mercredi, 17 septembre 2025
Communiqué - Hommage à Charlie Kirk : unis pour la liberté d'expression.
Nous publions ci-après un communiqué annonçant un rassemblement à Paris, après-demain, en hommage au propagandiste conservateur étatsunien Charlie Kirk assassiné récemment dans l'Utah par un jeune homme acquis au discours fanatique de l'extrême gauche wokiste.
"Nicolas Conquer et Etienne Fauchaire, avec la participation de Republicans Overseas France, organiseront, vendredi 19 septembre 2025 à 18 h, un rassemblement en hommage à Charlie Kirk devant la statue du marquis de La Fayette, sur le Cours La Reine, dans le 8e arrondissement de Paris.
Fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk a consacré sa vie à défendre la liberté, le débat d'idées et l'implication de la jeunesse dans la vie démocratique. Martyr de la liberté d'expression, il a marqué toute une génération par son engagement, son courage et sa foi. Sa devise : "Prove me wrong" résumait son attachement indéfectible au débat contradictoire.
Alors que les messages contre la liberté d'expression en Europe frappent désormais jusque dans les corps, cet hommage rappelle que cette liberté demeure un pilier non négociable de nos sociétés démocratiques. Aucun désaccord idéologique ne saurait jamais légitimer la violence politique. L'événement entend également dénoncer toute tentative de banalisation de cette violence au nom d'une idéologie.
Plusieurs personnalités issues du monde associatif, médiatique et étudiant prendront la parole lors de ce rassemblement (...). Parmi les intervenants annoncés figurent Damien Rieu, Erik Tégner, Stanislas Rigault, le Collectif Némésis, Randy Yaloz, Philippe Karsenty, Emile Duport et Marguerite Stern, aux côtés d'autres acteurs engagés pour la liberté d'expression".
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La santé mentale des jeunes se dégrade sévèrement
Robert Spieler
Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression selon une étude menée par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. Les troubles psychiques explosent, particulièrement chez les adolescents, les jeunes adultes, les femmes et les Ultramarins étant tout particulièrement atteints. Près d’un tiers des jeunes reconnaît avoir déjà eu des idées suicidaires. Six sur dix disent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage. Les chiffres concernant certaines régions françaises sont assez stupéfiants tant les disparités sont importantes. 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En revanche, les Bourguignons semblent plutôt heureux : seuls 19 % sombrent dans la dépression. Grâce à l’excellence de leurs vins et de leur ratafia ?
Le gouvernement a bien sûr pris les choses en main. A sa manière, c’est-à-dire avec de grands mots, faisant de la santé mentale une « grande cause nationale ». On évoque la « détection précoce à l’école », la formation de « secouristes en santé mentale » (sic), la création de kits de sensibilisation et d’autres machins aux noms ronflants, parfaitement inutiles. Car si le constat est clair, on est en droit de se poser la question : pourquoi cette détresse psychique ? Et si l’on se penchait sur l’explosion de l’individualisme, la fin des solidarités familiales, communautaires, ethniques, l’absence de spiritualité et de transcendance, le règne du vide, suscitant l’angoisse ; l’effondrement sécuritaire, la violence omniprésente, la tyrannie des écrans, le règne de l’imbécillité médiatique. Où sont les modèles dont les jeunes et les moins jeunes ont tant besoin ? Disparus, hélas, dans toutes ces guerres qui ont ruiné l’Europe. Où sont les Maurras, les Céline, les Doriot, les José Antonio, les Degrelle, les Drieu La Rochelle ? La jeunesse n’a pas besoin de psychiatres, de médicaments ou d’intelligence artificielle, mais de projet mobilisateur, de foi, d’espérance et d’enthousiasme.
Source : Rivarol 17/9/2025
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Que fera Tommy Robinson de son succès ?
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées.
Je me trouvais ce matin à la Pointe de Léchiagat, assis à la terrasse du bar des Brisants. Le ciel, bas et lourd, pesait sur la mer grise. Un froid piquant pour la saison me força bientôt à rentrer, et je m’installai près du comptoir, face à la baie vitrée embuée. C’est là que je me plongeai dans la lecture du blog de Richard North, Turbulent Times. L’auteur, observateur aigu des convulsions britanniques, pose une question qui mérite attention : que fera Tommy Robinson de son succès populaire ?
North note avec justesse l’étrangeté d’un tel personnage. « La chose curieuse avec Tommy Robinson, écrit-il, c’est que malgré son audience considérable, il ne semble jamais avoir été tenté de créer un parti politique et de se présenter aux élections. » En d’autres termes, malgré son influence réelle, Robinson n’a pas choisi la voie parlementaire, préférant l’agitation des rues, les rassemblements et les marches. Cette abstention étonne, car la logique des chiffres jouerait en sa faveur. North calcule qu’« pour chaque personne présente à un rassemblement, il y en a dix autres en retrait. Sur la base de la participation au récent Unite the Kingdom Rally, Robinson pourrait donc compter sur 2,5 à 3 millions de voix s’il lançait un parti politique ».
L’obstacle est connu : comme l’Ukip jadis, une telle formation obtiendrait sans doute des millions de suffrages éparpillés sans réussir à conquérir de sièges. À quoi s’ajoute l’aspect prosaïque de la vie politique, « créer des sections locales, désigner des candidats et élaborer des programmes », dont Robinson, activiste instinctif, ne paraît guère friand. Pourtant, souligne North, « s’il lançait un parti, il partirait avec un avantage considérable, balayant sans peine l’effort de Ben Habib, écrasant les groupuscules tels que Homeland, réduisant l’Ukip en cendres et menaçant Farage lui-même ».
Le parallèle entre Farage et Robinson éclaire cette énigme. L’un, tribun madré, a su transformer la révolte anti-européenne en capital politique tangible. L’autre, autodidacte rageur, canalise une colère diffuse mais reste en dehors du système. North le formule d’un trait : Robinson accomplit « le gros du travail dans les rues », il attise les passions, mobilise les foules, tandis que Farage, prudemment en retrait, « récolte la gloire par ricochet ». Le premier expose son corps aux huées et aux matraques, le second encaisse les bénéfices électoraux. Double itinéraire qui rappelle les duos contradictoires de l’histoire, où l’agitateur prépare le terrain que le politicien récolte.
Cette dialectique n’est pas étrangère aux Français. Nous avons, nous aussi, notre couple antagoniste, dans la personne d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen. L’un incarne la radicalité intellectuelle, l’autre la prudence électorale. Comme Robinson, Zemmour s’acharne à poser des questions brûlantes, à dire l’indicible, à faire trembler le consensus. Comme Farage, Marine Le Pen choisit la voie du compromis, ménageant l’opinion, soucieuse d’apparaître « gouvernable ». Les deux trajectoires sont parallèles et parfois même complémentaires, au prix de tensions qui ne cessent de nourrir l’incertitude politique française.
La comparaison, cependant, trouve vite ses limites. Marine Le Pen ne possède pas de colonne vertébrale idéologique, elle épouse au contraire les idées majoritaires que les médias imposent, se faisant l’écho d’un prêt-à-penser destiné à rassurer. Le vide de sa vie personnelle reflète ce manque de convictions. Le choix de ses proches, tels Jean-Philippe Tanguy ou Sébastien Chenu, en dit long : elle ne s’entoure pas de penseurs, ni même de bâtisseurs, mais de gestionnaires opportunistes qui ne cherchent pas à se porter charnellement dans le futur. Rien, chez elle ni chez eux ne traduit une vision civilisationnelle à défendre ni encore moins à incarner.
À l’inverse, Marion Maréchal, en dépit de ses faiblesses de caractère, apparaît bien plus structurée. Elle sait pour quelles valeurs elle se bat, possède une colonne doctrinale claire et, sans chercher à complaire au goût du jour, inscrit son discours dans une perspective historique et culturelle. Là où Marine se contente de surfer sur la vague de l’opinion, Marion se place dans la continuité d’un héritage à préserver et d’un avenir à tracer. Entre la plasticité sans principe et la fidélité à des valeurs, la différence est de taille, et elle pourrait peser lourd dans les années à venir.
Toutefois, le véritable penseur, le véritable créateur idéologique, c’est Éric Zemmour. C’est lui qui a libéré la parole, qui a fissuré le mur de la censure intellectuelle en osant nommer ce que nul autre n’osait dire. Il a rouvert les portes fermées de la pensée française, rappelant la primauté de l’histoire et des racines, redonnant aux mots bannis, identité, civilisation, continuité, leur charge de vérité. Son rôle fut celui d’un éclaireur, non d’un suiveur. Il ne lui reste qu’à approfondir davantage cette vision identitaire de la France, à l’assumer pleinement, pour incarner vraiment l’homme providentiel dont le pays a besoin.
North n’exclut pas un tel retournement en Grande-Bretagne. Il envisage un scénario où Reform, arrivé au pouvoir, se révélerait un désastre. Alors « une figure comme Tommy Robinson pourrait surgir », se présentant en restaurateur d’ordre face au chaos. La politique anglaise a connu, jadis, des tournants de cette nature, lorsque la grève générale de 1926 fit craindre au gouvernement une véritable révolution, tanks et soldats déployés dans les rues de Londres. L’hypothèse d’une nouvelle fracture, sur fond de tensions ethniques et d’émeutes de rue, n’est pas pour North une chimère.
Je relis ces lignes avec le sentiment de voir se rejouer, en d’autres habits, le vieux drame européen décrit par Oswald Spengler : celui des démocraties fatiguées, épuisées par le bavardage parlementaire, qui finissent par faire appel à un homme providentiel. Non pas le génie réformateur, mais le chef énergique, celui qui surgit quand tout chancelle et qui, par la seule force de sa présence, infléchit le destin. L’Angleterre a produit jadis un Cromwell ou un Churchill, demain, qui sait, un Robinson ou un autre viendra occuper ce rôle. Les nations, disait Ernst Jünger, sont parfois sauvées par « l’homme de la décision » quand le corps politique est paralysé. C’est cette possibilité, redoutable et fascinante, que la crise britannique comme la nôtre semble désormais laisser entrevoir.
Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.
08:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Après l'annulation sous la contrainte de la fête du cochon organisée par le Parti de la France en Bretagne, le 21 septembre, un communiqué du PDF
Christine Kelly a consacré son émission d'hier, 16 septembre, sur Europe 1, à l'annulation de la Fête du Cochon du Parti de la France en Bretagne.
La présentatrice-vedette, ses chroniqueurs et les auditeurs sont scandalisés par les déclarations de la députée LFI qui ont entraîné menaces et pressions sur les propriétaires de l'endroit où devait avoir lieu ce rassemblement.
Pour écouter le podcast, cliquez ici.
08:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La pétition lancée par Philippe de Villiers pour exiger un référendum sur l'immigration compte 1.470.000 signatures ce matin... Prochain objectif : les 2 millions !
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mardi, 16 septembre 2025
Un communiqué de Pierre-Yves Thomas, délégué départemental Reconquête! des Côtes-d'Armor
14:29 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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En avant vers les 2 millions ! Ce matin, la pétition lancée par Philippe de Villiers pour exiger un référendum sur l'immigration compte 1.293.000 signatures !
Pour signer la pétition, cliquez ici.
09:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Médias - « Racistes », « extrême droite » : les manifestants anglais déplaisent, ici
Jean Kast, journaliste indépendant, sur Boulevard Voltaire (cliquez ici)
Un océan de drapeaux britanniques et de croix de saint Georges. Samedi 13 septembre, le peuple anglais s’est donné rendez-vous à Londres afin de faire entendre sa voix. Il y a été question de liberté d’expression, de démission du Premier ministre, mais aussi et surtout d’une immigration massive et invasive, devenue source de très vives tensions interethniques. « Nous sommes unis pour changer les choses. Nous ne sommes pas racistes, vraiment pas. Nous voulons juste préserver nos valeurs chrétiennes », a ainsi expliqué un manifestant, interrogé par France Info.
Combien étaient-ils ? Entre 110.000 et 150.000, selon Scotland Yard ; plus d'un million, selon les organisateurs. Une chose est certaine : le multiculturalisme, qui a longtemps été vanté outre-Manche, est aujourd’hui largement rejeté.
L’hostilité des médias français
Sans surprise, ce mouvement populaire a été très mal perçu par les médias français. BFM TV y a vu une « manifestation d’extrême droite » aux relents nauséabonds. « Ce n'est pas la liberté d'expression, c'est une liberté de haïr qui est revendiquée, la liberté de haïr son concitoyen pour ce qu’il est intrinsèquement, a improvisé Olivier Ravanello, consultant politique internationale de la chaîne info macroniste. C’est ça qui fait la matrice du trumpisme ! »
Même diabolisation, dans Le Monde, qui a décidé de traiter cette manifestation historique sous l’angle des rares violences qu’elle aurait occasionnées. Plutôt que d’analyser les causes profondes du ras-le-bol anglais, le quotidien français a consacré l’essentiel de son papier aux vingt-quatre personnes arrêtées suite à « des violences inacceptables ».
Également écrit en étroite collaboration avec l’AFP, le billet de France Inter a repris exactement les mêmes éléments de langage, réduisant la mobilisation citoyenne à « une manifestation émaillée d'incidents ». Un angle sécuritaire pour le moins étonnant, venant de médias qui restent d’ordinaire aveugles aux violences de rue. Souvenez-vous : après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions, le 31 mai dernier, alors que des « jeunes » de banlieue s’en donnaient à cœur joie et multipliaient à Paris les agressions et exactions en tous genres, la même Agence France-Presse avait souligné les « scènes de liesse » et relégué les « quelques incidents » au second plan. BFM TV s’était aussi réjouie de cette « soirée de liesse et de festivités », alertant en revanche sur les violences commises par… l’ultra-droite !
Diabolisation et complotisme
À l’origine de cette journée de mobilisation, le militant Tommy Robinson s’est vite retrouvé rhabillé pour l’hiver, sur les antennes françaises. L’homme a été dépeint comme une « figure de l’extrême droite », « ancien hooligan » de surcroît (France Info), un affreux jojo « emprisonné en 2024 pour avoir répété des propos diffamatoires contre un réfugié » et qui sera à nouveau jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner à la police le code PIN de son téléphone portable (Le Monde). Cerise sur le gâteau : « il a énormément communiqué sur le décès de Charlie Kirk sur ses réseaux sociaux » (France Inter). Rendez-vous compte !
La palme de la diabolisation revient sans doute à LCI, où un « spécialiste des questions internationales » s’est lancé dans une longue diatribe anti-Robinson : « Il faut quand même rappeler le pedigree du personnage : multi-condamné pour outrage à magistrat, violences contre des agents dépositaires de l’autorité publique, c'est un type qui vient de l'extrême, extrême droite liée au milieu du hooliganisme, il est islamophobe… » N’en jetez plus, la coupe est pleine !
Le dénommé Gallagher Fenwick ne s’est pourtant pas arrêté en si bon chemin. Encouragé par l’animatrice Anne Nivat, le « grand reporter » s’en est ensuite pris à l’ensemble des manifestants et a estimé que leurs mots d’ordre et motifs d’inquiétude relevaient du « racisme ». « Regardez le phénotype des gens qui sont dans la rue et imaginez quand vous êtes Britannique, que vous êtes là depuis trois générations, que vous êtes Pakistanais ou Indien ou Arabe… Aujourd'hui, ce n’était pas une belle journée. C'est une journée qui ne ressemble pas à l'équipe de foot d'Angleterre », a-t-il déclaré. Les Britanniques non issus de l'immigration n’auraient donc plus le droit de manifester ? Devraient-ils rester terrés chez eux afin de ne pas trop indisposer leurs voisins pakistanais ?
Comme d’habitude, la volonté des peuples occidentaux à conserver leur identité et à défendre leur souveraineté est diabolisée dans la presse de gauche. Ce qu’elle défend pour les autochtones d’Afrique ou d’Amérique, elle l’interdit à ceux d’Europe. Il faut croire que les indigènes méritent de disparaître.
09:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 15 septembre 2025
La pétition de Philippe de Villiers sur l'immigration vient de passer le cap du million de signatures
Pour signer cliquez ici
18:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Eric Zemmour invité d'André Bercoff sur Sud Radio
17:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’AFD continue sa route à la conquête de l’Allemagne et du peuple allemand
Míchel Festivi
12:54 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mise en vente du n°1 du journal "Pour un Ordre nouveau" paru au cours de l'été 1971
Le 28 juin 1973, suite à l’attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l’immigration sauvage qu’il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l’époque.
Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d’exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant ont échappé aux rapaces de la police politique.
52 ans après, certains numéros, parmi les 20 livraisons éditées alors, sont ressortis du fond d’un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs (1).
Le reflet d’une époque, un document historique à ne pas manquer…
Après le n°12 (juin 1972) et le n°15 (octobre 1972) de Pour un Ordre nouveau, proposés sur ce site au printemps dernier, nous mettons en vente le n°1 (juillet – août 1971) du mythique journal du mouvement nationaliste Ordre nouveau.
Un document indispensable pour ceux qui veulent se remettre dans le contexte pour le moins agité de cette époque
D’autres numéros seront bientôt mis en vente…
(1) Déjà, en 2018, nous avions débusqué un stock mais celui-ci fut très vite épuisé.
Pour commander le n°1 de
Pour un Ordre nouveau cliquez ici
11:53 Publié dans Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Eric Zemmour était dimanche soir sur LCI
10:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Suite aux menaces du groupe liberticide intitulé LFI, le Parti de la France est contraint d'annuler la fête du cochon prévue dimanche prochain
Un communiqué du Parti de la France :
Suite à de graves menaces et pressions dont ont été l'objet les propriétaires des lieux qui accueillent chaque année la Fête du Cochon du PdF Bretagne à Treffendel, nous sommes dans l'obligation d'annuler cet événement.
Ces intimidations ont eu lieu immédiatement après la parution d'un article dans Ouest-France où la députée LFI de la circonscription, Mathilde Hignet, une sorte de sous-Mathilde Panot, a qualifié notre fête de « tribune de l’idéologie raciste ». L'élue d'extrême-gauche a réclamé l'interdiction de ce rassemblement alors qu'il avait lieu dans une propriété privée.
Ce n'est évidemment que partie remise et la Fête du Cochon du Parti de la France reviendra très prochainement en Bretagne.
NDLR SN : Synthèse nationale tient à exprimer toute sa solidarité à Jean-Marie Lebraud et à la fédération bretonne du Parti de la France, victimes des menaces terroristes des chiens de garde du Système (LFI et autres antifas).
L'adhésion de plus en plus massive du peuple breton aux idées nationales et identitaires rend visiblement malades et hargneux les derniers laquais du stalinisme local.
Il faudra pourtant bien qu'ils s'y fassent...
09:26 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Royaume-Uni. Manifestations géantes, victoire incertaine
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Assis ce dimanche matin au Bar des Brisants, le ciel bas et humide ne m’invite guère à sortir. J’irai tout à l’heure au marché du Guilvinec acheter ma tranche de lard rôti chez Jackie Landouille, mais pour l’heure je contemple sur mon écran la presse britannique. Elle bruisse d’un événement singulier : la manifestation « Unite the Kingdom », convoquée par Tommy Robinson au cœur de Londres. Une foule immense, entre cent mille et peut-être un demi-million de personnes, a défilé pour marquer son refus de l’immigration de peuplement. C’est la première fois dans l’histoire moderne de l’Angleterre qu’un tel rassemblement a lieu.
Ce qui me frappe, c’est l’art consommé avec lequel les journaux d’outre-Manche ont choisi de détourner le regard du fait principal pour insister sur les marges anecdotiques. Au lieu de s’interroger sur la signification d’une telle marée humaine, ils ont préféré ne retenir que les heurts de fin de cortège, quelques bouteilles lancées, vingt-cinq arrestations à la périphérie. Deux poids, deux mesures, dirait-on en Bretagne, où le marin sait que seule la houle dit la force de la tempête, et non l’écume qui se brise aux rochers.
Tommy Robinson, honni par les progressistes, détesté par la classe médiatique, a réussi un tour de force : attirer hors des foyers une population ordinaire, des familles, des drapeaux, une nation qui se redresse. À ses côtés, Éric Zemmour venu de France et, par l’écran, Elon Musk qui fit entendre une voix d’airain. « Que vous choisissiez la violence ou non, la violence vient à vous », déclara-t-il, « il faut résister ou mourir ». Ces paroles, traduites en langage simple, disent ceci : l’histoire a cessé d’être neutre. Richard North, dans Turbulent Times, l’a relevé avec justesse, rappelant qu’à l’instant où l’espérance politique s’efface, les foules deviennent incontrôlables.
Les parallèles abondent. En Europe, les agressions se multiplient contre les populations autochtones, et l’actualité récente nous l’a rappelé avec horreur : dans un train américain, une jeune réfugiée ukrainienne a été tuée à coups de couteau par un agresseur noir, multirécidiviste. Ses derniers mots, d’une brutalité nue, résonnent comme un symbole : « j’ai buté la fille blanche ». Cette scène, d’une ignominie rare, condense le drame de tout un continent.
Aux États-Unis encore, l’assassinat de Charlie Kirk, figure de la droite conservatrice, sous les acclamations obscènes de ses ennemis, a révélé une haine désormais sans masque. La gauche ne se contente plus d’excuser la violence, elle la célèbre quand elle frappe ses adversaires. Elon Musk a trouvé la formule : « le parti du meurtre ».
Ce surgissement populaire de Londres rappelle étrangement la démonstration chartiste de 1848. Le gouvernement victorien, terrifié, fit déployer cavalerie, artillerie et milliers de constables pour bloquer les ponts de la Tamise. L’épisode s’acheva sans effusion de sang, mais il révéla à quel point les élites craignent la multitude lorsqu’elle ose franchir les ponts de l’histoire. Pourtant, l’expérience montre que les foules immenses ne suffisent pas à infléchir le cours des choses. La France en sait quelque chose : la grande marche contre la guerre en Irak en 2003, ou plus récemment la mobilisation contre la réforme des retraites, n’ont en rien infléchi les décisions du pouvoir.
Carl Schmitt l’avait vu : le politique naît toujours de la distinction ami-ennemi. Ernst Jünger ajoutait que les masses cherchent un chef pour dompter le chaos. Moeller van den Bruck annonçait une Troisième Rome qui redonnerait à l’Europe une mission. Quant à Spengler, il prévoyait l’entrée dans l’ère des Césars, où seule la force tranche le destin des civilisations. Ces intuitions convergent vers le même point : quand un peuple voit sa survie menacée, l’ordre ancien se délite et un autre, imprévu, surgit.
Pourtant, aucune marée humaine, si haute soit-elle, ne peut suffire si elle ne se traduit pas dans les urnes. Le tumulte des rues doit se muer en victoire électorale, sans quoi il ne restera qu’un écho de colère, vite dissipé. L’Europe entière, telle une falaise battue par la marée, attend le moment où le roc se brisera. Mais ce jour-là, il faudra qu’une force politique, armée d’un projet clair, saisisse l’occasion. Sans cela, la tempête retombera comme un souffle perdu.
Article paru dur Breizh-Info, cliquez ici.
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Tous diplômés, tous frustrés !
C’est l’un des grands paradoxes de ce temps : on n’a jamais eu autant de diplômés… qui ne trouvent pas de travail et qui se sentent frustrés. Autre paradoxe de ce temps, comme le souligne un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), « certains adultes français diplômés de l’université n’ont pas les compétences à l’écrit d’un enfant de dix ans ». Il n’en faut pas plus à Pascal Praud, dans Le Journal du dimanche, pour nous livrer quelques réflexions de bon sens, sur ce que ce phénomène induit.
Lire la suite ICI
Source : Le Journal du dimanche 14/09/2025
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dimanche, 14 septembre 2025
Le vent tourne, les temps changent...
Synthèse nationale
Il est des moments où la concomitance de certains faits d’actualité apparaît comme un signe. Septembre 2025 est de ceux-là.
En quelques jours, en effet, nous avons assisté à une succession d’événements de première importance dont le retentissement et les conséquences, tant au niveau national qu’international, montrent clairement que les lignes sont en train de bouger :
- Le succès foudroyant de la pétition lancée par Philippe de Villiers pour demander l’organisation d’un référendum sur l’immigration (près de 800.000 signatures en quelques jours).
- L’évidence criante de la récupération par l’extrême gauche du mouvement populaire "Bloquons tout" débouchant, le 10, sur l’échec lamentable du monôme juvénile, aussi consternant que violent, auquel il a fait place.
- L’assassinat dans l’Utah, le même jour, du jeune propagandiste conservateur étatsunien Charlie Kirk (31 ans) par un autre jeune (22 ans) parasité par les discours haineux des pseudo-"antifas".
- Le flot humain qui, le 13, s’est écoulé des heures durant dans le centre de Londres, à l’appel de Tommy Robinson, contre l’immigration illégale et pour la liberté d’expression.
Manifestement, le vent tourne, le courant change de direction. La galère dans laquelle les élites déracinées et se voulant "progressistes" nous ont enfermés est vermoulue. Elle se désagrège. Elle prend l’eau. À nous tous d’élargir les brèches. Que disparaisse leur emprise, que s’effondre leur influence, que vole en éclats leur pouvoir de nuisance pour que se redressent enfin nos patries ! Encore un effort, amis et camarades ! Le combat des idées n'est pas terminé !
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Londres : marée humaine pour la liberté d’expression et contre l’immigration de masse
La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)
Samedi 13 septembre, Londres a connu l’une des plus vastes mobilisations populaires de ces dernières années. Des foules immenses, Union Jack et croix de Saint-Georges au vent, ont envahi le cœur de la capitale britannique pour participer au rassemblement « Unite the Kingdom », organisé par Tommy Robinson. Les chiffres officiels, qui avancent timidement 110.000 à 150.000 participants, sont très largement en-deçà de la réalité : les images aériennes et les témoignages convergent vers plusieurs centaines de milliers de personnes, incapables pour beaucoup d’accéder aux lieux centraux tant la foule débordait.
Une mobilisation pour la liberté d’expression
Au-delà du symbole, c’est une véritable marée humaine qui a réaffirmé son attachement à la liberté de parole, dans un pays où toute critique de l’immigration ou des violences liées aux gangs d’abuseurs est immédiatement stigmatisée. « Le barrage a cédé, le peuple ne sera plus réduit au silence », a lancé Tommy Robinson, figure honnie de l’establishment, mais ovationnée par des dizaines de milliers de Britanniques.
Aux côtés de Robinson, l’acteur Laurence Fox a dénoncé « le suicide démographique » d’un pays qui accueille des populations sans aucune volonté d’intégration. Il a rappelé que la liberté d’expression, loin d’être un privilège, est un droit vital à défendre « face aux hordes tyranniques de ceux qui veulent faire taire la vérité ».
La mémoire de Charlie Kirk, militant américain de la liberté d’expression assassiné cette semaine dans l’Utah, a également été honorée par la foule, dans un climat de détermination mêlée d’émotion.
Immigration et insécurité au cœur de la colère
La manifestation s’inscrit dans un contexte explosif : multiplication des scandales liés aux centres d’accueil d’immigrés illégaux logés à l’hôtel aux frais du contribuable, agressions sexuelles à répétition — dont celle d’une adolescente de 14 ans par un clandestin éthiopien dans l’Essex — et sentiment croissant d’abandon des classes populaires face à un pouvoir jugé complice.
Robinson n’a pas mâché ses mots en visant directement le gouvernement travailliste et les élites de Westminster : « La révolution a commencé. Nos filles n’ont plus de sécurité dans les rues. Les élites nous ont trahis, préférant les droits des clandestins aux droits des Britanniques. »
Une démonstration de force malgré la répression
Face à l’ampleur de la mobilisation, les autorités ont déployé plus de 1 600 policiers, dont 500 venus d’autres régions. La présence d’une contre-manifestation organisée par le collectif d’extrême gauche Stand Up to Racism a donné lieu à des tensions, parfois violentes. La police fait état de quelques dizaines d’arrestations et de plusieurs blessés dans ses rangs, mais la disproportion entre les incidents marginaux et l’ampleur pacifique de la foule saute aux yeux.
Fait rare, Elon Musk est intervenu en visioconférence depuis les États-Unis, dénonçant l’« immigration incontrôlée » et appelant à un changement radical de politique au Royaume-Uni. Une prise de parole qui a résonné fortement parmi les manifestants.
Le signe d’une fracture profonde
Cette mobilisation, qui dépasse de loin les prévisions des organisateurs comme les minimisations des autorités, marque un tournant politique majeur en Grande-Bretagne. Loin de se cantonner aux marges, la colère populaire contre l’immigration de masse et la censure gagne désormais une assise de masse, visible et revendiquée.
Tommy Robinson a conclu la journée en promettant que ce n’était que le début : « Le peuple britannique s’est levé. Nous ne serons plus jamais réduits au silence. »
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"Unite the kingdom" march : hier, la marée humaine londonienne vue du ciel
Les images parlent d'elles-mêmes (pour les voir, cliquez ici). Ce sont manifestement bien plus de 110.000 personnes qui ont répondu à l'appel de Tommy Robinson, hier, à Londres pour s'opposer à l'immigration illégale qui déferle sur le pays.
Une foule immense en Angleterre, déjà 796.000 signatures en France pour la pétition lancée par Philippe de Villiers afin d'exiger un référendum sur l'immigration cliquez ici. Nos vieux peuples ne veulent pas disparaître et le font savoir !
SN
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samedi, 13 septembre 2025
Le discours d'Eric Zemmour, aujourdhui, à Londres, devant la foule immense des patriotes britanniques rassemblés contre les méfaits de l'immigration illégale
"Mes chers amis,
je suis venu, ici, à Londres, pour vous transmettre le salut admiratif du peuple français, le peuple français qui sait qu’on peut compter sur vous quand la liberté de nos peuples est en danger. Je suis heureux d’être au milieu de vous, aussi nombreux aujourd’hui. Je suis fier d’être au milieu de ce peuple anglais qui se révolte, de ce peuple anglais qui se réveille, de ce peuple anglais qui ne veut pas mourir.
Pendant des siècles, vous et nous, le peuple anglais et le peuple français, nous nous sommes affrontés pour la domination de l’Europe et du monde. Aujourd’hui, nous devons oublier nos combats passés parce que nous sommes confrontés au même danger mortel. Nous sommes vous et nous soumis au même processus de grand remplacement de nos peuples européens par des peuples venus du sud et de culture musulmane. Vous et nous sommes colonisés par nos anciennes colonies. Vous et nous ne voulons pas devenir minoritaires sur notre propre sol. Vous et nous ne voulons pas disparaître.
Lorsque le général De Gaulle - notre grand homme que vous avez recueilli ici - s’est adressé à la jeunesse allemande, quelques années seulement après la seconde guerre mondiale, il leur a dit : « nous avions jadis le devoir de nous affronter ; nous avons désormais le droit de nous aimer. » Je vous dirai la même chose : nous avons le devoir de nous battre ensemble ! Vive la France française et vive l’Angleterre anglaise !"
Éric Zemmour,
président de Reconquête!
21:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Aujourd'hui, ils ont bonne mine, les maires de Lannion et de Saint-Brieuc qui ont voulu interdire la projection de Silenced, le film de Tommy Robinson
Depuis des mois, notre ami Éric Mauvoisien-Delavaud, le président du Rassemblement vendéen, se bat pour organiser à travers le pays des projections du film-reportage de Tommy Robinson, Silenced, malgré les crises d’hystérie, les menaces, les tentatives d’interdiction des chiens de garde de la pensée unique.
C’est ainsi qu’en mars puis avril dernier, dans les Côtes d’Armor, le maire de Lannion, Paul Le Bihan, et celui de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, cornaqués par la député LFI de la circonscription de Guingamp, Murielle Lepvraud, ont tenté d’interdire lamentablement (sans avoir vu le film et sans même avoir une vague idée de son contenu) deux de ces projections privées organisée par le Cercle Tregor et Goëlo, une association patriotique locale légalement constituée et déposée !
Aujourd’hui, face à la foule immense qui s’est écoulée pacifiquement, pendant des heures, dans les rue de Londres, à l’appel de Tommy Robinson, ces trois tristes personnages, dignes héritiers de leurs "grands" ancêtres révolutionnaires liberticides, ont bonne mine !
Je donnerais cher en cet instant pour voir leur tête. Les peuples d’Europe qui ne veulent pas mourir commencent à reprendre en main leur destin et celui de leur patrie. « Levez-vous, orages désirés », et renvoyez à leurs occupations premières les démolisseurs, les déconstructeurs, les traîtres et leurs collabos. Que vivent nos vieilles nations et leurs peuples, debout et libres !
19:25 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Plus de 110.000 personnes cet après-midi dans les rue de Londres contre l'immigration illégale
À l'appel de Tommy Robinson, une foule impressionnante, une véritable marée humaine (plus de 110.000 personnes selon les observateurs), arborant des milliers de drapeaux aux couleurs anglaises et britanniques, a déambulé cet après-midi le long des artères londoniennes correspondant au parcours de la manifestation. Nous reviendrons très vite sur cet événement (un succès incontestable, de portée européenne) auquel a participé Éric Zemmour, le président de Reconquête!, à l'invitation des organisateurs.
SN
17:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pétition pour un référendum sur l'immigration - Encore un effort, amis et camarades !
Déjà, 743 000 Français ont signé la pétition lancée par Philippe de Villiers afin d'exiger l'organisation d'un référendum sur l'immigration.
Pour l'avenir de notre patrie et de nos enfants, il est crucial que chacun se sente concerné, signe et fasse signer ce texte ! À vos ordinateurs, amis et camarades ! Signons, signons, qu'un flot de pétitions submerge la classe politique et balaie la pensée conforme !
Pour signer la pétition cliquez ici
SN
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Déjà, des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Londres contre l'immigration illégale, à l'appel de Tommy Robinson
13:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Badinter au Panthéon, c’est non !
Jean-Yves Le Gallou
L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue le 9 octobre prochain, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France (...).
Badinter au Panthéon, c’est non !
Non, la patrie n’a pas à être reconnaissante à Badinter. Encore moins les Français victimes de sa politique.
L’explosion de l’insécurité ? C’est lui, comme garde des Sceaux de François Mitterrand de 1981 à 1986.
L’invasion migratoire incontrôlée ? C’est lui, comme président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995.
Le mépris du peuple ? C’est encore lui, avec un ensemble de décisions prises à l’opposé des volontés populaires.
Badinter, un grand homme ? Voire. Mais surtout un oligarque morgueux, un grand avocat fortuné et progressiste, se moquant comme d’une guigne des préoccupations des Français et conduisant une politique antidémocratique, à rebours de leurs aspirations.
En 1981, 60 % des Français étaient favorables à la peine de mort : il leur tord le bras et l’abroge. C’est son titre de gloire. Pire : il abroge la peine capitale sans créer de peine de substitution, sapant ainsi la hiérarchie des peines. Garde des Sceaux, Badinter s’appuie sur le syndicat de la magistrature pour repenser le code pénal et placer le délinquant au cœur de ses préoccupations, au lieu et place de la victime. Quarante ans plus tard, la situation est hors de contrôle : racailles et narcotrafiquants imposent leur loi.
À peine sorti de la Place Vendôme, Badinter prend la tête du Conseil constitutionnel : il va s’ériger en super législateur et s’ingénier à créer des jurisprudences rendant impossible tout contrôle réel de l’immigration.
Alors, Badinter, les Français ne lui disent pas merci ! Le faire entrer au Panthéon, c’est un bras d’honneur de la gauche progressiste aux Français, aux gueux. C’est une manière de leur dire : « Votre avis ne compte pas, seules importent nos lubies idéologiques. » Quant aux politiques qui s’associeraient à l’hommage ou regretteraient de ne pas y avoir été invités, ils perdraient tout crédit pour redresser la situation migratoire comme la situation sécuritaire.
Pour nous, Badinter au Panthéon, c’est non !
Panthéonisation de Badinter : une provocation ultime du bloc centriste
La décision de faire entrer Robert Badinter au Panthéon en octobre 2025, sous l’impulsion du pouvoir macroniste, s’apparente à une ultime provocation du bloc centriste. Cet acte, présenté comme un hommage national, n’a rien d’un geste d’unité. Il consacre une figure adulée par la gauche progressiste mais ignorée, voire détestée, par une partie croissante de la population française, lassée d’une justice perçue comme laxiste et déconnectée.
Badinter, ancien ministre de la Justice sous François Mitterrand, incarne une idéologie antipénale qui, sous couvert d’humanisme, a contribué à l’affaiblissement de l’appareil judiciaire, à la mise sur un piédestal des criminels et au mépris des victimes.
Badinter est aussi l’homme qui a imposé l’abolition de la peine de mort contre l’avis d’une majorité de Français.
Cette panthéonisation, orchestrée par un exécutif en fin de règne, sert à la fois de diversion dans un contexte de fragilité du camp présidentiel et d’imposition d’une figure emblématique du laxisme, à l’heure où l’aspiration populaire penche clairement en faveur d’une rupture avec le laxisme judiciaire. Comment des figures gouvernementales comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pourront-ils prôner la fermeté tout en célébrant l’apôtre du laxisme ?
Un symbole national détourné au profit d’une petite élite de gauche
Loin d’être un acte d’unité nationale, cette consécration s’apparente à une appropriation partisane. Badinter, architecte de l’abolition de la peine de mort en 1981, est célébré pour un « humanisme » qui a sacrifié la protection des citoyens sur l’autel d’un idéal élitiste.
Si la peine de mort est le grand fait d’armes attribué à l’ancien garde des Sceaux, sa responsabilité dans l’affaire du sang contaminé est complètement tue par les médias de grand chemin.
Pire : Badinter est célébré pour ce qu’il n’a pas fait. En 1982, avec la « loi Forni », il égalise l’âge de la majorité sexuelle à 15 ans pour les relations homosexuelles et hétérosexuelles, supprimant ainsi le « délit d’homosexualité » qui pénalisait les relations homosexuelles avec des mineurs de plus de 15 ans. Ce texte sera à tort invoqué comme une dépénalisation de l’homosexualité, qui remonte en réalité au code pénal de 1791, sous la monarchie constitutionnelle, et non pas « en République », comme aimait dire le ministre.
Docile avec les criminels, le personnage savait aussi être rigide pour les crimes d’expression !
Sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme a ainsi ouvert la voie à des lois liberticides, étouffant la liberté d’expression sous prétexte de combattre l’intolérance.
En sanctifiant Badinter, le pouvoir actuel ne rend pas hommage à la France, mais glorifie un symbole de la gauche, responsable de la déliquescence de la justice. Cette démarche renforce l’idée d’une justice confisquée par une élite vivant en sécurité, au détriment d’une population qui, elle, subit de plein fouet l’héritage de Robert Badinter.
Le Panthéon, sanctuaire des héros de la gauche, pas de la France
Le Panthéon, censé honorer les grandes figures qui ont façonné la nation, devient une nouvelle fois, sous cette panthéonisation, un outil de propagande idéologique. Badinter rejoint ainsi une liste de figures principalement issues de la gauche, comme le communiste arménien Missak Manouchian. Cette instrumentalisation traduit une volonté de légitimer une vision progressiste au détriment d’une histoire nationale plus large.
L’héritage de Badinter, marqué par une « culture de l’excuse » qui dédouane les criminels de leur responsabilité, contraste avec les attentes d’une société confrontée à l’insécurité. En effaçant les victimes au profit des coupables, il a inversé les priorités de la justice, un déséquilibre que cette panthéonisation vient figer dans le marbre. Le Panthéon n’est plus le temple de la France – si tant est qu’il le fût jadis – mais celui de la gauche.
Article paru sur Polémia - Cliquez ici.
09:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
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06:27 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 12 septembre 2025
On n'arrête pas le progrès : en France, en 2025, les "trans" d'extrême gauche peuvent menacer de mort des femmes en toute impunité
Maurice Bernard
La militante féministe Marguerite Stern (autrice, avec Dora Moutot, du livre Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre) était invitée à réagir, ce midi, sur CNews, après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis.
Cette participation à l’émission de Thierry Cabannes lui a permis d’évoquer l’absence de suites judiciaires dignes de ce nom après la plainte pour menaces de mort que Dora Moutot et elle-même ont déposée il y a un an.
Pour mémoire, j'ai mis en ligne, sur ce site, un article consacré à cette affaire particulièrement grave, le 17 octobre 2024 - Cliquez ici.
Aux dernières nouvelles, le texte incriminé, extrêmement violent et menaçant à l'égard de ces deux femmes (et au-delà à l'égard de tous ceux qu'il désigne comme "fachos") est toujours en ligne (cliquez là) !!!
Ce fait et les informations données ce jour par Marguerite Stern viennent confirmer, une fois de plus, l’inertie d’une certaine "justice". Face à un tel degré d'apathie, d'irresponsabilité, voire de complicité (au moins tacite - qui ne dit mot consent), les mots manquent...
Marguerite Stern : « Avec Dora, nous avons porté plainte pour une menace de mort très grave que nous avons reçue il y a un an et cette plainte vient d’être classée sans suite. J’aimerais expliquer un peu le contexte parce qu’il me semble grave, pas uniquement pour notre cas à nous mais pour l’état de la justice dans notre pays, justice qui ne protège pas manifestement ses citoyens.
La plainte pour menace de mort que nous avons déposée, c’est contre un site qui s’appelle Paris Luttes Infos sur lequel a été publié en octobre de l’année dernière un communiqué extrêmement construit sur lequel il est écrit noir sur blanc qu’il faut « éclater nos têtes » (…). Nous avons été patientes, nous avons fait les choses bien, nous avons attendu la décision de justice. Notre avocat a reçu les résultats d’une enquête qui s’est révélée (…) complètement bâclée, avec onze erreurs dans la procédure, des erreurs de transcription de noms, de prénoms, de numéros de téléphone, qui ont empêché la police de mener les recherches à bien et de tomber sur les vrais coupables.
A ce stade, je ne veux incriminer personne mais nous nous posons de réelles questions avec Dora (…). Nous allons devoir nous porter partie civile pour que justice nous soit éventuellement rendue ».
16:36 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Soutien total à Erik Tegnér menacé de mort !
Il y a un peu plus d'un mois, Erik Tegner, victime d'une agression pendant ses vacances en Bretagne, recevait le soutien de Synthèse nationale et de la droite nationale locale, Reconquête! en tête. cliquez ici et cliquez là.
Aujourd'hui, il est menacé de mort par un islamiste d'origine marocaine laissé en liberté. Synthèse nationale salue son engagement, son courage et lui renouvelle tout son soutien.
Depuis plusieurs années, les insultes, les menaces, les agressions plus ou moins violentes (sans parler des interdictions et des dissolutions injustifiées) se multiplient contre les contempteurs de la pensée conforme, à commencer par les nationaux, nationalistes et identitaires. Et ce dans la plus parfaite impunité, le plus souvent. Cet état de fait n'a que trop duré. Que les pouvoirs publics agissent, rapidement et fermement, avant que l'irréparable ne soit commis contre l'un de ces opposants !
S N
14:14 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le sang de Charlie Kirk, semence d’une nouvelle jeunesse
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Je ne suis pas assis à la terrasse du bar des Brisants, sous la vigne vierge qui nous protège de la pluie et du soleil, mais à ma table de travail, au lendemain d’une nuit brève et agitée. Hier, vers vingt-trois heures, j’avais appris que Charlie Kirk avait été atteint par un tireur embusqué alors qu’il débattait avec des étudiants de l’université de l’Utah. Peu après, la nouvelle de sa mort s’est abattue comme un couperet. Cette annonce m’a rappelé l’assassinat de Daria Douguine, cette jeune Russe que j’avais connue, et elle s’ajoute à la vision insoutenable de cette réfugiée ukrainienne poignardée par un délinquant noir dans le métro de New York. Une même ligne rouge traverse ces drames : la mise à mort de ceux qui incarnent une différence, une altérité, une insoumission.
Je crois avoir croisé Charlie Kirk lors d’un de mes voyages aux États-Unis, bien avant qu’il ne devienne célèbre. C’était à l’une de ces conventions conservatrices que je fréquentais volontiers avant que l’ccès au sol nord-américain ne me soit refusé. J’ai retrouvé des photographies où je crois deviner sa silhouette dans la foule, mais je ne puis l’affirmer avec certitude. À l’époque, il n’était qu’un adolescent timide, avide de découvrir ce monde. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas su fixer ce souvenir plus nettement. Daria Douguine, elle, je l’avais vraiment connue. Et pourtant, la mort de Charlie m’atteint presque autant, car il incarnait une espérance semblable, la promesse d’une génération qui refusait l’asservissement.
Charlie Kirk avait trente et un ans. Il n’était pas un politicien installé, mais un agitateur d’idées, un semeur d’étincelles. Sa force tenait à ce mélange de verve juvénile et de courage tranquille qui lui permettait d’affronter, sur les campus les plus hostiles, la meute des étudiants progressistes. J’aimais à le regarder sur mon écran, et combien de fois, au bar de l’Océan, l’on me demanda la cause de mes rires. Je regardais ces scènes où Charlie, avec patience et ironie, ramenait ses contradicteurs à l’évidence la plus simple. « Qu’est-ce qu’une femme ? » demandait-il, et la forteresse du discours idéologique s’écroulait aussitôt.
L’attentat fut d’une brutalité inouïe. Une balle tirée de deux cents mètres, frappant en plein cou, une gerbe de sang éclaboussant la tribune, la panique de milliers d’étudiants courant sous les cris. L’Amérique entière a vu ces images. Trump a parlé d’« assassinat politique » et ordonné la mise en berne des drapeaux. Des voix du monde entier, de Netanyahou à Nigel Farage, ont rendu hommage au jeune homme. En France, silence pesant de presque toute la classe politique, hormis Éric Zemmour, Sarah Knafo et Jordan Bardella. Ce mutisme en dit plus long que les discours. Il révèle combien nos dirigeants se sont accoutumés à l’idée que la violence contre les voix dissidentes est au fond acceptable, pourvu qu’elle serve leur vision du monde.
Car ce meurtre n’est pas un simple fait divers, il illustre un basculement. L’époque où l’on croyait encore au débat démocratique touche à sa fin. Là où la gauche ne parvient pas à convaincre, elle choisit la voie de la répression. La balle qui a tué Charlie Kirk est la sœur des menaces, des interdictions et des procès intentés à ceux qui osent parler. En France, les lois mémorielles, les mises en examen pour « incitation à la haine » jouent ce rôle : punir non des actes, mais des mots. Au Royaume-Uni, l’on va jusqu’à emprisonner des citoyens pour un simple tweet jugé « offensant ». Partout en Occident, la liberté d’expression s’éteint, non sous les coups d’une censure franche et assumée, mais sous l’hypocrisie d’une justice qui prétend protéger et qui en réalité bâillonne.
On nous dit que ces mesures sont des garde-fous, qu’elles évitent la violence. Or voici qu’elles engendrent l’inverse. Faute de pouvoir réduire les adversaires dans le champ des idées, on les réduit dans le sang. Daria Douguine, Charlie Kirk, les filles de Nemesis frappées dans la rue, les homosexuels refusant l’orthodoxie militante agressés, tous témoignent d’une même logique. Comme l’avait pressenti Spengler, les civilisations qui perdent confiance en elles-mêmes sombrent dans une guerre intestine où l’ennemi n’est plus au-dehors, mais au-dedans.
Il faut mesurer la portée de ce basculement. Charlie Kirk n’était pas un chef d’État, pas même un parlementaire. Son unique arme était la parole, l’art d’interroger et de raisonner. En le frappant d’une balle, c’est le droit même à la parole qu’on a visé. L’Amérique, dit-on, est le pays du Premier amendement. Pourtant l’assassinat de Charlie rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des droits inscrits sur du papier pour qu’ils soient vivants. Encore faut-il que la société les respecte. Or nous voyons, de part et d’autre de l’Atlantique, que ce respect se dissout.
Je me souviens des mots de l’Église catholique pour qui le sang répandu des martyrs devient semence. Ce sang-là fécondera d’autres vocations. Déjà, dans les veillées étudiantes de Liberty University ou de Texas Tech, des jeunes se recueillent en promettant de reprendre le flambeau. Le rire tranquille de Charlie, lorsqu’il dégonflait les certitudes woke, résonnera plus fort encore dans leurs voix. La gauche croyait l’étouffer, elle l’a multiplié.
Nous entrons dans une ère où la guerre culturelle se confond avec une guerre civile larvée. La balle qui a traversé la gorge de Charlie Kirk trace une frontière. D’un côté, ceux qui veulent débattre. De l’autre, ceux qui veulent faire taire. Et ce clivage traverse déjà nos nations, nos universités, nos familles. Ceux qui croient encore que la France ou l’Europe resteront à l’abri se trompent. Le poison est déjà là, et il n’attend qu’une occasion pour répandre son venin.
Charlie Kirk est tombé, mais son nom restera comme celui d’un martyr de la liberté de parole. Son assassinat, loin de l’effacer, l’a placé dans la lignée des témoins qui rappellent aux hommes que la vérité a toujours un prix. Nous vivons un temps où ce prix se paie en sang.
Article paru sur Breizh-Info, hier 11 septembre - Cliquez ici.
08:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un hapax institutionnel
Georges Feltin-Tracol
Au matin du 12 juillet 2025 au terme d’une dizaine de jours d’âpres négociations dans une salle réservée de l’hôtel Hilton de Bougival dans les Yvelines à l’Ouest de Paris, est signé un accord supposé régler la question néo-calédonienne.
Les représentants de la République hexagonale et les membres des délégations indépendantistes et loyalistes adoptent « Le pari de la confiance », un texte de treize pages… Paris se félicite de manière prématurée de cette belle unanimité. Or, à la mi-août, les indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) désavouent leurs émissaires et rejettent le document. Cette décision provoque une profonde division interne : une faction, l’Union nationale pour l’indépendance, qui rassemble le Palika (Parti de libération kanak) et l’UPM (Union progressiste en Mélanésie), continue à le défendre.
Au-delà des simples commentaires politiques d’approbations ou de reproches, les juristes et les constitutionnalistes s’interrogent sur ce projet riche en créativités juridiques. Cependant, ces innovations prolongent les précédentes avancées par les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa en 1998. Dans le cadre du titre XIII de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie bénéficie déjà du statut unique de « Pays d’outre-mer », statut qui permet maintes dérogations au droit commun.
Tous les Français présents sur le « Caillou » de manière durable et continue ne peuvent pas voter à toutes les élections, surtout s’ils viennent de métropole. Seuls des citoyens calédoniens ont le droit de participer aux scrutins provinciaux et aux référendums d’autodétermination. Cette citoyenneté calédonienne officielle accorde aussi une préférence régionale aux emplois locaux. Par ailleurs, un touriste français originaire de Bordeaux doit remplir dans l’avion un formulaire d’entrée sur le territoire néo-calédonien. Arrivé sur l’archipel océanien, il doit ensuite changer ses euros en francs CFP (Communauté française du Pacifique). Assemblée territoriale qui vote des « lois du pays » différentes des lois françaises, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie élit à la proportionnelle un gouvernement collégial autonome. Un Sénat coutumier émanant des tribus autochtones n’applique pas la parité hommes – femmes. Enfin, trois provinces (Nord, Sud et îles Loyauté) dotées chacune de leur propre gouvernement autonome, se partagent l’archipel.
L’accord de bougival comporte toute une dimension économique. La quasi-guerre civile du printemps 2024 et le déclin de l’activité du nickel (20 à 30 % des réserves mondiales) ont accéléré la faillite des entreprises et la fermeture des boutiques commerciales. Le chômage explose dans l’archipel alors que s’effondrent les services publics. Faute de personnel médical qualifié et volontaire, les unités d’urgence ferment dans la « Brousse », en zone rurale. Paris est prêt à verser de larges subventions qui, pour l’heure en raison de l’incertitude politique, restent hypothétiques.
Le document né à Bougival envisage que la loi fondamentale de la Nouvelle-Calédonie qui se réfère à la fois aux valeurs républicaines, kanak et océaniennes, intègre la Constitution de 1958. Le projet rectifie le nombre d’élus par rapport au nombre d’habitants et accorde une plus large autonomie, y compris fiscale, aux trois provinces. Il confirme le rôle du Sénat coutumier et entérine les aires coutumières elles-mêmes divisées en districts coutumiers et en tribus dont les délimitations territoriales ne coïncident pas avec les limites administratives provinciales. Il existe en effet sur l’archipel près d’une trentaine de langues vernaculaires dites kanak. Enfin perdure le statut civil personnel particulier chez les Kanak.
La nouveauté majeure repose sur la formation d’un « État de Nouvelle-Calédonie » inscrit donc dans la constitution française et reconnu sur le plan diplomatique par les autres puissances étatiques. Le transfert des compétences régaliennes (justice, défense, monnaie, relations extérieures, etc.) dépend d’un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du Congrès néo-calédonienne, puis d’une procédure référendaire locale. L’existence de cet État signifie l’établissement d’une nationalité néo-calédonienne subordonnée à la nationalité française.
La présence de cet État néo-calédonien au sein de la République française rend bien perplexe les spécialistes. Certains évoquent le cas des protectorats marocain et tunisien au temps de l’Afrique française du Nord. D’autres rappellent les liens étroits entre la France et la principauté de Monaco, pourtant membre de l’ONU et du Conseil de l’Europe. Le ministre d’État, équivalent monégasque du chef du gouvernement, est un haut-fonctionnaire français nommé par le prince régnant devant lequel il jure fidélité. Ces quelques exemples n’emportent pas la conviction.
L’État de Nouvelle-Calédonie serait une forme originale de condominium. Est un condominium quand au moins deux États exercent sur le même territoire une souveraineté non pas partagée, mais conjointe. Ainsi, entre 1906 et 1980, un archipel voisin de la Nouvelle-Calédonie, les Nouvelles-Hébrides (le futur Vanuatu) bénéficiait-il de ce statut de condominium entre la France et le Royaume Uni. De 1899 à 1956, le Soudan fut un condominium anglo-égyptien. Au milieu de la Bidassoa, un cours d’eau au Pays basque, se trouve l’île des Faisans (ou île de la Conférence) qui appartient à la France un semestre et à l’Espagne le semestre suivant. Ces cas sont des condominiums externes.
L’accord de Bougival implique plutôt un condominium interne entre la République et cet État de Nouvelle-Calédonie, soit un fait unique en droit. Il s’agit par conséquent d’un hapax institutionnel. Chose dite une seule fois, un hapax désigne en droit et en linguistique une occurrence unique.
Malgré ses originalités institutionnelles, l’accord du 12 juillet 2025 se déploie dans un déplorable carcan républicain universaliste et individualiste. La modernité tardive affecte les structures traditionnelles coutumières kanak et incite au désœuvrement d’une jeunesse peu motivée. Pourquoi par exemple les négociateurs n’ont-ils pas dissocié la nationalité calédonienne de la nationalité française ? Pourquoi n’ont-ils pas accepté officiellement le fait communautaire ? N’aurait-il pas été plus judicieux d’envisager une citoyenneté néo-calédonienne de nationalité kanak, de nationalité wallisienne (ou océanienne) et de nationalité française ? Le principe funeste de l’unité du peuple française sur des critères contractualistes favorise une nouvelle fois un désordre prévisible. Imprégnée des idéaux des funestes « Lumières », l’idéologie républicaine hexagonale n’est-elle pas d’essence chaotique ?
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n° 166, du 12 septembre 2025.
08:26 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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