mercredi, 10 septembre 2025
Macron a donc nommé son fidèle Sébastien Lecornu à Matignon : la provocation de trop ?
L'édito de Cyrano
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Macron, tout en ayant accepté la démission de François Bayrou, a donc une fois de plus joui de ses prérogatives présidentielles en choisissant de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, tout en défaisant la France comme Pénélope sa tapisserie et attendant le retour d’Ulysse. Nous, c’est le retour de notre identité que nous attendons et que Macron souille un peu plus chaque jour. Mais cela, il feint de ne pas le comprendre en nous imposant sa présence insupportable au moins jusqu’en 2017.
Cependant, et alors que sa milice d’ultragauche incontrôlable s’apprête à dévaster le pays – promettant même des sabotages, en visant notamment les dépôts de carburant, ce qui laisse présager le pire de la part de ces terroristes en puissance –, à l’occasion du 10 septembre kidnappé comme le furent les Gilets jaunes, Macron savoure sa toute-puissance en regardant défiler les gouvernements à ses pieds depuis son délire de dissolution en lieu et place de sa démission qui aurait résolu bien des problèmes et tant souhaitée depuis des années.
Pour preuve de son inconséquence – certains parleraient plus volontiers de son goût immodéré de la division et du chaos –, Macron avait d’ailleurs décidé de dissoudre l’Assemblée à la veille d’un rendez-vous international mobilisant des dizaines de milliers de forces de l’ordre – les Jeux olympiques de Paris –, au risque d’un embrasement de la rue et ce, un an après les émeutes ethniques de 2023.
Ainsi, pendant que Macron vient de nommer dans la foulée son fidèle Sébastien Lecornu Premier ministre, le pays est en passe d’être livré à des hordes fanatiques qui pourraient inspirer d’autres hordes diversitaires dont on connaît les capacités dévastatrices tout autant que racistes depuis qu’ils chassent du Blanc au grand jour. Des diversitaires que Macron goûte fort, jusqu’à prendre conseil auprès d’eux pour savoir s’il doit ou non assister à une marche contre l’antisémitisme, on pense au faux comique et très islamique Yassine Belattar.
Certes, le ministre de l’Intérieur sortant, Bruno Retailleau, a mobilisé quelque 80 000 effectifs sur tout le territoire, mais étant donné le caractère très mobile et organisé des groupuscules ultragauchistes, ils ne pourront pas tout filtrer de ce mouvement du 10 septembre volé par Mélenchon et ses sbires et qui a fait depuis tache d’huile gauchiste.
Après les mauvais crus déclassés Barnier et Bayrou, on se demandait donc à qui le tour à Matignon : Yaël Braun-Pivet dont le seul regard fait craindre des vertiges de vide ? Xavier Bertrand, qui n’arrête pas de s’enfler à force de cauchemarder le Rassemblement national ? Aucune chance car il serait censuré dans la foulée par ce même Rassemblement national. Gabriel Attal, le pré-pubère dévoré d’ambition ? Olivier Faure, le gauchiste dans l’ombre de La France Insoumise ? Gérald Darmanin, le pourfendeur de Kevin et Mattéo ? Etc. Et même s’ils juraient tous hypocritement qu’ils n’étaient pas candidats au poste de Premier ministre, ces gens-là étaient tout de même très disponibles, suivant le bon mot de Braun-Pivet : « Évidemment je ne rechignerais pas »… à de nouveaux privilèges, mais ça elle ne l’a pas dit, peut-être juste pensé. Quant à Jordan Bardella, les sondages se montraient assez clairs : il était largement plébiscité comme Premier ministre. Mais là, fallait pas rêver, la démocratie a ses limites chez les progressistes !
Dès le mardi matin, on parlait donc beaucoup de Sébastien Lecornu, spécimen du en même temps si l’on en croit l’article de Wikipédia qui lui est consacré, un peu à droite un peu à gauche et beaucoup de rien à en attendre. C’est donc ce macroniste de la première heure qui a décroché la timbale. Au moins, il n’est pas aussi obsédé par Marine Le Pen que certains de ses petits copains politiques. Ne rêvons pas, cependant, Lecornu ne fera que prolonger l’agonie de la France. Cliquez ici
La seule issue possible à cette agonie ce serait d’abord la démission de Macron et le recours momentané, pour son successeur, à l’article 16, à condition qu’une nouvelle Assemblée soit élue avec une nette majorité en lieu et place de ce bourbier politique ingérable. Car seul les pouvoirs exceptionnels conférés par l’article 16 permettraient de rétablir un semblant d’ordre. Puis, il conviendrait ensuite de mener une politique ferme et sans états d’âme droits-de-l’hommistes. Surtout, il s’agirait d’en finir avec l’État de droit exotico-gauchiste, réservé aux ennemis les plus farouches de la France qui, dans les jours qui viennent, vont user de leur violence coutumière pour déstabiliser la Nation, sous le regard bienveillant de leur mentor Mélenchon et de journaleux plus occupés, pour la plupart, à lutter contre « l’extrême droite » que de prendre conscience de la situation du pays en proie à une immigration sauvage jumelée à une anarchie violente d’ultragauche.
Malgré cette atmosphère insurrectionnelle, une affaire nettement « plus grave » doit en ce moment occuper les esprits détraqués des politiciens collabos : une affaire de têtes de cochons déposées devant des mosquées d’Île-de-France. Affaire qui va mobiliser des dizaines d’enquêteurs, Laurent Nuñez l’a promis, qui soupçonne par ailleurs une cochonnerie russe !
Et Macron de se délecter de la triple crise qu’il a orchestrée : politique, sociale et sécuritaire…
12:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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