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jeudi, 31 juillet 2025

Le stigmate de la soumission

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Philippe Gélie

Ceux qui, en Europe, acceptent comme un moindre mal l’imposition unilatérale de droits de douane de 15% et plus par les Etats-Unis, pensent avoir passé un accord avec un partenaire fiable, qui leur assure la stabilité et la visibilité nécessaire à leurs affaires. Un doute devrait pourtant les effleurer : le rançonnage et la vente forcée sont-ils les méthodes d’un chef d’État soucieux des intérêts de son pays ou celles d’un mafieux sur la parole duquel il ne faut pas trop compter? La lettre du 12 juillet, dans laquelle Donald Trump menaçait l’UE de barrières commerciales encore plus élevées, stipule : « Ces droits pourront être modifiés, à la hausse ou à la baisse, selon l’évolution de nos relations. »

Trump a testé le ventre mou de l’Europe et rien ne dit qu’il résistera à la tentation d’en abuser encore. La teneur des commentaires aux États-Unis en atteste : le président, ses supporteurs et même ses adversaires n’en reviennent pas d’avoir obtenu si facilement la reddition totale de la première puissance économique mondiale. C’en est presque embarrassant pour les prédécesseurs : que n’ont-ils été assez malins pour en profiter ? Le pari des droits de douane massifs présentait un risque réel pour l’économie américaine… jusqu’à ce que les victimes se précipitent pour payer ! Maintenant, le bénéfice comptable s’ajoute à la victoire politique.

Par peur de la guerre, l’Europe a accepté la défaite sans combattre. Et, pour ne pas souffrir, elle s’est offerte au bourreau ! L’Histoire regorge d’exemples sur le prix que porte ce genre de renoncement. Marque du stigmate de la soumission par un supposé allié que pèsera demain le Vieux Continent face à ses adversaires ? De Pékin à Moscou, on fait des mines compatissantes, mais le refus immanent du rapport de force n’y a échappé à personne. Pour avoir choisi la stratégie inverse, la Chine devrait sceller sous peu sa réconciliation avec l’Amérique de Trump : celui-ci est d’autant plus ouvert au compromis qu’il a déjà écrasé l’Europe.

Madame von der Leyen nous avait promis une « Commission géopolitique » à la tête d’un bloc devenu « puissance ». Sa légitimité est désormais entamée auprès des Européens eux-mêmes, auxquels on a rabâché que l’Union fait la force. Où sont l’une, et l’autre ?

Source : Le Figaro 30/7/2025

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Retour sur la guerre en Ukraine

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« Pour justifier la construction européenne, on a répété pendant un demi-siècle que « l’Europe, c’est la paix ». Aujourd’hui, l’Europe, c’est la guerre. Il y a maintenant trois ans et demi que les troupes russes sont entrées en Ukraine. Le bilan humain, évalué autour d’un million et demi de victimes (morts et blessés), est énorme. S’y ajoute la profonde tristesse de ceux qui, comme moi, ont à la fois des amis ukrainiens et des amis russes, et qui n’éprouvent qu’un sentiment d’horreur à l’idée qu’ils sont en train de se massacrer mutuellement. » Comme nous l’explique ici Alain de Benoist, au final ce sont les européens qui sont les grands perdants. 

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Source : Eléments

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mercredi, 30 juillet 2025

Après l’accord sur les droits de douane entre Donald Trump et la Commission européenne d’Ursula von der Leyen...

Maastricht et ses conséquences : là encore, nous avons vu (avec d’autres) ce qu’il fallait voir et dit ce qu’il fallait dire !

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Synthèse nationale

Les 9 et 10 décembre 1991, les chefs d’État et de gouvernement des douze pays membres de la Communauté économique européenne (CEE), réunis à Maastricht, se prononçaient pour un nouveau traité communautaire instituant une Union européenne.

Alors même que cet accord n’était pas encore connu, nous écrivions dans Espace nouveau (n°16, Non à l’Europe de Maastricht, 15 décembre 1991) - le bulletin du Mouvement d’initiatives nationales (MIN) que nous animions alors - : « Les quelques années qui viennent devront être marquées par une vraie mobilisation sans laquelle le règne de la Commission de Bruxelles, technocratique et irresponsable, sera définitivement assuré. L’Union politique et monétaire est un leurre. Derrière Strasbourg et Bruxelles : Washington… Derrière l’UEO : l’OTAN… Derrière Delors : Bush ! ».

Au printemps de 1992, dans Le Spectacle du Monde (n°363), le journaliste François d’Orcival prévenait ses lecteurs : « (…) La liberté du peuple allemand passe par le système de l’intégration dans un ensemble plus vaste qui dissout (les) alliances rivales (des autres puissances européennes). Cette intégration désarme à la fois la méfiance à l’égard de l’Allemagne et dissuade en son sein une explosion de nationalisme (en tant que tel ou sous sa forme neutraliste ou pacifiste). L’Allemagne veut donc se fondre dans l’espace européen, et dans toutes les dimensions. Quand François Mitterrand croit abolir la menace des conflits frontaliers d’avant 1914 en "ficelant" l’Allemagne, Helmut Kohl fait de l’union de Maastricht le nouveau cadre de l’Allemagne ».

De notre côté, au même moment, dans le n°19 d’Espace nouveau (Contre Maastricht, debout la France ! mai 1992), nous lancions une pétition pour « que (ce) traité (…) soit soumis à un référendum » (ce qui sera chose faite en septembre 1992, avec le résultat que l’on sait) tout en appelant à lui « dire non ». Maastricht, écrivions-nous alors, « c’est l’abandon de notre souveraineté nationale (…) ; c’est le triomphe de la bureaucratie bruxelloise : 80% des décisions essentielles seront désormais prises par la Commission, organe technocratique indépendant des États, uniquement composée de techniciens nommés et non pas élus (…) ; Maastricht, c’est la victoire des lobbies : à Bruxelles, les milieux d’affaires et les groupes de pression font déjà la loi ; une situation qui s’aggravera encore avec la mise en place du nouveau mode de décision à la majorité et non plus à l’unanimité ; c’est l’incohérence et la paralysie en matière diplomatique : cette Europe (…) a montré (…) qu’elle est incapable, fondamentalement, de s’entendre et d’agir de concert. Les vœux pieux exprimés dans le traité ne sont évidemment pas de nature à changer cette réalité. Surtout au moment où se reconstitue la grande Allemagne. Il ne suffit pas de décréter l’unité européenne dans le secret des antichambres lambrissées de la République socialiste et de l’eurocratie bruxelloise pour lui donner effectivement vie ; Maastricht, c’est le renforcement de l’influence américaine : il est clair, en effet, que Washington, par pragmatisme mais aussi pour affaiblir les volontés nationales et les velléités d’indépendance, préfère être confronté à un interlocuteur unique – le président de la Commission – plutôt qu’aux représentants des États, défenseurs, en principe, de leurs intérêts nationaux (…) »…

33 ans plus tard (33 ans de perdus), au moment où les classes politiques et les peuples des États membres de l’Union européenne créée par le traité de Maastricht se retrouvent désemparés face aux diverses conséquences de ce dernier, qu’il nous soit permis – sans plaisir aucun – de leur rappeler la célèbre remarque de Bossuet : « Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer ».

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Accord UE/US : Donald Trump défend les intérêts de son pays. Qui défend les nôtres ?

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Un communiqué de Sarah Knafo (Reconquête !)
 
Ursula von der Leyen vient d’accepter un accord UE-US désavantageux avec un lâche soulagement.
 
Il y a deux semaines à peine, je proposais qu’on censure Ursula von der Leyen et sa Commission.
 
Les amis de Monsieur Bayrou, les centristes et les LR ont refusé de voter cette Motion avec moi. Ils viennent pleurer aujourd’hui.
 
Le grand paradoxe : ceux qui se prétendent le plus « anti-trumpistes » sont ceux qui se soumettent le plus à lui.
 
Les autres comprennent sa philosophie et acceptent le rapport de force. Pour qui avait suivi sa campagne, la situation actuelle était d’ailleurs aisément prévisible.
 
Donald Trump défend les intérêts de son pays. Qui défend les nôtres ?
 
Sûrement pas ceux qui sont actuellement au pouvoir. Vivement que cela change !

10:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le sénateur Laurent Duplomb a raison

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C’est le type même d’action du milieu fascisant écolo que cette pétition visant à pointer du doigt la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb. Et facile de mobiliser les gogos en leur laissant croire que quelques pesticides peuvent atteindre à leur vie. Les réseaux sociaux, c’est tout et n’importe quoi. Mais pour les écolos c’est du pain béni. Le problème est que la réalité est tout autre comme le démontre Mickaël Fonton dans Valeurs actuelles.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles 30/7/2025

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Ce « pognon de dingue » pour les salauds

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La chronique de Philippe Randa

L’arrivée en ce début d’été des premiers détenus à la prison de haute sécurité de Vendin-le-vieil a suscité un bel enthousiasme « à droite » de l’échiquier politique et un silence plus gêné « à gauche » de celui-ci, mais qui ne dit mot consent, n’est-ce pas.

Quelques avocats directement concernés par ces « clients » et quelques autres plus compatissants envers les délinquants qu’envers leurs victimes, ont sonné le tocsin de l’indignation, du retour aux heures présumées les plus sombres de notre histoire, etc., etc., et Me Philippe Ohayon a même déposé une plainte pour abus d’autorité contre le ministre de la Justice Gérald Darmanin devant la Cour de Justice de la République (CJR) !

Difficile d’interpeller nos compatriotes quand, en ces premiers jours de vacances, leur intérêt était de savoir où et comment ils allaient bien pouvoir oublier ce monde de brutes.

