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dimanche, 15 mars 2020

15 mars 1945 : IL Y A 75 ANS, PIERRE DRIEU LA ROCHELLE SE DONNAIT LA MORT

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mercredi, 11 mars 2020

11 mars 1963 : souvenez-vous...

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samedi, 07 mars 2020

En souvenir de Jean Bastien-Thiry

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vendredi, 07 février 2020

Le Parti de la France salue son Président d'Honneur

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Thomas Joly, Président du PdF, et Jean-François Touzé, son Délégué général, lors des obsèques de Roger Holeindre

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

Roger Holeindre fut un homme exceptionnel de courage, de fidélité et de rectitude. Ses obsèques se devaient de s'élever à la hauteur de celui qui fut notre ami et, au delà de la mort, reste notre camarade.

Toute la grande famille nationale était au rendez vous pour ce dernier hommage à un immense patriote et un grand militant. Tous étaient venus et se serraient autour du cercueil de bois blanc marqué d'un crucifix et recouvert des trois couleurs ainsi que du béret rouge et des décorations de Roger.

Pavoisée en Bleu blanc rouge par les drapeaux du CNC, l'église Saint Roch était archipleine.

Dans la foule des nationaux de toute génération, on reconnaissait les camarades de toujours de Roger, frères d'armes ou compagnons de lutte politique. Jean-Marie Le Pen, coiffé de son béret vert était là, bien sûr, au premier rang.

Mais aussi Carl Lang, ancien Secrétaire général du Front National et Président du Parti de la France jusqu'en novembre dernier. Jean-Pierre Reveau, Myriam et Christian Baeckeroot, Fernand Le Rachinel, Michel Bayvet du PdF étaient naturellement présents, mais également Martial Bild, Lorrain de Sainte-Affrique, Roland Hélie, Régis de La Croix Vaubois, Alexandre Gabriac, Marie-Christine Arnautu,... Tant et tant d'autres que nous ne pouvons tous citer. La direction du Parti de la France était venue en délégation rendre hommage à son Président d'Honneur : Thomas Joly, Président du PdF, Jean-François Touzé, Délégué général, Alexandre Simonnot, Pierre-Nicolas Nups, Éric Pinel et Frantz Isorni, membres du Bureau politique, ainsi que de nombreux militants...

On notait aussi la présence de Marion Maréchal ainsi que celle du Général Piquemal, ancien Président de l'Union Nationale Parachutiste.

A noter qu'un certain nombre de cadres ou élus du Rassemblement national étaient présents comme Nicolas Bay, Jacques Colombier, Michel Guiniot, Thibault de la Tocnay, Jean-Romée Charbonneau ainsi que Thierry Légier et Jean-Pierre Chabrut.

C'est à Bruno Gollnisch que revenait l'honneur de prononcer l'éloge funèbre. Un Bruno Gollnisch ému, à la voix plusieurs fois cassée par le chagrin, qui retraça la vie d'engagement et de combats qui fut celle de Roger Holeindre jusqu'à son dernier jour.

Auparavant, dans un prêche lumineux de puissance habité par la flamme de l'espérance que donne notre foi catholique et par l'élan de ceux qui croient en la grandeur et à la mission de la France, le père Jean-Paul Argouarc'h, après avoir rappelé quel Homme était Roger Holeindre, insista sur cette amitié nationale qui nous réunit et ce recours à Dieu qui est notre espérance.

Et puis il eut les chants. Nos chants : les cantiques, bien sûr, le Dio vi Salvi Regina, évidemment, mais aussi la prière du para, le chant de la promesse, la cavalcade et, entonné par mille voix sur le parvis de l'église, le chant des Africains suivi d'une vibrante Marseillaise.

Adieu Roger. Que Dieu fasse que nous sachions être dignes de ton exemple et que nous, aussi, restions fidèles et combattants.

"Fidèle à la Patrie/ Je le serai/ Tous les jours de la vie/ Je servirai". (Promesse scout).

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La France française a dit "ADIEU" à Roger Holeindre

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Grand moment de peine, de recueillement, d'émotion et, aussi, d'unité nationale jeudi 6 février lors des obsèques de Roger Holeindre célébrées en l'église St Roch à Paris.

Une foule immense de patriotes s'est retrouvée pour dire un dernier adieu à celui qui a tout donné pour le combat national. En présence du Président Jean-Marie Le Pen et de nombreuses personnalités du mouvement national, la messe d'enterrement de celui qui, plus d'un demi siècle durant, a fait vibrer les salles était dite avec la conviction que nous lui connaissons par le Père Jean-Paul Argouac'h.  

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Texte de l'éloge magnifique et émouvant prononcé par Bruno Gollnisch :

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Monsieur le Curé, qui accueillez notre peine ; M. l’abbé ;
M. le Président d’honneur ;
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux et représentants des autorités religieuses ; civiles, militaires, et associatives ; 
Bien chers amis ;

Roger Holeindre nous a quittés dans la nuit du 29 au 30 janvier 2020 dans sa 91e année. Cet homme qui a mené de front plusieurs vies est né le 21 mars 1929 à Corrano (Corse), dans un milieu très modeste, de mère corse et de père vosgien. Adolescent, il est pendant la guerre en région parisienne à Rosny, dans la pension de M. Marcel Clerbois, fidèle au Maréchal, qui y héberge aussi de nombreux enfants juifs, et dont Roger chérira toujours la mémoire. L’été 1944, à l’âge de 15 ans, échappé de l’internat dans l’euphorie de la Libération prochaine, il réussit au péril de sa vie et sous le feu à s’emparer, dans un train de munitions en gare de Rosny, de deux mitrailleuses allemandes, que le patriote M. Clerbois, non sans l’avoir sermonné, ira ensuite remettre aux libérateurs… 

Les universités de Roger Holeindre, ce furent les conflits dans lesquels il s’engage en 1946, dès l’âge de 16 ans et demi, en trichant sur son âge, et dans lesquels il « rempilera », par pur patriotisme d’abord, et afin de combattre l’hydre communiste qui menace le monde entier. En Indochine, il sert d’abord comme fusilier-marin dans la 1ère Division Navale d’Assaut, puis comme parachutiste dans la 1ère demi-brigade de commandos parachutistes. Réengagé deux fois, il restera jusqu’en 57. Il participe aux tout derniers combats sur les hauts plateaux après la chute de Diên Biên Phu. 

De retour en France, après avoir été instructeur à l’école commando de Bayonne, il part pour l’Algérie,  dans le commando du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, où il accomplit des exploits militaires extraordinaires, dont l’infiltration à plusieurs reprises, sous un déguisement, de groupes de fellaghas ; exploits qui lui valurent de multiples distinctions. Il fut deux fois blessé, cinq fois cité, décoré de la Croix de guerre pour l’Indochine et de la Croix de la Valeur Militaire pour l’Algérie, médaillé militaire à titre exceptionnel. 

Démobilisé, il se fait animateur social dans cette Algérie encore française à laquelle il restera fidèle jusqu’au bout. Il sera directeur de la Maison de jeunes de Tebessa, et moniteur de centaines de scouts musulmans. Le général de Corps d’Armée Gouraud, commandant à Constantine, souligna à ce sujet, en 1960, je cite : la « ténacité », le « dynamisme », la « droiture » et la « pureté de l’idéal » de Roger Holeindre.

