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lundi, 14 juillet 2025

Dépenses militaires : l’illusion du sursaut patriote

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

L’annonce d’un doublement du budget de la Défense aurait pu, en d’autres temps, apparaître comme une mesure salutaire. Oui, notre armée a cruellement besoin de moyens, après des décennies de coupes budgétaires dictées par l’idéologie mondialiste et pacifiste de la classe dirigeante. Mais ici, il ne s’agit pas d’un sursaut patriotique. Il s’agit d’un réflexe atlantiste, fondé sur un fantasme : la soi-disant menace russe. Une pure mise en scène pour justifier des dépenses militaires qui, en réalité, ne font que combler le gouffre abyssal de nos retards.

Et avec quel argent, Monsieur Macron ? Vous jurez ne pas vouloir creuser la dette alors qu’elle dépasse déjà les 3.500 milliards d’euros ! Pendant ce temps, vous continuez de subventionner l'invasion migratoire et de maintenir en vie un système de retraites voué à la faillite, fondé sur une solidarité forcée qui plombe le pouvoir d'achat des actifs. Le peuple français n’est pas dupe. Il sait que cet affichage martial cache mal votre impuissance à défendre la vraie France, celle qui souffre, celle qu’on oublie.

11:58 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chéri fais-moi peur !

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Le billet de Patrick Parment

Alors que les finances publiques sont dans le rouge – c’est le moins qu’on puisse dire - et que le camarade Bayrou cherche à faire, au bas mot, 40 milliards d’euros, d’économie, le sieur Macron, dans son discours aux armées, annonce tout de go que le budget des armées devraient être porté à 60 milliards d’euros d’ici la fin de son quinquennat. Pour la bonne raison que jamais, au grand jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale le risque de guerre n’a été aussi grand. Et de cibler en tout premier lieu la Russie de ce fort vilain monsieur Poutine. Il semble oublier que les Américains ont bombardé la Serbie en 1999, via l’Otan et sans aucun mandat onusien. Et qu’ils fournissent toujours du matériel à l’Ukraine dans sa lutte contre les troupes russes. Autre motif d’inquiétude, les événements du Moyen-Orient qui ne sont pas sans conséquences sur les populations immigrés de confession musulmane.

Tout ceci mérite quelques réflexions quand bien même ne sommes-nous pas de grand spécialiste des affaires militaires.

L’armée française. Parlons-en. Si nous possédons un armement de qualité avec nos fusées, nos sous-marins, nos avions Rafale, de nombreux satellites, et des unités d’élite qu’on a baladé de l’Afghanistan à l’Afrique pour de maigres résultats, tout cela demeure en quantité fort limité et peu apte à affronter un conflit plus global qui gagnerait toute l’Europe. De récentes estimations laissent entendre que nos armées ne tiendraient pas deux jours ! A moins, évidemment, d’un conflit nucléaire qui au final ne bénéficierait à personne.

Faire un effort budgétaire pour remettre à flot nos armées, soit. Mais selon quelles priorités ? Cela aurait du sens, si d’aventure, les Européens se mettaient d’accord pour harmoniser leurs armées et ses matériels. Ce qui n’est pas le cas. Nombre de pays européens, à commencer par l’Allemagne, la Pologne ou le Royaume-Uni sont trop dépendants du matériel américain. Seule la France bénéficie d’une certaine autonomie, quoique ! Et les Américains ne sont pas vraiment nos amis fidèles et qu’on arrête de nous bassiner avec le débarquement de Normandie en 1944. De la date la vassalisation de l’Europe et la lobotomisation de la population allemande. Pour faire simple. Tout cela pour dire qu’une défense européenne est un leurre.

Concernant le sieur Poutine et au regard de ce qui se passe en Ukraine, on ne le voit guère se lancer dans une conquête de l’Ouest. Poutine n’est pas fou et se doute bien qu’il y laisserait, malgré tout, des plumes. A moins de faire joujou avec le bazar nucléaire. Très risqué. Nos petits sous-marins nucléaires ont un pouvoir de nuisance non négligeable. De surcroît, ça foutrait un bordel tel qu’au final on ne saurait plus très bien quel serait le gagnant.

Donc, Macron nous enfume avec son discours catastrophique. C’est une manœuvre politique destinée à tenter de remettre la main dans le marigot politique et surtout sauver un quinquennat totalement inscrit à la rubrique désastre.

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Affaire Dreyfus : zones d’ombre et hypothèse plausible, un entretien avec Bernard Plouvier

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Emmanuel Macron a annoncé l’instauration d’une journée de commémoration le 12 juillet pour la réhabilitation d’Alfred Dreyfus qu’il affirme avoir été « injustement accusé de trahison à la fin du XIXe siècle » en raison de ses origines juives.

Il est en effet aujourd’hui difficile, sinon dangereux, de contredire cette version imposée par l’historiquement et politiquement correct…

Et pourtant… pourtant « les explications usuelles sont partielles et fausses pour bien des aspects de l’affaire, parce qu’il reste quantité de zones d’ombre à propos du second procès d’Alfred Dreyfus… contrairement à ce qu’enseignent les manuels à usage scolaire, la vérité est loin d’avoir surgi ! », comme nous l’explique ci-après Bernard Plouvier, auteur de La ténébreuse affaire Dreyfus (2 tomes), préface de Philippe Randa, récemment réédité aux éditions Déterna.

Un entretien avec Bernard Plouvier :

L’erreur judiciaire est reconnue par tout le monde !

Nul ne conteste que le capitaine Alfred Dreyfus, stagiaire de l’École de Guerre, ait été condamné à tort en décembre 1894 par le Conseil de guerre de Paris. Sa première condamnation est effectivement une erreur judiciaire, doublée d’une forfaiture dans la procédure puisque des pièces ont été communiquées à la seule accusation… sans qu’il y ait eu à l’époque de fabrication de faux documents (contrairement à ce qu’affirment trop souvent divers auteurs mal renseignés).

En revanche, les juges du second Conseil de guerre, celui de Rennes, ont condamné Dreyfus une seconde fois, l’été de 1899, pour bien d’autres faits que le contenu du trop fameux « bordereau » (la pièce la plus ridicule de toute l’histoire de l’espionnage)… et, ce faisant, les juges ont agi à l’encontre des ordres reçus du gouvernement et contre leurs propres intérêts de carrière.

Contrairement à ce qu’écrivent les auteurs conformistes, le second procès n’est en aucun cas la « répétition du premier ». À Rennes, les juges ne condamnent pas Dreyfus une seconde fois pour ne pas déjuger leurs camarades de Paris : le Président du conseil des ministres, Pierre Waldeck-Rousseau, et le ministre de la Guerre, le général Gaston de Galliffet, ont multiplié les interventions pour faire abandonner l’accusation par le procureur militaire et aboutir à un acquittement.

Les archives du second procès font naître un immense doute… serait-il possible que l’on ait condamné en 1894 un homme innocent de ce pourquoi il a été jugé, mais qui était néanmoins en relations étroites et fort suspectes avec le chef de l’espionnage allemand à l’Ouest (le Major von Schmettau, en poste à Bruxelles), avec les autorités militaires allemandes d’Alsace occupée ?

L’avocat de Dreyfus, maître Edgar Demange, un ténor du barreau, a plaidé Le Doute, les 8 et 9 septembre 1899. Le second volume détaille l’affaire, depuis le jour où le commandant Charles Esterhazy a rencontré pour la première fois l’attaché militaire allemand Maximilian von Schwartzkoppen, jusqu’à la cassation finale de 1906, après une sélection très particulière des pièces du dossier d’accusation.

Les explications usuelles sont partielles et fausses pour bien des aspects de l’affaire, parce qu’il reste quantité de zones d’ombre à propos du second procès d’Alfred Dreyfus… contrairement à ce qu’enseignent les manuels à usage scolaire, la vérité est loin d’avoir surgi !

Et pour le reste ?

Le premier volume présente le contexte économique et social de l’époque, infiniment plus troublée que ne le prétendent certains auteurs. On insiste particulièrement sur les rapports entre Juifs et non-Juifs en France, depuis la révolution de 1830.

Dans le second volume, on détaille l’énorme bataille entre dreyfusards et anti-dreyfusards, qui n’a déchiré que l’opinion publique des habitants des grandes villes et n’a nullement « partagé la France en deux clans opposés ». Le retentissement de l’affaire fut moindre qu’on ne l’affirme généralement : pratiquement nul dans les campagnes et dans le milieu ouvrier, en dépit d’une intervention assez tardive de Jean Jaurès (que l’on tente d’expliciter de façon moins manichéenne que dans la saga dreyfusarde usuelle).

On en profite pour rappeler que le tumulte en principe déchaîné par l’affaire n’a fait aucune victime en métropole et seulement deux morts en Algérie, le premier étant un non-Juif assassiné par un Juif. En Algérie, l’affaire n’a servi que de prétexte à la reprise des haines entre communautés, déclenchées par le décret de ségrégation raciale inspiré par Isaac Crémieux en octobre 1870 : le gouvernement provisoire avait offert la nationalité française aux Juifs d’Algérie et l’avait refusée aux Arabes et aux Berbères.

On étudie enfin les conséquences politiques, sociales et militaires, immédiates et retardées, de la « révolution dreyfusienne »… entendons le règlement de comptes entre les membres du « syndicat dreyfusard » et leurs ennemis. On en profite pour analyser les motivations des membres de ce syndicat fort disparate… qui n’a pas existé, s’il faut en croire certains auteurs très consensuels.

Finalement, peut-on envisager une hypothèse plausible pour expliquer l’affaire d’espionnage qui a déclenché l’affaire ?

