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jeudi, 05 novembre 2020

5 novembre 1988 : décès de Jean-Pierre Stirbois

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Pour mieux connaître le combat de Jean-Pierre Stirbois, à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition, en novembre 2018 sortait un numéro (n°15) des Cahiers d'Histoire du nationalisme qui lui était consacré :

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Bulletin de commande 

Communiqué d’Alexandre Simonnot (ancien responsable du FN) :
 
N’oublions jamais notre ami et camarade de combat Jean-Pierre Stirbois, disparu il y a aujourd’hui 32 années dans un tragique accident de la route.
 
Des « Jeunes Tixier-Vignancour » à la Présidentielle de 1988, en passant par le célèbre « Tonnerre de Dreux », Jean-Pierre Stirbois aura été un extraordinaire fédérateur, un militant infatigable, un Secrétaire Général exceptionnel, un travailleur acharné. Son unique combat était de servir Jean-Marie Le Pen et le Front National pour le salut de la France.
 
Suivons sans cesse l’exemple de cet homme admirable et unique à qui nous devons tant.
 
Qu’il intercède pour nous auprès de notre Sainte Patronne Jeanne d’Arc afin qu’elle nous aide à persévérer, jour après jour, à temps et à contre temps.
 
Que Jean-Pierre Stirbois repose en paix, au Paradis des héros de la Patrie.

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samedi, 31 octobre 2020

Décès de Jean-Marie Le Chevallier, ancien député-maire FN de Toulon

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Jean-Marie Le Chevallier, ancien député européen et ancien député-maire FN de Toulon, est décédé suite à une crise cardiaque cette nuit en Vendée à l'âge de 83 ans.
 
Au début des années 1980, alors qu'il était responsable du Parti républicain (giscardien), il fut l'un des premiers au sein de la "droite institutionnelle" à rejoindre le Font national de Jean-Marie Le Pen qui entamait sa percée historique. Le geste était courageux car, à l'époque, on ne parlait pas encore de dédiabolisation et on ne se bousculait pas au portillon...
 
Venu des milieux libéraux, Jean-Marie Le Chevallier, homme affable et cultivé, avait réussi à trouver sa place dans le camp national. A plusieurs reprises, ces dernières années, il nous avait fait part de son intérêt pour Synthèse nationale.
 
Qu'il repose en paix.
 
Roland Hélie 
 
 
Premières réactions :
 
J'apprends avec tristesse la mort de Jean-Marie Le Chevallier, ancien député européen FN et maire de Toulon.
 
Étant dans les années 80 Secrétaire national du FN auprès du Secrétaire général Jean-Pierre Strirbois et ami de ce dernier, il m'arriva à de nombreuses reprises de me trouver en conflit d'appareil et de choix politique avec celui que tout le monde au Front appelait "Lech". Mais ses grandes qualités humaines, sa courtoisie, son savoir-vivre, la sincérité de son engagement national et surtout sa proximité avec Jean-Marie Le Pen dont il fut directeur de cabinet firent que jamais ne fut rompu le contact.
 
Que Dieu ait son âme !
 
Jean-François Touzé
 
Je dois à Jean-Marie Le Chevallier mon rapprochement avec Jean-Marie Le Pen en 1983. Il était un ami depuis 10 ans déjà. Depuis l'annonce de sa mort survenue brutalement hier à son domicile vendéen, tant de souvenirs remontent du passé militant. Je salue sa mémoire.
 
Lorrain de Saint-Affrique

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jeudi, 15 octobre 2020

Décès d'un camarade de toujours, Jean-Baptiste Chaumeil

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Jean-Baptiste avait été opéré du coeur il y a quelques jours. Alors qu'il se remettait doucement, il est décédé subitement lundi dernier. 

Très connu et très apprécié dans les milieux nationalistes et bien au-delà, Jean-Baptiste Chaumeil avait été, depuis son engagement alors qu'il était encore lycéen, de tous les combats pour la France française. Militant, il était de ceux qui, sans jamais chercher à en tirer une quelconque gloire, n'hésitent pas à organiser des campagnes pour les causes qui leur semblent justes. Ecrivain, il consacra plusieurs ouvrages à Jacques Perret dont il connaissait parfaitement l'oeuvre. Il avait aussi participé au Choeur Montjoie Saint Denis qui anime avec talent et entrain, depuis des décennies, les réunions patriotiques.

De bonne lignée, Jean-Baptiste était le fils de Pierre Chaumeil, longtemps président des journalistes de la presse catholique et monarchiste.

Pour nous tous qui le connaissions depuis toujours, l'annonce de sa disparition est une nouvelle douloureuse. Nous pensons à sa nombreuse famille. Une cérémonie religieuse se déroulera demain vendredi à Paris et il sera enterré samedi en Auvergne, région qu'il aimait tant. RIP.

Roland Hélie

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vendredi, 02 octobre 2020

RAPPEL Samedi 3 octobre : UNE JOURNÉE EN HOMMAGE À PIERRE SIDOS

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Les Amis de Pierre Sidos vous convient à un hommage national à Pierre SIDOS, fondateur de Jeune Nation et de l’Œuvre française, décédé le 4 septembre dernier.

Programme :

  • 9 h 30  rassemblement au cimetierre parisien de Thiais
  • 12 h 30 messe de trentaine à Notre-Dame de la Consolation
  • 13 h 30 verre de l’amitié avec prise de parole

Avec la présence des personnalités :

  • Yvan Benedetti, President de l’Œuvre française
  • Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol
  • Radu Creanga
  • François Ferrier, président des Amis de Pierre Sidos
  • Hélène Grimaldi, Présidente des Caryatides
  • Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale
  • Johan Livernette, Écrivain
  • Jean-Pierre Papadacci, Adimad
  • Florian Rouanet, Directeur d’Intégralisme Organique
  • Scipion de Salm, Journaliste à Rivarol
  • Eugène Krampon, Réfléchir & Agir, Méridien Zéro

Rejoignez-nous nombreux afin d’honorer la mémoire d’un pilier du Nationalisme Français.

4 septembre 2020 : décès de Pierre Sidos cliquez ici

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vendredi, 25 septembre 2020

DÉCÈS D'UN CAMARADE : YVES GARRIGUE MILITANT DE TOUJOURS

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Yves GARRIGUE
13 septembre 1947, 4 septembre 2020 
 
Voici le très beau texte publié par l'un de ses amis sur sa page FB au sujet de la disparition de notre camarade Yves. Tout est dit.
SN
 
Yves Garrigue nous a quitté le 4 septembre dernier. Cet homme de grande qualité et de grande rigueur morale nous laisse l’exemple de celui qui ne renonce jamais à son engagement.
 
Yves ne dérogeait jamais à ce qu’il estimait indispensable dans une vie d’homme : ne pas subir et garder l’idéal de ses vingt ans. Il savait depuis ses années d’étudiant et de militant, de cette funeste révolution bourgeoise de 68 aux années 70, que seul comptait de ne pas céder au découragement.
 
« Ce qui compte dans les combats vitaux, ce n’est pas seulement de vaincre. C’est surtout de ne pas se rendre. » disait Gustave Thibon.
 
