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samedi, 13 septembre 2025

Plus de 110.000 personnes cet après-midi dans les rue de Londres contre l'immigration illégale

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A Sea of Red, White and Blue: Why the 'Unite the Kingdom' March Marks a  Turning Point - https://eutoday.net

À l'appel de Tommy Robinson, une foule impressionnante, une véritable marée humaine (plus de 110.000 personnes selon les observateurs), arborant des milliers de drapeaux aux couleurs anglaises et britanniques, a déambulé cet après-midi le long des artères londoniennes correspondant au parcours de la manifestation. Nous reviendrons très vite sur cet événement (un succès incontestable, de portée européenne) auquel a participé Éric Zemmour, le président de Reconquête!, à l'invitation des organisateurs.

SN

17:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pétition pour un référendum sur l'immigration - Encore un effort, amis et camarades !

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Déjà, 743 000 Français ont signé la pétition lancée par Philippe de Villiers afin d'exiger l'organisation d'un référendum sur l'immigration.

Pour l'avenir de notre patrie et de nos enfants, il est crucial que chacun se sente concerné, signe et fasse signer ce texte ! À vos ordinateurs, amis et camarades ! Signons, signons, qu'un flot de pétitions submerge la classe politique et balaie la pensée conforme !

Pour signer la pétition cliquez ici

SN

16:24 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Déjà, des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Londres contre l'immigration illégale, à l'appel de Tommy Robinson

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Badinter au Panthéon, c’est non !

PANTHÉON (Paris): Ce qu'il faut savoir pour votre visite (avec critiques)

Jean-Yves Le Gallou

L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue le 9 octobre prochain, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France (...).

Badinter au Panthéon, c’est non !

Non, la patrie n’a pas à être reconnaissante à Badinter. Encore moins les Français victimes de sa politique.
L’explosion de l’insécurité ? C’est lui, comme garde des Sceaux de François Mitterrand de 1981 à 1986.
L’invasion migratoire incontrôlée ? C’est lui, comme président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995.
Le mépris du peuple ? C’est encore lui, avec un ensemble de décisions prises à l’opposé des volontés populaires.
Badinter, un grand homme ? Voire. Mais surtout un oligarque morgueux, un grand avocat fortuné et progressiste, se moquant comme d’une guigne des préoccupations des Français et conduisant une politique antidémocratique, à rebours de leurs aspirations.
En 1981, 60 % des Français étaient favorables à la peine de mort : il leur tord le bras et l’abroge. C’est son titre de gloire. Pire : il abroge la peine capitale sans créer de peine de substitution, sapant ainsi la hiérarchie des peines. Garde des Sceaux, Badinter s’appuie sur le syndicat de la magistrature pour repenser le code pénal et placer le délinquant au cœur de ses préoccupations, au lieu et place de la victime. Quarante ans plus tard, la situation est hors de contrôle : racailles et narcotrafiquants imposent leur loi.
À peine sorti de la Place Vendôme, Badinter prend la tête du Conseil constitutionnel : il va s’ériger en super législateur et s’ingénier à créer des jurisprudences rendant impossible tout contrôle réel de l’immigration.
Alors, Badinter, les Français ne lui disent pas merci ! Le faire entrer au Panthéon, c’est un bras d’honneur de la gauche progressiste aux Français, aux gueux. C’est une manière de leur dire : « Votre avis ne compte pas, seules importent nos lubies idéologiques. » Quant aux politiques qui s’associeraient à l’hommage ou regretteraient de ne pas y avoir été invités, ils perdraient tout crédit pour redresser la situation migratoire comme la situation sécuritaire.
Pour nous, Badinter au Panthéon, c’est non !

Panthéonisation de Badinter : une provocation ultime du bloc centriste

La décision de faire entrer Robert Badinter au Panthéon en octobre 2025, sous l’impulsion du pouvoir macroniste, s’apparente à une ultime provocation du bloc centriste. Cet acte, présenté comme un hommage national, n’a rien d’un geste d’unité. Il consacre une figure adulée par la gauche progressiste mais ignorée, voire détestée, par une partie croissante de la population française, lassée d’une justice perçue comme laxiste et déconnectée.
Badinter, ancien ministre de la Justice sous François Mitterrand, incarne une idéologie antipénale qui, sous couvert d’humanisme, a contribué à l’affaiblissement de l’appareil judiciaire, à la mise sur un piédestal des criminels et au mépris des victimes.
Badinter est aussi l’homme qui a imposé l’abolition de la peine de mort contre l’avis d’une majorité de Français.
Cette panthéonisation, orchestrée par un exécutif en fin de règne, sert à la fois de diversion dans un contexte de fragilité du camp présidentiel et d’imposition d’une figure emblématique du laxisme, à l’heure où l’aspiration populaire penche clairement en faveur d’une rupture avec le laxisme judiciaire. Comment des figures gouvernementales comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pourront-ils prôner la fermeté tout en célébrant l’apôtre du laxisme ?

Un symbole national détourné au profit d’une petite élite de gauche

Loin d’être un acte d’unité nationale, cette consécration s’apparente à une appropriation partisane. Badinter, architecte de l’abolition de la peine de mort en 1981, est célébré pour un « humanisme » qui a sacrifié la protection des citoyens sur l’autel d’un idéal élitiste.
Si la peine de mort est le grand fait d’armes attribué à l’ancien garde des Sceaux, sa responsabilité dans l’affaire du sang contaminé est complètement tue par les médias de grand chemin.
Pire : Badinter est célébré pour ce qu’il n’a pas fait. En 1982, avec la « loi Forni », il égalise l’âge de la majorité sexuelle à 15 ans pour les relations homosexuelles et hétérosexuelles, supprimant ainsi le « délit d’homosexualité » qui pénalisait les relations homosexuelles avec des mineurs de plus de 15 ans. Ce texte sera à tort invoqué comme une dépénalisation de l’homosexualité, qui remonte en réalité au code pénal de 1791, sous la monarchie constitutionnelle, et non pas « en République », comme aimait dire le ministre.
Docile avec les criminels, le personnage savait aussi être rigide pour les crimes d’expression !
Sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme a ainsi ouvert la voie à des lois liberticides, étouffant la liberté d’expression sous prétexte de combattre l’intolérance.
En sanctifiant Badinter, le pouvoir actuel ne rend pas hommage à la France, mais glorifie un symbole de la gauche, responsable de la déliquescence de la justice. Cette démarche renforce l’idée d’une justice confisquée par une élite vivant en sécurité, au détriment d’une population qui, elle, subit de plein fouet l’héritage de Robert Badinter.

Le Panthéon, sanctuaire des héros de la gauche, pas de la France

Le Panthéon, censé honorer les grandes figures qui ont façonné la nation, devient une nouvelle fois, sous cette panthéonisation, un outil de propagande idéologique. Badinter rejoint ainsi une liste de figures principalement issues de la gauche, comme le communiste arménien Missak Manouchian. Cette instrumentalisation traduit une volonté de légitimer une vision progressiste au détriment d’une histoire nationale plus large.
L’héritage de Badinter, marqué par une « culture de l’excuse » qui dédouane les criminels de leur responsabilité, contraste avec les attentes d’une société confrontée à l’insécurité. En effaçant les victimes au profit des coupables, il a inversé les priorités de la justice, un déséquilibre que cette panthéonisation vient figer dans le marbre. Le Panthéon n’est plus le temple de la France – si tant est qu’il le fût jadis – mais celui de la gauche.

Article paru sur Polémia - Cliquez ici.

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Journal du chaos

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vendredi, 12 septembre 2025

On n'arrête pas le progrès : en France, en 2025, les "trans" d'extrême gauche peuvent menacer de mort des femmes en toute impunité

La Une de Mediapart du 09/10/2024

Maurice Bernard

La militante féministe Marguerite Stern (autrice, avec Dora Moutot, du livre Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre) était invitée à réagir, ce midi, sur CNews, après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis.

Cette participation à l’émission de Thierry Cabannes lui a permis d’évoquer l’absence de suites judiciaires dignes de ce nom après la plainte pour menaces de mort que Dora Moutot et elle-même ont déposée il y a un an.

Pour mémoire, j'ai mis en ligne, sur ce site, un article consacré à cette affaire particulièrement grave, le 17 octobre 2024 - Cliquez ici.