Bien sûr ! On propose une explication mixte : une intoxication de l’état-major impérial allemand par un haut personnage de l’armée, agissant à l’insu du service de renseignements et du chef d’état-major général, suivie d’une contre-mesure du chef du SR allemand.

Le but de la manœuvre française était, tout le monde en convient depuis les années 1950, de protéger les secrets du frein oléopneumatique du canon de 75-C, lui procurant une cadence de tir cinq à sept fois supérieure à celle du canon allemand de 77.

Le tapage médiatique fait autour des misérables secrets vendus par Esterhazy, et répertoriés dans le ridicule « bordereau » que n’ont écrit ni Dreyfus ni Esterhazy, a fait croire aux Allemands que l’artillerie française n’avait aucune supériorité sur l’allemande, en matière de canons de campagne. Grave erreur ! L’affaire a été profitable pour l’armée française, à défaut de l’avoir été pour la nation.

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul. 

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La ténébreuse affaire Dreyfus (2 tomes), éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

La ténébreuse affaire Dreyfus. Tome 1 : Anticatholicisme et antijudaïsme, 336 pages, 39 €. Pour commander ce livre, cliquez là

La ténébreuse affaire Dreyfus. Tome 2 : Nouveaux regards, 500 pages, 55 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

02:00 Publié dans Livres, Tribune de Bernard Plouvier, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 13 juillet 2025

Vendredi dernier, Alban d'Arguin et Victor Jan de Lagillardaie sur la TV du Parti de la France !

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13:48 Publié dans Combat anti-éoliennes, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La colonisation a ruiné la France et les Français

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Michel Festivi 

Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com

Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur : « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est ruinée surtout.

Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « de toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’avait pas mieux : « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de la Hollande, qui privée de son empire colonial dès 1945, connaitra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.

Bernard Lugan donne en outre, l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 km de pistes carrossables, 3.000 km de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et des industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.

Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire : au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :

1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial, il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.

2°) Les investissements publics, payés par les impôts des français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.

3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroit les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.

Comme Bernard Lugan le souligne « En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20% du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du logement, de l’Industrie et du commerce.

La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies, la meilleure preuve, c’est que son développement économique, s’est produit justement, au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et aux génocides, il suffit de rappeler, qu’en Algérie, il y avait moins d’un million d’habitants en 1830, et plus de 10 millions en 1962.

Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie : « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir. 

Le blog de Bernard Lugan cliquez ici

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Dreyfus : la diversion mémorielle d'Emmanuel Macron

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

12 juillet 2025 : Emmanuel Macron inaugure une « journée nationale de commémoration » pour la réhabilitation d’Alfred Dreyfus. Encore une. À croire que les fantômes de la Troisième République gouvernent l’Élysée. Qui, aujourd’hui, se lève le matin en pensant à l’affaire Dreyfus ? Qui, en dehors de quelques agrégés de Sorbonne en mal de tribune, se passionne encore pour cette vieille affaire bouclée depuis plus d’un siècle ?

Mais le Président, en maître de l’enfumage symbolique, préfère s’occuper des morts d’hier que des vivants d’aujourd’hui. La France s’effondre, l’autorité se dissout, la France est submergée d'allogènes, le pays est devenu un coupe-gorge et lui fait des couronnes de laurier à un capitaine de 1894...

Et puis, entre nous, tout cela est bien commode. En martelant le récit de l’innocence immaculée de Dreyfus, on sanctifie une version officielle de l’Histoire et on verrouille tout débat. Gare à celui qui ose lever un sourcil : il sera cloué au pilori du « révisionnisme ». L’État moral veille.

Pendant ce temps, l’antisémitisme moderne, celui qui crie « mort aux Juifs » dans les cortèges, ne vient pas de vieux pamphlets jaunis mais bien d’un nouvel antisémitisme importé, islamisé, véhiculé dans les bagages d’un communautarisme devenu hégémonique. Mais là, silence radio. Pas touche. Il ne faut pas stigmatiser.

En somme, Dreyfus, c’est l’alibi chic, consensuel, éternel. Le voile pudique sur les lâchetés du présent. Pendant que la République en putréfaction honore ses héros d’hier, elle abandonne le peuple français qui doit survivre dans un pays qu'il ne reconnait plus.

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

13:03 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 juillet 2025

Après la victoire du PSG et la fête de la musique, en attendant le 14 juillet…

14 Juillet 2023 : le Conseil d'État valide l'interdiction de la vente de  feux d'artifice

Synthèse nationale

En 2023, au lendemain des émeutes du mois de juin, alors qu’une certaine jeunesse s’était déjà bien défoulée (1 milliard d’euros de dégâts), l’Élysée avait jugé « les 13 et 14 juillet plus calmes » : il "n’y avait eu", selon le bilan officiel du 15 juillet, "que" 255 véhicules incendiés, 51 usages de mortiers d’artifices contre les forces de l’ordre, 7 policiers et pompiers blessés (contre respectivement 423, 333 et 21 en 2022)… En dépit, cependant, du déploiement de 130.000 agents, dont 10.000 pour la seule région parisienne ! Même constat en 2024, année des jeux Olympiques (avec, par exemple, 17 véhicules brûlés pour les seuls Hauts-de-Seine)…

Depuis plus de trente ans, les violences urbaines se succèdent. Elles éclatent au moindre prétexte : une célébration quelconque, un mariage, un tournage de clip de rap, une opération de police, une tentative d’interpellation, une équipée motorisée sauvage ou un rodéo qui se termine mal ; et le profil des auteurs, leurs motivations sont toujours les mêmes…

En novembre 2025, Marianne soulignait que « les pyromanes, casseurs et émeutiers, tous additionnés, représentent au maximum, entre 5% et 10% des jeunes des cités », c’est-à-dire « quelques dizaines (…) pour une cité qui compte de 3.000 à 4.000 adolescents, comme aux 4.000 à la Courneuve où seuls 1% des jeunes sont impliqués ». Sans doute...

Toutefois, il n’en demeure pas moins que, si la majorité reste à l’écart, la minorité agissante et malfaisante, elle, grossit ; que son pouvoir de nuisance au quotidien est considérable (c’est elle qui contribue grandement, là où elle vit et partout où elle passe, dans la rue, les transports en commun ou les lieux de loisir, à empoisonner l’existence d’une partie des habitants de ce pays) ; que les éruptions se succèdent ; et que, pire, elles s’étendent progressivement, gagnent en intensité, en violence, en efficacité destructrice, et font peser sur les décideurs politiques une pression permanente qui s’apparente à un véritable chantage informel …

Or, depuis plus de trente ans, à chaque nouvelle poussée, ce sont les mêmes réactions à chaud et la même inaction fondamentale à froid. On égrène la liste des méfaits, des incendies, des pillages ; on prend acte de l’extension du "domaine de la lutte", on communique le montant de la facture, on s’indigne, on s’inquiète pour l’avenir, on s’interroge, on s’introspecte, on débat, on colloque, on clame en chœur : « Plus jamais ça ! » ; on répète en boucle : « y’a qu’à, faut qu’on » ; on se creuse les méninges… Les constats, les avis, les propositions jaillissent et s’accumulent ; bref, on noie le poisson, puis on passe à autre chose et on oublie… jusqu’à la prochaine flambée !

Aujourd’hui, pour ce nouveau week-end prolongé à haut risque (en raison des festivités de la fête nationale et de la finale du Mondial des clubs, dimanche soir, entre le PSG et Chelsea), les autorités proclament qu’elles n’ont « aucun élément d’inquiétude majeure », mais qu’elles sont déterminées malgré tout « à ne pas laisser faire » et qu’elles ont « les moyens de pouvoir intervenir et agir ». Nous verrons bien.… Les paris sont ouverts…

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Moulins ou la nouvelle guerre du feu sacré

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Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Qu’il est touchant, ce petit théâtre de Moulins, où s’agitent, comme en farce antique, un jeune homme, des bénévoles et des soldats romains de carton-pâte. Et pourtant, ce n’est pas une mascarade — c’est une tragédie française. Le reportage d’Amaury Coutansais-Pervinquière, publié dans Le Figaro, nous en donne une parfaite illustration : une gauche en panique, une droite divisée, un peuple spectateur d’une scène dont il est pourtant le véritable héros.

Ce qui se joue ici dépasse de beaucoup le cas de Guillaume Senet, ce jeune catholique aux manières douces, désireux de rendre hommage au Bourbonnais à travers un spectacle inspiré du Puy du Fou. L’affaire touche un nerf à vif de notre époque : la gauche culturelle ne supporte pas que le peuple s’empare de son histoire sans passer par ses filtres idéologiques. Elle hait l’histoire vive, charnelle, enracinée. Elle la préfère morte, désincarnée, vidée de sa substance, utile seulement à entretenir la culpabilité et le ressentiment.

Et pour cause : le réel, l’épaisseur du temps, la permanence des formes, tout cela ruine son grand projet d’homme sans racines, interchangeable, fluide et sans mémoire. Le Français, lui, n’en a cure. Il aime les fresques, les récits fondateurs, les chevaux, les torches, les oriflammes. Il aime voir Gergovie, Cluny, Napoléon s’incarner sous ses yeux. Il aime, parce qu’il sent, peut-être confusément, que son destin tient encore à ces figures — à ces silhouettes debout dans le vent de l’Histoire.

Cela, la gauche ne le tolère pas. Elle qui, depuis un demi-siècle, a colonisé les scènes, les musées, les festivals grâce à la manne publique, voit d’un œil furieux l’émergence d’un mécénat alternatif, venu d’un camp qu’elle croyait à jamais tenu à l’écart du monde de la culture. La droite, depuis peu, s’organise, finance, produit. Et là où l’argent public subventionne les polichinelles de l’anti-racisme et les pantomimes sur le genre, ces mécènes préfèrent les saints, les chevaliers et les bâtisseurs de cathédrales.

On comprend que cela irrite jusqu’à la crise de nerfs. L’argument est tout trouvé : si le spectacle plaît, c’est qu’il est « identitaire ». Ce mot valise, devenu invective, suffit à lancer les furies. On accuse le spectacle de tous les maux, on y voit une officine obscurantiste, un repaire de cléricaux, on y fantasme des écoles libres en embuscade, des réseaux opaques, des croisés d’un autre temps. On espionne même les répétitions, comme aux plus beaux jours du Kominform.

Mais rien n’y fait. Le peuple répond présent. Le succès du Puy du Fou, jadis moqué, aujourd’hui imité, témoigne d’un attrait profond des Français pour un théâtre populaire de haute tenue, où se célèbre une identité, un passé, une continuité. Ce n’est pas une nostalgie morbide, c’est une volonté de transmission. Il n’y a que dans les cénacles parisiens que le mot « tradition » est une injure. A Moulins, il est une fête.

Ce qui gêne ici, c’est que ce peuple de France ne se reconnaît pas dans les codes de l’électorat de M. Mélenchon. Il préfère les joutes à la dialectique, les arènes aux AG, les oriflammes aux slogans. Il ne veut pas « déconstruire » la France, il veut la chanter. Voilà pourquoi la gauche, privée de son monopole culturel, entre dans une rage froide. Elle n’a plus le monopole du sens. Elle ne tient plus seule la rampe. L’histoire revient par la grande porte, et ce n’est pas la sienne.

L’affaire de Murmures de la cité est ainsi emblématique de notre époque : celle d’un peuple qui tente de reprendre la parole, et d’un clergé idéologique qui hurle à la profanation. Le spectacle a lieu malgré tout. Et s’il plaît, c’est qu’il dit quelque chose de vrai. Non pas d’un programme, ni d’un parti, mais d’un peuple qui se souvient de ce qu’il est.

Source Breizh info cliquez ici

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L’AFD se voit accoler l’étoile jaune par les socialistes allemands

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Michel Festivi 

Tous ceux qui suivent la vie politique allemande, savent que l’AFD est un parti très dynamique et qui a le vent en poupe. Lors des dernières élections législatives, elle a fait un tabac, devenant le deuxième parti politique du pays, devant les socialistes du SPD, ce qui n’était jamais arrivé. À chaque élection régionale, elle gagne des électeurs et des élus, surtout dans l’Est du pays. Cela parce qu’elle défend en premier lieu l’Allemagne et les Allemands.

Cela rend fou le système européiste-mondialiste et immigrationiste, qui multiplie à son égard les chausse-trappes juridiques et administratives pour tenter de l’interdire. L’AFD est dans le collimateur des services de renseignements d’outre-Rhin, elle est en permanence obligée de démontrer qu’elle est bien un parti légal et d’ailleurs les millions d’Allemands qui prennent la peine de mettre dans l’urne son bulletin, seraient-il donc tous des parias ?

En Rhénanie-Palatinat, land gouverné par les socialistes du SPD en coalition avec les Verts et les Libéraux, les membres de l’AFD ne pourront plus être fonctionnaires. Cela fait suite à une décision du ministère de l’Intérieur socialiste, Michael Ebling, de cette région l’Ouest de l’Allemagne, du 10 juillet dernier « pour lutter systématiquement contre les ennemis de la Constitution dans la fonction publique ». Les candidats à des postes publics, devront donc assurer dans un questionnaire, qu’ils n’appartiennent à aucune organisation extrémiste, dont l’AFD fait désormais partie.

L’AFD s’est bien sûr insurgée devant un tel scandale démocratique, des plus ahurissants et va sans doute multiplier les recours. La CDU locale plus mollement, mais son représentant a néanmoins condamné cette pratique « Ce que le ministre de l’Intérieur Ebling présente aujourd’hui, relève davantage de la mise en scène que du concret », et ce d’autant que l’AFD, malgré toutes les attaques qu’elle subies, est un parti légal. Elle est néanmoins classée depuis le 2 mai 2025, par l’Office de protection de la Constitution comme « extrémiste de droite avéré », ce que Marco Rubio, le secrétaire d’État américain avait justement dénoncé « comme une tyrannie déguisée », appelant les autorités allemandes à faire marche arrière.

JD Vance, le vice-président américain avait très judicieusement affirmé : « l’Afd est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif d’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin. Il a été reconstruit, non pas par les soviétiques ni les Russes mais par l’establishment allemand ».   

Dans les années 1930, sous le régime nazi, les juifs ne pouvaient plus occuper certaines professions, et avaient été chassés notamment de la fonction publique. Les socialistes allemands reproduiraient-ils cela vis-à-vis des militants de l’AFD ? Dans ces mêmes années, il fallait pour certains emplois, remplir un questionnaire affirmant que l’on n’était pas juif. Désormais il faudra en faire de même, pour jurer que l’on n’est pas de l’AFD, et ce depuis au moins 5 ans rétroactivement, comme l’ont édicté les socialistes de la Rhénanie-Palatinat.

Leur fera-t-on aussi porter une étoile jaune pour encore mieux les discriminer ? Ce sera peut-être la prochaine étape.

08:57 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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06:29 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 juillet 2025

Perquisitions au RN : on ne transige pas avec les libertés politiques !

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Jean-Yves Le Gallou

Le siège du Rassemblement national a subi ce mercredi 9 juillet une perquisition de grande ampleur. Jean-Yves Le Gallou a réagi en apportant son soutien au premier parti de France.

Polémia

La persécution du Rassemblement national

« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. » Manifestement, les juges et le Parquet national financier, instrument d’une justice politique, ignorent l’article 3 de la Constitution.

L’étau est clair : les banques refusent de prêter au Rassemblement National, tandis que de nombreux prestataires refusent de traiter avec lui. Dans ces conditions, le parti s’organise comme il peut, en empruntant auprès de particuliers et en s’adressant à des fournisseurs bienveillants. Les autres refusent simplement de coopérer. Ensuite, les juges condamnent par avance ces pratiques et organisent des perquisitions massives, espérant découvrir des irrégularités dans des dizaines de milliers de documents et courriels saisis. Procédé facile, mais profondément attentatoire aux libertés et immunités parlementaires garanties par l’article 26 de la Constitution.

La démocratie représentative suppose la liberté d’action des élus. Le procès de Marine Le Pen, la mise en cause pour des détails des dépenses parlementaires du groupe Identité et Démocratie (mandat Bardella 2019–2024), et désormais cette perquisition, indiquent que le régime d’Emmanuel Macron change de nature.

Le Rassemblement national, pris à son propre piège ?

Dès 2019, certains avaient déjà attiré l’attention sur les dérives autoritaires du pouvoir. Il est regrettable que le Rassemblement National n’en ait pas tiré les leçons à temps, préférant rester en retrait. Cette attitude de prudence face à la répression violente des Gilets jaunes, à la dissolution d’associations comme les Identitaires, à la fermeture arbitraire de comptes bancaires ou aux poursuites pour délit d’opinion, a été une erreur stratégique. En se taisant, le RN a cru se protéger, mais n’a fait que montrer sa peur, oubliant que la diabolisation vient du diaboliseur, non du diabolisé.

Aujourd’hui, le RN est de nouveau en ligne de mire, comme en témoigne le sort réservé à certains de ses élus. Cette perquisition liberticide en est une preuve éclatante. La liberté ne se morcelle pas : elle se défend entièrement, et sans relâche. Tous les persécutés méritent d’être soutenus.

Source Polémia cliquez ici

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Un nouveau livre de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)

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Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.

Voici la préface de l'historien espagnol Pio Moa :

À partir du mois de septembre 1936, les hommes de Staline et de la IIIe internationale vont investir la zone révolutionnaire espagnole, avec le soutien des socialistes et communistes locaux. Ils vont s’y répandre et combattre férocement tous ceux qui s’opposeront à eux : les anarchistes, les poumistes et autres antistaliniens, qui seront anéantis, grâce aux appuis des structures du NKVD et du Kominterm, présentes dans toutes les strates de l’Espagne Front-populiste. Certains chefs socialistes espagnols qui finalement tenteront de leur faire barrage, seront aussi écartés et vaincus politiquement.

Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.

Mais quels étaient les buts géopolitiques de Staline en Espagne, et sa stratégie ? Quelle fut la nature de cette guerre civile ? Peut-on parler de la première bataille de la IIe Guerre mondiale ? Comment se comporta a contrario Franco vis-à-vis d’Hitler et de Mussolini ? Quelles ont été les actions de la France du front populaire au soutien des révolutionnaires espagnols ? En cas de victoire des front-populistes sur les nationaux, aurait-on assisté en Espagne, à un premier essai de démocratie populaire ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres encore, que l’auteur apporte des réponses en s’appuyant sur une bibliographie abondante et souvent inconnue en France, qui remet totalement en cause la vision dorée d’une « république » auréolée, qui se serait faite attaquer et anéantir par des « fascistes ».

Enfin, Michel Festivi revient sur le rôle des intellectuels, des écrivains, dans cette guerre si particulière, intellectuels qui jouèrent une partition si spécifique, et l’impact des lois mémorielles actuelles espagnoles sur la liberté d’écrire l’histoire de cette période si dense politiquement mais si tragique. Mais au-delà de l’Histoire, le lecteur revisite les comportements et les méthodes révolutionnaires, qui ont toujours cours de nos jours, en France, en Espagne, en Europe.