Yves s’attachait à transmettre autour de lui ses convictions profondes tournées vers l’enracinement et la défense de l’idéal européen, jusqu’à cette fulgurante maladie qui l’a emporté. Il n’était pas de ces pessimistes tristes qui ne voient en définitive que la fin de l’histoire. Bien au contraire, il savait transmettre l’optimisme autour de lui, avec un sens de l’humour bien français qui captait les coeurs les plus secs. Il laisse derrière lui de bien belles traces, celles qui peuvent illuminer un chemin à suivre.
 
Adieu Yves.

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samedi, 05 septembre 2020

Pierre SIDOS, combattant historique de la cause nationaliste, est décédé

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Pierre Sidos en juin 2010 lors d'un banquet organisé par Synthèse nationale à Paris.

A la fin des années 1940, Pierre Sidos fut (avec ses frères François, Jacques et Henri) l'un des premiers à relever l'étendard du camp nationaliste en créant le mouvement Jeune nation. Celui-ci fut dissous, alors qu'il était à la pointe du combat pour l'Algérie française, à la fin des années 1950. Pierre Sidos participa alors au lancement du Mouvement Occident puis, en avril 1968, il créa l'Œuvre française qu'il présida jusqu'en 2010, année au cours de laquelle il en confia la direction à Yvan Benedetti. Fidèle à sa ligne nationaliste et catholique, il défendit toute sa vie les idées de sa jeunesse ainsi que la mémoire de sa famille qui a beaucoup donné pour la France. 

Un an jour pour jour après son frère François cliquez ici, il est décédé vendredi muni des sacrements de l'Eglise et entouré de sa famille.

A plusieurs reprises, il participa à nos réunions de Synthèse nationale et il m'invita aussi à certaines qu'il avait organisées.

Sa disparition suscite beaucoup d'émotions au sein du camp national. Qu'il repose en Paix.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Parmi les premières réactions :

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national : La mort de Pierre Sidos concerne cette grande famille nationale et patriote que nous avons servie et guidée, à notre façon souvent différente. Et pourtant… Je salue sa mémoire.
 
Yvan Benedetti, successeur de Pierre Sidos à la présidence de l'Œuvre française : Pierre Sidos nous a quitté ce 4 septembre. La France perd un de ses meilleurs enfants et le nationalisme un de ses meilleurs soldats ! Tout au long de sa vie, son Honneur s'est appelé Fidélité : Fidélité à son nom et Fidélité à un idéal frappé de la Croix celtique ! Pierre Sidos ? Présent !
 
Thomas Joly, président du PdF : Pierre Sidos, figure historique du nationalisme français, a rejoint le ciel. Au nom du Parti de la France, je salue la mémoire de cet infatigable défenseur de la France éternelle. Paix à son âme.

Jean-François Touzé, délégué général du Parti de la France : Je suis loin d'avoir toujours partagé, tout au long de ma vie militante, l'ensemble des options de Pierre Sidos. Mais c'est une très grande figure du mouvement national qui vient de partir. Jusqu'au bout de ses forces il fut un combattant infatigable de la France française. Aujourd'hui tous les nationalistes portent le deuil.

Christian Bouchet, directeur des éditions Art magna : Décès de Pierre Sidos. Je l'ai énormément critiqué (je le regrette maintenant) puis j'ai fini par le respecter. Que le seigneur accueille son âme.

Maître Elie Hatem, l'Action française : Pierre Sidos n'était pas d'Action Française mais partageait avec elle un amour inconditionnel pour la Patrie. Le monde nationaliste perd un grand ami. Nous l'avions reçu à plusieurs banquets d'AF... dans un esprit d'amitié et de compromis nationaliste. Pierre Sidos ? Présent !

 

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vendredi, 28 août 2020

Décès du Dr Jean-Pierre Dickès

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Nous venons d'apprendre avec une grande tristesse le décès du Dr Jean-Pierre Dickès, président de l'ACIM (Association catholique des infirmiers et médecins) et fondateur des Cahiers Saint Raphaël. Infatigable combattant de la cause nationale et catholique depuis toujours, il nous avait à plusieurs reprise manifesté son amitié. Nous garderons le souvenir d'un homme affable et courageux, fidèle à ses engagements. A toute sa famille, Synthèse nationale adresse ses sincères condoléances.

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mercredi, 19 août 2020

Il y a 5 ans, Emmanuel Ratier nous quittait

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Emmanuel Ratier

(29 09 1957 - 19 08 2015)

Lire l'article de Patrick Parment cliquez ici

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dimanche, 05 juillet 2020

6 juillet 1962 : assassinat de Roger Degueldre....

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samedi, 04 juillet 2020

Il y a quelques jours, P'tit Luc, une figure du mouvement nationaliste, est parti...

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Claude Jaffrès

P'tit Luc nous a quitté, il a rejoint tous ces valeureux combattants, ses camarades et nos modèles.

Monsieur Roger Luc, pour l’état civil, quel personnage !

Je milite depuis à peu près 1956, je l'ai pratiquement toujours vu.

C'est à la permanence du Mouvement Jeune Nation que j'ai fait sa connaissance, il avait une « tronche » qu'on remarque et j'avais tout de suite ressenti de la sympathie... et puis ses oreilles de lutteur et son passé d'ancien d'Indo m'impressionnaient. Il était vêtu de sa fameuse veste en « peau retournée », il venait d’adhérer, il sortait du bureau où il avait rencontré Pierre Sidos et Dominique Venner, dont il disait que c'etait un bon chef. Nous les plus jeunes, nous étions ravis de cette nouvelle recrue de choc, nous ne furent pas déçus. Durant cette période Algérie Française, le Mouvement Jeune Nation fut sans doute la plus active et virulente des formations politiques, P'tit Luc s’imposa très rapidement comme l'un des meilleurs, tous le connaissaient, tous l'appréciaient, mais nos adversaires pas du tout.

Depuis ce temps il a toujours été là, il y eu, je l'ai dit l'Algérie, puis Occident, 68, Ordre nouveau, le PFN, le Front, etc... Bref, P'tit Luc c'est tout un pan de l'histoire de notre Combat. Ses exploits sont devenus légendaires dans notre milieu et l'on ne peut évoquer notre lutte et nos souvenirs sans citer P'tit Luc et revoir avec nostalgie sa fougue mais aussi son sourire et sa gouaille du Paris d'autrefois, avant le changement de population.

J'ai eu la chance de l'accueillir dans mon hôtel pour un séjour avec Simone, son épouse, et j'ai pu apprécier sa gentillesse et son humeur toujours égale car c’était aussi cela P'tit Luc un agréable compagnon, on pouvait gratter le personnage, il n'y avait pas de vernis, il n'y avait jamais de déception.

Il avait fait l'Indochine et l'Algérie et c'était aussi un lutteur de classe internationale en gréco, style très physique. Il mena ensuite une carrière de catcheur à la grande époque de Roger Couderc ce qui lui a valu, à son décès, un bel article dans Le Parisien. Un accident lors d'un combat le fit arrêter à 42 ans. Il ne quitta pas sa ville Charenton où, chauffeur-livreur chez Nicolas, il éleva ses enfants dont il était très fier.

Lorsque mon camarade Jacques Mayadoux m'a appris son Grand Départ, ce fut un choc.

Roger Luc, c'était quelqu'un ! Tout un symbole, toute une histoire, toute une vie au service de notre Peuple et de notre Patrie.

C'est aussi, il faut le souligner un bel exemple pour nos jeunes qui déjà affrontent de durs périls avec bravoure et qui demain devront encore faire plus.

Son courage, sa force et ses capacités de combattant, c'était évident mais Roger Luc c'était aussi l’honnêteté, la franchise, la sincérité, la fidélité, la ténacité, la droiture... Un Homme, un véritable Homme de chez-nous, de notre Civilisation européenne, de la France d'avant.

Oui Roger Luc méritait notre respect.

Oui nous pleurons un Camarade.

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dimanche, 14 juin 2020

Les hommages à Jean Raspail au sein de la famille nationale

Jean-Marie Le Pen sur Boulevard Voltaire

La réaction de Jean-François Touzé au nom du Parti de la France :

Jean Raspail est mort, quelques heures après avoir reçu les derniers sacrements, et c'est toute la France française qui porte le deuil.
 
Dire que Raspail fut un grand écrivain serait réducteur. Il était un auteur majeur de notre littérature, un explorateur aventureux, un anthropologue encyclopédique et un intellectuel de haute lignée que seuls l'ostracisme à l'égard de la famille nationale et la stigmatisation absolue de ceux qui portent nos idées, nos convictions et nos traditions, empêchèrent d'accéder à une reconnaissance institutionnelle de la Nation et de ses pairs même s'il remporta, en 1981, le Prix de l'Académie française pour "Moi, Antoine de Tournens, roi de Patagonie".
 
Le signal d'alarme que lançait son livre prophétique, "Le Camp des Saints", ne fut pas entendu par le peuple français. Nous mesurons aujourd'hui où nous aura menés cette surdité.
 
En 1984 alors que j'assurais la rédaction en chef des pages culturelles de National Hebdo, Roland Gaucher m'avait demandé de lui proposer une chronique hebdomadaire. Ce ne fut malheureusement pas possible et c'est au si talentueux et amical Michel de Saint Pierre que nous allions la confier. Mais je découvris, a cette occasion, un homme charmant, impressionnant de profondeur et de culture.
 
Le Parti de la France s'incline devant ce grand français qui, par la densité de son oeuvre, demeure immortel et restera un symbole de la fidélité a ce que nous sommes.
 
Adieu Jean Raspail. Le catholique fervent que vous étiez a trouvé son chemin ultime.
 
Un message de Martial Bild (TV Libertés) :
 
Homme de conviction, homme debout, homme de grand talent, Jean Raspail restera comme l’un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle. En dehors du roman visionnaire Le camp des saints, Jean Raspail a écrit un grand nombre de romans couronnés de succès parmi lesquels Septentrion, Sire et L’Anneau du pêcheur. Ses engagements patriotiques l’ont empêché de se faire élire à l’Académie française et pourtant, l’auteur de Qui se souvient des hommes rejoint la postérité et la reconnaissance éternelle de son public et de ses lecteurs. Jean Raspail était un ami sincère de TVLibertés dont il avait soutenu la création et le développement. Jean était âgé de 94 ans. A Dieu, Jean !
 

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samedi, 13 juin 2020

Il y a un an, la revue Synthèse nationale publiait un grand entretien avec Jean Raspail

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Avec « Le Camp des Saints », paru en 1973, il fut l’un des premiers à sonner le tocsin...

UNE RENCONTRE AVEC JEAN RASPAIL

Propos recueillis par

Clotaire de La Rue et Klara Von Kustniz

Notre amie Klara Von Kusniz, qui contribue à l’excellent site « Nous sommes partout », diri­geait, lors de la 7journée régionale de Synthèse nationale qui s’est tenue à Nieppe (près de Lille) le 26 avril 2019, la table-ronde sur la culture. Il fut beaucoup ques­tion des grands écrivains qui ont marqué, et qui marqueront pour toujours, l’histoire de la droite de conviction. Parmi ceux-ci, bien évidemment, il y a Jean Raspail. Avec Clo­taire de La Rue, Klara est donc allée à sa rencontre...

La famille des Pikkendorff traverse toute votre œuvre. Y a-t-il encore des Pikkendorff à notre époque, des gens capables de « suivre leurs propres pas » ?

Jean Raspail : Oui, il y en a de plus en plus car nous sommes arrivés à un tel stade de déclin que les Pikkendorff  ne peuvent qu’émerger. Ce sont des gens qui veulent réagir contre le déclin de l’Occident. J’en suis un, j’en connais beaucoup d’autres. A titre d’exemple, Philippe de Villiers est un Pikkendorff. Ce sont des gens qui disent « je ne cède plus ! ». Ils se caractérisent par une certaine attitude, une courtoisie, une intelligence, une culture et bien sûr une religion. Un de mes livres qui raconte l’histoire de la reine Zara, Hourrah Zara, fondatrice de la dynastie, va d’ailleurs être réédité fin septembre chez Albin Michel sous le titre Les Pikkendorf. J’avais donné le nom de Zara à mon personnage sans savoir qu’une marque de prêt à porter portait ce nom, ce qui est plutôt amusant.

La famille des Pikkendorff étend sa culture, son influence et ses qualités sur toute l’Europe, la France, l’Allemagne et même l’Angleterre et joue un rôle important dans le monde. Ils sont à l’image de l’Europe, ils sont le reflet fidèle des valeurs européennes. Ce sont des aristocrates et leur saga raconte l’histoire de l’Europe qui repose sur des vérités historiques. Certains sont réels d’ailleurs mais je ne vous dirai pas lesquels…

Pourtant, je n’écris pas dans le but de faire passer des messages ou d’échafauder des théories ; j’écris avec les tripes, je me défoule, je monte sur mon cheval et je ne sais pas où je vais comme les sept cavaliers de mon œuvre qui partent sans savoir où ils vont. Il y a une incertitude dans le travail d’écriture comme il y en a une dans le destin de l’Europe. Les cavaliers et les auteurs voyagent vers l’avenir sur l’ordre de leur souverain et ne savent pas où le vent et la plume les mènent.

Je pense qu’un jour, tout le monde enfourchera un cheval et partira, en tous cas, ceux qui en ont le courage et ce jour là verra la renaissance. Je suis moins pessimiste qu’avant.

Lorsque nous observons notre monde moderne, nous avons le sentiment qu’un voile gris s’est posé sur l’Occident. Les derniers hommes libres ont-ils encore une chance de ne pas être étouffés par ce voile gris ?

J.R. : Leur chance, c’est l’isolat. C’est un mot d’ethnographie et cela désigne une tribu, un peuple, une petite ou grande nation menacée et ces groupes, qui ont conscience qu’ils ne tiendront pas face à la menace, décident de partir, de déménager vers un lieu difficile d’accès où ils seront isolés et se protègeront. C’est arrivé en Amazonie, en Afrique : s’isoler et se cacher pour survivre. En Occident, des isolats ont déjà commencé sans le savoir pour réagir contre la menace. Des groupes ont commencé mais n’ont peut-être pas encore conscience qu’ils peuvent aller plus loin pour préserver leur culture.

La Manif Pour Tous, par exemple, c’est un début d’isolat. Les scouts sont un isolat. Ils sont de plus en plus nombreux ; le recrutement est exponentiel dans les fédérations indépendantes. J’écrirais bien un livre sur le scoutisme, c’est un sujet passionnant. Près de Versailles, je suis allée à une fête du scoutisme et j’ai rencontré des tas de gens, des familles qui étaient là uniquement pour se rencontrer autour de leurs valeurs. On m’a demandé un discours, forcément, et je leur ai dit « Vous rendez un grand service à la France, vous êtes un isolat. » Et finalement, lorsque les isolats ont des relations entre eux, ils reforment une nation.

L’isolat est en effet une solution de survie pour notre civilisation mais face aux dangers qui menacent, répression républicaine, immigration de masse, n’y a-t-il pas un risque de repli et de refus total du monde qui nous entoure ?

Il faut être clair, le danger principal qui nous menace, c’est le problème africain. Le monde moderne peut bien continuer à fonctionner, les isolats ne sont pas des partis politiques et ne craignent rien des gouvernements en place. Leurs membres sont liés de l’intérieur par ce qui leur est commun et rien n’y fait. Ce sont des idées cachées, souterraines mais qui existent et se transmettent dans le groupe. Ce sont des ilots de résistance. Prenons l’exemple du Bastion social, la république peut bien dissoudre l’association mais les idées communes restent et le groupe se reconstituera d’une manière ou d’une autre. Regardez Robert Ménard à Béziers, c’est un isolat à lui tout seul ! Et les biterrois suivent. C’est un exemple à suivre.

Les isolats sont vraiment la seule solution, ils se créent lentement mais sûrement. Si cela n’arrive pas d’ici 2060 environ - c’est notre horizon au regard de l’immigration massive -, la situation sera définitive et nous irons inéluctablement vers une guerre raciale. Vous savez, je ne pourrai jamais considérer un quelconque étranger - mahométan de préférence - comme un de mes compatriotes. Tout nous sépare, tradition, culture, histoire, religion. Dieu a créé les nations, ce n’est pas par hasard. C’est une mer-veilleuse preuve de la façon dont l’homme peut vivre en commun et créer des choses extraordinaires. Les zoulous, par exemple, étaient une vraie nation, on pouvait traiter avec eux, avoir des échanges car ils avaient une civilisation. La civilisation, c’est une dignité. Beaucoup de petits peuples que j’ai rencontrés ont cette dignité et ils sont de vraies nations.

Dans son roman « Qui se souvient des Hommes... », paru en 1986, Jean Raspail raconte les derniers des Alakalufs.

Je suis le dernier à avoir côtoyé les Alakalufs, une ethnie disparue de la Terre de Feu. Ils étaient une vraie nation et ils ont entièrement disparu. C’était une civilisation de marins extraordinaires, ils savaient tout faire, naviguer sans boussole, fabriquer des cordages ; ils vivaient sur leur bateau avec leur famille autour d’un foyer de braises qui ne devait jamais s’éteindre. Et un jour, Magellan est arrivé avec ses caravelles somptueuses et les Alakalufs ont été littéralement lessivés par cette vision. Ils se sont dévalorisés et ont perdu tout courage au point que les femmes ont commencé à refuser de faire des enfants. Voilà ce qui risque de nous arriver si nous ne réagissons pas. J’ai rencontré les deux dernières femmes de ce peuple, puis celle qui est resté la dernière et qui m’a dit : « c’est terrible, je n’ai plus personne avec qui parler ma langue. » Voilà ce qu’on va devenir si nous manquons de courage.

Le courage serait peut-être déjà d’avoir la volonté de changer de régime. Vous évoquiez dans votre ouvrage Sire la possibilité d’une restauration de la monarchie ? Quelle monarchie, une monarchie absolue ?

J.R. : A part au temps des Mérovingiens ou des Carolingiens, la monarchie n’a jamais été réellement absolue. Le roi a toujours été aidé par des conseillers. De même, l’idée de monarque de droit divin est une rare stupidité. Il n’y a pas de roi de droit divin, il y a la grâce divine qui se promène sur les hommes et qui peut décider de se poser sur une famille royale en Europe. Et voilà pourquoi on sacre les rois, Le sacre est le symbole de la grâce divine. Sans sacre, la monarchie foire complètement, regardez les Pays-Bas.

Dans deux mois va sortir un de mes ouvrages intitulé Le roi est mort, vive le roi. Ce sera peut-être l’occasion pour les monarchistes d’arrêter de se disputer entre eux. Leur attitude est un véritable scandale. Ils se disputent pour tout, pour savoir qui est l’héritier légitime, pour organiser les commémorations. Ils sont ridicules.

Le 21 janvier 1993, pour la commémoration de l’assassinat de Louis XVI, j’avais organisé une grande manifestation unitaire sur la place de la Concorde, commémoration interdite aux politiques, pas de récupération possible. Des gens sont venus du monde entier, imaginez 100 000 personnes chantant le Notre Père pour l’âme du roi ! Naturellement, la république avait interdit la manifestation.

Le 21 janvier 1993 les monarchistes français commémoraient le bi-centenaire de l’assassinat de Louis XVI.

La veille, je suis convoqué par le préfet de police qui me demande de changer la date ! On ne change pas la date de la mort de Louis XVI ! Il m’a ensuite demandé de changer le lieu de la manifestation. Mais on ne change pas le lieu de la mort du roi ! Il y a une symbolique à respecter. Le matin même de la manifestation, la police est venue et elle a tout ravagé, détruit toutes nos installations, bouclé le quartier. Et finalement, à la dernière minute, la cérémonie devait avoir lieu à 10 h 16, à l’heure exacte à laquelle la tête de Louis XVI est tombée, François Mitterrand envoie un message à la commissaire du 8e arrondissement qui vient me voir et s’excuse platement : « M. Raspail, le président a autorisé la manifestation ». Mitterrand avait au moins le sens de l’Etat et de la continuité historique, contrairement à ceux qui lui ont succédé.

N’avez-vous pas le sentiment que l’Occident est entré dans l’ère du renoncement, comme vous l’aviez prédit dans Le Camp des Saints ?

J.R. : Totalement, l’Occident a complètement renoncé à se défendre. Parce que la défense ne pourra qu’être violente. Il faudra des lois violentes et inhumaines. Comment peut-on faire ? Tirer sur des gens ? Les laisser mourir ? Je n’ai pas de solution, réellement. Je pense que si aucune défense n’est envisagée sérieusement, nous aurons inexorablement une terrible guerre raciale. Pourtant, il y a des possibilités : en 1946, des populations entières ont été déplacées et cela s’est passé à peu près bien. Les Pieds-Noirs ont été rapatriés, des millions de gens peuvent être déplacés pacifiquement, encore faut-il une volonté. Sans cela, ce sera la guerre.

Mais à l’heure du Big Other triomphant, du grand humanisme et des lois liberticides, sans réaction de l’Occident, quel sera notre avenir ?

J.R. : On peut dire que sans cette solution, l’Occident est foutu.

Vous avez dit à plusieurs reprises que le salut de la France, le salut  de l’Europe, viendrait des moines. Pouvez-vous vous expliquer à ce sujet ?

J.R. : Les moines sont en communication directe avec Dieu, ils sont en quelque sorte l’internet vers le divin et ils nous redistribuent la grâce. Leur Foi, leur croyance sont énormes. Ils ont toujours été là. Ils ont sauvé la culture romaine contre les barbares. Quand on va chez eux, on est immédiatement réconforté. Ils sont toujours là à travers le temps et l’histoire. Les moines sont des bases. Pour les catholiques en tous cas. Mais beaucoup de non-catholiques vont aussi se recueillir dans les monastères. Les moines nous défendront. Ils nous défendront par tous les moyens.

Et la Patagonie dans tout ça ?

J.R. : La Patagonie est un isolat qui s’est fait tout seul. J’ai été ébloui par les indiens du sud et par l’aventure d’Antoine de Tounens le premier roi de Patagonie et moi, Jean Raspail, consul général de Patagonie, je me déclare éternellement fidèle au souverain. La Patagonie, c’est un jeu, c’est le jeu du roi. Nous sommes tous des enfants, sans cela nous ne serions pas des hommes. Un jeu très sérieux, comme la guerre. Le jeu se construit tout seul. Nous avons une chancellerie, des vice-consuls dans le monde entier et des milliers de sujets. Je dis bien « sujets ». Celui qui demande à être « citoyen » de Patagonie est éjecté impitoyablement. Finalement, la Patagonie, c’est une France de substitut pour ceux qui en ont assez de l’état actuel de la France. Beaucoup de généraux sont sujets patagons ainsi que beaucoup de jeunes saint-cyriens. Dans ce jeu, tout est vrai ou virtuel. Nous venons de créer un régiment de cavalerie et c’est un colonel adjoint de la garde républicaine qui le commande mais nous n’avons pas de chevaux bien sûr !  
 

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ADIEU !

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jeudi, 28 mai 2020

Eternel Giorgio Almirante

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Julius Caius Nous sommes Partout cliquez ici

Giorgio Almirante fait partie des hommes qui ne traversent pas le temps en costume d’anonyme, bien au contraire. Ce fidèle au Fascisme qu’il a servi en écrits comme en combats fait partie des hommes qui marquent de leur emprunte l’histoire d’une nation. Giorgio Almitante est de la race des seigneurs, de la race des courageux, des héros même s’il  refuse ces titres.

D’abord journaliste, Almirante écrit des critiques cinématographiques pour la revue Il Tevere de Telesio Interlandi, dont les colonnes étaient chargées de faire connaître les activités de la jeunesse fasciste dans les années 30. Il est aussi membre des groupes universitaires fascistes mussoliniens, fêtant au passage le dixième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du DUCE et il collaborera à Il Tevere jusqu’en 1943 avant d’en devenir le rédacteur en chef. Secrétaire de rédaction jusqu’en 1942 de la revue La Difesa della Razza et correspondant de guerre notamment en Afrique du Nord à la suite de la division des chemises noires, il sera décoré de la croix de guerre pour vaillance militaire.

Il naît en 1914 dans la région de Parme en Emilie-Romagne tout comme il DUCE et comme mon père – décidément c’est une terre fertile pour les héros – et il consacrera toute sa vie aux idéaux fascistes, œuvrant sans cesse pour la grandeur de son pays, honorant à travers ses écrits et discours tout ce que fut ou furent les piliers essentiels d’une civilisation fasciste et mussolinienne, qu’ils soient hommes ou actes. Ces hommes là ne s’arrêtaient jamais, ils sautaient d’un combat à l’autre, tantôt avec les poings, tantôt avec la plume et portaient avec fierté leur empire tout en le servant avec humilité .

Giorgio Almirante mènera après guerre un combat politique acharné contre les démons bolcheviques, agaçant ses adversaires, exhortant ses fidèles à servir les idéaux fascistes du passé, sous la bannière du MSI (Mouvement Social Italien) à la fondation duquel il participera, en 1946 dans un discours enflammé, emplis de courage, de passion, d’amour pour un idéal, de fidélité à un « guide » il Duce et pour servir une cause, celle du peuple fier de ses origines, de son sang et de sa race.

Quand en France sévissait « De Gaulle », en Italie brillaient Giorgio Almirante et Pino Romualdi, le second participera d’ailleurs aux campagnes d’Albanie et de Grèce. De vrai guerriers multi-fronts. De Gaulle parlait dans un micro, les deux autres tenaient un fusil. Voilà des destinées bien différentes, un fossé de différences dans les combats, et quant au courage politique, les actes parlent d’eux mêmes. Ceux-là n’ont pas joué dans la même cour. Il y a 32 ans, mourait Giorgio Almirante et des milliers de fascistes et néo-fascistes accompagnèrent sa dépouille.

Le fascisme perdit la même année Romualdi (la veille de la mort de Giorgio Alminrante, NDLR -SN). Ces deux hommes laisseront un désert politique qui ne sera jamais comblé.

L’Italie a eu besoin de héros. Almirante fut l’un d’eux. Sa voix s’est éteinte définitivement mais reste encore vive dans les cœurs de ses soldats devenus orphelins encore une fois, se rappelant cet homme debout sur les estrades, jurant à pleins poumons son espoir dans la jeunesse italienne, hurlant de ne pas oublier le passé qui ne pouvait que redevenir le futur de tout un peuple. L’Italie est un pays qui ne se repose jamais, les enfants de la louve ont trouvé bien des frères au fil des décennies, les mêmes cœurs ardents et combatifs, et quand le rideau tombe, la mise en scène pour les adieux est inutile, elle devient naturelle et sans fard ! On se doit de rendre hommage à ces hommes là en se les remémorant en costume politique ou bien en essayant de se les imaginer en uniforme, aussi entiers en joutes verbales que forts au combat.

« Notre racisme doit être celui du sang, celui qui coule dans mes veines, que je ressens en moi et que je peux voi, analyser, et comparer avec le sang des autres » Giorgio Almirante.

 

Sur l'histoire du MSI, lire :

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jeudi, 21 mai 2020

IL Y A 7 ANS, L'ACTE ULTIME DE DOMINIQUE VENNER

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L'avis de Jean-François Touzé

"Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m'insurge contre la fatalité, contre les poisons de l'âme".

Le 21 mai 2013, Dominique Venner, fidèle à son éthique agiado-achéenne, met fin à ses jours terrestres au coeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Ceux qui me connaissent bien savent que je suis loin d'avoir toujours été en accord avec Venner. Mais sa haute vision de l'Europe grande et de l'homme vrai a de tout temps suscité mon estime tandis que le choix de sa mort a forcé mon respect.

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samedi, 09 mai 2020

Sébastien Deyzieu, tombé en combattant, le 9 mai 1994

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samedi, 18 avril 2020

18 AVRIL 1963 : ASSASSINAT DE JEAN DE BREM

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Le 18 avril 1963 tombait sous les balles de la police Jean de Brem, officier parachutiste, combattant de l'OAS, militant nationaliste et européen.

"Pour toutes ces pierres, pour tous ces aigles et pour toutes ces croix, pour la mémoire de l'héroïsme et du génie de nos pères, pour notre terre menacée d'esclavage et le souvenir d'un grand passé, la lutte ne sera jamais vaine"

Jean de Brem,

Testament d'un Européen

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samedi, 04 avril 2020

Décès du Docteur Xavier Dore

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Figure militante incontournable de la lutte contre l'avortement depuis plus de quarante ans, le Dr Xavier Dor est décédé hier vendredi atteint du coronavirus.

Que l'on soit d'accord ou pas avec son engagement ou avec ses méthodes d'action, force est de reconnaître et de saluer le courage et la persévérance de cet homme affable et passionné qui a tout sacrifié pour la cause qui lui était chère.

R.I.P.

Retrouvez certaines émissions avec le Dr Dor sur Radio Courtoisie cliquez ici

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mercredi, 25 mars 2020

Anne nous a quitté...