Rebelle par fidélité à la parole donnée, il anime le maquis Bonaparte dans le Constantinois, composé principalement de musulmans fidèles à la France, dont il n’accepte pas l’abominable abandon. Sur le point d’être capturé, il refuse de verser le sang français. Sa fidélité revendiquée à la parole donnée lui vaut une condamnation à 14 ans de prison. Libéré en 1965, il se relance aussitôt dans l’action militante. Il est notamment l’héroïque président de l’association de soutien au malheureux Sud-Vietnam, ce qui lui valut en 1968 un début de lynchage par des émeutiers gauchistes, dont il ne réchappa que d’extrême justesse… 

J’ai connu Roger Holeindre alors que j’étais étudiant à Nanterre, en 1968. Avec nos camarades, dont Alain Sanders et Marie-France Stirbois, ulcérés par les violences et le désordre permanent qui y régnaient, nous changions de lieu et d’ambiance, dépensant nos maigres économies pour dîner deux ou trois fois par an dans un restaurant qu’il avait créé de toutes pièces non loin d’ici rue du faubourg Saint-Honoré, dans des caves voûtées dégagées de ses propres mains : « le Bivouac du Grognard ». Grognard…c’est ainsi en effet que le talentueux peintre Alexandre Barbera-Ivanoff l’a si bien portraituré. Un grognard de la trempe d’un Maréchal d’Empire. Nous ne connaissions alors qu’une partie des exploits ce héros pudique, voix forte et cœur généreux, familièrement surnommé Popeye, mais nous l’admirions sincèrement. Ses épreuves n’avaient pas entamé son humour ; son amitié n’abandonnait jamais les réprouvés, gens du commun aussi bien que chefs d’Etat renversés : tous ont pu compter sur sa fidélité. 

Cet autodidacte fut aussi un écrivain prolixe, auteur de plus de trente ouvrages,  grand témoin de son temps, grand reporter à Paris-Match et au Figaro-Magazine, parcourant le monde à la recherche de traces du passé, de causes à défendre, d’histoires à raconter, de témoignages à rapporter. Il a couvert de multiples sujets, avec la même curiosité intrépide, des chercheurs d’Or de Bolivie aux Papous de Nouvelle-Guinée, des anciens bagnards de Guyane aux guerilleros de Colombie. En 1980, alors que je séjournais au Japon, où il était venu pour la première fois préparer un livre, son  sens aigu de l’observation me faisait remarquer des choses qui jusque là m’avaient échappé, dans un pays que je croyais connaître. Son livre obtint le prix Asie 1980. J’étais encore loin à l’époque de m’imaginer qu’un jour nous siègerions sur les mêmes bancs de l’Assemblée Nationale, partageant les mêmes combats, les mêmes joies, les mêmes épreuves. L’ensemble de son œuvre lui valut en 2016 le prix Renaissance. Lors de la belle soirée de gala de réception de ce prix, il déclara dans son discours : «  Je vois la France mourir, mais je garde confiance, parce que je crois en Dieu ».

Il était un militant politique, tribun du peuple hors pair, orateur émouvant du rire aux larmes, un des fondateurs du Front National, dont il fut l’un des vice-présidents, et le chancelier de la flamme d’honneur ; élu local à Sevran, élu régional, et député de Seine-Saint-Denis de 1986 à 1988 dans le groupe parlementaire présidé par Jean-Marie Le Pen, faisant vibrer les murs de l’hémicycle de ses empoignades homériques,  intensément populaire auprès du petit personnel de l’Assemblée qu’il traitait d’égal à égal.

Il n’y avait pas de retraite pour Roger Holeindre, infatigable écrivain, fondateur en 1985 et président du Cercle National des Combattants, dont il s’occupait encore la veille de sa mort : importante association de plus de 6 000 anciens combattants de tous grades et de toutes distinctions, s’étant illustrés sur tous les champs de bataille où il fallut défendre le drapeau français. Et qui, contrairement à beaucoup d’autres, préfèrent en réalité le substantif combattants au qualificatif d’anciens…et ne s’interdisent pas de dire ce qu’ils pensent de la trahison du peuple français par ses élites. Le château de Neuvy-sur-Barangeon fut le lieu de leurs rassemblements, mais aussi de nombreux camps de jeunes, et spécialement des Cadets de France,  qu’il avait fondés et auxquels il était particulièrement attaché. 

Roger Holeindre avait un souci de témoignage, nourri de sa vaste connaissance de l’histoire contemporaine. Une connaissance approfondie qui n’était pas seulement le fruit de l’étude mais aussi de son expérience personnelle, directe, immédiate. 

Il « remettait les pendules à l’heure », sur des sujets les plus divers : qu’il s’agisse de la guerre d’Espagne, de la deuxième guerre mondiale, de l’occupation, de  l’épopée de la France d’outre-mer, de l’Indochine, de l’Algérie, du communisme, et des complicité qu’il a rencontrées…Qu’il s’agisse aussi du Proche et du Moyen-Orient, du conflit israélo-palestinien, de la guerre d’Irak, etc. Dans tous ces domaines, précisions et citations à l’appui,  il s’attaquait sans détour aux mensonges qui nous ont fait tant de mal. Et il y a de quoi faire ! 

Car c’est sur ces mensonges qu’est assise une pseudo-repentance inculquée aux Français dès leur plus jeune âge par un masochisme qui n’a rien de désintéressé. Roger Holeindre avait raison de penser que ce dénigrement constant est une arme psychologique aux mains des adversaires de toutes les identités : nationales, culturelles, spirituelles, familiales… « En même temps » que le grand remplacement démographique qui résulte de notre dénatalité et de mouvements de population incontrôlés, s’opérait sous ses yeux le grand déclassement du peuple de France, un déclassement qui n’est pas seulement économique, mais aussi culturel et spirituel. Il l’avait bien remarqué avec d’autres : les révoltes d’aujourd’hui sont aussi le sursaut d’une identité meurtrie… 

Les informations contenues dans les ouvrages de Roger Holeindre ne se trouvent nulle part ailleurs : ni dans les médias, ni dans les écoles, ni dans les académies, ni dans les discours des politiques, mais malgré leur occultation elles ont une force : celle de la vérité. La vérité qu’il a chaque fois passionnément servie, par l’épée, la parole ou la plume, en ayant toujours mis « sa peau au bout de ses idées » : Veritas liberabit vos : la vérité vous libèrera.  Et c’est sans doute le principal apport du vrai patriotisme qui a toujours été le sien. 

Si les mérites militaires, civiques, littéraires, de Roger Holeindre avaient été reconnus à leur juste valeur, il devrait être au moins commandeur de la légion d’honneur, qui lui fut constamment refusée par sectarisme partisan, malgré les propositions de ses amis. Mais il est là-haut un plus juste Juge, et une plus haute distinction ! Aujourd’hui, en entourant sa chère épouse Yaël et sa fille Laetitia, si durement éprouvées, avec son assistante Nicole et tous ses amis, nous pleurons Roger. Mais comme le dit l’apôtre Saint-Paul « ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance ». Car maintenant que son parachute est remonté au ciel, nous espérons, nous croyons, que Roger peut dire,  comme Paul l’écrivait il y a près de vingt siècles en attendant la mort du fond de sa prison : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.  Désormais la couronne de justice m’est réservée ».

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Roger Holeindre

1929 - 2020

Pour information :

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mardi, 04 février 2020

LES OBSÈQUES DE ROGER HOLEINDRE AURONT LIEU JEUDI 6 FÉVRIER À PARIS

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Note de présentation du livre "C'est Roger" sorti en octobre 2019 :

L’une des personnalités les plus marquantes, et aussi des plus attachantes, du mouvement national est incontestable­ment celle de Roger Holeindre. Militaire, il a combattu en Algérie et en Indochine ; journaliste, il a été grand reporter à travers le monde, écrivain, il a publié de nombreux ouvrages politiques et historiques, militant, il a été l’un des respon­sables de la campagne Tixier-Vignancour en 1965, l’un des fondateur du FN en 1973 et il a été député de Seine-St-Denis en 1986... Aujourd’hui président du Cercle national des combattants, le CNC, il est une figure reconnue et respectée du monde combattant... Toute sa vie, il n’a eu qu’un seul idéal : la France.

