vendredi, 12 septembre 2025
Quand des jeunes doutent des vertus de la démocratie
Le quotidien La Croix, journal catholique que l’on pourrait qualifier de centre-gauche mais n’hésitant pas à tremper sa plume dans l’idéologie masochiste des droits de l’homme au nom d’un humanisme chrétien, a mené une enquête intéressante auprès de jeunes pour connaître leur sentiment concernant le régime démocratique qui domine dans ce que l’on appelle l’Occident. Ces jeunes Français d’un bon niveau intellectuel, face à la situation politique et économique de la France, qu’ils subissent au même titre que leurs aînés Gaulois, les amène à penser qu’un régime autoritaire pourrait seul remettre en selle un pays qui n’a plus de boussole et qui maltraite ses citoyens.
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Source : La Croix l’hebdo 12/9/2025
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jeudi, 11 septembre 2025
Terrorisme aux Etats-Unis. Assassinat en direct de Charlie Kirk, figure de la droite américaine
Source Breizh info cliquez ici
Le fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et proche de Donald Trump, a été assassiné mercredi 10 septembre 2025 lors d’un événement public à l’Utah Valley University. Âgé de seulement 31 ans, ce militant chrétien et patriote incarnait depuis une décennie la nouvelle génération de la droite américaine. Sa mort brutale illustre une fois de plus l’ampleur d’une violence politique qui ronge les États-Unis et dont la gauche n’est pas exempte, loin de là.
Un meurtre en plein campus
Charlie Kirk participait à une réunion de son « American comeback tour », un cycle de conférences destinées à mobiliser la jeunesse étudiante autour des valeurs traditionnelles américaines. Alors qu’il dialoguait avec le public, une balle tirée depuis un bâtiment voisin l’a atteint mortellement au cou. Malgré l’évacuation rapide et l’intervention des secours, il a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital.
L’université a évoqué un tir de précision, vraisemblablement depuis un toit situé à près de 200 mètres de la scène. Le FBI, chargé de l’enquête, parle d’un « tireur d’élite ». Plusieurs suspects ont été brièvement interpellés puis relâchés, et le véritable assassin est toujours recherché.
Originaire de la banlieue de Chicago, Charlie Kirk avait fondé Turning Point USA à 18 ans. En quelques années, cette organisation est devenue le principal mouvement de jeunesse conservateur aux États-Unis, aligné sur les positions de Donald Trump. Défenseur de la famille, des valeurs chrétiennes et du port d’armes, Kirk s’était imposé comme une voix forte contre l’idéologie gauchiste, le féminisme militant et l’idéologie transgenre.
Animateur de l’un des podcasts politiques les plus écoutés du pays, il multipliait les débats sur les campus américains, s’adressant sans détour à une génération façonnée par le conformisme libéral des universités. Ses critiques du progressisme et son plaidoyer pour un conservatisme enraciné lui avaient valu autant d’admirateurs que de détracteurs.
Une extrême gauche radicalisée
La réaction d’une partie de la gauche américaine après sa mort illustre une radicalisation inquiétante. Certains médias progressistes ont multiplié les commentaires cyniques ou ambigus, tandis que le site féministe Jezebel revendiquait, quelques jours avant l’assassinat, avoir lancé une « malédiction » contre lui en raison de son opposition au féminisme.
À l’inverse, les hommages se sont multipliés dans le camp conservateur, de Donald Trump à Elon Musk, qui a résumé d’une formule brutale : « la gauche est le parti du meurtre ». Plusieurs responsables politiques ont parlé d’un « assassinat politique », confirmant que ce meurtre s’inscrit dans un climat de haine entretenu depuis des années par les discours radicaux de la gauche américaine.
Les démocrates ont toutefois également condamné l’acte. Joe Biden rappelle qu’«il n’y a pas de place dans notre pays pour ce genre de violence». «Cela doit cesser immédiatement. Jill et moi prions pour la famille et les proches de Charlie Kirk», a déclaré l’ancien président américain. Son prédécesseur Barack Obama n’a pas tardé non plus à réagir. «Nous ne savons pas encore ce qui a motivé la personne qui a tiré et tué Charlie Kirk, mais ce genre de violence abjecte n’a pas sa place dans notre démocratie», a dénoncé le 44e président des États-Unis.
La violence politique, une constante aux États-Unis
La mort de Charlie Kirk survient dans un contexte de tensions politiques exacerbées. Loin de se limiter à des joutes verbales, le climat américain est marqué depuis plusieurs années par des agressions, des émeutes, des attentats ciblés et des menaces récurrentes contre les personnalités conservatrices.
Alors que les universités se présentent comme des lieux de débat, elles deviennent régulièrement, du fait de la gauche totalitaire, comme en France; le théâtre de violences contre ceux qui osent défier l’idéologie gauchiste dominante. La disparition de Kirk, en pleine tournée universitaire, illustre tragiquement ce basculement.
Pour Donald Trump, Charlie Kirk était « le grand, le légendaire » porte-voix de la jeunesse conservatrice. Sa disparition laisse un vide au sein d’un mouvement qui voyait en lui un relais essentiel auprès des nouvelles générations. Mais elle révèle aussi une réalité plus sombre : aux États-Unis, la violence politique ne faiblit pas.
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Les charognards de la Ve
Philippe Randa
Comment expliquer la rage déployée par la quasi-totalité des responsables politiques de notre pays pour faire don de leur personne au palais de Matignon, voire à celui de l’Élysée pour les plus enragés ?
Le « job », comme le disait si élégamment en son temps l’ex-hôte du palais présidentiel Nicolas Sarkozy, n’apparaît pourtant guère attrayant en cette fin d’été : outre les 3 300 milliards de dettes de la France, l’absence de toute possibilité de solide majorité parlementaire et la mauvaise humeur (euphémisme !) de la grande majorité de leurs compatriotes réduit quasiment à néant tout champ de manœuvre possible pour redresser le pays, remettre les charrues avant les bœufs, relancer productivité, production et consommation, et redonner espoir autant que confiance dans l’avenir…
François Bayrou, après cinq autres Premiers ministres depuis 2017, vient de s’y vautrer de façon assez pathétique puisqu’il ne restera de son passage à Matignon que la cruelle démonstration de son incompétence. C’est finalement Sébastien Lecornu qui lui succède. Lui ou un autre…
Car désormais, de gauche à droite, après comme avant sa nomination, ses potentiels successeurs restent légions.
Alors, peut-être l’explication tient-elle dans une simple question, mais pourquoi pas : que ferait-on si l’on était persuadé d’une prochaine fin du monde ?
Une question que l’on a pu se poser à soi-même ou qui l’a été, un jour ou l’autre, par un ami ou un commercial quelconque dans l’espoir de retenir notre attention et de nous convaincre qu’à minuit moins deux de la fin de ce monde de brutes, il est indispensable d’acquérir un aspirateur dernier modèle ou de construire fissa un abri antiatomique au fond de son jardin…
Mais nos éminents professionnels de la politique ont trop à faire pour se préoccuper de la fin du monde. En revanche, s’il s’agit de la fin de « leur » monde, alors là, oui ! ça change tout.
S’ils sont si avides d’être nommés, n’imaginons pas que ce soit seulement, uniquement ou évidemment, pour augmenter leur future retraite, sans doute déjà grassement assurée pour la plupart d’entre eux : c’est là mesquine considération, tout juste digne, peut-être, de leurs électeurs.
Pour la plupart d’entre eux, c’est certes le moment où jamais d’acquérir qui un bâton de maréchal Premier ministre, qui un titre de ministre ou de secrétaire d’État… mais c’est aussi, peut-être, avec un cynisme assez effrayant, frôlant la folie, l’obsession d’un dernier tour de piste pour profiter, tant que faire se peut, des ors d’une république, Ve du nom, certes chancelante, mais qui a encore, à leurs yeux de prédateurs, quelques restes comestibles.
Toutefois, à la différence des vautours, hyènes ou autres chacals qui se nourrissent d’animaux morts qu’ils n’ont pas tués eux-mêmes, les charognards du monde politique se repaissent, eux, d’une république qu’ils n’ont eu de cesse d’amener à l’agonie…
Chronique parue sur le Nouveau Présent - cliquez ici.
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Filip Dewinter, tout comme Eric Zemmour, sera dimanche à Londres pour assister au grand réveil du peuple anglais
Filip Dewinter, député du Vlaams belang, qui a de nombreuses fois participé aux journées de Synthèse nationale cliquez là sera à Londres au grand rassemblement populaire organisé par les patriotes anglais, dont Tommy Robinson, afin d'exiger la fin de la politique laxiste d'immigration au Royaume-Uni.
Eric Zemmour, président de Reconquête!, participera lui aussi à ce meeting où l'on attend plusieurs centaines de milliers de personnes cliquez ici.
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Jean-Claude Rolinat présente son dernier livre "L'avion, tueur de célébrités" sur TV Libertés
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Peut-on empêcher la gauche de saboter la contestation sociale ?
Didier Beauregard
L’automne risque d’être chaud, nous dit le ronron médiatique. La météo sociale et politique est effectivement très dégradée dans notre pays. Pour autant, le moment de la révolte populaire est-il venu ? La France reste marquée par l’intensité spontanée du mouvement des Gilets jaunes et le feu de paille qu’il a finalement été.
Fragilisé par un manque de pensées directrices et de structures organisationnelles, le mouvement a été vite écrasé par les forces combinées du pouvoir. Il a cependant laissé dans les esprits comme un désir de deuxième acte qui peine à trouver sa voie.
Les facteurs qui ont conduit les événements il y a sept ans sont-ils toujours à l’œuvre aujourd’hui ? De fait, les observateurs ont la plus grande peine à identifier la nature du mouvement du 10 septembre et l’engagement de ses animateurs, avec des avis qui balancent entre « extrême droite » et extrême gauche.
Pas de guillemets pour extrême gauche, dans la mesure où cette dernière a clairement fait connaître son intention de prendre le train en marche de la révolte sociale, LFI en tête, sans oublier les écolos qui se proposent de « verdir » le mouvement.
La gauche contre le peuple
Sans chercher très loin des analyses plus complexes et variées, ce seul engagement de la gauche radicale devrait suffire, en soi, à torpiller le mouvement social, de la même manière que la gauche a largement participé à la dénaturation, puis à l’extinction du soulèvement des Gilets jaunes. Elle a étouffé la dimension identitaire du mouvement, la révolte des petits blancs des territoires périphériques, au profit d’une pseudo-lutte « anticapitaliste » qui substituait le drapeau rouge au drapeau bleu-blanc-rouge, sur fond de violences de groupuscules radicaux, largement manipulés par le pouvoir en place. De quoi faire peur à la France du marais !
Si, comme nous l’écrivons depuis des années dans ces colonnes, la gauche est épuisée idéologiquement, très diminuée politiquement (moins de 30 % du pays), elle garde encore un grand pouvoir de nuisance grâce à la multiplicité de ses réseaux d’influence au sein des lieux de pouvoir, notamment dans les médias. Son alliance objective avec le capitalisme consumériste qui, depuis des décennies, a épousé le progressisme sociétal dont se réclame la multiplicité des familles de gauche, a construit une alliance de fer au centre de la vie politique des pays occidentaux qui empêche tout changement de l’ordre politique et social dominant.
Les dirigeants des partis de gauche ne peuvent ignorer ce rôle de soutien du système capitaliste mondialisé – qu’ils dénoncent par ailleurs dans leur vulgate quotidienne – puisqu’à chaque échéance électorale ils renouvellent le pacte de fer avec les partis « bourgeois ». Un pacte qui exclut les courants « populistes », c’est-à-dire ceux qui récoltent le plus grand pourcentage de voix populaires de l’arc dit « républicain ».
La question de fond, l’enjeu essentiel, est donc simple : comment peut-on, dans notre pays, mener un mouvement de révolte populaire qui ne soit pas récupéré et torpillé par la gauche, c’est-à-dire le système, afin d’empêcher l’émergence de la question migratoire et d’avoir une chance de faire bouger enfin les lignes politiques ?
Grande-Bretagne : une révolte identitaire
Si l’on regarde les événements des dernières années, la réponse paraît évidente : elle s’exprime aujourd’hui chez nos voisins britanniques avec une surprenante acuité. Largement sous-évalué par les médias mainstream, le mouvement « Raise the Colors » (lever les drapeaux) rythme depuis des mois la vie politique anglaise. Un mouvement essentiellement tourné vers le rejet de l’immigration musulmane, suite à des affaires sordides de viols de jeunes filles anglaises. Le mouvement consiste à saturer l’espace public et les manifestations populaires, nombreuses sur tout le territoire, de drapeaux britanniques et anglais (croix de Saint-Georges). La gauche unanimement s’est dressée contre ces manifestations qu’elle dénonce comme racistes et fascistes, soutenant activement la répression policière brutale de ces défilés identitaires, décidée par le gouvernement de Sa Majesté.
La France, contrairement aux pays anglo-saxons, a rejeté dans ses principes philosophiques l’institutionnalisation du communautarisme. Ce dernier s’impose dans la réalité sociale et culturelle nationale, en dépit et contre les principes républicains officiels. Tout mouvement de révolte en France aura une dimension sociale dominante, même si celle-ci repose sur un socle identitaire plus ou moins conscient. Les Gilets jaunes n’ont pas su maîtriser cette interaction complexe entre social et identitaire.
La solution, pourtant, est simple : la seule évocation de la question migratoire, même à la marge, mettrait en France la gauche hors-jeu. À l’heure où plus de 70 % des Français se disent opposés à l’augmentation de l’immigration (*), il est facile de simplement évoquer la dimension sociale et démocratique de l’enjeu migratoire dans notre pays pour que toutes les forces de gauche s’unissent, syndicats ouvriers en tête, contre une révolte populaire et volent au secours d’un système économique et social à bout de souffle, miné par la dette et l’effondrement industriel et éducatif.
La gauche, jusqu’au bout, jouera son rôle de supplétif du système en place ; on voit aujourd’hui le PS moribond venir au secours de la macronie épuisée afin de former un nouveau gouvernement. Le paradoxe est à relever : alors que l’affrontement droite/gauche, qui rythme le combat idéologique traditionnel, est de moins en moins signifiant, la gauche peau de chagrin s’est taillée une place de choix au centre de la vie politique, une place qui lui permet de neutraliser l’élan identitaire des contestations sociales populaires… Jusqu’à quand ?
Article paru le 9 septembre sur Polémia - Cliquez ici.
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mercredi, 10 septembre 2025
Sortie fin octobre du livre "Haut les coeurs" d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen
En quelques années, le Rassemblement vendéen est devenu un mouvement incontournable dans ce département et même au-delà, puisqu’il rayonne dans toute la Vendée militaire.
Il faut dire que depuis sa création, en 2018, le Rassemblement vendéen a multiplié les campagnes militantes, contre l’arrivée massive de migrants, contre l’implantation des éoliennes (inutiles qui enlaidissent le paysage), contre les mesures sanitaires catastrophistes au moment du Covid…
À l’origine de ce mouvement, un homme, Éric Mauvoisin-Delavaud, cinéaste reconnu, attaché au Marais breton où il est implanté et militant infatigable de la cause nationale et identitaire. C’est aussi lui qui est à l’origine de la campagne de diffusion à travers toute la France, au printemps dernier, de "Silenced", le film du militant identitaire britannique Tommy Robinson.
La Vendée, ce n’est pas vraiment un département comme les autres. Ici, le poids de l’Histoire a un sens. Les terribles séquelles laissées au moment des guerres révolutionnaires en avaient fait l’enfant maudit de la République. Mais, ces dernières décennies, les Vendéens ont retrouvé leur fierté. Ce peuple martyr, grâce au travail en profondeur de quelques historiens et à une audacieuse volonté politique, est devenu un peuple de héros.
C’est pour que la Vendée ne disparaisse pas aujourd’hui dans le grand broyage des identités qu’Éric Mauvoisin-Delavaud et le Rassemblement vendéen se lèvent. Dans ce livre, qui sortira fin octobre, il explique le sens de son combat.
Haut les coeurs, Eric Mauvoisin-Delavaud, 180 pages, l’exemplaire : 20 € (+ 7 € de frais d'envoi) Sortie : 30 octobre 2025
Vous pouvez le commander dès maintenant ! cliquez ici
23:32 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Gauchos collabos !
Synthèse nationale
Notre site a été l'un des premiers (dès le 27 juillet) à attirer l'attention sur la récupération par l'extrême gauche du "mouvement du 10 septembre".
Aujourd'hui, à ceux qui pourraient s’interroger encore sur la raison d’être de l’ultragauche, le monôme des zombies en cours dans un certain nombre de grandes villes vient apporter la réponse : à empêcher l’expression, comme en 2018-2019, au moment des Gilets jaunes, de la légitime colère de la masse des Français qui trime, et rame de plus en plus, dans un pays qui s’enfonce et qu’elle ne reconnaît plus.
Les cohortes clairsemées de petits bourges "éléfisés", de casseurs en noir, de punks à chiens, de collabos islamo-gauchistes, de migrants manipulés, de vieux chnoques décatis passés par tous les combats anti- de la gauche française ne servent… qu’à maintenir le couvercle sur la marmite et prolonger le système qui détruit notre pays et notre peuple !
Mais tant vont les "gauchos" aux manifs qui passent qu’à la fin ils lassent ! Les Français sont de moins en moins dupes. Ils voient de plus en plus la grosse ficèle, ils refusent la combine…
Pour autant, leur ras-le-bol demeure, ça branle dans le manche, la colère enfle, la pression monte. Le pouvoir, la classe politique, les élites feraient bien de ne pas oublier cette réalité et, enfin, de la prendre en compte. Soit ils s'occupent vraiment de tous les problèmes (dette publique, désindustrialisation, poids des prélèvements obligatoires, suradministration, inflation normative, dénatalité, submersion migratoire, insécurité, etc.) et s'emploient à redresser le pays, soit le pays les balaiera !
15:50 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Retour à la case départ
Maurice Bernard
Il y a un an, le 5 septembre 2024, Michel Barnier était nommé Premier ministre. Le lendemain, dans une tribune publiée sur ce blog, Bernard Plouvier écrivait très justement à propos du nouveau chef du gouvernement choisi par le fantôme de l’Élysée : « Pour une fois, le Président Macron a surpris en prenant une sage décision. Il a écarté d’un revers de main une coalition "de gauche", disparate et sans majorité de gouvernement (…) ». Avant d’ajouter : « La preuve est faite que la multiplication presque indécente des partis et l’émiettement des votes rend le pays, sinon ingouvernable, du moins en proie à la fête des fous (…) ».
Douze mois plus tard, sans surprise, la fête des fous continue. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous en sommes toujours au même point. Les ambitions poursuivent leurs grandes manœuvres et se poussent du col.
Comme il y a un an, le président de la République, de nouveau, vient de mettre un terme aux prétentions gouvernementales d’une partie de la gauche, cette fois autour d’Olivier Faure, en nommant Premier ministre un autre lui-même, en la personne de Sébastien Lecornu. Son gouvernement sera à l’image des deux précédents…
Pour l’heure, à Synthèse nationale, nous nous contentons de penser, comme il y a un an, que de toute façon, Barnier, Bayrou ou Lecornu, c’est toujours moins insupportable que Cazeneuve, Castets, Faure ou n’importe quel autre représentant de la gauche naufrageuse. Pour le reste, le pays va devoir patienter quelque temps encore…
Il y a un an, Henri Guaino avait bien résumé la situation : « Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État. (…) Il faut un gouvernement qui soit capable d’affronter les événements. Tout autre ambition me paraîtrait vouée ce gouvernement à l’échec parce qu’il n’a pas de mandat pour entreprendre une politique. (…) Il n’a pas de majorité et il n'a même pas de soutiens inconditionnels (…), il n’a que des soutiens conditionnels (…). Il ne peut donc assurer la continuité de l’État que s’il échappe à l’emprise des partis, c’est-à-dire si les partis eux-mêmes ont assez le sens du devoir pour se mettre un peu en recul, pour que ceux qui vont aller au gouvernement n’y aillent pas pour représenter leur parti mais pour faire leur devoir (…). Sinon, je ne vois pas comment on s’en sort ».
Un an plus tard, Guaino répète la même chose sur les plateaux de télévision car, fondamentalement, rien n’a changé…
En fin de compte, l’unique moyen de sortir du blocage actuel, c’est d’avoir une campagne pour l’élection présidentielle digne de ce nom, qui permette vraiment au camp national de dérouler son discours, de présenter ses thèmes, ses arguments, ses projets, et aux électeurs de choisir en toute connaissance.
Il semble bien, dès lors, qu’il va nous falloir attendre 2027, en espérant que les dégâts, entre-temps, ne soient pas trop importants…
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Macron a donc nommé son fidèle Sébastien Lecornu à Matignon : la provocation de trop ?
L'édito de Cyrano
sur Riposte laïque cliquez ici
Macron, tout en ayant accepté la démission de François Bayrou, a donc une fois de plus joui de ses prérogatives présidentielles en choisissant de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, tout en défaisant la France comme Pénélope sa tapisserie et attendant le retour d’Ulysse. Nous, c’est le retour de notre identité que nous attendons et que Macron souille un peu plus chaque jour. Mais cela, il feint de ne pas le comprendre en nous imposant sa présence insupportable au moins jusqu’en 2017.
Cependant, et alors que sa milice d’ultragauche incontrôlable s’apprête à dévaster le pays – promettant même des sabotages, en visant notamment les dépôts de carburant, ce qui laisse présager le pire de la part de ces terroristes en puissance –, à l’occasion du 10 septembre kidnappé comme le furent les Gilets jaunes, Macron savoure sa toute-puissance en regardant défiler les gouvernements à ses pieds depuis son délire de dissolution en lieu et place de sa démission qui aurait résolu bien des problèmes et tant souhaitée depuis des années.
Pour preuve de son inconséquence – certains parleraient plus volontiers de son goût immodéré de la division et du chaos –, Macron avait d’ailleurs décidé de dissoudre l’Assemblée à la veille d’un rendez-vous international mobilisant des dizaines de milliers de forces de l’ordre – les Jeux olympiques de Paris –, au risque d’un embrasement de la rue et ce, un an après les émeutes ethniques de 2023.
Ainsi, pendant que Macron vient de nommer dans la foulée son fidèle Sébastien Lecornu Premier ministre, le pays est en passe d’être livré à des hordes fanatiques qui pourraient inspirer d’autres hordes diversitaires dont on connaît les capacités dévastatrices tout autant que racistes depuis qu’ils chassent du Blanc au grand jour. Des diversitaires que Macron goûte fort, jusqu’à prendre conseil auprès d’eux pour savoir s’il doit ou non assister à une marche contre l’antisémitisme, on pense au faux comique et très islamique Yassine Belattar.
Certes, le ministre de l’Intérieur sortant, Bruno Retailleau, a mobilisé quelque 80 000 effectifs sur tout le territoire, mais étant donné le caractère très mobile et organisé des groupuscules ultragauchistes, ils ne pourront pas tout filtrer de ce mouvement du 10 septembre volé par Mélenchon et ses sbires et qui a fait depuis tache d’huile gauchiste.
Après les mauvais crus déclassés Barnier et Bayrou, on se demandait donc à qui le tour à Matignon : Yaël Braun-Pivet dont le seul regard fait craindre des vertiges de vide ? Xavier Bertrand, qui n’arrête pas de s’enfler à force de cauchemarder le Rassemblement national ? Aucune chance car il serait censuré dans la foulée par ce même Rassemblement national. Gabriel Attal, le pré-pubère dévoré d’ambition ? Olivier Faure, le gauchiste dans l’ombre de La France Insoumise ? Gérald Darmanin, le pourfendeur de Kevin et Mattéo ? Etc. Et même s’ils juraient tous hypocritement qu’ils n’étaient pas candidats au poste de Premier ministre, ces gens-là étaient tout de même très disponibles, suivant le bon mot de Braun-Pivet : « Évidemment je ne rechignerais pas »… à de nouveaux privilèges, mais ça elle ne l’a pas dit, peut-être juste pensé. Quant à Jordan Bardella, les sondages se montraient assez clairs : il était largement plébiscité comme Premier ministre. Mais là, fallait pas rêver, la démocratie a ses limites chez les progressistes !
Dès le mardi matin, on parlait donc beaucoup de Sébastien Lecornu, spécimen du en même temps si l’on en croit l’article de Wikipédia qui lui est consacré, un peu à droite un peu à gauche et beaucoup de rien à en attendre. C’est donc ce macroniste de la première heure qui a décroché la timbale. Au moins, il n’est pas aussi obsédé par Marine Le Pen que certains de ses petits copains politiques. Ne rêvons pas, cependant, Lecornu ne fera que prolonger l’agonie de la France. Cliquez ici
La seule issue possible à cette agonie ce serait d’abord la démission de Macron et le recours momentané, pour son successeur, à l’article 16, à condition qu’une nouvelle Assemblée soit élue avec une nette majorité en lieu et place de ce bourbier politique ingérable. Car seul les pouvoirs exceptionnels conférés par l’article 16 permettraient de rétablir un semblant d’ordre. Puis, il conviendrait ensuite de mener une politique ferme et sans états d’âme droits-de-l’hommistes. Surtout, il s’agirait d’en finir avec l’État de droit exotico-gauchiste, réservé aux ennemis les plus farouches de la France qui, dans les jours qui viennent, vont user de leur violence coutumière pour déstabiliser la Nation, sous le regard bienveillant de leur mentor Mélenchon et de journaleux plus occupés, pour la plupart, à lutter contre « l’extrême droite » que de prendre conscience de la situation du pays en proie à une immigration sauvage jumelée à une anarchie violente d’ultragauche.
Malgré cette atmosphère insurrectionnelle, une affaire nettement « plus grave » doit en ce moment occuper les esprits détraqués des politiciens collabos : une affaire de têtes de cochons déposées devant des mosquées d’Île-de-France. Affaire qui va mobiliser des dizaines d’enquêteurs, Laurent Nuñez l’a promis, qui soupçonne par ailleurs une cochonnerie russe !
Et Macron de se délecter de la triple crise qu’il a orchestrée : politique, sociale et sécuritaire…
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Lecornu à Matignon : le dernier sursaut d’un pouvoir aux abois
Thomas Joly - Président du Parti de la France
La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon illustre jusqu’à la caricature l’isolement pathétique d’Emmanuel Macron. Comme Chirac en 2005 avec Villepin, il se replie sur un cercle étroit, totalement déconnecté du pays réel, persuadé que la technocratie et la communication suffiront à éteindre l’incendie.
Mais les Français ne sont pas dupes : ils voient un exécutif sans souffle, sans projet, accroché au pouvoir comme un naufragé à son radeau de fortune. Lecornu, produit chimiquement pur du Système, ne représente ni l’autorité, ni l’espérance, mais seulement la continuité d’une oligarchie épuisée.
C’est un gouvernement de survie, plus préoccupé de préserver ses privilèges que de répondre à l’exaspération populaire. Dans ce contexte, la seule issue souhaitable est la censure immédiate de cette équipe illégitime, pour rendre enfin la parole au peuple français. Car prolonger cette mascarade, c’est courir au chaos.
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mardi, 09 septembre 2025
Sarah Knafo était hier soir l'invitée de Pascal Praud sur C-news
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Avec Bernard Zeller, retour sur l’échec du putsch des généraux en Algérie
Bernard Zeller,
réalisé par Camille Galic
pour Polémia cliquez ici
03/09/2025
C’est une plongée au cœur d’une page terrible de l’Histoire française que nous proposent Camille Galic et Bernard Zeller dans cet entretien. Les relations franco-algériennes se font toujours plus mauvaises au fur et à mesure des années et le traumatisme de la Guerre d’Algérie est à la racine du discours éternellement victimaire du gouvernement algérien. Dans l’entretien que les lecteurs de Polémia découvriront ci-dessous, Bernard Zeller revient sur cette période troublée, avec ses drames et ses zones d’ombres. Un témoignage engagé et très critique du général De Gaulle par moment. Un ton qui étonnera certains et qui porte la marque de l’engagement familial, tant il est vrai que la blessure de l’Algérie française reste vive pour de nombreuses personnes qui ont payé le prix fort lors de cette guerre. C’est définitivement un sujet ancien… qui n’en finit pas de revenir dans l’actualité.
Polémia
Né en 1946, ingénieur en chef de l’armement après avoir fait toute sa carrière dans l’industrie spatiale et de défense, Bernard Zeller s’est consacré depuis sa retraite à rétablir la vérité sur la (triste) fin de l’Algérie française et notamment sur son père, le général André Zeller, l’un des auteurs du putsch d’Alger dont il fit éditer le Journal d’un prisonnier (éd. Tallandier, 2014), ainsi que sur Raoul Salan dont, en collaboration avec Jean-Paul Angelelli, lui-même auteur de Une guerre au couteau (éd. Picollec, 2004), il se fit le biographe (éd. Pardès 2016). Nul n’était donc mieux placé que lui, qui avait personnellement connu nombre de protagonistes, pour replacer dans leur contexte et détailler les conditions dans lesquelles Charles De Gaulle revint au pouvoir à la faveur des « treize complots du 13 mai » 1958, et les ressorts qui, trois ans plus tard, le 22 avril 1961, poussèrent à la révolte les étoilés André Zeller, Raoul Salan, Edmond Jouhaud et Maurice Challe — dont le sursaut, s’il avait été suivi, aurait peut-être évité l’indépendance de l’Algérie avec pour résultat un marasme qui provoque depuis 1962 une immigration si incontrôlée vers l’ex-métropole que l’actuel président algérien Tebboune affirmait sur France 24 en juillet 2020, en une menace implicite : « Nous avons près de six millions d’Algériens qui vivent en France. » Sous le titre Un quarteron de généraux avant le putsch (1), Bernard Zeller a écrit un livre factuel mais passionnant, étayé par un remarquable appareil de notes, que devraient lire tous les férus d’histoire contemporaine. Et, bien sûr, tous ceux ayant eu des attaches avec la province perdue.
Des profils différents
Camille Galic : À première vue, le seul point commun entre les quatre chefs de l’insurrection, dont vous retracez les brillantes carrières, est qu’aucun n’avait entendu l’appel dit du 18 juin 1940. Comment et pourquoi, après avoir atteint le grade de général d’armée, ces officiers si différents en vinrent-ils à la rébellion ?
Bernard Zeller : C’est précisément l’objet de l‘ouvrage. En effet leurs parcours avaient été bien différents. Zeller, à part la Syrie et cinq années en Algérie en 1934-1935 et en 1940-1943, est plutôt « métropolitain ». Salan est séduit par le Tonkin et le Laos et passera, en plusieurs épisodes, près de vingt ans de sa vie en Indochine. Challe a une carrière essentiellement métropolitaine à part deux années au Maroc. Jouhaud, lui, connaît l’Afrique noire, l’Indochine et l’Algérie. Challe et Jouhaud, qui se suivent à un an d’intervalle, sont les seuls qui se connaissent dès leur jeunesse.
Arrivés à des postes de haute responsabilité dans la deuxième moitié des années cinquante — Zeller est chef d’état-major de l’armée de terre, Salan commandant en chef et délégué général en Algérie, Challe major général des armées puis successeur de Salan en Algérie, Jouhaud adjoint de Salan puis chef d’état-major de l’armée de l’air – ils sont directement confrontés au problème algérien qu’ils prennent à bras-le-corps.
Quand le dessein de De Gaulle apparaît lors du discours du 16 septembre 1959 annonçant sa politique d’autodétermination de l’Algérie et se précise au cours de l’année 1960 sous la forme d’une Algérie algérienne indépendante, tous quatre sont conscients que le résultat en sera une Algérie livrée au FLN, organisation indépendantiste pratiquant un terrorisme systématique à l’encontre de la population. C’est pour tenter d’empêcher cet abandon des Algériens à une clique antifrançaise conduisant au massacre généralisé des partisans de la France et à l’exode de centaines de milliers d’habitants que se sont rebellés ces généraux.
10:32 Publié dans Livres, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bayrou éjecté. Et maintenant ?
Thomas Joly - Président du Parti de la France
François Bayrou vient de subir la gifle qu’il redoutait et que tout le monde attendait. Sa demande de confiance n’a récolté qu’un mépris unanime. Il faut dire que l’homme, incarnation du centrisme flasque, de l’eau tiède politique, n’avait aucune légitimité à gouverner. Son maintien à Matignon tenait déjà du miracle. Et ce miracle avait une cause aussi paradoxale qu’indigne : le soutien implicite du Rassemblement national, qui, par calcul ou par naïveté, a prolongé l’agonie d’un gouvernement sans majorité.
Mais le rideau est tombé. Bayrou n’était pas un Premier ministre : c’était un fantôme, un administrateur sans vision, une caricature du Système. Il a végété, encaissé, tergiversé. Il n’a jamais tranché. Son départ, ou plutôt son éjection, est logique, inévitable, presque libératrice. Reste désormais Emmanuel Macron, président désavoué, plus impopulaire que jamais et confronté à trois options, toutes plus désastreuses les unes que les autres.
La première : nommer un remplaçant. Mais qui accepterait de jouer les fusibles pour un mandat à durée si limitée ? Seuls quelques seconds couteaux avides d’exposition se prêteraient au jeu. Deuxième option : dissoudre l’Assemblée nationale. Mais avec quel résultat ? Une recomposition encore plus chaotique et l’aveu éclatant que le macronisme est mort. Enfin, la troisième : la démission. Scénario idéal pour le pays mais invraisemblable pour un homme qui se croit indispensable. Macron n’a pas l’étoffe des grands qui savent s’effacer.
Quoi qu’il choisisse, le constat est implacable : ce régime est à bout de souffle. Les Français n’y croient plus. L’État n’agit plus. Le pouvoir ne gouverne plus. La chute n’est pas une hypothèse, c’est une certitude. Et plus tôt ce château de cartes s’effondrera, plus vite la France pourra engager le redressement national qu’elle attend, qu’elle espère et dont elle a un besoin vital.
10:14 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Découragement français
Vincent Trémolet de Villers
Qui nous sortira de cette spirale d’inquiétude et de lassitude ? François Bayrou a prononcé son discours qu’il voulait historique devant l’indifférence polie des députés. Depuis dix jours, sur tous les écrans, il tempête comme Philippulus, le prophète de malheur de L’Étoile mystérieuse, mais qui écoute un notable installé depuis quarante ans au cœur du régime quand il dé- couvre qu’il faut tout changer ?
Cela fait longtemps que les Français ne mettent plus le son. Ils ont déjà tourné la page. Le successeur à Matignon ? Le choix de Tartemuche plutôt que Tartempion ou Tartemolle occupe à peine les conversations ; là aussi, la fatigue l’emporte sur l’excitation.
Le jeu se déroule encore dans un espace politique restreint, de moins en moins représentatif et de plus en plus caricatural. Tableau désolant où les combinaisons d’il y a un an ressurgissent comme neuves, où François Hollande, ancien chef de l’État qui, pour cause d’impopularité, n’a pas pu se représenter, donne des conseils à un président de la République qui regroupe contre lui plus de 80% des Français. La bulle parle à la bulle, et, dans la bulle, les socialistes d’Olivier Faure ont le rôle avantageux. Ils sont le point d’équilibre, nous dit-on, pour stabiliser le déclin et perpétuer quelques mois encore le désastre. Belle ambition !
À l’Élysée et dans l’introuvable «socle commun », on cherche ce que l’on peut leur céder sur l’ISF, l’assurance-chômage ou les taxes sur les entreprises. L’échec du conclave sur les retraites n’a servi de leçon à personne. La devise de ce second mandat : « On ne change pas une politique qui perd. » L’écume des choses, c’est cette équation parlementaire insoluble, mais les courants profonds du découragement français mènent tous - nous sommes sous la Ve République - à l’Élysée. Emmanuel Macron doit affronter un mélange de déception, d’impatience, d’exaspération qui prend des proportions préoccupantes. Il ne peut plus se permettre de procrastiner, ni de rejouer la même partie en dérivant un peu plus à gauche. Tout - l’opinion, les marchés, son intérêt - l’oblige à trancher dans le vif. Nomination éclair sur sa droite pour repousser de quelques mois le coup de tonnerre d’une nouvelle dissolution : c’est la prévision la moins défavorable...
Source : Le Figaro 9/9/2025
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lundi, 08 septembre 2025
Dimanche 14 septembre, Le Pérrier (85) : c'est le Rassemblement vendéen
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Sarah Knafo, à 20 h 30 ce lundi, sur C-news
17:17 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Après-demain 10 septembre, ne servons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !
Synthèse nationale
Depuis plusieurs semaines, la gauche et l'extrême gauche, LFI en tête, s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français. Comme pour les gilets jaunes, elles nous donnent une nouvelle illustration de leur indéniable capacité de récupération.
Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, leurs appels, sur les réseaux sociaux, dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ».
Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement !
Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !
Le mouvement de protestation du 10 septembre, désormais parasité, récupéré, détourné par la gauche et l'extrême gauche, n'a plus qu'une raison d'être : servir leurs intérêts politiques. Ne soyons pas les idiots utiles de la camarilla incendiaire rouge-noire-verte ! Après-demain, ne lui servons pas la soupe !
16:19 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France
Michel Geoffroy
Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.
D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville !
Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.
Une initiative à contre-temps
Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
Bloquer le pays ?
Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.
Il faut libérer la France et non pas la bloquer
Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
Vaste programme ?
Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.
Source : Polémia, cliquez ici.
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Argentine. La nuit où Milei trébucha : illusions perdues et colère des urnes
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Il est très tôt, et la tiédeur de ma chambre à coucher contraste avec la nouvelle brutale qui vient de tomber de Buenos Aires. Le gouvernement de Javier Milei vient de subir une défaite écrasante dans la province de Buenos Aires, défaite qu’il a lui-même contribué à aggraver. Le quotidien La Nación parle d’un « cataclysme », conséquence d’une série d’erreurs stratégiques qui exposent aujourd’hui la fragilité d’un pouvoir qui cherchait, au contraire, à se consolider par les urnes.
Le résultat est sans appel: treize points d’écart en faveur du péronisme, soit près d’un million de voix de différence. Un « voto castigo », un vote sanction, qui prend valeur de plébiscite inversé. En choisissant de nationaliser l’élection provinciale, Milei s’est mis lui-même au pied du mur. Ce fut une mise en scène risquée, une épreuve qu’il avait présentée comme un passage obligé pour tourner la page des turbulences économiques et des scandales qui atteignent jusqu’à sa propre sœur, Karina Milei, devenue la véritable architecte électorale du mouvement.
Car ce n’est pas seulement la stratégie qui a failli, ce sont aussi les mœurs politiques du pouvoir qui ont découragé ses partisans. Ces dernières semaines, une succession de scandales a terni l’image d’un mouvement qui se voulait moralement intransigeant. Les soupçons de corruption visant la sœur du Président et son cercle le plus intime, les accusations d’enrichissement illicite contre l’un de ses collaborateurs les plus proches, les révélations sur des financements opaques de campagne, jusqu’aux soupçons sur le président de la Chambre des députés, ont ébranlé la base électorale de Milei. Ceux qui avaient cru à la rupture avec la vieille politique y ont vu une répétition des mêmes vices. Beaucoup se sont abstenus, par lassitude ou par dégoût. Et, inversement, cette atmosphère délétère a incité nombre d’électeurs hostiles à se mobiliser davantage, pour exprimer dans les urnes leur rejet d’un gouvernement perçu comme déjà compromis.
Le revers est d’autant plus douloureux qu’il survient après la formation d’une coalition forcée avec le PRO, censée élargir la base de La Libertad Avanza. L’alliance n’a pas seulement échoué, elle a fait perdre à l’ensemble presque 200 000 voix par rapport à ce que les deux forces réunissaient séparément il y a deux ans. À cela s’ajoutent des écarts impressionnants dans certaines circonscriptions: plus de vingt points à La Matanza, bastion inexpugnable du péronisme, mais aussi des défaites dans des districts de l’intérieur où le kirchnérisme n’avait plus percé depuis une décennie.
La défaite révèle aussi l’erreur de calcul présidentiel quant à la participation électorale. Javier Milei avait parié qu’une faible mobilisation favoriserait ses adversaires. Il en appela donc aux électeurs pour conjurer ce scénario… mais c’est le contraire qui s’est produit. La participation, plus élevée que prévu, a nourri le vote de rejet, confirmant que les « électeurs en colère » l’emportaient sur les sympathisants hésitants.
À l’échec électoral s’ajoute un climat économique fébrile. Les marchés avaient fixé un seuil de tolérance: jusqu’à cinq points de différence, pas d’alerte. Or le résultat a triplé cette prévision. Les investisseurs redoutent désormais un nouvel accès de volatilité monétaire, comme celui qui, en 2019, avait suivi la défaite de Mauricio Macri aux primaires. Milei le sait, et son discours d’après-défaite s’adressait moins à ses concitoyens qu’aux marchés: promesse d’autocritique, de correction des erreurs, mais réaffirmation du cap économique.
Le péronisme, fracturé et affaibli avant ce scrutin, sort renforcé de cette épreuve. Axel Kicillof, gouverneur de Buenos Aires, émerge en vainqueur, même si les blessures internes du camp kirchnériste ne sont pas refermées. Milei, lui, doit panser les siennes. Son isolement, sa dépendance à un cercle restreint — sa sœur Karina, Santiago Caputo, quelques fidèles — deviennent aujourd’hui des handicaps. L’« équilibriste sans filet » qu’il a voulu incarner vient de trébucher.
Il reste cinquante jours jusqu’aux élections nationales de mi-mandat, prévues le 26 octobre. Ce délai, que l’on croyait court, apparaît soudain comme une planche de salut. Milei pourra-t-il se reprendre? Réparer les fautes d’une campagne improvisée, corriger les excès de confiance, rétablir le lien avec une opinion désabusée? Ou bien ce revers marque-t-il déjà le début du reflux d’une vague libertaire qui, en un an à peine, a vu son éclat ternir?
Car au-delà des chiffres et des coalitions, ce scrutin révèle une vérité plus profonde: l’Argentine demeure un pays où l’espérance politique se consume vite, emportée par les scandales et les illusions perdues. C’est un trait de son histoire moderne: de caudillos en sauveurs autoproclamés, la nation ne cesse de chercher un redresseur providentiel et de l’abandonner sitôt qu’il déçoit. Ernst Jünger voyait dans l’homme moderne un « mobilisé total » voué à s’épuiser dans des guerres de mouvement sans fin. L’Argentine, à sa manière, rejoue ce destin: perpétuelle mobilisation populaire, perpétuelle désillusion. Et tant que ce cycle ne sera pas brisé, chaque promesse d’avenir ne sera qu’un mirage.
Source : Breizh-Info, cliquez ici.
12:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 07 septembre 2025
Comme chaque année : Synthèse nationale était aux Journée chouannes de Chiré-en-Montreuil
Les 55es Journées chouannes qui se sont déroulées samedi 6 et dimanche 7 septembre à Chiré-en-Montreuil dans la Vienne ont remporté un réel succès, que ce soit par le nombre des participants ou par la qualité des interventions.
Notre revue Synthèse nationale et notre maison d'édition étaient fidèles au rendez-vous et de nombreux amis sont venus sur notre stand.
Nous reviendrons bientôt sur cette belle fête annuelle.
23:26 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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LANCEMENT MERCREDI D'UNE NOUVELLE RADIO ALTERNATIVE : RADIO FRONTIÈRES
23:13 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Philippe de Villiers lance une pétition pour un référendum sur l'immigration
Sauvons la France : exigeons un référendum sur l’immigration
Françaises, Français,
Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. L’immigration n’est plus un problème parmi d’autres : c’est la question centrale, celle qui commande toutes les autres. Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France.
Depuis les accords de Schengen qui ont démantelé nos frontières, notre pays n’est plus qu’un hall de gare. Bruxelles a confisqué notre souveraineté, et les gouvernements successifs ont multiplié les pompes aspirantes : regroupement familial sans frein, aides sociales sans condition, régularisations massives. Ainsi s’organise la disparition d’un peuple.
Ne comptez pas sur la classe politique pour enrayer cette mécanique infernale de l’effacement national. Elle ne fera rien. Elle est impuissante ou complice. Tant que nous resterons prisonniers de ces politiciens, rien ne changera.
Il n’existe qu’une issue : rendre la parole au peuple. Quand les élites oublient la France, c’est au peuple de rappeler les élites à l’ordre. Il n’y a qu’un seul chemin pour affronter le problème majeur de notre temps — l’immigration, qui nous submerge et nous transforme : le référendum. L’enjeu n’est rien de moins que la survie de la France.
Mais ce référendum, le président ne l’accordera pas de lui-même. Il faudra l’y contraindre. Par la pression populaire. Comme pour la loi Duplomb : une pétition a voulu sauver les abeilles, les oiseaux, les sols. Aujourd’hui, ce sont les Français qu’il faut sauver. Les derniers Français. Avant qu’il ne soit trop tard.
Voilà pourquoi je lance cette pétition. Pour exiger un référendum sur l’immigration. Pour dire haut et fort : « Rendez la parole au peuple ! »
Signez, faites signer, multipliez vos voix. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir.
Pour nos enfants. Pour nos morts qui nous regardent. Pour la France éternelle.
Philippe de Villiers
Pour signer la pétition cliquez ici
23:06 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Santé mentale des jeunes : une génération au bord de la rupture
La rédaction de Breizh-Info
Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression. C’est le constat glaçant qui ressort de l’enquête menée au printemps 2025 par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. L’étude, croisée avec les données de Santé publique France, confirme ce que chacun pressentait depuis la crise du Covid : une explosion des troubles psychiques chez les adolescents et les jeunes adultes, en particulier chez les femmes et les Ultramarins.
Des chiffres qui inquiètent
Selon cette enquête, un jeune sur quatre se considère en dépression. Près d’un tiers avoue avoir déjà eu des pensées suicidaires. La fatigue, la perte d’énergie et un sentiment diffus de désespoir traversent les réponses : six sur dix déclarent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage.
Les disparités régionales frappent : 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En métropole, la Bourgogne-Franche-Comté affiche un taux bien plus bas (19 %), preuve que la crise est aussi sociale et territoriale. Les jeunes femmes sont davantage touchées (27 % contre 22 % des hommes).
Des réponses publiques fragmentées
Le gouvernement a fait de la santé mentale une « grande cause nationale » en 2025. Pourtant, les dispositifs restent jugés « fragmentés » et peu accessibles. Moins de 40 % des jeunes ont déjà parlé de leur santé mentale avec un professionnel. Beaucoup renoncent, par peur du jugement, par manque de moyens financiers ou par sentiment d’inutilité. En Outre-mer, seuls 30 % ont consulté un professionnel.
Les annonces ministérielles (détection précoce à l’école, formation de « secouristes en santé mentale », kits de sensibilisation pour 2026) peinent à convaincre soignants et associations. Derrière les chiffres, c’est l’urgence d’un malaise collectif qui transparaît.
Les causes profondes oubliées
Mais une question demeure : pourquoi cette explosion de la détresse psychique ? Les rapports officiels s’arrêtent trop souvent au constat ou à l’organisation des soins. Peu s’interrogent sur les causes sociétales. Aucun plateau TV, aucun journal ne s’interroge sur les causes profondes, histoire d’être certain de ne jamais apporter de solution.
Or, comment ignorer le rôle de l’explosion de l’individualisme, qui fragilise les solidarités familiales et communautaires ? Comment ne pas voir que l’absence de spiritualité et de repères transcendants laisse nombre de jeunes face au vide ? À cela s’ajoute un effondrement sécuritaire : sentiment d’insécurité dans l’espace public, menaces de violences, fractures identitaires… Dans un monde sans racines, livré à la tyrannie des écrans et des réseaux sociaux, les jeunes grandissent sans piliers stables.
Ce mal-être traduit aussi l’incapacité de la société française à transmettre un horizon collectif. Les chiffres le montrent : les jeunes ne se reconnaissent plus dans un avenir commun, et leur souffrance reflète une crise beaucoup plus large – celle du lien social et du sens.
Sans une réflexion sur ces causes profondes, aucune réforme technique ne suffira. Former des psychiatres, déployer des kits ou ouvrir des numéros verts est utile, mais insuffisant. C’est d’abord d’espérance, de cohésion et de repères dont une génération entière a besoin.
Faute de quoi, l’hexagone pourrait se retrouver avec une jeunesse brisée, enfermée dans la dépendance médicamenteuse ou numérique, incapable de se projeter, et donc incapable d’assumer son avenir commun.
Article publié sur Breizh-Info, le 4 septembre. Cliquez ici.
15:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Tapisserie de Bayeux… le crime patrimonial de Macron
Michel Onfray n’est pas le seul à dénoncer le prêt de la fameuse tapisserie de Bayeux aux Anglais. Cette tapisserie, joyau de notre patrimoine, est plus que fragile et risque fort de ne pas supporter son déplacement dans la perfide Albion. Outre cette affaire de prêt, c’est aussi la manière qui ne manque pas de choquer dans la mesure où Macron a pris cette décision seul, sans prendre l’avis des experts, tous remontés contre son transport.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 7/9/2025
09:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un été en France (suite)...
Maurice Bernard
Le dimanche 20 juillet, dans la soirée, à Bordères-sur-l’Échez (Hautes-Pyrénées), deux hommes sur des motocross, en plein rodéo urbain (le "sport" préférés des zonards décérébrés), percutent une fillette de quatre ans, la blessent sérieusement au visage et prennent la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.
Le vendredi 25 juillet, à Oullins-Pierre-Bénite (Rhône), un homme à deux-roues percute volontairement un policier municipal à la suite d’un refus d’obtempérer, à proximité d’un point de deal, puis prend la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.
Le samedi 26 juillet, à Colomiers (Haute-Garonne), un homme au volant d’une puissante Mercedes immatriculée en Allemagne, roule à vive allure. Les forces de l’ordre tentent de l’intercepter mais il prend la fuite et finit par heurter violemment un véhicule transportant une femme et ses trois enfants. La mère et un des enfants sont blessés sérieusement et le chauffard s’enfuit à pied. Il n’y a pas eu d’émeute.
Le samedi 2 août, à Marseille, dans la soirée, un homme de 27 ans, bien connu des services de police, au volant d’une grosse Audi, fauche deux personnes et s’enfuit à pied… Il n’y a pas eu d’émeute.
Le samedi 9 août, à Rezé, dans la banlieue de Nantes, des véhicules de police, à la recherche de deux hommes, auteurs présumés de coups de feu, sont pris à partie par une quinzaine d’individus et volontairement percutés par le chauffeur d’une camionnette (qui, de plus, tente de renverser un policier). Il n’y a pas eu d’émeute.
Le samedi 23 août, à Nanteuil-lès-Meaux, en Seine-et-Marne, un individu, au volant d’une voiture de location, refuse un contrôle de la BAC, heurte volontairement l’un des policiers, lui inflige un traumatisme crânien et de multiples fractures et parvient à prendre la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.
Le jeudi 28 août, au péage de Sames, sur l’A64, le conducteur d’un véhicule refuse, lui aussi, un contrôle. Il accélère, percute un gendarme, le blesse grièvement et parvient à s’enfuir à pied tandis que ses quatre passagers sont arrêtés. Il n’y a pas eu d’émeute.
Le mardi 2 septembre, à Carpentras, le conducteur et les deux passagers d’un SUV Mercedes (à bord duquel se trouvent des produits stupéfiants), tentent d’échapper à la police près d’un point de deal. Le véhicule s’engage sur une voie rapide, à contresens et à pleine vitesse. Il percute frontalement une voiture et tue son conducteur, un jeune homme de 21 ans. Il n’y a pas eu d’émeute.
Pendant ce temps, le policier auteur du coup de feu qui a tué le jeune chauffard récidiviste de Nanterre, le 27 juin 2023, attend d’être jugé pour « homicide volontaire » par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, au deuxième ou au troisième trimestre de 2026. Rappelons à ce sujet que la victime, Nahel Merzouk, a trouvé la mort après avoir tenté, en pleine ville, pendant une vingtaine de minutes, d’échapper à deux motards, au volant (à 17 ans, donc sans permis) d’une puissante Mercedes-Benz classe A immatriculée en Pologne et que les jours d'émeutes qui ont suivi, dans toute la France, se sont soldés par 1 milliard d'euros de dégâts…
On prête à Napoléon 1er cette formule : « L’art de la police est de ne pas voir ce qu’il est inutile qu’elle voie ». Craignons qu’avec de telles décisions, les forces de l’ordre finissent par trouver « inutile » de voir les véhicules suspects, les délits routiers, les rodéos urbains... Tremblez, braves gens, la bien-pensance et une certaine "justice" veillent !
07:30 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 06 septembre 2025
Vers un automne brûlant ?
Georges Feltin-Tracol
Va-t-on assister à une rentrée agitée, sinon à un automne perturbé ? N’évoquons point ici des considérations météorologiques liées à d’éventuelles canicules automnales, mais à une situation politique inextricable.
L’Hexagone sera-t-il bloqué au matin du 10 septembre ? Sur divers réseaux sociaux, différents groupes dont certains se réclament des Gilets jaunes appellent à tout paralyser, à la grève générale, à ne plus consommer, voire à rester chez soi et à se confiner. Ces actions s’effectueront-elles que sur une seule journée ou bien se prolongeront-elles dans la durée ( soit plusieurs jours, plusieurs semaines ou même plusieurs mois) ? Bien qu’éparses et hétéroclites, les revendications recoupent en partie celles émises par un autre phénomène médiatique conséquent, à savoir « Nicolas qui paie ». Les projets de budget et de loi de financement de la Sécurité sociale annoncés le 15 juillet dernier par François Bayrou inclinent nettement vers la rigueur et l’austérité. Les propositions gouvernementales attisent déjà le mécontentement de nombreuses catégories socio-professionnelles et d’une large partie de la population en voie de paupérisation.
Une convergence des luttes pour l’heure sectorielles (les agriculteurs, les artisans taxis, les pharmaciens, les boulangers qui paient une taxe sur les papiers, les « Gueux » hostiles aux ZFE, les serveurs dont les pourboires pourraient être taxés) s’envisagerait-elle ? La gauche, La France Insoumise en particulier, le souhaite ! Les exigences du gouvernement ne correspondent guère à la réalité. L’Hexagone se dirigerait vers la faillite au moment où un ministère inutile, celui à l’Égalité entre les femmes et les hommes et contre les discriminations, alloue des millions à des associations parasitaires afin qu’elles exercent une censure numérique inacceptable !
La situation est-elle si grave ? À la fin du deuxième trimestre 2025, la dette publique s’élevait à plus de 3 230 milliards d’euros, soit 110,7 % du PIB. On relève aussi un déficit annuel de 170 milliards d’euros, soit plus du tiers des dépenses de l’État. Selon les propres services de Matignon et de Bercy, plus de 53 % de la dette publique nationale appartiendraient à des investisseurs, à des banques et à des fonds de pensions d’origine étrangère. On retrouve ce pourcentage pour l’Allemagne. En revanche, les organismes étrangers n’auraient que 20 % des dettes britannique et italienne.
L’exercice s’apparente à un nouveau tonneau des Danaïdes financier. Or il existe de vastes possibilités d’économiser sur les dépenses de l’État. Citons l’aide bien trop généreuse aux étrangers clandestins, le soutien au développement international, le financement public des partis politiques, des syndicats et du secteur public audio-visuel ainsi qu’aux subventions versées à la presse… Il est par ailleurs loufoque que bien des partis politiques s’offusquent de l’actuel désastre financier tout en étant eux-mêmes très lourdement endettés… Une bonne gestion ne commence-t-elle pas par soi-même ?
On pourrait saluer le courage suicidaire du maire de Pau qui dirige un gouvernement brinquebalant, surtout depuis sa conférence de presse du 25 août et son intention de solliciter, le 8 septembre prochain, la confiance des députés. Sans majorité absolue, le gouvernement Bayrou risque de subir le troisième renversement sous la Ve République, mais le premier sur ce point depuis 1955. L’incertitude politique, financière, économique, budgétaire et sociale est à son comble ! Et la suite ?
La chute prévisible du gouvernement Bayrou se produira avec une différence notable par rapport au renversement de celui de Michel Barnier, le 13 décembre 2024 : Emmanuel Macron a retrouvé son pouvoir de dissolution de la chambre basse du Parlement français. Exaspéré par un François Bayrou qui lui a forcé la main afin d’être nommé à Matignon, le chef de l’État pourrait désigner entre autre Gérald Darmanin. Ce dernier s’est rendu cet été au fort de Brégançon, la résidence présidentielle méditerranéenne. Cette nomination signifierait une épreuve de force perceptible couplée au déclenchement de nouvelles élections législatives anticipées dans une campagne électorale réduite à une vingtaine de jours comme à l’été 2024. Sa brièveté se justifierait par la proximité, les 15 et 22 mars 2026, des élections municipales, une échéance électorale déterminante pour la fin du second quinquennat de Macron. Le pari du Régime pour une succession rapide des législatives anticipées et des municipales développerait la lassitude des électeurs. Une forte abstention de l’électorat populaire comme en 2020 en plein délire covidien favoriserait mécaniquement les macroniens, les Verts et Les Républicains. Quand on sait que les maires ont la possibilité de parrainer les candidats à la présidentielle, le verrouillage de l’élection-reine serait ainsi entériné.
Dissoudre l’Assemblée nationale ne donnerait certainement pas une majorité absolue à l’un des trois blocs antagonistes qui se partagent le paysage politique hexagonal. L’instabilité parlementaire et donc gouvernementale se poursuivra. Toutefois, le résultat de cette nouvelle dissolution constituera un revers majeur pour Emmanuel Macron. Néanmoins, à rebours des demandes de La France Insoumise, l’actuel président ne démissionnera pas ! Bien au contraire. En cas d’embourbement parlementaire en janvier – février 2026, le locataire de l’Élysée activera l’article 16 de la Constitution afin de valider les projets budgétaires. Pour le plus grand profit des marchés, de la Commission de Bruxelles, du FMI et de la BCE, l’exercice des pouvoirs exceptionnels fera aussi taire les manifestations de rue issus du 10 septembre et tous les discours critiques émis sur Internet.
Si jamais cette reprise en main violente ne suffit pas, Emmanuel Macron pourrait très bien détourner l’opinion vers le conflit russo-ukrainien en incitant la République française et des autres États atlantistes d’Europe occidentale à entrer en guerre effective. L’avantage grossier de cette dernière hypothèse serait pour le maître de l’Élysée de reporter sine die la fin de son second mandat en mai 2027 et par conséquent de le prolonger pour une durée indéterminée. Le Régime oublie cependant que la chute des républiques en France provient souvent de brusques défaites militaires.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n° 165, du 4 septembre 2025.
11:30 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un communiqué de l'Union des droites de Bastia

09:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
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08:25 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 05 septembre 2025
"Bayrouzina", J -3
Didier Lecerf
Lundi prochain, 8 septembre, Le gouvernement Bayrou aura cessé d’exister. Le Premier ministre engagera la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, conformément à l’article 49-1 de la Constitution, une majorité de députés lui refusera la confiance et il devra démissionner.
Ce résultat est inscrit dans les effectifs des différents groupes parlementaires. Il suffit de regarder les chiffres :
- À gauche, 192 députés : 71 pour LFI-NFP, 66 pour les socialistes et apparentés, 38 pour les verts et 17 pour les communistes.
- Au centre, 184 députés, avec LIOT : 91 pour Ensemble (Renaissance), 36 pour le Modem, 34 pour Horizons et indépendants et 23 pour LIOT.
- À droite, 187 députés : 123 pour le RN, 49 pour LR et 15 pour l’UDR.
- 11 non-inscrits.
À cette heure, pour pouvoir espérer se maintenir, François Bayrou devrait être quasi certain d’obtenir, lundi, le soutien de la totalité des députés du centre (184), de LR (49) et du PS (66). Sans ces derniers, impossible pour lui d'obtenir plus de voix que les partisans de sa chute ! Autrement dit, la messe est dite, les carottes sont cuites, la "bayroute" est certaine. Tchao et bon retour à Pau !
Exit Bayrou, donc. Comme Barnier avant lui. Et alors ? Mais après ?
Gouvernement Barnier, gouvernement Bayrou, les deux étaient la traduction de la composition de l’Assemblée nationale issue de la dissolution hasardeuse de juin 2024 et des législatives ratées qui ont suivi. Ils étaient le résultat des rapports de force au sein de l’hémicycle. Or, si les gouvernements tombent, la Chambre, elle, demeure la même : 11 groupes parlementaires (sans compter les non-inscrits), trois grands "blocs" et aucune majorité !
Dès lors, il est illusoire d’attendre un véritable changement. La situation est bloquée, nous sommes au fond de l’impasse et le pays trinque. Pour en sortir, il n’y a qu’une solution : redonner la parole aux Français.
Pour ce faire, Emmanuel Macron peut d’abord dissoudre l’Assemblée et provoquer de nouvelles législatives. Mais on ne peut être certain qu’une majorité sortirait enfin de ces nouvelles élections. Il peut aussi tirer la conclusion de son échec, assumer ses responsabilités dans la débâcle actuelle et démissionner. Mais il ne faut pas rêver.
Le blocage demeure donc. Il faudra bien le faire sauter. Pour la France, le plus tôt sera le mieux !
17:40 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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