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Une bien triste nouvelle : notre amie Anne Cordier est décédée en fin de semaine dernière après avoir courageusement combattu un terrible cancer depuis près de deux ans.

Anne, les amis de Synthèse nationale la connaissait bien car, depuis des années, elle participait activement à nos réunions et surtout à l’organisation de nos journées annuelles, en particulier de la partie « bar et restauration ». Toujours fidèle au poste, son efficacité et sa gentillesse n’échappaient à personne... Il faut dire qu’elle avait de qui tenir puisqu'elle était la fille de François Sidos, militant historique de la cause nationaliste, qui nous a, lui aussi hélas, quitté en septembre dernier cliquez là.

Un très bel hommage lui a été rendu, en l'église de son village, hier dans la plus stricte intimité compte-tenu de la situation actuelle.

À son mari, Yann, à ses enfants et à toute sa famille, Synthèse nationale leur fait part de sa peine et de son amitié.

Roland Hélie

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mercredi, 18 mars 2020

18 mars 1978 : ASSASSINAT DE FRANÇOIS DUPRAT

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NOTE D'INTRODUCTION DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME (N°2 - 2014) CONSACRÉ À FRANÇOIS DUPRAT (ACTUELLEMENT ÉPUISÉ)

Roland Hélie

Vous avez entre les mains le deuxième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Celui-ci est consacré à François Duprat. Nous avons demandé à Alain Renault, ancien secrétaire général du Front national (de 1976 à 1980) et sans doute l’un de ses plus proches amis, de réaliser cet ouvrage. Il est le mieux placé pour cela.

Figure incontournable du mouvement nationaliste dans les années 1960 et 1970, François Duprat fut le plus célèbre des théoriciens français du courant « nationaliste-révolutionnaire » de cette époque. A travers les différentes revues qu’il avait créées, telles Les Cahiers européens, Année zéro ou encore La Revue d’Histoire du fascisme, et dans celles où il a collaboré, comme Rivarol ou Défense de l’Occident, François Duprat a publié un grand nombre de textes qui, pour certains d’entre eux, demeurent étonnement d’actualité.

En actualisant des idées qui, au début du siècle dernier, avaient eu une influence considérable dans certains pays d’Europe, en particulier dans l’Italie des années 20 et 30, Duprat a redonné à celles-ci leurs lettres de noblesse. Il a contribué à façonner le nationalisme révolutionnaire du XXIe siècle.

Il nous a donc semblé utile de publier, dans ce numéro 2 des Cahiers d’Histoire du Nationalisme, ces quelques textes que nous avons sélectionnés. Ceux-ci, dans une première partie, traitent, entre autres, du capitalisme, de l’immigration, du sionisme… A l’époque où ils furent écris on ne parlait pas encore vraiment de mondialisation, mais les prémices de celle-ci étaient déjà bel et bien en train de se mettre en place.

Dans la seconde partie, les textes choisis sont consacrés à « la famille nationale ». Duprat est parfois féroce avec certaines composantes de celle-ci. Lui-même ne faisait pas non plus l’unanimité. Mais qui donc la fait vraiment ? Ce qui nous intéresse ici, ce sont les idées que Duprat a développé. Nous laissons les polémiques, même si elles apparaissent ici et là, de côté. Il convient de les resituer dans le contexte du moment où ces textes ont été écrits.

Sa fin tragique en mars 1978 fut l’objet de nombreuses controverses, chacun exposant sa théorie, y compris les plus farfelues, et étant persuadé de la véracité de celle-ci. Néanmoins, plus de 35 ans après, aucune conclusion crédible n’a publiquement été donnée à l’enquête et, curieusement, les éléments de celles-ci restent toujours inaccessibles au public. Voilà pourquoi nous avons décidé de ne pas aborder dans ce numéro l’attentat qui coûta la vie à François Duprat.

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dimanche, 15 mars 2020

15 mars 1945 : IL Y A 75 ANS, PIERRE DRIEU LA ROCHELLE SE DONNAIT LA MORT

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mercredi, 11 mars 2020

11 mars 1963 : souvenez-vous...

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samedi, 07 mars 2020

En souvenir de Jean Bastien-Thiry

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vendredi, 07 février 2020

Le Parti de la France salue son Président d'Honneur

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Thomas Joly, Président du PdF, et Jean-François Touzé, son Délégué général, lors des obsèques de Roger Holeindre

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

Roger Holeindre fut un homme exceptionnel de courage, de fidélité et de rectitude. Ses obsèques se devaient de s'élever à la hauteur de celui qui fut notre ami et, au delà de la mort, reste notre camarade.

Toute la grande famille nationale était au rendez vous pour ce dernier hommage à un immense patriote et un grand militant. Tous étaient venus et se serraient autour du cercueil de bois blanc marqué d'un crucifix et recouvert des trois couleurs ainsi que du béret rouge et des décorations de Roger.

Pavoisée en Bleu blanc rouge par les drapeaux du CNC, l'église Saint Roch était archipleine.

Dans la foule des nationaux de toute génération, on reconnaissait les camarades de toujours de Roger, frères d'armes ou compagnons de lutte politique. Jean-Marie Le Pen, coiffé de son béret vert était là, bien sûr, au premier rang.

Mais aussi Carl Lang, ancien Secrétaire général du Front National et Président du Parti de la France jusqu'en novembre dernier. Jean-Pierre Reveau, Myriam et Christian Baeckeroot, Fernand Le Rachinel, Michel Bayvet du PdF étaient naturellement présents, mais également Martial Bild, Lorrain de Sainte-Affrique, Roland Hélie, Régis de La Croix Vaubois, Alexandre Gabriac, Marie-Christine Arnautu,... Tant et tant d'autres que nous ne pouvons tous citer. La direction du Parti de la France était venue en délégation rendre hommage à son Président d'Honneur : Thomas Joly, Président du PdF, Jean-François Touzé, Délégué général, Alexandre Simonnot, Pierre-Nicolas Nups, Éric Pinel et Frantz Isorni, membres du Bureau politique, ainsi que de nombreux militants...

On notait aussi la présence de Marion Maréchal ainsi que celle du Général Piquemal, ancien Président de l'Union Nationale Parachutiste.

A noter qu'un certain nombre de cadres ou élus du Rassemblement national étaient présents comme Nicolas Bay, Jacques Colombier, Michel Guiniot, Thibault de la Tocnay, Jean-Romée Charbonneau ainsi que Thierry Légier et Jean-Pierre Chabrut.

C'est à Bruno Gollnisch que revenait l'honneur de prononcer l'éloge funèbre. Un Bruno Gollnisch ému, à la voix plusieurs fois cassée par le chagrin, qui retraça la vie d'engagement et de combats qui fut celle de Roger Holeindre jusqu'à son dernier jour.

Auparavant, dans un prêche lumineux de puissance habité par la flamme de l'espérance que donne notre foi catholique et par l'élan de ceux qui croient en la grandeur et à la mission de la France, le père Jean-Paul Argouarc'h, après avoir rappelé quel Homme était Roger Holeindre, insista sur cette amitié nationale qui nous réunit et ce recours à Dieu qui est notre espérance.

Et puis il eut les chants. Nos chants : les cantiques, bien sûr, le Dio vi Salvi Regina, évidemment, mais aussi la prière du para, le chant de la promesse, la cavalcade et, entonné par mille voix sur le parvis de l'église, le chant des Africains suivi d'une vibrante Marseillaise.