Roger a eu 90 ans en avril dernier. Dans ce livre entretien réalisé avec le journaliste Arnaud Menu, qui rassemble aussi de nombreux documents annexes, il raconte sa vie, ses engagements, ses espoirs et aussi ses peines. Comme on dit souvent dans les milieux nationalistes lorsque Roger Ho­leindre fait trembler les murs en poussant l’une de ses gueu­lantes légendaires contre le Système : « et oui, c’est Roger... »

Roland Hélie

Hélas, il faudra désormais s'habituer à dire :

"...et oui, c'était Roger". 

 

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lundi, 03 février 2020

SAMEDI 8 FÉVRIER À PARIS : HOMMAGE AUX MORTS DU 6 FÉVRIER

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jeudi, 30 janvier 2020

Notre Camarade, notre Ami Roger Holeindre est décédé cette nuit. Toute la grande famille nationale est en deuil.

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Roger Holeindre le 12 octobre dernier aux journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale.

Roger Holeindre nous a quittés cette nuit. Nos amis Thomas Joly, président du PdF, et Didier Rochard, responsable du CNC, m'ont annoncé la triste nouvelle ce matin à l'heure du laitier. Ma peine est immense. Roger, était non seulement un combattant exemplaire et infatigable, il était aussi l'un des personnages les plus attachant de la famille. Nous reviendrons très vite sur ce héros de la France française que nous pleurons tous.

Roland Hélie

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Décés de Roger Holeindre : la réaction de Jean-Marie Le Pen

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

Notre ami Roger Holeindre est parti pour le paradis des guerriers. Par la plume et par l'épée, toute sa vie dés l'adolescence jusqu'à la mort a été consacrée à la défense intransigeante de la patrie. Dans la tristesse, notre affection va à sa femme et à sa famille.

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Décés de Roger Holeindre : la réaction de Vincent Vauclin

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Président de la

Dissidence française

Un grand Français nous a quitté.

Militaire, député, membre fondateur du Front National, aventurier politique, journaliste et écrivain, Roger Holeindre fut un soldat inlassable de la cause nationale. Le verbe haut et les convictions ardentes jusqu'au bout, il incarnait le panache à la française et demeurera un exemple pour tous les militants nationalistes. J'adresse mes condoléances et mes pensées à ses proches, à sa famille et à ses amis. Poursuivre le combat, garder vivante la flamme et emporter la victoire, tel est le meilleur hommage que nous pourrons lui rendre.

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Roger, notre ami, notre camarade, notre étendard.

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Communiqué de Jean-François Touzé, Délégué général du Parti de la France :
 
Le Parti de la France est en deuil qui vient de perdre son Président d'honneur. Mais c'est tout le mouvement national qui pleure aujourd'hui celui que chacun appelait Roger. Un prénom qui était un emblème et un étendard.
 
Étendard de la fidélité, du courage et de la droiture dans l'engagement pour la France. 
 
Étendard des combats pour la libération nationale, pour le maintien de l'Indochine dans l'Empire et pour l'Algérie française. Étendard d'une volonté constante: celle de la restauration de la grandeur française.
 
Étendard de la lutte contre le communisme et le gauchisme. Étendard de la résistance à la submersion migratoire. Étendard du refus de l'abandon et du renoncement à ce que nous sommes.
 
Renoncement... Le mot qu'il ne fallait pas prononcer devant Roger Holeindre. Parachutiste colonial, combattant de l'Algérie française, animateur sans relâche des organisations nationales militantes des années 60, il fut un des fondateurs avec Jean-Marie Le Pen du Front National dont il fut membre du Bureau politique sans discontinuer jusqu'en 2009, mais aussi député et conseiller régional.
 
 
Président du Cercle national des combattants, il sut œuvrer jusqu'à son dernier jour pour l'honneur de nos armées et de la France contre toutes les désinformations et toutes les repentances.
 
Dès la création du Parti de la France, Roger Holeindre fut aux côtés de Carl Lang, un président d'honneur actif, participant à tous les Bureaux politiques et à la vie du mouvement. Un engagement de fidélité qu'il confirma lors de notre dernier congrès en demeurant, fier et droit, à son poste.
 
Roger était aussi un orateur hors pair dont les interventions fortes et sans concessions ne manquaient jamais de faire vibrer les salles. Il devait prendre la parole mercredi prochain aux côtés de notre Président Thomas Joly, lors d'une réunion parisienne.
 
Ce n'est pas seulement un des siens que perd le Parti de la France aujourd'hui. C'est un ami très cher. Un camarade sans égal. 
 
Il était le meilleur d'entre nous.

jeudi, 12 décembre 2019

SAMEDI 14 DÉCEMBRE À 11 H À PARIS : MESSE DE CERCLE FRANCO-HISPANNIQUE EN MÉMOIRE DU GÉNÉRAL FRANCO ET DE JOSE-ANTONIO PRIMO DE RIVERA

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SAMEDI 14 DÉCEMBRE À 11 H À PARIS : MESSE DITE À LA DEMANDE DU CERCLE FRANCO-HISPANNIQUE EN MÉMOIRE DU GÉNÉRAL FRANCO, CHEF DE L'ÉTAT ESPAGNOL, DÉCÉDÉ LE 20 NOVEMBRE 1975, ET DE JOSE-ANTONIO PRIMO DE RIVERA, FONDATEUR DE LA PHALANGE, ASSASSINÉ LE 20 NOVEMBRE 1936.

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12 décembre 1980 : assassinat de Juan Ignacio, responsable du Front de la Jeunesse en Espagne

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Aujourd'hui, c'est le triste anniversaire de la mort de Juan Ignacio González Ramírez, secrétaire général du Front de la jeunesse espagnole (Frente de la Juventud - FJ), assassiné par les Rouges, à Madrid, le 12 décembre 1980, parce qu'il était militant nationaliste. N'oublions pas ! ¡ Juan Ignacio González Ramírez presente !

Lire El Cadenazo cliquez ici

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samedi, 09 novembre 2019

Lundi 11 novembre, cimetière de Bourg-la-Reine : HOMMAGE AU COLONEL JEAN-MARIE BASTIEN-THIRY

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mardi, 05 novembre 2019

5 NOVEMBRE 1988-5NOVEMBRE 2019 : ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE JEAN-PIERRE STIRBOIS

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Pour mieux connaitre la vie

de Jean-Pierre Stirbois cliquez ici

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dimanche, 29 septembre 2019

Un camarade nous a quitté... Xavier Guillemot

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Xavier Guillemot, militant identitaire breton, ancien conseiller régional du FN, avait participé aux premières journées de Synthèse nationale il y a une dizaine d'années. Depuis, nous gardions des relations épistolaires avec lui. Proche de Terre & peuple, il continuait le combat. Nous venons d'apprendre avec peine sa disparition. Il a rejoint les Oies sauvages.

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Xavier Guillemot, deuxième en partant de la droite, lors de la première journée de Synthèse nationale à Paris en octobre 2007.

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jeudi, 05 septembre 2019

SUR BOULEVARD VOLTAIRE, NICOLAS GAUTHIER REND, À SA FAÇON, HOMMAGE À LIONEL PAYET

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Lionel Payet : un spadassin du lepénisme nous a quittés…

Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

Lionel Payet vient d’être rappelé en haut lieu, suite à une longue maladie, pour reprendre l’expression consacrée. Le nom de cet homme, aussi l’un de mes vieux amis, fortuitement, n’a que rarement eu les honneurs des gazettes : mais, tout homme de l’ombre qu’il fut, il n’en était pas moins l’une des historiques chevilles ouvrières d’un groupuscule tenu pour exotique à la fin des années soixante-dix, plus connu sous le nom de Front national.

Il est vrai qu’en cette époque hardie autant qu’hasardeuse, l’état-major du parti, militants y compris, tenait dans un trois pièces parisien, sis au 8 de la rue Bernoulli. Autant dire qu’on n’adhérait pas chez les lepénistes pour y faire carrière.

Par nos soins contacté, le Menhir se souvient : « Je viens d’apprendre la mort de Lionel. Je connaissais l’homme, je le respectais, je l’aimais. Il fut de ceux sans lequel tout cela n’aurait jamais été possible. » Et il est vrai qu’au siècle dernier, il fallait être un peu fou pour y croire.

Lionel Payet, de par ses origines ultramarines – il était de souche réunionnaise –, pratiquait un patriotisme à la fois vétilleux et inclusif. Certes opposé à l’immigration de masse, jamais il ne sombra dans les ornières identitaires. Pour lui, être Français consistait avant tout à aimer la France ; on a connu plus mauvais viatique. D’ailleurs, ceci expliquant probablement cela, son maître en politique n’était autre que le défunt Roland Gaucher.

Là, une parenthèse s’impose. Roland Gaucher, lui aussi aux origines du Front national, était une personnalité hors normes. Venu du trotskisme, il suit tout naturellement Marcel Déat au RNP, durant les années troubles de la guerre, avant de mettre sa connaissance du communisme et de ses réseaux au service de journaux tels que Minute. À titre d’exemple, c’est lui qui révèle le passé de travailleur volontaire de Georges Marchais dans les usines Messerschmitt. De ce passé de gauche, Roland Gaucher gardera toujours une sorte de fibre sociale et ouvriériste, fibre qu’il transmettra à Lionel Payet, sans avoir trop besoin de le forcer.

Ainsi, à la chute du mur de Berlin, en 1989, ils ne sont pas si nombreux, ces frontistes, à comprendre que les cartes sont rebattues et qu’il faut d’urgence changer de logiciel politique. Ce qui se vérifiera un an plus tard, lors de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein : au bureau politique du Front national, Jean-Marie Le Pen, hostile à l’équipée néocoloniale qui se prépare, ne trouve que deux appuis de poids, celui de Roger Holeindre et celui de Roland Gaucher.

De son côté, Lionel Payet, qui, en tant qu’ingénieur de Thomson, multiplie les voyages à Bagdad, ne peut qu’approuver cette position allant à l’encontre de ces « fondamentaux », souvent fondés sur une indéniable paresse intellectuelle, régissant alors cette droite tenue pour camper à la droite de la droite.

Pareillement, et ce, en tant que bras droit de Roland Gaucher à la tête de National Hebdo, le défunt hebdomadaire lepéniste qu’on sait, il contribue à éviter que le parti ne sombre dans cette éternelle course à l’échalote qu’était déjà la fameuse « union des droites ». Et quand, à l’occasion de l’élection présidentielle de 1995, le politologue Pascal Perrineau évoque la naissance du « gaucho-lepénisme », le Front national étant devenu le premier parti ouvrier de France, Lionel Payet ne peut qu’exulter. En 1998, il sera encore l’un des gardes rouges les plus motivés dans la chasse aux mégrétistes et leur dérive droitière.

Bref, l’homme était précurseur en termes de populisme. Et si l’actuel Rassemblement national est devenu ce qu’il est, c’est également à un Lionel Payet qu’on le doit, malgré son fichu caractère, sa tignasse hirsute qui nous faisait dire à nous, ses amis, qu’il était aussi un peu ébouriffé de l’intérieur.

Quand on lui demandait de politiquement se définir, il répondait immanquablement être « gauchiste, tendance Roland ». Les deux compères sont désormais réunis, tout là-haut.

Gardez-nous une petite place au chaud, camarades ! Même si le plus tard sera évidemment le mieux…

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NDLR : Lionel sera enterré vendredi 6 septembre dans le Trégor. La cérémonie religieuse sera à 14 h 30 en l'Eglise Notre-Dame de La Clarté à Perros-Guirec.

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mercredi, 04 septembre 2019

François Sidos, un engagement au service de la patrie

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François Sidos 1922 - 2019 

Philippe Vilgier

François Sidos (1922-2019) est mort le 3 septembre, avant d’atteindre ses 97 ans. Je me souviendrai toujours de notre première rencontre. C’est Anne Le Pape qui m’avait présenté à lui en 1987. Je tenais à l’interviewer dans le cadre de mon enquête (inédite) sur La Jeunesse nationaliste dans la Résistance et la France combattante. Nationaliste, il le fut certes dès son plus jeune âge puisqu’au moment de son abonnement à Brumaire, le journal des étudiants bonapartistes, il venait juste de fêter son 14e anniversaire ! Toutes ses sympathies militantes se portaient alors sur les ligues – les fameuses ligues dites « d’extrême droite » – et dont nombre d’adhérents constitueront les premiers résistants.

1940 : lorsque François Sidos s’engage dans la marine, il n’a pas encore 17 ans. Il est en opération à bord du torpilleur Le Simoun quand ses camarades lui apprennent la défaite. Abasourdis, ils ne comprennent pas. François Sidos me confiera : « Moi, j’ai pleuré à l’armistice, comme un c… » Désormais une seule chose l’obsède, contribuer à chasser l’occupant de la patrie.

Il se retrouve bientôt en Afrique du Nord ; il embarque plus tard sur un navire qui a réussi à échapper aux Japonais, Le Nivôse. C’est un pétrolier ravitailleur indirectement rattaché aux Forces navales françaises libres (FNFL). Un combat et des dangers incessants. Et puis, au moment de la campagne d’Italie, le 11 novembre 1943, au large, entre Alger et Oran, une gigantesque explosion, un geyser de feu : Le Nivôsevient d’être torpillé (le fait est mentionné par le général de Gaulle dans ses Mémoires de guerre, L’Unité, p. 338 du Livre de poche).

“Une très belle attitude”

Notre ami, par modestie, ne tenait pas à faire état de sa citation à l’ordre du corps d’armée, décernée par le contre-amiral Lemonnier, chef d’état-major de la marine. Il faut savoir que celle-ci précise que le quartier-maître François Sidos, lors du naufrage, « a fait preuve du plus grand sang-froid dans l’exécution des ordres reçus, et a eu une très belle attitude dans les compartiments envahis ».

A peine rétabli, il continue la guerre sur un destroyer d’escorte que les Américains ont cédé aux Français. Débarquement en Provence avec l’armée De Lattre, à Ramatuelle exactement, où il sera un des premiers libérateurs que les habitants du village apercevront. Rembarquement en direction de Saint-Tropez et Toulon. En final, combats de l’île d’Oléron et de la Pointe de Grave.

François Sidos est démobilisé le 15 septembre 1945. Il a connu cinq ans de guerre sur mer contre les Allemands. Il est notamment titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la campagne d’Italie et de la médaille militaire. Il a fondé l’Association des anciens du Nivôse et à ce titre, le « pacha » du nouveau Nivôse tint à l’inviter lors du lancement de sa frégate, le 26 mai 1992.

