mercredi, 23 juillet 2025
Samedi 13 septembre, à La Chapelle Basse-Mer (44) : Pardon des martyres du vignoble breton
Le 13 septembre prochain, venez nombreux au pardon des martyrs du vignoble breton, organisé annuellement par l'association Bevañ Breizh, au prieuré Saint Pierre-ès-Liens, à La Chapelle Basse-Mer - Divatte sur Loire (44).
Communiqué de Bevañ Breizh :
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Samedi 27 et dimanche 28 septembre, à Domrémy (88), en Lorraine
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Après les derniers propos de Bruno Retailleau dans Valeurs Actuelles...
Après l'esbroufe, le naufrage
Synthèse nationale
"Fin du macronisme" doit signifier : "sursaut national" ! Plus de phrases chocs, de déclarations fracassantes ! Assez de mots, de paroles ! Les Français veulent une politique de redressement national, des décisions et des actes courageux, dans la durée, uniquement dictés par l'intérêt supérieur du pays.
Or, pour l'heure, on ne voit pas très bien comment Bruno Retailleau (dont l'analyse lucide et la volonté de faire ne sont pas en cause) peut prétendre y parvenir demain en s'appuyant sur un parti, les LR, dont la caractéristique essentielle est la pratique permanente du grand écart !
Leur dernier mauvais coup en date : le refus de leurs députés européens de voter la motion de censure contre la Commission européenne d'Ursula von der Leyen voulue par une partie des députés nationaux et nationalistes (dont Sarah Knafo, de Reconquête) !
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Deux ans avant la présidentielle, ça se bouscule au portillon et ça commence à s’agiter grave !
Maurice Bernard
Bien qu’encore lointaine (en principe), l’échéance occupe de plus en plus les pensées des leaders politiques ; d’autant que cette fois, la sortie du sortant est certaine. À droite, à gauche ou au centre, les têtes de gondole des principaux partis en rêvent et s’y voient déjà. Les grandes manœuvres ont commencé. Les poulains de chaque camp piaffent d’impatience dans leur boxe ; ou plutôt, les crocodiles morts de faim commencent à s’agiter dans leur marigot. Alors que la France continue de s’enfoncer et donne à voir, presque quotidiennement, le spectacle consternant de sa décrépitude et de son manque de réaction, une seule chose semble leur importer vraiment : prendre date, se signaler à l’attention des électeurs, marquer les esprits. Pour le reste (c’est-à-dire pour l’essentiel, dont dépend l’avenir de la France), on verra. De toute façon, comme disait Charles Pasqua (et avant lui, Henri Queuille), « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent »…
À l’extrême centre
Dans la mare en partie asséchée de la Macronie, Édouard Philippe et Gabriel Attal nous promettent, la main sur le cœur, qu’ils feront après 2027 ce qu’ils n’ont pas fait avant. Tel Saint-Paul sur le chemin de Damas, la Vérité leur est tombé dessus sans prévenir, après huit ans de présidence du "patron"… Boum ! Leurs yeux se sont décillés, ils ont compris. Hosanna au plus haut des cieux ! Chacun des deux en profite, au passage, pour donner le coup de pied de l’âne au fantôme de l’Élysée qui, dans son palais, son avion ou les palais des autres, s’emploie à exister encore, à grand renfort d’embrassades et de tripotages. De leur côté, Yaël Braun-Pivet et Élisabeth Borne ne voient pas pourquoi elles ne pourraient pas, elles aussi, être candidates à la candidature, aux côtés de ces deux mâles blancs de plus de 35 ans… Proudhon a écrit dans Qu’est-ce que la propriété ? (1840) : « La politique est la science de la liberté ». En fait, c’est plutôt celle de l’ingratitude et de la trahison. En politique politicienne, on n’a pas d’amis, on n’a que des alliés de circonstances et de rencontre, des marchepieds dont on finit souvent par faire des paillassons.
À gauche
Jean-Luc Mélenchon entend bien être de la partie une fois de plus. Mais la passe difficile que le Lider Maximo et son "iels-band" insoumis semblent traverser depuis quelque temps a ouvert le "champ des possibles". Au point qu’il est permis de se demander s’il y aura des starting-blocks pour tout le monde. Primaire ou pas, du PC au PS, en passant par les Verts, ils sont nombreux à penser que…, alors peut-être…, sur un malentendu… Fabien Roussel, Raphaël Glucksmann, François Ruffin, Olivier Faure, Marine Tondelier et, tant qu’on y est, Clémentine Autain, Bernard Cazeneuve, François Hollande ou, depuis peu, l’ex de ce dernier, l’inénarrable Ségolène Royal, tous se tiennent à la disposition du "peuple de gauche" et de la République, pour mettre une fois de plus leur very important personne en travers du chemin du "fascisme" qui, paraît-il, monte et menace !!!
À "droite", et à droite de la "droite"
La cohue n’y est pas moindre. Il y a d’abord les imitateurs de Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Plaçant leurs pas dans ceux de leur modèle, ils cochent tous deux, désormais, la case "Beauvau", the place to be qui permet de se mettre sur le devant de la scène et de se forger à bon compte, à grands coups de déclarations "fracassantes", une réputation de "fermeté", de "rupture" et de "courage". À ce jeu, le premier s’en sort mieux que le second. Progressivement, Bruno Retailleau trace son chemin, tout en traînant derrière lui, il est vrai (mais pour combien temps encore ?), le boulet de sa participation à un gouvernement dominé par les macronistes. Pour l’instant, il marque les esprits et semble bien parti pour s’imposer comme la nouvelle coqueluche d’une "droite courbe" en quête d’espérance et de renouveau. Son élection à la tête des Républicains, le 18 mai dernier, ne peut que le conforter dans l’idée qu’il est l’homme de la situation et que sa stratégie est la bonne. D’où son raidissement actuel. En revanche, pour Gérald Darmanin, l’ambitieux sans réelles convictions, prêt à beaucoup pour son plan de carrière (à commencer par brasser de l’air en regardant d’où vient le courant), l’avenir paraît plus flou. De son passage à l’Intérieur, on retient surtout sa sortie sur les Kevin et Mattéo, au moment des émeutes de juin 2023, son "erreur" et son échec du Stade de France, en 2022, à l’occasion de la finale de la ligue des Champions, et sa capacité à mettre en œuvre des mesures liberticides frappant surtout le pékin moyen (covid, jeux Olympiques) ou la droite nationale et identitaire (dissolutions, interdictions). Manifestement, "Darmalin", le mal surnommé, prend pour quantité négligeable les voix des nationaux, des nationalistes, des identitaires, et parie sur la faculté d’oubli des électeurs. Il veut ignorer qu’au premier comme au second tour, toutes les voix sont importantes. Autant d’erreurs qui risquent de lui coûter cher à l’avenir (en 2027 ou 2032). En tout cas, je ne pense pas m’avancer beaucoup en prédisant que nos milieux se feront un devoir, et un plaisir, de lui savonner la planche ; et qu’il peut toujours se brosser pour obtenir leurs voix !
À ces deux poids moyens de la "droite courbe", il faut encore ajouter quelques seconds couteaux, en embuscade, réunis sous le même slogan : « Avec moi vers demain parce que je le vaux bien ! ». Que ce soit Xavier Bertrand, Michel Barnier, David Lisnard, ou même Laurent Wauquiez, leurs espoirs reposent sur une éventuelle nouvelle primaire LR…
Quant au baroque, vibrionnant et inclassable Dominique de Villepin, en rupture de ban, il paraît qu’il se verrait bien en homme providentiel… Mais c’est oublier un peu vite que le dernier candidat à avoir été considéré comme tel par ses partisans est un certain Emmanuel Macron, en 2017 !
Enfin, côté Rassemblement national, l’imbroglio s’installe. Condamnée, le 31 mars dernier, à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, Marine Le Pen ne peut, pour l’heure, être candidate pour la quatrième fois. Cependant, elle continue de faire comme si elle l’était toujours, car elle espère qu’elle pourra l’être, tout en affirmant qu’elle le sera, qu’elle y croit… Dès lors, Jordan Bardella se voit contraint de répéter que, pour l’instant, il ne l’est pas, qu’il souhaite que son mentor le soit, mais qu’il se prépare à l’être si elle se trouve finalement empêchée. Pour résumer : officiellement, il n’y a pas de plan B, mais officieusement, il y en a un quand même, mais il vaut mieux ne pas en parler… Une période délicate pour le jeune président d’un parti dont le n°1, généralement, finit par ne faire qu’une bouchée du n°2 (Carl Lang, Bruno Mégret ou Florian Philippot peuvent en témoigner)… Dans les mois à venir, entre l’une et l’autre, et entre leurs soutiens respectifs, il pourrait bien y avoir (ou pas ?) de l’eau dans le gaz. Affaire à suivre…
Article paru dans le n°70 de la revue Synthèse nationale (été 2025). Pour commander ce numéro, cliquez ici.
11:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’explosion du nombre de prénoms musulmans donne encore raison à Éric Zemmour
L'éditorial de Cyrano
sur Riposte laïque de ce matin cliquez ici
On se souvient du scandale provoqué par les propos d’Éric Zemmour, qui expliquait depuis des années, et bien avant qu’il ne soit le président-fondateur de Reconquête !, que le prénom était un message d’assimilation et qu’il fallait donc en revenir à la loi que François Mitterrand avait modifiée, c’est-à-dire n’autoriser que les prénoms du calendrier romain. Cette position, encore davantage après un incident désormais célèbre avec la chroniqueuse Hapsatou Sy, à qui Éric avait dit que ses parents auraient dû l’appeler Corinne – ce qui lui a valu une nouvelle condamnation judiciaire – lui a valu bien sûr toutes les interprétations agressives des animateurs des plateaux de télévision, dont l’inévitable Bourdin, vedette de RMC avant que ce dernier ne se fasse virer comme un malpropre.
Cette histoire de prénoms sera un angle d’attaque permanent lors de la campagne présidentielle de 2022. Tous ceux qui avaient décidé de cibler le président de Reconquête, qui était l’homme à abattre, par l’ensemble des médias et tous les autres candidats, se jetèrent sur cette question pour discréditer l’ancien journaliste. Certains osèrent même dire que s’il était élu, Éric Zemmour ferait débaptiser de manière autoritaire toutes les personnes porteuses d’un prénom non français, alors qu’il n’avait pas décidé de faire de cette question, qu’il avait mise en avant quand il était journaliste, une priorité de son programme.
Trois ans après la présidentielle de 2022, le remarquable site Fdesouche produit une enquête qui, normalement, devrait faire la « une » de l’ensemble des médias, par la logique dont elle est porteuse. On y apprend donc qu’en 2024, un enfant sur quatre né en France avait un prénom musulman cliquez là.
Dans la même logique, l’immigration explose, quand le nombre d’enfants d’origine française régresse de manière spectaculaire tous les ans, et que par ailleurs le nombre d’avortements (qui ne concerne presque exclusivement que des Françaises d’origine) progresse tous les ans.