Aux dernières nouvelles, le texte incriminé, extrêmement violent et menaçant à l'égard de ces deux femmes (et au-delà à l'égard de tous ceux qu'il désigne comme "fachos") est toujours en ligne (cliquez là) !!!

Ce fait et les informations données ce jour par Marguerite Stern viennent confirmer, une fois de plus, l’inertie d’une certaine "justice". Face à un tel degré d'apathie, d'irresponsabilité, voire de complicité (au moins tacite - qui ne dit mot consent), les mots manquent... 

 Marguerite Stern : « Avec Dora, nous avons porté plainte pour une menace de mort très grave que nous avons reçue il y a un an et cette plainte vient d’être classée sans suite. J’aimerais expliquer un peu le contexte parce qu’il me semble grave, pas uniquement pour notre cas à nous mais pour l’état de la justice dans notre pays, justice qui ne protège pas manifestement ses citoyens.

La plainte pour menace de mort que nous avons déposée, c’est contre un site qui s’appelle Paris Luttes Infos sur lequel a été publié en octobre de l’année dernière un communiqué extrêmement construit sur lequel il est écrit noir sur blanc qu’il faut « éclater nos têtes » (…). Nous avons été patientes, nous avons fait les choses bien, nous avons attendu la décision de justice. Notre avocat a reçu les résultats d’une enquête qui s’est révélée (…) complètement bâclée, avec onze erreurs dans la procédure, des erreurs de transcription de noms, de prénoms, de numéros de téléphone, qui ont empêché la police de mener les recherches à bien et de tomber sur les vrais coupables.

A ce stade, je ne veux incriminer personne mais nous nous posons de réelles questions avec Dora (…). Nous allons devoir nous porter partie civile pour que justice nous soit éventuellement rendue ».

16:36 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Soutien total à Erik Tegnér menacé de mort !

Il faut un grand plan social aujourd'hui de l'audiovisuel public qu'il faut  absolument

Il y a un peu plus d'un mois, Erik Tegner, victime d'une agression pendant ses vacances en Bretagne, recevait le soutien de Synthèse nationale et de la droite nationale locale, Reconquête! en tête. cliquez ici et cliquez là.

Aujourd'hui, il est menacé de mort par un islamiste d'origine marocaine laissé en liberté. Synthèse nationale salue son engagement, son courage et lui renouvelle tout son soutien.

Depuis plusieurs années, les insultes, les menaces, les agressions plus ou moins violentes (sans parler des interdictions et des dissolutions injustifiées) se multiplient contre les contempteurs de la pensée conforme, à commencer par les nationaux, nationalistes et identitaires. Et ce dans la plus parfaite impunité, le plus souvent. Cet état de fait n'a que trop duré. Que les pouvoirs publics agissent, rapidement et fermement, avant que l'irréparable ne soit commis contre l'un de ces opposants !

S N

14:14 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le sang de Charlie Kirk, semence d’une nouvelle jeunesse

Mort de Charlie Kirk : Le Pen, Bardella, Maréchal... Comment a réagi  l'extrême droite française

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je ne suis pas assis à la terrasse du bar des Brisants, sous la vigne vierge qui nous protège de la pluie et du soleil, mais à ma table de travail, au lendemain d’une nuit brève et agitée. Hier, vers vingt-trois heures, j’avais appris que Charlie Kirk avait été atteint par un tireur embusqué alors qu’il débattait avec des étudiants de l’université de l’Utah. Peu après, la nouvelle de sa mort s’est abattue comme un couperet. Cette annonce m’a rappelé l’assassinat de Daria Douguine, cette jeune Russe que j’avais connue, et elle s’ajoute à la vision insoutenable de cette réfugiée ukrainienne poignardée par un délinquant noir dans le métro de New York. Une même ligne rouge traverse ces drames : la mise à mort de ceux qui incarnent une différence, une altérité, une insoumission.

Je crois avoir croisé Charlie Kirk lors d’un de mes voyages aux États-Unis, bien avant qu’il ne devienne célèbre. C’était à l’une de ces conventions conservatrices que je fréquentais volontiers avant que l’ccès au sol nord-américain ne me soit refusé. J’ai retrouvé des photographies où je crois deviner sa silhouette dans la foule, mais je ne puis l’affirmer avec certitude. À l’époque, il n’était qu’un adolescent timide, avide de découvrir ce monde. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas su fixer ce souvenir plus nettement. Daria Douguine, elle, je l’avais vraiment connue. Et pourtant, la mort de Charlie m’atteint presque autant, car il incarnait une espérance semblable, la promesse d’une génération qui refusait l’asservissement.

Charlie Kirk avait trente et un ans. Il n’était pas un politicien installé, mais un agitateur d’idées, un semeur d’étincelles. Sa force tenait à ce mélange de verve juvénile et de courage tranquille qui lui permettait d’affronter, sur les campus les plus hostiles, la meute des étudiants progressistes. J’aimais à le regarder sur mon écran, et combien de fois, au bar de l’Océan, l’on me demanda la cause de mes rires. Je regardais ces scènes où Charlie, avec patience et ironie, ramenait ses contradicteurs à l’évidence la plus simple. « Qu’est-ce qu’une femme ? » demandait-il, et la forteresse du discours idéologique s’écroulait aussitôt.

L’attentat fut d’une brutalité inouïe. Une balle tirée de deux cents mètres, frappant en plein cou, une gerbe de sang éclaboussant la tribune, la panique de milliers d’étudiants courant sous les cris. L’Amérique entière a vu ces images. Trump a parlé d’« assassinat politique » et ordonné la mise en berne des drapeaux. Des voix du monde entier, de Netanyahou à Nigel Farage, ont rendu hommage au jeune homme. En France, silence pesant de presque toute la classe politique, hormis Éric Zemmour, Sarah Knafo et Jordan Bardella. Ce mutisme en dit plus long que les discours. Il révèle combien nos dirigeants se sont accoutumés à l’idée que la violence contre les voix dissidentes est au fond acceptable, pourvu qu’elle serve leur vision du monde.

Car ce meurtre n’est pas un simple fait divers, il illustre un basculement. L’époque où l’on croyait encore au débat démocratique touche à sa fin. Là où la gauche ne parvient pas à convaincre, elle choisit la voie de la répression. La balle qui a tué Charlie Kirk est la sœur des menaces, des interdictions et des procès intentés à ceux qui osent parler. En France, les lois mémorielles, les mises en examen pour « incitation à la haine » jouent ce rôle : punir non des actes, mais des mots. Au Royaume-Uni, l’on va jusqu’à emprisonner des citoyens pour un simple tweet jugé « offensant ». Partout en Occident, la liberté d’expression s’éteint, non sous les coups d’une censure franche et assumée, mais sous l’hypocrisie d’une justice qui prétend protéger et qui en réalité bâillonne.

On nous dit que ces mesures sont des garde-fous, qu’elles évitent la violence. Or voici qu’elles engendrent l’inverse. Faute de pouvoir réduire les adversaires dans le champ des idées, on les réduit dans le sang. Daria Douguine, Charlie Kirk, les filles de Nemesis frappées dans la rue, les homosexuels refusant l’orthodoxie militante agressés, tous témoignent d’une même logique. Comme l’avait pressenti Spengler, les civilisations qui perdent confiance en elles-mêmes sombrent dans une guerre intestine où l’ennemi n’est plus au-dehors, mais au-dedans.

Il faut mesurer la portée de ce basculement. Charlie Kirk n’était pas un chef d’État, pas même un parlementaire. Son unique arme était la parole, l’art d’interroger et de raisonner. En le frappant d’une balle, c’est le droit même à la parole qu’on a visé. L’Amérique, dit-on, est le pays du Premier amendement. Pourtant l’assassinat de Charlie rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des droits inscrits sur du papier pour qu’ils soient vivants. Encore faut-il que la société les respecte. Or nous voyons, de part et d’autre de l’Atlantique, que ce respect se dissout.

Je me souviens des mots de l’Église catholique pour qui le sang répandu des martyrs devient semence. Ce sang-là fécondera d’autres vocations. Déjà, dans les veillées étudiantes de Liberty University ou de Texas Tech, des jeunes se recueillent en promettant de reprendre le flambeau. Le rire tranquille de Charlie, lorsqu’il dégonflait les certitudes woke, résonnera plus fort encore dans leurs voix. La gauche croyait l’étouffer, elle l’a multiplié.

Nous entrons dans une ère où la guerre culturelle se confond avec une guerre civile larvée. La balle qui a traversé la gorge de Charlie Kirk trace une frontière. D’un côté, ceux qui veulent débattre. De l’autre, ceux qui veulent faire taire. Et ce clivage traverse déjà nos nations, nos universités, nos familles. Ceux qui croient encore que la France ou l’Europe resteront à l’abri se trompent. Le poison est déjà là, et il n’attend qu’une occasion pour répandre son venin.

Charlie Kirk est tombé, mais son nom restera comme celui d’un martyr de la liberté de parole. Son assassinat, loin de l’effacer, l’a placé dans la lignée des témoins qui rappellent aux hommes que la vérité a toujours un prix. Nous vivons un temps où ce prix se paie en sang.

Article paru sur Breizh-Info, hier 11 septembre - Cliquez ici.

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Un hapax institutionnel

Quel processus de décolonisation pour la Kanaky-Nouvelle-Calédonie ? (2/2)  - L'Humanité

Georges Feltin-Tracol

Au matin du 12 juillet 2025 au terme d’une dizaine de jours d’âpres négociations dans une salle réservée de l’hôtel Hilton de Bougival dans les Yvelines à l’Ouest de Paris, est signé un accord supposé régler la question néo-calédonienne.

Les représentants de la République hexagonale et les membres des délégations indépendantistes et loyalistes adoptent « Le pari de la confiance », un texte de treize pages… Paris se félicite de manière prématurée de cette belle unanimité. Or, à la mi-août, les indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) désavouent leurs émissaires et rejettent le document. Cette décision provoque une profonde division interne : une faction, l’Union nationale pour l’indépendance, qui rassemble le Palika (Parti de libération kanak) et l’UPM (Union progressiste en Mélanésie), continue à le défendre.

Au-delà des simples commentaires politiques d’approbations ou de reproches, les juristes et les constitutionnalistes s’interrogent sur ce projet riche en créativités juridiques. Cependant, ces innovations prolongent les précédentes avancées par les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa en 1998. Dans le cadre du titre XIII de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie bénéficie déjà du statut unique de « Pays d’outre-mer », statut qui permet maintes dérogations au droit commun.

Tous les Français présents sur le « Caillou » de manière durable et continue ne peuvent pas voter à toutes les élections, surtout s’ils viennent de métropole. Seuls des citoyens calédoniens ont le droit de participer aux scrutins provinciaux et aux référendums d’autodétermination. Cette citoyenneté calédonienne officielle accorde aussi une préférence régionale aux emplois locaux. Par ailleurs, un touriste français originaire de Bordeaux doit remplir dans l’avion un formulaire d’entrée sur le territoire néo-calédonien. Arrivé sur l’archipel océanien, il doit ensuite changer ses euros en francs CFP (Communauté française du Pacifique). Assemblée territoriale qui vote des        « lois du pays » différentes des lois françaises, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie élit à la proportionnelle un gouvernement collégial autonome. Un Sénat coutumier émanant des tribus autochtones n’applique pas la parité hommes – femmes. Enfin, trois provinces (Nord, Sud et îles Loyauté) dotées chacune de leur propre gouvernement autonome, se partagent l’archipel.

L’accord de bougival comporte toute une dimension économique. La quasi-guerre civile du printemps 2024 et le déclin de l’activité du nickel (20 à 30 % des réserves mondiales) ont accéléré la faillite des entreprises et la fermeture des boutiques commerciales. Le chômage explose dans l’archipel alors que s’effondrent les services publics. Faute de personnel médical qualifié et volontaire, les unités d’urgence ferment dans la « Brousse », en zone rurale. Paris est prêt à verser de larges subventions qui, pour l’heure en raison de l’incertitude politique, restent hypothétiques.

Le document né à Bougival envisage que la loi fondamentale de la Nouvelle-Calédonie qui se réfère à la fois aux valeurs républicaines, kanak et océaniennes, intègre la Constitution de 1958. Le projet rectifie le nombre d’élus par rapport au nombre d’habitants et accorde une plus large autonomie, y compris fiscale, aux trois provinces. Il confirme le rôle du Sénat coutumier et entérine les aires coutumières elles-mêmes divisées en districts coutumiers et en tribus dont les délimitations territoriales ne coïncident pas avec les limites administratives provinciales. Il existe en effet sur l’archipel près d’une trentaine de langues vernaculaires dites kanak. Enfin perdure le statut civil personnel particulier chez les Kanak.

La nouveauté majeure repose sur la formation d’un « État de Nouvelle-Calédonie » inscrit donc dans la constitution française et reconnu sur le plan diplomatique par les autres puissances étatiques. Le transfert des compétences régaliennes (justice, défense, monnaie, relations extérieures, etc.) dépend d’un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du Congrès néo-calédonienne, puis d’une procédure référendaire locale. L’existence de cet État signifie l’établissement d’une nationalité néo-calédonienne subordonnée à la nationalité française.

La présence de cet État néo-calédonien au sein de la République française rend bien perplexe les spécialistes. Certains évoquent le cas des protectorats marocain et tunisien au temps de l’Afrique française du Nord. D’autres rappellent les liens étroits entre la France et la principauté de Monaco, pourtant membre de l’ONU et du Conseil de l’Europe. Le ministre d’État, équivalent monégasque du chef du gouvernement, est un haut-fonctionnaire français nommé par le prince régnant devant lequel il jure fidélité. Ces quelques exemples n’emportent pas la conviction.

L’État de Nouvelle-Calédonie serait une forme originale de condominium. Est un condominium quand au moins deux États exercent sur le même territoire une souveraineté non pas partagée, mais conjointe. Ainsi, entre 1906 et 1980, un archipel voisin de la Nouvelle-Calédonie, les Nouvelles-Hébrides (le futur Vanuatu) bénéficiait-il de ce statut de condominium entre la France et le Royaume Uni. De 1899 à 1956, le Soudan fut un condominium anglo-égyptien. Au milieu de la Bidassoa, un cours d’eau au Pays basque, se trouve l’île des Faisans (ou île de la Conférence) qui appartient à la France un semestre et à l’Espagne le semestre suivant. Ces cas sont des condominiums externes.

L’accord de Bougival implique plutôt un condominium interne entre la République et cet État de Nouvelle-Calédonie, soit un fait unique en droit. Il s’agit par conséquent d’un hapax institutionnel. Chose dite une seule fois, un hapax désigne en droit et en linguistique une occurrence unique.

Malgré ses originalités institutionnelles, l’accord du 12 juillet 2025 se déploie dans un déplorable carcan républicain universaliste et individualiste. La modernité tardive affecte les structures traditionnelles coutumières kanak et incite au désœuvrement d’une jeunesse peu motivée. Pourquoi par exemple les négociateurs n’ont-ils pas dissocié la nationalité calédonienne de la nationalité française ? Pourquoi n’ont-ils pas accepté officiellement le fait communautaire ? N’aurait-il pas été plus judicieux d’envisager une citoyenneté néo-calédonienne de nationalité kanak, de nationalité wallisienne (ou océanienne) et de nationalité française ? Le principe funeste de l’unité du peuple française sur des critères contractualistes favorise une nouvelle fois un désordre prévisible. Imprégnée des idéaux des funestes « Lumières », l’idéologie républicaine hexagonale n’est-elle pas d’essence chaotique ?  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n° 166, du 12 septembre 2025.

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Quand des jeunes doutent des vertus de la démocratie

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Le quotidien La Croix, journal catholique que l’on pourrait qualifier de centre-gauche mais n’hésitant pas à tremper sa plume dans l’idéologie masochiste des droits de l’homme au nom d’un humanisme chrétien, a mené une enquête intéressante auprès de jeunes pour connaître leur sentiment concernant le régime démocratique qui domine dans ce que l’on appelle l’Occident. Ces jeunes Français d’un bon niveau intellectuel, face à la situation politique et économique de la France, qu’ils subissent au même titre que leurs aînés Gaulois, les amène à penser qu’un régime autoritaire pourrait seul remettre en selle un pays qui n’a plus de boussole et qui maltraite ses citoyens.

Lire la suite ICI

Source : La Croix l’hebdo 12/9/2025

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jeudi, 11 septembre 2025

Terrorisme aux Etats-Unis. Assassinat en direct de Charlie Kirk, figure de la droite américaine

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Source Breizh info cliquez ici

Le fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et proche de Donald Trump, a été assassiné mercredi 10 septembre 2025 lors d’un événement public à l’Utah Valley University. Âgé de seulement 31 ans, ce militant chrétien et patriote incarnait depuis une décennie la nouvelle génération de la droite américaine. Sa mort brutale illustre une fois de plus l’ampleur d’une violence politique qui ronge les États-Unis et dont la gauche n’est pas exempte, loin de là.

Un meurtre en plein campus

Charlie Kirk participait à une réunion de son « American comeback tour », un cycle de conférences destinées à mobiliser la jeunesse étudiante autour des valeurs traditionnelles américaines. Alors qu’il dialoguait avec le public, une balle tirée depuis un bâtiment voisin l’a atteint mortellement au cou. Malgré l’évacuation rapide et l’intervention des secours, il a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital.

L’université a évoqué un tir de précision, vraisemblablement depuis un toit situé à près de 200 mètres de la scène. Le FBI, chargé de l’enquête, parle d’un « tireur d’élite ». Plusieurs suspects ont été brièvement interpellés puis relâchés, et le véritable assassin est toujours recherché.

Originaire de la banlieue de Chicago, Charlie Kirk avait fondé Turning Point USA à 18 ans. En quelques années, cette organisation est devenue le principal mouvement de jeunesse conservateur aux États-Unis, aligné sur les positions de Donald Trump. Défenseur de la famille, des valeurs chrétiennes et du port d’armes, Kirk s’était imposé comme une voix forte contre l’idéologie gauchiste, le féminisme militant et l’idéologie transgenre.

Animateur de l’un des podcasts politiques les plus écoutés du pays, il multipliait les débats sur les campus américains, s’adressant sans détour à une génération façonnée par le conformisme libéral des universités. Ses critiques du progressisme et son plaidoyer pour un conservatisme enraciné lui avaient valu autant d’admirateurs que de détracteurs.

Une extrême gauche radicalisée

La réaction d’une partie de la gauche américaine après sa mort illustre une radicalisation inquiétante. Certains médias progressistes ont multiplié les commentaires cyniques ou ambigus, tandis que le site féministe Jezebel revendiquait, quelques jours avant l’assassinat, avoir lancé une « malédiction » contre lui en raison de son opposition au féminisme.

À l’inverse, les hommages se sont multipliés dans le camp conservateur, de Donald Trump à Elon Musk, qui a résumé d’une formule brutale : « la gauche est le parti du meurtre ». Plusieurs responsables politiques ont parlé d’un « assassinat politique », confirmant que ce meurtre s’inscrit dans un climat de haine entretenu depuis des années par les discours radicaux de la gauche américaine.

Les démocrates ont toutefois également condamné l’acte. Joe Biden rappelle qu’«il n’y a pas de place dans notre pays pour ce genre de violence»«Cela doit cesser immédiatement. Jill et moi prions pour la famille et les proches de Charlie Kirk», a déclaré l’ancien président américain. Son prédécesseur Barack Obama n’a pas tardé non plus à réagir. «Nous ne savons pas encore ce qui a motivé la personne qui a tiré et tué Charlie Kirk, mais ce genre de violence abjecte n’a pas sa place dans notre démocratie», a dénoncé le 44e président des États-Unis.

La violence politique, une constante aux États-Unis

La mort de Charlie Kirk survient dans un contexte de tensions politiques exacerbées. Loin de se limiter à des joutes verbales, le climat américain est marqué depuis plusieurs années par des agressions, des émeutes, des attentats ciblés et des menaces récurrentes contre les personnalités conservatrices.

Alors que les universités se présentent comme des lieux de débat, elles deviennent régulièrement, du fait de la gauche totalitaire, comme en France; le théâtre de violences contre ceux qui osent défier l’idéologie gauchiste dominante. La disparition de Kirk, en pleine tournée universitaire, illustre tragiquement ce basculement.

Pour Donald Trump, Charlie Kirk était « le grand, le légendaire » porte-voix de la jeunesse conservatrice. Sa disparition laisse un vide au sein d’un mouvement qui voyait en lui un relais essentiel auprès des nouvelles générations. Mais elle révèle aussi une réalité plus sombre : aux États-Unis, la violence politique ne faiblit pas.

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Les charognards de la Ve

Vautour Charognard Oiseau Oiseaux - Photo gratuite sur Pixabay

Philippe Randa

Comment expliquer la rage déployée par la quasi-totalité des responsables politiques de notre pays pour faire don de leur personne au palais de Matignon, voire à celui de l’Élysée pour les plus enragés ?

Le « job », comme le disait si élégamment en son temps l’ex-hôte du palais présidentiel Nicolas Sarkozy, n’apparaît pourtant guère attrayant en cette fin d’été : outre les 3 300 milliards de dettes de la France, l’absence de toute possibilité de solide majorité parlementaire et la mauvaise humeur (euphémisme !) de la grande majorité de leurs compatriotes réduit quasiment à néant tout champ de manœuvre possible pour redresser le pays, remettre les charrues avant les bœufs, relancer productivité, production et consommation, et redonner espoir autant que confiance dans l’avenir…

François Bayrou, après cinq autres Premiers ministres depuis 2017, vient de s’y vautrer de façon assez pathétique puisqu’il ne restera de son passage à Matignon que la cruelle démonstration de son incompétence. C’est finalement Sébastien Lecornu qui lui succède. Lui ou un autre…

Car désormais, de gauche à droite, après comme avant sa nomination, ses potentiels successeurs restent légions.

Alors, peut-être l’explication tient-elle dans une simple question, mais pourquoi pas : que ferait-on si l’on était persuadé d’une prochaine fin du monde ?

Une question que l’on a pu se poser à soi-même ou qui l’a été, un jour ou l’autre, par un ami ou un commercial quelconque dans l’espoir de retenir notre attention et de nous convaincre qu’à minuit moins deux de la fin de ce monde de brutes, il est indispensable d’acquérir un aspirateur dernier modèle ou de construire fissa un abri antiatomique au fond de son jardin…

Mais nos éminents professionnels de la politique ont trop à faire pour se préoccuper de la fin du monde. En revanche, s’il s’agit de la fin de « leur » monde, alors là, oui ! ça change tout.

S’ils sont si avides d’être nommés, n’imaginons pas que ce soit seulement, uniquement ou évidemment, pour augmenter leur future retraite, sans doute déjà grassement assurée pour la plupart d’entre eux : c’est là mesquine considération, tout juste digne, peut-être, de leurs électeurs.

Pour la plupart d’entre eux, c’est certes le moment où jamais d’acquérir qui un bâton de maréchal Premier ministre, qui un titre de ministre ou de secrétaire d’État… mais c’est aussi, peut-être, avec un cynisme assez effrayant, frôlant la folie, l’obsession d’un dernier tour de piste pour profiter, tant que faire se peut, des ors d’une république, Ve du nom, certes chancelante, mais qui a encore, à leurs yeux de prédateurs, quelques restes comestibles.

Toutefois, à la différence des vautours, hyènes ou autres chacals qui se nourrissent d’animaux morts qu’ils n’ont pas tués eux-mêmes, les charognards du monde politique se repaissent, eux, d’une république qu’ils n’ont eu de cesse d’amener à l’agonie…

Chronique parue sur le Nouveau Présent - cliquez ici.

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Filip Dewinter, tout comme Eric Zemmour, sera dimanche à Londres pour assister au grand réveil du peuple anglais

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Filip Dewinter, député du Vlaams belang, qui a de nombreuses fois participé aux journées de Synthèse nationale cliquez là sera à Londres au grand rassemblement populaire organisé par les patriotes anglais, dont Tommy Robinson, afin d'exiger la fin de la politique laxiste d'immigration au Royaume-Uni.

Eric Zemmour, président de Reconquête!, participera lui aussi à ce meeting où l'on attend plusieurs centaines de milliers de personnes cliquez ici.

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Jean-Claude Rolinat présente son dernier livre "L'avion, tueur de célébrités" sur TV Libertés

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Peut-on empêcher la gauche de saboter la contestation sociale ?

Mouvement « Bloquons tout » : 200 000 manifestants en France ont répondu à  l'appel du 10 septembre

Didier Beauregard

L’automne risque d’être chaud, nous dit le ronron médiatique. La météo sociale et politique est effectivement très dégradée dans notre pays. Pour autant, le moment de la révolte populaire est-il venu ? La France reste marquée par l’intensité spontanée du mouvement des Gilets jaunes et le feu de paille qu’il a finalement été.