Défense de la patrie et nationalisme ont toujours été de pair chez François Sidos. Dans les années 50 il fut un moment président de Jeune Nation, puis, bien plus tard, dans les années 80, militant et candidat Front national dans le canton de Richelieu (Indre) à diverses élections.

François Sidos est aussi le symbole de la désinformation concernant les engagements nationalistes. A son propos, Henry Rousso dans son livre Le Syndrome de Vichy, 1944-198…, Seuil, 1987 indique p. 213 qu’il est un ancien milicien. On appréciera le sérieux de cet historien qui se veut « spécialiste de l’extrême droite ». Autre attitude d’un autre « spécialiste », Joseph Algazy qui cite bien François Sidos comme un des responsables de Jeune Nation (La Tentation néofasciste en France 1944-1965, Fayard, 1984) mais en cachant son passé d’héroïque combattant; C’est plus simple à défaut d’être plus honnête.

Article publié ce jour

dans le quotidien Présent cliquez ici

Un combattant exemplaire

François Sidos était une figure historique de la cause nationale. Au début des années 1950, avec ses frères Jacques et Pierre, il créa le premier mouvement nationaliste d'après guerre, Jeune nation. Puis, après la fin de l'Algérie française, il fut de ceux qui donnèrent un nouvel élan au combat en y introduisant la dimension civilisationnelle. Ce fut l'aventure d'Europe Action. Plus tard, il fut aussi candidat du FN en Indre-et-Loire.

Toujours attentif à ce qui se passait dans notre camp, il nous manifesta souvent son amitié et il nous donna, à plusieurs reprises des contributions à nos livres ainsi qu'à la revue Synthèse nationale.

Nous le savions fatigué depuis quelques mois et c'est donc avec peine que nous apprenons sa disparition. Il restera pour nous tous un combattant exemplaire. 

Roland Hélie

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vendredi, 30 août 2019

Lionel Payet nous a quitté

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Au début des années 1980, alors que le Front national de Jean-Marie Le Pen amorçait sa percée historique, Lionel Payet n'avait pas hésité à abandonner sa prometteuse carrière d'ingénieur pour se consacrer corps et âme à cette cause qui lui était si chère. Il assura ainsi, quinze ans durant, aux côtés de Roland Gaucher son mentor, la direction administrative de National hebdo (à l'époque le principal journal du FN). Il fut aussi conseiller régional de Picardie et élu municipal à Amiens. Forte personnalité, il tranchait singulièrement dans ces assemblées généralement endormies et composées de politicards serviles qui ne pensent qu'à leur réélection. Lionel, lui, ne mangeait pas de ce pain là. 

Je me souviens en particulier de la grande manifestation (rassemblant près de 2000 personnes) qu'il avait organisée en décembre 1987 dans les rues de la capitale picarde lorsque le maire communiste d'alors avait envisagé d'instaurer le droit de vote aux étrangers. Je me souviens aussi de ce soir de novembre 1988 où il m'avait entrainé à Amiens pour perturber, avec une poignée de militants locaux, une réception à la préfecture de la Somme animée par une starlette médiatique (tombée depuis dans les oubliettes) qui, forte de son éphémère notoriété, s'était crue autorisée d'insulter dans une émission télévisée la mémoire de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, décédé peu auparavant... Là où il était, Lionel ne laissait rien passer.

Les vicissitudes de l'existence l'ont obligé, quelques années plus tard, à quitter la terre picarde pour s'installer en Provence, à Orange précisément où le maire, Jacques Bompard, qui avait sans doute remarqué son efficacité au FN, l'engagea à un poste important qu'il occupa jusqu'au mois de mai dernier, date de son départ à la retraite. Cette situation nouvelle, visiblement, n'était pas faite pour lui...

Lionel faisait parti de ces éternels rebelles... peut être parce que la vie ne lui avait pas réservé que des bons moments (en terme d'épreuves, il a eu son lot). Pour autant, il n'a jamais baissé les bras, il ne s'est jamais couché face à l'adversité. C'est la maladie, la sale maladie, qui seule l'a terrassé. Il est décédé ce vendredi matin entouré de ses enfants.

Une dernière chose, Lionel était aussi particulièrement attaché au Trégor. C'est dans ce petit bout de Bretagne qu'il venait régulièrement, depuis plus de trente ans, se reposer. Au-delà de l'engagement politique, cela a contribué aussi à nous raprocher. Ce soir, nous pleurons non seulement un Camarade, nous pleurons surtout un Ami.

Roland Hélie

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vendredi, 26 juillet 2019

Le 26 juillet 2007 disparaissait Roland Gaucher.

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Jean-François Touzé

Jusqu’à son dernier jour, il fut un inlassable combattant de la Cause. 

Grand journaliste, directeur historique de notre cher National hebdo auquel je suis fier d'avoir appartenu dès son premier numéro, député européen, il était avant tout un militant national populaire et un soldat politique physiquement, moralement et intellectuellement particulièrement courageux.

Lors de ses obsèques où je me rendis en compagnie de mon ami Roland Hélie, nous n’étions que deux membres du Bureau politique du Front national, Bureau dont il fut pourtant membre pendant presque vingt ans : Jean-Claude Varanne qui lui avait succédé à la tête de NH et moi. L'oubli qui est une forme accomplie de la trahison, était déjà à l'œuvre.

Quelques mois plus tôt, toujours avec Roland Hélie, j'avais déjeuné avec lui. Conscient de son âge et de sa fatigue, il était pourtant habité par son engagement et foisonnant de projets. 

Ne jamais renoncer... La vie et le combat commencent toujours demain.

Salut Roland. Salut, vieux camarade.

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mercredi, 03 juillet 2019

Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française

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José Castano

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10e Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Étrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui … Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières … plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d’Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.
En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

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vendredi, 28 juin 2019

Samedi 6 juillet à Versailles : commémoration de l'assassinat de Roger Degueldre

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jeudi, 30 mai 2019

Hommage à mon ami Marc Noé, qui nous a quittés avant d’aller voter !

MarcNoe2.jpgDimanche dernier nous avons appris avec tristesse la disparition de notre ami Marc Noé, directeur du site Le Gaulois.

Sur le site Riposte laïque, Pierre Cassen a publié un magnifique hommage à Marc que nous vous proposons de lire ici. Avec l'article de Philippe Kerbourc'h cliquez ici, il n'y a rien à ajouter.

SN

Pierre Cassen,

Riposte laïque cliquez ici

J’ai appris, ce midi, par un texto de son épouse Danièle, que ses amis appellent Daddie, que mon ami Marc Noé nous avait quittés, à l’âge de 66 ans, dans la nuit de samedi à dimanche. Détail cruel, son épouse que j’ai appelée dès que j’ai eu l’information, m’a confié que Marco tenait absolument à aller voter ce dimanche, et que la veille, après une sieste, affolé, il avait, en se réveillant, eu peur d’avoir oublié d’aller aux urnes !

La première fois que j’ai entendu parler de Marc Noé, j’avais le même âge que lui, 14 ans. Je lisais quotidiennement le journal « L’Equipe » et je découvrais les exploits d’un minime, devenu cadet, qui battait régulièrement des records de saut en hauteur et qui, à l’âge de 15 ans, à l’époque où le « Fossbury » n’existait pas, sautait déjà 2,05 mètres.

Et puis le temps a passé, et j’ai reçu, un jour, quand j’étais directeur de publication de Riposte Laïque, un message de Marc Noé, qui me disait qu’il nous lisait régulièrement, et qu’il souhaitait reprendre contact avec notre contributrice Suzel Anstett, qu’il avait connue, à l’époque gauchiste, au lycée de Montgeron.

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dimanche, 26 mai 2019

Marc Noé, notre camarade, nous a quitté ce matin

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Nous reprenons ici le magnifique hommage que vient de lui rendre notre ami Philippe Kerbourc'h :

J'avais un camarade...

Je viens de rendre à Marc ma dernière visite, chez lui en Périgord. Nous avions le même âge, bien entendu trop jeune et trop tôt pour partir ! Nous avions également suivi un parcours à peu près similaire depuis cette année folle de 1968...

D'abord AF, puis ce fut ON et le PFN où ce colosse faisait merveille dans les SO..

Une période également au plus haut niveau de l'athlétisme français: membre de l'Equipe de France, plusieurs records mondiaux dès l'âge de 15 ans (saut en hauteur et 110m haies)...

UNP, Cercle Saint Michel, responsable de para-club...

Comme certains, il joue la carte RPR, devient Maire de sa commune et conseiller général de Seine et Marne (ici en photo avec Pierre Sergent) puis claque la porte après les trahisons diverses de Coppé et Chirac...

Féru d'histoire, il exerçait le métier d'enseignant avec passion sans jamais adhérer à la pédagogie dogmatique qui a fait tant de ravages chez nos petites têtes (encore...) blondes; mes enfants ont eu la chance de l'avoir en tant que remplaçant...

Des petites escapades internationales et touristiques avec quelques camarades chiens de guerre...

Et puis l'installation en Périgord avec sa charmante Daddie, une vieille maison retapée, le goût de l'authentique et du bon sens paysan...

Et puis beaucoup de temps passé à la rédaction de son blog d'information et de veille : FPI le Gaulois... Et toujours la joie de retrouver et de recevoir d'anciens camarades...

Et dire que ce matin tu ne t'es même pas réveillé pour glisser ton bulletin (le meilleur bien entendu) dans l'urne... Mais promis, comme tu l'avais demandé, ton béret rouge reposera sur le cercueil et tu partiras avec ce magnifique chant : "Les oies sauvages"...

Allez ciao Marco, à la prochaine et rendez-vous au grand banquet des porteurs du marteau de Thor !

Rien a rajouter. Philippe a tout dit.

Lire aussi l'hommage de Pierre Cassen cliquez là

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mardi, 21 mai 2019

21 mai 2013 : l'acte ultime de Dominique Venner

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Sur la mort de Dominique Venner cliquez ici

L'hommage militant quelques jours après cliquez là

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Sorti en décembre 2014 : cliquez ici

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samedi, 11 mai 2019

Une soirée d'hommage à Dominique Venner le mardi 21 mai à Paris

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vendredi, 10 mai 2019

Marche du Comité 9 mai jeudi soir à Paris

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300 jeunes nationalistes parisiens ont participé hier à la marche du Comité 9 mai organisée en mémoire de Sébastien Deyzieu décédé le 9 mai 1994 lors de la dispersion d'une manifestation du GUD par la police.

En savoir plus cliquez ici

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mardi, 09 avril 2019

L’ultime Chouan de l’Hyper-France

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Georges Feltin-Tracol

Le premier trimestre 2019 a été fatal pour trois penseurs non-conformistes. Après la disparition en octobre 2018 d’Yvan Blot sont morts Janpier Dutrieux, Guillaume Faye et, dans la nuit du 15 au 16 mars, Rodolphe Crevelle.

Né en 1955, ce Normand installé près de Béziers personnifiait l’engagement total, une vie de militant qui forçait l’admiration, nonobstant quelques divergences théoriques comme l’éventuelle partition de la France par la formation d’enclaves musulmanes autonomes tant en Métropole qu’en outre-mer. Rodolphe Crevelle était un vrai Chouan. Tour à tour formé par la vieille école royaliste maurrassienne, par Gérard Bouchet, ancien militant solidariste de l’OAS – Métro, et par la mouvance nationaliste-révolutionnaire dans la décennie 1980, il avait trouvé son « équation personnelle », à savoir l’œuvre de Léon Bloy revisitée par Jacques Ellul et Unabomber, le terroriste écologiste aujourd’hui détenu à vie dans des conditions éprouvantes dans un pénitencier fédéral aux États-Unis.

De la francité à la cause des petits peuples

En 1994, Rodolphe Crevelle animait un bulletin mensuel, Lettre de la Grande France. Hostile à la pseudo-Europe surgie de Maastricht, il répondait à la construction européenne germano-atlantiste non pas par la francophonie, mais à l’instar de Paul Sérant, par la francité, c’est-à-dire les peuples d’origine français. Sur les pas des solidaristes des années 1970 et 1980 tels Yves Bataille, Rodolphe Crevelle soutenait l’autodétermination des Français d’Amérique, non seulement celle des cousins québécois, mais aussi des Acadiens, des « Bois-brûlés » (les métis franco-amérindiens du Manitoba et de la Saskatchewan), des Francos de Nouvelle-Angleterre et des Cajuns de Louisiane. Plus tard, à la tête du groupe Francitéparrainé par le gaulliste de gauche Philippe Rossillon, il attaqua en 1996 la permanence du MSI à Aoste, suite aux violentes diatribes de Gianfranco Fini à l’encontre des francophones du Val d’Aoste.

Il aidera ensuite les revendications séparatistes du Pas de la Case en Andorre. Fidèle aux prescriptions de Gérard Bouchet qui exigeait d’être « modéré en pensée, radical en action », Rodolphe Crevelle collabore à bien des imprimés souvent éphémères et organisait des actions coup-de-poing. En 1994, puis en 1998, en compagnie des marins-pêcheurs du Cotentin et des défenseurs des catégories socio-professionnelles, il manifeste pour la souveraineté française sur l’archipel anglo-normand des Écréhous – Minquiers. En 2006 paraît en kiosque un magnifique magazine, TransEurope, qui se réfère à ce que le Professeur Guy Héraud appelait trente ans auparavant l’« Europe des ethnies ». On y lit des articles sur le peuple walser dans les Alpes italiennes, les Sorabes d’Allemagne orientale, les Vlachs d’Albanie, la nostalgie italienne de Tende et de La Brigue annexées par l’Hexagone en 1947 ou sur les Mentonnais pour le rattachement à la Principauté de Monaco.

Le goût de Rodolphe Crevelle pour l’action directe et médiatique arrive à son apogée au moment du mariage pour tous. En imaginant mi-sérieux mi-goguenard, un éventuel coup d’État militaire contre « Flamby » et sa lamentable clique gouvernementale, il ne pensait pas s’attirer la colère des antifas, la surveillance des officines de l’« État profond », la crainte des politicards et la hargne des plumitifs journalistiques de cour. La mauvaise humeur de tout ce ramassis se concentra sur le premier tabloïde politique français, Le Lys noir, sorti dès décembre 2011. Gratuit tiré à plusieurs milliers d’exemplaires facilement disponibles dans l’excellente librairie Facta dont le gérant, Emmanuel Ratier, connaissait depuis longtemps son fondateur, Le Lys noir se voulait un « samizdat des Cellules anarcho-royalistes », cellules qui deviendront ensuite l’Organisation Georges-Bernanos. Usant et abusant de pseudonymes divers et variés (Netchaev, Marc Dorcet), Rodolphe Crevelle rédige dans la foulée un roman d’anticipation politique, Le Grand Soir… Où Marine Le Pen remporta l’élection présidentielle, aux Éditions de l’Aspirant, et en appelle à un Mouvement du 6 mai 2012, prévoyant que « la victoire de Marine Le Pen est possible mais qu’elle lui sera immédiatement confisquée ».

Pour l’anarcho-royalisme !