Adieu Roger. Que Dieu fasse que nous sachions être dignes de ton exemple et que nous, aussi, restions fidèles et combattants.

"Fidèle à la Patrie/ Je le serai/ Tous les jours de la vie/ Je servirai". (Promesse scout).

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La France française a dit "ADIEU" à Roger Holeindre

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Grand moment de peine, de recueillement, d'émotion et, aussi, d'unité nationale jeudi 6 février lors des obsèques de Roger Holeindre célébrées en l'église St Roch à Paris.

Une foule immense de patriotes s'est retrouvée pour dire un dernier adieu à celui qui a tout donné pour le combat national. En présence du Président Jean-Marie Le Pen et de nombreuses personnalités du mouvement national, la messe d'enterrement de celui qui, plus d'un demi siècle durant, a fait vibrer les salles était dite avec la conviction que nous lui connaissons par le Père Jean-Paul Argouac'h.  

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Texte de l'éloge magnifique et émouvant prononcé par Bruno Gollnisch :

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Monsieur le Curé, qui accueillez notre peine ; M. l’abbé ;
M. le Président d’honneur ;
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux et représentants des autorités religieuses ; civiles, militaires, et associatives ; 
Bien chers amis ;

Roger Holeindre nous a quittés dans la nuit du 29 au 30 janvier 2020 dans sa 91e année. Cet homme qui a mené de front plusieurs vies est né le 21 mars 1929 à Corrano (Corse), dans un milieu très modeste, de mère corse et de père vosgien. Adolescent, il est pendant la guerre en région parisienne à Rosny, dans la pension de M. Marcel Clerbois, fidèle au Maréchal, qui y héberge aussi de nombreux enfants juifs, et dont Roger chérira toujours la mémoire. L’été 1944, à l’âge de 15 ans, échappé de l’internat dans l’euphorie de la Libération prochaine, il réussit au péril de sa vie et sous le feu à s’emparer, dans un train de munitions en gare de Rosny, de deux mitrailleuses allemandes, que le patriote M. Clerbois, non sans l’avoir sermonné, ira ensuite remettre aux libérateurs… 

Les universités de Roger Holeindre, ce furent les conflits dans lesquels il s’engage en 1946, dès l’âge de 16 ans et demi, en trichant sur son âge, et dans lesquels il « rempilera », par pur patriotisme d’abord, et afin de combattre l’hydre communiste qui menace le monde entier. En Indochine, il sert d’abord comme fusilier-marin dans la 1ère Division Navale d’Assaut, puis comme parachutiste dans la 1ère demi-brigade de commandos parachutistes. Réengagé deux fois, il restera jusqu’en 57. Il participe aux tout derniers combats sur les hauts plateaux après la chute de Diên Biên Phu. 

De retour en France, après avoir été instructeur à l’école commando de Bayonne, il part pour l’Algérie,  dans le commando du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, où il accomplit des exploits militaires extraordinaires, dont l’infiltration à plusieurs reprises, sous un déguisement, de groupes de fellaghas ; exploits qui lui valurent de multiples distinctions. Il fut deux fois blessé, cinq fois cité, décoré de la Croix de guerre pour l’Indochine et de la Croix de la Valeur Militaire pour l’Algérie, médaillé militaire à titre exceptionnel. 

Démobilisé, il se fait animateur social dans cette Algérie encore française à laquelle il restera fidèle jusqu’au bout. Il sera directeur de la Maison de jeunes de Tebessa, et moniteur de centaines de scouts musulmans. Le général de Corps d’Armée Gouraud, commandant à Constantine, souligna à ce sujet, en 1960, je cite : la « ténacité », le « dynamisme », la « droiture » et la « pureté de l’idéal » de Roger Holeindre.

Rebelle par fidélité à la parole donnée, il anime le maquis Bonaparte dans le Constantinois, composé principalement de musulmans fidèles à la France, dont il n’accepte pas l’abominable abandon. Sur le point d’être capturé, il refuse de verser le sang français. Sa fidélité revendiquée à la parole donnée lui vaut une condamnation à 14 ans de prison. Libéré en 1965, il se relance aussitôt dans l’action militante. Il est notamment l’héroïque président de l’association de soutien au malheureux Sud-Vietnam, ce qui lui valut en 1968 un début de lynchage par des émeutiers gauchistes, dont il ne réchappa que d’extrême justesse… 

J’ai connu Roger Holeindre alors que j’étais étudiant à Nanterre, en 1968. Avec nos camarades, dont Alain Sanders et Marie-France Stirbois, ulcérés par les violences et le désordre permanent qui y régnaient, nous changions de lieu et d’ambiance, dépensant nos maigres économies pour dîner deux ou trois fois par an dans un restaurant qu’il avait créé de toutes pièces non loin d’ici rue du faubourg Saint-Honoré, dans des caves voûtées dégagées de ses propres mains : « le Bivouac du Grognard ». Grognard…c’est ainsi en effet que le talentueux peintre Alexandre Barbera-Ivanoff l’a si bien portraituré. Un grognard de la trempe d’un Maréchal d’Empire. Nous ne connaissions alors qu’une partie des exploits ce héros pudique, voix forte et cœur généreux, familièrement surnommé Popeye, mais nous l’admirions sincèrement. Ses épreuves n’avaient pas entamé son humour ; son amitié n’abandonnait jamais les réprouvés, gens du commun aussi bien que chefs d’Etat renversés : tous ont pu compter sur sa fidélité. 

Cet autodidacte fut aussi un écrivain prolixe, auteur de plus de trente ouvrages,  grand témoin de son temps, grand reporter à Paris-Match et au Figaro-Magazine, parcourant le monde à la recherche de traces du passé, de causes à défendre, d’histoires à raconter, de témoignages à rapporter. Il a couvert de multiples sujets, avec la même curiosité intrépide, des chercheurs d’Or de Bolivie aux Papous de Nouvelle-Guinée, des anciens bagnards de Guyane aux guerilleros de Colombie. En 1980, alors que je séjournais au Japon, où il était venu pour la première fois préparer un livre, son  sens aigu de l’observation me faisait remarquer des choses qui jusque là m’avaient échappé, dans un pays que je croyais connaître. Son livre obtint le prix Asie 1980. J’étais encore loin à l’époque de m’imaginer qu’un jour nous siègerions sur les mêmes bancs de l’Assemblée Nationale, partageant les mêmes combats, les mêmes joies, les mêmes épreuves. L’ensemble de son œuvre lui valut en 2016 le prix Renaissance. Lors de la belle soirée de gala de réception de ce prix, il déclara dans son discours : «  Je vois la France mourir, mais je garde confiance, parce que je crois en Dieu ».

Il était un militant politique, tribun du peuple hors pair, orateur émouvant du rire aux larmes, un des fondateurs du Front National, dont il fut l’un des vice-présidents, et le chancelier de la flamme d’honneur ; élu local à Sevran, élu régional, et député de Seine-Saint-Denis de 1986 à 1988 dans le groupe parlementaire présidé par Jean-Marie Le Pen, faisant vibrer les murs de l’hémicycle de ses empoignades homériques,  intensément populaire auprès du petit personnel de l’Assemblée qu’il traitait d’égal à égal.

Il n’y avait pas de retraite pour Roger Holeindre, infatigable écrivain, fondateur en 1985 et président du Cercle National des Combattants, dont il s’occupait encore la veille de sa mort : importante association de plus de 6 000 anciens combattants de tous grades et de toutes distinctions, s’étant illustrés sur tous les champs de bataille où il fallut défendre le drapeau français. Et qui, contrairement à beaucoup d’autres, préfèrent en réalité le substantif combattants au qualificatif d’anciens…et ne s’interdisent pas de dire ce qu’ils pensent de la trahison du peuple français par ses élites. Le château de Neuvy-sur-Barangeon fut le lieu de leurs rassemblements, mais aussi de nombreux camps de jeunes, et spécialement des Cadets de France,  qu’il avait fondés et auxquels il était particulièrement attaché. 

Roger Holeindre avait un souci de témoignage, nourri de sa vaste connaissance de l’histoire contemporaine. Une connaissance approfondie qui n’était pas seulement le fruit de l’étude mais aussi de son expérience personnelle, directe, immédiate. 

Il « remettait les pendules à l’heure », sur des sujets les plus divers : qu’il s’agisse de la guerre d’Espagne, de la deuxième guerre mondiale, de l’occupation, de  l’épopée de la France d’outre-mer, de l’Indochine, de l’Algérie, du communisme, et des complicité qu’il a rencontrées…Qu’il s’agisse aussi du Proche et du Moyen-Orient, du conflit israélo-palestinien, de la guerre d’Irak, etc. Dans tous ces domaines, précisions et citations à l’appui,  il s’attaquait sans détour aux mensonges qui nous ont fait tant de mal. Et il y a de quoi faire ! 

Car c’est sur ces mensonges qu’est assise une pseudo-repentance inculquée aux Français dès leur plus jeune âge par un masochisme qui n’a rien de désintéressé. Roger Holeindre avait raison de penser que ce dénigrement constant est une arme psychologique aux mains des adversaires de toutes les identités : nationales, culturelles, spirituelles, familiales… « En même temps » que le grand remplacement démographique qui résulte de notre dénatalité et de mouvements de population incontrôlés, s’opérait sous ses yeux le grand déclassement du peuple de France, un déclassement qui n’est pas seulement économique, mais aussi culturel et spirituel. Il l’avait bien remarqué avec d’autres : les révoltes d’aujourd’hui sont aussi le sursaut d’une identité meurtrie… 

Les informations contenues dans les ouvrages de Roger Holeindre ne se trouvent nulle part ailleurs : ni dans les médias, ni dans les écoles, ni dans les académies, ni dans les discours des politiques, mais malgré leur occultation elles ont une force : celle de la vérité. La vérité qu’il a chaque fois passionnément servie, par l’épée, la parole ou la plume, en ayant toujours mis « sa peau au bout de ses idées » : Veritas liberabit vos : la vérité vous libèrera.  Et c’est sans doute le principal apport du vrai patriotisme qui a toujours été le sien. 

Si les mérites militaires, civiques, littéraires, de Roger Holeindre avaient été reconnus à leur juste valeur, il devrait être au moins commandeur de la légion d’honneur, qui lui fut constamment refusée par sectarisme partisan, malgré les propositions de ses amis. Mais il est là-haut un plus juste Juge, et une plus haute distinction ! Aujourd’hui, en entourant sa chère épouse Yaël et sa fille Laetitia, si durement éprouvées, avec son assistante Nicole et tous ses amis, nous pleurons Roger. Mais comme le dit l’apôtre Saint-Paul « ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance ». Car maintenant que son parachute est remonté au ciel, nous espérons, nous croyons, que Roger peut dire,  comme Paul l’écrivait il y a près de vingt siècles en attendant la mort du fond de sa prison : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.  Désormais la couronne de justice m’est réservée ».

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Roger Holeindre

1929 - 2020

Pour information :

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Pour se procurer le livre C'est Roger cliquez ici

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mardi, 04 février 2020

LES OBSÈQUES DE ROGER HOLEINDRE AURONT LIEU JEUDI 6 FÉVRIER À PARIS

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Note de présentation du livre "C'est Roger" sorti en octobre 2019 :

L’une des personnalités les plus marquantes, et aussi des plus attachantes, du mouvement national est incontestable­ment celle de Roger Holeindre. Militaire, il a combattu en Algérie et en Indochine ; journaliste, il a été grand reporter à travers le monde, écrivain, il a publié de nombreux ouvrages politiques et historiques, militant, il a été l’un des respon­sables de la campagne Tixier-Vignancour en 1965, l’un des fondateur du FN en 1973 et il a été député de Seine-St-Denis en 1986... Aujourd’hui président du Cercle national des combattants, le CNC, il est une figure reconnue et respectée du monde combattant... Toute sa vie, il n’a eu qu’un seul idéal : la France.

Roger a eu 90 ans en avril dernier. Dans ce livre entretien réalisé avec le journaliste Arnaud Menu, qui rassemble aussi de nombreux documents annexes, il raconte sa vie, ses engagements, ses espoirs et aussi ses peines. Comme on dit souvent dans les milieux nationalistes lorsque Roger Ho­leindre fait trembler les murs en poussant l’une de ses gueu­lantes légendaires contre le Système : « et oui, c’est Roger... »

Roland Hélie

Hélas, il faudra désormais s'habituer à dire :

"...et oui, c'était Roger". 

 

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Pour se procurer le livre C'est Roger cliquez ici

 

 

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lundi, 03 février 2020

SAMEDI 8 FÉVRIER À PARIS : HOMMAGE AUX MORTS DU 6 FÉVRIER

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jeudi, 30 janvier 2020

Notre Camarade, notre Ami Roger Holeindre est décédé cette nuit. Toute la grande famille nationale est en deuil.

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Roger Holeindre le 12 octobre dernier aux journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale.

Roger Holeindre nous a quittés cette nuit. Nos amis Thomas Joly, président du PdF, et Didier Rochard, responsable du CNC, m'ont annoncé la triste nouvelle ce matin à l'heure du laitier. Ma peine est immense. Roger, était non seulement un combattant exemplaire et infatigable, il était aussi l'un des personnages les plus attachant de la famille. Nous reviendrons très vite sur ce héros de la France française que nous pleurons tous.

Roland Hélie

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Décés de Roger Holeindre : la réaction de Jean-Marie Le Pen

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

Notre ami Roger Holeindre est parti pour le paradis des guerriers. Par la plume et par l'épée, toute sa vie dés l'adolescence jusqu'à la mort a été consacrée à la défense intransigeante de la patrie. Dans la tristesse, notre affection va à sa femme et à sa famille.

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Décés de Roger Holeindre : la réaction de Vincent Vauclin

PPP.jpgVincent Vauclin

Président de la

Dissidence française

Un grand Français nous a quitté.

Militaire, député, membre fondateur du Front National, aventurier politique, journaliste et écrivain, Roger Holeindre fut un soldat inlassable de la cause nationale. Le verbe haut et les convictions ardentes jusqu'au bout, il incarnait le panache à la française et demeurera un exemple pour tous les militants nationalistes. J'adresse mes condoléances et mes pensées à ses proches, à sa famille et à ses amis. Poursuivre le combat, garder vivante la flamme et emporter la victoire, tel est le meilleur hommage que nous pourrons lui rendre.

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