne ! À quoi s’ajoutera l’inflation galopante pour les produits alimentaires et de première nécessité de l’ordre de 13 % en octobre ! Les impayés de factures d’électricité en Angleterre atteignent déjà le niveau record de 1,3 milliard de livres. « Don’t pay UK » a d’ores et déjà fait réagir plus de 100 000 participants, les factures d’énergie ayant plus que triplé ! On assiste à une véritable fronde, trop de ménages ne pouvant plus payer car le gouvernement a simplement annoncé en mai 2022 une aide unique de 400 livres par an. Le PIB s’est replié de 0,6 % en juin et le Royaume-Uni va tout droit vers la récession en fin d’année, la contrepartie du prix à payer par le va-t-en guerre Boris Johnson, avec ses tocades guerrières et ses fougueuses rodomontades antirusses lors de ses déplacements en Ukraine.
Macron et l’UE font vivre aux Français un cauchemar énergétique ! Faute de gaz, l’Europe se rue sur le charbon banni par les mêmes idéologues irresponsables ! La guerre en Ukraine a précipité la crise énergétique. La volonté stupide de l’UE et de Macron de ne pas dépendre du charbon russe et le bond des prix du pétrole et du gaz ont fait aussi flamber les cours du charbon ! Entre janvier 2022 et août 2022, le prix du charbon a triplé pour passer de 120 $ la tonne à 324 $, mais il a été multiplié par plus de cinq depuis 2021 ! Le spécialiste de l’énergie Rystad s’inquiète : « Les options de l’Europe en matière de gaz, charbon, nucléaire et énergies renouvelables pour combler le déficit énergétique sont très limitées et coûteuses ». Ce cabinet a donné l’alerte dès la mi-juillet en disant que la crise, c’est-à-dire le manque d’électricité approche ! Merci Macron pour ce cadeau supplémentaire de Jupiter, nonobstant les caisses vides et les 2 500 000 immigrés envahisseurs extra-européens en 5 ans au peuple français !
Après la stupidité immonde et scandaleuse de la fermeture de Fessenheim, contre l’avis de tous les employés, de tous les syndicats de la centrale, du maire de la commune et de l’immense majorité des experts non idéologues, la coûteuse relance en France de la centrale au charbon de Saint-Avold, pour éviter un black-out cet hiver, fait aussi frémir ! Là encore, selon le délégué syndical FO Jean-Pierre Damm, « nous avions dit dès le départ que la fermeture de la centrale était une erreur stratégique et qu’il fallait la garder en réserve ». Mais autant en emporte le vent avec les irresponsables de Renaissance, Macron et les Khmers verts. Les syndicats ont négocié une prime mensuelle de 5 000 euros pendant 6 mois, en plus du salaire, pour inciter les salariés (qui ont déjà encaissé leur prime de licenciement), à reprendre le travail ! Malgré l’inflation titanesque des coûts d’exploitation tous azimuts, la direction de l’usine a affirmé que le profit attendu pour cet hiver avoisinera les 100 millions d’euros. Les prix stratosphériques ne cessent en effet de grimper : le mégawattheure livrable en décembre 2022 coûtera plus de 1000 euros, soit vingt fois plus que le prix d’avant la crise, d’où un prix encore plus élevé que le seuil de rentabilité de la centrale de Saint-Avold, malgré sa très forte dégradation.
Le résultat final des courses pour vouloir défendre le régime corrompu de Volodomyr Zelensky, pour vouloir interférer dans une guerre interne à la Russie qui ne concerne en rien les Français, l’Ukraine étant russe depuis 881 et la Rus de Kiev, c’est que, non seulement les groupes français comme Renault et la Société Générale se ruinent tout en perdant leurs débouchés (16 milliards d’euros perdus en 3 mois pour le entreprises du CAC 40), mais c’est maintenant le tour des Français de se serrer la ceinture, d’être rationnés en hiver, de voir leurs factures d’énergie augmenter d’une façon stratosphérique à partir de janvier 2023, en tant que consommateurs, alors qu’ils paieront aussi, en tant que contribuables, les sommes empruntées par Macron pour boucher les trous d’EDF en 2022 !
Et tout cela pour les seuls beaux yeux de L’Amérique, puissance maritime, qui mène par procuration, avec les cadavres ukrainiens et les armes de l’Occident, la suite de la guerre historique menée par l’Angleterre contre la puissance russe continentale et européenne ! Le seul espoir pour les Français de faire bouger Macron et l’UE, afin d’en finir avec cette guerre stupide en Ukraine ainsi qu’avec les sanctions suicidaires contre la Russie, c’est que la coalition de droite prenne le pouvoir en Italie lors des élections en septembre, ce qui fera trembler l’UE et conduira probablement à l’explosion de la zone euro !
Quant aux Français, il faut qu’ils descendent dans la rue à la rentrée pour faire céder l’UE, créer une crise de régime en France et se débarrasser de l’abominable et incapable Macron !
10:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 16 août 2022
Point de vue de Alain Juillet sur l'avenir des relations franco-allemandes
23:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |