vendredi, 11 juillet 2025
On peut se poser la question...
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Votre maison est-elle trop grande ?
Thomas Joly - Président du Parti de la France
L'INSEE vient de publier une étude recensant les logements « sous-occupés » en France, c’est-à-dire trop grands pour ceux qui y vivent, selon ses propres critères.
C'est le rêve humide des technocrates de Bercy et des khmers verts de la planification écologique : fliquer chaque mètre carré, chaque chambre inoccupée, chaque espace vital un peu trop large aux yeux de leur dogme collectiviste. Voilà donc l'ogre bureaucratique qui s’invite dans nos foyers pour compter les pièces, mesurer les mètres et juger – depuis les couloirs feutrés de la technostructure – si nous vivons « trop confortablement ».
On nous dit que c’est pour « optimiser l’usage du parc immobilier ». En novlangue, cela signifie : rançonner les classes moyennes avec un nouvel impôt sur la « sous-occupation » pour mieux financer leur grande lubie : l’accueil sans fin de l’immigration. Car oui, ne soyons pas naïfs : derrière le vernis écologique et humaniste, il s’agit bien d’organiser le grand remplacement foncier.
Après la voiture, la viande, la cheminée, voilà maintenant que le salon trop vide devient suspect. Le propriétaire devient coupable. Et bientôt, pourquoi pas, contraint d’ouvrir sa porte – sous peine d’amende ou de honte médiatique – à la nouvelle France importée. Une chambre d’ami ? Quelle indécence ! Une pièce vide ? Une trahison républicaine !
Ce qu’ils veulent, c’est la fin de la propriété privée. Ce dont ils rêvent, c’est d’une société à la chinoise, où tout le monde vit dans 18 m², surveillé, taxé, culpabilisé. L’écologie punitive comme cheval de Troie d’un néo-communisme progressiste. Mais qu’on se rassure : leurs palaces, leurs résidences secondaires, leurs duplex parisiens, eux, ne seront pas concernés.
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MAGA contre lui-même
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Animateur-vedette d’une émission de télé-réalité de 2004 à 2015, The Apprentice, Donald Trump aurait été observé avec attention et curiosité par Guy Debord. Sa maîtrise des codes médiatiques qu’il détourne et dévoie volontiers suscite un intérêt constant sur sa personne. Cet attrait médiatique toujours renouvelé lui est plus que jamais nécessaire alors que les premières fissures apparaissent dans le mouvement MAGA.
Hostile par essence au Système, le trumpisme catalyse un ensemble hétéroclite de revendications souvent disparates. Sa désignation de l’ennemi principal collectif, à savoir l’« État profond », les démocrates corrompus et le wokisme, ne suffit plus à masquer de profondes et graves divisions latentes en son sein. Les sept premiers mois du second mandat de Donald Trump ont déjà connu trois fortes secousses qui fragilisent une coalition pas si unanime que l’on croit.
La première s’ouvre très tôt, avant même l’investiture officielle du 20 janvier 2025, quand Elon Musk et les techno-hiérarques ralliés à Trump affrontent Steve Bannon et la tendance nationaliste populaire à propos du visa H1-B. Les autorités étatsuniennes l’accordent aux ingénieurs étrangers ultra-qualifiés désireux de venir aux États-Unis à la demande d’entreprises en pointe dans leur secteur. Musk en a naguère bénéficié. Il estime par conséquent insensé et vain d’abolir ou de restreindre ce visa. La Tech a sans cesse besoin d’ingénieurs venus du monde entier. Sur X, Elon Musk se justifie. Pour lui, « amener via l’immigration légale le top 0,1% des talents en ingénierie est essentiel pour que l’Amérique continue à gagner ». Cette vive réaction des cénacles technophiles confirme l’analyse de Robert de Herte (alias Alain de Benoist) et de Hans-Jürgen Nigra (alias Giorgio Locchi) dans « Il était une fois l’Amérique », le célèbre essai paru dans le double numéro 27–28 de Nouvelle École en automne–hiver 1975. « Aux États-Unis, écrivaient-ils, la civilisation, privée de son ” contexte ” et de sa substance, n’a pu se renouveler que par un apport extérieur constant, fourni par la vague migratoire la plus récente. Cet état de fait ne s’est pas modifié jusqu’à nos jours. Si l’on prend la peine de faire la distinction entre la découverte et l’invention (la seconde n’étant qu’une application de la première), on s’aperçoit, avec le recul du temps, de la profonde stérilité des États-Unis. L’Amérique n’a jamais créé. Elle est stérile par nature. Forte de sa richesse et de ses moyens matériels, elle peut seulement développer (par des “inventions“) là où les autres ont innové. » Les étrangers récemment naturalisés comprennent mieux cette réalité que les Étatsuniens de vieille souche qui ont oublié qu’ils viennent eux aussi d’ailleurs. Donald Trump tranche finalement en faveur du visa H1-B parce sa vision demeure profondément utilitariste.
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Sur Sud Radio : André Bercoff reçoit Reynald Sécher
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jeudi, 10 juillet 2025
L’honneur d’un homme politique
Depuis qu’elle a quitté la direction de Marianne, racheté par le milliardaire tchèque Krétensky, cet hebdomadaire a rejoint le clan de l’idéologie dominante où s’illustrent Libération, Le Monde, L’Obs, Télérama, etc, qui nous servent chaque jour ou semaine une soupe indigeste. Néanmoins, Natacha Polony, pour des raisons qui sont les siennes, a conservé un édito dans ce torchon où elle botte souvent en touche. Mais pas cette semaine où elle se désole, avec raison, de la mort d’Olivier Marleix, afin de nous rappeler qu’il existe encore des hommes politiques – trop peu nombreux - pour qui la notion d’indépendance, de souveraineté et de nation a encore un sens. Qu’il est des hommes qui placent les intérêts des Français avant leur destin personnel.
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Source : Marianne, 10/7/2025
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De l’utilisation - ou pas - du mot "génocide" par la gauche et l’extrême gauche
Didier Lecerf
Pour l’extrême gauche et la partie de la gauche qui lui est inféodée, un "génocide" est en cours à Gaza. Mais pour les mêmes, il ne saurait être question d’utiliser ce mot pour désigner les crimes des révolutionnaires en Vendée, en 1793-1794. Ainsi, selon que vous êtes Gazaouis ou Vendéens, les jugements des mutins de Panurge vous rendent dignes de considération ou pas…
En mars 2018, l’universitaire Alice Krieg-Planque, spécialiste des discours politiques, dans un entretien qu’elle avait accordé au magazine Agir par la culture, rappelait que « les mots et leurs usages sont essentiels car ils structurent notre compréhension de la réalité, ils donnent un cadre à ce que nous vivons et comprenons. Et par conséquent, ils nous mettent dans une certaine disposition pour penser et pour agir dans ce monde. (…) Lutter au sujet du langage fait partie du combat idéologique ».
Des mots idéologiquement chargés
« Avec le discours politique, le verbe devient action ». Cette phrase d’un professeur de classes préparatoires, tirée d’un exposé de culture générale, résume bien l’importance du vocabulaire en politique. Depuis toujours sans doute, le choix des mots utilisés dans cette activité essentielle n’est pas neutre. Il est fonction du récit, des idées que l’on entend faire passer, de la vision du monde et des choses que l’on veut faire partager. Il relève de la propagande. « Le langage (politique) est investi de connotations » et « les mots sont idéologiquement piégés ». Ainsi, pour le Louis XIV de la révocation de l’édit de Nantes, le protestantisme est la "religion prétendue réformée", tandis que pour les huguenots, l’Église de Rome est la "Babylone moderne". De même, au XVIIIe siècle, les idées nouvelles constituent, pour leurs promoteurs, les "lumières", par opposition à l’"obscurantisme"…
Les révolutionnaires, en particulier, tout à leur entreprise totalitaire de déconstruction et de refondation (de l’homme, de la société), portent naturellement une attention toute particulière au vocabulaire. Ils cherchent – et parviennent trop souvent – à imposer leurs mots et avec eux, leurs analyses, leurs concepts. Ainsi, aujourd’hui, la volonté de façonner la langue est au cœur de la démarche de l’extrême gauche imprégnée de marxisme-léninisme et de wokisme. Ses adversaires sont des "fascistes", ses nervis des "antifas" et ses agressions des "actions d’autodéfense". Les forces de l’ordre et les juges sont l’incarnation de "la violence de l’État", le bras armé de "l’oppression de classe", l’une des sources du désordre (forcément légitime)… Les clandestins sont des "sans-papiers", les immigrés africains des "racisés", des "exploités". Ceux qui émettent la moindre critique ou réserve à l’égard de l’islam sont des "islamophobes" et la France ou Israël sont des États "oppresseurs", "colonisateurs" et "racistes"…
Depuis le massacre du 7 octobre et l’offensive militaire israélienne à Gaza, un mot en particulier est au cœur du discours islamogauchiste : "génocide". L’État hébreu en serait l’auteur et la population de l’enclave palestinienne la victime (tout comme, d’ailleurs, il y a 65 ans, la population algérienne, du fait de la France…). Face au choc des images, à l’ampleur des dégâts, au nombre des morts et des blessés (fourni par le Hamas et repris sans aucune précaution), le mot est martelé par les LFIstes, leur mouvance et leurs relais, au fil de tweets, d’articles, de prises de parole. Depuis plusieurs mois, ils caressent ainsi, dans le sens du poil, les banlieues qui ont élus leurs députés, entretiennent et amplifient l’indignation, en font un facteur de mobilisation, un moteur pour l’action, une arme sémantique de stigmatisation massive de l’adversaire (à savoir Israël et tous ceux qui le soutiennent ou qui, simplement, ont une approche plus nuancée de ce drame malheureusement ancien, fort complexe et persistant).