Fragilisé par un manque de pensées directrices et de structures organisationnelles, le mouvement a été vite écrasé par les forces combinées du pouvoir. Il a cependant laissé dans les esprits comme un désir de deuxième acte qui peine à trouver sa voie.

Les facteurs qui ont conduit les événements il y a sept ans sont-ils toujours à l’œuvre aujourd’hui ? De fait, les observateurs ont la plus grande peine à identifier la nature du mouvement du 10 septembre et l’engagement de ses animateurs, avec des avis qui balancent entre « extrême droite » et extrême gauche.

Pas de guillemets pour extrême gauche, dans la mesure où cette dernière a clairement fait connaître son intention de prendre le train en marche de la révolte sociale, LFI en tête, sans oublier les écolos qui se proposent de « verdir » le mouvement.

La gauche contre le peuple

Sans chercher très loin des analyses plus complexes et variées, ce seul engagement de la gauche radicale devrait suffire, en soi, à torpiller le mouvement social, de la même manière que la gauche a largement participé à la dénaturation, puis à l’extinction du soulèvement des Gilets jaunes. Elle a étouffé la dimension identitaire du mouvement, la révolte des petits blancs des territoires périphériques, au profit d’une pseudo-lutte « anticapitaliste » qui substituait le drapeau rouge au drapeau bleu-blanc-rouge, sur fond de violences de groupuscules radicaux, largement manipulés par le pouvoir en place. De quoi faire peur à la France du marais !

Si, comme nous l’écrivons depuis des années dans ces colonnes, la gauche est épuisée idéologiquement, très diminuée politiquement (moins de 30 % du pays), elle garde encore un grand pouvoir de nuisance grâce à la multiplicité de ses réseaux d’influence au sein des lieux de pouvoir, notamment dans les médias. Son alliance objective avec le capitalisme consumériste qui, depuis des décennies, a épousé le progressisme sociétal dont se réclame la multiplicité des familles de gauche, a construit une alliance de fer au centre de la vie politique des pays occidentaux qui empêche tout changement de l’ordre politique et social dominant.

Les dirigeants des partis de gauche ne peuvent ignorer ce rôle de soutien du système capitaliste mondialisé – qu’ils dénoncent par ailleurs dans leur vulgate quotidienne – puisqu’à chaque échéance électorale ils renouvellent le pacte de fer avec les partis « bourgeois ». Un pacte qui exclut les courants « populistes », c’est-à-dire ceux qui récoltent le plus grand pourcentage de voix populaires de l’arc dit « républicain ».

La question de fond, l’enjeu essentiel, est donc simple : comment peut-on, dans notre pays, mener un mouvement de révolte populaire qui ne soit pas récupéré et torpillé par la gauche, c’est-à-dire le système, afin d’empêcher l’émergence de la question migratoire et d’avoir une chance de faire bouger enfin les lignes politiques ?

Grande-Bretagne : une révolte identitaire

Si l’on regarde les événements des dernières années, la réponse paraît évidente : elle s’exprime aujourd’hui chez nos voisins britanniques avec une surprenante acuité. Largement sous-évalué par les médias mainstream, le mouvement « Raise the Colors » (lever les drapeaux) rythme depuis des mois la vie politique anglaise. Un mouvement essentiellement tourné vers le rejet de l’immigration musulmane, suite à des affaires sordides de viols de jeunes filles anglaises. Le mouvement consiste à saturer l’espace public et les manifestations populaires, nombreuses sur tout le territoire, de drapeaux britanniques et anglais (croix de Saint-Georges). La gauche unanimement s’est dressée contre ces manifestations qu’elle dénonce comme racistes et fascistes, soutenant activement la répression policière brutale de ces défilés identitaires, décidée par le gouvernement de Sa Majesté.

La France, contrairement aux pays anglo-saxons, a rejeté dans ses principes philosophiques l’institutionnalisation du communautarisme. Ce dernier s’impose dans la réalité sociale et culturelle nationale, en dépit et contre les principes républicains officiels. Tout mouvement de révolte en France aura une dimension sociale dominante, même si celle-ci repose sur un socle identitaire plus ou moins conscient. Les Gilets jaunes n’ont pas su maîtriser cette interaction complexe entre social et identitaire.

La solution, pourtant, est simple : la seule évocation de la question migratoire, même à la marge, mettrait en France la gauche hors-jeu. À l’heure où plus de 70 % des Français se disent opposés à l’augmentation de l’immigration (*), il est facile de simplement évoquer la dimension sociale et démocratique de l’enjeu migratoire dans notre pays pour que toutes les forces de gauche s’unissent, syndicats ouvriers en tête, contre une révolte populaire et volent au secours d’un système économique et social à bout de souffle, miné par la dette et l’effondrement industriel et éducatif.

La gauche, jusqu’au bout, jouera son rôle de supplétif du système en place ; on voit aujourd’hui le PS moribond venir au secours de la macronie épuisée afin de former un nouveau gouvernement. Le paradoxe est à relever : alors que l’affrontement droite/gauche, qui rythme le combat idéologique traditionnel, est de moins en moins signifiant, la gauche peau de chagrin s’est taillée une place de choix au centre de la vie politique, une place qui lui permet de neutraliser l’élan identitaire des contestations sociales populaires… Jusqu’à quand ?

Article paru le 9 septembre sur Polémia - Cliquez ici.

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mercredi, 10 septembre 2025

Gauchos collabos !

Gilets jaunes. À quoi faut-il s'attendre ce samedi sur les Champs-Élysées ?

Synthèse nationale

Notre site a été l'un des premiers (dès le 27 juillet) à attirer l'attention sur la récupération par l'extrême gauche du "mouvement du 10 septembre".

Aujourd'hui, à ceux qui pourraient s’interroger encore sur la raison d’être de l’ultragauche, le monôme des zombies en cours dans un certain nombre de grandes villes vient apporter la réponse : à empêcher l’expression, comme en 2018-2019, au moment des Gilets jaunes, de la légitime colère de la masse des Français qui trime, et rame de plus en plus, dans un pays qui s’enfonce et qu’elle ne reconnaît plus.

Les cohortes clairsemées de petits bourges "éléfisés", de casseurs en noir, de punks à chiens, de collabos islamo-gauchistes, de migrants manipulés, de vieux chnoques décatis passés par tous les combats anti- de la gauche française ne servent… qu’à maintenir le couvercle sur la marmite et prolonger le système qui détruit notre pays et notre peuple !

Mais tant vont les "gauchos" aux manifs qui passent qu’à la fin ils lassent ! Les Français sont de moins en moins dupes. Ils voient de plus en plus la grosse ficèle, ils refusent la combine…

Pour autant, leur ras-le-bol demeure, ça branle dans le manche, la colère enfle, la pression monte. Le pouvoir, la classe politique, les élites feraient bien de ne pas oublier cette réalité et, enfin, de la prendre en compte. Soit ils s'occupent vraiment de tous les problèmes (dette publique, désindustrialisation, poids des prélèvements obligatoires, suradministration, inflation normative, dénatalité, submersion migratoire, insécurité, etc.) et s'emploient à redresser le pays, soit le pays les balaiera !

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Retour à la case départ

Symbole Ouroboros : Origine et signification – Viking Shop

Maurice Bernard

Il y a un an, le 5 septembre 2024, Michel Barnier était nommé Premier ministre. Le lendemain, dans une tribune publiée sur ce blog, Bernard Plouvier écrivait très justement à propos du nouveau chef du gouvernement choisi par le fantôme de l’Élysée : « Pour une fois, le Président Macron a surpris en prenant une sage décision. Il a écarté d’un revers de main une coalition "de gauche", disparate et sans majorité de gouvernement (…) ». Avant d’ajouter : « La preuve est faite que la multiplication presque indécente des partis et l’émiettement des votes rend le pays, sinon ingouvernable, du moins en proie à la fête des fous (…) ».

Douze mois plus tard, sans surprise, la fête des fous continue. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous en sommes toujours au même point. Les ambitions poursuivent leurs grandes manœuvres et se poussent du col.

Comme il y a un an, le président de la République, de nouveau, vient de mettre un terme aux prétentions gouvernementales d’une partie de la gauche, cette fois autour d’Olivier Faure, en nommant Premier ministre un autre lui-même, en la personne de Sébastien Lecornu. Son gouvernement sera à l’image des deux précédents…

Pour l’heure, à Synthèse nationale, nous nous contentons de penser, comme il y a un an, que de toute façon, Barnier, Bayrou ou Lecornu, c’est toujours moins insupportable que Cazeneuve, Castets, Faure ou n’importe quel autre représentant de la gauche naufrageuse. Pour le reste, le pays va devoir patienter quelque temps encore…

Il y a un an, Henri Guaino avait bien résumé la situation : « Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État. (…) Il faut un gouvernement qui soit capable d’affronter les événements. Tout autre ambition me paraîtrait vouée ce gouvernement à l’échec parce qu’il n’a pas de mandat pour entreprendre une politique. (…) Il n’a pas de majorité et il n'a même pas de soutiens inconditionnels (…), il n’a que des soutiens conditionnels (…). Il ne peut donc assurer la continuité de l’État que s’il échappe à l’emprise des partis, c’est-à-dire si les partis eux-mêmes ont assez le sens du devoir pour se mettre un peu en recul, pour que ceux qui vont aller au gouvernement n’y aillent pas pour représenter leur parti mais pour faire leur devoir (…). Sinon, je ne vois pas comment on s’en sort ».

Un an plus tard, Guaino répète la même chose sur les plateaux de télévision car, fondamentalement, rien n’a changé…

En fin de compte, l’unique moyen de sortir du blocage actuel, c’est d’avoir une campagne pour l’élection présidentielle digne de ce nom, qui permette vraiment au camp national de dérouler son discours, de présenter ses thèmes, ses arguments, ses projets, et aux électeurs de choisir en toute connaissance.

Il semble bien, dès lors, qu’il va nous falloir attendre 2027, en espérant que les dégâts, entre-temps, ne soient pas trop importants…

12:24 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron a donc nommé son fidèle Sébastien Lecornu à Matignon : la provocation de trop ?

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L'édito de Cyrano

sur Riposte laïque cliquez ici

Macron, tout en ayant accepté la démission de François Bayrou, a donc une fois de plus joui de ses prérogatives présidentielles en choisissant de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, tout en défaisant la France comme Pénélope sa tapisserie et attendant le retour d’Ulysse. Nous, c’est le retour de notre identité que nous attendons et que Macron souille un peu plus chaque jour. Mais cela, il feint de ne pas le comprendre en nous imposant sa présence insupportable au moins jusqu’en 2017.

Cependant, et alors que sa milice d’ultragauche incontrôlable s’apprête à dévaster le pays – promettant même des sabotages, en visant notamment les dépôts de carburant, ce qui laisse présager le pire de la part de ces terroristes en puissance –, à l’occasion du 10 septembre kidnappé comme le furent les Gilets jaunes, Macron savoure sa toute-puissance en regardant défiler les gouvernements à ses pieds depuis son délire de dissolution en lieu et place de sa démission qui aurait résolu bien des problèmes et tant souhaitée depuis des années.

Pour preuve de son inconséquence – certains parleraient plus volontiers de son goût immodéré de la division et du chaos –, Macron avait d’ailleurs décidé de dissoudre l’Assemblée à la veille d’un rendez-vous international mobilisant des dizaines de milliers de forces de l’ordre – les Jeux olympiques de Paris –, au risque d’un embrasement de la rue et ce, un an après les émeutes ethniques de 2023.

Ainsi, pendant que Macron vient de nommer dans la foulée son fidèle Sébastien Lecornu Premier ministre, le pays est en passe d’être livré à des hordes fanatiques qui pourraient inspirer d’autres hordes diversitaires dont on connaît les capacités dévastatrices tout autant que racistes depuis qu’ils chassent du Blanc au grand jour. Des diversitaires que Macron goûte fort, jusqu’à prendre conseil auprès d’eux pour savoir s’il doit ou non assister à une marche contre l’antisémitisme, on pense au faux comique et très islamique Yassine Belattar.

Certes, le ministre de l’Intérieur sortant, Bruno Retailleau, a mobilisé quelque 80 000 effectifs sur tout le territoire, mais étant donné le caractère très mobile et organisé des groupuscules ultragauchistes, ils ne pourront pas tout filtrer de ce mouvement du 10 septembre volé par Mélenchon et ses sbires et qui a fait depuis tache d’huile gauchiste.

Après les mauvais crus déclassés Barnier et Bayrou, on se demandait donc à qui le tour à Matignon : Yaël Braun-Pivet dont le seul regard fait craindre des vertiges de vide ? Xavier Bertrand, qui n’arrête pas de s’enfler à force de cauchemarder le Rassemblement national ? Aucune chance car il serait censuré dans la foulée par ce même Rassemblement national. Gabriel Attal, le pré-pubère dévoré d’ambition ? Olivier Faure, le gauchiste dans l’ombre de La France Insoumise ? Gérald Darmanin, le pourfendeur de Kevin et Mattéo ? Etc. Et même s’ils juraient tous hypocritement qu’ils n’étaient pas candidats au poste de Premier ministre, ces gens-là étaient tout de même très disponibles, suivant le bon mot de Braun-Pivet : « Évidemment je ne rechignerais pas »… à de nouveaux privilèges, mais ça elle ne l’a pas dit, peut-être juste pensé. Quant à Jordan Bardella, les sondages se montraient assez clairs : il était largement plébiscité comme Premier ministre. Mais là, fallait pas rêver, la démocratie a ses limites chez les progressistes !

Dès le mardi matin, on parlait donc beaucoup de Sébastien Lecornu, spécimen du en même temps si l’on en croit l’article de Wikipédia qui lui est consacré, un peu à droite un peu à gauche et beaucoup de rien à en attendre. C’est donc ce macroniste de la première heure qui a décroché la timbale. Au moins, il n’est pas aussi obsédé par Marine Le Pen que certains de ses petits copains politiques. Ne rêvons pas, cependant, Lecornu ne fera que prolonger l’agonie de la France. Cliquez ici

La seule issue possible à cette agonie ce serait d’abord la démission de Macron et le recours momentané, pour son successeur, à l’article 16, à condition qu’une nouvelle Assemblée soit élue avec une nette majorité en lieu et place de ce bourbier politique ingérable. Car seul les pouvoirs exceptionnels conférés par l’article 16 permettraient de rétablir un semblant d’ordre. Puis, il conviendrait ensuite de mener une politique ferme et sans états d’âme droits-de-l’hommistes. Surtout, il s’agirait d’en finir avec l’État de droit exotico-gauchiste, réservé aux ennemis les plus farouches de la France qui, dans les jours qui viennent, vont user de leur violence coutumière pour déstabiliser la Nation, sous le regard bienveillant de leur mentor Mélenchon et de journaleux plus occupés, pour la plupart, à lutter contre « l’extrême droite » que de prendre conscience de la situation du pays en proie à une immigration sauvage jumelée à une anarchie violente d’ultragauche.

Malgré cette atmosphère insurrectionnelle, une affaire nettement « plus grave » doit en ce moment occuper les esprits détraqués des politiciens collabos : une affaire de têtes de cochons déposées devant des mosquées d’Île-de-France. Affaire qui va mobiliser des dizaines d’enquêteurs, Laurent Nuñez l’a promis, qui soupçonne par ailleurs une cochonnerie russe !

Et Macron de se délecter de la triple crise qu’il a orchestrée : politique, sociale et sécuritaire…

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Lecornu à Matignon : le dernier sursaut d’un pouvoir aux abois

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon illustre jusqu’à la caricature l’isolement pathétique d’Emmanuel Macron. Comme Chirac en 2005 avec Villepin, il se replie sur un cercle étroit, totalement déconnecté du pays réel, persuadé que la technocratie et la communication suffiront à éteindre l’incendie.

Mais les Français ne sont pas dupes : ils voient un exécutif sans souffle, sans projet, accroché au pouvoir comme un naufragé à son radeau de fortune. Lecornu, produit chimiquement pur du Système, ne représente ni l’autorité, ni l’espérance, mais seulement la continuité d’une oligarchie épuisée.

C’est un gouvernement de survie, plus préoccupé de préserver ses privilèges que de répondre à l’exaspération populaire. Dans ce contexte, la seule issue souhaitable est la censure immédiate de cette équipe illégitime, pour rendre enfin la parole au peuple français. Car prolonger cette mascarade, c’est courir au chaos.

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12:12 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 septembre 2025

Sarah Knafo était hier soir l'invitée de Pascal Praud sur C-news

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Avec Bernard Zeller, retour sur l’échec du putsch des généraux en Algérie

711IftlQoiL._UF1000,1000_QL80_.jpgEntretien avec

Bernard Zeller,

réalisé par Camille Galic

pour Polémia cliquez ici

03/09/2025

C’est une plongée au cœur d’une page terrible de l’Histoire française que nous proposent Camille Galic et Bernard Zeller dans cet entretien. Les relations franco-algériennes se font toujours plus mauvaises au fur et à mesure des années et le traumatisme de la Guerre d’Algérie est à la racine du discours éternellement victimaire du gouvernement algérien. Dans l’entretien que les lecteurs de Polémia découvriront ci-dessous, Bernard Zeller revient sur cette période troublée, avec ses drames et ses zones d’ombres. Un témoignage engagé et très critique du général De Gaulle par moment. Un ton qui étonnera certains et qui porte la marque de l’engagement familial, tant il est vrai que la blessure de l’Algérie française reste vive pour de nombreuses personnes qui ont payé le prix fort lors de cette guerre. C’est définitivement un sujet ancien… qui n’en finit pas de revenir dans l’actualité.
Polémia

Bernard Zeller, fils de général putschiste

Né en 1946, ingénieur en chef de l’armement après avoir fait toute sa carrière dans l’industrie spatiale et de défense, Bernard Zeller s’est consacré depuis sa retraite à rétablir la vérité sur la (triste) fin de l’Algérie française et notamment sur son père, le général André Zeller, l’un des auteurs du putsch d’Alger dont il fit éditer le Journal d’un prisonnier (éd. Tallandier, 2014), ainsi que sur Raoul Salan dont, en collaboration avec Jean-Paul Angelelli, lui-même auteur de Une guerre au couteau (éd. Picollec, 2004), il se fit le biographe (éd. Pardès 2016). Nul n’était donc mieux placé que lui, qui avait personnellement connu nombre de protagonistes, pour replacer dans leur contexte et détailler les conditions dans lesquelles Charles De Gaulle revint au pouvoir à la faveur des « treize complots du 13 mai » 1958, et les ressorts qui, trois ans plus tard, le 22 avril 1961, poussèrent à la révolte les étoilés André Zeller, Raoul Salan, Edmond Jouhaud et Maurice Challe — dont le sursaut, s’il avait été suivi, aurait peut-être évité l’indépendance de l’Algérie avec pour résultat un marasme qui provoque depuis 1962 une immigration si incontrôlée vers l’ex-métropole que l’actuel président algérien Tebboune affirmait sur France 24 en juillet 2020, en une menace implicite : « Nous avons près de six millions d’Algériens qui vivent en France. » Sous le titre Un quarteron de généraux avant le putsch (1), Bernard Zeller a écrit un livre factuel mais passionnant, étayé par un remarquable appareil de notes, que devraient lire tous les férus d’histoire contemporaine. Et, bien sûr, tous ceux ayant eu des attaches avec la province perdue.

Des profils différents

Camille Galic : À première vue, le seul point commun entre les quatre chefs de l’insurrection, dont vous retracez les brillantes carrières, est qu’aucun n’avait entendu l’appel dit du 18 juin 1940. Comment et pourquoi, après avoir atteint le grade de général d’armée, ces officiers si différents en vinrent-ils à la rébellion ?

Bernard Zeller : C’est précisément l’objet de l‘ouvrage. En effet leurs parcours avaient été bien différents. Zeller, à part la Syrie et cinq années en Algérie en 1934-1935 et en 1940-1943, est plutôt « métropolitain ». Salan est séduit par le Tonkin et le Laos et passera, en plusieurs épisodes, près de vingt ans de sa vie en Indochine. Challe a une carrière essentiellement métropolitaine à part deux années au Maroc. Jouhaud, lui, connaît l’Afrique noire, l’Indochine et l’Algérie. Challe et Jouhaud, qui se suivent à un an d’intervalle, sont les seuls qui se connaissent dès leur jeunesse.

Arrivés à des postes de haute responsabilité dans la deuxième moitié des années cinquante — Zeller est chef d’état-major de l’armée de terre, Salan commandant en chef et délégué général en Algérie, Challe major général des armées puis successeur de Salan en Algérie, Jouhaud adjoint de Salan puis chef d’état-major de l’armée de l’air – ils sont directement confrontés au problème algérien qu’ils prennent à bras-le-corps.

Quand le dessein de De Gaulle apparaît lors du discours du 16 septembre 1959 annonçant sa politique d’autodétermination de l’Algérie et se précise au cours de l’année 1960 sous la forme d’une Algérie algérienne indépendante, tous quatre sont conscients que le résultat en sera une Algérie livrée au FLN, organisation indépendantiste pratiquant un terrorisme systématique à l’encontre de la population. C’est pour tenter d’empêcher cet abandon des Algériens à une clique antifrançaise conduisant au massacre généralisé des partisans de la France et à l’exode de centaines de milliers d’habitants que se sont rebellés ces généraux.

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Bayrou éjecté. Et maintenant ?

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

François Bayrou vient de subir la gifle qu’il redoutait et que tout le monde attendait. Sa demande de confiance n’a récolté qu’un mépris unanime. Il faut dire que l’homme, incarnation du centrisme flasque, de l’eau tiède politique, n’avait aucune légitimité à gouverner. Son maintien à Matignon tenait déjà du miracle. Et ce miracle avait une cause aussi paradoxale qu’indigne : le soutien implicite du Rassemblement national, qui, par calcul ou par naïveté, a prolongé l’agonie d’un gouvernement sans majorité.

Mais le rideau est tombé. Bayrou n’était pas un Premier ministre : c’était un fantôme, un administrateur sans vision, une caricature du Système. Il a végété, encaissé, tergiversé. Il n’a jamais tranché. Son départ, ou plutôt son éjection, est logique, inévitable, presque libératrice. Reste désormais Emmanuel Macron, président désavoué, plus impopulaire que jamais et confronté à trois options, toutes plus désastreuses les unes que les autres.

La première : nommer un remplaçant. Mais qui accepterait de jouer les fusibles pour un mandat à durée si limitée ? Seuls quelques seconds couteaux avides d’exposition se prêteraient au jeu. Deuxième option : dissoudre l’Assemblée nationale. Mais avec quel résultat ? Une recomposition encore plus chaotique et l’aveu éclatant que le macronisme est mort. Enfin, la troisième : la démission. Scénario idéal pour le pays mais invraisemblable pour un homme qui se croit indispensable. Macron n’a pas l’étoffe des grands qui savent s’effacer.

Quoi qu’il choisisse, le constat est implacable : ce régime est à bout de souffle. Les Français n’y croient plus. L’État n’agit plus. Le pouvoir ne gouverne plus. La chute n’est pas une hypothèse, c’est une certitude. Et plus tôt ce château de cartes s’effondrera, plus vite la France pourra engager le redressement national qu’elle attend, qu’elle espère et dont elle a un besoin vital.

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Découragement français

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Vincent Trémolet de Villers

Qui nous sortira de cette spirale d’inquiétude et de lassitude ? François Bayrou a prononcé son discours qu’il voulait historique devant l’indifférence polie des députés. Depuis dix jours, sur tous les écrans, il tempête comme Philippulus, le prophète de malheur de L’Étoile mystérieuse, mais qui écoute un notable installé depuis quarante ans au cœur du régime quand il dé- couvre qu’il faut tout changer ?

Cela fait longtemps que les Français ne mettent plus le son. Ils ont déjà tourné la page. Le successeur à Matignon ? Le choix de Tartemuche plutôt que Tartempion ou Tartemolle occupe à peine les conversations ; là aussi, la fatigue l’emporte sur l’excitation.

Le jeu se déroule encore dans un espace politique restreint, de moins en moins représentatif et de plus en plus caricatural. Tableau désolant où les combinaisons d’il y a un an ressurgissent comme neuves, où François Hollande, ancien chef de l’État qui, pour cause d’impopularité, n’a pas pu se représenter, donne des conseils à un président de la République qui regroupe contre lui plus de 80% des Français. La bulle parle à la bulle, et, dans la bulle, les socialistes d’Olivier Faure ont le rôle avantageux. Ils sont le point d’équilibre, nous dit-on, pour stabiliser le déclin et perpétuer quelques mois encore le désastre. Belle ambition !

À l’Élysée et dans l’introuvable «socle commun », on cherche ce que l’on peut leur céder sur l’ISF, l’assurance-chômage ou les taxes sur les entreprises. L’échec du conclave sur les retraites n’a servi de leçon à personne. La devise de ce second mandat : « On ne change pas une politique qui perd. » L’écume des choses, c’est cette équation parlementaire insoluble, mais les courants profonds du découragement français mènent tous - nous sommes sous la Ve République - à l’Élysée. Emmanuel Macron doit affronter un mélange de déception, d’impatience, d’exaspération qui prend des proportions préoccupantes. Il ne peut plus se permettre de procrastiner, ni de rejouer la même partie en dérivant un peu plus à gauche. Tout - l’opinion, les marchés, son intérêt - l’oblige à trancher dans le vif. Nomination éclair sur sa droite pour repousser de quelques mois le coup de tonnerre d’une nouvelle dissolution : c’est la prévision la moins défavorable...

Source : Le Figaro 9/9/2025

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lundi, 08 septembre 2025

Dimanche 14 septembre, Le Pérrier (85) : c'est le Rassemblement vendéen

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Sarah Knafo, à 20 h 30 ce lundi, sur C-news

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17:17 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après-demain 10 septembre, ne servons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !

Joueur de flûte de Hamelin – Smokethorn

Synthèse nationale

Depuis plusieurs semaines, la gauche et l'extrême gauche, LFI en tête, s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français. Comme pour les gilets jaunes, elles nous donnent une nouvelle illustration de leur indéniable capacité de récupération. 

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, leurs appels, sur les réseaux sociaux, dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ».

Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement !

Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Le mouvement de protestation du 10 septembre, désormais parasité, récupéré, détourné par la gauche et l'extrême gauche, n'a plus qu'une raison d'être : servir leurs intérêts politiques. Ne soyons pas les idiots utiles de la camarilla incendiaire rouge-noire-verte ! Après-demain, ne lui servons pas la soupe !  

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Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France

Présidentielle 2022 : comment le Trocadéro est devenu un symbole pour la  droite

Michel Geoffroy

Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.

Une initiative socialement située

D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville !
Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.

Une initiative à contre-temps

Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
Bloquer le pays ?
Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.

Il faut libérer la France et non pas la bloquer

Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
Vaste programme ?
Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.

Source : Polémia, cliquez ici.

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Argentine. La nuit où Milei trébucha : illusions perdues et colère des urnes

C'est une invasion » : Javier Milei fustige l'immigration et tronçonne le  socialisme - Boulevard Voltaire

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Il est très tôt, et la tiédeur de ma chambre à coucher contraste avec la nouvelle brutale qui vient de tomber de Buenos Aires. Le gouvernement de Javier Milei vient de subir une défaite écrasante dans la province de Buenos Aires, défaite qu’il a lui-même contribué à aggraver. Le quotidien La Nación parle d’un « cataclysme », conséquence d’une série d’erreurs stratégiques qui exposent aujourd’hui la fragilité d’un pouvoir qui cherchait, au contraire, à se consolider par les urnes.

Le résultat est sans appel: treize points d’écart en faveur du péronisme, soit près d’un million de voix de différence. Un « voto castigo », un vote sanction, qui prend valeur de plébiscite inversé. En choisissant de nationaliser l’élection provinciale, Milei s’est mis lui-même au pied du mur. Ce fut une mise en scène risquée, une épreuve qu’il avait présentée comme un passage obligé pour tourner la page des turbulences économiques et des scandales qui atteignent jusqu’à sa propre sœur, Karina Milei, devenue la véritable architecte électorale du mouvement.

Car ce n’est pas seulement la stratégie qui a failli, ce sont aussi les mœurs politiques du pouvoir qui ont découragé ses partisans. Ces dernières semaines, une succession de scandales a terni l’image d’un mouvement qui se voulait moralement intransigeant. Les soupçons de corruption visant la sœur du Président et son cercle le plus intime, les accusations d’enrichissement illicite contre l’un de ses collaborateurs les plus proches, les révélations sur des financements opaques de campagne, jusqu’aux soupçons sur le président de la Chambre des députés, ont ébranlé la base électorale de Milei. Ceux qui avaient cru à la rupture avec la vieille politique y ont vu une répétition des mêmes vices. Beaucoup se sont abstenus, par lassitude ou par dégoût. Et, inversement, cette atmosphère délétère a incité nombre d’électeurs hostiles à se mobiliser davantage, pour exprimer dans les urnes leur rejet d’un gouvernement perçu comme déjà compromis.

Le revers est d’autant plus douloureux qu’il survient après la formation d’une coalition forcée avec le PRO, censée élargir la base de La Libertad Avanza. L’alliance n’a pas seulement échoué, elle a fait perdre à l’ensemble presque 200 000 voix par rapport à ce que les deux forces réunissaient séparément il y a deux ans. À cela s’ajoutent des écarts impressionnants dans certaines circonscriptions: plus de vingt points à La Matanza, bastion inexpugnable du péronisme, mais aussi des défaites dans des districts de l’intérieur où le kirchnérisme n’avait plus percé depuis une décennie.

La défaite révèle aussi l’erreur de calcul présidentiel quant à la participation électorale. Javier Milei avait parié qu’une faible mobilisation favoriserait ses adversaires. Il en appela donc aux électeurs pour conjurer ce scénario… mais c’est le contraire qui s’est produit. La participation, plus élevée que prévu, a nourri le vote de rejet, confirmant que les « électeurs en colère » l’emportaient sur les sympathisants hésitants.

À l’échec électoral s’ajoute un climat économique fébrile. Les marchés avaient fixé un seuil de tolérance: jusqu’à cinq points de différence, pas d’alerte. Or le résultat a triplé cette prévision. Les investisseurs redoutent désormais un nouvel accès de volatilité monétaire, comme celui qui, en 2019, avait suivi la défaite de Mauricio Macri aux primaires. Milei le sait, et son discours d’après-défaite s’adressait moins à ses concitoyens qu’aux marchés: promesse d’autocritique, de correction des erreurs, mais réaffirmation du cap économique.

Le péronisme, fracturé et affaibli avant ce scrutin, sort renforcé de cette épreuve. Axel Kicillof, gouverneur de Buenos Aires, émerge en vainqueur, même si les blessures internes du camp kirchnériste ne sont pas refermées. Milei, lui, doit panser les siennes. Son isolement, sa dépendance à un cercle restreint — sa sœur Karina, Santiago Caputo, quelques fidèles — deviennent aujourd’hui des handicaps. L’« équilibriste sans filet » qu’il a voulu incarner vient de trébucher.

Il reste cinquante jours jusqu’aux élections nationales de mi-mandat, prévues le 26 octobre. Ce délai, que l’on croyait court, apparaît soudain comme une planche de salut. Milei pourra-t-il se reprendre? Réparer les fautes d’une campagne improvisée, corriger les excès de confiance, rétablir le lien avec une opinion désabusée? Ou bien ce revers marque-t-il déjà le début du reflux d’une vague libertaire qui, en un an à peine, a vu son éclat ternir?

Car au-delà des chiffres et des coalitions, ce scrutin révèle une vérité plus profonde: l’Argentine demeure un pays où l’espérance politique se consume vite, emportée par les scandales et les illusions perdues. C’est un trait de son histoire moderne: de caudillos en sauveurs autoproclamés, la nation ne cesse de chercher un redresseur providentiel et de l’abandonner sitôt qu’il déçoit. Ernst Jünger voyait dans l’homme moderne un « mobilisé total » voué à s’épuiser dans des guerres de mouvement sans fin. L’Argentine, à sa manière, rejoue ce destin: perpétuelle mobilisation populaire, perpétuelle désillusion. Et tant que ce cycle ne sera pas brisé, chaque promesse d’avenir ne sera qu’un mirage.

Source : Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 07 septembre 2025

Comme chaque année : Synthèse nationale était aux Journée chouannes de Chiré-en-Montreuil

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Les 55es Journées chouannes qui se sont déroulées samedi 6 et dimanche 7 septembre à Chiré-en-Montreuil dans la Vienne ont remporté un réel succès, que ce soit par le nombre des participants ou par la qualité des interventions.

Notre revue Synthèse nationale et notre maison d'édition étaient fidèles au rendez-vous et de nombreux amis sont venus sur notre stand.

Nous reviendrons bientôt sur cette belle fête annuelle.

23:26 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LANCEMENT MERCREDI D'UNE NOUVELLE RADIO ALTERNATIVE : RADIO FRONTIÈRES

 

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