mardi, 16 décembre 2025
Une pensée pour Lajos Marton enterré aujourd'hui
Sur Lajos Marton cliquez ici
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vendredi, 12 décembre 2025
Il y a 45 ans, le 12 décembre 1980, à Madrid : assassinat de Juan Ignacio Gonzalez, chef de Front de la Jeunesse
Pour en savoir plus cliquez ici
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mercredi, 10 décembre 2025
Lajos Marton, décédé dimanche dernier, sera inhumé mardi 16 décembre
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Pensons à Jean-Gilles Malliarakis, inhumé aujourd'hui...
Mercredi 10 décembre, 14 h, Chapelle de l'Annonciation,
158 avenue Charles De Gaulle à Neuilly (92)
Souvenirs : Jean-Gilles Malliarakis aux
réunions de Synthèse nationale...
Le 11 novembre 2009, à la 3e Journée annuelle
de Synthèse nationale à Paris cliquez ici
10 octobre 2021, à l'occasion d'un
banquet sur le corporatisme à Paris cliquez là
Le 16 octobre 2022, à Rungis,
à la 14e Journée de SN cliquez ici
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lundi, 08 décembre 2025
Au lendemain des disparitions de Jean-Gilles Malliarakis et de Lajos Marton, hommages et témoignages se multiplient
Gabriele Adinolfi, No Reporter, cliquez ici
Je l’ai connu il y a quarante-cinq ans, lorsque, avec quatre autres camarades, nous nous sommes établis à Paris pour échapper à la répression politique en Italie.
Nous n’avions alors que très peu de contacts internationaux. C’est grâce à Gilbert, qui avait longtemps vécu en Italie, que, quelques mois auparavant, nous avions rencontré Jacques, Philippe et Olivier : de très jeunes militants du MNR (sans aucun rapport avec le sigle repris plus tard par Mégret). Il était le chef de ce mouvement qui devait ensuite devenir Troisième Voie.
Certains de ses militants nous accueillirent et nous apportèrent leur aide. Je le rencontrai d’abord à la Librairie Française, puis dans un bureau politique situé près de la station de métro Liège, qui, à l’époque, n’ouvrait qu’à des horaires réduits. Derrière son bureau, par sa manière de recevoir et par sa posture, il rappelait vaguement Mussolini au « Covo » de la via Cernobbio, à Milan. Du reste, Jean-Gilles Malliarakis a toujours profondément admiré Mussolini.
L’entente ne fut pas immédiatement totale, car, de tempérament réservé, il n’entrait pas d’emblée en familiarité. Pourtant, il n’hésita pas à financer trois numéros de Terza Posizione que nous imprimâmes à Paris et diffusâmes ensuite en Italie.
Nos orientations politiques, abstraction faite des spécificités de nos cadres nationaux respectifs, étaient très proches : pour l’Europe, hors des deux blocs, dans une Troisième Voie (ou Position).
Chaque matin, il enregistrait un bref bulletin politique sur le répondeur de la librairie – et du mouvement – qui se concluait invariablement par ces mots : « L’Europe sortira de sa tombe ! »
Puis je quittai Paris. En 1987 ou 1988, il lança l’une des premières tentatives de coordination politique européenne : le Groupe du 12 Mars, qui, m’a-t-il expliqué récemment, ne doit pas son nom à une référence historique, mais simplement à la date de sa première réunion. J’y participai.
Par affinités idéologiques et humaines, je suis resté très lié à plusieurs membres deTroisième Voie (parfois déjà militants à l’époque du MNR, comme Daniel Gazzola).
J’avais perdu Jean-Gilles de vue, avant de le retrouver lorsqu’il animait une émission sur Radio Courtoisie ; c’était, je crois, autour de 2008.Je n’ai pourtant jamais cessé de suivre son parcours : toujours passionné, entier, s’y consacrant corps et âme.
Il menait des combats économico-sociaux et syndicaux, poursuivant avec ténacité une ligne corporative. Il se consacrait aussi à l’étude et à l’écriture d’ouvrages d’histoire, destinés à préserver une idée, à protéger notre société non seulement d’elle-même, mais aussi de ses ennemis extérieurs.
Je dois reconnaître qu’il avait vu plus loin que moi. Dès 2008, alors que je croyais encore à la bonne foi des Russes, il soutenait qu’ils œuvraient contre nous. Il me fallut au moins sept années supplémentaires pour comprendre qu’il avait raison.
Autre sujet pour lequel les sots l’auront injustement tourné en dérision ou regardé avec condescendance : son alerte constante et minutieusement documentée sur le danger communiste. Celui-ci n’a nullement disparu : il s’est simplement transformé et a même conquis des esprits et des consciences parmi les « nationalistes ».
Je ne sais pas s’il a pu achever son livre sur la Chine, qu’il considérait comme un danger encore plus grand ; mais, en militant cohérent, entier et passionné qu’il a toujours été, il m’a confié il y a un an qu’il espérait voir l’Europe conclure un accord avec les Chinois afin de ne pas se soumettre aux chantages américains.
Ces dernières années, nous nous voyions régulièrement. Il venait souvent prendre la parole — ou simplement écouter — aux dîners organisés par les Amis de Daniel Gazzola, que nous avons créés après sa disparition soudaine en 2019.
Intelligent, cultivé, courageux tant physiquement que moralement, tenace et plein d’ironie, cet Européen au E plus que majuscule, à la fois grec et français, amoureux de l’Italie (il lisait parfaitement et parlait fort honorablement la langue de Dante, jusqu’à réciter des discours du Duce), esprit méditerranéen mais sobre, était d’une compagnie extrêmement agréable.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par les Russes, nous avions pris l’habitude de boire, à la santé de nos détracteurs, un Coca-Cola. Vous vous souvenez tous, je suppose, du délire qui s’est déclenché alors, lorsque beaucoup crurent à la propagande — d’ailleurs éphémère — du Kremlin prétendant livrer guerre au « Grand Satan américain ».
Ce n’était pas le cas, cela ne pouvait pas l’être : la réalité était tout autre. Évidemment, quiconque ne se rangeait pas du côté des Russes était supposément payé par la CIA… donc nous aussi.
Le temps est un honnête homme, et il se moque de ceux qui perdent le nord. Aujourd’hui — exactement comme nous l’avions dit dès le départ — les Russes sont ouvertement aux côtés des Américains. Peut-être que la Coca-Cola, s’ils avaient le sens de l’ironie, les autres devraient commencer à la boire. Parmi eux, soit dit en passant, j’aimerais en connaître un seul, un seul, qui ait été, comme moi, l’objet de calomnies diffamatoires de la part d’agents américains. Mais ce serait trop demander.
Nous en riions de bon cœur. La stupidité et la calomnie vont toujours de pair, et, au fond, en être la cible est presque un signe positif ; s’en offusquer, c’est manquer d’esprit.
Nous nous appelions souvent. Il me demandait toujours des nouvelles de « Giorgia», passionnément admiratif de l’action menée depuis trois ans par la Première ministre italienne. Abonné à plusieurs journaux italiens, fin connaisseur de l’Italie et du néofascisme italien — il s’est toujours enorgueilli de son combat pour la libération de Giorgio Freda, « l’éditeur emprisonné » —, à la différence du public nationaliste français, ignorant de ce qui se passe en Italie et de l’œuvre de cette grande femme, il savait de quoi il parlait. Et cela aussi — savoir de quoi l’on parle — est devenu une qualité rare, qui n’a jamais fait défaut à Jean-Gilles.
Notre dernier appel, long de 12 minutes et 31 secondes (Big Brother dans le smartphone…), remonte à six jours avant son intervention cardiaque, qui pourtant ne semblait pas présenter de complications particulières.
« Le thème de Sparte — auquel est consacré notre “colloque à table” de lundi prochain à Paris — m’est particulièrement cher. Je voudrais intervenir, si je ne suis pas mort. »
Cela devait être une plaisanterie pour dédramatiser. Et pourtant…
À présent, Jean-Gilles est lui aussi parti monter la garde auprès des luzeros, auprès des lumières célestes ; et c’est de là-haut — ou du fond de nous-mêmes — qu’il continuera de nous bénir de cette pointe d’ironie avec laquelle il a toujours embelli et allégé sa ténacité, sa philosophie, son intelligence et son savoir, toujours au service d’une cause commune, mais sans promiscuité, avec à la fois la distance et l’engagement de celui qui cherche la fusion et non la confusion.
Ce grand Grec, ce Français, cet Européen, ce camarade et cet ami ne nous manquera pas : il ne peut pas nous manquer, car il reste présent.
Pour visionner l'émission Synthèse du 29 décembre 2021 sur TV Libertés avec Jean-Gilles Malliarakis et Gabriele Adinolfi cliquez ici
NOUS AVIONS DEUX CAMARADES
Françoise Monestier Le Nouveau Présent cliquez ici
• Jean-Gilles Malliarakis
Signe du ciel, « Mallia » — orthodoxe de rite grec convaincu — nous a quittés le jour de la Saint-Ambroise de Milan, honoré comme saint par l’église orthodoxe comme par l’église catholique, patron des apiculteurs et fin connaisseur de la littérature patristique grecque.
Cet infatigable militant de la cause nationale a toujours défendu avec passion les causes qui nous sont chères et a toujours considéré le communisme comme le pire des systèmes. En effet, il connaissait le bolchevisme sur le bout du doigt, comme le prouvent les nombreux ouvrages qu’il consacra au sujet, qu’il s’agisse des liens entre islam et communisme largement traités dans La Terreur Rouge ou des liens entre Moscou et Berlin qu’il évoque dans Le Pacte Hitler- Staline (1). Cet orateur né savait mobiliser les foules et remplissait l’amphi de Sciences Po quand la rue Saint-Guillaume n’était pas un ramassis de militants radicaux gagnés à la cause de l’islam. Jean-Gilles était surtout un homme cultivé qui aimait les livres au point d’avoir racheté la Librairie d’Henry Coston, rue de l’Abbé Grégoire et d’avoir fait de cette petite boutique un véritable bastion où se retrouvaient tous les militants parisiens, jeunes et vieux, roycos, nationalistes révolutionnaires, cathos tradis ou adorateurs de Thor.
Je l’avais connu en 1968, lors du retour d’exil du capitaine de Légion Pierre Sergent, amnistié par un certain de Gaulle. La rencontre avait eu lieu dans une forêt aux environs de Paris. Nous étions une soixantaine de militants – très peu de militantes— à attendre l’ancien patron de l’OMJ. Jean-Gilles faisait partie de ceux-là. Je n’ai pas oublié sa fougue, son enthousiasme, la justesse de ses analyses et son talent pour mobiliser des jeunes et créer des mouvements dont nombre d’aficionados ont encore la nostalgie. J’appréciais surtout sa défense et illustration du régime des Colonels, ses liens avec la Grèce et sa parfaite connaissance de cette civilisation dont nous sommes issus. Orateur de talent, il avait choisi, à une certaine époque, de causer dans le poste, plus particulièrement à Radio-Courtoisie. Ces dernières années, il défendait une certaine forme de libéralisme économique sur son site L’Insolent qui regorgeait également de chroniques politiques dans lesquelles il menait la vie dure aux wokistes et aux responsables de toutes les dérives actuelles de notre monde à la dérive.
La veille de l’enterrement de Jean-Marie Le Pen en janvier dernier, nous nous étions réunis à une petite quinzaine pour rendre hommage au fondateur du Front national au cours d’un dîner empreint de nostalgie. Sans le savoir, c’était la dernière fois que je voyais Jean-Gilles.
• Lajos Marton
Ce même 7 décembre s’est éteint un autre et émérite combattant antibolchevique, Lajos (Louis) Marton qui, né en 1931 et officier d’aviation, avait participé en 1956 à l’insurrection de Budapest, ce qui le contraignit à fuir la Hongrie (où il devait être condamné à mort par contumace en 1959) pour rejoindre la France où il continua à mener le combat contre le soviétisme. Sa participation à l’OAS et notamment à l’attentat du Petit-Clamart dirigé contre De Gaulle en août 1962 à l’instigation du colonel Bastien-Thiry devaient lui valoir une seconde condamnation à mort par contumace. Ayant épousé une Française, et parlant parfaitement notre langue, Lajos Marton fut toutefois naturalisé en 1978. Il devait ensuite écrire deux livres, Il faut tuer de Gaulle en 2002 puis Ma vie pour la patrie en 2011,tous deux traduits en hongrois.
A Dieu, camarades !
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Lajos Marton, le Hongrois qui voulait tuer de Gaulle, a rejoint les oies sauvages

Nicolas de Lamberterie
Ce dimanche 7 décembre 2025, Lajos Marton (1931-2025), un acteur et un témoin des grandes déchirures du XXe siècle, s’est éteint.
Lajos Marton voit le jour en 1931 dans une famille pauvre de la petite paysannerie de l’Ouest de la Hongrie, et étudie au lycée grâce à une bourse destinée aux familles modestes. Il devient officier de l’armée hongroise, et bien qu’il ne soit pas membre du Parti Communiste, il intègre par erreur l’État-major de l’Armée de l’Air (qui voulait recruter Lajos Márton ; une fois leur bévue constatée, ses officiers supérieurs n’ont pas osé corriger l’erreur, de peur de représailles). Farouchement anti-communiste, il transmet à l’ambassade américaine en 1955 et en 1956, prenant des risques inconscients, des documents confidentiels sur les installations militaires en Hongrie.
Qualifiant cette question d’énigme de sa vie, Lajos Marton n’a jamais su pourquoi il n’a pas été arrêté, alors qu’il a su par la suite que toutes les entrées à l’ambassade américaine étaient strictement surveillées par les services communistes hongrois. L’une des hypothèses est que les services voulaient identifier un réseau, et ne pouvaient pas imaginer qu’il agissait en loup solitaire.
Il a naturellement pris part à l’insurrection anti-soviétique de l’automne 1956. Il s’est battu de ses propres mains contre les soldats soviétiques, même s’il n’avait aucun plaisir à raconter (même en privé) certains épisodes sanglants auxquels il a pu participer. Durant ces journées folles, il occupe des responsabilités à l’aéroport de Budapest, et intervient pour permettre au photographe français Jean-Pierre Pedrazzini, blessé, d’être évacué.
Condamné à mort, il fuit pour Paris, car le siège de l’OTAN s’y trouve. Il pense reprendre du service auprès des forces de l’OTAN pour poursuivre sa croisade contre le communisme et pour la libération de la Hongrie. Mais il constate assez rapidement que ses services n’intéressent pas les Occidentaux. Il gardera jusqu’à la fin de sa vie une rancœur d’avoir été un soldat abandonné et trahi. A l’inverse, il n’a pas gardé de rancœur contre les Russes, depuis qu’ils ont cessé d’occuper son pays.
Rapidement, c’est une vie d’exilé qui attend Lajos Marton. Mais la France d’alors est en pleine ébullition en raison de la situation algérienne. Naturellement entré en contact avec des militaires français, Lajos Marton participe à l’Opération Résurrection en 1958 qui voit le retour du Général de Gaulle aux commandes du pays. Et il se voit embarqué dans l’OAS, et dans l’opération Charlotte Corday, qui a pour objectif d’assassiner le chef de l’État en 1962.
Dans ce commando d’une douzaine de personnes, commandé par Jean Bastien-Thiry, Lajos Marton retrouve deux autres hongrois, eux aussi réfugiés de 1956 : Gyula Sári et László Varga. Gyula Sári avait fui la Hongrie en 1951, combattu en Indochine dans la Légion (d’où il reviendra avec quelques morceaux de métal dans la jambe), et était retourné en Hongrie en octobre 1956 pour combattre les Soviétiques. Quant à László Varga, il avait participé lui aussi, à l’âge de 14 ans, aux combats de Budapest 1956.
Les Hongrois du Petit-Clamart : Gyula Sári, Lajos Marton, László Varga.
Le commando que l’on pourrait presque qualifier de franco-hongrois organisera le célèbre attentat de Petit-Clamart, dont Charles de Gaulle n’échappe que d’extrême justesse. Les participants sont rapidement identifiés et arrêtés. Bastien-Thiry, leur chef, est fusillé. Lajos Marton, qui a été condamné à mort par contumace, parvient à se cacher pendant plus d’une année, et n’est arrêté qu’en septembre 1963.
Il a droit à un nouveau procès, durant lequel – au grand dam de son avocat affolé par de tels propos – il déclare n’avoir aucun regret, à l’exception d’avoir échoué à accomplir sa mission. Il est condamné à 20 ans de prison. Moins de 5 ans plus tard, il est amnistié comme la plupart des anciens de l’OAS.
Âgé de presque 40 ans, Marton se lance alors dans une vie enfin normale : il trouve un emploi, se marie, et aura trois enfants. Il obtient la citoyenneté française à la fin des années 1970.
Seule exception à sa vie une bonne fois pour toute rangée : en 1983, il accepte une mission de la DGSE pour intervenir au Tchad, pour aider le gouvernement tchadien contre une insurrection pilotée par le colonel Kadhafi.
En 2002, Lajos Marton publie une première fois ses Mémoires, éditées par les Éditions du Rocher. Il révèle pour la première fois la participation d’un haut-fonctionnaire dans la préparation de l’attentat du Petit-Clamart, Jacques Cantelaube, qui avait demandé aux conjurés de faire connaître son action après sa mort.
Voilà ce que l’on peut dire de l’homme « public » qu’était Lajos Marton.
J’ai connu Lajos Marton en 2006-2007. J’avais 20 ans, il en avait 75. Lui était un homme d’âge avancé, un Hongrois vivant en France. Moi un jeune homme français avec un pied en Hongrie. Il était doté d’une mémoire d’éléphant et d’un enthousiasme généreux déconcertants.
Aussi curieux que cela puisse paraître, je n’éprouvais pas d’intérêt prononcé (autre qu’historique) pour les causes dans lesquelles il s’est engagé. Les combats auxquels Lajos Marton a participé appartiennent au passé, et c’est à l’Histoire de les juger.
Ce qui m’impressionnait en revanche, c’était le courage (presque insensé) dont ce fils de petit paysan avait fait preuve toute sa vie. Ainsi que la façon dont il avait traversé les épreuves de l’existence. Il n’a notamment jamais revu sa mère, décédée dans les années 1970, car il ne pouvait pas retourner en Hongrie. Il n’a jamais renié un seul de ses engagements. Sorti de prison presque quarantenaire et sans le sou, il était parvenu malgré tout à construire une vie familiale et professionnelle honorable.
Des lettres envoyées depuis la France par Lajos Marton à sa mère restée en Hongrie. La plupart ont été interceptées par les services communistes, et n’ont pas été transmises au destinataire. Lajos Marton les a récupérées lors de l’ouverture des archives communistes.
C’est sans doute cette vertu qui m’a laissé la plus profonde impression. C’est ce qui m’a motivé à participer à l’édition de ses Mémoires en Hongrie. Cette publication, en 2011, a donné lieu à une tournée mémorable dont nous chérissions tous deux le souvenir. 26 conférences en 21 jours dans quatre pays, 5000km, le tout en pleine été dans une vieille Lancia non-climatisée : nous y avions tous deux laissé 5 kilos ! Lajos avait alors 80 ans, et il était pourtant frais comme un jeune homme.
Maintenant, « Oncle Lajos », comme les Hongrois l’appelaient, appartient à l’Histoire. La mort qu’il a trompée tant de fois l’a finalement rattrapé, à l’âge avancé de 94 ans. Ses écrits demeurent. Ils évoquent des faits historiques déchirants, et laissent apparaître une valeur intemporelle : celle du courage des hommes indomptés.
Source : Breizh-Info, cliquez ici.
Lajos Marton était un ami de longue date. Synthèse nationale adresse ses plus sincères condoléances à sa famille.
SN
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dimanche, 07 décembre 2025
Jean-Gilles Malliarakis, militant historique de la cause nationaliste, vient de nous quitter
Je viens d'apprendre avec une immense tristesse le décès, à l'âge de 81 ans, de Jean-Gilles Malliarakis.
Éditeur, militant infatigable du combat nationaliste depuis les années 1960, Jean-Gilles était un personnage incontournable et marquant pour quiconque a fréquenté la droite nationaliste ces soixante dernières années.
Il fut le fondateur en 1979 du Mouvement nationaliste révolutionnaire, qui deviendra plus tard Troisième voie, et du journal Jeune nation solidariste. Plus tard, il s'engagera dans la défense des petites entreprises françaises. Ces dernières années, il animait le site L'Insolent.
Il a, à de nombreuses reprises, participé aux activités de Synthèse nationale. Il y a trois ans, il prenait la parole lors de notre Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de 2022. Personne n'oubliera l'orateur exceptionnel qu'il était.
Nous reviendrons très vite sur cette pénible disparition.
À Isabelle, son épouse, à sa famille, toute la rédaction de SN présente ses condoléances.
Roland Hélie
Jean-Gilles Malliarakis le 20 décembre 2019 sur TV Libertés :
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mercredi, 03 décembre 2025
Décès de notre ami Michel Vrignaud
Nous venons d’apprendre le décès de notre ami Michel Vrignaud, le 22 novembre 2025 aux Sables-d’Olonne à l’âge de 85 ans. Michel. Ce grand catholique traditionnel, usé par une longue maladie, avait dit dernièrement : « J’attends la Toussaint, ensuite je vais rejoindre notre Père à tous ! ». Le monde de la mer et de l’aventure vient de perdre ce doyen de la plongée sous-marine aux quatre coins du monde et des périples subsahariens. Grand historien et archéologue sous-marin, il avait été récompensé plusieurs fois au Festival de l’image sous-marine. Jusqu’au bout, Michel aura été sur tous les fronts pour sublimer notre France Chrétienne éternelle.
R M B
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vendredi, 28 novembre 2025
Décès d'Alain Jamet, figure historique du Front National dans l'Hérault
13:14 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 05 novembre 2025
5 novembre 1988 : disparition de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national
Pour commander ce Cahier cliquez ici
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dimanche, 02 novembre 2025
En ce 1er novembre, jour des morts, ayons une pensée pour tous nos camarades disparus
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samedi, 01 novembre 2025
Samedi 15 novembre, à 16 h : Hommage à Charles Maurras au cimetière de Roquevaire (13)
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dimanche, 26 octobre 2025
Rectificatif : Rumeur sur le décès du colonel Antonio Tejero Molina
L'espace d'une soirée, le colonel Tejero Molina nous avait tous fait rêver... c'était le 23 février 1981.
Ne supportant plus le processus de décomposition dans lequel son pays, l'Espagne, sombrait, il avait tenté le tout pour le tout en prenant d'assaut les Cortès, le parlement de Madrid. Mais l'euphorie fut de courte durée. En quelques heures, le roi Juan Carlos mit fin à cette conjuration héroïque. Malgré cet échec, à nos yeux, il était devenu "un grand d'Espagne".
Le décès du colonel a été annoncé par des sources espagnoles amies, généralement fiables, que nous avons reprises le 23 octobre. Cependant, la famille a fait savoir depuis que celui-ci, bien que dans un état très grave laissant peu d'espoirs, est toujours en vie. Nous sommes désolés pour la diffusion de cette information non confirmée. Antonio Tejero Molina a 93 ans...
Quoi qu'il en soit, nous reviendrons très bientôt sur la vie de ce colonel rebelle et sur la tentative de coup d'État dont il fut l'initiateur.
R H
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jeudi, 23 octobre 2025
23 octobre 1983, à Beyrouth, les islamistes assassinaient 58 parachutistes français...
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vendredi, 17 octobre 2025
Décès de Roland Favre, militant fidèle de la cause nationale...
ll était né à Dijon, avait commencé par travailler à la SNCF, puis ensuite dans la vente de vins. C'était un épicurien, grand amateur de chansons françaises, et fervent défenseur des animaux, mais surtout un esprit curieux, fin connaisseur de la politique française et de notre famille d'esprit, un autodidacte féru d'histoire ayant le sens de l'honneur...
Il avait milité de nombreuses années au Front national (dont il fut longtemps un des responsables pour le Val de Marne), puis au MNR.
C'était un ardent patriote, nous ne l'oublierons pas Semper fidelis.
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mercredi, 27 août 2025
Décès de Jean-Paul Félix : un hommage rendu par Joëlle Bergeron, ancienne députée européenne
Nous avons reçu de la part de notre amie Joëlle Bergeron, ancienne députée européenne, ce très bel hommage qu'elle rend à Jean-Paul Félix, fidèle militant de la cause nationale et ancien responsable du FN, puis du PdF, dans le Morbihan, décédé il y a quelques jours. C'est bien volontiers que nous le publions.
S N
Mes amis, mes frères nationalistes,
L’un de nous nous a quitté discrètement, presque secrètement…
Rien dans la presse pour annoncer le décès de Jean-Paul Félix, notre ami, notre frère de combat.
Il a représenté le Front national, puis ensuite le Rassemblement national dans le Morbihan, terre socialiste et de gauche ou le combat était malheureusement perdu d’avance.
Jean Paul, a été le secrétaire départemental du Morbihan durant 15 ans (2000-2015) fidèlement et fidèle au Président fondateur Jean Marie Le Pen dit le Menhir quand celui-ci a été mis au ban de son propre parti par sa propre fille.
Il abandonnait ainsi par fidélité toute ambition personnelle alors qu’il avait été candidat à toutes les élections à une époque où nous savions tous que la seule récolte envisageable était la mise à l’écart de la société pseudo bien-pensante.
Il a ensuite rejoint le Parti de la France (Le PdF) crée par Carl Lang afin de continuer le combat pour la France, notre combat pour les valeurs qui sont les nôtres (la défense de la patrie, de notre culture de notre identité et de nos familles).
Je vous demande à tous lorsque vous lirez ces quelques lignes de consacrer une minute à sa mémoire pour le militant exemplaire que Jean Paul était, un homme qui n’a jamais failli dans son parcours politique.
Jean Paul de là-haut, veille sur nous et sur notre nation.
Le communiqué publié par le PdF lundi dernier cliquez là
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mardi, 26 août 2025
Décès de Jean-Paul Félix, figure de la droite nationale dans le Morbihan
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lundi, 25 août 2025
Les Mousquetaires du Président à la Trinité-sur-Mer : Honneur et Fidélité
Samedi dernier, une délégation des Mousquetaires du Président s'est rendue au cimetière de la Trinité-sur-Mer, sur la tombe de Jean-Marie Le Pen, pour rendre hommage au Menhir qui nous a quitté en janvier dernier.
Une plaque en granit a été déposée sur la tombe ainsi qu'une photo de notre regretté Ami Eric Staelens, chef des Mousquetaires, lui-aussi décédé quelques jours avant Jean-Marie le Pen cliquez ici.
Un bel acte de Fidélité de la part de ceux qui, des années durant, se sont dévoués en prenant parfois des risques importants pour assurer la protection du Président. Honneur aux Mousquetaires...
S N
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mercredi, 20 août 2025
Souvenons-nous d’Emmanuel Ratier
sur le site Terre & peuple,
Le 19 août 2015, en pleine activité spéléologique en compagnie de son épouse Véronique et de leurs trois filles (Sophie, Marguerite et Camille) sur le territoire de la commune d’Orgnac - l’Aven dans le sud de l’Ardèche, Emmanuel Ratier s’effondre. Une crise cardiaque le foudroie à l’âge de 57 ans, à l’instar de son prédécesseur, le spécialiste de la Subversion et fondateur des éditions Faits et Documents, Yann Moncomble, décédé d’un arrêt cardiaque le 29 mai 1990 à 36 ans…
Journaliste de profession, Emmanuel Ratier débordait d’initiatives. Il venait de lancer un projet patrimonial majeur, les Archives associatives du Vexin, qui prendra ensuite le nom d’Institut Emmanuel-Ratier. Cette association entend conserver et archiver tous les imprimés (livres, revues, journaux, tracts, affiches…) de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne avant que le numérique n’impose son grand effacement périodique et des révisions politiquement correctes obligatoires fréquentes. Après avoir contribué au lancement sur Radio Courtoisie du bulletin quotidien de la réinformation où il officiât un temps chaque vendredi matin, il animait un mercredi sur quatre à partir de 18 h 00 et pendant trois heures d’affilé, un « Libre-Journal de la Résistance », soit quarante-et-unes émissions. Il avait auparavant présenté à la demande de Claude Giraud la seconde partie du propre libre-journal de cette dame, un jeudi par mois.
Emmanuel Ratier poursuivait la parution régulière de sa lettre confidentielle riche en informations exclusives, Faits et Documents. Il formait dans la plus grande discrétion Xavier Poussard. Ce dernier apprit auprès d’un excellent professeur l’art précis et minutieux du décryptage patient de l’actualité. Il s’occupait aussi de la librairie d’occasion Facta située au 4, rue de Clichy dans le IXe arrondissement de Paris, non loin de la station de métro Trinité – D’Estienne d’Orves. Il en avait confié la gestion courante à son presque double en qui il avait entière confiance, Vincent. Quelques années plus tôt, Vincent s’était infiltré à sa demande dans quelques milieux malséants… Avec diligence et brio, Vincent donnait des conseils avisés aux clients ravis du mardi au samedi après-midi.
Par ailleurs, dans la perspective déterminante de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Ratier commençait à s’intéresser à certains candidats éventuels. En avril 2014, il avait signé Le vrai visage de Manuel Valls, un portrait décapant du premier ministre alors en exercice. Il acceptait aussi de collaborer à la revue Éléments, mais, par la force des choses, il n’écrivit finalement qu’un seul et unique article.
Cette collaboration aurait-elle longtemps duré ? En décembre 2016 parut aux éditions du Rocher La droite buissonnière de François Bousquet, alors rédacteur en chef du « magazine des idées » bimestriel. Cet essai étudie de manière élogieuse les idées de Patrick Buisson (1949 – 2023). Or les relations étaient plus qu’exécrables entre Buisson et Ratier. Une détestation mutuelle remontait au milieu des années 1980 quand Buisson dirigeait la rédaction de l’hebdomadaire d’enquête non-conformiste Minute dans laquelle œuvrait Emmanuel Ratier. Il mena une sévère fronde contre Buisson et organisa même une grève ! Savoureux paradoxe, il agissait en tant que représentant FO (Force ouvrière) au sein d’un journal plutôt vindicatif envers les syndicats. Fidèle en effet aux principes de la Charte d’Amiens de 1906, FO accorde une large autonomie interne à ses sections et confédérations professionnelles qui acceptent sur le terrain des responsables syndicaux de différentes sensibilités politiques. La proximité successive de Patrick Buisson avec Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Nicolas Sarközy renforcèrent une suspicion légitime.
L’auteur de ces lignes se rappelle qu’en attendant dans un café parisien l’arrivée d’autres participants à un « Panorama Actu » sur Méridien Zéro en février 2012, Emmanuel Ratier l’incitait à se méfier de Patrick Buisson. Il ne se privait pas de lui parler de la vie intime de l’ancien patron de Minute. Plus tard, Nathalie Kosciusko-Morizet le qualifiera de « Gestapette »…
S’il le fallait, Emmanuel Ratier n’hésitait pas à coopérer avec ses confrères des chaînes officielles de grand chemin. Par exemple, lors d’un reportage consacré à l’ancien conseiller de l’ombre de Nicolas Sarközy dans l’émission « Envoyé spécial », certainement celle du 13 mars 2014, on reconnaît bien que de dos, anonyme et assis dans la pénombre de son bureau, par son allure et sa voix Emmanuel Ratier. Il y critique violemment Patrick Buisson. Le reportage présente même une photographie de toute la rédaction de Minute avec un Patrick Buisson qui tient dans les mains le portrait du Maréchal Pétain. Il est plus que probable qu’Emmanuel Ratier ait donné une copie de cette photographie à l’équipe de France 2.
On ne le sait peu, mais Emmanuel Ratier appréciait l’apiculture et le soufflage du verre. À force de pratique assidue, il réalisait de beaux objets artisanaux. Toujours très pris par ses diverses activités, en particulier le suivi quotidien de la presse, surtout écrite, il acceptait volontiers d’offrir un peu de son temps libre à ses proches et à ses amis.
Ainsi, chaque été, Emmanuel Ratier faisait-il la cuisine pour les réunions générales annuelles d’Europe Jeunesse (EJ). On se souvient de l’avoir rencontré pour la première fois à la fin d’un camp d’été vers 1999 ou 2000. Il dirigeait quelques volontaires adultes cuisiniers. Ses plats simples et variés ravissaient tous les convives (les jeunes, la maîtrise, les parents et les invités). Sa brusque disparition subite fut un premier coup sévère pour EJ avant que le covidisme y mette fin, à l’exception notable de quelques bans régionaux belges, luxembourgeois et néerlandais, voire flamands de France, perdurent dans le cadre de Dietsland – Europa Jeugd (DEJ).
Loin d’être un ermite chroniqueur – rédacteur de fiche sur tout le monde, Emmanuel Ratier présentait diverses facettes, parfois étonnantes, mais aussi plus sympathiques les unes que des autres. Il incarnait en lui-même une vraie synthèse nationale. Ancien du PFN (Parti des forces nouvelles) et de sensibilité païenne, il travaillait avec le FN (Front national) de Jean-Marie Le Pen, puis de Marine Le Pen. Favorable à un compromis entre lepénistes et mégrétistes lors de la grande scission de 1998, il resta néanmoins dans l’entourage du « Menhir de Montretout ». Ce proche du GRECE (Groupement de recherches et d’études pour la civilisation européenne) acceptait les invitations des mouvements royalistes et/ou catholiques. Par ailleurs, ce sont tantôt les équipes de Terre & Peuple, tantôt celles d’Égalité et Réconciliation qui déménagèrent une partie de ses archives de son vivant.
Son influence sur la mouvance au sens large était bien plus grande que le pensaient ses détracteurs. Son décès soudain, il y a dix ans, a constitué une perte irréparable pour l’Opposition nationale et populaire. Sans mésestimer le travail précieux de Xavier Poussard, son seul héritier spirituel immédiat avec, bien sûr, Vincent Facta, le regard percutant d’Emmanuel Ratier sur le microcosme politique nous manque terriblement encore aujourd’hui.
11:44 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Nous avions un camarade..., Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mardi, 19 août 2025
19 août 2015, il y a 10 ans, décédait notre ami Emmanuel Ratier
09:36 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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vendredi, 01 août 2025
Disparition subite de notre Ami Régis Arnaud, auteur du dernier Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Alexis Carrel
Bien triste nouvelle, notre collaborateur et Ami Régis Arnaud (Loïc Bouquerel de son vrai nom) est décédé subitement mercredi dernier, chez lui dans l'Orne, suite à un arrêt cardiaque. Il avait 52 ans, il était l'auteur du dernier numéro paru des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Alexis Carrel.
Homme sympathique, cultivé et engagé, Régis était un militant, depuis sa jeunesse, de la cause nationale. Il fut candidat du Front national, puis du Mouvement national républicain, dans les années 2000. Après, il collabora au journal de l'Alliance royale. C'est à cette époque qu'il commença à s'intéresser au Dr Alexis Carrel, le célèbre auteur de L'Homme cet inconnu. Il y a quelques mois, il me fit part de son idée de rédiger un Cahier qui lui serait consacré. Ce Cahier est sorti au printemps dernier.
Enseignant à Alençon, Régis était aussi l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire de la Normandie, sa région qu'il affectionnait particulièrement.
Dimanche dernier, nous avions échangé quelques considérations par courriel, j'étais loin de m'imaginer que c'était la dernière fois. Nous envisagions aussi d'organiser dans le Trégor, là où Alexis Carrel avait sa demeure, une conférence sur sa vie et sur son oeuvre. Hélas, je crains que, Régis n'étant plus là, ce projet soit difficile à réaliser.
Il sera inhumé lundi prochain dans son village normand.
À Annie, son épouse, et à toute sa famille, la rédaction de Synthèse nationale se joint à moi pour leur présenter nos sincères condoléances.
Roland Hélie
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mercredi, 16 juillet 2025
Décès d'un grand Français : Loïk Le Floch-Prigent
Loïk Le Floch-Prigent est décédé, ce mercredi, à l’âge de 81 ans. Cet ancien magnat de l'industrie avait dirigé plusieurs grandes entreprises publiques françaises, dont GDF, la SNCF et Elf Aquitaine. Tout au long de sa brillante carrière, il avait placé l'intérêt national au premier rang de ses préoccupations. C'est sans doute pour cela qu'il s'attira bien des problèmes...
« Jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l'industrie française », a écrit Marlène Le Floch-Prigent, son épouse, dans une déclaration transmise à l'AFP.
Costarmoricain, et fier de l'être, homme de convictions, Loïk Le Floch-Prigent, bien que jadis proche de François Mitterrand, s'était courageusement engagé, en 2022, aux côtés d'Eric Zemmour lors de la dernière élection présidentielle. Partisan de notre indépendance énergétique, en particulier grâce au nucléaire, il était aussi un opposant déterminé aux "travaux" du GIEC et aux implantations d'éoliennes.
C'est un grand Français qui nous a quittés aujourd'hui.
S N
La réaction de Sarah Knafo (Reconquête!) :
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mercredi, 02 juillet 2025
Raoul Raketitch, un militant de grande valeur de la cause nationale nous a quittés
Raoul Raketitch, militant de la première heure du Front National, est décédé le mois dernier pour rejoindre, nous l’espérons, de vertes prairies où l’herbe est meilleure que sur cette terre de France quotidiennement martyrisée.
Responsable du secteur sud de la Fédération FN des Hauts-de-Seine, il avait été victime d’une sauvage agression par une bande de jeunes d’origine maghrébine, alors qu’il collait tranquillement des affiches du FN, à Chatillon. À l’issue de celle-ci, il avait perdu partiellement l’usage de l’ouïe, cette infirmité l’handicapant dans son travail, un emploi qui le mettait au service des autres.
J’avais eu, personnellement, une aimable controverse avec lui lors de la guerre en ex-Yougoslavie, lui penchant pour les Serbes, et moi pour les Croates et les Slovènes. Cette querelle n’avait eu aucune importance dans nos relations, toujours empreintes de respect et d’amitié. Il y a un an, il m’avait rendu visite sur « mes » terres de Seine-et-Marne et, moins d’un mois avant sa disparition, nous avions eu un échange téléphonique. Je ne pouvais pas savoir que c’était le dernier. C’est à des hommes de cette valeur que les députés du Rassemblement national doivent leur confortable situation électorale.
Repose en paix, Cher Raoul, auprès de ton frère ainé qui fut, lui aussi, un militant exemplaire du FN, ainsi qu’aux côtés de ton épouse disparue trop tôt. La France réelle a perdu un de ses serviteurs, mais elle ne le sait pas !
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samedi, 24 mai 2025
À La Trinité-sur-Mer, ce samedi, la droite nationale et identitaire bretonne a rendu hommage à Jean-Marie Le Pen
Ce samedi, à La Trinité sur Mer (56), la fédération bretonne du Parti de la France, animée par Jean-Marie Lebraud, et la délégation de Place d'Armes, dirigée par Hervé Cozic, ont rendu hommage à Jean-Marie Le Pen qui nous a quittés au début du mois de janvier dernier. Près d'une centaine de militants bretons ont répondu présents, ce qui montre la vitalité renaissante de la droite nationaliste et identitaire dans la région.
En effet, pour des raisons de sécurité évidentes et pour ne pas susciter des réactions rancunières regrettables, les organisateurs avaient sagement décidé de ne pas rendre public l'appel à cette commémoration particulièrement émouvante. De nombreux responsables politiques, parmi lesquels, Pierre-Nicolas Nups, secrétaire général du PdF, qui prit la parole, Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, Claudine Dupont-Tingaud, présidente du cercle quimpérois Réagir et Agir, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, ainsi que plusieurs anciens responsables bretons du Front national étaient présents.
Comme c'est souvent le cas dans notre famille politique, après la cérémonie au cimetière, un sympathique banquet se déroula dans un restaurant recommandable proche du port dans une ambiance de franche camaraderie. Les chants préférés de Jean-Marie Le Pen furent, bien évidemment, entonnés à l'unisson.
S N
L'intervention de Pierre-Nicolas Nups :
Et quelques photos de cette belle cérémonie :
20:47 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 21 mai 2025
Notre ami Bernard Gantois nous a quittés
Nous avons appris ce jour avec tristesse par Riposte laïque cliquez ici que notre ami Bernard Gantois nous avait quittés ce dimanche, à l’âge de 80 ans.
Voilà comment les éditions Chiré, qui ont édité plusieurs de ses livres, le présentaient :
Bernard Gantois est né en 1944 dans le nord de la France, sous occupation allemande. Ses parents, instituteurs, et grands-parents, ouvriers, avaient beaucoup plus foi en Staline, dont ils espéraient beaucoup, qu’en Pie XII. Mais il fut cependant baptisé.
Après de brillantes études, conclues par un diplôme d’ingénieur, et un second de spécialisation en infrastructures, il était, nous dit-il, totalement inconscient du formatage politique sournois qu’il avait reçu dans ces institutions, au delà de la formation à son futur travail. Il devint commercial en ingénierie d’infrastructures, après quelques réalisations techniques réussies ayant lancé sa carrière, puis directeur du développement mondial de la société. Deux cents cinquante jours par an de voyages et, évidemment, aucune préoccupation politique ou spirituelle. Revenu en France à 39 ans, dans une très grande société nationale de transports urbains, proche par ses responsabilités des milieux politiques, il découvre la réalité française : le règne presque total du mensonge et de l’hypocrisie, conséquence de l’influence parfaitement monopolistique de puissants groupes de pression et de confréries discrètes dans la haute administration et les ministères.
Après sept années dans cette ambiance délétère, il est reparti faire du commerce international dans des organisations en général privées aux objectifs clairs… Il a commencé à lire des livres d’histoire, pour essayer de comprendre, puis des ouvrages de réflexions plus ou moins philosophiques sur l’essence du régime républicain – c’était l’époque du bi-centenaire de la révolution française – et son mode de fonctionnement. Il a fini par comprendre qu’en assassinant Louis XVI la révolution avait sorti Dieu de la société et que sans Lui, elle ne pouvait être qu’un infini désordre que les associations secrètes tentaient d’organiser à leur profit.
Après sa cessation d’activité, par soucis de cohérence entre ses pensées et ses actes, il est allé voir un moine bénédictin d’une abbaye proche de chez lui, qui l’a guidé jusqu’à sa première communion en 2009 et sa confirmation en 2010 le jour de son 66ème anniversaire.
Bernard Gantois invité en 2020 (lors du confinement) sut TV Libertés :
11:17 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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dimanche, 04 mai 2025
Me François Wagner vient de nous quitter
Toute sa vie, avec efficacité et ténacité, François Wagner, en tant que militant et en tant qu'avocat, a participé au combat monarchiste, national et catholique. Il faut dire qu'il avait de qui tenir puisqu'il était le fils de Me Georges-Paul Wagner, lui-même avocat de renom et député du Front national (1986-1988), décédé en 2006 cliquez ici.
François a été rappelé à Dieu, vendredi dernier, suite à un infarctus. Il avait 71 ans, rien ne laissait présager cette fin tragique. Sa mort est une terrible perte pour sa famille bien sûr, mais aussi pour le camp national dans son ensemble.
Ces derniers mois, il avait fait parler de lui en tant qu'avocat de plusieurs prévenus, dont Jean-Marie Le Pen, dans l'affaire dite des assistants parlementaires du RN. À chaque fois où je lui ai, y compris dans un passé récent, demandé d'assister un camarade ayant des problèmes (politiques) avec la Justice, il a toujours répondu "présent".
"Présent" justement, c'était aussi le titre du quotidien que son père avait contribué à créer et pour lequel il s'est battu jusqu'au bout, pour tenter de le sauver. Il présidait aussi une association destinée à soutenir la promotion de la presse nationale.
En outre, François était un homme sage qui savait passer au-dessus des querelles qui divisent de manière récurrente la droite de conviction.
Nous reviendrons bientôt sur cette triste disparition qui endeuille, dans son ensemble, tout notre camp.
À Caroline, son épouse, à son fils, à toute sa famille, la rédaction de Synthèse nationale présente ses sincères condoléances.
Roland Hélie
Il y a quelques jours, François Wagner était l'invité de l'Association Sainte Geneviève à Paris.
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lundi, 31 mars 2025
Décès de Marie-Jeanne Vincent, combattante nationaliste à Calais
Militante déterminée de la cause nationale dans la ville de Calais, Marie-Jeanne Vincent a succombé, le 27 mars, à une longue maladie. Engagée contre le grand remplacement qui pourri sa ville depuis des années, elle avait été candidate pour Civitas dans la campagne législative très rugueuse de 2017.
Professeur de Lettres et de Théâtre au collège, elle avait été renvoyée de l’Éducation nationale suite à sa candidature. Les médias locaux et nationaux s’en étaient mêlés pour la dénoncer, sans la faire reculer, ce qui n’était pas simple au quotidien à Calais. Menaces, intimidations, diffamation, elle n’avait pas cédé.
En octobre 2018, elle était venue exposer la situation dramatique à laquelle les calaisiens sont confrontés lors de notre journée annuelle de Synthèse nationale à Rungis.
Que sa détermination serve d’exemple.
Th D
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mardi, 18 mars 2025
18 MARS 1978 : FRANÇOIS DUPRAT ÉTAIT ASSASSINÉ
Sur François Duprat cliquez ici
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lundi, 10 février 2025
10 février 1977, suicide d'Alain Escoffier : l'acte fatal aux conséquences inattendues
1977, un événement aux conséquences inattendues se déroula le dimanche 10 février de cette année-là. Dans l'après-midi, un jeune militant solidariste, Alain Escoffier, probablement désespéré, s'est donné la mort en s'immolant dans les locaux de l'Aeroflot, la compagnie aérienne soviétique, situés sur les Champs Élysées. Cet acte terrible passa relativement inaperçu mais, sans le savoir, Alain Escoffier allait provoquer une rencontre prometteuse qui va bouleverser la vie politique française...
En effet, quelques jours plus tard, le hasard allait bousculer les choses. Une cérémonie fut organisée en mémoire du malheureux à la demande de ses camarades solidaristes dans une église parisienne. Jean-Marie Le Pen décide de se rendre à cette messe. À l'issue de celle-ci, sur le parvis de l'église, il retrouve un ancien militant de la campagne de Tixier qu'il n'avait pas revu depuis 1965, Jean-Pierre Stirbois qui dirige l’Union solidariste. Ils déjeunent ensemble et, à la suite de ces retrouvailles, Stirbois décide de rejoindre le Front. Sans qu'ils le sachent, ni l'un ni l'autre, l'histoire politique de la France venait de prendre un tournant qui durera jusqu'à aujourd'hui.
En septembre, l'Union solidariste se rallie au FN. Stirbois était un militant chevronné, méthodique et déterminé, il allait désormais mettre ses talents et son charisme au service de Le Pen. Peu après, il devient secrétaire général du FN.
La suite, vous la connaissez. Ce fut Dreux, le XXe, les élections européennes de 1984… La résurrection nationale était engagée.
Texte extrait du Cahier d'Histoire du nationalisme n°29 consacré à Jean-Marie Le Pen (sortie prochaine) cliquez ici
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mercredi, 05 février 2025
Vaucresson (92), samedi dernier : le Parti de la France a rendu hommage à Roger Holeindre
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