Gérald Darmanin serait donc un ministre qui tient ses promesses. Ministre de la justice et ex-ministre de l’Intérieur, qui plus est. On a peine à y croire et pourtant…

Pourtant, ça y est : le 24 juillet dernier, 12 nouveaux malfrats ont rejoint à Vendin-le-vieil les 7 premiers qui les y avaient précédés. Nom de nom de scrongneugneu… et ce n’est qu’un début !

Qui douterait que les cellules ne continuent désormais à se remplir de tout le gratin du narco-trafic organisé ? Celles de Vendin-le-vieil, tout comme celles de l’autre prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe ? Fort bien et quel honnête personne bouderait son plaisir à l’idée d’une telle perspective ?

Seuls des esprits tout aussi honnêtes, mais néanmoins plus chagrins, font remarquer le coût de telles prisons, estimés en mars dernier par Gérald Darmanin « entre 4 et 5 millions d’€ pour la prison de Vendin et sans doute le même montant pour la prison de Condé. »

Les bons comptes faisant parfois les désagréables constat, on ne manquera pas d’ajouter le cout mensuel d’un détenu ainsi « nourris, logés, blanchis » : à savoir en moyenne dans les 200 € selon un rapport parlementaire établi il y a 20 ans et ramené depuis (!) à seulement 105 € en moyenne par jour et par détenu.

Oui, mais dans un autre rapport de 2023 sur la surpopulation carcérale, ce chiffre, corrigé à 130 € par l’administation pénitentiaire pour des personnes en attente de leur procès ou qui purgent des peines courtes, double pour celles incarcérées dans des maisons centrales. En cause : la sécurité, évidemment !

Selon Benjamin Monnery, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris Nanterre et fondateur de l’Observatoire des disparités dans la justice pénale, « chaque place à la construction coûte entre 300.000 et 400.000 € à la collectivité. Un gros établissement un peu standard de 500 ou 600 places revient donc aux alentours de 200 millions d’€. En construire des dizaines, ça devient vite très cher, d’autant plus qu’à ces coûts de construction, il faut ajouter le coût de fonctionnement. Et donc, au total, un détenu, chaque année, coûte à la collectivité 50 000 €. »

Et encore ne parle-t-il là que des détenus « normaux », pas de ce que coûtent les 100 plus gros criminels « parmi les plus dangereux de France » qui pensionneront à Vendin-le-vieil et à Condé-sur-Sarthe.

On imagine aisément que leur « pension » mensuelle est forcément plus élevée : outre la sécurité renforcée, les salaires des personnels pénitentiaires sont probablement évalués en fonction des risques encourus autant que pour les dissuader de céder à de possibles offres de corruptions beaucoup plus importantes.

Les mêmes esprits chagrins ne manqueront pas alors de faire également remarquer que ces super-criminels ont assassinés, torturés ou ordonnés de torturer (peut-être nous expliquera-t-on que c’est moins grave et plus excusable) des êtres humains… mais leur existence est pour tous les abolitionnites de la peine de mort tellement sacrée que ceux-ci estiment sans doute en leur âme et conscience que cela vaut sans doute bien la peine que le vulgum pecus (les contribuables français) mette la main à la poche. Et le plus profondément possible !

Tant pis alors si tous l’argent que « ces humains-là » coûtent ne va pas plutôt dans les hôpitaux qui, on le sait bien, ne manquent nullement de moyens et dont le personnel est si grassement payé.

Ces hôpitaux où les contribuables français – on doute que les « 100 plus gros criminels parmi les plus dangereux de France » en fassent partie – espèrent se faire soigner décemment… et parfois même sauver la vie.

Lire EuroLibertés cliquez ici

00:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une fois n'est pas coutume : la réaction de la NAR aux accords Trump/von der Leyen

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Un communiqué de la Nouvelle Action Royaliste :

Le président des Etats-Unis vient d’obtenir la complète soumission économique, financière et commerciale de l’Union européenne, dont il avait déjà obtenu l’allégeance militaire lors du sommet de l’Otan en juin dernier.

Convoquée sur un terrain de golf écossais, la présidente de la Commission européenne a signé sa reddition sans même combattre. Depuis longtemps, les jeux étaient faits. Se consacrant uniquement, comme toujours, à défendre les intérêts allemands, Ursula von der Leyen n’a pas tenu compte des appels français à la fermeté et conclut un accord qui ménage les intérêts de son pays sous les applaudissements du chancelier Merz.

Pour Emmanuel Macron, la défaite est totale. L’accord du 27 juillet ne souligne pas seulement son échec tactique face à la Commission européenne : c’est sa vision fantasmatique de la “souveraineté européenne” qui vient d’être détruite.

S’effondre aussi le mythe de “l’Europe-puissance” grâce à son grand marché de 420 millions de consommateurs. La Commission européenne a accepté des droits de douane de 15% en faisant mine d’oublier la dépréciation du dollar qui vient également pénaliser ses exportations. Elle s’est engagée à importer pour 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains au mépris de ses engagements écologiques. Elle a accepté d’investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, alors que l’Union européenne souffre de sous-investissement. Elle a accepté d’acheter de “vastes montants” d’armements américains, au mépris de notre industrie de défense et sans aucune assurance quant à la liberté de l’utilisation effective de ces armes puisque le vendeur fournira les pièces détachées. Elle s’est engagée à ne prélever aucune taxe sur les produits et les services américains importés et à préserver les rentes des géants du numérique. La Commission européenne se félicite d'avoir évité le pire mais rien n’est pire qu’une complète soumission à une volonté de puissance impériale.

Dans un communiqué pitoyable, François Bayrou évoque “un jour sombre”. Du Premier ministre, qui “détermine et conduit la politique de la Nation”, nous n’attendons pas un commentaire mais une politique résolue. Il faut mettre en œuvre tous les moyens permettant de bloquer l’accord de vassalisation conclu le 27 juillet. Si l’on se contente de bonnes paroles, le gouvernement Bayrou n’aura plus aucune raison d’être.

Le Comité Directeur de la Nouvelle Action Royaliste

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mardi, 29 juillet 2025

Pierre Cassen nous met en garde face aux escroqueries des faux conseillers bancaires

Je vais vous raconter deux histoires authentiques, inquiétantes, d’amis victimes d’escroqueries bancaires, par des faux conseillers remarquablement habiles.

Soyez vraiment prudents, c’est déjà arrivé à 1 million de Français !

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Source cliquez ici

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Alerte du Syndicat de la Famille suite à la décision du Conseil d'Etat sur l'éducation sexuelle à l'école

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Un communiqué de Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille :

Avec 300 parents d’enfants scolarisés et d’autres associations, nous avions saisi le Conseil d’État pour demander l’annulation du programme d’éducation sexuelle.

Ce programme, en effet, est imprégné d’idéologie, très insuffisamment respectueux de l’intimité et de la conscience des élèves et il piétine le rôle éducatif des parents.

Hélas, le Conseil d’État, comme l’Éducation nationale et nombre d’institutions, est gangrené par le wokisme : les nominations d’Emmanuel Macron et de ses gouvernements successifs expliquent largement cet "entre-soi" idéologique au sommet de l’État.

Le 27 juin dernier, le Conseil d’État a donc rendu une décision mensongère et hypocrite : le décret n’a pas été annulé au prétexte que le programme serait "neutre" (sic), qu’il serait "progressif" (mais il est loin de l’être suffisamment !) et que "le Droit de l’éducation n’obligerait pas à informer en détail les parents sur les séances d’éducation sexuelle" (ce programme n’existait pas encore lors de l'adoption des lois qui constituent le Droit de l'éducation !).

Bien évidemment, il n’est pas question d’abandonner la partie, l’enjeu est bien trop important pour l’équilibre, le respect, la conscience et l’éducation de nos enfants et petits-enfants.

A partir du 1er septembre, Le Syndicat de la Famille diffusera donc, partout en France, un tract d’informations et de conseils destinés à tous les parents d’élèves. Il est impératif, en effet, de les alerter et de les aider à protéger leurs enfants de la propagande wokiste et transactiviste.

Le tract du Syndicat de la Famille cliquez ici

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Un peu plus d'un mois avant la rentrée : Éducation nationale, une jeunesse désarmée, des savoirs en déroute

Le recrutement des enseignants toujours en crise | Fondation pour l'Ecole

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

On pourrait croire à une mauvaise plaisanterie, à une farce de fin d’année scolaire. Mais les chiffres tombés (le) 9 juillet 2025, en provenance directe des services statistiques du ministère de l’Éducation nationale, n’ont rien d’un gag potache : moins d’un collégien de 3e sur deux maîtrise correctement le français et les mathématiques. Le socle commun est devenu terrain vague. Et dans ce marasme éducatif, les écarts de genre et de classe sociale tracent des frontières invisibles mais béantes, qui segmentent déjà la jeunesse comme une société de castes.

L’effondrement par les chiffres

46,6 % des élèves de 3e seulement atteignent le niveau jugé « satisfaisant » en français. À peine 45,7 % en mathématiques. Et encore : ces moyennes nationales masquent des réalités bien plus contrastées. Dans les quartiers dits « prioritaires », on chute à des niveaux dignes d’un pays sans école obligatoire. Tandis que les établissements « hors REP » (hors éducation prioritaire) affichent des résultats presque deux fois supérieurs.

Et il faudrait s’en satisfaire ? S’en remettre à des « plans ministériels » saupoudrés de slogans ? Pendant ce temps, les lycées professionnels deviennent des zones de relégation. Le bac est nivelé par le bas. Et les enseignants, eux-mêmes en proie à la perte de sens, désertent par centaines.