L'auteur :

Michel Festivi est avocat honoraire, il a été bâtonnier de son Ordre. C’est son 5e ouvrage, dont le 4e sur l’histoire contemporaine de l’Espagne, pays qu’il connait très bien. Il a réalisé trois entretiens avec l’Historien espagnol Pio Moa, un avec Miguel Platón et a aussi interviewé Marcelo Gullo Omodeo sur la « légende noire » espagnole. Il écrit par ailleurs sur plusieurs sites de réinformation (Eurolibertés, Nouveau Présent, Riposte Laïque, Synthèse nationale), et dans des revues (Synthèse nationale, Reconquête, Lectures Françaises). Il présente régulièrement ses livres sur TVLibertés ou Radio Courtoisie.

Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festivi, préface de Pio Moa, Dualpha, collection : Vérités pour l'Histoire, 272 pages, parution : 10 juillet 2025, 33,00 

Pour le commander cliquez ici

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On peut se poser la question...

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Votre maison est-elle trop grande ?

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

L'INSEE vient de publier une étude recensant les logements « sous-occupés » en France, c’est-à-dire trop grands pour ceux qui y vivent, selon ses propres critères.

C'est le rêve humide des technocrates de Bercy et des khmers verts de la planification écologique : fliquer chaque mètre carré, chaque chambre inoccupée, chaque espace vital un peu trop large aux yeux de leur dogme collectiviste. Voilà donc l'ogre bureaucratique qui s’invite dans nos foyers pour compter les pièces, mesurer les mètres et juger – depuis les couloirs feutrés de la technostructure – si nous vivons « trop confortablement ».

On nous dit que c’est pour « optimiser l’usage du parc immobilier ». En novlangue, cela signifie : rançonner les classes moyennes avec un nouvel impôt sur la « sous-occupation » pour mieux financer leur grande lubie : l’accueil sans fin de l’immigration. Car oui, ne soyons pas naïfs : derrière le vernis écologique et humaniste, il s’agit bien d’organiser le grand remplacement foncier.

Après la voiture, la viande, la cheminée, voilà maintenant que le salon trop vide devient suspect. Le propriétaire devient coupable. Et bientôt, pourquoi pas, contraint d’ouvrir sa porte – sous peine d’amende ou de honte médiatique – à la nouvelle France importée. Une chambre d’ami ? Quelle indécence ! Une pièce vide ? Une trahison républicaine !

Ce qu’ils veulent, c’est la fin de la propriété privée. Ce dont ils rêvent, c’est d’une société à la chinoise, où tout le monde vit dans 18 m², surveillé, taxé, culpabilisé. L’écologie punitive comme cheval de Troie d’un néo-communisme progressiste. Mais qu’on se rassure : leurs palaces, leurs résidences secondaires, leurs duplex parisiens, eux, ne seront pas concernés.

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MAGA contre lui-même

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Animateur-vedette d’une émission de télé-réalité de 2004 à 2015, The Apprentice, Donald Trump aurait été observé avec attention et curiosité par Guy Debord. Sa maîtrise des codes médiatiques qu’il détourne et dévoie volontiers suscite un intérêt constant sur sa personne. Cet attrait médiatique toujours renouvelé lui est plus que jamais nécessaire alors que les premières fissures apparaissent dans le mouvement MAGA.

Hostile par essence au Système, le trumpisme catalyse un ensemble hétéroclite de revendications souvent disparates. Sa désignation de l’ennemi principal collectif, à savoir l’« État profond », les démocrates corrompus et le wokisme, ne suffit plus à masquer de profondes et graves divisions latentes en son sein. Les sept premiers mois du second mandat de Donald Trump ont déjà connu trois fortes secousses qui fragilisent une coalition pas si unanime que l’on croit.

La première s’ouvre très tôt, avant même l’investiture officielle du 20 janvier 2025, quand Elon Musk et les techno-hiérarques ralliés à Trump affrontent Steve Bannon et la tendance nationaliste populaire à propos du visa H1-B. Les autorités étatsuniennes l’accordent aux ingénieurs étrangers ultra-qualifiés désireux de venir aux États-Unis à la demande d’entreprises en pointe dans leur secteur. Musk en a naguère bénéficié. Il estime par conséquent insensé et vain d’abolir ou de restreindre ce visa. La Tech a sans cesse besoin d’ingénieurs venus du monde entier. Sur X, Elon Musk se justifie. Pour lui, « amener via l’immigration légale le top 0,1% des talents en ingénierie est essentiel pour que l’Amérique continue à gagner ». Cette vive réaction des cénacles technophiles confirme l’analyse de Robert de Herte (alias Alain de Benoist) et de Hans-Jürgen Nigra (alias Giorgio Locchi) dans « Il était une fois l’Amérique », le célèbre essai paru dans le double numéro 27–28 de Nouvelle École en automne–hiver 1975. « Aux États-Unis, écrivaient-ils, la civilisation, privée de son ” contexte ” et de sa substance, n’a pu se renouveler que par un apport extérieur constant, fourni par la vague migratoire la plus récente. Cet état de fait ne s’est pas modifié jusqu’à nos jours. Si l’on prend la peine de faire la distinction entre la découverte et l’invention (la seconde n’étant qu’une application de la première), on s’aperçoit, avec le recul du temps, de la profonde stérilité des États-Unis. L’Amérique n’a jamais créé. Elle est stérile par nature. Forte de sa richesse et de ses moyens matériels, elle peut seulement développer (par des “inventions“) là où les autres ont innové. » Les étrangers récemment naturalisés comprennent mieux cette réalité que les Étatsuniens de vieille souche qui ont oublié qu’ils viennent eux aussi d’ailleurs. Donald Trump tranche finalement en faveur du visa H1-B parce sa vision demeure profondément utilitariste.

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Sur Sud Radio : André Bercoff reçoit Reynald Sécher

Avec Emmanuel Razavi, grand reporter auteur de "La pieuvre de Téhéran" publié aux éditions du Cerf ; Yohan Pawer, influenceur et fondateur du Collectif Eros ; Reynald Sécher, auteur de nombreux ouvrages sur le "génocide" vendéen, dont "Vendée, du génocide au mémoricide" publié aux éditions du Cerf.

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jeudi, 10 juillet 2025

L’honneur d’un homme politique

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Depuis qu’elle a quitté la direction de Marianne, racheté par le milliardaire tchèque Krétensky, cet hebdomadaire a rejoint le clan de l’idéologie dominante où s’illustrent Libération, Le Monde, L’Obs, Télérama, etc, qui nous servent chaque jour ou semaine une soupe indigeste. Néanmoins, Natacha Polony, pour des raisons qui sont les siennes, a conservé un édito dans ce torchon où elle botte souvent en touche. Mais pas cette semaine où elle se désole, avec raison, de la mort d’Olivier Marleix, afin de nous rappeler qu’il existe encore des hommes politiques – trop peu nombreux - pour qui la notion d’indépendance, de souveraineté et de nation a encore un sens. Qu’il est des hommes qui placent les intérêts des Français avant leur destin personnel.

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Source : Marianne, 10/7/2025

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De l’utilisation - ou pas - du mot "génocide" par la gauche et l’extrême gauche

France : Manifestation à Paris pour la Journée de la terre palestinienne

Didier Lecerf

Pour l’extrême gauche et la partie de la gauche qui lui est inféodée, un "génocide" est en cours à Gaza. Mais pour les mêmes, il ne saurait être question d’utiliser ce mot pour désigner les crimes des révolutionnaires en Vendée, en 1793-1794. Ainsi, selon que vous êtes Gazaouis ou Vendéens, les jugements des mutins de Panurge vous rendent dignes de considération ou pas…

En mars 2018, l’universitaire Alice Krieg-Planque, spécialiste des discours politiques, dans un entretien qu’elle avait accordé au magazine Agir par la culture, rappelait que « les mots et leurs usages sont essentiels car ils structurent notre compréhension de la réalité, ils donnent un cadre à ce que nous vivons et comprenons. Et par conséquent, ils nous mettent dans une certaine disposition pour penser et pour agir dans ce monde. (…) Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique ».

 Des mots idéologiquement chargés

« Avec le discours politique, le verbe devient action ». Cette phrase d’un professeur de classes préparatoires, tirée d’un exposé de culture générale, résume bien l’importance du vocabulaire en politique. Depuis toujours sans doute, le choix des mots utilisés dans cette activité essentielle n’est pas neutre. Il est fonction du récit, des idées que l’on entend faire passer, de la vision du monde et des choses que l’on veut faire partager. Il relève de la propagande. « Le langage (politique) est investi de connotations » et « les mots sont idéologiquement piégés ». Ainsi, pour le Louis XIV de la révocation de l’édit de Nantes, le protestantisme est la "religion prétendue réformée", tandis que pour les huguenots, l’Église de Rome est la "Babylone moderne". De même, au XVIIIe siècle, les idées nouvelles constituent, pour leurs promoteurs, les "lumières", par opposition à l’"obscurantisme"…

Les révolutionnaires, en particulier, tout à leur entreprise totalitaire de déconstruction et de refondation (de l’homme, de la société), portent naturellement une attention toute particulière au vocabulaire. Ils cherchent – et parviennent trop souvent – à imposer leurs mots et avec eux, leurs analyses, leurs concepts. Ainsi, aujourd’hui, la volonté de façonner la langue est au cœur de la démarche de l’extrême gauche imprégnée de marxisme-léninisme et de wokisme. Ses adversaires sont des "fascistes", ses nervis des "antifas" et ses agressions des "actions d’autodéfense". Les forces de l’ordre et les juges sont l’incarnation de "la violence de l’État", le bras armé de "l’oppression de classe", l’une des sources du désordre (forcément légitime)… Les clandestins sont des "sans-papiers", les immigrés africains des "racisés", des "exploités". Ceux qui émettent la moindre critique ou réserve à l’égard de l’islam sont des "islamophobes" et la France ou Israël sont des États "oppresseurs", "colonisateurs" et "racistes"…

Depuis le massacre du 7 octobre et l’offensive militaire israélienne à Gaza, un mot en particulier est au cœur du discours islamogauchiste : "génocide". L’État hébreu en serait l’auteur et la population de l’enclave palestinienne la victime (tout comme, d’ailleurs, il y a 65 ans, la population algérienne, du fait de la France…). Face au choc des images, à l’ampleur des dégâts, au nombre des morts et des blessés (fourni par le Hamas et repris sans aucune précaution), le mot est martelé par les LFIstes, leur mouvance et leurs relais, au fil de tweets, d’articles, de prises de parole. Depuis plusieurs mois, ils caressent ainsi, dans le sens du poil, les banlieues qui ont élus leurs députés, entretiennent et amplifient l’indignation, en font un facteur de mobilisation, un moteur pour l’action, une arme sémantique de stigmatisation massive de l’adversaire (à savoir Israël et tous ceux qui le soutiennent ou qui, simplement, ont une approche plus nuancée de ce drame malheureusement ancien, fort complexe et persistant).

 "Génocide" à Gaza mais pas en Vendée

Un fait montre, s’il en était besoin, l’actuelle instrumentalisation politique du vocable "génocide" par la gauche et l’extrême gauche : alors que ces dernières en usent et abusent pour qualifier ce qui se passe à Gaza, elles dénoncent son utilisation, au sein de notre famille de pensée, pour nommer la répression ordonnée jadis par leurs "grands ancêtres" en Vendée… "Génocide" dans un cas mais pas dans l’autre. Encore et toujours, la gauche et l’extrême gauche prescripteurs autoritaires de la pensée conforme !

Prenons l’exemple de Radio France. En janvier 2023, sur le site de France culture, le journaliste web Yann Lagarde consacre sa chronique vidéo de 5’30 au « "génocide vendéen", histoire d’un concept polémique » (le titre, déjà, donne le ton), en prenant appui sur l’universitaire Jean-Clément Martin, qualifié d’« historien de référence de la Révolution ». Après un rappel globalement honnête des massacres et atrocités commises (mais comment pourrait-il en être autrement dès lors que les faits sont les faits et qu’ils sont désormais bien établis ?), Yann Lagarde conclut son propos par ce qui, fondamentalement, motive la séquence. 1) L’idée d’un génocide en Vendée est due à l’« historien controversé » Reynald Sécher. 2) Un génocide étant un « crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux », il n’y a pas eu de génocide en Vendée parce qu’il n’y a pas eu de « population ciblée », de « politique visant spécifiquement le peuple vendéen » - « des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ici et là » ( !), oui ; un génocide, non -. 3) « Depuis les années 2000 », certains « députés de droite et d’extrême droite » instrumentalisent « ce débat d’historiens » afin de faire « reconnaître (les) massacres (de 1793-1794) comme un génocide » et, donc, « de diaboliser la Révolution française et ses acquis ». 4) D’ailleurs, « depuis 1989, le vicomte Philippe de Villiers met en scène le “martyr” des Vendéens, dans un spectacle vivant, au Puy du Fou ».

Maintenant que leur raisonnement est exposé, appliquons-le à l’idée selon laquelle il y aurait un "génocide" en cours à Gaza et retournons-le contre les milieux dont il provient. 1) L’idée d’un génocide dans l’enclave palestinienne n’est pas due à des spécialistes qualifiés et objectifs, disposant des informations fiables et du recul nécessaires, mais à des milieux très engagés mus par une intention politique. 2) Il n’y a pas de génocide à Gaza parce qu’il n’y a pas de population ciblée en tant que telle, de politique visant spécifiquement le peuple gazaoui - qui, en outre, ne représente qu’une partie du peuple palestinien -. 3) Depuis plusieurs mois, l’extrême gauche et une partie de la gauche instrumentalisent le débat autour de l’offensive à Gaza afin de faire reconnaître les bombardements meurtriers qui ravagent l’enclave palestinienne comme un génocide et, donc de stigmatiser non seulement le gouvernement d’Israël mais le pays tout entier, voire l’ensemble des juifs, "sionistes", "colonialistes", "racistes", ainsi que tous ceux qui n’adoptent pas le discours LFIste à leur égard. 4) D’ailleurs, depuis fin 2023, Rima Hassan, Jean-Luc Mélenchon et leurs petits camarades mettent en scène le “martyr” des Gazaouis, dans un happening récurrent à travers tout le pays (favorisant ainsi l’importation du conflit en France et le passage à l’acte des franges les plus excitées)...

On le voit, l’extrême gauche et la gauche feraient bien de ne pas oublier que toute utilisation politique d’un mot aussi chargé de sens que "génocide" doit faire l’objet d’une réflexion préalable suffisamment approfondie pour qu’il soit aisé de la justifier et qu’elle ne puisse être retournée contre ses auteurs.

Quand Reynald Sécher désigne de ce mot les crimes des républicains en Vendée, c’est sur la double base de la thèse universitaire qu’il a soutenue avec succès en 1986 et des travaux que lui-même et d’autres ont effectués depuis. En revanche, quand les LFIstes et leurs courroies de transmission assènent l’idée d’un "génocide" à Gaza, c’est par pur parti pris et pour des raisons uniquement politiques qui reposent sur des impressions, des sentiments, une indignation (compréhensible), mais certainement pas sur un travail d’investigation digne de ce nom…

00:29 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 13 juillet : sur les traces de Cathelineau

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Mardi 22 juillet, Ile d'Yeu : hommage au Maréchal Pétain

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mercredi, 09 juillet 2025

Sarah Knafo veut faire tomber Ursula von der Leyen

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« L’islamo-gauchisme n’existe pas », la macronie et le déni du réel une fois de plus

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Michel Festivi 

Le ministre de l’Enseignement supérieur, un dénommé Philippe Baptiste, totalement inconnu, vient d’oser déclarer tout uniment, sur LCP le 7 juillet dernier, que l’islamo-gauchisme : « n’existait pas en tant que terme universitaire », et qu’il « n’est pas bien défini, donc cette notion n’existe pas ». On n’est guère surpris par cette idiotie proférée par la macronie, tant les contrevérités et les changements de cap sont quotidiens. Beaucoup du bloc dit central s’y retrouvent, sans parler de toutes les gauches évidemment.  

Mais cela est très grave, car ce ministre raconte n’importe quoi, nous le verrons, et il se montre ainsi indigne de ses charges et fonctions. Aucun journaliste présent ne l’a d’ailleurs contredit.  Pourtant il y avait de quoi.

En 2021, Madame Frédérique Vidal, alors ministre des universités, avait justement voulu entreprendre une enquête sur « l’islamo-gauchisme », et elle annonçait le 24 février de cette année-là, sur Cnews : « demander notamment au CNRS », de mener une enquête portant sur « l’ensemble des courants de recherche en lien avec l’islamo-gauchisme », à l’université » ! Elle formulait la même demande deux jours plus tard à l’assemblée nationale.

Cette enquête n’aura jamais lieu, étant complètement bloquée par le macronisme et les présidents d’universités, qui s’étaient ligués contre la ministre. Il faut dire que Frédérique Vidal avait été fusillée en plein vol par Gabriel Attal notamment, alors porte-parole du gouvernement, qui le 21 février 2021, sur RTL, ne défendra pas sa collègue (courage fuyons), indiquant fielleusement « que la priorité du gouvernement c’est évidemment la situation des étudiants dans la crise sanitaire (sic) ! », et pour Attal, il ne s’agissait « que de faits isolés » (resic). On comprend pourquoi, en juillet 2024, il va appeler au front républicain et à faire voter LFI contre le RN, comme Edouard Philippe, Xavier Bertrand ou Dominique de Villepin.

Déjà pourtant en 2020, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer avait dénoncé les ravages de l’islamo-gauchisme et ciblé directement l’UNEF. Sur Europe 1, le 22 octobre 2020 Blanquer avait déclaré : « Ce que l’on nomme islamo-gauchisme fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF, cède à ce type de chose, il fait des ravages quand dans les rangs de la France insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui, ensuite, de loin en loin mène au pire. ».  On comprend pourquoi Macron et sa clique ont eu sa peau et l’ont remplacé par Pap Ndiaye. On comprend pourquoi ils ne feront rien contre l’islamisme, malgré quelques rodomontades et haussement de menton.

Dès lors à l’évidence, Philippe Baptiste nous raconte des sornettes. Mais plus encore dans l’inculture absolue, le terme « islamo-gauchisme » a parfaitement été défini par plusieurs universitaires. L’un des décrypteurs de cette formule, fut sans contexte Pierre-André Taguieff, dans son ouvrage publié en 2021, mais il avait été précédé de très nombreux articles, Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme chez Hermann. Il écrivait notamment « En France aujourd’hui, un profond clivage oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, c’est-à-dire des militants d’extrême gauches séduits par l’islam politique au point de s’en faire les défenseurs à travers des arguments antiracistes empruntés aux thèses décoloniales ou indigénistes. Les islamo-gauchistes forment des minorités actives sur les réseaux sociaux et dans l’espace universitaire ». Visiblement, Philippe Baptiste ne connait pas Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue, essayiste, chercheur et directeur honoraire au CNRS. Jacques Julliard, qui ne pouvait pas être taxé d’extrémiste avait écrit dans Marianne, le 26 février 2021 « L’auteur de la formule « islamo-gauchisme », n’a rien à voir avec l’extrême-droite. C’est un grand travailleur, un immense érudit qui allie à la rigueur de l’information, un sens inné de la taximonie... »

Comme le ministre ne connait pas Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférences à la Sorbonne, président du collège de philosophie et référent laïcité de la région Île-de-France, qui vient de déclarer dans un entretien au Figaro du 9 juillet : « ce propos - (du ministre Philippe Baptiste) - est doublement erroné : d’abord parce que le concept d’« islamo-gauchisme » est parfaitement identifié, et ensuite parce que, comme toute idéologie, il est évidement présent à l’université ». Il nous donne les trois éléments fondamentaux de l’islamo-gauchisme : 1°) l’idée fausse que la religion de l’islam est la religion « des opprimés », permettant aux révolutionnaires de gauche de faire fi de leur aversion des religions ; 2°) la révolution islamiste permet de pallier la tendance conservatrice voire réactionnaire du prolétariat européen (Cf le vote massifs des ouvriers français pour le RN), on remplace ce prolétariat qui a failli, par des immigrés ;  et 3°) l’islamisme serait une réaction de défense légitime face à l’occident, la judéophobie étant une dernière composante et non des moindres de cette idéologie.

Comme le déclare Pierre-Henri Tavoillot « Il faut arrêter ce déni qui, en plus d’être agaçant, donne l’impression que c’est l’ignorance qui prime ». N’est-ce pas Charles Baudelaire qui dans son poème, l’Examen de minuit, avait magnifiquement versifié : « la bêtise au front de taureau ». En tout cas la France se retrouve au fond du gouffre et soumise aux pires affres, par les incompétences, inconséquences et les ignorances de ses dirigeants et de ceux qui les soutiennent. Et ce sont les Français qui en sont les premières victimes.

18:06 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron à Londres : l'errance d'un président impopulaire chez ses clones mondialistes

Royaume-Uni. Emmanuel Macron accueilli en grande pompe à Londres pour une  visite d'État

Thomas Joly, président du Parti de la France

Emmanuel Macron s’est envolé, encore une fois, pour l’étranger. Cette fois, direction Londres, avec l’ambition affichée de « réchauffer les relations franco-britanniques ». Mais qui est encore dupe ? Derrière les sourires figés et les poignées de main molles, c’est un théâtre d’ombres qui se joue. Car Macron, comme à son habitude, fuit. Il fuit la colère populaire qui gronde en France. Il fuit la réalité.

Il va chercher à l’étranger un semblant de légitimité, une stature de chef d’État qu’il a perdue chez lui. Mais quel est donc ce Royaume-Uni qu’il vient courtiser ? Une Grande-Bretagne désormais entre les mains de Keir Starmer, un socialiste cosmétique, un technocrate sans vision, sans verbe, sans colonne vertébrale. Autrement dit, le double parfait de Macron. Même obsession pour l’Ukraine, même laxisme sur l’immigration, même déconnexion totale avec les peuples qu’ils prétendent représenter.

Et pour couronner ce tableau de décadence, c’est Charles III, le roi sans règne, qui reçoit notre président. Charles, incarnation parfaite de ce progressisme mou qui mine nos civilisations européennes. Un roi woke, écolo-bobo, qui fait plus de conférences sur le climat que d’efforts pour défendre l’héritage de son pays.

Alors oui, cette rencontre a un sens. Celui de la décadence européenne. Deux dirigeants impopulaires, coupés de leurs peuples, qui s’auto-congratulent dans les salons dorés pendant que leurs nations se désagrègent. L’un et l’autre s’acharnent à ouvrir toujours plus les frontières, à sacrifier la souveraineté nationale, à dilapider l’héritage des siècles.

Il est temps que Français et Britanniques se réveillent. Il est plus que temps que ces apparatchiks mondialistes, aussi lisses qu’inefficaces, soient balayés par la volonté populaire.

17:59 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…

Minoterie près de Gien

Synthèse nationale

Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur  « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…

Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !

L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.

Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…

60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…

Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…

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Geoffroy de Lagasnerie. La famille ? Non merci, je suis de gauche

Portrait de familles

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées 

Parmi les grotesques produits de l’université française postmoderne, Geoffroy de Lagasnerie occupe une place de choix, non seulement par sa capacité à mimer les fulgurances d’un penseur, mais surtout par la constance avec laquelle il enchaîne, semaine après semaine, les appels à la dissolution de toute forme d’ordre naturel ou social. Sa dernière tribune, publiée dans Libération, confirme cette vocation de longue haleine : la famille est à abattre, la lutte homosexuelle doit s’émanciper de toute solidarité trop large, et l’enfant, ce petit être naguère innocent, pourrait bientôt revendiquer le droit de divorcer de ses parents.

On s’y attendait. Après avoir voulu abolir la police, la justice, la prison, l’État, et même la catégorie de crime (dans son précédent opuscule Par-delà le principe de répression), Lagasnerie s’attaque désormais à la structure la plus universelle qui soit : la famille. Et le prétexte, cette fois, est habilement enrubanné dans un discours d’apparente lucidité stratégique. Le philosophe entend que la radicalité homosexuelle cesse de se dissoudre dans le grand bain intersectionnel LGBTQIA+, cette soupe idéologique où tout s’additionne sans jamais s’articuler. Fort bien. Il propose que les homosexuels, les vrais, les mâles, les durs, reprennent leur autonomie de combat et formulent leurs revendications spécifiques.

Jusqu’ici, rien que de très banal dans la logique des chapelles révolutionnaires : retirer sa minorité du grand charivari des minorités pour mieux se recentrer sur son nombril collectif. Mais le verbe se tend, et le fond se dévoile : il faut, selon Lagasnerie, poser de «vraies» revendications. Non pas des platitudes sur l’écologie ou le racisme, mais des objectifs subversifs, concrets. Et que propose-t-il ? Élargir le mariage à plus de deux personnes, créer des «écoles sanctuaires» pour les enfants gays, et surtout, donner à ces enfants le droit de divorcer de leurs parents.

On relit. Puis on relit encore. Ce n’est pas une métaphore. Il parle bien d’un divorce entre enfants et parents, comme s’il s’agissait d’un contrat commercial entre adultes consentants. Derrière ce mot qui choque, se déploie la logique désormais bien connue de Lagasnerie : toute attache est une aliénation, toute fidélité un piège, toute relation stable une oppression. L’enfant doit pouvoir se défaire de ses géniteurs comme on se débarrasse d’un compte bancaire ou d’un fournisseur d’accès.

Ce n’est plus de la subversion, c’est du nihilisme social au service de prédateurs à l’affût. Le rêve n’est plus de réformer la société, mais de la déconstruire jusque dans ses fondements biologiques. La famille ? Une cellule fasciste. L’éducation parentale ? Un terrain de violence homophobe latente. La filiation ? Une tyrannie affective. Pour Lagasnerie, tout ce qui précède le désir individuel est une entrave, un piège dont il faut s’affranchir par des outils juridiques inédits, déracinés de tout lien charnel, culturel, spirituel.

Dans cet univers glaçant, où l’individu s’autodéclare être à partir de rien, le lien parental devient un contrat révocable, et l’héritage une souillure. L’enfant devient une monade politique. Et bien entendu, on trouvera des lecteurs dans Libération pour saluer cette audace, cette « pensée vivifiante », cette « remise en question salutaire ». C’est toujours la même histoire : plus on détruit, plus on se croit créateur.

Or, il faut ici nommer les choses : ce n’est pas la radicalité homosexuelle qui parle sous la plume de Lagasnerie, c’est le ressentiment bourgeois d’un intellectuel stérile incapable d’accepter que la condition humaine s’inscrit dans la durée, la transmission, l’héritage. Sa haine de la famille n’est pas née d’une analyse, mais d’une blessure. Et ce ressentiment devient théorie, puis programme. Une logique qui rappelle, toutes proportions gardées, ce que Carl Schmitt aurait appelé la haine de l’ordre naturel par les modernes : le refus de toute forme d’enracinement, de filiation, de hiérarchie, sous couvert d’émancipation.

En somme, Lagasnerie ne veut pas la libération des enfants, mais l’éradication des pères. Et derrière son vernis de théorie, c’est bien une politique du vide qu’il propose : plus de racines, plus d’appartenances, plus de loyautés. Seulement des individus fluides, interchangeables, contractuels. Des électrons sans charge, des âmes sans lignée.

Mais dans un monde où l’enfant divorcerait de ses parents, qui recueillera les orphelins ? L’État ? Le marché ? Un adulte intéressé ? Les collectifs affinitaires de passage ? Il faut une singulière naïveté, ou une grande indifférence à la réalité humaine, pour croire qu’un tel monde pourrait accoucher de quoi que ce soit d’autre que d’une solitude d’acier où les prédateurs seraient rois.

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La guerre d’Algérie, suite sans fin

Baignade dans la Seine : 1,4 milliard dépensés pour dépolluer le fleuve

Camille Galic

Jour de gloire pour Anne Hidalgo, le 5 juillet a vu pour la première fois depuis plus d’un siècle des Parisiens barboter dans la Seine, paraît-il débarrassée de toutes ses impuretés — au prix d’un milliard et demi d’euros de travaux. Mais cet événement a été considéré de l’autre côté de la Méditerranée comme une insupportable provocation.

Évidemment stimulés par le pouvoir en place, les Algériens qui célébraient (officiellement du moins ; sinon, pourquoi seraient-ils si nombreux à vouloir venir dans l’ancienne métropole ?) le même jour leur fête de l’indépendance accordée en 1962 par la France gaullienne, alors que la guerre était gagnée sur le terrain, ont protesté contre les festivités séquanaises.

La Seine, lieu de liesse ou « cimetière géant » ?

Qu’on se le dise, la Seine, avant d’être un fleuve festif, aurait été un « littéralement un cimetière géant avec des milliers de cadavres d’Algériens noyés dedans pendant la guerre d’Algérie ». Et notamment le 17 octobre 1961 quand des militants FLN manifestant bien sûr pacifiquement auraient été poussés dans l’eau par la police, qui aurait ainsi vengé la mort de 22 de ses membres tués dans des attentats également FLN depuis le début de l’année 1961.

À combien d’innocents ce "massacre" coûta-t-il la vie ? « Près de cinquante, parmi lesquels plusieurs femmes », selon le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) qui, pour faire bonne mesure, précisait que « les blessés se chiffrent par centaines » et qu’il y avait « plus de cent disparus ». Pour sa part l’Union générale des étudiants musulmans algériens (en France) affirmait que « des dizaines d’Algériennes et d’Algériens sont tombés sous les balles des colonialistes » avant d’être immergés.

De son côté, la préfecture de police admit deux morts parmi les manifestants, chiffre porté à sept par la mission Mandelkern créée en catastrophe après le tohu-bohu international déclenché par trois articles accablants du New York Times. Garde des Sceaux de 1997 à 2000 dans le gouvernement Jospin, la socialiste Elisabeth Guigou lancera à son tour une enquête. Déception pour Guigou et son conseiller mémoire, le communiste Jean-Luc Einaudi qui en tenait mordicus pour 393 morts  : la liste établie par ses limiers ne comprendra que 48 noms. Et aucune femme parmi les victimes.

D’un massacre l’autre

Mais qu’importe, on sait depuis la nuit des temps, et plus particulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale, que les gros chiffres l’emportent toujours dans l’imaginaire populaire quand ils sont imposés par le "camp du bien". Lequel reste résolument aveugle devant d’autres massacres, tel celui d’Oran où, le 5 juillet 1962, avènement de l’indépendance algérienne, les fellagha fêtèrent leur victoire en abattant ou en égorgeant près de 400 Européens, femmes comprises, et une centaine de musulmans réputés hostiles au FLN. Une boucherie en gros à laquelle il faut ajouter des centaines de disparus dans le but à peine dissimulé (et pleinement atteint) de terroriser la population non indigène afin de la forcer à l’exode.

On ne s’étonnera donc pas de voir les Algériens exalter en toute impunité leurs martyrs réels ou supposés alors que le véritable martyr était en ce 5 juillet 2025 l’infortuné écrivain franco-algérien Mohamed Sansal condamné le 27 mars, malgré ses 80 ans et son cancer, à cinq ans de réclusion pour "atteinte à l’unité nationale" après avoir contesté les droits de l’Algérie sur le Sahara ex-espagnol. Mettre l’accent sur le "massacre" de 1961 — en oubliant celui de 1962 — justifie qu’une grâce présidentielle ait été refusée à ce renégat qui n’écrit qu’en français alors que le président Tebboune a gracié plus de 10 000 condamnés.

Cette rigueur a été déplorée par Emmanuel Macron. Mais n’est-ce pas le même Macron qui, le 16 octobre 2021, s’était rendu tout de noir vêtu sur le pont de Bezons, où il condamna solennellement les « crimes inexcusables de la République » en octobre 1961 ? N’est-ce pas un député de son parti Renaissance, Julie Delpech qui, de concert avec la Verte et fille d’immigrés Sabrina Sebaihi, fit voter le 28 mars 2024 une résolution visant à l’instauration d’une « journée commémorative du massacre » ? Résolution adoptée par 67 voix pour et 11 voix contre, celles des députés RN.

Nouvelle preuve que si le "négationnisme" sur certain sujet est durement réprimé par la loi, le révisionnisme de gauche peut, lui, s’exercer à plein. Fût-ce au détriment des intérêts supérieurs de la nation, éternellement vouée à la repentance — politique, morale et financière.

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mardi, 08 juillet 2025

Quand Mediapart s’attaque aux sujets brûlants…

Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et figure de  l'extrême droite, est mort - ici

Arnaud Florac - Chroniqueur sur Boulevard Voltaire

Quand on a une passion pour l’exécution publique, on n’a pas toujours les moyens d’assouvir ses passions tristes ici et maintenant : les cibles vivantes ne sont pas légion. Alors, forcément, on en est réduit à faire de l’archéologie, à souffleter les cadavres. Mediapart, par exemple, n’aime rien tant que salir les politiques, de préférence quand ils sont à droite. Mais comme le RN joue finement et que c’est le seul parti de droite (mais l’est-il vraiment ?) qui représente quelque chose sur l’échiquier politique, Mediapart traverse un sale moment. Alors, il reste feu Patrick Buisson, théoricien de la droitisation de Nicolas Sarkozy, à qui le média gauchiste s’attaque, dans son édition du 6 juillet 2025.

À en croire les journalistes d’investigation, qui s’appuient sur les archives personnelles de l’ancien conseiller de Sarko, c’est un véritable « entrisme » des cathos - et même des tradis ! - qui a eu lieu, entre 2007 et 2012. Ne craignant pas de tout mélanger, les « enquêteurs » ouvrent leur article sur la remise d’une décoration pontificale à Patrick Buisson en 2012. Apparemment, ce serait le signe du travail méthodique des « conseillers » de son entourage pour promouvoir les positions catholiques auprès du Président. Plongeons avec eux dans les entrailles de la bête immonde en chemise brune qui fait du bruit avec ses bottes.

« Les racines chrétiennes de la France »

Dans l’entourage de Buisson, on trouve d’abord Camille Pascal, qui était alors la « plume » de Sarkozy. Revenu à la foi grâce à Benoît XVI, cet agrégé d’histoire, spécialiste du XVIIIe siècle, n’a pas le profil d’un skinhead ni d’un tradi tel que Mediapart se les représente. Qu’importe : il a écrit le discours du Puy-en-Velay, dans lequel Sarkozy mentionne les « racines chrétiennes de la France », cela suffit à le classer dans la catégorie des Templiers. Comme le dossier de Camille Pascal est un peu mince, les commissaires politiques d’Edwy Plenel s’en prennent à sa femme, Caroline, haut fonctionnaire dans l’Éducation nationale, accusée ces derniers mois d’avoir voulu protéger le lycée Stanislas. Camille Pascal aime la France, sait qu’elle est chrétienne depuis deux millénaires, et sa femme défend les bons établissements : qu’on lui coupe la tête !

« Avoir un homme comme Patrick Buisson aux côtés du président de la République fut ainsi, pour les catholiques traditionalistes, une véritable bénédiction », affirme Mediapart, qui cite la communauté Saint-Martin, probablement assez mal connue de ses lecteurs. C’est l’occasion de salir quelqu’un d’autre : Mgr Marc Aillet, actuellement évêque de Bayonne, qui « multiplie les provocations » depuis sa nomination (lire : qui exprime des positions catholiques à temps et à contretemps, comme le lui demande l’Évangile…). Pour Mediapart, la nomination de Mgr Aillet serait purement politique… et due à Buisson. Parmi les archives de Nicolas Diat, un autre conseiller de la nébuleuse sarkozyste, on découvrira seulement des traces écrites de la volonté de mener une « stratégie d’influence » auprès de la Conférence des évêques de France. C’est exactement ce que les politiques font avec l’islam, et cela ne choque personne…

« Ministre de l’Intérieur et des cultes, garant du respect de la laïcité »

Une dernière salve de noms : Louis de Raguenel (aujourd’hui au JDNews), qui bossait alors pour Claude Guéant à Beauvau ; Bruno Retailleau, non seulement catholique, mais aussi ami de Philippe de Villiers, que l’on suspecte de ne pas aimer passionnément la République. C’est d’ailleurs à Retailleau que s’attaque la fin de l’article, avec cette conclusion qui se veut glaçante : « Bruno Retailleau est désormais ministre de l’Intérieur et des cultes, garant du respect de la laïcité. »

Bref, qu’apprend-on, dans cet article, assez peu ordonné et assez mal écrit ? Les catholiques ont des réseaux et veulent faire avancer leurs idées. Ah. Et les gauchistes, alors ? Ce qui dérange Mediapart est peut-être ce début de symétrie. Désolé pour les staliniens : on appelle ça le débat d’idées.

Article publié sur Boulevard Voltaire - Cliquez ici.

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Philippe, Buzyn, Véran : non-lieu pour les complices de la tyrannie sanitaire

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Thomas Joly – Président du Parti de la France

La commission d’instruction de la Cour de justice de la République a tranché : non-lieu pour Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Une décision attendue, presque prévisible. Mais ce n’est pas là que réside le scandale. Le scandale, c’est qu’ils n’étaient pas poursuivis pour les bons motifs. On les accuse de ne pas en avoir fait assez, de ne pas avoir « combattu le sinistre » avec assez de vigueur. Quelle blague ! En réalité, leur crime, c’est d’en avoir fait bien trop.

Ces gens-là ont menti aux Français dès le début. Ils ont brandi des courbes, des modèles, des prédictions apocalyptiques pour instiller la peur. Ils ont fait passer un virus certes contagieux, mais bénin pour l’immense majorité de la population, pour la peste noire. Ils ont confiné un peuple tout entier, fermé les écoles, détruit des vies, interdit les visites aux mourants, séparé les familles au nom d’une science qu’ils ont instrumentalisée.

Ils ont violé nos libertés les plus fondamentales. Nous avons vécu, pendant deux ans, sous un régime de surveillance quasi totalitaire. Attestations, couvre-feux, passes sanitaires… Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont imposé, presque sous la contrainte, un vaccin expérimental à des millions de citoyens, en dissimulant les effets secondaires, en réduisant au silence toute voix dissidente.

Et aujourd’hui, non-lieu. Circulez, il n’y a rien à voir. Si la justice fonctionnait vraiment, ces trois-là auraient à répondre non pas de leur prétendue inaction, mais de leur tyrannie sanitaire, de leurs mensonges d’État, de la destruction de l’économie nationale et surtout, de la trahison du peuple français.

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lundi, 07 juillet 2025

L’Espagne socialo-communiste s’enfonce dans l’ignominie wokiste

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Michel Festivi 

Plus rien n’arrête le wokisme décérébré qui sévit en Espagne, à part les protestations de Vox et de quelques voix dissonantes esseulées. Le Parti populaire au contraire, entend se coucher une fois de plus, et accepter les diktats des gauches, dont celui du PSOE. Le dirigeant du PP, ne vient-il pas de déclarer qu’il ne s’associerait pas à Vox (en cas de législatives anticipées), et qu’il était prêt à travailler avec un nouveau PSOE. Avec de tels adversaires, les gauches espagnoles ont de beaux jours devant elles.

Car il se passe des choses très graves en Espagne, actuellement. Déjà en matière de « transition des genres », la législation espagnole était devenue la plus permissive qui soit, permettant à un individu de changer de sexe selon son bon vouloir, et même pour les mineurs de 16 ans.  Désormais le projet de loi qui va être débattu prochainement, renforce plus encore cette législation des plus scandaleuses, en aggravant les peines vis-à-vis de ceux qui s’opposeraient à ses dérives.

Une réforme du code pénal espagnol est en cours. Les parents qui refuseraient les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs, pourraient aller en prison jusqu’à 2 ans, et se voir retirer leurs droits parentaux. Verra-t-on comme sous le stalinisme triomphant, des enfants dénoncer leurs parents, les envoyant au goulag ? Les professionnels qui seraient condamnés, pourront subir en plus, des interdits d’exercice, bref ce serait pour eux une mort sociale.

Seront dans le collimateur de la justice, les parents qui rechercheraient dans l’intérêt de leur progéniture, des conseils médicaux ou psychologiques pour aider leurs enfants à franchir certains caps compliqués à l’adolescence. Cette proposition de loi organique, modifiant le code pénal, stipule que « les thérapies de conversion visant à éliminer ou à nier l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, ou l’expression de genre sont punissables ».

Pourront également être embastillés, les professionnels de santé, qui seraient tentés de préserver la santé biologique des mineurs, pour avoir refusé de procéder à une transition de genre. Déjà des amendes avaient été édictées par une précédente loi de 2023 « loi pour l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », amendes qui pouvaient aller jusqu’à 150.000 euros. Désormais la prison et les interdits se profilent.

La proposition a été déclarée recevable en vue d’un examen en séance plénière du congrès, tous les groupes parlementaires, sauf Vox, l’ont approuvée, le député de l’Union du peuple navarrais s’est abstenu. L’avocate pénaliste Paula Fraga s’est insurgée contre ce texte : « cette réforme du code pénal est terrifiante et implique bien sûr, un manque de protection encore plus grand pour les enfants, car elle prévoit une peine de deux ans de prison pour les professionnels qui refusent des thérapies affirmatives. Il s’agit d’un blocage hormonal, suivi d’une hormonothérapie croisée et même d’une mutilation d’organes sains ».

La suspension de l’autorité parentale pourra aller jusqu’à 5 ans, sans compter les amendes et les peines de prison. L’on assiste donc à des expérimentations médicales des plus dangereuses. Comme le souligne Me Fraga, les traitements administrés aux enfants « sont expérimentaux, car on ne connaît même pas toutes leurs implications négatives... Cela ne profite qu’à l’industrie pharmaceutique, car il est évident que transformer des enfants en bonne santé en patient à vie est une activité très lucrative ». N’approche-t-on pas là des expériences médicales qui pouvaient se pratiquer sous le IIIème Reich ? À quand l’eugénisme ?

Dès qu’un mineur exprimera un mal être, il sera orienté vers des changements d’identité sexuelle, et les parents ne pourront pas contrecarrer cet engrenage, au contraire. Comme l’expose la juriste : « des milliers de mineurs voient leur vie ruinée par des changements hormonaux, et ceux qui pourraient empêcher cela, sont punis par des peines de prison ». Que des pères et mères osent solliciter un soutien psychologique pour leurs enfants souffrant de dysphorie par exemple, pourraient les exposer à une condamnation pénale.

La société orwellienne totalitaire et dystopique, que nous annonçait l’éminent écrivain anglais dans son célèbre roman d’anticipation, 1984, publié en 1949, avec son ministère de la vérité, la surveillance de masse, sa police de la pensée, est arrivée. Big Brother nous regarde.  

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Combat anti-éolien : lorsque la bien-pensance s'empare de combats qui la dépassent...

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Samedi dernier, à Morlaix (Finistère), était organisé un rassemblement contre l'implantation d'un parc éolien dans la magnifique baie voisine. Louable initiative à laquelle, avec quelques amis trégorois, nous avions décidé de nous joindre avec enthousiasme. Je rappelle que depuis une dizaine d'années, Synthèse nationale, qui a publié en 2017 le premier livre sur le sujet, "Éoliennes, un scandale d'État" d'Alban d'Arguin cliquez ici, dénonce sans relâche cette escroquerie écologiste à la dimension planétaire.

Avec Alban, lors de la parution du livre, nous avions participé à de nombreuses réunions anti-éoliennes à travers la France profonde. Ces réunions, résolument politiques et généralement organisées par des militants de la droite nationale avaient le mérite de la clarté et de la radicalité. C'est certainement pour cela qu'elles réussirent souvent à mettre à bas les projets locaux d'implantations. À Morlaix, samedi, le ton était bien différent et, pour tout dire, plutôt inquiétant...

En effet, dès le début, le discours se voulait bien policé. Devant le kiosque à musique situé sur la Place des Otages face à l'Hotel de Ville, l'organisateur du rassemblement, un grand garçon probablement élevé à la Blédine centriste, expliquait qu'il y avait là "des gens de tous bords, de droite comme de gauche... à l'exception, bien sûr, des extrêmes...". Ouf ! Que les bobos et les gogos soient rassurés, on est là entre gens de bonne compagnie. Quant à nous, mes amis et moi-même, nous commencions à nous demander ce que nous foutions à cette manif...

Et nous n'étions pas à la fin de nos surprises. Notre Don Quichotte de circonstances nous expliqua qu'il n'est pas contre les éoliennes en général mais seulement contre celles qui vont défigurer la Baie de Morlaix. Merci pour les autres... En claire, tant que cela se passe ailleurs, on s'en fout, mais dès que la vue sur la mer de ma villa côtière est menacée, je me réveille. Cela n'est pas sans rappeler l'attitude des bourgeois des beaux quartiers qui faisaient semblant d'ignorer les effets de l'immigration tant que ceux-ci rongeaient la Seine-Saint-Denis, les quartiers nord de Marseille ou les banlieues des métropoles provinciales, mais qui commencèrent à s'alarmer lorsque les bandes de racailles vinrent déambuler et dealer au bas de leurs immeubles cossus. 

Après le discours pour le moins feutré de l'organisateur, enfin un moment de bonheur. Monte sur la tribune un marin pêcheur qui, lui, va nous parler avec son coeur. Notre homme, excellent orateur, est sans doute le plus impacté par le projet qui risque de ruiner localement sa profession. Il dénonce pêle-mêle et sans réserve l'inutilité énergétiques des éoliennes, les multinationales "vertes" et étrangères qui se gavent en saccageant les paysages, les écologistes fanatiques et inconscients des réalités et la classe politique qui a détruit la France et sacrifié notre énergie nucléaire... Tonnerre d'applaudissement, ce qui est plutôt rassurant. Mais notre homme, qui est en train de ravir la vedette, en dit trop et cela excède les organisateurs qui lui coupent carrément la parole. 

Et là, c'est le pompon. Après ce moment "d'égarement politiquement incorrect" intervient le représentant d'un collectif intitulé Némo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) qui se charge de recadrer les choses en dénonçant bien sûr "le réchauffement climatique" et le "complotisme de l'extrême droite climato-négationniste", causes, comme chacun doit, de gré ou de force, le savoir, de tous les malheurs de l'humanité. Visiblement, ce discours lénifiant ne fait pas l'unanimité car beaucoup de participants commencent à s'écarter du rassemblement.

Bref, avec de tels défenseurs, l'avenir de la Baie de Morlaix est mal barré... Il faut au plus vite rectifier le tir et dénoncer partout la récupération de la juste réaction contre les éoliennes par une poignée d'écolos-bobos noyés dans leurs contradictions. Il est plus que temps que les nationalistes reprennent ce combat en mains car, eux seuls, depuis le début, en incarnent la légitimité. C'est ce à quoi, en Baie de Morlaix, en Baie de Saint-Brieuc et ailleurs, nous allons bientôt tenter de remédier...

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

 

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