Il y a une dizaine d’années, Michel Onfray, dans l’indifférence générale, avait annoncé que si les choses continuaient ainsi, avec une immigration aussi conséquente, en 2050, la France deviendrait majoritairement musulmane. Et il avait ajouté, de manière presque résignée, que c’était ainsi, que des civilisations mouraient, et que d’autres se développaient.
Or, depuis les propos de Michel, l’immigration a explosé, on accueille ce jour 500 000 nouveaux venus par an, majoritairement africains et musulmans, dont très peu retournent dans leur pays d’origine.
La question, qui sera bien sûr occultée par l’ensemble des médias et des politiciens, est donc la suivante :
- Sommes-nous résignés à ce que la France devienne terre d’islam, et donc soit régie par les règles de la charia ? Si oui, ce qui est la logique de la nouvelle France, de toute la gauche et des macronistes, il ne faut surtout rien changer au processus en cours.
- Ou bien considérons-nous que la France doit rester la France ? Si oui, et c’est la logique d’Éric Zemmour, que faut-il faire pour concrétiser ce souhait ?
La réponse est fort simple : expulser de manière autoritaire tous les musulmans présents en France, à l’exception de ceux qui, par leur action et leurs actes, ont montré leur attachement à notre pays et leur volonté d’assimilation ?
Et là encore, le seul qui parle ouvertement de remigration s’appelle Éric Zemmour, celui qui avait compris avant les autres l’enjeu des prénoms, et la symbolique de porter un prénom musulman sur le territoire français.
La France est à la croisée des chemins : soit elle se donne les moyens de procéder à une remigration massive, de gré ou de force, des millions de musulmans qui représentent une cinquième colonne conquérante, soit elle deviendra terre d’islam, ce à quoi rêvent tous les soldats d’Allah fidèles à la lecture du Coran.
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mardi, 22 juillet 2025
Un communiqué de Martial Bild (TV Libertés) :
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Les élites mondialisées narguent le commun des mortels, vérités dans le VIe arrondissement, erreur au-delà
Michel Festivi
On le sait, les bobos gauchistes voire islamogauchistes, se moquent du peuple, des « sans-dents », des ploucs, des beaufs. La crise des gilets jaunes l’a amplement révélé. Mais les bornes de l’ignoble viennent d’être franchies dans le très chic et très à gauche VIe arrondissement de Paris.
Une supérette entend s’implanter à la place d’un magasin de jouets qui a fermé, lieu aussi avant d’un ancien garage, et ce au coin des rues Vavin et Bréa, à proximité du jardin du Luxembourg. Aussitôt une levée de boucliers est intervenue et une pétition a été lancée, par des habitants de ce quartier d’ultra riches, mais de gauche, pour empêcher cette arrivée.
On y retrouve pèle- mêle, Catherine Frot, Alain Souchon et sa famille, Jacques Toubon, une avocate, Sylvie Topaloff, le couple Finkielkraut, le dirigeant de Presse Denis Olivennes, bref que du beau monde. Ces bonnes âmes entendent préserver « l’âme de leur quartier », leur cadre de vie, « les risques non négligeables » pour leur sécurité, les accumulations de déchets, les entraves à la circulation, un afflux de véhicules, de livraisons et de pollution, diantre ! Et même des mendiants, quelle horreur.
Comme l’a ironiquement mais judicieusement fait remarquer une internaute : « À Paris VIe on vote Nouveau Front populaire, mais on ne veut pas de superette, cela fait trop peuple ». Effectivement, la députée socialiste de la circonscription, présentée par le Nouveau front populaire, donc avec l’aval de toute la gauche et de LFI, Céline Hervieu n’a pas hésité à twitter : « Dans le VIe on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie ». Le président de l’association des commerçants locaux Simon Benbaruk n’a pas eu honte de déclarer quant à lui au journal Le Monde : « La police vient dès qu’on l’appelle. Quand on est à plus de 20.000 euros le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir de la racaille en bas de chez soi ». Ces pétitions ont reçu également l’approbation d’un banquier, fondateur de Dexia, Pierre-Richard Defays, quant à Ruth Elkrief, elle a contesté avoir signé cette pétition.
Le maire LR de l’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, qui a autorisé les travaux, a eu la très bonne réaction : « Une grande partie des pétitionnaires (1.690 environ), ont bossé ou bossent dans la finance. Ils ont contribué à financiariser l’économie et donc à tuer les commerces de proximités les moins rentables. C’est un village d’enfants gâtés, qui croient que tout leur appartient ».
Moi, naïvement, je pose une seule question. Comment se comporteraient ces bobos gauchistes, vis-à-vis de ceux qui au fin fond de la Creuse, de l’Indre, du Cantal, de la Bretagne ou de la Nièvre, refuseraient pour de hautes raisons de sécurité, l’implantation dans leurs villages d’un centre de rétention d’immigrés par exemple. Imaginons une seule seconde, je dis bien imaginons, ce que ces habitants du VIe arrondissement diraient. Immédiatement, ils seraient traités de « racistes », de « fachos », d’immondes sectaires, et ils seraient voués et cloués au pilori.
Comment réagirait Madame Céline Hervieu et Monsieur Denis Olivennes ? Que dirait Monsieur Bruno Segré, ancien journaliste économique, qui a lancé cette pétition ? Les opposants à cette supérette invoqueraient des risques non négligeables pour la sécurité. Les habitants du VIe arrondissement ont droit eux à la sécurité, mais pas les autres.
Que dirait toute la clique bobos si les braves pékins de franchouillards du fin fond de leur province, alléguaient, eux, comme le fait Céline Hervieu : « on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie », cette députée socialiste trentenaire, psychologue clinicienne comme l’indique l’Humanité, qui la qualifie de sociale-démocrate ? L’ouverture est prévue pour le 21 août, en principe.
15:59 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Marc Rousset, auteur du livre "Notre Faux Ami l'Amerique / Pour une Alliance avec la Russie", revient justement de Russie
La Russie n’est pas ce pays à l’agonie décrit par les chancelleries occidentales. Marc Rousset, de retour d’un mois en immersion sur le terrain, livre un tout autre constat. Une économie stable, une société cohésive, des infrastructures opérationnelles : loin du naufrage annoncé, c’est une Russie résiliente qui se réinvente face aux sanctions. Loin de l’effondrement, c’est une réorganisation stratégique. L’État, en acteur central, impulse une dynamique d’autonomie, notamment dans l’armement, l’agroalimentaire et l’énergie.
À l’heure où Paris désigne Moscou comme son ennemi principal, cette lecture trouble. La France, alignée sur Washington, semble avoir tourné le dos à toute diplomatie d’équilibre. Ce revirement ouvre la voie à une escalade aux conséquences incalculables. Rousset propose une voie alternative : sortir de la dépendance transatlantique et renouer avec une logique gaullienne de partenariat continental. Une Europe souveraine et non-alignée, ouverte à l’Est, serait-elle encore possible ?
Loin des récits imposés, cette analyse dérange. Et si le véritable retournement stratégique venait de là où personne ne l’attend ? Marc Rousset livre son témoignage à Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
10:37 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La découverte du siècle : « On donne le bac ! »
Claude Meunier-Berthelot - Polémia cliquez ici
Quelle nouvelle ! Il ne manque pas un média pour s’interroger sur la crédibilité de l’extraordinaire score de reçus au bac – qui plus est avec un foisonnement de mentions – alors même que toutes les études internationales dénoncent l’indigence du niveau des élèves français, suspectant par là-même une scandaleuse imposture ! Auparavant, il ne fallait pas en parler ; personne ne voulait entendre ce discours, alors même que ce problème est récurrent depuis des décennies. Fin des années 1990, nous avions écrit, dans un ouvrage intitulé Le trompe-l’œil de l’éducation : « Le bac : mythe ou réalité ? » Voici quelques extraits du discours que nous tenions alors.
Comment fabrique-t-on des bacheliers quand une majorité d’élèves a grimpé dans l’échelle éducative sans le niveau ?
Pour que les résultats ne démentent pas les objectifs, les réussites sont rendues aisées par :
- des choix de sujets de bac de plus en plus faciles,
- des corrections très lâches,
- des coefficients ridiculement élevés,
- et une informatique qui ignore les virgules.
1 – Les sujets
Les sujets ne sont pas élaborés en fonction d’un niveau déterminé à l’avance, mais en fonction de ce que les candidats sont censés pouvoir réaliser, afin d’avoir le plus de chances d’obtenir une bonne note, ou au moins la moyenne.
Exemples de dégradation institutionnalisée :
Une dissertation, à l’origine :
- Formellement : plan, introduction, développement structuré, transitions, conclusion.
- Sur le fond : réflexion nourrie par des connaissances, structurées avec pertinence.
Progressivement :
- De plus en plus d’élèves sont incapables de bâtir un plan.
- On fournit donc des sujets sous forme de questions, qui correspondent au plan que l’élève aurait dû construire.
- Puis, les élèves ne savent plus faire d’introduction ni de conclusion.
- L’épreuve devient : « Répondez aux questions posées… » – sans structure exigée.
- Ensuite, les questions ne font plus appel à la réflexion, mais uniquement aux connaissances.
- Aujourd’hui, ces connaissances faisant défaut, on fournit des textes (souvent articles de presse) dont il faut extraire les données. De préférence de façon organisée… mais sans exigence.
L’épreuve s’intitule toujours : « Dissertation ».
2 – Corrections
Les corrections forment un festival de démissions, du jury d’harmonisation aux jurys de délibération, en passant par les corrections et oraux.
Réunions d’harmonisation
Des barèmes sont définis a posteriori, selon le niveau réel des copies. Si les candidats échouent, les barèmes sont abaissés.
Un président de jury a déclaré : « Les barèmes ont été établis pour que les candidats aient de bonnes notes, et c’est tant mieux. » Tout est dit.
Corrections proprement dites
Malgré les plaintes des correcteurs (« C’est nul ! »), il est interdit d’attribuer un zéro. Une note <5 est rare. L’examinateur craint d’être rappelé à l’ordre par sa hiérarchie si sa moyenne est trop basse.
3 – Interrogations orales
L’oral n’est plus un exercice structuré.
Le candidat choisit un sujet, puis expose quelques connaissances, souvent confuses.
L’examinateur doit s’en contenter.
Exemple : un examinateur d’anglais a été écarté car la moyenne de ses notes était de 8.
4 – Jurys de délibération
Ils constituent une foire aux points.
Autrefois, on « rachetait » un candidat à 5 points près.
Aujourd’hui, c’est la moyenne qui est prise en compte, permettant des rajouts massifs, mais discrets.
5 – Coefficients
Initialement logiques, les coefficients sont désormais gonflés artificiellement dans les matières les plus favorables aux élèves (jusqu’à 12), même si elles sont marginales. Cela permet de masquer des échecs dans des matières essentielles (comme le français).
6 – L’informatique qui ignore les virgules
Le logiciel n’intègre pas les décimales. L’arrondi est obligatoirement favorable au candidat. Exemple : une note de 7,25 devient 8. Si la matière est coefficientée 12, cela donne 9 points gagnés artificiellement.
Conclusion
Voilà un aperçu des artifices destinés à produire toujours plus de bacheliers.
Ce texte a 25 ans, et aujourd’hui seulement, on ose enfin parler ouvertement de l’effondrement du niveau scolaire.
Alors, pourquoi maintenant ?
Parce qu’aujourd’hui, une nouvelle révolution se dessine : remplacer les cours par des « activités » axées sur les « valeurs de la République ».
Le niveau étant devenu tel qu’on ne peut même plus maintenir un bac allégé. L’École n’est plus une École.
Nous l’avions annoncé.
Le discours actuel, notamment celui d’Élisabeth Borne, va dans ce sens :
« On ne doit pas donner le bac à tout le monde. »
Traduction : le réserver aux élèves des « zones urbaines sensibles ».
C’est cela, le projet.
Rien n’est le fruit du hasard.
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Edition chez Déterna d'un nouveau document pour l'Histoire présenté par Philippe Randa : "L'épuration des voix de la Collaboration"
Le temps faisant son office, ne peut-on découvrir ou (re)découvrir avec sérénité certains procès qui défrayèrent la chronique judiciaire en un temps où les passions, bien loin d’être apaisées, brûlaient encore des engagements, sacrifices, malheurs, héroïsmes et bassesses de peuples qui s’opposèrent par le feu et le sang ? Et ce, tout autant avant que pendant les cinq années que dura le IIe conflit mondial du XXe siècle ?
C’est l’espoir que l’éditeur nourrit en rééditant dans la collection « documents pour l’histoire » ce livre des comptes rendus sténographiques des procès Paul Ferdonnet et Jean Herold-Paquis, publié en 1947.
Si l’édition originale des comptes rendus sténographique des audiences date de cette année-là, les procès des deux « inculpés » (le terme juridique de « mis en examen » remplaçant « inculpation » date de 1993) ont eu lieu pour Paul Ferdonnet, arrêté le 4 juin 1945, dès le mois suivant et pour Jean Herold-Paquis, remis par les Suisses aux autorités françaises ce même mois de juilllet 1945, dès le mois de septembre suivant.
Et leur exécution, à l’un et à l’autre, eurent lieu dans la foulée de leur condamnation à la peine capitale.
Chacun sera libre de juger comme il l’entend, après la lecture de ce livre de l’équité et de la justesse de ces deux procès, mais on admettra qu’au regard d’autres procès de collaborateurs du régime de Vichy et de celui du IIIe Reich, il est évident que les verdicts auraient pu être différents s’ils s’étaient déroulés 2 ou 3 ans plus tard, au regard des faits reprochés à l’un et l’autre : ni Paul Ferdonnet, ni Jean Herold-Paquis n’avaient de sang sur les mains.
L’épuration des voix de la Collaboration, Philippe Randa (présente), Déterna, Collection : Documents pour l’Histoire, 256 pages, date de parution : 10 juillet 2025, 31,00€
Pour le commander cliquez ici
10:30 Publié dans Livres, Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Parution du nouveau numéro (n°215) de la revue Éléments
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Émeutes ethniques : la guerre que personne n’ose nommer
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Limoges, Béziers, Nîmes : encore des flammes, encore des mortiers, encore des policiers et des pompiers pris pour cibles. Le même scénario usé jusqu’à la corde : des « jeunes » — toujours les mêmes, mais qu’on refuse de nommer — brûlent, pillent, agressent. Et l’État, tel un géant désossé, lève les bras au ciel, bredouille quelques mots creux sur « l’apaisement », envoie deux CRS et un tweet ministériel avant de retourner à son impuissance bien huilée.
La vérité est connue de tous mais dite par personne : ces violences sont le fruit pourri de l’immigration extra-européenne. Les émeutiers ne sont pas des Bretons ou des Auvergnats, ni des Belges ou des Italiens. Ce sont les enfants d’une immigration qui n’a jamais voulu s’assimiler, encouragée dans son rejet de la France par la lâcheté de nos gouvernants successifs. Le vivre-ensemble est une farce macabre qu’on répète pendant que le pays se disloque.
Nos élites n’ont ni le courage ni la volonté de rétablir l’ordre. La justice, gangrenée par l’idéologie gauchiste, relâche les délinquants plus vite que la police ne les interpelle. On tolère l’intolérable, on excuse l’inexcusable et on criminalise ceux qui osent dire la vérité.
Il n’y aura pas de retour à l'ordre sans répression féroce et remigration massive. C’est cela ou une guerre raciale lente, diffuse, mais certaine. Tout le reste — les plans banlieue, les stages de citoyenneté, les cellules de dialogue — n’est que du blabla républicain pour anesthésier un peuple qu’on trahit.
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lundi, 21 juillet 2025
Bruxelles : L’Union européenne sacrifie l’agriculture au profit des lubies mondialistes
La rédaction de Breizh-info (cliquez ici)
C’est un séisme politique rare à Bruxelles. La Commission européenne, présidée par Ursula von der Leyen, vient de déclencher une révolte sans précédent au Parlement européen, en annonçant une réduction massive de 84 milliards d’euros du budget de la Politique agricole commune (PAC). Un coup de poignard dans le dos des agriculteurs européens, dénoncé à gauche comme à droite.
Mercredi 16 juillet 2025 restera gravé dans la mémoire collective paysanne comme le jour où l’Union européenne a trahi ouvertement ses campagnes. Lors de la présentation du projet de réforme du cadre financier pluriannuel, la Commission européenne a confirmé la réduction d’un quart du budget dédié à la PAC, soit 84 milliards d’euros en moins. Une décision justifiée par une réorientation des priorités budgétaires : défense, élargissement de l’Union, remboursement des dettes post-Covid. Tout, sauf l’agriculture.
Une opposition parlementaire unanime : du jamais vu
C’est une scène inhabituelle au Parlement européen. Tous les groupes politiques – des Verts à la droite conservatrice, en passant par les sociaux-démocrates et les libéraux – se sont dressés contre la Commission. Christophe Hansen, commissaire à l’Agriculture, a tenté de maquiller la coupe budgétaire en « réforme de structure » : fusion des lignes de crédits, création d’un « superfonds » multi-usages, maintien d’un financement à 302 milliards d’euros. Mais personne n’a été dupe.
Même Herbert Dorfmann, figure de l’aile modérée du PPE, a dénoncé une manœuvre comptable : « Vous doublez le budget global, mais vous réduisez la PAC de 25% ? N’essayez pas de nous vendre ça comme une réussite. » Les eurodéputés de tous bords ont dénoncé le risque pour la sécurité alimentaire, l’abandon du monde rural, et les mensonges de la Commission.
Des mots forts, des menaces de censure
Dans un rare moment d’unité transpartisane, l’eurodéputé irlandais Luke Flanagan (La Gauche) a lancé un appel clair : « Si vous êtes sincèrement opposés à cette Commission, déposez une motion de censure, je la voterai. ». Gilles Pennelle (Patriotes pour l’Europe) a, quant à lui, qualifié la coupe d’« absolue catastrophe », accusant la Commission de « mettre le feu à nos campagnes ».
Autre voix française, Valérie Deloge, a fustigé une Commission « experte en trahison » : « Après ça, bonne chance pour continuer à faire croire que vous soutenez nos agriculteurs. »
Pour l’heure, la mobilisation reste limitée, saison des récoltes oblige. Mais plus de 6.400 organisations agricoles ont déjà signé une pétition contre ces coupes. L’hiver dernier, les blocages de tracteurs avaient secoué Bruxelles. Tout indique que l’histoire pourrait bien se répéter lorsque le gros des troupes paysannes reviendra dans la bataille, outils en main.
L’agriculture sacrifiée sur l’autel des idéologies technocratiques
Ce coup porté à la PAC n’est pas anodin : il symbolise un changement de paradigme. Là où l’Europe avait, jadis, fait de l’autonomie alimentaire un pilier stratégique, elle préfère désormais financer des politiques d’élargissement, des dogmes écologistes punitifs, et des dettes mal gérées. Les campagnes, elles, peuvent crever.
Ce n’est plus simplement une erreur de gouvernance : c’est une trahison civilisationnelle. Et si les tracteurs doivent revenir envahir les places européennes, ce sera bien plus qu’un baroud d’honneur : ce sera un sursaut de survie.
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Dans un mois et demi, c’est la rentrée…
Synthèse nationale
Une situation politique chaotique, des élites autocentrées, en dissidence, qui refusent de voir ce qu’elles voient ; une dette publique de 3.345,8 milliards d’euros (114% du PIB) ; un niveau record de défaillances d’entreprises ; un écoulement migratoire continue ; une société gangrenée par l’individualisme, les communautarismes, les trafics, la violence…
Après des décennies d’insouciance, d’inconséquence, de politique du chien crevé au fil de l’eau, voici l’état d’urgence. Nous sommes arrivés au moment où, collectivement, gouvernement, responsables en tout genre, citoyens, nous devons prendre nos responsabilités, faire les bons choix, être prêts aux efforts, voire aux sacrifices nécessaires. Au nom de l’intérêt général, de l’intérêt supérieur de la patrie, de l’intérêt de nos enfants et des générations futures. Il y a 80 ans, dans un texte que nous avons déjà publié, un grand Français, le colonel de La Rocque, chef des Croix de feu et du Parti social français (PSF), exhortait nos aïeuls au ressaisissement : « Les longues déchéances de la communauté tout entière ne se rachètent pas, n’autorisent pas de relèvement sinon par la vertu d’un long effort de la communauté entière. (…) Dieu n’accorde les miracles qu’aux grands sacrifices. (…) Notre patrie ne regagnera son pain, avec le salut, qu’à la sueur de son front, qu’à la sueur du front de tous ses fils (…) ».
Nous, les Français d’aujourd’hui, nous voici à la fourche : la voie du redressement ou celle du déclin et de la chute… Seulement voilà : sommes-nous encore une nation ? Sommes-nous encore capables d’un effort collectif, patient et soutenu ? Sommes-nous encore prêts à nous montrer à la hauteur de nos ancêtres, de leur travail, de leurs sacrifices et de tout ce qu’ils nous ont légué ? Sommes-nous encore capables, collectivement, de nous tourner avec confiance vers demain, d’envisager un avenir commun et d’œuvrer ensemble à la prospérité, à la grandeur, au rayonnement de ce pays ?
Aujourd’hui, ces questions, et beaucoup d’autres, nous taraudent. Les réponses, nous les auront sans doute rapidement. Nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés… En attendant, à notre niveau, nous ne pouvons que poursuivre le combat des idées : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et de l’extrême gauche, pour faire progresser notre courant de pensée, notre famille politique. Encore et toujours, préparer l’avenir, en attendant des jours meilleurs… Bonne fin de mois de juillet et bon mois d’août ! Après, c’est la rentrée…
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En France, il y a des endroits où l'Histoire est glorifiée... et d'autres où c'est la décadence qui est encensée
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Jean-Marie Le Pen et la Bretagne
Propos recueillis par Thierry DeCruzy
Présent du 28 juillet 2015
Avec la Corse, la Bretagne est la région de France qui a la plus forte conscience de son identité, à votre avis, cela vient de la mer, de la religion, de la langue ?
Cela tient d’abord à sa position excentrée qui tient un rôle important. La Corse est une île éloignée de la métropole et la Bretagne est une presqu’il cernée de mers, ce n’est pas une région de passage. Cela tient aussi à son identité ethnique et culturelle encore qu’elle soit plus évidente en Corse, malgré la présence de 30% de maghrébins, qu’en Bretagne avec des mélanges de population à base de retraités de l’intérieur venus des grandes villes de France.
Par exemple, aux dernières élections municipales, des candidats « parisiens » ont battu les candidats résidents à La Trinité, ma commune natale dans laquelle j’ai une maison où je passe quelques jours en famille tous les ans.
Comment votre carrière politique prend-elle racine dans l’histoire de votre famille et la terre bretonne ?
Mon père était un jeune conseiller municipal, c’est lui qui a ouvert la voie publique à notre famille. J’ai été candidat une fois en Bretagne lors d’une législative partielle en décembre 1983, l’année de l’émergence du FN, une circonscription qui comprenait La Trinité, Auray, Quiberon… où j’ai fait 12% et même 58% à La Trinité. Cette circonscription est dans le Morbihan, le seul département qui n’ait pas un nom français. Au début de la même année, j’avais aussi fait 11,3% dans le XXe arrondissement de Paris et Stirbois avait fait 17% en septembre à Dreux.
Pourquoi la Bretagne défend si bien son identité, mais vote à gauche ?
Ce n’est pas contradictoire, mais c’est un problème complexe. Les traditions sont maintenues par des groupes folkloriques très vivants aussi bien par la musique que la danse et le costume. La raison de ce gauchisme électoral vient du clergé assez nettement orienté à gauche, du journal Ouest-France de centre-gauche pour ne pas dire plus et une frustration sociale qui tient à l’effort fait par les générations précédentes pour que leurs enfants s’embourgeoisent et qui s’aperçoivent qu’avec Bac + 6, ils ne peuvent trouver que des positions de caissière dans les supermarchés alors que les parents s’attendaient à des carrières de notaire, d’architecte ou de médecin.
Joseph Canteloube dit que le Breton est l’homme le plus mystique de France. L’incendie de l’église de Nantes n’est-il pas un appel à entretenir notre patrimoine ?
Il y a eu aussi l’incendie du Parlement de Rennes par des manifestants en 1994 et ma maison a brûlé, mais je n’y ai pas identifié un signe du ciel. La religion catholique s’est effondrée et avec elle le cadre social et moral qu’elle entretenait pour l’ensemble des citoyens. Cette révolution n’a pas fini de porter ses fruits empoisonnés et il est certain que les bâtiments ne sont que l’expression matérielle de la foi. Ce sont les fidèles qui font la foi. On ne pourra pas s’éreinter à maintenir en l’état des églises, des cathédrales, des lieux de culte s’il n’y a pas de croyants pour les remplir et les financer. Il y en a trop, il faudrait que les clercs le réalisent. Il est certain que la rupture du rite a constitué un choc traumatique. Les populations attendaient tout au long des siècles le guide de la Tradition, pour se sentir rassurées et confortées dans leur angoisse existentielle.
La défense de la tradition, politique et spirituelle, s’est incarnée dans votre combat et celui de Mgr Lefebvre. Ne peut-on voir dans ces deux actions à la portée internationale, une sorte de prédestination de la France ?
Il y a un certain parallélisme entre le combat de Mgr Lefebvre, défenseur de la Tradition spirituelle, et mon combat pour la tradition nationale. Nous sommes tout deux Français et la France a une portée internationale due à sa place géographique centrale en Europe et l’Europe dans le monde sur le plan culturel. La France a un rayonnement qui la dépasse parce qu’elle est la fille aînée de l’Église. Est-elle digne des promesses de son baptême ? Le matérialisme triomphant est l’ennemi de l’idéalisme religieux. Mais pour peu que la situation devienne gravement insécuritaire, sans doute les yeux se tourneront alors vers le Ciel. Il n’y a jamais eu autant de monde à Sainte-Anne-d’Auray que pendant la guerre.
Les Bretons venus de Grande-Bretagne ne sont pas des Saxons, mais des Celtes. La Bretagne a été évangélisée par des moines irlandais d’où la tradition de noms de famille et prénoms (David, Salomon, Abraham…) donnés aux païens, il y a encore un Pays Pagan en Bretagne.
Une tradition dit que lorsque Paris sera engloutie, la ville d’Ys resurgira des profondeurs. Par Is signifiant en breton pareille à Ys. La Bretagne au bout de la terre, à la pointe de l’Europe offre-t-elle une réponse aux questionnements actuels sur notre identité française et européenne ?
À propos de la légende bretonne de la ville d’Ys, je me souviens que le premier opéra auquel j’ai assisté à Paris était Le Roi d’Ys de Lalo. Je ne vois pas de lien entre la légende et ce qui est en train de se passer. La perspective des prochaines décennies est tellement angoissante qu’elle détourne les gens de toute projection d’avenir. Nous allons subir une déferlante migratoire de très grande dimension, fruit de l’imprévision, de l’hédonisme, de l’aveuglement de nos dirigeants et de l’affaiblissement vital démographique, nous avons un taux de renouvellement de nos populations de 1,4 par femme, sauf dans quelques familles. L’Europe compte 700 millions d’individus – âge moyen 45 ans, taux de reproduction 1,4 enfant par femme –, en face 6 milliards, âge moyen 20 ans, taux de reproduction 3, 4 voire 5 enfants par femmes. Le résultat est déjà écrit : mektoub (« c’est écrit » en arabe).
L’immigration représente 1/3 des naissances. Le maire de Béziers a fait constater que dans les écoles de sa ville la proportion de musulmans est des 2/3, mais c’est aussi le cas dans le Vaucluse et dans beaucoup de villes françaises.
L’avoir dit et répété pendant 40 ans m’a valu d’être mis au ban de la société politico-médiatique, parfois même avec la complicité de notre camp.
Les forces vives de la Bretagne peuvent-elles encore donner des raisons d’espérer un éventuel réveil français ?
Je ne crois pas. Il y a une homogénéisation du peuple français. Il a une moins grande densité d’immigrés, mais je ne vois aucun signe particulier qui soit spécifiquement breton. Pour moi, même les actions récentes des « bonnets rouges » ne constituent pas une réaction significative.
Entretien publié dans le Cahier d'Histoire du nationalisme n°29, "Le menhir est immortel", publié en février 2025 cliquez ici
Sur Breizh info, il y a dix ans :
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dimanche, 20 juillet 2025
La Ripoublique des copains et des coquins, l’exemple de la Cour des comptes
Michel Festivi
La nomination de Najat Vallaud-Belkacem (NVB), ne passe décidemment pas, et à juste titre. Devant les critiques plus que légitimes de cette arrivée programmée, la gauche a ressorti les incantations grossières et primaires dont elle a l’habitude. Carole Delga, la très socialiste présidente de la région Occitanie a cru devoir traiter ceux qui s’interrogeaient justement sur les qualités de NVB pour occuper ce poste, de « racistes », circulez, il n’y a rien à voir, injurier et ostraciser sont leurs deux mamelles. Pourtant, Le Canard, enchaîné, qui n’est pas à proprement parlé « raciste » me semble-t-il, a suggéré que l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, qui n’avait pas brillé par ses performances, aurait bénéficié d’un marchandage entre François Bayrou et les socialistes, pour éviter la censure en septembre, n’oublions pas que le mari de la nominée est patron des députés socialistes.
Comme le titre l’excellent article de Paul Sugy, dans Le Figaro du 19 juillet : « La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialiste, où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle ». Car il n’y a pas que le cas très douteux de NVB, Paul Sugy rappelle que le Président Moscovici s’est entouré de nombreux socialistes, depuis sa nomination.
Paul Sugy fait judicieusement ressortir, que Pierre Moscovici nous prend pour des perdreaux de l’année. En réalité, les membres de la commission qui ont procédé à l’audition des impétrants et donc à celle de NVB, ont tous été choisis par le Président, soit directement, soit par son entourage proche. Donc le fait que Pierre Moscovici, ne présidait pas dans cette commission, n’a strictement aucune importance, contrairement à ses allégations fallacieuses. L’ombre du patron a plané sur la commission, c’est plus que certain.
D’autre part, les membres de cette commission avaient des accointances étroites avec NVB. On va y retrouver par exemple, l’ancien directeur adjoint de cabinet de Geneviève Fioraso, qui fut ministre en même temps que NVB, ou encore un ancien inspecteur de l’Éducation nationale. Mais NVB n’est pas la seule socialiste à avoir eu les faveurs de Pierre Moscovici. C’est ainsi que Vincent Peillon, Agnès Buzyn, ou encore Valérie Rabault ont rejoint l’institution de la rue Cambon.
Par ailleurs, quelles qualités spécifiques, financières et économiques, NVB peut-elle faire valoir à ce poste, elle qui par deux fois a échoué au concours de l’ENA, aucune bien évidemment. Car Pierre Moscovici a mis en place depuis 2020, toutes une série de mesures, qui renforcent l’entre-soi. Il a imposé, contre l’avis de nombreux magistrats de la Cour, Une Charte sur la diversité et l’inclusion, ce qui constitue une rupture d’égalité entre les candidats, comme l’a souligné un magistrat de la Cour au Figaro.
Alors que depuis 1970, un usage constant imposé par Michel Debré, voulait que l’on nomme chaque année, un officier supérieur apportant à la Cour rigueur et discipline de travail, en 2022 Pierre Moscovici a supprimé cette possibilité, s’étant aperçu qu’un membre de la Cour, ancien militaire se présentait à des élections pour le parti Reconquête !. L’article du Figaro fait état d’un témoignage d’un membre de la Cour qui indique : « Si vous êtes étiqueté comme étant de droite, c’est plus difficile d’obtenir une promotion, alors que normalement, elles se font à l’ancienneté ». On s’en serait douté !
Ce parachutage de « la république des copains », comme l’a mis en exergue le JDD, d’une personnalité socialiste, épouse du patron des députés socialistes ne passe pas inaperçu. Contrairement à ce qu’elle a claironné sur X, elle n’a nullement passé un « concours », mais a été cooptée, c’est totalement différent.
Le RN est monté franchement au créneau contre cette décision, contrairement à LR. On notera que NVB occupe des fonctions à la région Auvergne-Rhône-Alpes de Mr Wauquiez. Thomas Ménagé, député RN du Loiret fustige : « Félicitations à NVB, qui intègre la Cour des comptes... en ayant passé un concours qui n’existe pas » ; Jean-Philippe Tanguy entend avec les députés RN de la commission des finances, porter un recours devant le Conseil d’État : « la république des copines et des coquins ça suffit ! » ; Hélène Laporte, autre député RN : « elle a été parachutée par François Bayrou ».
Quant à Sarah Knafo, magistrat en disponibilité à la Cour des comptes, pour avoir réussi, elle, l’ENA, elle a twitté devant cette nomination des plus scandaleuses : « Pourquoi ? Quelles compétences pour mériter d’entrer dans cette si belle institution ? Quel concours ? ».
Pierre Moscovici reste droit dans ses bottes. Il ose encore nous prendre pour des charlots. « Je ne suis pas son copain, j’ai été son collègue. Elle a passé une procédure de recrutement et a été retenue par une commission indépendante », comme aurait dit mon père « mon œil ! ». La commission a été tout sauf indépendante puisqu’elle émane de la Cour des comptes elle-même, il aurait fallu une commission composée de personnes qualifiées, extérieures à la Cour pour parler d’indépendance. Et de plus le fait que Pierre Moscovici a été le collègue au gouvernement socialiste de NVB, et de plus, dans le même parti politique, le PS, entache totalement cette nomination.
Comme l’a indiqué Matthias Renault, député RN de la Somme : « Est-ce une offrande au Parti socialiste pour l’amadouer à l’approche d’une motion de censure ? Cette nomination "sur proposition du Premier ministre" est honteuse ». Nous aurons peut-être la réponse cet automne ?
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Juger les mots (Anna Arzoumanov). Le cœur scruté, les mots pesés, chronique d’un pays qui n’aime plus la parole
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Le livre d’Anna Arzoumanov, Juger les mots, dont les pages se lisent comme un traité de philologie tragique, apporte une démonstration accablante : la France officielle n’aime plus le langage. Elle ne l’aime plus pour ce qu’il a de flottant, d’ambigu, de rusé, de poétique. Elle s’en méfie comme d’un animal libre. Jadis patrie de Pascal, de Montaigne et de Bossuet, elle en est venue à redouter toute phrase qui ne serait pas pavée d’une transparence administrative. Ce qu’elle redoute, en vérité, c’est l’esprit.
Je n’exagère pas. J’invite mes lecteurs à lire cet ouvrage, et à le lire non comme un exercice de salon, mais comme un signal faible émanant du fond de notre crise démocratique. Arzoumanov, linguiste de métier, dissèque la manière dont les magistrats, qui ne sont ni poètes ni grammairiens, interprètent aujourd’hui les énoncés publics. Elle montre que les juges, pris dans la logique des lois dites mémorielles ou antidiscriminatoires, en viennent à peser les mots au trébuchet, à interroger non seulement leur sens apparent mais leur soubassement symbolique, leur effet supposé, leur écho dans l’oreille d’un public plus ou moins « informé ».
Autrement dit, la justice française s’est arrogé un pouvoir inouï : sonder les cœurs et les âmes. Elle n’interdit plus seulement des mots, mais des intentions. Elle ne sanctionne plus l’acte de dire, mais le soupçon de vouloir dire. Elle ne juge plus ce qui est exprimé, mais ce qui serait exprimable dans une lecture codée, secondarisée, indirecte, parfois même allégorique. Il ne s’agit plus de censurer des appels à la violence, ce qui serait légitime, mais de condamner la formulation d’un désaccord, d’une inquiétude, ou d’une critique lorsqu’elle est livrée dans une langue suffisamment subtile pour échapper à l’index brut. Ceux qui savent manier le double sens, l’ironie, la litote ou la métaphore sont les nouvelles cibles.
Ainsi les procureurs se font exégètes. Les tribunaux deviennent des synodes. Un mot en -isme passera pour une opinion, un mot en -ité pour une attaque. La phrase « l’homosexualité est une abomination » sera considérée, dans certaines circonstances, comme une idée ; mais dire « les homosexuels sont abominables » vous vaudra la honte publique. Le tour est joué. On ne juge plus la haine, on juge la grammaire. Un suffixe vous envoie devant la XVIIe chambre correctionnelle. Une virgule déplacée, une anaphore ambiguë, et voici l’ombre du délit.
Ce n’est pas seulement une dérive, c’est une régression. En prétendant moraliser la langue publique, nos autorités ont réinventé le procès d’intention, non plus pour savoir ce que vous avez dit, mais ce que vous auriez voulu dire, et, plus encore, ce que certains pourraient croire que vous avez voulu dire. À l’ère du soupçon généralisé, les tribunaux ne condamnent plus des actes, mais des effets supposés. Les juges n’interprètent plus la loi, ils traduisent des messages. Et s’ils s’y trompent ? Peu importe, l’effet potentiel prévaut.
Cette situation, à laquelle Arzoumanov consacre des pages éclairantes, est d’autant plus inquiétante qu’elle contredit l’un des fondements de l’État de droit : la prévisibilité de la norme. Le droit pénal, rappelle-t-elle, repose sur un principe clair : nul n’est censé ignorer la loi. Encore faut-il que cette loi soit compréhensible, donc claire dans ses interdits. Or que constate-t-on ? Que le langage est désormais une matière glissante. Ce que l’un pourra dire sans conséquences, l’autre en sera condamné. Pourquoi ? Parce que l’intention prêtée, l’effet supposé, ou le « contexte élargi » diffèrent.
Prenez l’affaire Zemmour. Il écrit « la plupart des mineurs isolés sont des violeurs ». Formellement, il se contente d’un jugement statistique. Mais les juges ont élargi le contexte : ses discours précédents, son style polémique, sa notoriété, ont transformé la phrase en incitation. Peu importe le sens littéral. On juge l’ensemble. On juge l’homme. Et l’on décide du périmètre légitime de la parole selon la personne qui parle.
Je sais qu’on me dira : « la liberté d’opinion est garantie ». Oui, dans le silence des pensées. La Déclaration de 1789 protège la croyance intime. Mais la liberté d’expression, elle, est criblée de conditions. La loi Pleven, la loi Gayssot, la loi sur l’égalité, les jurisprudences antiféministes, antiracistes ou anti-islamophobes, ont peu à peu réduit l’espace du débat, au nom du vivre-ensemble. Et l’outil de cette réduction, c’est la réinterprétation. On ne vous reproche pas ce que vous avez dit, on vous reproche de parler dans un moment où d’autres pourraient mal vous comprendre.
L’effet est ravageur. Car face à cet arbitraire, deux stratégies s’imposent : se taire, ou dissimuler. Ceux qui veulent dire deviennent indirects. Ils multiplient les codes, les euphémismes, les clins d’œil. Que penser de : « C’est Nicolas qui paye » ? Et comme les juges le savent, ils traquent le double sens, l’ironie, le sous-entendu. Une parole trop habile devient suspecte. Ainsi la République persécute les dialecticiens. Elle encourage les imbéciles, qui s’expriment platement, et elle punit les subtils, qui contournent l’obstacle. Tout cela n’est pas une justice, c’est une chasse aux hérétiques.
On se croirait revenu au temps des disputations théologiques où l’on condamnait pour hérésie des formules imprudemment logées entre deux versets. Les nouveaux inquisiteurs ne portent plus de froc ni de corde, mais des toges et des stylos rouges. Ils ne brûlent plus, ils pénalisent. Ils ne demandent plus : Qu’as-tu dit ? mais : Que pensais-tu ? Et dans quel dessein ? À l’ère de l’intelligence artificielle, nous aurons des machines pour écrire, mais des juges pour interpréter ce que la machine n’a pas voulu dire.
Le livre d’Arzoumanov, bien que rédigé dans une langue trop prudente, porte en lui un avertissement solennel : le droit pénal ne peut survivre à l’arbitraire linguistique. Si la loi ne sait plus dire ce qu’elle interdit, si les juges eux-mêmes inventent la transgression à partir du contexte, alors nous sommes sortis de l’État de droit. Et nous entrons dans l’empire de l’émotion judiciaire, du soupçon idéologique, de la tyrannie douce des bonnes intentions.
Il ne s’agit pas ici de défendre des propos ignobles. Il s’agit de rappeler que la liberté d’expression ne se mesure pas à ce que vous pouvez dire dans un dîner mondain, mais à ce que vous avez encore le droit de murmurer lorsque vous êtes seul contre tous. La République n’a pas à aimer les paroles qu’elle tolère. Elle doit seulement les tolérer.
Ou alors qu’elle dise franchement : il y a des pensées qu’il ne faut plus formuler, même sous masque, même en rime, même par ellipse. Qu’elle annonce le retour de la police des idées. Qu’elle dresse un index. Qu’elle publie les mots interdits. Cela aurait au moins le mérite de la franchise. Mais qu’elle ne prétende pas faire de la justice lorsqu’elle instruit des procès d’intention.
Si tel est l’avenir de notre liberté, alors il faudra à nouveau apprendre à écrire entre les lignes. Et pour ceux qui, comme moi, ont connu d’autres continents, je puis vous dire ceci : une société qui demande aux écrivains de parler en parabole est une société qui prépare la dictature.
Dans ce climat d’étouffement feutré, où les mots sont guettés comme des gestes obscènes, où la dialectique est soupçonnée d’être un art de la dissimulation et où l’ironie devient un crime moral, rares sont ceux qui tiennent bon, droit dans l’orage, sans se coucher. Il faut alors rendre hommage à un homme, et à un travail collectif, qui, contre vents, lois scélérates et tempêtes médiatiques, défend depuis des décennies la liberté de penser et de dire : Jean-Yves Le Gallou, et l’Institut Polémia.
L’œuvre de Le Gallou n’est pas celle d’un pamphlétaire égaré ou d’un franc-tireur isolé. C’est un travail de fond, méthodique, argumenté, où chaque article documente, éclaire, décortique les mécanismes de la censure contemporaine. Depuis L’État censeur, cette étude implacable des dispositifs juridiques qui verrouillent l’espace public, des lois Pleven, Gayssot et Taubira jusqu’aux circulaires préfectorales et aux décisions des parquets, jusqu’aux analyses lucides sur la jurisprudence politique, Polémia démontre, faits à l’appui, que la France est devenue un pays où la liberté d’expression n’est plus qu’un leurre constitutionnel.
Jean-Yves Le Gallou le dit avec la précision d’un juriste et l’insolence d’un homme libre : nous vivons sous un régime où l’on peut être poursuivi pour avoir chanté une chanson, cité un auteur, utilisé un mot dans un sens inattendu, ou simplement fait un geste de désaccord. Le cas de Dieudonné, poursuivi pour une pirouette scénique ; celui de Dominique Venner, dont les écrits pourtant profonds furent traités avec un mépris de police ; ou encore l’affaire Fristot, où une pancarte contenant des noms et une question, « Mais qui ? », suffit à entraîner une condamnation, en disent long sur l’état clinique de notre démocratie.
Polémia ne se contente pas de dénoncer. Il alerte, structure, mobilise. L’Institut tient tête à l’idéologie judiciaire qui prétend sonder les âmes et désarticuler les phrases comme un maréchal-ferrant casse les os d’un cheval rétif. Il tient le flambeau d’une liberté française, celle de Voltaire autant que de Drumont, celle de Jaurès autant que de Barrès, où l’on se bat avec des idées, non avec des convocations au commissariat.
À l’heure où le Conseil d’État se fait gardien des dogmes, où les procureurs deviennent les clercs du nouvel ordre moral, et où les plateaux de télévision s’alignent sur les injonctions ministérielles, Polémia reste l’un des très rares lieux où l’on peut encore réfléchir, débattre, désobéir. Le Gallou y parle de « liberté sous le boisseau » : c’est l’image juste. On étouffe la braise en prétendant contenir l’incendie.
Je l’écris sans emphase : ceux qui, demain, voudront comprendre comment la France en est venue à avoir peur de ses propres mots, liront les archives de Polémia comme on lit aujourd’hui La Nouvelle Inquisition de Faye, non seulement comme des textes de combat, mais aussi comme des diagnostics sur un monde malade.
Le totalitarisme ne commence jamais par des arrestations. Il commence par une peur : la peur de dire. Jean-Yves Le Gallou a eu ce courage rare de parler encore, quand tant d’autres chuchotent. Qu’il en soit ici remercié.
Article publié sur Breizh-info. Pour accéder au site, cliquez ici.
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La chanteuse Amel Bent obtient la nationalité… algérienne
Arnaud Raffard de Brienne
La chanteuse française Amel Bent, par ailleurs coach et membre du jury de l’émission de variétés The Voice, entre autres, vient d’obtenir la nationalité algérienne.
Née à Paris intra-muros d’un père algérien ayant quitté le bercail à peine avait-elle soufflé sa troisième bougie et qu’elle n’aura par conséquent pas connu et d’une mère marocaine, la petite Amel Bent Bachir a grandi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. De nationalité française donc, selon les critères actuels du Code de la nationalité, rien ne la prédisposait à solliciter puis obtenir à 40 ans la nationalité algérienne et sa tirade sur un besoin de « faire la paix avec une partie de mon histoire » pourra légitimement laisser perplexe.
Le chemin classique de l’intégration consiste le plus souvent, pour les populations venues d’ailleurs, à tenter d’obtenir la nationalité française, ce qui s’apparente plutôt à un jeu d’enfant en France et, pour les titulaires d’une double-nationalité, à abandonner tôt ou tard leur nationalité d’origine.
Mais pour Amel Bent, il s’agit semble-t-il d’un processus d’intégration à l’envers ou plutôt, au sens strictement littéral, de désintégration. Du haut de l’estrade installée au consulat d’Algérie pour la circonstance, la chanteuse s’est même fendue d’un vibrant « Je suis fière d’avoir deux maisons et d’aller en Algérie et je me sens chez moi (…) Ce soir, je me sens chez moi avec vous, entre algériens, entre algériennes ».
Il se trouvera certainement des esprits forts pour gager que cet irrépressible amour pour une nation où elle n’a à l’évidence jamais vécu ou en marque d’affection pour un père qu’elle n’a jamais connu, pourrait s’apparenter à s’y méprendre à une manœuvre clientéliste. Pour une chanteuse de variété, s’afficher algérienne en France devrait en effet ouvrir d’intéressantes perspectives commerciales.
Article publié par le Nouveau Présent. Pour y accéder, cliquez ici.
10:42 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Etonnant tour de France !
Faudrait-il classer le tour de France au patrimoine mondial de l’Unesco ? Pas utile. Le tour de France réveille et uni une France inquiète, tourmentée, que l’on voudrait nous faire accroire multiraciale et multiculturelle. Il n’en est rien. Il suffit de regarder la foule immense qui borde les routes lors du passage des cyclistes du tour de France pour s’en convaincre. Ici, l’immigré de tout poil est rare. Pourquoi ? Parce que ce tour est un événement cultuelle enraciné dans la culture française. Parce que ça reste un événement européen ou l’ailleurs n’a pas sa place. Parce qu’il nécessite un sens de l’effort et du courage qui en dit long sur la génétique des Européens. Parce que c’est profondément franchouillard. Le tour, c’est la France réelle. Nos politiques devaient en tenir compte avant de nous déverser leurs lots de sottises habituelles.
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Source : Le Parisien 20/7/2025
09:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le magistère sélectif de la bien-pensance : honorer d’Estienne d’Orves, mais pas trop !
Maurice Bernard
Dans un peu plus d’un mois, le 29 août, il y aura 84 ans qu’Honoré d’Estienne d’Orves, Maurice Barlier et Jan Doorlic ont été exécutés (le 29 août 1941) au Mont-Valérien. Les premiers fusillés de la "France libre", morts pour la patrie, debout, sans haine ni reproches…
Comme chaque année, la commémoration de leur sacrifice se fera (ou pas) dans la plus grande discrétion : la France officielle, politique et médiatique, gavée par les récits de gauche, fait le tri entre ceux qui ont mis leur peau au bout de leurs idées. Il y a martyrs et martyrs : ceux issus des différentes chapelles de la pensée conforme qui ont droit à la mise en lumière, aux honneurs, tel Missak Manouchian ; et ceux qui ont le mauvais nom, la mauvaise origine sociale et/ou politique, qu’on évoque avec parcimonie, voire réticence et réserve, comme Honoré d’Estienne d’Orves…
Depuis près de vingt ans, Synthèse nationale s’emploie à participer, à son niveau et avec ses moyens, au combat des idées face au terrorisme intellectuel d’atmosphère établi dans notre pays par la gauche et l’extrême gauche. Aussi, en cette période estivale, à l’approche de la date anniversaire de la mort des trois membres du réseau Nemrod, nous paraît-il utile et nécessaire (puisque l’occasion nous en est donnée) de dénoncer une fois de plus le magistère sélectif de la bien-pensance. En s’appuyant, en l’occurrence, sur un exemple précis en rapport avec ce résistant de la première heure, issu d’un milieu catholique et légitimiste peu en cour…
Crispations autour du nom du nouveau lycée de Carquefou
Transportons-nous une dizaine d’années en arrière… La majorité de gauche au conseil régional des Pays-de-la-Loire décide la construction d’un nouveau lycée à Carquefou, dans la banlieue de Nantes. Les travaux débutent en septembre 2015.
Trois mois plus tard, les élections régionales donnent la victoire à la droite locale et Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur, devient président du Conseil de la région Pays-de-la-Loire. Il le reste jusqu’au 30 septembre 2017, date à laquelle il est remplacé par François Pinte (interim) puis Christelle Morençais.
Durant cette période, les travaux du nouveau site scolaire avançant, la question du choix du nom de l’établissement se pose. Selon le code de l’Éducation, ce dernier, pour les lycées, relève de la Région qui, cependant, doit recueillir « l'avis du maire de la commune d'implantation et du conseil d'administration de l'établissement ». Une circulaire de 1988 précise également que, de préférence, ce nom doit être choisi parmi ceux de « personnalités (décédées depuis au moins cinq ans) qui se sont illustrées par des services exceptionnels rendus à la nation ou à l'humanité, ou par leur contribution éminente au développement des sciences, des arts ou des lettres ». Il doit être un « exemple » et il doit revêtir une « valeur éducative » pour « les jeunes générations ». Toutefois, des exceptions sont admises.
En 2017, conformément à la loi, le Conseil régional arrête son choix : il propose "Honoré d’Estienne d’Orves", un nom qui réunit tous les critères énumérés ci-dessus (et dont le porteur, qui plus est, a été arrêté à Nantes le 22 janvier 1941). Cependant, le lycée entrant en fonction à la rentrée, la région doit encore attendre l’élection et la première réunion du conseil d’administration (CA), en octobre-novembre 2017, pour que son choix devienne définitif.
En principe, il ne devrait s’agir, en l’espèce, que d’une formalité. Mais nous sommes en France, face à une assemblée de l’Éducation nationale essentiellement composée du personnel de direction, de représentants des professeurs, des agents, des parents d’élèves et des élèves…
Donner au lycée le nom d’Honoré d’Estienne d’Orves, ce comte, officier de la Royale, catholique, réputé nationaliste et membre de l’Action française (à tort) ? La perspective n’a rien d’enthousiasmant pour le "gauche" moyen. Le CA rejette donc la proposition du conseil régional, au motif que le lycée, « avant-gardiste et novateur », devrait porter « le nom d’un scientifique ».
Hubert Reeves, Alan Turing et Michel Serres, plutôt qu’Honoré d’Estienne d’Orves
Pour trouver celui-ci, un concours interne est alors lancé. Trois contre-propositions (probablement portées par certains membres du personnel) s’imposent ; trois noms sortis du vernis culturel de leurs promoteurs et qui répondent aux critères de la pensée conforme : l’astrophysicien et écologiste médiatique Hubert Reeves, toujours vivant en 2017 ; le mathématicien et cryptologue Alan Turing, victime de son homosexualité, héros du film Imitation Game sorti en 2015 ; et le philosophe Michel Serres, lui aussi médiatique et toujours vivant en 2017, connu dans les lycées notamment par son essai de 2011, Petite Poucette.
Durant l’année scolaire 2017-2018, en raison du désaccord entre les deux instances, le lycée reste sans nom. À la rentrée 2018, le nouveau CA refuse une seconde fois le nom d’Honoré d’Estienne d’Orves (mort pour la France à 40 ans, alors qu'il était père de cinq jeunes enfants), par 15 voix contre 2 !!! Mais le 19 octobre, un vote du conseil régional en fait le nom officiel. L’opposition de gauche, toute honte bue, dénonce alors un passage en force, une mauvaise décision, et Éric Thouzeau, conseiller régional ex-PS, membre suppléant du CA du lycée, écrit sur son blog : « Si la Région impose un nom, elle doit le faire pour des raisons justifiées, fortes et claires. (…) Nous ne comprenons pas cette volonté d’imposer un nom. Est-ce parce que le grand résistant Honoré d’Estienne d’Orves était issu de la droite monarchiste ? ».
Soulignons au passage que ce dernier rappel montre assez combien cette caractéristique du personnage a toujours été présente dans l’esprit de la gauche locale et qu’elle n’est pas pour rien dans son refus d’accepter son nom !
Finissons cet article par quelques précisions complémentaires des plus révélatrices :
- En général, la règle est d’imposer un nom, notamment dans les collectivités territoriales (communes, départements, régions) dominées par la gauche.
- Or, seulement 6 établissement scolaires portent celui d’Honoré d’Estienne d’Orves.
- En revanche, on compte 434 Jean Moulin, 418 Saint-Exupéry, 190 Louise Michel, 126 Jean Zay, 103 Lucie Aubrac, 95 Anne Franck, 74 Pablo Picasso, 51 Marcel Cachin, 34 Pablo Neruda, 33 Nelson Mandela, 21 Martin Luther King, 17 Rosa Parks, 10 Coluche, 9 Youri Gagarine, 6 Maximilien Robespierre et 5 Daniel Balavoine…
Nous vous laissons en tirer la conclusion qui s'impose…
Pour en savoir plus sur Honoré d'Estienne d'Orves, voir le n°18 des Cahiers d'histoire du nationalisme qui lui est consacré.
Pour commander cet ouvrage, cliquez ici.
07:30 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 19 juillet 2025
François Bayrou, président du syndic de faillite de la France
Arnaud Raffard de Brienne
Le Premier ministre, François Bayrou, a fait un long discours ce jeudi 15 juillet, présentant un plan pour redresser les finances publiques et tenter de réduire durablement la dette pour le budget 2026, avec comme objectif des économies de 43 milliards pour l'an prochain. Malgré les cris d'orfraie poussés ici et là, il ne s'agit probablement que d'une première et modeste salve si l'on s'en réfère aux données chiffrées les plus officielles du naufrage en cours.
En effet, le "plan Bayrou" propose une économie, dès 2026, à hauteur de 43,8 milliards d'euros. Somme considérable dans l'absolu mais finalement dérisoire en regard d'une dette publique estimée à fin mars de cette année à 3 345,8 Md€. Le cumul des économies proposées ne couvre pas même le montant des intérêts de la dette qui s'élèvera cette année à environ 55 milliards €, à 75,3 milliards en 2027, dans deux petites années seulement et davantage encore les années suivantes. En 2024, le déficit public, en langage clair le "découvert" de la France, s'élevait à 175 Md€, soit environ 4 fois le montant des économies proposées par le "plan Bayrou". Inutile d'être passé par l'expertise comptable pour saisir que nous n'en sommes pour l'instant qu'aux amuse-bouche. Que la France soit en faillite n'a évidemment rien d'une révélation. Certains l'ont découvert il y a seulement quelques années, d'autres sonnent le tocsin depuis au moins deux ou trois décennies.
Aucune des véritables causes du naufrage français n’a été évoquée
Néanmoins, parmi les mesures impopulaires annoncées, celle concernant une possible monétisation de la cinquième semaine de congés payés titille tout particulièrement les partenaires sociaux, tout comme la suppression envisagée de deux jours fériés, dont le lundi de Pâques. L’art et la manière de fâcher tout à la fois les catholiques et les salariés.
En quelques mots simples tout est dit de cette énième déclinaison du "travailler plus pour gagner plus". Après avoir banalisé le travail du dimanche et de nuit, il s'agit maintenant de s'en prendre aux congés payés et aux jours fériés. Ces quelques mesurettes qui ne règleront en rien la dette abyssale de la France ne seront éventuellement audibles que le jour où seront abordées les véritables causes de la ruine du pays : le coût intenable de l’immigration légale et illégale et notamment le demi-siècle écoulé de regroupement familial, la fraude sociale et la fraude fiscale, l’arnaque planétaire de la prétendue lutte contre le carbone, le démantèlement de notre industrie, les délocalisations, le coût de la délinquance et de l’insécurité, de l’Union européenne et des aides à l’Ukraine, le train de vie de l’Etat, des élus surnuméraires etc. Impossible de livrer ici une liste exhaustive dont le président du syndic de faillite, pardon le Premier ministre, n’a pas soufflé un mot.
15:13 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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11:05 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La drogue, fléau, marqueur et accélérateur de la décomposition française
Synthèse nationale
Aujourd’hui, dans le monde en général, et en France en particulier, le fléau de la drogue atteint des proportions particulièrement graves. Si l’on s’en tient à la seule métropole (mais les DOM-TOM, bien entendu, sont tout autant – sinon davantage – concernés), cannabis, cocaïne (les deux principaux produits) et autres substances hallucinogènes (tels le crack, le LSD ou l’héroïne) y arrivent à flot continu et en quantité croissante. Que ce soit du Maroc, par go fast via l’Espagne, ou d’Amérique latine et d’Asie, par containers débarqués dans les ports de Rotterdam, d’Anvers, de Hambourg ou du Havre. Résultat (constaté par la commission d’enquête sénatoriale, dans son rapport sur l’impact du narcotrafic en France, rendu public le 14 mai 2024) : « Notre pays est désormais confronté à une véritable submersion ».
Les données sont à cet égard particulièrement édifiantes.
Le trafic de drogue est, de loin, le marché criminel "national" le plus important. Son chiffre d’affaires annuel se situe entre 3,5 et 6 milliards d’euros, c’est-à-dire, en s’en tenant à l’estimation basse, au même niveau, à peu près, que celui d’entreprises comme Spie Batignolles, Bio Mérieux SA, Boulanger ou Décathlon France. Il emploie, directement ou indirectement, 200.000 à 240.000 personnes - dont 21.000 à temps plein – (soit un peu moins que la SNCF - 276.000 employés - mais davantage qu’EDF - 165.000 -) qui se répartissent de la manière suivante : « environ 110.000 détaillants et vendeurs de rue, 80.000 semi-grossistes, 8.000 grossistes et 1.000 têtes de réseaux » (Estimation des marchés des drogues illicites en France, 2016, Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice - INHESJ -, étude mentionnée par Jérôme Fourquet, dans son livre L’archipel français, Seuil, 2019), pour un total de 3.000 à 4.000 points de deal répartis sur l’ensemble du territoire.
Cannabis : la défonce à grande échelle
Qu’on l’appelle haschich, herbe, beuh, shit ou kif, le cannabis reste, de loin, le principal produit. Pourtant, son usage est loin d’être anodin (d’autant que la teneur moyenne en THC a augmenté ces dernières années). Le site de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) énumère les conséquences néfastes d’une consommation régulière : désintérêt pour les activités habituelles, fatigue physique et intellectuelle, difficultés de concentration et de mémorisation, humeur dépressive, aggravation de certains troubles psychiatriques ; sans oublier l’impact sur la santé dans plusieurs domaines : accidents de la route, certains cancers, certaines pathologies de l’appareil circulatoire et respiratoire, ainsi que certaines pathologies mentales...
L’essentiel de cette came "grand public" qui inonde la France provient du Rif, au Maroc (la première région de production), où, selon Le Monde, « cette culture est à la fois interdite et tolérée par les autorités pour maintenir une certaine forme de paix sociale » (Aurélie Collas, 4 mai 2023). 55.000 hectares de terre lui sont consacrés et 400.000 personnes en vivent (leur travail ne représentant toutefois que 4% de la valeur du produit fini). Comme disait Charles Pasqua, « quand on a de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis »…
Les arrivées sont telles que le shit s’est largement "démocratisé" (les saisies nous en donne une idée : près de 125 tonnes en 2023 et 101 tonnes en 2024). Aujourd’hui, sa consommation concerne toutes les strates de la population. Elle est devenue, selon l’expression de l’analyste politique Jérôme Fourquet, « un fait social majeur ».
Les chiffres de l’enquête publiée par l’OFDT pour 2023 le montre bien. Ainsi, un peu plus de 50% des personnes interrogées ont déclaré en avoir consommé au moins une fois dans leur vie (soit quatre fois plus qu’en 1992) : 57,6% des hommes et 43,4% des femmes, mais 60% des 25-44 ans ! Et un peu moins de 11% ont déclaré en avoir consommé au moins une fois au cours des douze mois précédents l’enquête (2,5 fois plus qu’en 1992) : 14,5% des hommes et 7,2% des femmes...
D’après les estimations, notre pays compterait 5 millions de personnes ayant consommé du cannabis dans l’année (22 millions dans l’UE). 1,3 million en consommeraient régulièrement (au moins 10 fois dans le mois) et 850.000 seraient des consommateurs quotidiens (dont 6,6% des 18-24 ans interrogés).
Cocaïne et ecstasy (MDMA) : une défonce plus confidentielle, mais qui gagne du terrain
Ces deux drogues, de plus en plus disponibles, ont vu leur prix baisser fortement : 65 euros en moyenne pour un gramme de coke en 2021, contre 180 à 230 euros – 1.200 à 1.500 francs - en 1990. Aussi le pourcentage des utilisateurs au cours des douze derniers mois a-t-il été multiplié par 9 parmi les 18-64 ans, entre 2000 et 2023 : pour la cocaïne, il est passé de 0,3% des personnes interrogées à 2,7% ; et pour l’ecstasy, de 0,2% à 1,8%. En 2023, 9,4% des personnes interrogées ont déclaré avoir consommé de la cocaïne au moins une fois dans leur vie (contre 5,6% en 2017) ; et 600.000 personnes environ en ont pris au moins une fois dans l’année (contre quelque 400 000 pour l’ecstasy). Mais chez les 25-44 ans, la proportion frôle les 14%…
Un trafic juteux et des "marchands de mort" de plus en plus "désinhibés"
En moyenne, les points de deal rapportent entre 15.000 et 20.000 euros par jour mais les plus gros peuvent générer un chiffre d’affaires quotidien d’environ 100.000 euros…
Qui dit sommes colossales en jeu, dit absence de scrupules en proportion. La violence des marchands de mort est donc sans limites, comme est venu nous le rappeler le meurtre épouvantable d'un jeune de 19 ans, il y a quelques jours, près de Nîmes. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin !
Selon l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO), les « différends » liés au trafic de drogue expliquent « 80 à 90% du nombre total des règlements de comptes, des meurtres et des tentatives de meurtre entre délinquants ». Ainsi, en 2023, on a dénombré 139 morts (dont 49 rien qu’à Marseille) et 413 blessés et en 2024, 110 morts et 341 blessés…
Les premières victimes des affrontements sanglants entre gangs sont les "petites mains" des réseaux ("choufs", rabatteurs, vendeurs ou "nourrices"), elles aussi de plus en plus jeunes. Pour l’exemple, elles sont assassinées (en raison de dettes fictives, créées de toutes pièces par leurs "employeurs"), torturées, voire brûlées vives… Mais il y a aussi des innocents, frappés pour s’être trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment.
Un océan écopé à la petite cuillère
Selon le ministère de l’Intérieur, 36.429 personnes ont été interpellées en 2023 pour trafic et/ou consommation de drogue. Quand on met ce nombre en relation avec ceux des utilisateurs et des trafiquants (entre 5 et 6 millions de personnes), on comprend la réflexion de Bruno Bartocetti, responsable de la zone sud pour le syndicat Unité SGP-Police-FO, à Marseille (cité par Frédéric Abela, dans un article de La Dépêche du 29 octobre 2024) : « On a toujours l’impression de vider l’océan avec une petite cuillère ».
Aujourd’hui, ce sentiment désespérant est d’autant plus prégnant que l’imagination et la capacité d’adaptation des dealers sont grandes. Ainsi, face aux opération "coup de poing" de la police, la livraison à domicile se développe, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 (un livreur pouvant toucher 1.100 euros par semaine)...
La drogue : un marqueur et un accélérateur de la désintégration française
Pour Jérôme Fourquet, « la montée en puissance » de la consommation de drogue « et sa dissémination dans les différents milieux sociaux ont (…) fortement contribué à métamorphoser le visage de la société française au cours des dernières décennies ». Quant au trafic, il a « un impact majeur sur la fragmentation de la société française », notamment parce qu’« il joue le rôle de "principe actif" dans la dérive de très nombreux quartiers populaires, (…) sur tout le territoire » (L’archipel français, éditions du Seuil, 2019).
Jérôme Fourquet a raison. La consommation et le trafic à grande échelle de produits stupéfiants sont à la fois une cause et une conséquence du délitement, de la fragmentation de notre société, en lien avec la montée de l’individualisme, de l’hédonisme, du consumérisme, de l’affaiblissement des liens de cohésion nationale, du "déboussolement" et de la fragilisation des individus, de la submersion migratoire, du refus de l’assimilation ou de l’intégration et de la communautarisation qui en découle…
La drogue contribue à saper un peu plus encore une communauté nationale déjà bien fragilisée. Aussi est-il plus que temps que l’ensemble des acteurs concernés (police, justice, etc.) lui livrent, en étroite coopération et coordination, une guerre totale, sans merci. Le pays l’attend, le pays l’exige ! Guerre à la drogue !
10:00 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La rigueur selon saint Bayrou : limiter l’augmentation des dépenses de l’État et augmenter encore la pression fiscale
François et le sac de nœuds...
Synthèse nationale
Il y a quatre jours, mardi 15 juillet, François Bayrou nous invitait à un « rendez-vous avec nous-mêmes », un « moment de vérité ». Vérité du constat, sans doute ; mais certainement pas vérité des propositions, tant celles-ci ont fait l’objet d’un numéro d’enfumage destiné à nous faire prendre, une fois de plus, des vessies pour des lanternes !
Allons à l’essentiel.
Le Premier ministre a annoncé « un effort juste et partagé de 43,8 milliards d’euros ». Concrètement, ce montant se décompose comme suit : 30 milliards d’"économie" (soit 68,5% du total) et, tout de même, 13,8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires (31,5% du total) ! Comme dit la sagesse populaire : « À chaque fois qu’on croit arriver à joindre les deux bouts, le ministre des Finances tire par le milieu »…
Et pour ce qui est des "économies", contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une réduction drastique des dépenses de l’État (en taillant enfin dans les dépenses inutiles ou superflues) mais seulement d’une limitation de la hausse de ces dernières. En clair, l’augmentation des dépenses de l’État, qui aurait dû être de 59 milliards d’euros en 2026, selon les prévisions initiales, ne sera "que" de 29 milliards ( décomposés ainsi : 22 milliards au lieu de 35 pour les administrations publiques centrales, une baisse de 2 milliards des dépenses des collectivités territoriales et 9 milliards au lieu de 20 pour la sécurité sociale) : voilà les 30 milliards d’"économie"…
En fait, comme le souligne la Fondation IFRAP, « le pari de François Bayrou (…) est de gagner du temps (…). Les réformes structurelles lourdes devront suivre et seront l’objet sans doute de la prochaine campagne présidentielle ». Deux ans à attendre, encore (au minimum)… Bon sang, ça va être long. Pour les citoyens, pour les entreprises, pour la France !
07:40 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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« Il faut supprimer le 14-Juillet » : face aux violences récurrentes, l’appel désabusé de Maurice Berger dans le dernier Journal du Dimanche.
Nous reprenons ci-dessous la tribune donnée dimanche dernier, 13 juillet, au Journal du Dimanche, par le pédopsychiatre Maurice Berger. Le cri du cœur désabusé d’un spécialiste excédé par la répétition des méfaits des "sans racines" et l’absence d’une réponse judiciaire à leur hauteur…
« Le gouvernement devrait dès maintenant interdire les festivités du prochain 14-Juillet. En effet, les conditions, tant du côté de la justice que des émeutiers, sont réunies pour que les violences et les pillages survenus lors du match du PSG et de la Fête de la musique se renouvellent, malgré les mesures prises par le ministère de l’Intérieur. Du côté de la justice, pour de nombreux magistrats la victime n’occupe qu’une place minuscule. Au nom de l’individualisation de la peine, le jugement est décorrélé de la gravité des dommages corporels ou matériels. S’y ajoute une "obsession de la récidive" entraînant à l’égard d’un primo-délinquant une indulgence sans relation avec la gravité du délit. La question « Qu’est-ce qui est grave ? » est éludée.
Du côté des émeutiers, la majorité d’entre eux, issus de l’immigration, sont des "sans racines". Explication : un individu vivant dans deux cultures, celle de son origine et celle du pays d’accueil, peut schématiquement organiser sa pensée de plusieurs manières. Lui ou ses parents ont décidé de s’enraciner dans le pays d’accueil, et ils ont alors la chance d’avoir en eux plusieurs appartenances qui s’enrichissent mutuellement.
Au contraire, ceux qui attaquent systématiquement nos moments de convivialité sont des "sans racines". Reconnaître ce que la France leur apporte, comme une scolarité et des soins gratuits, des services publics non corrompus, la liberté de penser, signifierait pour eux reconnaître que leurs origines sont "entachées", que leur pays d’origine ne les nourrissait pas, ne les soignait pas, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne retournent pas y vivre. Leur solution consiste à clamer que c’est leur pays d’accueil qui est inhospitalier, raciste, et doit être dénigré. Ainsi Rayan, 15 ans, vit dans une famille qui méprise la France, son père et sa sœur sont tellement violents que pour être protégé, il demande de lui-même à être placé dans un foyer, où il crache par terre, laissant l’équipe passer la serpillière. Quand je lui demande s’il fait cela lors des retours à son domicile, sa réponse est : « Ah non ! Ça serait trop crade ». De telles personnes ne peuvent que "cracher" sur ce que la France leur offre.
Entre les juges cités ci-dessus et les "sans racines" se tiennent les victimes, commerçants qui ont compris que leur travail peut être impunément détruit, policiers et pompiers qui savent que leur uniforme est l’équivalent d’un déguisement et d’une cible pour les émeutiers.
Dans ce tableau, il manque la parole des juges qui sont en désaccord avec le laxisme judiciaire, tenus à l’obligation de réserve mais qu’on aimerait pouvoir entendre autant que leur intouchable hiérarchie ; et la création d’un groupe structuré de personnes enracinées qui fasse contrepoids en exprimant leur reconnaissance à la France de pouvoir y vivre, mais elles ne se manifestent pour le moment qu’individuellement.
Les magistrats laxistes ne changeront pas, et nous ne savons pas faire de greffe de cerveau pour les "sans racines". Seule solution restante, et ce n’est pas une provocation : limiter les dommages physiques et matériels en supprimant les festivités du 14-juillet, et en indemnisant les artificiers qui en vivent en partie, ce qui ne coûtera probablement pas plus cher que les dégâts prévisibles. Ce serait aussi le seul moyen de montrer à la justice française dans quel état de déliquescence son positionnement met la démocratie et la société française ».
07:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
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06:49 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 18 juillet 2025
Au moment où l'Espagne se réveille pour sauver son identité, en ce 18 juillet, ayons une pensée pour le soulèvement national et la grande croisade de libération de 1936
13:05 Publié dans En Europe et ailleurs..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Nice : grâce à la mobilisation des forces nationales, la statue de Jeanne d'Arc ne sera pas déboulonnée
12:41 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Éric Woerth : dénigrer les victimes de l’immigration et nier le réel
Michel Festivi
Lors de sa dernière allocution sur la dette et les nouveaux impôts qui nous sont promis, le faisant fonction de Premier ministre n’a pas eu un mot un seul sur le coût de l’immigration. Comme le proclamait Jean-Jacques Rousseau dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes « écartons les faits, car ils ne touchent point à la question », nos politiciens d’aujourd’hui, préfèrent aussi écarter les faits pour ne pas se confronter au réel. Effectivement, dans leurs palais républicains, payés grassement par nos impôts, avec leurs chauffeurs et gardes du corps, leurs véhicules blindés rapides, leurs prébendes, ils peuvent se le permettre eux, de nier le réel, pas les Français.
Dénier toujours et encore la vérité abrupte, permet toutes les perfidies politiques et intellectuelles et les tromperies les plus monumentales. C’est le cas notamment d’Éric Woerth, député macroniste de l’Oise, ancien, président de la commission des finances et ancien ministre du budget sarkoziste qui est passé du RPR à LR à Ensemble. Invité d’Europe 1, il y a quelques jours, il a démagogiquement affirmé péremptoirement : « l’immigration a un coût zéro », rajoutant lâchement : « il n’y a pas de majorité pour voter quoique ce soit sur l’immigration », effectivement, ne rien faire, ne rien tenter de faire, permet toutes les abdications munichoises. Car des propositions de lois qui auraient pu être salvatrices, ont été proposées, refusées par les LR canal historique et les macroniens.
En cela, Éric Woerth rejoint les démonstrations fumeuses de Terra Nova, site gauchiste à souhait. Pourtant, l’observatoire français de l’immigration et de la démographie, balayait les arguments woertistes en retenant que le coût de l’immigration représentait 3,4% du PIB, soit 100 milliards d’euros par an, ce qui est considérable. En cause notamment, le faible taux d’emploi des immigrés en âge de travailler : 62,4% contre 69,5% des natifs, selon des chiffres de 2023. Le pire taux des pays de l’OCDE.
Éric Woerth, ancien secrétaire général de LR, désormais macroniste à fond, a bien sûr totalement oublié qu’il voulut un temps, supprimer le regroupement familial, mesure préconisée par Sarkozy en 2016, alors candidat aux primaires de la droite. Car l’immigration en France a une structure largement familiale, comme l’indique Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire sus visé.
L’Association Contribuables associés dans un document de 2023, constatait que l’immigration engendrait un déficit de 53,9 milliards d’euros par an au minimum, sans compter appréciait-elle « une pénombre de l’immigration », liée à l’immigration illégale et incontrôlée de plus en plus massive. Car les chiffres de l’OCDE, repris par Éric Woerth, sont à analyser avec précision, ce que ne fait par l’ancien expert-comptable et financier de LR. Si l’on englobe, comme le fait l’OCDE dans une analyse en trois étapes (Woerth ne retient que la première), en incluant « l’ensemble des biens et services dont bénéficie la population immigrée, puis l’ensemble des descendants de la première génération, la contribution nette des immigrés devient alors négative pour 33 milliards d’euros en 2018 », selon Jean-Paul Gourévitch qui l’indiquait en 2024, sur le site Atlantico.
Et Bruno Retailleau, qu’a-t-il dit suite à cette eau de rose répandue par François Bayrou ? Très peu de choses en réalité, car il est pieds et poings liés par la solidarité gouvernementale. Il s’est contenté de souhaiter une réforme de l’AME, vœu plus que pieu on en conviendra. Marine le Pen a demandé à François Bayrou de revoir sa copie « car il n’y a aucune économie sur le coût de l’immigration ». Effectivement les impôts vont continuer à s’abattre sur ceux qui travaillent ou qui ont travaillé durement pendant des décennies, pour s’assurer une bien maigre retraite le plus souvent.
Les Français les plus modestes ne seront pas dupes espérons-le. Car ils voient eux leurs hôpitaux plus que saturés, leur système scolaire inefficace, les violences qui décuplent, les services publics qui s’écroulent. Comme le souligne La lettre patriote : « Au fond, Éric Woerth ne défend pas un chiffre, il défend un système. Celui d’un pays tenu par des élites hors sol, prêtes à sacrifier le peuple, sur l’autel de leur idéologie. Et tant pis si les caisses sont vides...le réel attendra ».
12:07 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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