Quand le genre devient une barrière

Les filles, elles, sauvent les apparences… en français. 54,7 % d’entre elles atteignent le niveau attendu, contre seulement 38,7 % des garçons. Mais en mathématiques, les rôles s’inversent : 53 % des garçons s’en sortent contre à peine 40 % des filles. Des écarts que le ministère attribue à des « stéréotypes de genre » – ce qui revient à dire que l’on sait ce qui ne va pas, sans avoir jamais su corriger quoi que ce soit.

Faut-il y voir l’énième échec de la pédagogie égalitariste ? De l’absence de filières, de redoublement, de discipline et d’exigence ? Quand l’excellence est soupçonnée d’élitisme, il ne reste plus que la médiocrité comme horizon commun.

L’origine sociale, cette condamnation silencieuse

Plus inquiétant encore : le poids écrasant du déterminisme social. En classe de 5e déjà, les écarts entre les enfants d’ouvriers et ceux des classes favorisées doublent. La République, censée instruire pour libérer, semble désormais assigner à résidence. Et l’Éducation nationale, jadis matrice de l’ascenseur social, devient l’écho d’un monde figé où l’avenir se joue dès l’entrée au CP.

Lire un texte, comprendre une consigne, poser une division, structurer une pensée : autant d’aptitudes élémentaires qui s’effondrent. 16,8 % des élèves de 3e lisent moins bien qu’un écolier de CM2. C’est un signal d’alarme, un SOS éducatif. Et dans un monde de plus en plus technologique, complexe, instable, une jeunesse sans base solide devient une jeunesse vulnérable, livrée aux idéologies les plus simplistes ou aux écrans les plus abrutissants.

Et maintenant ?

La ministre Elisabeth Borne a lancé un « plan filles et maths ». Une mesure de communication, sans souffle ni ambition. Car le problème est plus vaste : c’est l’École dans son ensemble qui est malade. De sa déconstruction. De son abandon par les élites. De sa soumission aux dogmes pédagogiques les plus stériles.

Dans un pays où l’on réécrit les fables pour ne pas choquer, où l’on gomme la grammaire pour ne pas exclure, où l’on remplace les dictées par des devinettes de groupe, il n’est pas étonnant que la langue et la logique s’effacent.

Il est temps d’oser l’inverse : retrouver le goût de la rigueur, de la transmission, du mérite. Loin des lubies idéologiques, des injonctions victimaires, et des usines à gaz administratives. C’est cela, ou laisser la France devenir un pays de seconde zone – non pas par manque de ressources, mais par refus d’exigence.

L’urgence est là, palpable, vérifiable. La question n’est plus de savoir s’il faut agir. La vraie question, c’est : qu’est-ce qu’on attend ?

09:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à la gauche, le Mouvement des patriotes bretons ne baisse pas les bras

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Affichettes abondamment collées par le MPB actuellement un peu partout en Bretagne.

09:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Démocratie : un spectacle de Dieudonné interrompu par les gendarmes

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Source Le nouveau Présent cliquez ici

Qui a dit que la forces de l’ordre n’étaient pas efficaces, qu’elles étaient dépassées et incapables d’assurer l’ordre et la sécurité ? Tout au contraire, elles savent se montrer d’une redoutable efficacité et d’une grande fermeté lorsqu’il s’agit de censurer et d’empêcher de travailler un humoriste « non politiquement correct ».

Ainsi, les gendarmes ont interrompu un spectacle de Dieudonné M’bala M’bala, vendredi soir à Lestrem, dans le Pas-de-Calais. Sur place, ils lui ont signifié un arrêté préfectoral interdisant la tenue de la représentation.

Le spectacle initialement prévu à Dunkerque (Nord) et interdit par arrêté, avait été reprogrammé au dernier moment dans cette commune. Informé de cela vendredi en fin de journée, le préfet du Pas-de-Calais, qui n’a apparemment rien de plus urgent ni important à faire, a « immédiatement pris un arrêté portant interdiction de cette représentation », a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

Raisons invoquées pour justifier cette censure ? Ses spectacles sont « régulièrement l’occasion de propos outranciers, complotistes et négationnistes, susceptibles de constituer des infractions pénales et de provoquer de graves troubles à l’ordre public » (sic).

Selon la préfecture, l’arrêté a été notifié par les services de gendarmerie sur les lieux alors que le spectacle avait déjà débuté. « Contrairement à ce que M. Dieudonné indique, il n’a pas été interpellé », a précisé la préfecture.

« La commandante de gendarmerie a sommé Dieudonné de quitter la scène, le menaçant verbalement (…) l’artiste a été contraint de descendre de scène sous pression, dans ce qui constitue à nos yeux un abus de pouvoir manifeste », affirme de son côté l’équipe de production de l’humoriste qui va déposer «une plainte sera déposée dans les prochaines heures» notamment pour « abus d’autorité » et « entrave à la liberté d’expression et de réunion ».

Bref, tout va très bien en France, pays des droits de l’homme et la Liberté….

Lire aussi, l'édito de Cyrano sur Riposte laïque cliquez là

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lundi, 28 juillet 2025

Disparition du militant non conformiste allemand Horst Mahler

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La réaction de Gabriele Adinolfi :
 
Hier, à Berlin, à l'âge de 89 ans, l'avocat non conformiste Horst Mahler est décédé.
 
Il a passé plus du quart de sa vie derrière les barreaux. Dix ans en tant que communiste... et le reste en tant que nationaliste. Une vie gâchée mais surtout combative.
 
Jeune, il militait à l'extrême gauche. Il participa à la fondation de la Rote Armee Fraktion et essaya de provoquer l'évasion de son leader, Andreas Baader. Pour cela, il est resté en prison entre 1970 et 1980.
 
Plus tard, il s'est approché du NPD (Parti national allemand NDLR-SN) et a subi plusieurs condamnations pour révisionnisme historique.
 
Pourquoi une telle conversion ? lui ai-je demandé lors de notre première rencontre. Il m'a expliqué qu'en prison il travaillait à la bibliothèque et, en lisant Hegel, il a compris la forfaiture marxiste. Ce fut une véritable rupture idéologique
 
J'ai en effet fait la connaissance de Horst Mahler lors d'une université d'été transalpine en 1999.
 
Il donnait une conférence en allemand à laquelle assistaient, entre autres, des camarades flamands (une vingtaine). Je les ai rejoint par respect même si, ne parlant pas allemand, je ne pouvais pas suivre un dixième de la conférence.
 
À un moment donné, j'ai vu qu'il parlait de moi à un orateur qui était à la tribune à côté de lui et que je connaissais. À la fin de la conférence, il est venu me voir. Il me dit que nous étions tous les deux victimes de l'acharnement répressif du Système... Je lui ai fait remarquer que les proportions n'étaient pas les mêmes et que devant lui, j'étais un amateur... (1) (...).
 
Ne serait-ce que pour cela, Horst Mahler restera à jamais dans mes souvenirs et mon cœur. Avec le respect dû à ceux qui paient, sans cligner des yeux et sans jamais faire de compromis, le prix d'une foi inébranlable considérée par les tenants de la pensée dominante comme étant une "hérésie".
 
(1) Gabriele Adinolfi, injustement accusé par la "justice" italienne dans les années 1980, a passé vingt ans de sa vie en cavale à travers l'Europe. Lisez "Années de plomb et semelles de vent", le livre dans lequel il raconte cette période cliquez ici

23:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à Trump, la Commission européenne d'Ursula von der Leyen a défendu surtout les intérêts de l'Allemagne... au détriment de ceux de la France !

Droits de douane : les Etats-Unis et l'UE ont conclu un accord|LCI

Maurice Bernard

Hier, dimanche 27 juillet, en Écosse, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont annoncé, au terme des négociations menées par la Commission européenne, la conclusion d’un accord sur les droits de douane : dorénavant, les produits européens importés par les États-Unis seront taxés à 15%.

Réagissant à cette nouvelle, le ministre délégué français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad parle d’un accord « déséquilibré » qui « apportera une stabilité temporaire » et de tous les bords de l’échiquier politique, des réflexions acerbes fusent. Ainsi, Marine Le Pen y voit un « fiasco politique, économique et moral », tandis qu’Olivier Faure dénonce des « Européens » qui « privilégient leurs intérêts nationaux à toute logique européenne »…

Mais l’intervention la plus digne d’être reprise est sans conteste celle de Christian Saint-Étienne, sur Europe 1, peu de temps avant la conclusion du compromis américano-européen. En quelques minutes, l’économiste, en effet, a su aller à l’essentiel. Quelques extraits de ses commentaires :

« À 15%, c’est du racket. C’est le fruit des dissensions (qui ne sont pas forcément sur la place publique) entre l’Allemagne et les autres pays de l’Union européenne, puisque l’Allemagne est obsédée par ses exportations d’automobiles vers les États-Unis. Le président Trump voulait taxer ces exportations à 25%. Les Allemands négocient comme des fous pour que ce soit beaucoup moins. Normalement, on aurait dû avoir 10% pour tous les produits, avec, éventuellement, des exemptions sur les produits aéronautiques et une partie de l’alimentaire, et peut-être aussi les produits pharmaceutiques.

Mais les Allemands ont fait un forcing massif pour que ce soit 15% sur tout. Donc les droits de douane à 25% sur les automobiles allemandes tomberaient à 15 mais, de ce fait, les exportations françaises, notamment sur l’aéronautiques et les turboréacteurs (mais également les boissons et les médicaments) seraient davantage imposées puisque ce serait 15 pour nous au lieu de 10.

(…) Il faut le dire franchement (…), à cause de la désindustrialisation depuis 15 ans, la France est devenue le junior partner de l’Allemagne (…). C’est l’Allemagne qui décide, c’est l’Allemagne qui défend ses intérêts à travers la Commission et nous, nous avons été extrêmement faibles. (…) Nous allons être taxés (…) à 15% (…) parce que les Allemands, eux, ont un énorme excédent sur les États-Unis. Donc il y a un moment où il va falloir se poser les vraies questions. (…) Les 27 n’arrivent pas à parler à l’unisson surtout quand des pays très puissants, comme l’Allemagne, influencent massivement les positions de négociation de la Commission européenne. Il y a une vraie question (…) qui se pose depuis une dizaine d’années : est-ce que les évolutions de l’Union européenne sont dans l’intérêt de la France, compte tenu des caractéristiques de notre système économique et de l’évolution de nos dépenses publiques.

(…) Le ratage principal de Macron, c’est qu’il n’a pas vraiment agi pour la réindustrialisation du pays. Tant qu’on ne réindustrialisera pas significativement la France, on continuera de constater une paupérisation des territoires et un affaiblissement de notre pays face à l’Allemagne ».

11:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce que nous dit Donald Trump

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Alain de Benoist, dans son dernier éditorial de l’excellente revue Eléments décrypte ce que la venue de Trump au pouvoir a changé. Et il serait temps que les Européens reviennent à la réalité plutôt que de se bercer d’illusions sur le soi-disant grand frère. Comme nous l’explique Alain de Benoist, Donald Trump n’est pas un intello, il se fout de la géopolitque. Pour lui le monde est  d’abord un business.

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Source : Eléments, n° 215 - août-septembre 2025

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dimanche, 27 juillet 2025

Un nouveau scandale chez Moscovici : La cour des comptes vous épingle, vous êtes embauché !

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Michel Festivi 

La nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué légitimement un beau chahut, et Pierre Moscovici son président, a cru devoir s’expliquer et a multiplié les imprécations des plus douteuses, reprenant la thèse éculée du soi-disant racisme ou machisme des ses contradicteurs, alors que tous les commentateurs avisés, dont j’ai fait partie, ont mis en avant l’incompétence de la candidate en matière économique et financière et que le fait que la « commission », qui l’avait agréée était tout sauf indépendante, nonobstant les vaines explications du président Moscovici, qui comme tout argument spécieux, prétendait qu’il n’avait pas fait partie de la commission ad ’hoc qui l’avait recrutée, ou qu’il était sorti au moment des délibération, personne n’en a été dupe. Najat Vallaud-Belkacem n’a passé aucun concours, comme elle l’a claironnée, et elle a été cooptée par l’entre-soi pour de basses raisons politiciennes, tout le monde l’a bien compris.

Il semblerait que Najat Vallaud-Belkacem pourrait aussi cumuler son poste, avec celui de conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes et celle de présidente de France Terre d’asile, ce qui apparaît être une confusion des genres pouvant conduire à des dépendances coupables, pour un magistrat financier, qui est censé être d’une insoupçonnable probité. Comment peut-on l’être, si l’on est autorisé à occuper d’autres fonctions politiques ? Mais pour Moscovici, cela n’a strictement aucune importance.

Mais le scandale n’est pas fini. On vient d’apprendre que la même Cour a, par décret du 26 mars 2025, agréé un dénommé Philippe Gustin, nommé conseiller-maître, ex-directeur de cabinet de Sébastien Lecornu, macroniste ministre des Armées et qui avait dans son giron alors les Outre-mer. Or ce Philippe Gustin, selon Mediapart, a lui-même été épinglé en son temps par la Cour des comptes. Dans un rapport couvrant la période 2017-2020, elle a mis en évidence la dérive budgétaire au sein du ministère des Outre-mer. Moscovici aurait assuré à Mediapart, que Gustin n’aurait pas été associé « aux dossiers sur lesquels il pourrait être « conflicté » (sic et resic) et qu’il n’interviendrait pas sur ses anciens domaines d’activité, dans un souci de neutralité institutionnelle ». On le voit un président de la Cour des comptes, se permet d’écrire un français des plus laborieux et improbable. Et pour justifier l’injustifiable, Pierre Moscovici a émis un argument des plus imparables, mais qui sonne faux. Dès lors avoir des dossiers chauds, permet plus que jamais d’être recruté, surtout si l’on est de gauche ! De plus, les arguties de Moscovici sont totalement inopérantes, puisque justement, le directeur de cabinet semble être à l’origine de ces dérives financières et règlementaires, selon la même Cour des comptes. Le président déjugerait-il ses propres inspecteurs ?

Comme l’écrit l’excellent site Boulevard Voltaire « Encore un ! La Cour des comptes, éternel refuge des copains ». Effectivement, Pierre Moscovici, fait partie de ces éternels donneurs de leçons, alors qu’ils sont les plus mal placés pour cela. Car Pierre Moscovici, fut le ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande, après avoir été son directeur de campagne. Recasé au parlement européen, comme commissaire aux Affaires économiques et financières et à la fiscalité, il a été nommé par Macron, le Mozart de la Finance, à la Présidence de la Cour des comptes en 2020.

Cette nouvelle illustration « de la république des copains », comme le précise Marianne, le 23 juillet dernier, est très problématique pour le macronisme, qui prétendait changer la manière de faire de la politique. Que disait la Cour des comptes s’agissant notamment de Philippe Gustin « plusieurs collaborateurs du ministre (directeur de cabinet, directeur adjoint, chef de cabinet, chef de bureau de cabinet et son adjoint) ont ainsi reçu délégation pour engager des dépenses sans limite du montant ni de nature. Cette latitude, cumulée à la distribution relativement large des cartes d’achat au sein du cabinet et du bureau du cabinet, a conduit à la confusion des responsabilités et à la dilution des contrôles sur l’opportunité et la régularité des dépenses ». La cour avait dénoncé l’attribution au directeur de cabinet d’un véhicule de catégorie supérieure à celle prescrite, ainsi que l’obtention d’un appartement de fonction pour nécessité de service. Ce sont sans doute ces « qualités » de bon gestionnaire, qui ont permis à Philippe Gustin d’atterrir à la Cour des comptes. Pendant ce temps, le gouvernement exige des français qu’ils fassent des sacrifices.

Les Français ont oublié que Moscovici avait été le responsable d’une hausse fiscale de 52 milliards d’euros en deux ans (2012-2013), saignant les classes moyennes comme jamais, et participant déjà, à la hausse vertigineuse du dérapage budgétaire. Ce sont effectivement les Français qui sont « conflictés ».

17:19 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reconquête ! lance une pétition nationale pour un référendum sur l'immigration

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Un communiqué de Reconquête !

Le mois dernier, les bureaucrates européens ont poussé pour encore plus d’immigration afin d’« avoir un effet rapide sur la population active », au lieu de miser sur la natalité.

Ils ne s’en cachent même plus : ils prônent le Grand Remplacement !

La pétition pour imposer un Référendum sur l’immigration est d’une grande actualité. Partagez-la sur les réseaux sociaux !

SIGNEZ POUR IMPOSER LE

RÉFÉRENDUM SUR L'IMMIGRATION !

65% des Français réclament un référendum sur l’immigration. À droite, ils sont même 83%, dont 77% chez LR, 95% chez Reconquête, et 96% au RN !
 
Emmanuel Macron refuse d'écouter les Français sur l'immigration ? Il est temps de forcer ce gouvernement à respecter la volonté des Français en organisant enfin un référendum. 
 
Comment ? Grâce au référendum d’initiative partagée (RIP) prévu dans notre Constitution.
 
Pour cela, nous avons besoin de 185 parlementaires - largement assez nombreux à droite - mais surtout, nous avons besoin de la signature de 4,8 millions de citoyens. 
 
Ensemble, nous pouvons réunir ces 4,8 millions de Français et imposer un référendum sur l’immigration ! 
 
Si vous signez maintenant et que vous partagez cette initiative à vos proches, nous réussirons à imposer le Référendum sur l'immigration.
 
Si vous n’agissez pas aujourd’hui, personne ne pourra le faire à votre place.
 
Pour signer la pétition : cliquez ici

12:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Appel au blocage du 10 septembre, prudence : à peine lancé, déjà récupéré

Un arrêt total du pays" : ce que l'on sait de cet appel à bloquer la France  dès le 10 septembre

Synthèse nationale

L’appel a été lancé aux alentours du 14 juillet par un groupe d’internautes anonymes. Il s’adresse à ceux qui font « tourner » la « machine », aux « invisibles pressés comme des citrons », aux « vaches à lait » qui sont « à sec » et « qui en ont plein le dos ». Il leur enjoint de faire preuve de solidarité et de se retirer, tous ensemble, sur l’Aventin, à partir du 10 septembre. Plus de travail, de paiements, de consommation : un « arrêt total et illimité » !

Clairement, cet appel est une nouvelle, sympathique (mais désespérée ?) tentative de réveil d’un peuple qui étouffe sous la chape de plomb de l’establishment politico-médiatique, dans la lignée des Gilets jaunes de 2018 et du ras-le-bol fiscal actuel matérialisé par l’expression « C’est Nicolas qui paie ».

Mais déjà, comme pour les Gilets jaunes, la gauche et l’extrême gauche sont à en embuscade. On connaît leurs capacités de réaction et de récupération - nous l'avons constaté récemment à Morlaix (29) lors de la manif contre les éoliennes -. Elles sont en train de nous en donner une nouvelle illustration. Depuis quelque temps, en effet, sur l’appel originel viennent se greffer des initiatives parasites issues manifestement des mouvances mélanchoniste, trotskiste et libertaire. Le vocabulaire qui y a cours indique clairement la sensibilité et les intentions de leurs auteurs.

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, ces nouveaux appels dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé »... Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ». Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste actuelle mais son maintien, voire son renforcement. Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Aussi ne pouvons-nous que suivre avec circonspection les développements de cette affaire. Attendre et voir, si tant est qu’il y ait, en fin de compte, quelque chose à voir. "Chat échaudé craint l’eau froide" !

12:15 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’idéologie maastrichtienne

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Michel Onfray

Dans la configuration planétaire actuelle de reconstruction des empires, l’Europe maastrichtienne voudrait participer aux combats des grands fauves : Trump et son Amérique élargie au Canada, à Panama et au Groenland ; Poutine et sa grande Russie étendue jusqu’aux territoires ukrainiens que l’on sait ; la Chine désireuse d’augmenter son espace vital en intégrant Taïwan ; l’Iran chiite qui répand la cause islamique partout sur la planète en fomentant des guerres et des attentats ; la Turquie sunnite d’Erdogan désireuse de reconstituer l’Empire ottoman, ce dont l’Arménie fait les frais dans un silence assourdissant de la communauté internationale. Il y a derrière tous ces pays des projets civilisationnels. Or, aucune civilisation ne tolère celle qui lui fait de l’ombre. Cette tectonique des plaques internationales explique la plupart des conflits mondiaux.

L’Europe maastrichtienne a derrière elle une trentaine d’années, rappelons sa date de naissance aux oublieux : 1992. L’Iran et la Chine, trois mille ans, Israël aussi, la Russie plus de mille, comme la France et la Turquie. Derrière ces grands pays, il y a de grandes civilisations, de grandes cultures, de grandes histoires. Il y a aussi de grands livres, dont la Torah, la Bible et le Coran, même si la lecture de ces ouvrages peut opposer des frères ennemis : chrétiens d’Occident et chrétiens d’Orient, musulmans chiites et sunnites, catholiques romains et protestants anglo-saxons, chaque opposition intra-religieuse ayant généré des conflits dont certains toujours vivaces.

Devant ces mastodontes civilisationnels, que pèse cette Europe de Maastricht qui refuse de reconnaître ses racines chrétiennes ? Quelle est sa Bible ? Où est son Nouveau Testament ? Quel est son Confucius ou son Moïse ? Où sont ses chefs-d’œuvre, ses architectes, ses compositeurs, ses romanciers, ses écrivains, ses philosophes ? Quelle est sa langue propre ? En un mot : où est sa culture ?

À l’examen, on ne voit que des tavelures sur une vieille peau malade, celle de la vieille Europe qui, elle, accuse plus d’un millénaire. On a beau chercher, on ne trouve que le contraire d’une civilisation qui ne peut exister qu’avec une célébration de l’instinct vital, la passion pour la vie, la célébration de la grande santé, le goût du sublime dans l’histoire.

Face au djihad déclaré, le nihilisme

L’ardeur des militants nihilistes de cet européisme à vouloir inscrire l’avortement comme préambule à sa civilisation dit tout : comment la légitime défense de l’IVG portée par Simone Veil avec ses mots compatissants, définie alors comme un pis-aller avant sa nécessaire disparition, générée par une politique de prévention du planning familial, logique à laquelle je souscrivais et sous- cris encore, a-t-elle pu devenir l’étendard d’une civilisation à venir ?

Après le Bataclan, j’ai entendu des gens défendre notre modèle de civilisation. Lequel ? Boire des coups en terrasse, fumer des pétards, sortir en boîte, écouter des musiques sous ecstasy. N’y a-t-il rien d’autre à mettre en avant devant les tirs des kalachnikovs accompagnés des salves d’Allah akbar ? N’y a-t-il rien d’autre à opposer que le nihilisme au nihilisme, le néant au néant, la mort à la mort ?

L’avortement européiste est-il un projet civilisationnel capable de s’opposer au djihad que le monde musulman déclare à l’Occident ?

Source : Journal du dimanche 27/7/2025

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Foutez-nous la paix !

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Foutez-nous la paix ! Ce n’est plus seulement une rébellion contre l’écologie punitive, c’est une révolte contre une morale inquisitoriale qui transforme la moindre liberté en faute, le moindre plaisir en péché. On ne veut plus demander pardon pour habiter la Terre. On ne veut plus être les enfants battus d’une planète hystérisée. Le Journal du dimanche nous offre un échantillon de nos ras-le-bol et des dérives d’une écologie politique.

PS : On rappellera à tout hasard à ce ramassis d’imbéciles que l’un des premiers écolos fut Charles Maurras.  

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 27/7/2025

07:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 26 juillet 2025

Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre, à Orange (84) : 3e salon des écrivains combattants et du livre historique

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20:26 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reconnaitre un État palestinien aujourd’hui, est-ce la solution ?

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Sarah Knafo, Reconquête !
 
Mettons de côté un instant le triste symbole, où moins de deux ans après les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, il se voit offrir la reconnaissance d’un État par un grand pays comme le nôtre. Étudions les conséquences de ce choix.
 
Un État, c’est un territoire, une autorité politique, une armée. Aujourd’hui, sur quel territoire se situerait cet État palestinien ? Avec quelle armée, sous quel commandement et sous quelle autorité politique ?
 
Regardons la réalité en face : la population de Gaza a élu le Hamas. En 2024, selon le Palestinian Center for Policy and Survey Research, 60 % des Palestiniens soutenaient encore cette organisation djihadiste, malgré les destructions, malgré le 7 octobre et malgré la guerre.
 
Il ne s’agit pas d’assimiler définitivement tout un peuple à un groupe terroriste, car un jour sans doute, la population palestinienne s’émancipera de ses bourreaux. Il s’agit de constater qu’au moment où nous parlons, le Hamas s’est enraciné dans une part massive du corps social. Et si vous doutez encore, regardez les félicitations immédiates du Hamas à Emmanuel Macron : ils savent d’avance qu’ils seront les premiers bénéficiaires. Puis demandez-vous pourquoi les pays arabes voisins refusent d’accueillir les réfugiés de Gaza. L’Égypte a été catégorique : pas question d’ouvrir sa frontière. Avec plus d’un Gazaoui sur deux qui soutient le Hamas, l’Egypte, qui a déjà fort à faire avec la menace des Frères musulmans, n’a aucune envie de déstabiliser son équilibre national. Au même moment, en France, des juges nous obligent à accorder à chaque habitant de Gaza l’asile chez nous.
 
Alors, quel est le problème à offrir aujourd’hui un État qui tombera certainement aux mains du Hamas ? Le problème, c’est que le Hamas ne rêve pas d’écoles, d’infrastructures et de prospérité pour sa population. Un État palestinien ne règlera donc aucun des problèmes humanitaires. Non, le Hamas rêve de raser Israël. C’est écrit noir sur blanc dans sa charte. Article 7 : « Le Hamas aspire à la réalisation de la promesse d’Allah, peu importe le temps que cela prendra. Le Prophète a dit : « L’Heure du Jugement n’adviendra pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les Juifs en les tuant, au point que le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, et que les pierres et les arbres diront : Ô musulman, ô serviteur d’Allah, un Juif est derrière moi, viens et tue-le. ». L’article 8 donne le slogan du Hamas : « Le Coran est sa Constitution. Le Djihad est son chemin, et la mort pour Allah est le plus noble de ses souhaits. »
 
On est loin de la Constitution d’un Etat moderne soucieux de son peuple ! Quelle base de négociation peut-on bâtir là-dessus ? Quel plan de paix peut tenir face à une telle volonté d’anéantissement ? Emmanuel Macron peut-il ignorer tout cela ?
 
À terme, on ne peut que rêver d’une solution à deux États, où la paix est établie et où chacun peut se concentrer sur le bien-être de sa population et son propre développement. Qui pourrait souhaiter une guerre éternelle avec ses voisins ? Mais il est des moments où des solutions idéales sur le papier sont impraticables dans la vraie vie.
 
Emmanuel Macron ne fait donc que s’agenouiller devant une illusion diplomatique. Il le fait sans doute par calcul, par cynisme, par narcissisme. Quelles que soient ses raisons, on ne fait pas la paix avec un mouvement qui a pour objectif votre disparition. On ne fonde pas un État sur le sang des innocents. Et on ne récompense pas le djihad par un siège à l’ONU.
 
Source Le Figaro

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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°104) est sorti

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Pour se le procurer cliquez ici

L'éditorial de Jean-Patrick Arteault

2025 nous avait été annoncée comme une année de grande bascule. Et, de fait, on s’aperçoit que les plaques tectoniques des rapports de force mondiaux bougent mais le destin semble hésiter sur le sens à leur donner tout en nous gratifiant d’œillades ironiques.

Le grand trublion actuel du monde, c’est le Président Trump qui multiplie les signaux contradictoires. Il faut prendre garde ici de trop personnaliser en mettant tout sur le dos d’une personnalité fantasque. Le président américain n’est pas seul et a moins de pouvoirs réels dans sa basse-cour qu’un président français. Il doit compter aussi avec de vrais contre-pouvoirs institutionnels et un état profond multiforme dont les deux poids lourds sont le complexe militaro-financier et les néoconservateurs sionistes. C’est en outre le président d’une puissance structurellement en déclin qui n’a plus les moyens, même militaires (on a vu toute ses difficultés à soumettre le petit Yemen), de ses ambitions. Une grande partie de l’agitation trumpienne doit être interprétée comme un rideau de fumée d’esbroufe destiné à masquer cette impuissance. Il doit faire illusion pour ne pas exciter les nouveaux prédateurs. On sait que la principale préoccupation d’une partie de l’équipe Trump est de redresser les États-Unis en termes industriels, de santé publique (selon le Pentagone, 75% des jeunes américains sont inaptes au service pour des raisons physiques ou mentales) et éducatifs (trop de tertiaire et pas assez d’ingénieurs ou de techniciens), ce qui demanderait au moins vingt ans de paix et de recentrage sur les besoins du pays. C’est la condition pour redevenir une puissance digne de ce nom. Mais après 100 jours d’exercice du pouvoir, on voit la nouvelle administration progressivement être attirée vers les vieux démons de l’Amérique. Tant en ce qui concerne la question ukrainienne où les néoconservateurs la maintiennent dans des exigences qui conduirait la Russie à perdre par la paix ce qu’elle est en train de gagner par la guerre, qu’en ce qui concerne les confrontations du Moyen Orient où les sionistes la contraignent à épouser les options maximalistes du pouvoir israélien, l’administration Trump semble amenée à chausser les bottes de l’ancien pouvoir démocrate. C’est le poids des habitudes lucratives d’une caste qui ne veut pas rompre avec l’exceptionnalisme américain qui est surtout le sien.

Rien n’est encore joué : Trump tente de réorienter le jeu en Ukraine comme au Moyen Orient, mais le temps n’est pas en sa faveur : l’État Profond est une réalité séculaire particulièrement puissante aux États-Unis. De toute façon, nous, qui avons pour l’Amérique l’amour des vieux Romains pour Carthage, ne serons pas traumatisés par un échec de Trump qui signifierait l’enfoncement de l’Occident dans sa dégénérescence et l’accélération de sa chute finale.

Le destin multiplie aussi les traits d’ironie tragique. Prenons d’abord l’organisation dite « Union Européenne ». Elle s’affirmait comme vecteur de paix, de prospérité et de liberté politique. La voilà acharnée à prolonger la guerre en Ukraine au risque de plonger ses propres nations dans une guerre immaîtrisable. Le 10 mai, les quatre pieds-nickelés de l’hubris guerrière, Macron, Starmer, Merz et Tusk sont allés à Kiev pour jouer des muscles face à l’ours russe dans une « coalition des volontaires ». On sent bien que le Kremlin suinte de peur. L’U.E. s’apprête quant à elle à expédier son 17e paquet de sanctions économiques… qui lui reviendra, comme les précédents, en boomerang. C’est l’économie européenne qui s’enfonce dans le marasme et nos peuples qui s’appauvrissent quand les russes prospèrent malgré la guerre. Il se murmure même que tous les dirigeants européens seraient des agents russes mandatés pour conduire l’Europe à son effondrement… Quant aux libertés publiques et politiques, nos fanatiques de l’U.E. semblent prêts d’en avoir la peau. En Roumanie on a annulé une élection puis interdit au compétiteur invalidé, Cailin Georgescu, de se représenter sous de fallacieux prétextes. Le nouveau candidat antisystème, George Simion, en passe de l’emporter après le 1er tour a été victime d’un tour de passe-passe démocratique de dernière minute au second. On respire à Bruxelles. En Allemagne, on s’achemine doucement vers l’interdiction de l’AfD, premier parti du pays, depuis qu’un obscur rapport d’une officine de renseignement politique l’a désigné comme extrémiste. Le tout au nom d’un Bouclier Démocratique Européen. Orwell l’avait imaginé, l’organisation U.E. l’a réalisé.

Autre ironie de l’histoire, Israël qui avait été créé pour accueillir les survivants d’un génocide, certes au prix d’un petit nettoyage ethnique, fait aujourd’hui dans le génocide messianique avec l’approbation tacite des élites du monde occidental qui souhaitent juste qu’on n’en montre pas trop les images au moment du dîner des braves gens de chez nous qui pourraient en avoir l’appétit coupé. Les seuls qui manifestent chaque semaine contre les pratiques du gouvernement Netanyahou sont d’ailleurs des israéliens eux-mêmes. Le grotesque marchant souvent de concert avec l’innommable, on a même vu les représentants de la droite nationale française, la plus bête du monde, venir faire leur cour aux génocidaires dans l’espoir de désarmer ici les ukases du CRIF à leur encontre. Jusqu’où l’ambition ne fait-elle pas descendre ?

Le Pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom ! Et pourquoi pas libellule ou papillon ? Désolé, Jacques Prévert, ce ne sera pas Araignée mais Léon XIV. On notera simplement avec amusement qu’à l’occasion de cette élection pontificale, les identitaires et conservateurs catholiques blancs voulaient un pape noir en la personne du cardinal Robert Sarah supposé traditionnaliste et assez hostile aux flux migratoires quand les cosmopolites voulaient un pape blanc supposé plus progressiste. Allez comprendre ! Ils auront un pape blanc et américain au nom de famille français. Sera-t-il l’accélérateur ou le modérateur des options de François ? Les Gentils que nous sommes attendront qu’il se dévoile sans trop s’inquiéter. Après tout, ce n’est pas notre boutique… 

Dans notre n°103, figurait un entretien passionnant avec le général Dominique Delawarde, grand soldat et esprit acéré et libre qui n’hésitait pas à appeler un chat, un chat. Il vient de mourir à l’âge de 76 ans. Respect à sa mémoire et soutien fraternel à sa famille en deuil.

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vendredi, 25 juillet 2025

Allemagne : une majorité de la population rejette l’interdiction de l’AfD, deuxième parti du pays

Elections allemandes : l'AfD à plus de 20 %, un score historique pour  l'extrême droite - Touteleurope.eu

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

Alors que la pression s’intensifie à Berlin pour faire interdire le principal parti d’opposition, les Allemands dénoncent une manœuvre antidémocratique et dangereuse pour la stabilité du pays.

Une tentative de musellement politique ?

Berlin. En mai dernier, l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le service de renseignement intérieur allemand, a classé le parti Alternative für Deutschland (AfD) comme organisation « d’extrême droite ». Cette décision, prise sous l’égide de l’ex-ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), connue pour sa proximité avec les milieux Antifa, ouvre la voie à une surveillance accrue du mouvement… et potentiellement à son interdiction.

Mais l’idée de bannir l’AfD, formation classée deuxième force politique du pays, ne passe pas dans l’opinion. Selon un sondage réalisé par l’Institut Allensbach pour la recherche sur l’opinion publique, 52 % des Allemands se disent opposés à une telle mesure. Seuls 27 % y sont favorables, tandis que 21 % se déclarent indécis.

Des électeurs lucides face à l’instrumentalisation du droit

Si une majorité relative des sondés (54 %) qualifie l’AfD de parti "d’extrême droite", cette perception ne se traduit pas pour autant par un rejet de ses électeurs. En effet, 67 % des Allemands de l’Ouest, et jusqu’à 88 % des habitants des Länder de l’Est – anciens territoires de la RDA où l’AfD domine – affirment avoir des proches qui soutiennent le parti. Fait notable : seuls 5 % considèrent ces soutiens comme véritablement « extrémistes ».

Ce décalage entre les discours médiatico-politiques et la réalité vécue explique en grande partie la défiance envers une procédure d’interdiction. Nombre de citoyens y voient une manœuvre du pouvoir pour éliminer un concurrent politique gênant, alors que l’AfD occupe aujourd’hui la place de premier parti d’opposition au Bundestag.

Au-delà du cas particulier de l’AfD, ce projet suscite des mises en garde venues du monde universitaire. Le professeur Andreas Rödder, de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, avertit : interdire le deuxième parti du pays pourrait profondément miner la confiance dans les institutions démocratiques.

« Une interdiction qui éliminerait tous les votes AfD et offrirait une majorité parlementaire à la gauche serait un chemin assuré vers la guerre civile », prévient-il.

Même au sein de l’appareil sécuritaire, des voix s’élèvent. Hans-Georg Maaßen, ancien directeur du BfV, dénonce une instrumentalisation politique des services de renseignement. Selon lui, le classement de l’AfD comme organisation extrémiste repose quasi exclusivement sur des déclarations publiques de ses dirigeants sur l’immigration ou la souveraineté, et non sur des faits concrets.

« C’est une opération politique contre l’opposition. Le BfV est utilisé comme une arme, ce qui nuit gravement à sa crédibilité et à sa mission première », a-t-il déclaré.

Autre enseignement du sondage : 54 % des Allemands estiment qu’une interdiction de l’AfD n’aurait aucun effet durable, et qu’un nouveau parti aux positions similaires émergerait rapidement. Une conclusion logique dans un pays où les effets de l’immigration de masse, de l’insécurité culturelle et de la crise du logement sont palpables.

Alors que le gouvernement Merz cherche à contenir la poussée populiste par la répression judiciaire, le pari est risqué. L’histoire récente enseigne que bâillonner une opposition populaire ne fait souvent que renforcer sa légitimité… et sa colère.

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« Jean-Marie, sors de ce corps ! »

Notre-Dame : "La France se sent orpheline d'elle-même", selon l'essayiste Barbara  Lefebvre

Maurice Bernard

Il y a deux jours, mercredi 23 juillet, dans l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC, l’essayiste et chroniqueuse Barbara Lefebvre, au meilleur de sa forme, a étrillé de belle manière le fantôme de l’Élysée, ainsi que l’UMPS (comme à la grande époque du Front national de Jean-Marie Le Pen), et appelé Bruno Retailleau à choisir l’union des droites :

« Je crains, pour Monsieur Retailleau, qu’il ne soit dans un gouvernement qui illustre le en même temps finissant, et même (…) quasi putride, c’est bien tout le problème de la France aujourd’hui. Donc, quand Madame Borne nous dit : « Le macronisme a une idéologie », oui, oui, c’est vrai, elle a raison, c’est l’idéologie de la ruine : la ruine diplomatique, la ruine économique, la ruine sociale et la ruine culturelle. Ah, c’est vrai, il y a une idéologie, de destruction. Moi, je l’ai toujours dit ici, je le pense depuis 2017 : « Cet homme va ruiner la France », et il est en train de la ruiner. Là où Monsieur Retailleau a tort (…), c’est que le macronisme n’est pas une parenthèse, on prend les mêmes et on recommence juste après. Non, non, il se trompe, Monsieur Retailleau. Le clivage politique qui existait avant Monsieur Macron, et qui a permis à Monsieur Macron d’arriver, (…) était déjà moribond. (…) l’UMPS a gouverné pendant 40 ans. (…) Ils ont mis plus de temps à ruiner la France mais ils y sont arrivés aussi - Macron, lui, il est fort parce qu’il a réussi à le faire en 10 ans, même en 6 ans -. Les Français, aujourd’hui, veulent autre chose, et c’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’ils avaient élu Macron au début. Ils voulaient autre chose. Ce autre chose n’a rien donné, il a même aggravé la situation. Si Monsieur Retailleau veut faire quelque chose d’intelligent, il va vers l’union des droites, tout comme Monsieur Mélenchon essaie de s’acharner à faire l’union de la gauche (il n’y arrivera pas parce que faire l’union de la gauche sur la base de l’islamo-gauchisme, ça ne marchera pas) ».

Au sujet de cette union des droites, rappelons ce que Maurice Bardèche écrivait, en janvier 1976 déjà (il y a près de 50 ans !), dans Initiative nationale, le journal du Parti des forces nouvelles (PFN) : « (…) Notre politique ne peut être qu’une politique d’alliances. (…) Même si les hommes avec lesquels nous acceptons cette collaboration ont eu dans le passé des positions que nous rejetons, même s’ils ont actuellement des dispositions sentimentales ou une vue de l’histoire récente qui les sépare de nous, ils sont les hommes dont nous sommes les plus proches,  ou en tout cas les moins éloignés, s’ils sont résolus à se défendre comme nous contre les progrès de la subversion et à participer avec nous au réarmement moral des nations occidentales (…). La nécessité d’un coup d’arrêt contre la société permissive et la démagogie galopante peut rassembler des hommes inquiets de l’anarchie. L’abus de la liberté conduit à la dictature syndicale et au terrorisme des minorités. La permissivité encourage le crime et même le favorise. Toutes les formes de la violence sont aujourd’hui possibles et elles sont impunies à cause de notre faiblesse. Beaucoup d’hommes sentent en ce moment la nécessité d’une digue pour défendre notre sécurité et notre liberté. Les hommes qui ont ce sentiment doivent s’unir et agir ensemble. Cela peut être un axe de regroupement politique ».

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jeudi, 24 juillet 2025

Haro sur les petits hommes gris !

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Philippe Randa

Préface de Philippe Randa au livre de Gilles-G Raab Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), édition Dutan

Il y a parfois des titres alambiqués dont on ne saisit guère, voire pas du tout, le sens. Au moins, est-ce un reproche qu’on ne pourra faire au livre Constitution pour sauver l’Occident de Gilles-G Raab : le sens, le but, l’ambition sont parfaitement explicites.

Oui, mais alors…

Alors, de quels titres savants (comprenez « universitaires ») ce monsieur peut-il se prévaloir pour cela ? De quelle Grande École « sort »-il ? De quel(s) prestigieux diplôme(s) obtenu(s) peut-il se prévaloir ?

Les réponses se trouvent dans la simple lecture de sa (courte) présentation : hormis le parcours contraint et forcé de tout mouflet depuis que ce « sacré Charlemagne », comme s’en plaignait si joliment France Gall, aurait inventé l’école (en fait, certains y usaient déjà leurs fonds de culotte  il y a 3.500 ans avant JC, mais c’était en Mésopotamie) et plus encore depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882 qui rendit l’instruction obligatoire pour « tous les enfants français et étrangers, âgés de 3 à 16 ans, résidant en France », nulle palme académique, nulle décoration au revers de sa veste !

Gilles-G Raab ne peut se prévaloir d’aucun titre savant, n’ayant jamais hanté, ni même tenté d’y pénétrer, quelques universités que ce soit, ayant préféré « vivre » au Moyen Âge, puis d’un passé à l’autre, avec la même obsession de connaissances, au XVIIIe siècle et plus précisément avec une réelle fascination dans l’épopée contre-révolutionnaire de la Chouannerie et de la Vendée Militaire.

Tout en se consacrant professionnellement à un art autrement original, celui des « tournois équestres dans les plus grandes fêtes médiévales européennes, puis de spectacles de chevalerie. »

La grande école de la passion historique plutôt que les « grandes écoles » où nombre d’ambitieux se précipitent (ou sont précipités par papa-maman) avec la seule obsession – sinon assurance pour la majorité d’entre eux – d’en sortir avec des diplômes qu’ils devront sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classe : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…

Et alors…

Alors pourquoi ne pourrait-on pas prendre en considération les propositions, les pistes de réflexions, les suggestions d’un saltimbanque, fort d’une expérience de l’existence autrement plus riche d’enseignement pour « toujours dire ce que l’on voit » et « ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », ainsi que le préconisait le poète Charles Péguy… Oui, son expérience est sans nul doute autrement plus sérieuse que peuvent l’être l’enseignement de petits hommes-gris formatés, évoluant pour beaucoup dans une « France d’en-haut » chaque jour plus éloignée des réalités quotidiennes que celle de cette « autre » France, celle « d’en-bas », celle  de l’immense majorité d’entre nous.

Également, si toutes les femmes et hommes politiques qui n’hésitent pas à faire don de leur personne à la France, tout autant que nombre d’observateurs politiques censés nous éclairer sur les grandes vérités de ce monde général et celle de notre pays en particulier, font souvent référence à notre actuelle constitution de… 144 pages (Édition LGDJ/Hors collection), combien d’entre elles, combien d’entre eux l’ont-ils comprise, sinon simplement lue ? Si tant est qu’ils aient même essayés !

D’ailleurs, qui d’entre eux, qui d’entre nous, a lu – ou de même « essayé » de lire – celle qu’on a voulu imposer en 2005 pour l’Europe et que les Français rejetèrent par référendum le 29 mai 2005 (et les Pays-Bas itou le 1er juin suivant) ?

Combien ? Poser la question est y répondre… La raison ? Peut-être parce que, confiée, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, à une Convention rassemblant « 105 représentants des pays membres de l’Union européenne et des pays candidats venant du Parlement européen, des parlements nationaux, des gouvernements et de la Commission européenne » (ouf !), le texte intégral du projet complet d’un Traité instituant une Constitution pour l’Europe et remis à Rome au président du Conseil européen le 18 juillet 2003, faisait… 395 pages !!! (publié aux éditions Albin Michel). Tout ça pour ça !

Pour mémoire, rappelons perfidement que la constitution américaine, acceptée le 17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie et s’appliquant depuis le 4 mars 1789… ne fait, elle, que 15 pages… et la 15e page ne compte que 3 lignes !

Ces considérations une fois dites, la Constitution de G-G Raab pourrait-elle vraiment sauver l’Occident, voire tout ou parti pour les plus sceptiques ?

Et pourquoi pas !

C’est ce que le lecteur curieux pourra découvrir au fil des pages, mais pour l’apâter, citons ce passage qui interpellera comme il se doit tous les partisans frustrés du référendum d’initiative partagée (RIP), prévu par la révision constitutionnelle de 2008 et entré en vigueur le 1er janvier 2015, mais dont l’électeur français – comme sœur Anne – ne ne voit jamais rien venir : « Ainsi, du marxisme le plus rigide au libéralisme le plus laxiste, chaque Province, dans un esprit de concurrence loyale et d’émulation positive, se gère économiquement comme elle l’entend, aux risques et périls de ses électeurs qui pourront, en cas de crise grave, réclamer l’intervention subsidiaire du Parlement européen.
Tous les grands sujets de société pourront être débattus et soumis, comme en Suisse, à “votation ”ou référendum d’initiative populaire par au moins 15% des inscrits de la province concernée.
 »

Ou encore ce passage-ci : « De même, sont supprimés tous les impôts, taxes, et autres prélèvements publics au profit d’une seule TVA à trois taux :

– 2% sur les produits de nécessité : liés à la survie par les produits liés à la nourriture, à l’abri, au chauffage, à l’éclairage, au travail à l’hygiène et à la santé, etc. à définir.

– 20% sur les produits de confort : liés aux commodités modernes et aux plaisirs simples de l’existence, etc. à définir.

– … % sur les produits de luxe : liés à l’oisiveté, à l’ostentation, aux plaisirs frivoles, etc. à définir.

L’important étant qu’aussi bien par ce prélèvement très minoré de 2% sur les produits indispensables à la vie des gens les plus modestes et, à l’inverse, centuplé sur les produits superflus avec lesquels s’illusionnent les orgueilleux et les avides, ceux-ci soient pénalisés, les créatifs encouragés, les audacieux rassurés, les épargnants épargnés et les travailleurs démunis protégés.

C’est ainsi qu’à l’inverse des systèmes socialistes dilapidateurs, mais loin des assistés professionnels et des boursicoteurs, l’État saura reconnaître les travailleurs, les producteurs, les créateurs et tous ceux, riches ou pauvres, simples ou géniaux, qui font activement la réussite économique du pays. »

Et ainsi de suite…

Bien évidemment, certains passages, s’ils enthousiasmeront beaucoup de lecteurs, en laisseront d’autres dubitatifs, voire en contrarieront certains, mais, la dernière page tournée, personne ne pourra faire autrement que de s’exclamer, avec enthousiasme : « C’est souvent quand même bien vu ! Si seulement… »

Si seulement, cette Constitution pour sauver l’Occident inspirait, ne serait-ce qu’en partie, nos dirigeants pour remplacer toutes celles des « petits hommes gris », celles morte-nées comme celles en cours sur notre continent…

Oui, si seulement… Faisons un rêve…

Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), Gilles-G Raab,  édition Dutan, Collection « Les bergers de l’insolite », préface de Philippe Randa, 146 pages, 21,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Samedi 6 et dimanche 7 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : 55es Journées chouannes

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Tensions Macron-Retailleau : un psychodrame qui tient de la farce

Par sa stratégie « des petits cailloux », Bruno Retailleau envoie « des  marqueurs de droite » et sème la zizanie avec les macronistes - Public Sénat

Maurice Bernard

Fronde, tensions, échanges tendus, recadrage... Depuis 48 heures, les commentateurs politiques passent en revue tous les mots, toutes les expressions possibles permettant de désigner ce qui se passe au sommet de l'Etat. Ils font mine de découvrir que Retailleau n'est pas Macron (et réciproquement) et qu'entre ces deux-là, l'association n'est que le fruit des circonstances et des arrière-pensées des "partenaires"...

En fait, comme l'écrit Julien Nény sur le site de France Inter, Bruno Retailleau est « le frondeur utile » d'Emmanuel Macron : « au final, cela arrange un peu tout le monde. "Pour Macron et Retailleau, c'est gagnant-gagnant", confie un proche du chef de l’État. "Ça recentre le Président, qui pouvait apparaître comme trop à droite. Et ça empêche le RN de dire de Retailleau qu'il s'est compromis avec le macronisme"».

"Jupiter", lorsqu'il a accepté la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, savait fort bien le jugement que celui-ci portait sur ses déclarations et son action. Ainsi, pour mémoire, voici ce que celui qui était alors le président du groupe LR au sénat écrivait dans Valeurs Actuelles, il y a bientôt trois ans, le 1er septembre 2022, sous le titre Stop au "en même temps" mémoriel :

« (...) Le premier devoir d'un président de la République, c'est de préserver l'unité française. Or, à souffler le chaud et le froid comme il le fait sur le drame algérien, à évoquer de supposés crimes de la France pour ensuite mettre en cause la rente mémorielle utilisée par Alger, Emmanuel Macron ne réconcilie pas, il divise ; il n'apaise pas, il excite. La blessure algérienne est encore vive et le président de la République ne cesse d'en gratter les plaies. Cette attitude est irresponsable. (...) La France de 2022 est encore plus morcelée qu'elle ne l'était en 2001. Depuis, le communautarisme a gagné du terrain et l'islamisme, des quartiers entiers. Cet islamisme, nous le savons, a intégré la guerre d'Algérie comme un élément majeur de son récit antifrançais. qui structure et nourrit la haine de la France dans le coeur de milliers de jeunes habitants de nos quartiers. En jouant avec le feu mémoriel, Emmanuel Macron prend le risque inconsidéré de propager la guerre civilisationnelle. Dans le contexte actuel, ce n'est plus une faute, c'est une folie ».

Reconnaissons que pour être clair, c'est clair !

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Le grand retrait : sur l’extinction douce de la jeunesse masculine

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Balbino Katz chroniqueur des vents et des marées 

Les esprits simples parlent d’« incels », ces jeunes hommes qui ont fui le contact des femmes, avec le ton méprisant que l’on réserve aux êtres pitoyables, ces silhouettes numériques de forums américains, qu’on imagine ternes, sans charme, sans avenir. Libération y voit la dernière figure du patriarcat défait, un monstre de rancune et d’ennui. La réalité est plus vaste, plus tragique, et infiniment plus lourde de conséquences.

Car il ne s’agit pas d’un sous-groupe folklorique, mais de l’indice le plus visible d’un effondrement souterrain : les hommes jeunes, blancs pour la majorité, se retirent du jeu amoureux, du monde social, et parfois du monde tout court. Un chiffre suffirait à résumer ce bouleversement : aux États-Unis, 45 % des hommes âgés de 18 à 25 ans n’ont jamais approché une femme en personne. Jamais. Non pas à cause d’un handicap, mais par retrait. Non pas par peur, mais par désenchantement.

On leur a dit, pendant cinquante ans, que leur désir était suspect, leur insistance oppressante, leur galanterie sexiste, leur silence complice, leur parole toxique. Chaque regard, chaque geste, chaque mot fut recodé dans le langage de la violence symbolique. Alors, ils ont obéi. Ils se sont retirés. Non dans la colère, mais dans la torpeur. Non par ressentiment, mais par désapprentissage. Ce n’est pas une rébellion, c’est une adaptation.

Le vieux jeu du flirt, cette danse qui portait en elle des siècles de codes, d’humour, d’audace et de prudence, est devenu un champ de mines. L’homme qui regarde est un voyeur. Celui qui approche, un intrus. Celui qui insiste, un agresseur. Résultat : les hommes, même ceux qui plaisent, s’effacent. Ils laissent la place aux écrans, aux avatars, aux illusions de la facilité algorithmique. Et les femmes, de leur côté, se plaignent. Elles se maquillent, s’habillent, sortent, attendent et ne comprennent pas pourquoi il ne vient plus personne. Parce qu’ils sont partis. Pas fâchés. Juste ailleurs.

La cause profonde de ce retrait tient à ce que certains appellent l’inversion des signaux : un monde où les anciens rites de passage sont moqués, où la virilité est médicalisée, où l’effort sincère est tourné en dérision, où l’indifférence est devenue la posture virile dominante, et où le moindre échec sentimental devient, pour un homme, un traumatisme. Le garçon n’apprend plus à devenir un homme, il apprend à devenir invisible.

Ce phénomène n’est pas marginal. Il est civilisationnel. Car une jeunesse masculine absente, c’est une société qui cesse de se reproduire. Et c’est exactement ce qui se passe. Aux États-Unis, dans les zones blanches non urbaines, le taux de fécondité s’effondre. Les femmes diplômées se tournent vers les villes, vers des métiers de service, vers des standards élevés d’indépendance. Les hommes, eux, restent. Sans travail, sans femme, sans foyer. Le tissu social se délite. Le couple n’est plus la cellule de base. Il est devenu un luxe ou une stratégie.

Et comme souvent, cette fracture se double d’une polarisation politique. Les jeunes hommes glissent vers la droite, par instinct de survie. Les jeunes femmes dérivent vers une gauche sans racines, bardée de slogans thérapeutiques et d’injonctions victimaires. Il n’y a plus de langage commun. Plus de projet partagé. Seulement des silos culturels et des monologues désaccordés. Les jeunes hommes ne fuient pas les femmes. Ils fuient le système qui les a convaincus que toute masculinité est coupable.

Insistons davantage sur ce déséquilibre amoureux et sexuel qui se double d’une fracture politique de plus en plus tranchée. Aux États-Unis, les enquêtes montrent que les jeunes hommes penchent de plus en plus vers des formes de conservatisme instinctif, voire de rébellion silencieuse contre l’ordre moral progressiste, tandis que leurs consœurs glissent, elles, vers des postures intersectionnelles, écologistes, égalitaristes jusqu’à l’absurde. Cette dissymétrie idéologique s’observe aussi en France, où les figures féminines montantes de la jeunesse militante, Alma Dufour, archétype de l’activiste climat-sociale sortie des ONG pour rallier la NUPES ; Sandrine Rousseau, grande-prêtresse d’un féminisme métaphysique qui voit en chaque homme un danger potentiel ; Claire Lejeune, pasionaria d’Extinction Rébellion brandissant son désespoir comme une arme, incarnent un féminisme durci, imprégné d’écologie punitive, de lutte anticoloniale et de discours anti-hétérocentré. À leurs yeux, le masculin est par essence coupable : du capitalisme, de l’exploitation, de la planète abîmée. Dans les cortèges, elles brandissent des slogans comme des sentences, exigeant la déconstruction, l’autocritique, le silence. L’homme qui doute ou qui ironise est d’avance disqualifié : il ne comprend pas, donc il est oppresseur.

Dans ce climat, quel jeune homme sensé pourrait encore croire à la rencontre, au dialogue, à l’amour ? Ce n’est pas un fossé qui s’est creusé, c’est un gouffre de valeurs. La droite, autrefois assimilée à un carcan familial autoritaire, devient pour beaucoup de jeunes hommes l’espace de la respiration, du refus, de la possibilité d’exister sans s’excuser. Ils s’y réfugient non par goût de l’ordre, mais parce que la gauche les traite comme des ennemis potentiels, à rééduquer ou à invisibiliser. L’université, naguère lieu d’ascension, est devenue pour eux une jungle de micro-agressions, où le simple fait d’aimer Homère ou Nietzsche peut susciter la suspicion. Dès lors, le monde n’apparaît plus comme un champ d’action, mais comme un tribunal. Et le masculin, s’il veut survivre, doit soit se cacher, soit ruer dans les brancards. Il est trop tard pour la conciliation. Trop tôt encore pour l’affrontement. Alors les hommes attendent, tapis dans l’ombre numérique, que quelque chose cède. Peut-être une femme, peut-être une époque. Peut-être la digue de leur propre patience.

Et pourtant, dans ce paysage dévasté, un mouvement inverse s’esquisse. Un nombre croissant de jeunes hommes blancs américains, parfois issus d’univers athées ou séculiers, se tournent vers le catholicisme. Non pas comme on rallie une étiquette, mais comme on cherche un refuge. Là, dans le silence d’une chapelle ou la liturgie d’un rite ancien, ils retrouvent une vision intégrale de l’homme et de la femme, faite de différence et de complémentarité, non de soupçon. Ce retour au religieux n’est pas folklorique. Il est existentiel. Le catholicisme, avec son anthropologie incarnée, rétablit le lien entre amour et sacrifice, entre liberté et loi, entre virilité et service. Il offre aux âmes blessées un horizon de réconciliation, une grammaire du lien, un lieu où l’homme peut être homme sans être présomptueux, et la femme femme sans être soumise. Beaucoup de jeunes femmes y convergent aussi, dégoûtées par le cynisme du marché sexuel, en quête d’une promesse plus haute. C’est peut-être là que renaît, en dépit de tout, le secret espoir d’une union possible.

Source Breizh info cliquez ici

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mercredi, 23 juillet 2025

Les deux universités d'été d'Académia christiana

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