Rodolphe Crevelle s’investit aussi dans d’autres périodiques tels GéoArsenal ou AFU (Action Française Universitaire). Ce dernier, « l’hebdo intelligent et violent », déclenche la fureur simultanée et conjointe des maurrassiens ankylosés et des gauchistes. À côté de ces publications, il rédige très vite plusieurs brochures, Houria, deux États ! Lettre ouverte à Houria Bouteldja (mai 2016), Lettre à un général qui n’existe plus (juillet 2016) ou Non aux Bougnoules à la mer… Oui à la République Mosaïque ! à Marseille (août 2016). Deux essais paraissent enfin : Mon cher entre-soi. Écrits politiques d’un activiste (Éditions des Lys Noirs, 2014) et La doctrine anarcho-royaliste (Brochure express du Lys noir, 2017).

Rédacteur prolixe pour différents organes de presse locale dont Sud, Rodolphe Crevelle subit les foudres des abjectes lois liberticides : trois mois de prison ferme pour un article intitulé « Mon voisin est une mosquée », puis dix mois de prison ferme pour deux autres articles, « À quoi servent les Gitans de Perpignan » et « Les martiens veulent lui prendre son café » écrits en août 2015 dans Le Petit Journal catalan. Rodolphe Crevelle ne cache pas non plus ses sympathies pour Le Local de Serge Ayoub ainsi que pour la Ligue du Midi de Richard Roudier et pour le sympathique groupe sans cesse attaqué de chanteuses, Les Brigandes.

Responsable d’un « empire de presse » confidentiel et réactif, Rodolphe Crevelle a rénové bien des concepts. Réticent à l’égard des Orléans et d’une grande hostilité envers le prétendant légitimiste, le théoricien anarcho-royaliste se tourne d’abord vers les Bourbons-Busset, les aînés non dynastes des Capétiens, puis vers les Bourbons-Parme. Dans le cadre de l’anarcho-royalisme, il promeut la « république royale », la réclusion du roi de France au Mont Saint-Michel et la floraison de « républiques cantonales » fondées sur le tirage au sort et le référendum d’initiative populaire. Depuis plusieurs années déjà, Rodolphe Crevelle sentait venir le mouvement des « Gilets Jaunes ». Il essaya malheureusement de lui donner une véritable consistance politique. Bien que très actif sur Internet, il ne cessait de se défier de l’emprise numérique et des objets connectés. Il assumait un indéniable anti-technicisme virulent, voire parfois excessif : célébrer les Khmers rouges en tant qu’acteurs notoires d’un retour contraint à la terre et au repeuplement forcé des campagnes.

En digne et surprenant héritier du carlisme espagnol attaché aux fueros, Rodolphe Crevelle comprit de suite l’utilité des micro-États et autres « cryptarchies » (Bruno Fuligni) genre Seeland ou République du Saugeais dans le Jura. « Face à la submersion technologiste, l’anarcho-royaliste n’a pas d’autre choix que d’investir la campagne et d’y proposer d’abord aux survivants et aux échappés la création apparemment innocente de cantons-républiques qui plaisent au syndicat d’initiatives du coin (La doctrine anarcho-royaliste, pp. 255 – 256). » Ainsi salue-t-il les tentatives révolutionnaires du royalisme de la Montagne blanche, du Cercle Proudhon, de Henri Lagrange, et s’inscrit-il dans leur continuité. Il n’apprécie guère les monarchies en place en Europe, à l’exception d’une seule qu’il considère comme un « Cuba anarcho-royaliste », la principauté alpestre du Liechtenstein. « Depuis 2003, l’État anarcho-royaliste existe. Il est bien réel. Voilà un État anarchiste parce que régi par la démocratie directe, mais aussi un État réellement royaliste puisque le souverain y dispose de la totalité du pouvoir exécutif (La doctrine anarcho-royaliste, p. 246). » En opposant farouche à la loi Taubira sur l’homoconjugalité et à la révolution anthropologique en cours dont elle est une rémanence, Rodolphe Crevelle loue « le résultat de la fermeté de la dynastie [qui] est que la principauté défend toujours un catholicisme d’État officiel : l’avortement, l’euthanasie, le mariage homo, la GPA ou la PMA y sont toujours interdits. En un mot, le Liechtenstein fait figure de réduit sociétal européen, un gravier dans la chaussure “ dragqueen ” de l’Europe (La doctrine anarcho-royaliste, p. 251) ».

Radicalité écolo

Outre l’anarcho-royalisme, son apport magistral demeure la découverte au public francophone des thèses décroissantes et radicales de l’écologiste intégral finlandais Pentti Linkola. Voilà enfin un « éco-fasciste » qui se préoccupe de la question déterminante de la puissance ! Il conçoit une décroissance soutenable dans le cadre d’une société fermée avec des gardes-frontières armés prêts à tirer… Son excellent roman (inédit ?), Voyage au pays du Lys Noir par un social-démocrate danois, présente la future Hyper-France devenue l’« Écopays du Lys noir », un remarquable régime agro-militariste qui applique la décroissance dans un seul pays.

La France qui y est décrite après un putsch réussi ressemble aux années 1960 quand le vivre bien était préférable à l’actuel vivre ensemble. Dans cette France rétro-futuriste, « l’éloge de la lenteur et de la frugalité, comme la promotion de la supériorité esthétique des petites choses et des paysages les plus oubliés auquel notre gouvernement accorde tant de soins, ne signifie pas qu’il faille automatiquement aller lentement à tout moment et pour toutes les activités humaines. Mettre l’accent sur la lenteur est davantage un moyen de nous amener à réfléchir et nous désintoxiquer de la vitesse, tout comme l’emploi du terme “ décroissance ” est davantage une tactique de notre Lys Noir afin de sevrer notre peuple de la croyance selon laquelle le bonheur et l’épanouissement passeraient nécessairement par l’accumulation quantitative des richesses et des biens… (Voyage au pays du Lys Noir …, pp. 216 – 217) »

Marianne peut maintenant dormir sur ses deux oreilles. Le digne héritier du Docteur Martin n’est plus ! Seuls perdurent les nombreux textes de Rodolphe Crevelle qui, un jour ou l’autre, trouveront un terreau fertile. Commencera alors la contre-révolution anthropologique de l’Homme Ancien pensée par le dernier des Chouans du XXIesiècle.

Source Europe maxima cliquez ici

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lundi, 25 mars 2019

26 MARS 1962 - 26 MARS 2019 : EN SOUVENIR DES MORTS DE LA RUE D'ISLY À ALGER

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mercredi, 20 mars 2019

Adieu Rodolphe. Toi, le dernier chouan...

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Nous annoncions hier sur ce site cliquez ici la disparition subite de Rodolphe Crevelle. Cette nouvelle a attristé de nombreux lecteurs qui nous l'ont fait savoir. Ses obsèques se dérouleront à Rouen samedi matin. 

Sur le site de l'Incorrect, Joseph Joly rend aujourd'hui un magnifique et très émouvant hommage à Rodolphe. Nous prenons la liberté de le reproduire ici.

Joseph Joly L'incorrect cliquez ici

Rodolphe Crevelle est mort dans la nuit du 15 au 16 mars 2019 à Rouen. Né à Tours le 5 décembre 1955, ce journaliste français était une sorte de génie polémiste et politique, aux mille idées qu’il tentait de réaliser après les avoir publiées sous presse. Sa dernière œuvre, La Doctrine anarcho-royaliste, en est une illustration, aboutissement de sa vie d’insurgé politico-littéraire.

Il est parti. D’une manière qu’il n’aurait pas jugé conforme à sa vie. Disons, d’une manière qu’il n’aurait pas cru conforme à sa vie, car l’homme était humble. Voilà sans doute pourquoi Dieu l’a pris en son amitié au moment où il ne pouvait plus la lui refuser.

Mieux, les pensées profondes de ces dernières semaines vers son enfance et la Sainte Vierge l’ont conduit à bénéficier de la grâce ultime de la bonne mort. Alors que les plus grands mystiques sont assaillis par le doute au seuil de l’ultime passage, comme une sublime épreuve sanctifiante, Rodolphe a su émouvoir le Christ à l’instar du bon larron, sans doute sensible à son « royalisme de midinette » et à son catholicisme de pari.

Il a toujours dit être l’homme d’un quart d’heure. Même d’un dernier quart d’heure. Il l’imaginait ce quart d’heure comme celui du coup de force, du dernier assaut qui ferait enfin basculer la République. Il rêvait non pas d’être l’auteur de ce quart d’heure historique, juste de participer à ce moment gros de toutes les conspirations qu’il aura échafaudées dans cet unique but. Pourtant, la Providence dans une ironie impénétrable a décidé de lui accorder une plus grande victoire, non sans amertume.

A la place de cette possible chevauchée vers la prise de pouvoir, les desseins de Dieu l’ont mené dans la souffrance à une issue inattendue. Lui épargnant la prison de la vieillesse, qu’il appréhendait plus que les coursives de Fresnes connues dans les années 80 pour braquages militants.

Au milieu de l’ébullition nationale des Gilets Jaunes, cette poussée de fièvre qu’il attendait depuis toujours, il n’aura pas réussi à chevaucher le tigre une dernière fois pour allier les conjurés comme seul il savait le faire. Pourtant, en janvier, sur les bords du Rhône, en contrebas d’une forteresse médiévale, l’étincelle avait failli prendre.

Sous les arcades de pierre d’une vieille bâtisse, il avait réussi à relancer les dés du godet de l’histoire de France. Ce soir-là, sous les bourrasques du mistral, Rodolphe avait amené dans ses bagages un Prince de sang pour lui faire rencontrer les membres les plus actifs de la vallée prêts à monter contre la République. Ils n’étaient pas nombreux.

Juste révoltés, et déjà séduits par les promesses de renouer avec l’histoire et le souffle de « l’HyperFrance ». Surplombant les boîtes à pizzas et les bières, le Prince expliquait avec simplicité son exil aux Etats-Unis, son amour de la France, sa vie de père de famille et ses agacements d’homme du quotidien. Face à lui, un chauffeur routier, des ouvriers agricoles, un ferrailleur et des Gitans chefs de rond-points.

Entre eux, un chef d’orchestre discret et ingérent : Rodolphe. Il prenait une dernière fois en veste de chasse et grosse écharpe autour du cou la tête d’une potentielle montée vers Paris qui n’a pas encore vue le jour.

A la place de cette possible chevauchée vers la prise de pouvoir, les desseins de Dieu l’ont mené dans la souffrance à une issue inattendue. Lui épargnant la prison de la vieillesse, qu’il appréhendait plus que les coursives de Fresnes connues dans les années 80 pour braquages militants.

Dieu l’aura rappelé en prenant le soin de l’entourer de sa mère, de son fils Marc-Henri, et d’un ami dont il se voulait le serviteur, un autre Prince, Sixte-Henri, un chevalier carliste banni du temps et du trône. Finalement, quel chouan pourra se vanter d’avoir eu la grâce de mourir accompagné de son seigneur et des derniers sacrements, dispensés par deux fois, et ramené par le sort sur ses terres normandes ?

Des Gilets Jaunes aux Bonnets rouges, du blocus paysan de Paris en 1999 à la réunion des confédérations de pêche et des agriculteurs à Laval en 1992, Rodolphe n’aura eu de cesse d’être ce royaliste des bocages que ses souvenirs d’enfance de Vimoutiers et un taxi parisien retors auront déterminé.

Il le confiait entre les lignes de ses articles bernanosiens dans le Lys noir, tous orientés depuis cette petite patrie de l’enfance de laquelle il tirait les flèches les plus aiguisées à l’encontre de l’Homme moderne et des ses enfants mutants.

De cette position d’artillerie, il canardait avec un humour féroce tout ce qui n’avait pas l’heur de lui plaire avec justesse et injustice, le style primant. Ce style où s’illustrait à la fois toute sa provocation et son courage. Provocation parce que lui-même pouvait se reconnaître « ordurier » parfois. Courage parce qu’il a sans doute été le dernier journaliste condamné à de la prison ferme depuis la Libération pour de simples articles, dont le fameux « Mon voisin est une mosquée ».

Portant ses condamnations judiciaires comme autant de médailles à affoler tous les portiques de sécurité de France, Rodolphe Crevelle aura été la bête noire des magistrats. Capable de les prendre au collet avec la force terrible de sa parole, il réduisait en miettes la fausse solennité républicaine et replaçait les débats d’homme à homme.

Formé à la presse et au fait divers à Oise Hebdo à l’orée du nouveau millénaire, Rodolphe fabriquait un journal en une nuit et n’importe où, se nourrissant de cigarettes et de thé glacé de chez Lidl.

Un procureur de Lyon est encore sonné de l’avoir eu au téléphone, tandis que celui de Nice a eu le droit à un journal spécial sur son appartenance supposée à la franc-maçonnerie. A Perpignan, le ministère public a pris un malin plaisir à lire à haute voix ses courriers à l’audience pour se venger des magistrats du siège. Bref, s’il n’était pas dénué de considération envers les flics et les bourgeois auxquels il n’avait pas grand’chose à reprocher, il exécrait le corps vérolé de la justice.

Camelot du Roi venu au journalisme à 40 ans, Rodolphe aura marqué les générations militantes par sa plume et son extraordinaire capacité de travail mais aussi par son activisme. Formé à la presse et au fait divers à Oise Hebdo à l’orée du nouveau millénaire, Rodolphe fabriquait un journal en une nuit et n’importe où, se nourrissant de cigarettes et de thé glacé de chez Lidl.

En passant de TransEurope au Petit journal, de la Semaine de l’Hérault au Scoop de Deauville jusqu’à A Vugi d’a la Roya, sans oublier le Lys noir et Arsenal, il créait les titres de presse et composait presqu’à lui seul la rédaction. L’écriture était tout autant un besoin, un gagne-pain et un outil révolutionnaire.

Toujours à la recherche de la base arrière de laquelle doit partir la reconquête, il aura tenté de s’emparer des Minquiers et des Ecréhous dans le bailliage de Jersey avec les marins-pêcheurs. Puis il fit lever une atmosphère révolutionnaire en la Principauté d’Andorre où il fit campagne pour le Non lors du référendum de 1993.

Il y aura aussi l’épopée du groupe Francité au Val d’Aoste à la fin des années 90. Partout, même au royaume de Belgique et dans le Grand-Duché du Luxembourg, Rodolphe aura poursuivi ce rêve, prenant attache avec députés et ministres.

Écrivant livre sur livre pour avoir le prétexte à agir, emmenant dans ses aventures quelques militants qu’il avait simplement recruté la veille après une longue discussion qu’il aura terminée par un « Que fais-tu demain ? », un appel lourd d’inattendu pour le désœuvré qui l’écoutait émerveillé.

Aujourd’hui, ces militants forment une petite communauté qui ont tous en souvenir la figure de Rodolphe sans lequel ils ne se seraient probablement pas rencontrés. Aujourd’hui, après en avoir lui-même longtemps souffert, Rodolphe les laisse « si seuls dans l’entre-soi abandonné »…

10:00 Publié dans Nous avions un camarade..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |