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mardi, 16 août 2022

C’est beau, c’est grand, c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ?

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« Avec le recul, on s’aperçoit
que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine ! »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés (Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

La fin de l’état d’urgence sanitaire et du régime de sortie de crise depuis le 1er août 2022 aurait dû réjouir tous les Français, mais elle a été immédiatement dénoncée par certains médecins… Ça vous a étonné ?

Pas vraiment… C’était en fait l’annonce d’un « arrêt de mort médiatique » pour les médecins de plateaux qui s’étaient enivrés de leur « quart d’heure de gloire » qu’ils étaient parvenus à faire durer deux ans : on ne peut que saluer leur exploit, même si on a le cœur soulevé par les conséquences aujourd’hui visibles de ce délire sanitaire dont ils sont responsables, au mépris de toute déontologie professionnelle.

Quelles sont-elles ?

La plus visible est le nombre important de nos compatriotes, de tous âges et de toutes conditions, qui continuent de porter le masque, alors qu’il n’est plus obligatoire et malgré la chaleur de l’été… Et il est désormais courant d’en voir certains le retirer le temps d’une discussion avec d’autres, puis le remettre, parfois de travers ou à moitié, sous le nez, voire sous le menton… et bien le réajuster sur le museau une fois rentré – seul – dans leur voiture… On peut se gausser, bien sûr, de tels comportements, juger que les limites de la bêtise sont sans cesse repoussées, mais, tout de même, que tant de nos compatriotes restent terrorisés par une épidémie qui a fait beaucoup moins de victimes que les chiffres hallucinants qui ont été propagés par la plupart des médias, ajouté à la très faible dangerosité des variants actuels, ne peut que nous interpeller. L’instant de moquerie ou d’énervement passé, on constate les effroyables dégâts humains de la gestion délirante de l’épidémie du Covid-19.

Le port du masque, même inutile, peut rassurer ces gens…

« Si ça les rassure… », disaient d’ailleurs certains médecins au début de la pandémie, ce qui en disait long, déjà, sur leur efficacité ! Mais le masque, tout comme les « gestes barrières » que certains suggèrent de faire perdurer ad vitam æternam – et qui n’ont d’autres utilités que d’entretenir l’angoisse et la crainte de vivre davantage même que celle de mourir – sont devenus de véritables rites religieux : porter le masque est une pénitence qu’on s’inflige pour amadouer le ou les dieu(x) ; c’est comparable à la flagellation que s’infligent certains tarés. Tout le monde, évidemment et heureusement, ne marchant pas dans la propagande de ces modernes Philippulus (prophète de malheur qui annonce le châtiment en brandissant un index menaçant dans l’album BD des aventures de Tintin L’Étoile mystérieuse), notre société n’en est qu’un peu plus fracturée encore !

L’inutilité du port du masque n’est pas la seule conséquence du délire sanitaire…

À une époque où le corps médical est si féru d’études et de statistiques, a-t-il d’ores et déjà évalué le nombre de victimes directement imputables à cette folie ? Des maladies non détectées à temps aux traumatismes d’une partie de nos concitoyens, notamment chez les enfants et les adolescents… Le plus abominable a sans doute été ce qu’ont subi les personnes âgées en Ehpad : sous prétexte qu’elles étaient (avec celles à fortes comorbidités) une population plus à risque que d’autres, on leur a interdit, des mois durant, toute visite de leurs familles… Mais que reste-t-il aux personnes âgées, une fois échouées en Ehpad, sinon la joie et le bonheur des visites de leurs proches ? Les résidents qui sont déjà en général et en majorité en plus ou moins bonne santé « décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois » (source https://drees.solidarites-sante.gouv.fr)… On a donc infligé à ces malheureux un isolement inhumain – dégueulasse serait un mot plus grossier, mais également plus juste – pour un « gain » de vie de quelques mois seulement et encore, dans le meilleur des cas ! Une poignée de mois chèrement payée de tristesse, d’abandon : la souffrance qui leur a été infligée n’est pas pardonnable. Avec le recul, on s’aperçoit que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais plus justement des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine !

On commence quand même à parler du nombre de victimes directement imputables au délire sanitaire…

Oui, notamment tous ceux dont les maladies n’ont pu être détectées à temps et qui sont morts de ne pas avoir bénéficié des soins ou des opérations qui les auraient sauvés… Les traumatismes chez les jeunes enfants, les années sacrifiées chez les adolescents, la mise « hors emploi » de tous ceux qui ont refusé d’être vaccinés et dont l’absence contribue à la crise désormais officielle des services hospitaliers ou encore à l’enfer des incendies durant l’été (5 000 pompiers volontaires et 140 titulaires n’ont pas pu être mobilisés) ? C’est le député Rassemblement national du Var, Frédéric Boccaletti, qui a fait assez justement remarquer que « face aux flammes, le vaccin ne protège pas ; par contre, nos pompiers, eux, nous protègent. »

Pourquoi le gouvernement se montre-t-il si intransigeant envers ce personnel hospitalier ou ces pompiers qui font tant défaut aujourd’hui ?

Ce sont des gens qui ne leur ont pas obéi, le petit doigt sur la couture… On ne peut donc exclure un sentiment de vengeance aveugle de la part de la Macronie qui a préféré quémander de l’aide à l’extérieur – de l’Allemagne à la Grèce, la Pologne, la Roumanie et l’Autriche – ce qui autorisera Emmanuel Macron à vanter ensuite les bienfaits de l’Union européenne, si généreuse, si solidaire, si humaine… On attend à ce qu’il adapte, avec les accents d’un de ses prédécesseurs à l’Élysée, combien c’est beau, combien c’est grand, combien c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ? Mais poser la question, n’est-ce pas y répondre… 

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre Verbatim d’un délire sanitaire aux éditions Dualpha, 243 pages, 25 euros.  cliquez ici

09:26 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’insécurité, notre pain quotidien

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Voici déjà plus d’une bonne décennie que le problème de l’insécurité domine le quotidien des français et met gendarmes et policiers en position de porte-à-faux. D’autant que les policiers ont tout lieu de se plaindre d’une justice beaucoup trop laxiste. De sorte qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation plus qu’inquiétante dans la mesure où les fonctions régaliennes sont de moins en moins assumées par un président et un gouvernement sans aucune boussole, qui naviguent à vue au gré des circonstances et qui permet à des responsables politiques à la mode Mélenchon fustiger les forces de l’ordre. L’avocat Thibault de Montbrial, spécialiste des questions de sécurité livre son analyse sur la situation actuelle.

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Source : Le Figaro 16/8/2022

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lundi, 15 août 2022

Ukraine : qui ment, et pourquoi ?

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Qualifiée de « propagandiste de Poutine » par The Times, flétrie dans Le Point pour son « consentement au pire », Amnesty International file un mauvais coton politique. Une première pour cette organisation portée aux nues depuis sa création en 1961 par l’avocat britannique Peter Solomon dit Benenson et dont les premières cibles furent le Portugal du président Salazar et l’Algérie Française. Son crime ? Avoir, dans un rapport publié le 4 août mis en cause les méthodes de la présidence et du commandement ukrainiens, par définition intouchables alors qu’ils sont loin d’être exemplaires. Ce qui ne les empêchera pas de recevoir une aide supplémentaire de 1,5 milliard d’euros à des fins militaires, comme l’a annoncé le 11 août le ministre danois de la Défense à l’issue de la Conférence des donateurs qui se tenait à Copenhague. Camille Galic, journaliste et essayiste nous en dit plus.

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Source : site Polemia

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samedi, 13 août 2022

Tribune libre : il ne restera rien de la civilisation française…

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Bernard Plouvier

Et ce sera justice ! Quand on ne veut plus défendre ses valeurs et sa sécurité les armes à la main, on devient esclave ou on meurt. C’est l’unique leçon de l’histoire.

À force de tourner les regards vers la Shoah – unique période historique devenue digne d’intérêt, de larmes et de quêtes depuis les années 1970 -, à force de beugler le rituel : « Plus jamais ça ! », on oublie que la vie sur Terre a toujours été un Enfer, parce que les comportements de la bête humaine sont immuables.