"Génocide" à Gaza mais pas en Vendée
Un fait montre, s’il en était besoin, l’actuelle instrumentalisation politique du vocable "génocide" par la gauche et l’extrême gauche : alors que ces dernières en usent et abusent pour qualifier ce qui se passe à Gaza, elles dénoncent son utilisation, au sein de notre famille de pensée, pour nommer la répression ordonnée jadis par leurs "grands ancêtres" en Vendée… "Génocide" dans un cas mais pas dans l’autre. Encore et toujours, la gauche et l’extrême gauche prescripteurs autoritaires de la pensée conforme !
Prenons l’exemple de Radio France. En janvier 2023, sur le site de France culture, le journaliste web Yann Lagarde consacre sa chronique vidéo de 5’30 au « "génocide vendéen", histoire d’un concept polémique » (le titre, déjà, donne le ton), en prenant appui sur l’universitaire Jean-Clément Martin, qualifié d’« historien de référence de la Révolution ». Après un rappel globalement honnête des massacres et atrocités commises (mais comment pourrait-il en être autrement dès lors que les faits sont les faits et qu’ils sont désormais bien établis ?), Yann Lagarde conclut son propos par ce qui, fondamentalement, motive la séquence. 1) L’idée d’un génocide en Vendée est due à l’« historien controversé » Reynald Sécher. 2) Un génocide étant un « crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux », il n’y a pas eu de génocide en Vendée parce qu’il n’y a pas eu de « population ciblée », de « politique visant spécifiquement le peuple vendéen » - « des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ici et là » ( !), oui ; un génocide, non -. 3) « Depuis les années 2000 », certains « députés de droite et d’extrême droite » instrumentalisent « ce débat d’historiens » afin de faire « reconnaître (les) massacres (de 1793-1794) comme un génocide » et, donc, « de diaboliser la Révolution française et ses acquis ». 4) D’ailleurs, « depuis 1989, le vicomte Philippe de Villiers met en scène le “martyr” des Vendéens, dans un spectacle vivant, au Puy du Fou ».
Maintenant que leur raisonnement est exposé, appliquons-le à l’idée selon laquelle il y aurait un "génocide" en cours à Gaza et retournons-le contre les milieux dont il provient. 1) L’idée d’un génocide dans l’enclave palestinienne n’est pas due à des spécialistes qualifiés et objectifs, disposant des informations fiables et du recul nécessaires, mais à des milieux très engagés mus par une intention politique. 2) Il n’y a pas de génocide à Gaza parce qu’il n’y a pas de population ciblée en tant que telle, de politique visant spécifiquement le peuple gazaoui - qui, en outre, ne représente qu’une partie du peuple palestinien -. 3) Depuis plusieurs mois, l’extrême gauche et une partie de la gauche instrumentalisent le débat autour de l’offensive à Gaza afin de faire reconnaître les bombardements meurtriers qui ravagent l’enclave palestinienne comme un génocide et, donc de stigmatiser non seulement le gouvernement d’Israël mais le pays tout entier, voire l’ensemble des juifs, "sionistes", "colonialistes", "racistes", ainsi que tous ceux qui n’adoptent pas le discours LFIste à leur égard. 4) D’ailleurs, depuis fin 2023, Rima Hassan, Jean-Luc Mélenchon et leurs petits camarades mettent en scène le “martyr” des Gazaouis, dans un happening récurrent à travers tout le pays (favorisant ainsi l’importation du conflit en France et le passage à l’acte des franges les plus excitées)...
On le voit, l’extrême gauche et la gauche feraient bien de ne pas oublier que toute utilisation politique d’un mot aussi chargé de sens que "génocide" doit faire l’objet d’une réflexion préalable suffisamment approfondie pour qu’il soit aisé de la justifier et qu’elle ne puisse être retournée contre ses auteurs.
Quand Reynald Sécher désigne de ce mot les crimes des républicains en Vendée, c’est sur la double base de la thèse universitaire qu’il a soutenue avec succès en 1986 et des travaux que lui-même et d’autres ont effectués depuis. En revanche, quand les LFIstes et leurs courroies de transmission assènent l’idée d’un "génocide" à Gaza, c’est par pur parti pris et pour des raisons uniquement politiques qui reposent sur des impressions, des sentiments, une indignation (compréhensible), mais certainement pas sur un travail d’investigation digne de ce nom…
00:29 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dimanche 13 juillet : sur les traces de Cathelineau
00:28 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mardi 22 juillet, Ile d'Yeu : hommage au Maréchal Pétain
00:28 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 09 juillet 2025
Sarah Knafo veut faire tomber Ursula von der Leyen
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« L’islamo-gauchisme n’existe pas », la macronie et le déni du réel une fois de plus
Michel Festivi
Le ministre de l’Enseignement supérieur, un dénommé Philippe Baptiste, totalement inconnu, vient d’oser déclarer tout uniment, sur LCP le 7 juillet dernier, que l’islamo-gauchisme : « n’existait pas en tant que terme universitaire », et qu’il « n’est pas bien défini, donc cette notion n’existe pas ». On n’est guère surpris par cette idiotie proférée par la macronie, tant les contrevérités et les changements de cap sont quotidiens. Beaucoup du bloc dit central s’y retrouvent, sans parler de toutes les gauches évidemment.
Mais cela est très grave, car ce ministre raconte n’importe quoi, nous le verrons, et il se montre ainsi indigne de ses charges et fonctions. Aucun journaliste présent ne l’a d’ailleurs contredit. Pourtant il y avait de quoi.
En 2021, Madame Frédérique Vidal, alors ministre des universités, avait justement voulu entreprendre une enquête sur « l’islamo-gauchisme », et elle annonçait le 24 février de cette année-là, sur Cnews : « demander notamment au CNRS », de mener une enquête portant sur « l’ensemble des courants de recherche en lien avec l’islamo-gauchisme », à l’université » ! Elle formulait la même demande deux jours plus tard à l’assemblée nationale.
Cette enquête n’aura jamais lieu, étant complètement bloquée par le macronisme et les présidents d’universités, qui s’étaient ligués contre la ministre. Il faut dire que Frédérique Vidal avait été fusillée en plein vol par Gabriel Attal notamment, alors porte-parole du gouvernement, qui le 21 février 2021, sur RTL, ne défendra pas sa collègue (courage fuyons), indiquant fielleusement « que la priorité du gouvernement c’est évidemment la situation des étudiants dans la crise sanitaire (sic) ! », et pour Attal, il ne s’agissait « que de faits isolés » (resic). On comprend pourquoi, en juillet 2024, il va appeler au front républicain et à faire voter LFI contre le RN, comme Edouard Philippe, Xavier Bertrand ou Dominique de Villepin.
Déjà pourtant en 2020, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer avait dénoncé les ravages de l’islamo-gauchisme et ciblé directement l’UNEF. Sur Europe 1, le 22 octobre 2020 Blanquer avait déclaré : « Ce que l’on nomme islamo-gauchisme fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF, cède à ce type de chose, il fait des ravages quand dans les rangs de la France insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui, ensuite, de loin en loin mène au pire. ». On comprend pourquoi Macron et sa clique ont eu sa peau et l’ont remplacé par Pap Ndiaye. On comprend pourquoi ils ne feront rien contre l’islamisme, malgré quelques rodomontades et haussement de menton.
Dès lors à l’évidence, Philippe Baptiste nous raconte des sornettes. Mais plus encore dans l’inculture absolue, le terme « islamo-gauchisme » a parfaitement été défini par plusieurs universitaires. L’un des décrypteurs de cette formule, fut sans contexte Pierre-André Taguieff, dans son ouvrage publié en 2021, mais il avait été précédé de très nombreux articles, Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme chez Hermann. Il écrivait notamment « En France aujourd’hui, un profond clivage oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, c’est-à-dire des militants d’extrême gauches séduits par l’islam politique au point de s’en faire les défenseurs à travers des arguments antiracistes empruntés aux thèses décoloniales ou indigénistes. Les islamo-gauchistes forment des minorités actives sur les réseaux sociaux et dans l’espace universitaire ». Visiblement, Philippe Baptiste ne connait pas Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue, essayiste, chercheur et directeur honoraire au CNRS. Jacques Julliard, qui ne pouvait pas être taxé d’extrémiste avait écrit dans Marianne, le 26 février 2021 « L’auteur de la formule « islamo-gauchisme », n’a rien à voir avec l’extrême-droite. C’est un grand travailleur, un immense érudit qui allie à la rigueur de l’information, un sens inné de la taximonie... »
Comme le ministre ne connait pas Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférences à la Sorbonne, président du collège de philosophie et référent laïcité de la région Île-de-France, qui vient de déclarer dans un entretien au Figaro du 9 juillet : « ce propos - (du ministre Philippe Baptiste) - est doublement erroné : d’abord parce que le concept d’« islamo-gauchisme » est parfaitement identifié, et ensuite parce que, comme toute idéologie, il est évidement présent à l’université ». Il nous donne les trois éléments fondamentaux de l’islamo-gauchisme : 1°) l’idée fausse que la religion de l’islam est la religion « des opprimés », permettant aux révolutionnaires de gauche de faire fi de leur aversion des religions ; 2°) la révolution islamiste permet de pallier la tendance conservatrice voire réactionnaire du prolétariat européen (Cf le vote massifs des ouvriers français pour le RN), on remplace ce prolétariat qui a failli, par des immigrés ; et 3°) l’islamisme serait une réaction de défense légitime face à l’occident, la judéophobie étant une dernière composante et non des moindres de cette idéologie.
Comme le déclare Pierre-Henri Tavoillot « Il faut arrêter ce déni qui, en plus d’être agaçant, donne l’impression que c’est l’ignorance qui prime ». N’est-ce pas Charles Baudelaire qui dans son poème, l’Examen de minuit, avait magnifiquement versifié : « la bêtise au front de taureau ». En tout cas la France se retrouve au fond du gouffre et soumise aux pires affres, par les incompétences, inconséquences et les ignorances de ses dirigeants et de ceux qui les soutiennent. Et ce sont les Français qui en sont les premières victimes.
18:06 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Macron à Londres : l'errance d'un président impopulaire chez ses clones mondialistes
Thomas Joly, président du Parti de la France
Emmanuel Macron s’est envolé, encore une fois, pour l’étranger. Cette fois, direction Londres, avec l’ambition affichée de « réchauffer les relations franco-britanniques ». Mais qui est encore dupe ? Derrière les sourires figés et les poignées de main molles, c’est un théâtre d’ombres qui se joue. Car Macron, comme à son habitude, fuit. Il fuit la colère populaire qui gronde en France. Il fuit la réalité.
Il va chercher à l’étranger un semblant de légitimité, une stature de chef d’État qu’il a perdue chez lui. Mais quel est donc ce Royaume-Uni qu’il vient courtiser ? Une Grande-Bretagne désormais entre les mains de Keir Starmer, un socialiste cosmétique, un technocrate sans vision, sans verbe, sans colonne vertébrale. Autrement dit, le double parfait de Macron. Même obsession pour l’Ukraine, même laxisme sur l’immigration, même déconnexion totale avec les peuples qu’ils prétendent représenter.
Et pour couronner ce tableau de décadence, c’est Charles III, le roi sans règne, qui reçoit notre président. Charles, incarnation parfaite de ce progressisme mou qui mine nos civilisations européennes. Un roi woke, écolo-bobo, qui fait plus de conférences sur le climat que d’efforts pour défendre l’héritage de son pays.
Alors oui, cette rencontre a un sens. Celui de la décadence européenne. Deux dirigeants impopulaires, coupés de leurs peuples, qui s’auto-congratulent dans les salons dorés pendant que leurs nations se désagrègent. L’un et l’autre s’acharnent à ouvrir toujours plus les frontières, à sacrifier la souveraineté nationale, à dilapider l’héritage des siècles.
Il est temps que Français et Britanniques se réveillent. Il est plus que temps que ces apparatchiks mondialistes, aussi lisses qu’inefficaces, soient balayés par la volonté populaire.
17:59 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…
Synthèse nationale
Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…
Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !
L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.
Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…
60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…
Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…
07:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Geoffroy de Lagasnerie. La famille ? Non merci, je suis de gauche
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Parmi les grotesques produits de l’université française postmoderne, Geoffroy de Lagasnerie occupe une place de choix, non seulement par sa capacité à mimer les fulgurances d’un penseur, mais surtout par la constance avec laquelle il enchaîne, semaine après semaine, les appels à la dissolution de toute forme d’ordre naturel ou social. Sa dernière tribune, publiée dans Libération, confirme cette vocation de longue haleine : la famille est à abattre, la lutte homosexuelle doit s’émanciper de toute solidarité trop large, et l’enfant, ce petit être naguère innocent, pourrait bientôt revendiquer le droit de divorcer de ses parents.
On s’y attendait. Après avoir voulu abolir la police, la justice, la prison, l’État, et même la catégorie de crime (dans son précédent opuscule Par-delà le principe de répression), Lagasnerie s’attaque désormais à la structure la plus universelle qui soit : la famille. Et le prétexte, cette fois, est habilement enrubanné dans un discours d’apparente lucidité stratégique. Le philosophe entend que la radicalité homosexuelle cesse de se dissoudre dans le grand bain intersectionnel LGBTQIA+, cette soupe idéologique où tout s’additionne sans jamais s’articuler. Fort bien. Il propose que les homosexuels, les vrais, les mâles, les durs, reprennent leur autonomie de combat et formulent leurs revendications spécifiques.
Jusqu’ici, rien que de très banal dans la logique des chapelles révolutionnaires : retirer sa minorité du grand charivari des minorités pour mieux se recentrer sur son nombril collectif. Mais le verbe se tend, et le fond se dévoile : il faut, selon Lagasnerie, poser de «vraies» revendications. Non pas des platitudes sur l’écologie ou le racisme, mais des objectifs subversifs, concrets. Et que propose-t-il ? Élargir le mariage à plus de deux personnes, créer des «écoles sanctuaires» pour les enfants gays, et surtout, donner à ces enfants le droit de divorcer de leurs parents.
On relit. Puis on relit encore. Ce n’est pas une métaphore. Il parle bien d’un divorce entre enfants et parents, comme s’il s’agissait d’un contrat commercial entre adultes consentants. Derrière ce mot qui choque, se déploie la logique désormais bien connue de Lagasnerie : toute attache est une aliénation, toute fidélité un piège, toute relation stable une oppression. L’enfant doit pouvoir se défaire de ses géniteurs comme on se débarrasse d’un compte bancaire ou d’un fournisseur d’accès.
Ce n’est plus de la subversion, c’est du nihilisme social au service de prédateurs à l’affût. Le rêve n’est plus de réformer la société, mais de la déconstruire jusque dans ses fondements biologiques. La famille ? Une cellule fasciste. L’éducation parentale ? Un terrain de violence homophobe latente. La filiation ? Une tyrannie affective. Pour Lagasnerie, tout ce qui précède le désir individuel est une entrave, un piège dont il faut s’affranchir par des outils juridiques inédits, déracinés de tout lien charnel, culturel, spirituel.
Dans cet univers glaçant, où l’individu s’autodéclare être à partir de rien, le lien parental devient un contrat révocable, et l’héritage une souillure. L’enfant devient une monade politique. Et bien entendu, on trouvera des lecteurs dans Libération pour saluer cette audace, cette « pensée vivifiante », cette « remise en question salutaire ». C’est toujours la même histoire : plus on détruit, plus on se croit créateur.
Or, il faut ici nommer les choses : ce n’est pas la radicalité homosexuelle qui parle sous la plume de Lagasnerie, c’est le ressentiment bourgeois d’un intellectuel stérile incapable d’accepter que la condition humaine s’inscrit dans la durée, la transmission, l’héritage. Sa haine de la famille n’est pas née d’une analyse, mais d’une blessure. Et ce ressentiment devient théorie, puis programme. Une logique qui rappelle, toutes proportions gardées, ce que Carl Schmitt aurait appelé la haine de l’ordre naturel par les modernes : le refus de toute forme d’enracinement, de filiation, de hiérarchie, sous couvert d’émancipation.
En somme, Lagasnerie ne veut pas la libération des enfants, mais l’éradication des pères. Et derrière son vernis de théorie, c’est bien une politique du vide qu’il propose : plus de racines, plus d’appartenances, plus de loyautés. Seulement des individus fluides, interchangeables, contractuels. Des électrons sans charge, des âmes sans lignée.
Mais dans un monde où l’enfant divorcerait de ses parents, qui recueillera les orphelins ? L’État ? Le marché ? Un adulte intéressé ? Les collectifs affinitaires de passage ? Il faut une singulière naïveté, ou une grande indifférence à la réalité humaine, pour croire qu’un tel monde pourrait accoucher de quoi que ce soit d’autre que d’une solitude d’acier où les prédateurs seraient rois.
Article publié sur Breizh-info - Cliquez ici.
07:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La guerre d’Algérie, suite sans fin
Camille Galic
Jour de gloire pour Anne Hidalgo, le 5 juillet a vu pour la première fois depuis plus d’un siècle des Parisiens barboter dans la Seine, paraît-il débarrassée de toutes ses impuretés — au prix d’un milliard et demi d’euros de travaux. Mais cet événement a été considéré de l’autre côté de la Méditerranée comme une insupportable provocation.
Évidemment stimulés par le pouvoir en place, les Algériens qui célébraient (officiellement du moins ; sinon, pourquoi seraient-ils si nombreux à vouloir venir dans l’ancienne métropole ?) le même jour leur fête de l’indépendance accordée en 1962 par la France gaullienne, alors que la guerre était gagnée sur le terrain, ont protesté contre les festivités séquanaises.
La Seine, lieu de liesse ou « cimetière géant » ?
Qu’on se le dise, la Seine, avant d’être un fleuve festif, aurait été un « littéralement un cimetière géant avec des milliers de cadavres d’Algériens noyés dedans pendant la guerre d’Algérie ». Et notamment le 17 octobre 1961 quand des militants FLN manifestant bien sûr pacifiquement auraient été poussés dans l’eau par la police, qui aurait ainsi vengé la mort de 22 de ses membres tués dans des attentats également FLN depuis le début de l’année 1961.
À combien d’innocents ce "massacre" coûta-t-il la vie ? « Près de cinquante, parmi lesquels plusieurs femmes », selon le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) qui, pour faire bonne mesure, précisait que « les blessés se chiffrent par centaines » et qu’il y avait « plus de cent disparus ». Pour sa part l’Union générale des étudiants musulmans algériens (en France) affirmait que « des dizaines d’Algériennes et d’Algériens sont tombés sous les balles des colonialistes » avant d’être immergés.
De son côté, la préfecture de police admit deux morts parmi les manifestants, chiffre porté à sept par la mission Mandelkern créée en catastrophe après le tohu-bohu international déclenché par trois articles accablants du New York Times. Garde des Sceaux de 1997 à 2000 dans le gouvernement Jospin, la socialiste Elisabeth Guigou lancera à son tour une enquête. Déception pour Guigou et son conseiller mémoire, le communiste Jean-Luc Einaudi qui en tenait mordicus pour 393 morts : la liste établie par ses limiers ne comprendra que 48 noms. Et aucune femme parmi les victimes.
D’un massacre l’autre
Mais qu’importe, on sait depuis la nuit des temps, et plus particulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale, que les gros chiffres l’emportent toujours dans l’imaginaire populaire quand ils sont imposés par le "camp du bien". Lequel reste résolument aveugle devant d’autres massacres, tel celui d’Oran où, le 5 juillet 1962, avènement de l’indépendance algérienne, les fellagha fêtèrent leur victoire en abattant ou en égorgeant près de 400 Européens, femmes comprises, et une centaine de musulmans réputés hostiles au FLN. Une boucherie en gros à laquelle il faut ajouter des centaines de disparus dans le but à peine dissimulé (et pleinement atteint) de terroriser la population non indigène afin de la forcer à l’exode.
On ne s’étonnera donc pas de voir les Algériens exalter en toute impunité leurs martyrs réels ou supposés alors que le véritable martyr était en ce 5 juillet 2025 l’infortuné écrivain franco-algérien Mohamed Sansal condamné le 27 mars, malgré ses 80 ans et son cancer, à cinq ans de réclusion pour "atteinte à l’unité nationale" après avoir contesté les droits de l’Algérie sur le Sahara ex-espagnol. Mettre l’accent sur le "massacre" de 1961 — en oubliant celui de 1962 — justifie qu’une grâce présidentielle ait été refusée à ce renégat qui n’écrit qu’en français alors que le président Tebboune a gracié plus de 10 000 condamnés.
Cette rigueur a été déplorée par Emmanuel Macron. Mais n’est-ce pas le même Macron qui, le 16 octobre 2021, s’était rendu tout de noir vêtu sur le pont de Bezons, où il condamna solennellement les « crimes inexcusables de la République » en octobre 1961 ? N’est-ce pas un député de son parti Renaissance, Julie Delpech qui, de concert avec la Verte et fille d’immigrés Sabrina Sebaihi, fit voter le 28 mars 2024 une résolution visant à l’instauration d’une « journée commémorative du massacre » ? Résolution adoptée par 67 voix pour et 11 voix contre, celles des députés RN.
Nouvelle preuve que si le "négationnisme" sur certain sujet est durement réprimé par la loi, le révisionnisme de gauche peut, lui, s’exercer à plein. Fût-ce au détriment des intérêts supérieurs de la nation, éternellement vouée à la repentance — politique, morale et financière.
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mardi, 08 juillet 2025
Quand Mediapart s’attaque aux sujets brûlants…
Arnaud Florac - Chroniqueur sur Boulevard Voltaire
Quand on a une passion pour l’exécution publique, on n’a pas toujours les moyens d’assouvir ses passions tristes ici et maintenant : les cibles vivantes ne sont pas légion. Alors, forcément, on en est réduit à faire de l’archéologie, à souffleter les cadavres. Mediapart, par exemple, n’aime rien tant que salir les politiques, de préférence quand ils sont à droite. Mais comme le RN joue finement et que c’est le seul parti de droite (mais l’est-il vraiment ?) qui représente quelque chose sur l’échiquier politique, Mediapart traverse un sale moment. Alors, il reste feu Patrick Buisson, théoricien de la droitisation de Nicolas Sarkozy, à qui le média gauchiste s’attaque, dans son édition du 6 juillet 2025.
À en croire les journalistes d’investigation, qui s’appuient sur les archives personnelles de l’ancien conseiller de Sarko, c’est un véritable « entrisme » des cathos - et même des tradis ! - qui a eu lieu, entre 2007 et 2012. Ne craignant pas de tout mélanger, les « enquêteurs » ouvrent leur article sur la remise d’une décoration pontificale à Patrick Buisson en 2012. Apparemment, ce serait le signe du travail méthodique des « conseillers » de son entourage pour promouvoir les positions catholiques auprès du Président. Plongeons avec eux dans les entrailles de la bête immonde en chemise brune qui fait du bruit avec ses bottes.
« Les racines chrétiennes de la France »
Dans l’entourage de Buisson, on trouve d’abord Camille Pascal, qui était alors la « plume » de Sarkozy. Revenu à la foi grâce à Benoît XVI, cet agrégé d’histoire, spécialiste du XVIIIe siècle, n’a pas le profil d’un skinhead ni d’un tradi tel que Mediapart se les représente. Qu’importe : il a écrit le discours du Puy-en-Velay, dans lequel Sarkozy mentionne les « racines chrétiennes de la France », cela suffit à le classer dans la catégorie des Templiers. Comme le dossier de Camille Pascal est un peu mince, les commissaires politiques d’Edwy Plenel s’en prennent à sa femme, Caroline, haut fonctionnaire dans l’Éducation nationale, accusée ces derniers mois d’avoir voulu protéger le lycée Stanislas. Camille Pascal aime la France, sait qu’elle est chrétienne depuis deux millénaires, et sa femme défend les bons établissements : qu’on lui coupe la tête !
« Avoir un homme comme Patrick Buisson aux côtés du président de la République fut ainsi, pour les catholiques traditionalistes, une véritable bénédiction », affirme Mediapart, qui cite la communauté Saint-Martin, probablement assez mal connue de ses lecteurs. C’est l’occasion de salir quelqu’un d’autre : Mgr Marc Aillet, actuellement évêque de Bayonne, qui « multiplie les provocations » depuis sa nomination (lire : qui exprime des positions catholiques à temps et à contretemps, comme le lui demande l’Évangile…). Pour Mediapart, la nomination de Mgr Aillet serait purement politique… et due à Buisson. Parmi les archives de Nicolas Diat, un autre conseiller de la nébuleuse sarkozyste, on découvrira seulement des traces écrites de la volonté de mener une « stratégie d’influence » auprès de la Conférence des évêques de France. C’est exactement ce que les politiques font avec l’islam, et cela ne choque personne…
« Ministre de l’Intérieur et des cultes, garant du respect de la laïcité »
Une dernière salve de noms : Louis de Raguenel (aujourd’hui au JDNews), qui bossait alors pour Claude Guéant à Beauvau ; Bruno Retailleau, non seulement catholique, mais aussi ami de Philippe de Villiers, que l’on suspecte de ne pas aimer passionnément la République. C’est d’ailleurs à Retailleau que s’attaque la fin de l’article, avec cette conclusion qui se veut glaçante : « Bruno Retailleau est désormais ministre de l’Intérieur et des cultes, garant du respect de la laïcité. »
Bref, qu’apprend-on, dans cet article, assez peu ordonné et assez mal écrit ? Les catholiques ont des réseaux et veulent faire avancer leurs idées. Ah. Et les gauchistes, alors ? Ce qui dérange Mediapart est peut-être ce début de symétrie. Désolé pour les staliniens : on appelle ça le débat d’idées.
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Philippe, Buzyn, Véran : non-lieu pour les complices de la tyrannie sanitaire
Thomas Joly – Président du Parti de la France
La commission d’instruction de la Cour de justice de la République a tranché : non-lieu pour Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Une décision attendue, presque prévisible. Mais ce n’est pas là que réside le scandale. Le scandale, c’est qu’ils n’étaient pas poursuivis pour les bons motifs. On les accuse de ne pas en avoir fait assez, de ne pas avoir « combattu le sinistre » avec assez de vigueur. Quelle blague ! En réalité, leur crime, c’est d’en avoir fait bien trop.
Ces gens-là ont menti aux Français dès le début. Ils ont brandi des courbes, des modèles, des prédictions apocalyptiques pour instiller la peur. Ils ont fait passer un virus certes contagieux, mais bénin pour l’immense majorité de la population, pour la peste noire. Ils ont confiné un peuple tout entier, fermé les écoles, détruit des vies, interdit les visites aux mourants, séparé les familles au nom d’une science qu’ils ont instrumentalisée.
Ils ont violé nos libertés les plus fondamentales. Nous avons vécu, pendant deux ans, sous un régime de surveillance quasi totalitaire. Attestations, couvre-feux, passes sanitaires… Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont imposé, presque sous la contrainte, un vaccin expérimental à des millions de citoyens, en dissimulant les effets secondaires, en réduisant au silence toute voix dissidente.
Et aujourd’hui, non-lieu. Circulez, il n’y a rien à voir. Si la justice fonctionnait vraiment, ces trois-là auraient à répondre non pas de leur prétendue inaction, mais de leur tyrannie sanitaire, de leurs mensonges d’État, de la destruction de l’économie nationale et surtout, de la trahison du peuple français.
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lundi, 07 juillet 2025
L’Espagne socialo-communiste s’enfonce dans l’ignominie wokiste
Michel Festivi
Plus rien n’arrête le wokisme décérébré qui sévit en Espagne, à part les protestations de Vox et de quelques voix dissonantes esseulées. Le Parti populaire au contraire, entend se coucher une fois de plus, et accepter les diktats des gauches, dont celui du PSOE. Le dirigeant du PP, ne vient-il pas de déclarer qu’il ne s’associerait pas à Vox (en cas de législatives anticipées), et qu’il était prêt à travailler avec un nouveau PSOE. Avec de tels adversaires, les gauches espagnoles ont de beaux jours devant elles.
Car il se passe des choses très graves en Espagne, actuellement. Déjà en matière de « transition des genres », la législation espagnole était devenue la plus permissive qui soit, permettant à un individu de changer de sexe selon son bon vouloir, et même pour les mineurs de 16 ans. Désormais le projet de loi qui va être débattu prochainement, renforce plus encore cette législation des plus scandaleuses, en aggravant les peines vis-à-vis de ceux qui s’opposeraient à ses dérives.
Une réforme du code pénal espagnol est en cours. Les parents qui refuseraient les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs, pourraient aller en prison jusqu’à 2 ans, et se voir retirer leurs droits parentaux. Verra-t-on comme sous le stalinisme triomphant, des enfants dénoncer leurs parents, les envoyant au goulag ? Les professionnels qui seraient condamnés, pourront subir en plus, des interdits d’exercice, bref ce serait pour eux une mort sociale.
Seront dans le collimateur de la justice, les parents qui rechercheraient dans l’intérêt de leur progéniture, des conseils médicaux ou psychologiques pour aider leurs enfants à franchir certains caps compliqués à l’adolescence. Cette proposition de loi organique, modifiant le code pénal, stipule que « les thérapies de conversion visant à éliminer ou à nier l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, ou l’expression de genre sont punissables ».
Pourront également être embastillés, les professionnels de santé, qui seraient tentés de préserver la santé biologique des mineurs, pour avoir refusé de procéder à une transition de genre. Déjà des amendes avaient été édictées par une précédente loi de 2023 « loi pour l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », amendes qui pouvaient aller jusqu’à 150.000 euros. Désormais la prison et les interdits se profilent.
La proposition a été déclarée recevable en vue d’un examen en séance plénière du congrès, tous les groupes parlementaires, sauf Vox, l’ont approuvée, le député de l’Union du peuple navarrais s’est abstenu. L’avocate pénaliste Paula Fraga s’est insurgée contre ce texte : « cette réforme du code pénal est terrifiante et implique bien sûr, un manque de protection encore plus grand pour les enfants, car elle prévoit une peine de deux ans de prison pour les professionnels qui refusent des thérapies affirmatives. Il s’agit d’un blocage hormonal, suivi d’une hormonothérapie croisée et même d’une mutilation d’organes sains ».
La suspension de l’autorité parentale pourra aller jusqu’à 5 ans, sans compter les amendes et les peines de prison. L’on assiste donc à des expérimentations médicales des plus dangereuses. Comme le souligne Me Fraga, les traitements administrés aux enfants « sont expérimentaux, car on ne connaît même pas toutes leurs implications négatives... Cela ne profite qu’à l’industrie pharmaceutique, car il est évident que transformer des enfants en bonne santé en patient à vie est une activité très lucrative ». N’approche-t-on pas là des expériences médicales qui pouvaient se pratiquer sous le IIIème Reich ? À quand l’eugénisme ?
Dès qu’un mineur exprimera un mal être, il sera orienté vers des changements d’identité sexuelle, et les parents ne pourront pas contrecarrer cet engrenage, au contraire. Comme l’expose la juriste : « des milliers de mineurs voient leur vie ruinée par des changements hormonaux, et ceux qui pourraient empêcher cela, sont punis par des peines de prison ». Que des pères et mères osent solliciter un soutien psychologique pour leurs enfants souffrant de dysphorie par exemple, pourraient les exposer à une condamnation pénale.
La société orwellienne totalitaire et dystopique, que nous annonçait l’éminent écrivain anglais dans son célèbre roman d’anticipation, 1984, publié en 1949, avec son ministère de la vérité, la surveillance de masse, sa police de la pensée, est arrivée. Big Brother nous regarde.
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Combat anti-éolien : lorsque la bien-pensance s'empare de combats qui la dépassent...
Samedi dernier, à Morlaix (Finistère), était organisé un rassemblement contre l'implantation d'un parc éolien dans la magnifique baie voisine. Louable initiative à laquelle, avec quelques amis trégorois, nous avions décidé de nous joindre avec enthousiasme. Je rappelle que depuis une dizaine d'années, Synthèse nationale, qui a publié en 2017 le premier livre sur le sujet, "Éoliennes, un scandale d'État" d'Alban d'Arguin cliquez ici, dénonce sans relâche cette escroquerie écologiste à la dimension planétaire.
Avec Alban, lors de la parution du livre, nous avions participé à de nombreuses réunions anti-éoliennes à travers la France profonde. Ces réunions, résolument politiques et généralement organisées par des militants de la droite nationale avaient le mérite de la clarté et de la radicalité. C'est certainement pour cela qu'elles réussirent souvent à mettre à bas les projets locaux d'implantations. À Morlaix, samedi, le ton était bien différent et, pour tout dire, plutôt inquiétant...
En effet, dès le début, le discours se voulait bien policé. Devant le kiosque à musique situé sur la Place des Otages face à l'Hotel de Ville, l'organisateur du rassemblement, un grand garçon probablement élevé à la Blédine centriste, expliquait qu'il y avait là "des gens de tous bords, de droite comme de gauche... à l'exception, bien sûr, des extrêmes...". Ouf ! Que les bobos et les gogos soient rassurés, on est là entre gens de bonne compagnie. Quant à nous, mes amis et moi-même, nous commencions à nous demander ce que nous foutions à cette manif...
Et nous n'étions pas à la fin de nos surprises. Notre Don Quichotte de circonstances nous expliqua qu'il n'est pas contre les éoliennes en général mais seulement contre celles qui vont défigurer la Baie de Morlaix. Merci pour les autres... En claire, tant que cela se passe ailleurs, on s'en fout, mais dès que la vue sur la mer de ma villa côtière est menacée, je me réveille. Cela n'est pas sans rappeler l'attitude des bourgeois des beaux quartiers qui faisaient semblant d'ignorer les effets de l'immigration tant que ceux-ci rongeaient la Seine-Saint-Denis, les quartiers nord de Marseille ou les banlieues des métropoles provinciales, mais qui commencèrent à s'alarmer lorsque les bandes de racailles vinrent déambuler et dealer au bas de leurs immeubles cossus.
Après le discours pour le moins feutré de l'organisateur, enfin un moment de bonheur. Monte sur la tribune un marin pêcheur qui, lui, va nous parler avec son coeur. Notre homme, excellent orateur, est sans doute le plus impacté par le projet qui risque de ruiner localement sa profession. Il dénonce pêle-mêle et sans réserve l'inutilité énergétiques des éoliennes, les multinationales "vertes" et étrangères qui se gavent en saccageant les paysages, les écologistes fanatiques et inconscients des réalités et la classe politique qui a détruit la France et sacrifié notre énergie nucléaire... Tonnerre d'applaudissement, ce qui est plutôt rassurant. Mais notre homme, qui est en train de ravir la vedette, en dit trop et cela excède les organisateurs qui lui coupent carrément la parole.
Et là, c'est le pompon. Après ce moment "d'égarement politiquement incorrect" intervient le représentant d'un collectif intitulé Némo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) qui se charge de recadrer les choses en dénonçant bien sûr "le réchauffement climatique" et le "complotisme de l'extrême droite climato-négationniste", causes, comme chacun doit, de gré ou de force, le savoir, de tous les malheurs de l'humanité. Visiblement, ce discours lénifiant ne fait pas l'unanimité car beaucoup de participants commencent à s'écarter du rassemblement.
Bref, avec de tels défenseurs, l'avenir de la Baie de Morlaix est mal barré... Il faut au plus vite rectifier le tir et dénoncer partout la récupération de la juste réaction contre les éoliennes par une poignée d'écolos-bobos noyés dans leurs contradictions. Il est plus que temps que les nationalistes reprennent ce combat en mains car, eux seuls, depuis le début, en incarnent la légitimité. C'est ce à quoi, en Baie de Morlaix, en Baie de Saint-Brieuc et ailleurs, nous allons bientôt tenter de remédier...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
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E. coli dans l’Aisne : silence gêné autour du lien avec des boucheries halal
La rédaction de Breizh-info
Une trentaine d’intoxications, principalement chez des enfants, un décès, des fermetures administratives… et un mot qui brûle les lèvres de la presse généraliste : halal. L'affaire des contaminations à la bactérie E. Coli dans l'Aisne prend une tournure inquiétante sur le plan sanitaire, mais aussi révélatrice sur celui de l’information. Car si les autorités sanitaires ont bien identifié un « lien biologique formel » entre les cas recensés et cinq boucheries situées à Saint-Quentin, la mention de leur caractère halal semble susciter une extrême prudence dans le traitement médiatique de l’affaire.
Une contamination d’ampleur, un décès, des enfants touchés
Depuis la mi-juin, 32 cas de contamination à E. coli ont été enregistrés dans le département de l’Aisne, dont 29 chez des enfants. Une fillette de 11 ans est décédée, une autre de 12 ans a succombé quelques jours plus tard, et plusieurs malades ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), pathologie potentiellement grave. Les autorités sanitaires ont rapidement orienté leurs investigations vers plusieurs établissements de boucherie de Saint-Quentin. Six ont été fermés à titre conservatoire, dont cinq sont toujours clos début juillet.
Une preuve scientifique, un nom qu’on tait
Le 2 juillet, la préfecture a publié les résultats des analyses menées par le Laboratoire national de référence et l’Institut Pasteur. Ces examens ont confirmé « la preuve irréfutable d’une correspondance » entre les bactéries retrouvées dans certaines viandes ou surfaces des boucheries concernées et celles présentes chez les malades.
Les noms des cinq établissements ont été communiqués : La Direction, Family, El Baraka, La Fayette et le rayon boucherie de TMS Destock. Or, plusieurs de ces enseignes sont connues localement pour être des boucheries halal. Ce que plusieurs articles de presse n’ont mentionné qu’à demi-mot, voire pas du tout. Certains titres se contentent de dire que « certaines boucheries commercialisaient de la viande halal ». D’autres, comme Le Figaro, le reconnaissent, mais relèguent l’information au second plan. Pourtant, tous les établissements concernés à l’exception de l’Intermarché de Gauchy sont des boucheries halal.
Abattage rituel : un angle évité
Le lien entre certaines pratiques d’abattage rituel et des risques accrus de contamination bactérienne est bien connu des vétérinaires. Plusieurs spécialistes, dont Alain de Peretti, ont rappelé dans la presse les risques sanitaires posés par l’égorgement sans étourdissement : saignée incomplète, section de l’œsophage favorisant les fuites digestives, stress de l’animal induisant une dissémination bactérienne… Des conditions propices à la prolifération d’agents pathogènes comme E. coli ou Salmonella.
Le président de l’Académie vétérinaire de France, Jean Derégnaucourt, a même écrit au ministre de la Santé pour alerter sur ce sujet sensible. Malgré cela, la majorité des médias ont soigneusement évité de lier ces données scientifiques à la contamination récente. Comme si évoquer la question du halal relevait du tabou.
Seul le député RN Stéphane Rambaud a publiquement interpellé le gouvernement sur « l’opacité persistante sur les viandes issues d’abattages rituels ». En réponse, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a promis que « toutes les causes seront regardées », évoquant la traçabilité des produits. Une réponse prudente, à l’image du silence généralisé sur le sujet dans le débat public.
Pendant ce temps, les infections continuent. Deux nouveaux cas ont été signalés le 5 juillet. Le parquet de Paris a repris la main sur l’enquête, initialement ouverte à Saint-Quentin pour homicide involontaire, blessures, mise en danger d’autrui et tromperie aggravée. La question d’éventuelles responsabilités pénales est désormais posée.
Au-delà du drame sanitaire, ce scandale révèle une nouvelle fois le malaise profond des autorités et des médias lorsqu’il s’agit d’aborder frontalement certains sujets, pourtant d’intérêt public. Dans une société soucieuse de transparence et de sécurité alimentaire, il n’est pas admissible que des considérations idéologiques ou communautaires empêchent d’informer pleinement les citoyens. La viande halal, tout comme la viande casher, dans leurs pratiques industrielles actuelle, ne sont pas au-dessus de tout soupçon. L’examen rationnel des faits, indépendamment de leur charge politique ou religieuse, devrait être une exigence journalistique et sanitaire. Pour les enfants contaminés et leurs familles, il est déjà trop tard pour les silences de convenance.
Source : Breizh-info - Cliquez ici.
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dimanche, 06 juillet 2025
Franco, les pieds-noirs peuvent lui dire merci !
Michel Festivi
Il y a 53 ans, les Français d’Algérie, devaient abandonner séance tenante leurs terres, leurs biens, leurs maisons, leurs entreprises, leurs commerces, et se hâter dare-dare, d’embarquer pour regagner la métropole, bien souvent sans un sou, pour éviter d’être massacrés par les égorgeurs du FLN, dans l’indifférence voire la complicité du pouvoir gaulliste.
Faisant fi de toutes les règles d’humanité et de compassion, De Gaulle avait même donné des ordres stricts pour qu’on les laissa tomber, à l’image des harkis qui s’étaient battus pour la France, et que l’on sacrifiait désormais. Des milliers d’entre eux périront. Les plus anciens se souviennent des insultes de ce grand humaniste de Gaston Deferre, qui refusa l’arrivée de nos compatriotes à Marseille, aidé en cela par les dockers CGT du port.
Certains historiens pensent, que De Gaulle se vengeait ainsi de la population française d’Algérie, qui longtemps, lui avait préféré le Maréchal Pétain, Maxime Weygand, le général Giraud et tous les chefs militaires, comme Alphonse Juin, qui avaient contribué à la formation de l’armée d’Afrique, qui fit des merveilles en Tunisie, en Corse, en Italie et jusqu’à Berchtesgaden, redorant le blason de la France.
Et bien au même moment, à la toute fin juin 1962, un Chef d’État espagnol, Francisco Franco pour ne pas le nommer, eut, à l’égard de malheureuses familles qui erraient sur les pontons du port d’Oran, un geste des plus humains et des plus magnanimes.
Il faut rappeler l’Histoire et savoir s’en souvenir. La France et les Français paient aujourd’hui les ignominies d’un pouvoir, qui chose rare dans l’Histoire, abandonna ses propres ressortissants. La grandeur gaulliste a côtoyé les pires des trahisons, 53 ans après, l’Algérie nous insulte et nous nargue, l’Histoire n’oublie rien.
Alors que des milliers de Français, avec femmes, enfants, bébés, vieillards, s’agglutinaient le long des quais d’Oran, menacés à chaque instant d’être trucidés, Franco imposa à De Gaulle, qui le lui avait un temps refusé, d’envoyer deux bateaux, Le Victoria, et le Virgen de Africa, pour transborder vers Alicante « cette misère humaine ». Cela s’est passé les 29 et 30 juin 1962. Franco avait ordonné à sa marine de guerre et à son aviation, d’accompagner les Ferrys, pour le cas où.
2.200 passagers furent ainsi embarqués et arrivèrent à Alicante, sous les « Viva Franco » et « Viva España ». Ils avaient, eux, échappé aux sbires du FLN, qui quelques jours plus tard assassinèrent plusieurs centaines de nos compatriotes. L’ironie de l’Histoire, beaucoup de parents de ces malheureux pieds-noirs qui furent sauvés par l’Espagne, avaient combattu dans les rangs révolutionnaires durant la guerre civile, contre les armées nationales. On mesure ici toute la grandeur d’un homme d’État.
Lors de l’embarquement, les militaires espagnols s’opposèrent à la police de De Gaulle, qui, munie de listes, entendait arrêter des membres de l’OAS qui pouvaient se trouver parmi les secourus. Franco ne le permit pas. Des milliers de Français, qui s’étaient opposés au pouvoir gaulliste trouvèrent aussi refuge en Espagne en ces années-là. Sachons retenir les leçons de l’Histoire.
Sur cette période, lire :
Cahier d'Histoire du nationalisme, n°23, L'Algérie française, cliquez ici
Algérie : impostures, mensonges et trahisons, une guerre gagnée pour rien !, Roger Holeindre cliquez là
19:31 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes
Synthèse nationale
Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».
40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !
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Le vide, en attendant le trop plein. Et un retour surprise ?
Synthèse nationale
En mai 2020, le physicien et philosophe Etienne Klein, invité de la Grande Librairie, sur la 5, donnait cette définition du vide : « N’étant pas le néant, (il) contient déjà quelque chose. (…) C’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide ».
Au fil des cinquante dernières années, on nous a enlevé une grande partie de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre industrie, de notre système de santé, de notre sécurité, de notre unité, notre identité, notre fierté… Il nous reste le serial talker Emmanuel Macron (qui nous a "cramés" et dont le « seul talent », dixit Gilbert Collard, « est d’occuper le vide par du vide »), 3.300 milliards d’euros de dette, un champ de ruines économiques et politiques et un trop plein d’ambitions pour 2027. « Le vide, c’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide » !
Décidément, les deux années qui, en principe, nous séparent de la fin du mandat de l’actuel président et de l’élection de son successeur vont nous sembler bien longues… D’autant que, désormais, il va nous falloir vivre avec l’angoisse d’un possible retour de "Jupiter" en 2032 !
Le « petit malin » (dixit Trump), à l’occasion du meeting organisé hier à Paris pour les dix ans des Jeunes avec Macron (devenus les Jeunes en marche), ne nous a-t-il pas adressé un message clair à travers sa harangue à ses partisans ? Il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans »… "Jupiter" serait-il en passe de devenir notre "sparadrap du capitaine Haddock" ? Au secours, il s'apprête à sortir par la porte, pour revenir par la fenêtre !
10:50 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bardella et Sarkozy (père et fils)
Stéphane Galet,
correspondant du Nouveau Présent dans les Alpes-Maritimes
Quoi de plus flatteur pour un natif de la Seine-Saint-Denis, simple bachelier (même avec une mention très bien) que d'être convié à discuter en privé de l'actualité par un ancien Élyséen ? C'est ce qui est arrivé le 1er juillet à Jordan Bardella, invité par Nicolas Sarkozy dans ses somptueux bureaux - payés par le contribuable, comme l'appartement de fonction, le secrétariat, le véhicule, les personnels afférents et les frais de représentation. Soit une dotation annuelle d'environ 200 000 euros s'ajoutant au 7 000 euros de retraite mensuelle résultant du seul quinquennat (1).
Risettes à Paris…
L’ex-président de la République et celui qui aspire à le devenir puisque, plombée par son procès, Marine Le Pen risque d’être exclue en 2027 de la course à la "reine des élections", se sont quittés enchantés l’un de l’autre.
Nicolas a précisé que si le rendez-vous n’avait « aucun sens politique, il s’agissait d’un moment humain et très cordial », lors duquel les deux personnalités ont « parlé de la France ». Portant sur « la situation politique et l’avenir de la France », l’entretien a été « chaleureux et courtois », a déclaré de son côté Jordan qui dans son livre Ce que je cherche (Éd. Fayard 2024), jugeait « pertinente » l’idée de « réunir dans un même élan les Français issus des classes populaires et une partie de la bourgeoisie conservatrice comme Nicolas Sarkozy le fit en 2007 ». Privant ainsi Jean-Marie Le Pen de plus de la moitié des voix auxquelles celui-ci pouvait prétendre… pour faire exactement le contraire (oublié, le "kärcher" !) de ce qu’il avait promis. D’où sa non-reconduction en 2012 et la victoire de François Hollande.
… Mais coups bas à Menton ?
Tel père tel fils, Louis Sarkozy reconverti en chantre de la France profonde — dans les colonnes de Valeurs actuelles notamment — après avoir choisi de faire sa scolarité dans une école militaire yankee, va-t-il rééditer la manœuvre au plan local ? La veille de la rencontre de son paternel avec Bardella, il s’est inscrit sur les listes électorales de Menton où certains le voient déjà tête de liste aux municipales de mars prochain. Ainsi qu’il l’a confié à Nice-Matin, s’il n’est « candidat nulle part », il estime que « quand une ville, qui reste un QG de la droite républicaine, est menacée de tomber dans les mains du RN et qu’elle risque de le rester pendant vingt ans, c’est un sujet » de préoccupation majeur.
Depuis 2022, Menton est représentée à l’Assemblée nationale, où elle a notamment voté pour le droit à mourir, par Alexandra Masson. Ancienne des jeunesse RPR puis de l’UMP avant de passer très tardivement au Front National bientôt devenu RN, cette avocate est l’ex-épouse d’Olivier Bettati, politicien vaguant de l’UMP au FN via le CNIP et depuis 2023 "conseiller spécial" de Christian Estrosi après avoir vainement tenté de conquérir en 2020 la mairie de Menton justement, soutenu par le FN et le CNIP.
À la place de l’état-major du RN, on ferait gaffe aux chausse-trapes et aux "liaisons impures".
1. Radié de l'ordre de la Légion d'honneur après sa condamnation définitive pour délits financiers, Sarkozy devrait, en bonne logique, perdre les avantages exorbitants liés à son ancienne fonction.
Source : Le Nouveau Présent, 3 juillet 2025 - Cliquez ici.
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L’éolienne et les ventilateurs
Une fois de plus, Pascal Praud, dans le Journal du dimanche nous assène une vérité qu’aux normes de la bien-pensance il est défendu de défendre. L’énergie éolienne est aussi veine que le vent qui la porte. En fait, côté défenseurs, on a les tenants d’une idéologie et de l’autre, les détracteurs qui s’en tiennent à la réalité, à savoir que le nucléaire est nettement plus écolo que l’éolien. N’est-il pas, mon cher Watson ! Où l’on découvre que derrière l’éolien se cache des intérêts financiers.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 6/7/2025
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samedi, 05 juillet 2025
Saga Le Pen : la tante règle ses comptes avec la nièce
L'édito de Cyrano sur Riposte laïque cliquez là
Nous sommes à moins d’un an des élections municipales, où la plupart des grandes villes sont tenues par la gauche, avec des maires qui ont su rassembler l’ensemble des partis de ce courant et donner des postes, donc à manger, à tout le monde. Cela s’appelle l’Union de la Gauche, le Cercle républicain, la digue antifasciste ou tout autre habillage qui justifie que des partis qui passent leur vie à s’insulter savent se regrouper pour gagner des élections et sauver leurs appareils.
Chacun espère, dans ce contexte, que les grandes villes, mais aussi les villes moyennes, voire les petites communes tenues par la gauche, vont voir, dans un élan unitaire, toute la famille patriote se regrouper, faire des listes communes et préparer ainsi une démarche rassembleuse pour 2027.
C’est ainsi que cela devrait se passer. Chacun, du RN, de Reconquête, de l’UDR (Ciotti), de IDL (Marion), des Patriotes, devrait se mettre autour d’une table, regarder ensemble les villes gagnables et élaborer une stratégie efficace, en se mettant d’accord de manière équitable, en fonction du rapport de forces local et national, pour désigner une tête de liste. Charge à lui ensuite de rassembler les équipes sur le terrain pour dégager les nuisibles de gauche.
Hélas, on est loin du compte. Nul n’a oublié qu’au lendemain du premier tour des législatives de 2022, le RN a refusé toute alliance avec Reconquête, quand la gauche créait la Nupes ou le Nouveau Front Populaire. La priorité de Marine paraissait davantage d’éliminer définitivement le parti d’Éric Zemmour que de gagner les élections. Même stratégie en 2024, alors que, dans le même temps, Reconquête appelait à voter RN au deuxième tour.
En 2024, il y eut la scission violente entre Reconquête et Marion Maréchal. Celle-ci, promue tête de liste pour les européennes, paraissait miser sur cette élection pour se placer en rivale d’Éric Zemmour pour 2027, et, forte de sa popularité, de postuler pour la candidature. C’est à ce moment que Sarah Knafo est sortie du bois, avec le brio qu’on a découvert, et qu’à présent elle est devenue une interlocutrice incontournable de la scène politique et médiatique.
Marion, entre les deux tours, s’était vantée, suite à une rencontre avec sa tante et Jordan Bardella, d’être porteuse d’un accord national entre le RN et R!, avec 60 postes de députés réservés, à une condition : dégager Éric Zemmour. On sait ce qu’il advint : la tante avait manigancé un traquenard machiavélique à la nièce, et le lendemain, les propositions de la veille avaient disparu. Marion n’eut droit qu’à deux ou trois strapontins pour ses proches, et rien de plus. Bien sûr, la scission n’en fut que plus violente.
Depuis, la nièce a multiplié les signes de ralliement en direction de la tante, et on pouvait penser qu’à l’occasion de la première échéance électorale, en l’occurrence les municipales, un rapprochement serait officialisé. C’est ce qu’espérait Marion, qui avait proposé douze communes où des candidats d’Identité-Libertés seraient têtes de listes. Elle espérait un soutien du RN et s’engageait, en contre-partie, à soutenir les listes menées par le parti de Marine et Jordan. Et patatras, la tante a claqué la porte au visage de la nièce, provoquant des articles de bonne qualité commentant l’événement.
Lire aussi :
Boulevard Voltaire cliquez ici et Breizh info cliquez là
Le message est hélas fort clair. Le RN ne veut d’alliance qu’avec Éric Ciotti, qui a un groupe parlementaire et fonctionne main dans la main, à l’Assemblée nationale, avec Marine Le Pen. Il ne veut pas entendre parler de Marion et encore moins de Reconquête. C’est pathétique, mais c’est ainsi.
La tante, contrairement à son père qui savait pardonner, a la rancune tenace contre sa nièce. Espérons que ce côté revanchard, que certains qualifieront de sectaire, n’amènera pas le RN à se comporter comme à Tarascon en 2020. Rappelons que pour punir Valérie Laupies, coupable d’avoir critiqué vertement la présidente du RN au lendemain du débat raté de 2017, l’état-major du RN avait envoyé un parachuté qui n’avait qu’une mission : faire perdre Valérie Laupies en lui collant une triangulaire, et sauver la mairie tenue par un LR. Objectif par ailleurs atteint !
Devant un tel spectacle, la gauche, qui finira par s’allier entre les deux tours, doit bien se marrer…
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Les 85 ans du massacre de Mers-el-Kébir
Maurice Bernard
Chaque 3 juillet (c’était il y a deux jours) représente un jour de deuil pour la France et sa marine. Le 3 juillet 1940, en effet, douze jours après la signature de l’armistice du 22 juin, sur ordre du Premier ministre Winston Churchill, une escadre britannique a attaqué les bâtiments français au mouillage à Mers-el-Kébir, dans la rade d’Oran.
En fait, ce qui se passe ce jour-là, devant les côtes de l’Algérie française, est un nouvel exemple d’une vieille habitude de la "perfide Albion". Faisons un saut rapide dans l’histoire… En août 1807, la Grande-Bretagne exige du royaume du Danemark qu’il lui livre sa flotte afin que l’empereur Napoléon ne puisse l’utiliser. Début septembre, devant le refus des Danois, l’escadre envoyée devant Copenhague bombarde la ville durant quatre jours. Finalement, les Anglais repartent avec une soixantaine de bâtiments danois, dont 18 vaisseaux de ligne. Cet épisode largement méconnu est à l’origine d’une expression : « Copenhaguer une flotte ».
Cent trente-trois ans plus tard, rebelote : le 3 juillet 1940, les Anglais entreprennent, avec l’opération Catapult, de "copenhaguer" les éléments de la flotte française qui se trouvent à leur portée. La raison officielle : éviter qu’ils ne tombent entre les mains des Allemands. Le point d’orgue : l’attaque de Mers-el-Kébir où, pourtant, ne se trouvent que 4% des bâtiments tricolores de l’époque. L’affaire est rapide mais sanglante. Après seulement treize minutes de bombardement, on dénombre en effet 1 300 morts français (dont 70% sont des Bretons) et 300 blessés.
Ces victimes des tirs britanniques de Mers-el-Kébir représentent tout de même 53% de l’ensemble des pertes de la marine française enregistrées entre septembre 1939 et juillet 1940 !
Pour finir cette évocation, il n’est pas inutile de rappeler un autre événement qui concerne directement ces 1 300 morts français.
De 1962 (année de l’indépendance de l’Algérie) à la fin des années 1990, le cimetière militaire où ils reposent a été entretenu par l'armée algérienne. Mais avec la guerre civile (entre le pouvoir militaire et les islamistes) qui a ensanglanté le pays durant les années 1990, le lieu a été laissé à l'abandon. Résultat : à la fin de cette décennie terrible, les premières dégradations ont été constatées et en avril 2005, des visiteurs de passage ont découvert un cimetière entièrement profané : croix martelées et brisées, plaques de cuivre portant les noms des défunts arrachées, ossuaire à ciel ouvert, ossements piétinés et mélangés à des gravats (cliquez ici)...
Durant la seconde moitié de l’année 2006, alors que Michèle Alliot-Marie était ministre de la Défense, les autorités françaises ont fait restaurer la nécropole… en veillant à la rendre la plus discrète possible afin de ne pas heurter la "sensibilité islamique à fleur de peau" de leurs "amis" algériens. Les croix blanche de naguère ont donc été remplacées par « de petites stèles discrètes » (site du ministère des Armées, juin 2014), en principe « inviolables », et ne comportant qu’une minuscule plaque d’identité accompagnée d’une croix encore plus minuscule…
Décidément, la culture de la mauvaise conscience et du repentir ne mène qu’à la lâcheté et à la soumission.
Une partie du cimetière en 2005...
Pour en savoir plus...
Pour vous procurer cet ouvrage, cliquez ici
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Eric Zemmour relaxé par le Tribunal de Paris
Un communiqué de Eric Zemmour :
Mercredi 2 juillet, j'ai été relaxé par le tribunal de Paris : la justice a dû reconnaître mon innocence.
La justice a reconnu que mes propositions sur le lien entre immigration et délinquance ne concernaient ni de la haine, ni de l'appel à la haine. Ils relevaient d'un constat, que je partage avec des millions de Français. Un constat que tout le monde peut voir… mais que presque personne n'ose dire.
La vérité et le réel finissent toujours par gagner et s'imposent même à la justice. N'ayez plus peur de crier que : oui, il y a un lien entre l'immigration et la délinquance !
Depuis des années, je suis poursuivi, harcelé, pour ce que je dis. Parce que je nomme les choses. Parce que je refuse les euphémismes. Parce que je dis la vérité .
Cette décision du tribunal est une victoire pour la liberté d'expression. C'est aussi une victoire pour tous ceux qui refusent la censure des réalités.
À ceux qui veulent m'intimider, je réponds simplement : je ne reculerai jamais.
Je continuerai à dire ce que je vois (...). Vive la vérité. Vive la France !
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Un nouveau numéro du magazine Frontières
En vente en kiosque ou sur cliquez ici
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 04 juillet 2025
Comme l’Oncle Sam en Hexagone
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
On doit à Yannick Sauveur une excellente biographie de son ami Jean Thiriart parue en 2016 chez Pardès dans la collection « Qui suis-je ? ». Ce proche du fondateur de Jeune Europe a cependant commencé son militantisme aux débuts des années 1970 dans les rangs solidaristes. Il vient de publier une enquête très étayée et un réquisitoire solide sur un mal qui ravage la France.
L’américanisation de la société française. Acculturation et perte d’identité (L’Æncre, coll. « Nouveaux enjeux du XXIe siècle », 2025, 310 p., 35 €) met en lumière une tendance inquiétante qui atteint tout l’Hexagone. Les Français se rêvent de plus en plus en Texans de la Seine, en Californiens du Rhin, en Floridiens de la Garonne, en New Yorkais de la Loire et en Chicagoans du Rhône. Ce phénomène, particulièrement prégnant, est fort ancien. Il se manifeste à travers divers canaux de propagation dont ceux de la culture dite populaire : le cinématographe, la variété musicale, le roman et la bande dessinée.
Yannick Sauveur rappelle l’intervention primordiale de la CIA en matière culturelle afin de mieux façonner les « élites » d’Europe occidentale. Ainsi la construction européenne s’opère-t-elle dès le départ sous la tutelle implicite – mais réelle – des États-Unis d’Amérique ! Sous le prétexte facile de contrer la menace communiste soviétique, écrivains, journalistes et essayistes de renom s’engagent volontiers dans la promotion de l’atlantisme, de l’occidentalisme et du mondialisme sans toujours en connaître les aboutissements !
Déjà dénoncée en son temps par Régis Debray dans Civilisation. Comment nous sommes devenus américains (2017) et L’Édit de Caracalla. Ou plaidoyer pour les États-Unis d’Occident (2002), l’américanisation ne se limite pas au haut de la société; elle se diffuse partout, y compris et surtout dans les zones rurales où prolifèrent festivals, clubs et fêtes locales de country music chaque fin de semaine. La langue de Molière est sérieusement touchée par cette mode détestable. Par la faute du Conseil constitutionnel présidé par le délétère Robert Badinter, la loi Toubon de 1994 ne s’applique pas (ou si peu). On ne traduit plus les titres des films ! Une flopée d’anglicismes (« expérimentation », « létal » ou « dispatcher ») métastase le français courant. Maintes enseignes – et pas seulement les salons de coiffure ! – emploient des termes angloïdes, c’est-à-dire un sabir bâtard qui n’est finalement qu’un globish lamentable. Le grand remplacement n’est pas démographique; il est aussi linguistique.
L’Union dite européenne est en pointe dans cette invasion insidieuse. Malgré le Brexit, l’unique langue (officieuse) de travail de la Commission et du fumeux Parlement demeure l’anglais par la faute des responsables français qui, à partir de 1974, ont renoncé à soutenir leur propre langue. Mais est-ce si surprenant quand Yannick Sauveur rapporte que cette politogenèse soi-disant européenne est de confection étatsunienne et que de nombreux politiciens et politiciennes hexagonaux en tant que Young Leaders de la French American Foundation servent de relais majeurs d’influence étrangère ? Par ailleurs, l’entité terroriste planétaire appelée OTAN renforce l’intégration des États d’Europe dans une matrice occidentale cosmopolite.
On connaît bien maintenant les connexions entre les cénacles mondialistes et les instances de l’État profond US. Certes, il n’y a jamais une identité complète de vue, de projet et d’ambition entre eux. Toutefois, il importe de prendre en compte qu’en-dehors du courant isolationniste qui récuse souvent l’Ancien Monde s’affrontent une tendance hégémoniste pour qui les États-Unis doivent assumer seuls la direction politique du monde, quitte à s’emparer de nouvelles terres, et une faction globaliste chez qui l’expansion du modèle étatsunien doit susciter l’arasement total des cultures, des peuples et des nations. Pour ce dernier groupe, l’occidentalisation, l’américanisation et la mondialisation ne sont pas les étapes successives d’un seul et même procédé, mais les manifestations parfois simultanées d’une procédure d’homogénéisation de très longue durée.
Tel un déluge ou un raz-de-marée gigantesque, l’américanisation se retrouve partout, des arts dont l’art contemporain en est le fer de lance à la gastronomie. À la pause – déjeuner de Midi, le burger remplace le sandwich ! Quant aux divertissements, Disneyland – Paris attire un public venu de toute l’Europe pour déverser sur lui un récit détourné et dévoyé des mythes ancestraux européens. L’Oncle Sam pille sans retenue nos ressources, nos talents et notre imaginaire. Résultat, « l’aliénation culturelle, écrit Yannick Sauveur, va d’abord imprégner des enfants qui, dès le plus jeune âge, vont être conditionnés par l’american way of life. Ce n’est pas être excessif de dire que Disneyland symbolise à souhait l’impérialisme américain et l’américanisation culturelle et, circonstance aggravante, avec la complicité des dirigeants de notre pays ».
Les Français portent eux aussi une grand part de responsabilité dans cette « McDonaldisation » qui « est aussi, à travers le succès de toutes ces chaînes commerciales d’origine américaine, prévient encore Yannick Sauveur, le spectacle peu réjouissant de la standardisation poussée à l’extrême et aussi avec pour conséquence la mort des centres villes et le déclin voire la disparition des petits commerces ». Le corollaire de ce triste constat correspond à l’essor d’un hyper-individualisme perceptible à l’hypertrophie de la place de l’automobile, élément central dans la surconsommation. Il serait peut-être temps que l’opinion avisée délaisse cet engouement pernicieux et s’intéresse à cette discipline novatrice lancée dès 1991 par Thomas Molnar : l’américanologie.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°163, mis en ligne le 2 juillet 2025
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11:13 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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