Notre histoire, à nous Européens occidentaux, s’est bâtie ni en Égypte ni à Jérusalem, mais a été façonnée par Rome, celle de la République, puis celle de l’Empire. Lorsque les Romains devenaient les maîtres d’une nouvelle province, d’un nouvel ensemble de tribus, ils apportaient leur fabuleuse civilisation, mais les révoltes étaient impitoyablement matées : la mort pour les chefs et l’esclavage pour les prisonniers et leurs familles.

De la même façon, les révoltes intérieures, serviles ou non, étaient réprimées très brutalement. Les voyous, les pillards, les assassins étaient considérés pour ce qu’ils étaient : des inassimilables, des parasites destructeurs, et ils étaient impitoyablement éliminés.

De ce fait du 2e siècle avant J.-C., jusqu’à la fin du IVe siècle, Rome domina et civilisa progressivement toutes les terres, du Mur d’Hadrien jusqu’aux terres rhénanes et danubiennes, et l’ensemble du littoral méditerranéen, jusqu’aux abords de l’Empire des Parthes. Chaque invasion était sèchement combattue et donnait lieu à des représailles en territoire ennemi.

Puis au Ve siècle, tout fut détruit en Occident : la niaiserie chrétienne avait frappé. On accueillait l’ennemi comme un frère égaré, on jugeait ignoble de tuer, fût-ce un envahisseur pillard ou tueur. Le grand mot, d’une ineffable stupidité, devenait : « Aimez-vous les uns les autres » ! On comprend que longtemps, les civilisateurs romains n’aient vu en cette foi, bizarre et parfaitement inadaptée à l’animal humain, un dérivatif romanesque à la rudesse de la vie, une consolation pour esclaves et femelles.

Mais au Ve siècle, la mollesse morale et physique s’était généralisée et ce fut la fin, en Occident, d’une grandiose civilisation. Si à Byzance, on survécut un millénaire de plus, ce fut grâce à la subordination totale du clergé aux Empereurs : bien avant Jeanne d’Arc et son christianisme national français, les Byzantins avaient transformé leur clergé en agent de propagande nationaliste et belliqueuse.  

Durant le dernier tiers du XXe siècle, l’Occident s’est féminisé, puis s’est établi le règne des capons droits-de-lhommesques, alors même que – grâce à la complaisance de politiciens idiots, démagogues ou vénaux – la pire invasion de notre histoire débutait. Elle se poursuit de nos jours à un rythme accéléré et, fatalement, par le biais du régime démocratique – c’est-à-dire par la Loi du Nombre -, la substitution de population majoritaire accouchera dans moins d’un demi-siècle d’une Europe occidentale tiers-mondisée et islamisée.

Il est amusant de constater que les leaders juifs qui n’ont eu de cesse de pousser les Occidentaux à l’accueil large et généreux des immigrants africains, proches et moyen-orientaux, de pousser au « métissage bienfaisant » des populations européennes avec les envahisseurs, n’ont pas encore compris que, dans l’Europe africanisée et orientalisée, l’antijudaïsme sera plus brutal et généralisé que jamais et qu’ils ne pourront plus exprimer leur différence !   

L’unique Devoir de mémoire qui vaille tient en deux propositions : « C’est la force qui dicte le droit » (il a fallu beaucoup de temps et de mots à Thomas Hobbes et à Baruch Spinoza, séparés par une génération, pour aboutir à cette conclusion, évidente à qui étudie l’histoire !) et « Ce qui a été sera de nouveau » (Qohelet, I-Prologue).

Parfois la force appartient à un législateur sage, tels Hammourabi ou Octave-Auguste ; dans bien d’autres cas, elle est dévolue à un fou furieux et règne alors la pure démence. On connaît assez bien les grandes lignes des 4 derniers millénaires, suffisamment pour savoir que les plus belles des civilisations meurent sous les coups de barbares avides et violents.  

Nous vivons – et uniquement de notre faute – une fin de civilisation. En clair, nous sommes des criminels à retardement, car ce sont nos petits-enfants et leurs rejetons qui souffriront de la dictature raciste et sectaire des Nouveaux Occupants.

Puis ce sera la lente Reconquête : celle d’Ibérie a duré un demi-millénaire ! Encore faudra-t-il, pour obtenir la reconquête de notre continent sur ses envahisseurs étrangers au continent et à sa civilisation, qu’il reste des Européens, d’esprit et de corps mâle.       

23:26 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 12 août 2022

Alexis Cossette – Le raid du FBI contre Trump

Analyse du raid du FBI à Mar-a-Lago, la résidence d'hiver de Donald Trump.

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Source : Radio-Québec

11:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 11 août 2022

Dimanche 16 octobre, près de Paris : Le Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale

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Pour retenir un stand :

synthesenationale2022@gmail.com

Frontex, le grand foutoir

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Jarente de Senac

Frontex ? Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. En fait, il s’agit de l’agence européenne chargée de défendre les frontières européennes face à l’afflux d’immigrés clandestins qui, en Méditerranée essentiellement, tentent de gagner l’Europe.

En avril, Fabrice Leggeri, le patron français de l'agence européenne de gardes-frontières et de gardes côtes, démissionnait. Une décision qui lui a été vivement suggérée.... Derrière ce départ se joue un affrontement idéologique entre Européens sur le rôle de Frontex, l'accueil des migrants et la façon même de penser nos frontières.

Le 14 juin dernier, le futur ex-patron de Frontex était auditionné au Sénat et devait déclarer : « Certains auraient voulu faire de Frontex une agence humanitaire ! » et d’ajouter « certains veulent faire de Frontex une agence qui vérifie comment les Etats membres appliquent les droit fondamentaux ». en fait, Fabrice Leggeri est confronté depuis des années à l’hostilité de membres de la Commission, de pays de l’UE – ceux du Nord notamment – d’ONG et de groupes parlementaires européens qui ne voient pa du même œil le rôle de l’agence.

Il doit faire face à un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) chargé par la Commission d’enquêter sur les dérives de la gestion de Frontex et que très peu de personnes ont pu consulter mais qui aurait atterri sur le bureau de Gérald Darmanin. Les accusations contre Fabrice Leggeri sont nombreuses. Dont des opérations de refoulement de groupes de migrants, notamment de la part des Grecs qui en ont assez du déferlement incessant de migrants en provenance de la Turquie. Et pour ne rien arranger, Fabrice Leggeri a envoyé vertement paître la commissaire suédoise Ylva Johansson, chargée des affaires intérieures et la Française Monique Pariat, directrice générale de la Migration, toutes deux à la Commission. Paris a longtemps soutenu le soldat Leggeri. Mais Paris redoute que l’enquête Olaf ne vienne faire de l’ombre à la présidence française de l’UE. La situation risquant de devenir sensible, le soldat Leggeri doit sauter. Il démissionne.

Inutile de dire que cela réjouit de nombreuses ONG tout comme celle du ministre de l’intérieur turc, Süleyman Soylu qui voit en Frontex « une nouvelle inquisition ». Le cas Fabrice Leggeri est emblématique des débats qui touchent l’agence de la sécurité des frontières européennes. Au départ, l’agence ne devait être qu’un centre de formation de gardes-frontières. Quand en 2015, l’UE traverse sa première grande crise migratoire, notamment en Grèce. L’agence est alors minuscule : 200 personnes, 80 M€ de budget et aucun agent de sécurité. La gestion des frontières devient alors une priorité. La dualité Nord-Sud européen repart de plus belle. Lorsque la Finlande prend la présidence de l’UE, elle divise par deux le budget prévu de Frontex qui passe de 10 à 5,6 Mds€. Beaucoup de responsables européens ne veulent pas voir qu’en 2020 la migration a changé de nature, notamment de la part de la Turquie qui en fait une arme politique et de chantage contre l’UE. En 2021 c’est au tour de la Biélorussie d’ouvrir ses frontières aux migrants par le biais de circuits organisés. Lors d’une réunion à Venise en 2022 des ministres européens en première ligne (Italie, Espagne, Grèce, Chypre et Malte), la question sur le rôle de Frontex revient sur le tapis. A Luxembourg, le 8 juin dernier, s’est tenue une réunion présidée par Gérald Darmanin où les ministres ont réaffirmé l’importance du rôle de l’agence pour la protection des frontières et les améliorations à apporter. Et la nomination d’un nouveau directeur. Le cas de Fabrice Leggeri n’a pas été évoqué. Mais la lutte demeure au sein de la Commission entre ceux qui ne veulent pas que Frontex grandisse trop vite et ceux qui prônent son renforcement. Il serait temps de définir un mécanisme européen efficace de gestion des migrants.

Source : Marianne, 11/8/2022

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Alerte INTOX !

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Depuis quelques jours, vous voyez peut-être passer des gros titres dans les médias, affirmant que "les Français sont favorables à l'abaissement de la vitesse à 110 km/h sur autoroute".

Sauf qu'il s'agit d'une grossière manipulation sondagière orchestrée par un lobby écologiste…

…avec la bénédiction du gouvernement qui n'attend que ça pour dégainer son projet aberrant d'abaissement de la vitesse sur autoroute.

La manipulation, la voici :

* étape 1 : un lobby écologiste (Agir pour l'environnement) commande un sondage à l'institut Ifop sur "la réduction de la vitesse à 110 km/h sur autoroute". Cahier des charges : la réponse doit permettre d'interpréter les résultats comme un acquiescement à l'abaissement de la limitation à 110.

* étape 2 : l'institut de sondage pose une question bien travaillée pour déboucher à coup sûr sur une majorité de "oui".

Evidemment, ils se sont bien gardés de poser la vraie question : êtes-vous favorable à une baisse de la limitation de vitesse à 110 sur autoroute ?

La question, la voici dans son intégralité : "Vous personnellement, seriez-vous prêt à réduire votre vitesse sur l'autoroute à 110 km/h, spécifiquement dans le but de réaliser des économies de carburant ?"

Bien sûr que nous sommes tous prêts, ponctuellement, à baisser notre vitesse quand nous voulons "spécifiquement" faire attention au carburant. Tout comme nous baissons le chauffage ou éteignons la lumière à la maison.

29 % des participants ont répondu un oui franc : "oui, tout à fait". Et en ajoutant ceux qui sont plus indécis ("oui, plutôt"), on obtient 63 % de oui.

Cela ne veut absolument pas dire les personnes interrogées sont favorables à un abaissement obligatoire de la vitesse à 110 km/h sur autoroute !

* étape 3 : la présentation fallacieuse des résultats.

Le lobby écologiste et l'institut de sondage ont bombardé la presse de cette fausse info : "La réduction de 20 km/h sur autoroute est une des mesures qui permettrait de tendre vers cette sobriété et les Français y sont globalement favorables".

Ça y est. Le cap est franchi. Ils parlent d'une "mesure", c'est-à-dire d'une décision politique.

Et voilà comment on obtient, depuis une semaine, des journaux titrant sur "les Français majoritairement favorables à l'abaissement de la vitesse sur autoroute".

De quoi ouvrir un boulevard à nos dirigeants qui essaient de nous imposer l'abaissement de la vitesse sur autoroute depuis des années !

Aujourd'hui, la seule manière de contrer cette manipulation, c'est de la faire connaître au plus grand nombre !

SIGNEZ LA PÉTITION CLIQUEZ ICI

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mercredi, 10 août 2022

C’est l’été, alors Sea, sex and page brune, n’est-ce pas ?

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La chronique de Philippe Randa

Le magazine Franc-tireur – pour qui on craint que le fascisme ne commence à la droite de François Bayrou – alerte ses lecteurs sur…  « l’angoisse de la page brune » !

C’est-à-dire sur ces « multiples maisons (d’éditions, précisons-le) de petite taille, dont le nom souvent n’indique pas leur orientation politique, (et qui) relaient une pensée d’extrême droite décomplexée, nationaliste et traditionaliste. »

Et de « tambouiller » tout d’abord pêle-mêle dans un brouet que l’auteur veut aussi nauséabond que possible les noms de l’archiviste Henry Coston, de l’ancien libraire (et toujours éditeur) Jean-Gilles Malliarakis et du philosophe Alain de Benoist, fondateur pour le premier et héritiers pour les seconds d’une spécialité de « fichage de (leurs) ennemis politiques »… On en frissonne d’horreur… et plus encore de scepticisme, car on chercherait bien en vain, me semble-t-il, un quelconque « fichage » de qui que ce soit, amis ou ennemis, dans leurs livres respectifs !

En revanche, le concept, sinon de « fichage », tout au moins d’indéniable « chasse aux sorcières » semble plus évident lorsque le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend (cliquez ici) que « la publiciste Jutta Ditfurth souhaiterait un contrôle du Salon du livre de Francfort par les antifas, ce, pour les éditeurs de droite », faisant ainsi écho au souhait du conseiller municipal socialiste Thomas Bäppler-Wolf : ce sympathique édile, aussi tolérant que bienveillant, ayant demandé, sinon exigé, de « (mettre) les éditions de droite à leur place : dans le dernier hall, à côté des toilettes ».

N’étant pas en reste « d’angoisses » (ça se soigne, Docteur ?) multiples et variées, Franc-Tireur, après avoir également dénoncé l’écrivain Renaud Camus et son Grand Remplacement (disponible à La Nouvelle Librairie, Paris 6e), Laurent Obertone et son dernier livre Game over (éditions Magnus), Bruno Roy et sa France Potemkine (éditions Godefroy de Bouillon), Alain Soral et ses éditions Kontrekulture et avant d’établir la (longue) liste des éditeurs modérément wokistes et progressistes et abominablement climato-covido sceptiques (en vrac, les éditions de Chiré, Nouvelles Éditions latines, Sorlot, Dominique Martin Morin, Pardès, Via Romana), qui toutes « font bon ménage » entre littérature et fascisme… consacre quelques lignes à mes propres activités d’éditeurs, stigmatisant (entre autres méfaits éditoriaux, tels la biographie de David Duke, chevalier de l’Amérique blanche de Paul-Louis Beaujour ou les deux volumes du Reich maudit de Bernard Plouvier) notamment ma réédition des Protocoles des sages de Sion aux mêmes éditions Déterna qu’effectivement j’ai fondées et dirige.

Je tiens bien évidemment à remercier l’auteur de cet article pour cette publicité (ces livres sont toujours disponibles sur www.francephi.com), me permettant juste de lui faire remarquer qu’il lui aurait été quelque peu utile de prendre connaissance de l’avertissement, publié avant la reproduction de l’édition originale de ces « fameux » protocoles de Serge Nilus : « C’est un faux, pour sa partie polémique antijudaïque (assez faible et au demeurant peu passionnante), mais il est toujours intéressant de déterminer la genèse d’un faux […] (que) ce livre est un génial manuel de totalitarisme et c’est en cela que réside son intérêt essentiel, dégagé de l’aura absurdement mélodramatique de “complot mondial” […] parce qu’il était un bréviaire pour apprenti dictateur que des hommes aussi différents que Lénine, Mussolini ou Mustafa Kemal Atatürk l’ont dévoré à plusieurs reprises (et que) dans cette optique, cela va sans dire, on fait abstraction de la thèse “complotiste”, aussi absurde que grotesque. »

En cuisine, c’est connu, « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes »… De même, en politique, « c’est dans les vieux fantasmes qu’on espère faire les meilleures frayeurs »… la preuve !

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Cauchemar énergétique

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Gaëtan de Capèle

Où que l’on se retourne, la planète offre depuis le début de l’été un spectacle de désolation. Les terres agricoles suffoquent sous l’effet de la sécheresse. Des forêts disparaissent dans des incendies gigantesques. Les glaciers fondent, les fleuves et les lacs s’assèchent à vue l’œil. La nature donne l’impression d’une fournaise brûlant tout sur son passage. Face à ce tableau apocalyptique, les angoisses liées au réchauffement climatique grimpent au rythme effréné du thermomètre.

Mais, au moment où la logique commanderait une mobilisation générale contre les émissions de gaz à effet de serre, le monde entier se rue sur l’énergie la plus polluante qui soit, le charbon, qui vaut désormais de l’or. Pour l’Europe, région nantie entre toutes, cette situation ubuesque est la rançon d’années d’aveuglement, mêlé d’idéologie suicidaire. Bercés par l’illusion d’une stabilité géopolitique éternelle, repus d’une énergie abondante et bon marché, nous avons volontairement sacrifié notre souveraineté sur l’autel du mirage écologique.

Dans cette course à l’absurdité, la palme revient à l’Allemagne, qui a choisi délibérément d’abandonner le nucléaire au profit du tout renouvelable et de confier dans l’intervalle à Vladimir Poutine son approvisionnement énergétique. Pour comble de tout, la patrie des Verts est aujourd’hui un pollueur de premier rang. Dans un éclair de lucidité, en dépit de l’incompréhensible fermeture de la centrale de Fessenheim, la France a, quant à elle, stoppé son programme de dénucléarisation avant de commettre l’irréparable. Pénurie à venir d’électricité, explosion des prix, émissions maximales de CO2... le cauchemar énergétique qui nous attend impose une remise à plat complète de la stratégie européenne.

Elle passe par une relance du nucléaire, la poursuite d’un développement maîtrisé des énergies renouvelables, la mise en place indispensable de mesures de sobriété et une réforme en profondeur de la fixation des prix en Europe, dont la France est la grande perdante. Faute de sursaut, nous serons condamnés à consommer du charbon jusqu’à l’indigestion.

Source : Le Figaro 10/8/2022

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mardi, 09 août 2022

Gabriele Adinolfi invité de TV Libertés

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lundi, 08 août 2022

Ils sont prévenus...

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Bernard Germain

La France Insoumise, Europe écologie les verts, les communistes, les socialistes, bref l’extrême gauche ainsi qu’à droite les macronistes et les « Républicains » macron-compatibles ne cessent de relayer les messages « victimaires » appelant la population à lutter contre l’islamophobie.

L’objectif est simple : répéter comme un orgue de barbarie « les musulmans sont des victimes », car il faut donc les protéger et les défendre. En espérant que ça finisse par entrer dans nos cervelles de « beaufs ».

Dans le même temps nous sommes quotidiennement informés d’agressions en tout genre, notamment au couteau, dans un nombre toujours plus grand de villes en France.

C’est un phénomène maintenant national et indiscutable.

Avec presque à chaque fois des auteurs, immigrés clandestins, dont le nom est soigneusement caché par la presse des bien pensants (Le Monde, Libé, L’Obs, BFMTV, …).

Sauf que lorsque le nom de l’agresseur n’est pas publié, chaque français sait ce que cela veut dire.

En anonymisant les auteurs d’agressions, en niant la dangerosité et l’incompatibilité de l’islam avec notre société tout en défendant mordicus les musulmans qui ne peuvent qu’être des « victimes », les progressistes commentent une tragique erreur… pour eux.

Le site Atlantico a publié, le 7 Août 2022, une interview de Boualem Sansal – célèbre écrivain algérien vivant en Algérie – qui connaît parfaitement l’islam et les musulmans.

Il déclare dans cet entretien : « Pour les islamistes, nous sommes tous des kleenex. Il prend quand c’est utile et il jette quand ce n’est plus utile. Ils se fichent comme de leur première gandoura des wokistes, des insoumis, des intelligents utiles et des passeurs affectueux, ils seront les premiers à être décapités car l’islamisme sera au pouvoir, ce qu’il est déjà puisqu’il tue et décapite qui il veut, quand il veut, où il veut. Les islamistes haïssent par-dessus tout les faibles, les efféminés et les hypocrites qui viennent les comprendre, les défendre, leur porter le sac. L’islamisme ne cherche pas à être vertueux, il est la Vertu qui exige que les autres le soient à son image. Il est temps en France de méditer l’histoire du scorpion qui pique la grenouille qui l’a aidé à traverser la rivière. L’islamisme n’a pas d’ennemis, ni d’amis, comme la défunte grenouille n’était pas l’ennemie du scorpion, ni son amie. »

Tous les donneurs de leçons, les moralistes et autres anti-racistes sont prévenus, … « ils seront les premiers décapités ». Les voilà informés.

Boualem Sansal sait de quoi il parle. Les bien-pensants ne pourront pas dire « je ne savais pas » !

Il est intéressant de souligner un autre point : où sont les fameux « musulmans modérés » ?

Il paraît qu’ils sont majoritaires et désapprouvent les exactions des « islamistes » qui seraient une minorité non représentative de cette « religion d’amour et de paix » que serait l’islam ?

On peut aisément observer qu’à chaque agression et attentat, ils sont… totalement silencieux.

Chacun connaît le proverbe « qui ne dit mot consent ».

Pardon… en fait, ils ne sont pas toujours silencieux.

Par exemple, à l’occasion de la tentative d’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen – notoirement anti-sémite et misogyne – de nombreux musulmans « modérés » se sont manifesté.

Plus de 41.000 € collectés en 4 jours et des dizaines de mosquées ont publié des communiqués, en soutien de cet imam sulfureux.

Mais enfin, puisqu’on vous dit… que les musulmans sont modérés !

Quant au ministre Darmanin, il tente (ou fait semblant) de faire expulser le dit imam et entend présenter une Loi sur les expulsions en Septembre lors de la rentrée parlementaire.

Le Premier ministre, Elizabeth Borne, vient de lui faire un joli croche-pied, confirmant que le gouvernement le soutient comme la corde soutient le pendu. En réponse, elle vient d’indiquer qu’il n’y aurait pas de Loi en Septembre mais un débat d’une durée de deux mois à l’Assemblée Nationale, suivi du vote d’une Loi.

Le gouvernement et l’Assemblée nationale auraient donc besoin de 2 mois pour s’informer et discuter du problème de l’islam en France, du développement de son implantation en relation avec une immigration totalement hors de contrôle ainsi que des conséquences qui en découlent en matière d’insécurité et de non respect des Lois de notre pays ?

Dans quel monde vivent ces gens ? Ils n’ont qu’à aller dans n’importe quelle banlieue de grande ville. Ils y découvriront la vie des français. La vraie.

Loin de tout cela, les « grands » de notre pays vivent dans des beaux quartiers, en étant protégés par de nombreux gardes du corps. Ils ne risquent donc pas d’être confrontés aux problèmes des français.

Peut-être est-ce pour cela qu’ils ont besoin de deux mois pour se mettre à niveau sur ces problèmes ?

Aux dernières nouvelles, Mme Borne est polytechnicienne. Elle est donc supposée disposer d’un cerveau et savoir s’en servir. Dès lors : pourquoi a-t-elle décidé d’agir ainsi ?

Il n’y a qu’une explication possible : la lâcheté !

La peur d’avoir à affronter le problème et décider des mesures qui conviennent, notamment pour protéger les français et le pays.

Pour éviter de le faire, elle cherche donc à gagner du temps en noyant le poisson dans une interminable discussion, espérant qu’entre-temps la pression sera retombée afin que cela ne débouche sur rien.

Qu’on ne vienne pas nous dire : la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) refuse cette expulsion de l’imam et les mesures visant à protéger la France et les français des menées de l’islam dans notre pays.

Si c’est le cas, il n’est qu’une solution : sortir de la convention de la CEDH.

La France a le droit de défendre son identité, sa culture, sa sécurité et ses frontières. N’en déplaise à l’Europe.

Tous ceux qui disent le contraire sont les alliés objectifs des islamistes qui sont les ennemis de la France et des Français.

Enfin, dernière preuve de la lâcheté du Premier ministre : elle vient de nommer un « Ambassadeur LGBTQIA+ », faisant de notre pays la risée de toutes les chancelleries.

Au passage, pour terminer, deux questions :

  • Si les LGBTQIA+ sont une communauté à prendre en compte (moins de 5 % de la population !) les hétérosexuels (95 % de la population) en sont une autre autrement représentative. Pourquoi ne nomme-t-elle pas un « Ambassadeur hétérosexuel » ?
  • Quant à l’Ambassadeur LBGTQIA+ … sera-t-il dépêché au Quatar, en Arabie-Saoudite, au Yemen voire dans le 93 pour expliquer à ces braves gens qu’il faut respecter les « droits » des LGBTQIA+ ?

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La dépossession de notre politique migratoire

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Pour la démographe Michèle Tribalat,  si la France accueille toujours une immigration importante, tant clandestine que régulière, c’est en raison d’un manque de volonté politique. Aujourd’hui, ce sont l’administration et les juges - nationaux comme européens - qui produisent la norme en matière de droit des étrangers, sans que le gouvernement s’y oppose, comme cela a pu être le cas dans des pays voisins, explique-t-elle dans un entretien au Figaro (8/8).

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 8/8/2022

A LIRE :

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dimanche, 07 août 2022

Jean Picollec, un éditeur très rock and roll…

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Bernard Morvan Breizh Info cliquez ici

Il n’est pas habituel qu’un ouvrage soit consacré à un éditeur. Le métier veut qu’un éditeur travaille au succès de ses auteurs et pas au sien. C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Jean Picollec avec l’ouvrage publié par les éditions Synthèse (Lannion) : « Jean Picollec l’atypique ». C’est l’occasion de suivre ce dernier dans les différentes maisons d’édition où il a officié : Larousse, Alain Moreau, La Table ronde et, finalement, Jean Picollec. Son plus grand succès commercial fut le livre de Roland Jacquard Au nom d’Oussama Ben Laden– traduit en 29 langues – qui sortit trois jours après les attentats du World Trade Center à New York – le flair joue un grand rôle dans le métier d’éditeur.

Ce Breton de Concarneau ne s’est pas contenté de « faire des coups », il a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la Bretagne et au monde celtique : Les contes du cheval bleu. Les jours de grands vents (Irène Frain), Famine et Skerreth (Liam O’Flaherty), Les grands bardes gallois (Jean Markale), La mythologie celtique (Yann Brekilien), Le chien du forgeron (Cûchulainn), Chantres de toutes les Bretagnes. 20 ans de la chanson bretonne (André-Georges Hamon), Breizh Atao. Histoire et actualité du nationalisme breton (Olier Mordrel), Mémoires parallèles (Gwenn-Aël Bolloré), Stèle pour Edern (Arnaud Le Guern), L’IRA (Tim Pat Coogan), A l’ouest, du nouveau (Bertrand Cousin), Gilles de Rais ou la fin d’un Monde (Michel Hérubel), Olivier de Clisson, connétable de France ou chef de parti breton (Yvonig Gicquel), Nous avons tué Mounbatten. L’Ira parle (Roger Faligot), Ecosse : les liaisons tumultueuses avec Londres (James McCearney), Le défi celtique (Alain Guillerm), La chanson d’Aiquin (Jean-Claude Lozac’hmeur), Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques (Thierry Jigourel), L’école du renard (Youenn Drezen), Ma Bretagne… : la connaître et l’aimer en s’amusant… Jean-Pierre Collignon), Jean Coëtanlem (Léon Gaultier), Quand la rivière se souvient de la source (Yvon Le Men), Fermé pour cause de poésie (Gérard Le Gouic), Bretagne, espaces et solitude (Jean Hervoche, etc.

Une nouvelle biographie de Vincent Bolloré s’impose

L’actualité veut que la biographie de Vincent Bolloré, signée par Jean Bothorel, pourrait intéresser moult lecteurs. Malheureusement, elle remonte à avril 2008 et, depuis cette période, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Les éditions Jean Picollec gagneraient donc à publier une nouvelle édition très fortement enrichie car Vincent Bolloré est devenu un poids lourd du secteur puisque sa société Vivendi contrôle Editis et ses 52 maisons d’édition (dont Julliard, Robert Laffont, Plon, Perrin, La Découverte…). L’appétit venant en mangeant, il songeait à agrandir son royaume en avalant Hachette Livre (Grasset, Fayard, Stock, Calmann-Lévy, Lattès, Livre de poche, Hachette Education, Hatier, Larousse, Albert René…), un des fleurons du groupe Lagardère. Mais il fallait compter avec le droit de la concurrence européen qui n’aime pas les monopoles. « Le groupe nouvellement créé serait trop dominant dans ses activités de distribution, mais aussi sur certains segments comme le livre de poche ou les manuels scolaires (…) Le dossier a été étudié au niveau de la Commission européenne à Bruxelles (…) Dix mois plus tard, le problème retourné dans tous les sens, Vivendi a donc décidé de se séparer d’Editis, pour devancer les demandes des régulateurs européens. » (Libération, 30-31 juillet 2022). La fusion Hachette-Editis ne se fera pas, Vivendi (Bolloré) vend Editis et achète Hachette Livre. CQFD.

Une anecdote contée par Jean Picollec dans le livre qui lui est consacré servira de conclusion. « Suite à la sortie du livre Le dossier secret du Canard enchaîné de Christian Plume et Xavier Pasquini, certains journalistes extérieures à la rédaction du Canard enchaîné me font un procès pour avoir révélé leur collaboration ponctuelle à l’hebdomadaire. Celui qui voulait tout particulièrement la « peau » des éditions Jean Picollec était Claude Angeli qui me reprochait de faire dans ce livre ce que Le Canard faisait chaque semaine dans ses colonnes : qui était derrière telle décision ? Qui tirait les ficelles ? D’ailleurs, ayant eu vent de la parution imminente du livre, il avait demandé à me rencontrer. Rendez-vous fut pris en face de leurs locaux, au bar de l’Hôtel de Normandie. Il me reçut, avec le fils de l’écrivain Robert Gaillard, et m’expliqua que j’étais inconscient de vouloir publier ce livre, que cela allait conduire à la mort de ma maison d’édition… et que si je revenais sur ma décision de le publier, Le Canard enchaîné serait bien évidemment très attentif à toutes mes parutions dont il ne manquerait pas de rendre compte régulièrement.

Je l’appelais deux jours plus tard pour le prévenir que le livre était à l’impression. Il explosa dans une rage stupéfiante… J’appelais aussitôt le directeur du Canard enchaîné, Roger Fressoz, pour m’étonner de cette virulence et de certains sous-entendus menaçants… Mal à l’aise, celui-ci me fit seulement remarquer que je devais bien m’attendre à des réactions avec la parution d’un tel livre. » Comment Le Canard enchaîné a-t-il réagi ? « Ils m’ont poursuivi pour diffamation par des référés d’heure à heure. Ils ne sont pas arrivés tous groupés à une seule audience, non ! ils venaient séparément, de façon à ce que j’ai à subir deux audiences par semaine. Au bout de deux mois (ils avaient un délai de trois mois pour me poursuivre), la Justice ayant sans doute compris leur manège a dit à leur avocat : « Ecoutez, maintenant, vous poursuivez les éditions « au fond » ou bien vos référés « d’heure à heure » ne seront plus garantis par la loi. » Comment l’affaire se termina-t-elle ? « Alors, plus rien : il n’y a plus eu d’audience et tout s’est arrêté là. Cela m’a juste valu d’être boycotté par cet hebdomadaire, contrairement à ses professions de foi de ne jamais boycotter ou infliger des ostracismes. »

En 2012, Claude Angeli a pris sa retraite de rédacteur en chef du Canard enchaîné. Mais il demeure fidèle au poste avec sa rubrique (en bas de la page trois) consacrée aux questions militaire, d’armement et de renseignement.

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samedi, 06 août 2022

Moldavie et Transnistrie, entre guerre et paix

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Les peuples sont plus complexes que la réalité politique qui est censée les représenter. Ce qui vaut pour la plupart des pays européens aussi, notamment la France.  Ainsi ce reportage fait en Moldavie, cette bande de terre « irréelle » coincée entre la Roumanie et l’Ukraine avec une surréaliste Transnistrie. Tous ces peuples parlent russe mais posent la question de leur identité, certains pro-russes d’autres non. Mais ils sont plutôt lucides sur le conflit ukrainien. 

Rappelons que la Moldavie est un petit pays de 2,6 millions d’habitants, capitale Chisinäu, que la langue officielle est le roumain mais que tout le monde (ou presque) parle russe. Quant à la Transnistrie, c’est une bande de terre de 10 km de large sur 405 km de long, une population de 500 000 habitants et qui n’est reconnue par personne. Capitale Tiraspol. Ici, la présence russe est très forte.

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 Reportage de Marine de Tilly pour Le Figaro magazine (6/8/2022).

11:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 août 2022

Une initiative à soutenir pour sauver la Chapelle Saint-Nicolas de Kerhir près de Tréguier...

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J'entends parfois nos amis se lamenter, souvent à juste titre, de l'état de décrépitude de notre patrimoine civilisationnel. Châteaux, demeures historiques, églises, chapelles, monuments... sont bien souvent plus ou moins laissés à l'abandon. Dans la société actuelle où il est de bon ton d'effacer toutes les traces de notre passé, ces vieilles pierres ne présentent en effet pas beaucoup d'intérêt pour les nouveaux maîtres de l'Univers.

Cependant, Dieu Merci, il existe encore des hommes et des femmes pour lesquels cet état de fait ne doit pas être une fatalité. Nombreuses sont les initiatives prisent, ici ou là, par des particuliers ou par des associations, pour sauver ces multiples vestiges de notre grandeur passée ou de notre enracinement spirituel. Le magnifique travail effectué par SOS Calvaires à travers la France étant l'un des exemples les plus connus, mais il y en a bien d'autres...  

Ainsi, depuis des années, dans le Trégor, Bruno et Elisabeth de La Brosse se battent pour sauver une magnifique petite chapelle, la chapelle Saint-Nicolas de Kerhir, située sur le domaine familial à Trédarzec, à proximité de Tréguier. Déjà, au cours de l'été 2016, la mobilisation de nombreux amis avait permis de sauver le clocher endommagé à la suite d'une tempête. La presse locale ainsi que le quotidien Présent avaient d'ailleurs relaté cette belle journée.

Aujourd'hui, c'est la restauration de l'ensemble de l'édifice qu'il faut effectuer. Mais cela nécessite beaucoup de moyens. Voilà pourquoi Bruno et son épouse ont pris une initiative qui mérite d'être soutenue. Ils ont proposé, durant le printemps, à de nombreux artistes (plus de 70) de la région de venir peindre la chapelle. Du 31 juillet au 5 août une exposition dans les dépendances de la propriété a été organisée et demain, samedi 6 août, à 14 heures précises, se tiendra une vente aux enchères de la centaine de toiles réalisées sous la direction de Karl Benz, commissaire-priseur réputé.

Nous ne pouvons que conseiller à nos amis trégorois (ou à ceux qui sont de passage dans le Trégor en cet  été ensoleillé) qui voudraient soutenir cette belle oeuvre salvatrice de la chapelle Saint-Nicolas de venir samedi 6 août assister, et pourquoi pas participer en achetant un tableau (il y en a vraiment de très beau parmi ceux proposés), à cette vente aux enchères.

Roland Hélie

Les Journées d'art de la Chapelle de Kerhir, ventes aux enchères, samedi 6 août 2022, à 14 h précise, à Kerhir, commune de Trédarzec (22).   

10:08 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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De bonnes nouvelles à la fin de cet entretien...

00:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 août 2022

L'ECHIQUIER MONDIAL. BRICS contre G7, le renversement du monde ?

Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques, et son invité Arnaud Dotézac, géopolitologue, reviennent sur les réunions du G7 et des BRICS de la fin du mois de juin 2022. Ces deux sommets ont rassemblé de part et d’autre les grandes puissances mondiales mais leurs visions du monde s’opposent de plus en plus.

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11:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Imbécillité et cynisme

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Bernard Germain

Le 9 Février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence de la République, déclarait :

« Il faut avoir une vraie stratégie de sortie des énergies fossiles : dans le quinquennat, nous devrons fermer toutes les centrales à charbon qui existent encore dans notre pays, avec un accompagnement des personnes et des territoires. »

L’heure était, et est toujours, à la lutte contre le réchauffement climatique et pour ce faire à la baisse impérative de la quantité de CO2 produite et rejetée dans l’atmosphère.

« Il faut sauver la planète », comme ils disent. Et même comme il en bourre le crâne de nos enfants dans les écoles.

Parallèlement, il faut sortir du nucléaire. Notamment parce que ce serait une technologie « dangereuse ». Et les mêmes de citer les accidents de Tchernobyl et Fukushima.

En Europe, c’est d’Allemagne que s’est enclenché la matérialisation de cette stratégie.

En 1998, une majorité Sociaux-démocrates et verts venant d’accéder au pouvoir, a décidé l’arrêt sur 20 ans du nucléaire en Allemagne.

En 2011, Merckel a fermé plusieurs centrales nucléaires. Les dernières doivent l’être à la fin 2022.

Quant à la France, elle emboîta bien sûr le pas de l’Allemagne qui est invariablement considérée comme le modèle à suivre par les « élites » françaises.

François Hollande, afin d’obtenir les voix des verts lors de la présidentielle de 2012, s’engagea à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et à enclencher la « transition énergétique » devant aboutir à une réduction de la part du nucléaire à 50 %, remplacée par les fameuses « énergies renouvelables » (éoliennes, solaire, méthanisation et hydroliennes).

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11:35 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fin de notre politique étrangère

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Dans un édito percutant, Natacha Polony montre bien que la tentative allemande d’appeler l’Union européenne à ne parler que d’une seule voix, en contournant la règle en matière diplomatique de l’accord des 27 au profit d’une « majorité qualifiée », n’a pour but que de contourner les refus systématiques de certaines décisions par les pays baltes, la Pologne et la Hongrie. Mais avec la crise, l’Allemagne va également payer le refus des pays du sud - Italie, Grèce, Espagne – pour ne pas les avoir soutenus lors de la crise monétaire. Par ailleurs, cette « majorité qualifiée » priverait la diplomatie française de toute marge de manoeuvre.

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Source Marianne 4/8/2022

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mercredi, 03 août 2022

Est-ce la fin de l’hégémonie allemande ?

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Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint*

LE FIGARO. - La crise a mis en évidence les failles de la stratégie énergétique allemande. Cela remet-il en cause le modèle allemand?

Jean-Michel QUATREPOINT. - En matière énergétique, oui. Les Allemands ont choisi à la fois les énergies renouvelables - solaires et éoliennes - et le gaz russe. Mais ils ont surtout fait le choix d’abandonner le nucléaire. Cet abandon n’est pas seulement dû à des raisons écologistes; il s’explique surtout par le fait que l’Allemagne n’avait pas le leadership industriel en matière de nucléaire. Au départ, il y avait une coopération franco-allemande : Siemens avait 30% dans la société qui devait fabriquer les EPR, Areva ayant le reste. Mais en matière industrielle, les Allemands ne connaissent pas la coopération; soit ils ne sont pas présents, soit ils dirigent. Les Français ayant bloqué la volonté de Siemens de monter au capital d’Areva, Siemens s’est retiré du projet EPR en 2008. Trois ans plus tard, Angela Merkel a pris le prétexte de Fukushima pour arrêter le nucléaire et fermer les centrales. Aujourd’hui, le comble est que les Allemands ont encore trois centrales en activité, qu’il est prévu de fermer à la fin de l’année. Ils pourraient parfaitement les maintenir en activité pendant un ou deux ans, ne serait-ce que pour éviter d’ouvrir plus de centrales à charbon. Mais pour le moment il n’en est pas question, même si les industriels allemands réclament la prolongation de ces centrales nucléaires.

Les limites du modèle allemand touchent aussi l’économie : le pays a enregistré un déficit proche du milliard d’euros en mai, une première depuis 1991...

Le modèle allemand est un modèle mercantiliste, il mise sur des excédents de balance commerciale, essentiellement produits par l’industrie. Les Allemands ont profité de ce modèle pendant vingt- cinq ans: ils ont accumulé des excédents commerciaux, sur la zone euro essentiellement, et sur la France également, avec qui l’excédent commercial est d’environ 40 milliards d’euros chaque année. Cela s’explique en partie par le fait que la part de l’industrie dans la valeur ajoutée allemande est le double de celle de la France. On est autour de 21% en Allemagne contre 10% en France. La désindustrialisation a coûté très cher à la France. Comme les gains de productivité de l’industrie sont intrinsèquement supérieurs à ceux des autres branches de l’économie, la réduction de la part de l’industrie en France a eu un effet mécanique de ralentisseur sur la croissance. Tout ça s’est traduit dans les chiffres du commerce extérieur. La France a accumulé des déficits, et l’Allemagne a accumulé des excédents. L’Allemagne a aussi bâti son modèle économique sur la délocalisation dans les pays de l’Est. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a poussé à des élargissements de l’Union européenne rapidement. Elle a délocalisé une partie des sous-ensembles dans les chaînes de valeur, mais elle a concentré l’essentiel de la valeur ajoutée sur le territoire allemand : les pièces détachées sont fabriquées à l’Est puis sont rapatriées de sorte que le produit fini sorte des usines allemandes. L’industrie automobile française a fait l’inverse : elle a délocalisé l’intégralité de la production, ce qui était une erreur. Un autre avantage a été celui d’avoir accès à une énergie peu chère avec le gaz russe. À partir du moment où ils ne pouvaient pas avoir la maîtrise industrielle du nucléaire, les Allemands ont basculé sur le gaz russe. Dans le même temps, les Allemands ont essayé d’enlever l’avantage compétitif que les Français avaient avec l’énergie nucléaire en faisant sauter le monopole d’EDF et en agissant auprès de Bruxelles. Cela fait partie de la guerre souterraine à laquelle se livrent la France et l’Allemagne depuis vingt ans.

La fragilisation du modèle économique allemand signe-t-elle la fin de ce que vous appelez « l’hégémon de l’Allemagne » ? Cela peut-il rebattre les cartes en Europe ?

Ça pourrait rebattre les cartes si la France était en meilleure santé. Mais elle a un déficit commercial abyssal ; nous payons aujourd’hui les vingt-cinq ans d’erreur depuis 1995. Même si on a stoppé l’abandon de l’industrie depuis deux-trois ans, on ne redresse pas vingt-cinq ans d’erreur en quelques années. C’est un processus qui va durer au moins une génération. Ensuite, la France a une dette considérable, dont on va reparler dans les prochains mois, et on n’est pas dans une situation où l’on peut retrouver un avantage par rapport à l’Allemagne.

Sur la question énergétique, la France ne tire-t-elle pas son épingle du jeu ?

La France tire son épingle du jeu, mais nous avons un problème dû au fait que nous avons dénigré le nucléaire pendant quinze ans. Le nucléaire ne revient sur le devant de la scène que depuis un ou deux ans; il faut rappeler que c’est Emmanuel Macron qui a fermé Fessenheim. Aujourd’hui, la moitié des réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt, c’est un comble. Par idéologie et par absence d’investissement, nous avons perdu les compétences ces douze dernières années. Une partie des retards de Flamanville sont aussi dus à l’excès de sous-traitance, y compris à des sociétés étrangères, parce que nous n’avons plus les compétences en France.

Se pose aujourd’hui la question de la solidarité entre pays européens : doit-on accepter de tarir nos ressources pour venir en aide à l’Allemagne ?

Cela va être un excellent exemple : on va pouvoir expliquer aux Allemands que la première des décisions qu’ils peuvent prendre, c’est de prolonger l’activité de leur dernière centrale nucléaire le temps qu’il faut. Moi, je conditionnerais cette solidarité à ça. Ils ont les moyens de récupérer un peu d’électricité pour l’hiver avec leur dernière centrale nucléaire. Nous pouvons accepter la solidarité à condition que chacun y mette du sien.

Certains évoquent la comparaison avec la crise grecque. Cette comparaison est-elle justifiée ? Les mécanismes de solidarité ne sont-ils pas appliqués à géométrie variable ?

On observe déjà que la Hongrie négocie des accords particuliers avec la Russie, faisant une entorse à l’unanimité au niveau européen. L’Espagne va négocier aussi pour obtenir des conditions particulières, de la même manière que le Portugal, qui refuse ce mécanisme de solidarité. Mais le mécanisme de solidarité existe déjà de facto : on achète effectivement de l’électricité aux Allemands, qui vient d’ailleurs de centrales à charbon. On voit que cette solidarité est à géométrie variable. Il suffit de se remémorer la manière dont les Grecs ont été traités pendant la crise, notamment par les Allemands et M. Schäuble. Mais on ne peut évidemment pas traiter l’Allemagne comme on a traité les Grecs.

(*) Journaliste économique

Source : Le Figaro 3/8/2022

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L’affaire Cayeux

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Robert Spieler

L’affaire Caroline Cayeux mérite d’être analysée dans le détail, tant elle démontre l’incommensurable lâcheté de la classe politique et l’arrogance des lobbys LGBTQIA+... On sait que depuis sa nomination au gouvernement, le 4 juillet, le ministre des Collectivités territoriales se retrouve sous le feu des critiques en raison de propos jugés “homophobes” tenus lors d’une séance au Sénat en avril 2013. L’inconsciente avait dit les “assumer” avant de faire marche arrière de façon particulièrement misérable. 129 personnalités, dont les anciens ministres socialistes Jack Lang et Manuel Valls, ont signé une tribune parue le 17 juillet dans l’Obs et dans le Journal du dimanche pour remettre en cause son maintien au sein du gouvernement.

Une cinquantaine de députés de gauche avaient auparavant demandé, dans une pétition parue dans le journal homosexualiste Têtu, le lundi 11 juillet, soit six jours plus tôt, « le départ » de trois ministres — le ministre de l’Ecologie, Christophe Béchu, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et donc Caroline Cayeux — qu’ils accusent d’avoir « un passé » au sein de la Manif pour tous et d’être des « LGBTQIAphobes notoires ». Rappelons les propos, il est vrai d’une extrême gravité, tenus par Caroline Cayeux qui citait la philosophe Chantal Delsol, épouse à la ville de l’ancien ministre Charles Millon. « Je pense que “l’exigence du mariage homosexuel, et l’adoption des enfants qui va avec”, n’est pas simplement un dessein “qui va contre la nature” ». Caroline Cayeux avait jugé l’affaire « plus grave, parce que l’on ne débat pas sur la question des limites : tout ce que je veux, et tout de suite, et qu’elles qu’en soient plus tard les conséquences. »

Bien entendu, les hurleurs hurlèrent. La pétition accusait Macron, « élu pour faire barrage à l’extrême droite homophobe » d’ajouter « à son gouvernement » une « nouvelle figure de la Manif pour tous ». Le 12 juillet, l’inconsciente disait “assumer” ses propos, déclarant crânement les maintenir, lors d’une intervention sur la chaîne Public Sénat. Avec un bémol toutefois. Se posant en républicaine pur jus, elle ajoutait : « J’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerai ». Quel courage ! Croyant bien faire, elle sortit l’argument qu’elle espérait choc, en ajoutant gravement : « J’ai beaucoup d’amis parmi tous ces gens‐là ». « C’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrarié. Je n’ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n’ai jamais défilé, que les choses soient claires. » Mais l’expression « J’ai beaucoup d’amis chez ces gens‐là » suscita l’indignation de nombreuses personnalités politiques. Le ministre Cayeux « insulte les homosexuels à la télévision. C’est grave, dangereux et interdit », s’indigna, entre autres, la militante Caroline De Haas.

Indignation chez « ces gens-là »

Caroline Cayeux fit ensuite marche arrière, le 15 juillet, dans un message publié sur Twitter : « Mes propos ont blessé nombre d’entre vous, écrit-elle. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action. » Six associations « de lutte contre l’homophobie » déposèrent plainte, mercredi 13 juillet, à Paris pour « injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique ». Près de dix ans après le vote du mariage pour tous, « ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles », estime Etienne Deshoulières, avocat de ces associations. La meute était lâchée. « On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s’autorise à dire ça », déclarait, quant à elle, Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie sur franceinfo. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, évoquait des « propos anachroniques », et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, déclarait sur LCI qu’il fait, lui aussi, « partie de ces gens‐là ». Ça commençait sérieusement à chauffer pour le ministre qui redoubla d’efforts dans le registre de l’autoflagellation, déclarant “regretter” ses propos “stupides” de 2013, ajoutant que “les propos mentionnés remontent à dix ans ». « Et si je ne peux nier les avoir tenus, évidemment que je ne les utiliserais plus et les regrette. Je comprends que ces propos maladroits aient pu autant blesser ». « Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée ».

Mais ce n’est pas fini. Revenant sur la plainte déposée par plusieurs associations, terrorisée à l’idée d’être éjectée de son ministère, elle en rajoutait une couche, indiquant qu’elle leur a « écrit un courrier d’excuses », évoquant des « propos stupides et maladroits » : « Je veux qu’elles sachent qu’elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu’elles mènent contre les discriminations et pour l’égalité des droits. » ajouta- t-elle. Interrogée sur son expression « parmi ces gens‐là », Caroline Cayeux assure mesurer « combien cette expression a été choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes ». Quelle larve exceptionelle ! Et quelle naïveté ! Car, bien entendu, les chiens excités par l’odeur du sang, ne la lâcheront jamais. Même Manuel Valls, que l’on croyait disparu dans les oubliettes de l’Histoire, y est allé de son indignation. La secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, Marlène Schiappa, dénonce sur France Inter des propos « bien évidemment très blessants ». Le Premier Ministre, Elisabeth Borne a déclaré pour sa part que Caroline Cayeux a pu « réaffirmer qu’elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu’elle sera très vigilante à l’avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l’homophobie. » Ça promet ! Décidément, Catherine Cayeux boira la coupe jusqu’à la lie. Le prix exhorbitant à payer pour rester ministre. Le prix de la lâcheté. Mais, comme le soulignait Jérôme Bourbon dans l’éditorial du 20 juillet, ces gens-là n’oublient jamais, ne pardonnent jamais. Malgré les reptations de celle qui souhaite tant rester ministre, les signataires de la tribune estiment que les “regrets” de Caroline Cayeux n’ont pas la « force de la sincérité ». Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, la voici marquée à vie du sceau de l’infamie.

Source ; Rivarol du 27/7 au 30/08/2022

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mardi, 02 août 2022

L'Ukraine, partie visible de la contre-offensive russe

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La guerre russo-ukrainienne continue de faire rage. Pour Nikola Mirkovic, auteur de L'Amérique Empire (éd. Temporis) et président de l'association Ouest-Est, il n'y a pas de doute : l'ère de la toute puissance géopolitique des États-Unis touche à sa fin.

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08:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 01 août 2022

Haro sur les cravates !

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La chronique de Philippe Randa

Les Espagnols ont décidément un compte à régler avec le port de la cravate…

Dans l’entre-deux-guerres et lors de leur sanglante guerre civile, le port de celle-ci vous cataloguait, pour les Rouges, comme d’évidents « infâmes bourgeois réactionnaires » (pléonasme) qu’il était urgent de mettre hors d’état de nuire : d’où de nombreux lynchages ou exécutions sommaires.

Un peu moins d’un siècle plus tard, et avec des conséquences nettement moins sanguinaires, la cravate est à nouveau prise à partie par le Premier ministre Pedro Sanchez qui « appelle à ne pas (la) porter pour faire des économies d’énergie » !

Un gag ? Non !

« J’ai demandé aux ministres et à tous les fonctionnaires, et je voudrais également demander au secteur privé, s’ils ne l’ont pas déjà fait, de ne pas porter de cravate lorsque cela n’est pas nécessaire, […] De cette manière, nous nous attaquerons aux économies d’énergie qui sont si nécessaires dans notre pays », a-t-il expliqué avec tout le sérieux du monde.

Et Le Figaro de rappeler qu’une telle suggestion, d’une pertinence – qui n’échappe à personne (de sensée, les autres ayant mauvais esprit), n’est-ce pas ? – n’était « pas une première », puisque « dans l’Hexagone, l’écologiste François de Rugy avait déjà demandé de mettre fin au port obligatoire de la cravate à l’Assemblée nationale pendant l’été en 2008, invoquant lui aussi une volonté de “réduire la facture de climatisation” du Palais Bourbon. Sans succès. »

Décidément, quand les grands esprits demeurent incompris, on ne peut que penser : « C’est ballot ! »

On s’attend désormais à ce que les députés de la France insoumise, tant critiqués pour venir à l’Assemblée nationale dans une tenue quelque peu « débraillée » pour certains, invoquent leur sacro-sainte obsession écologique et les nécessaires économies d’énergie pour justifier le port de « jeans, baskets, costumes sur tee-shirt, voire tee-shirts tout court (qui) fleurissent » selon le site france24.com.

Mais pourquoi s’arrêter au seul abandon de cravate, finalement ? Ne soyons pas petits joueurs ! Dans un monde qu’on nous annonce tellement menacé par ce fichu réchauffement climatique d’une part et par les terribles restrictions énergétiques à venir d’autre part, ne soyons pas frileux – sans jeu de mots… quoique ! – et allons plus loin dans les audaces vestimentaires comme nous l’a si bien suggéré en son temps Rika Zaraï en préconisant dans sa chanson :

« J’ai rêvé que j’étais venue au bureau presqu’à moitié nue

Sans chemise, ni pantalon

C’est peut-être la nouvelle mode

Après tout, tant pis, c’est commode

Sans chemise, ni pantalon »…

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19:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Stanislas Berton : La Grande réinitialisation échec et mat ?

Stanislas Berton vient de publier "l'Homme et la Cité - Volume II". Contrôle des corps et des esprits, mise en esclavage par la dette, destruction de la propriété privée... la Grande réinitialisation aurait du plomb dans l'aile. Pour Stanislas Berton, analyste économique, le projet fou du président du Forum économique international, Klaus Schwab, a été mis en échec. La Russie qui a dédollarisé son économie en créant un système alternatif, signe le retour à un monde multipolaire, et est suivie par d'autres pays : Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud... Sur le volet militaire, Moscou semble avoir déjà mis l'OTAN en échec avec une progression lente, mais assurée en Ukraine. Et sur le plan énergétique, Vladimir Poutine s'est rendu maître du jeu en enregistrant un excédent de sa balance commerciale de plus de 70 milliards $. Stanislas Berton évoque également la guerre bactériologique au cœur du conflit ukrainien, pays stratégique du mondialisme et la guerre de l'information avec le phénomène américain QAnon qui plonge le camp démocrate dans le trouble avec la révélation de scandales sordides...

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11:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite, toujours mal partie

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Jarente de Senac

 Cela finit par devenir comique mais néanmoins consternant cette division des droites. Et cela n’a pas lieu d’avoir une fin en l’état actuel des ressentiments qui animent les uns et les autres. Pour ce qui concerne les Républicains, le schéma est simple et ne date pas d’aujourd’hui. La concurrence est toujours d’actualité entre un centre mou, incarné aujourd’hui par Xavier Bertrand – qui de vous à moi n’a aucune chance dans une France qui se radicalise – et une droite qui se voudrait tel et certainement pas celle, radical-socialiste et franc-maçonne, qu’a incarné Chirac en son temps. Celle-ci est incarnée aujourd’hui par Eric Ciotti et Laurent Wauquiez. Sauf qu’il y a fort à parier que si Ciotti l’emportait, il serait encadré par les lobbies qui freineraient illico toute tentative de radicalisation, notamment en matière d’immigration.

Concernant le Rassemblement national, Marine Le Pen, désormais forte de son groupe à l’Assemblée nationale, a tout lieu de penser qu’elle a toutes ses chances à la présidentielle à venir. Sauf que les Français ont voté par défaut et pour en finir, si l’on peut dire, avec l’hégémonie exercée par cet ovni politique d’Emmanuel Macron. Avec l’appui, il est vrai, de Jean-Luc Mélenchon qui a réussi son coup de réunir les gauches. Pas pour l’éternité car là aussi ça branle dans le manche.

Quant à Eric Zemmour, son avenir nous paraît fort limité même s’il n’est pas inexistant. La rancœur que lui voue Marine Le Pen limite ses ambitions. Car la grande différence entre les deux, c’est que Marine a mieux senti les attentes du terrain et qu’elle a fait une campagne au ras des pâquerettes qui s’est avérée payante. Zemmour a trop intellectualisé sa campagne, même si sur le fond il avait amplement raison, notamment en matière d’immigration. Mais les Français, pour l’heure avaient la tête près du porte-monnaie.

Autant dire qu’un accord entre ces trois mouvances de ce que l’on appelle la droite, alors que Macron en incarne le centre, n’est pas prêt de se réaliser. Cela veut tout simplement dire que la compétition est totalement ouverte. Et pour cause. Car les ennuis à venir vont fortement secouer la société française, et ils sont nombreux. En premier lieu il va falloir éponger les dettes dues au covid et les aides de l’Etat aux entreprises. Auxquelles il va falloir ajouter les conséquences des embargos décidés par les Européens, en toute déraison, concernant ses rapports avec la Russie. L’Europe se dirige vers une crise énergétique d’envergure dont il semble bien que nos gouvernants n’aient pas pris toute la mesure. Les économies vont souffrir – à commencer par les Allemands – et nul ne peut anticiper la réaction des peuples. Et leur aversion à l’égard d’une Union européenne qui les précipite dans le chaos. Autrement dit, le discours d’un prochain prétendant à l’Elysée se mesurera à l’aune de l’attente des Français et ce ne sera pas un discours à l’eau tiède comme on nous sert à chaque fois sur l’air de « demain on rase gratis ». Tout porte à croire que ça va secouer dans toute l’Europe face à la rébellion populiste souhaitable des peuples. A moins que ne se confirme l’idée que l’Europe n’est jamais que le supermarché ou le paillasson des Américains et des Chinois.

08:44 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |