samedi, 10 août 2013
Disparition de l'abbé Bruno Schaeffer
C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre le décès, au cours de la nuit de jeudi à vendredi, de l'abbé Bruno Scheaffer. Homme d'Eglise, mais aussi homme de conviction nationale et fin connaisseur de la Droite nationaliste, l'abbé Schaeffer était toujours aux côtés de ceux qui se battent pour que vive la France française.
Depuis quelques années il était atteint d'une grave maladie qui l'affaiblissait considérablement. Néanmoins il continuait à suivre de prêt le combat national et bien sûr le combat traditionaliste. Nous l'avions d'ailleurs rencontré pour la dernière fois, il y a quelques mois, à Villepreux lors du congrès du Renouveau français.
Nous nous souviendrons de lui comme étant un homme d'une grande culture et d'une grande amabilité. Saluons sa mémoire.
Pour information : les funérailles de Monsieur l’abbé Bruno Schaeffer seront célébrées mardi 13 août 2013 à 10 H 30 en l’abbaye de Bellaigue (63) par M. l’abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France.
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jeudi, 01 août 2013
Jean Madiran vient de nous quitter...
Jean Madiran était, avec François Brigneau, Barnard Antony, Georges-Paul Wagner et quelques autres, l'un des fondateurs du quotidien Présent. Nous ne partagions pas, loin s'en faut, toutes ses options. Cependant, il y avait aussi beaucoup de choses qui pouvaient nous rapprocher. Suffisament de choses en tout cas pour considérer que nous appartenions à la même famille politique.
En novembre 1981, dans le contexte qui était celui de cette année-là, la petite équipe qui entourait Madiran fit preuve d'un certain courage et d'une grande témérité en lançant Présent. Ce journal joua en effet un rôle important dans le retour de la Droite nationale dans la vie politique de notre pays.
Jean Madiran vient de nous quitter à l'age de 93 ans. Saluons sa mémoire.
Roland Hélie
Lire dans Présent d'aujourd'hui cliquez ici
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mardi, 30 juillet 2013
Il y a 15 ans, le 30 juillet 1998 : Maurice Bardèche nous quittait
Maurice Bardèche est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Auron.
Son intelligence et son travail lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il poursuit de brillantes études. Il est admis en hypokhâgne au lycée Louis le Grand où il rencontre celui qui deviendra son meilleur ami : Robert Brasillach. Ils intègrent tous deux, en 1928, le célèbre établissement de la rue d’Ulm, l’Ecole normale supérieure, dans une promotion qui regroupe notamment Jacques Soustelle, Thierry Maulnier et Roger Vaillant.
Ses études se terminent avec l’agrégation de lettres qu’il obtient en 1932. Il est désormais professeur. Il assurera des cours à la Sorbonne avant d’être titularisé à l’Université de Lille en 1942.
Il se mari en juillet 1934 avec Suzanne, la sœur de Robert Brasillach. Les époux partent en voyage de noce pour l’Espagne en compagnie de Robert qui vivra avec eux jusqu’en 1944 ! Au cours de ce voyage, Maurice Bardèche faillit mourir dans un accident de la route. Bardèche fut trépané et conserva sur le front un « enfoncement dans le crâne ».
Dans les années 1930, il collabore aux revues qu’animent Brasillach et Maulnier, où il assure la chronique picturale et littéraire. De 1936 à 1939, il se rend plusieurs fois en Espagne et écrit avec Brasillach une Histoire de la guerre d’Espagne. Séduit par la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera, il prend parti pour le fascisme.
Durant la guerre, hormis quelques articles sur l’art dans Je suis partout, il se consacre essentiellement à son œuvre littéraire, étant spécialiste des écrivains du XIXe siècle. À la Libération, arrêté car proche de Brasillach, il est vite relâché.
Radié de l’enseignement national, il ne peut plus donner de cours que dans des écoles privées, jusqu’à l’intervention de Georges Pompidou dès son élection en 1969.
Il ne se remettra jamais de l’exécution de l’homme auquel il voue une admiration sans bornes. Son seul regret sera de ne s’être pas engagé d’avantage à ses côtés. Il le fera en se proscrivant d’un monde qui avait voulu la mort d’un «être aussi pur». Désormais, il s’attachera à réhabiliter l’œuvre et diffuser les écrits de Brasillach.
Dans sa Lettre à François Mauriac(1947), pamphlet vendu à 80 000 exemplaires, s’il défend l’idée de « collaboration» et les fonctionnaires nommés par Vichy, remet en cause la légalité de la Résistance et critique les excès de l’épuration permanente.
Dans Nuremberg ou la Terre promise, publié en octobre 1948 et tiré à 25 000 exemplaires, il plaide en faveur de l’Allemagne, contestant aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIe Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime le premier les thèses révisionnistes.
Ce livre lui vaut saisie et procès : Bardèche est condamné à un an de prison ferme et 50 000 francs d’amende pour « apologie de crimes de guerre », et le livre est interdit à la vente. Il récidive dès 1950 avec Nuremberg II ou les Faux-Monnayeurs, où il s’appuie sur les thèses de Paul Rassinier. Incarcéré à Fresnes pendant trois semaines en juillet 1954, il est amnistié par le président de la République René Coty.
Il racontera les difficultés de sa famille et son incarcération (ainsi que celle de sa femme, Suzanne Brasillach, avec qui il aura cinq enfants dont l’avocat Bruno Bardèche), sur un ton mi-humoristique, mi-dramatique, dans Suzanne et le taudis (1957).
Il participe au Mouvement social européen. A Malmö, en mai 1951, au congrès de ce mouvement, qui réunit entre autres, à l’initiative des Suédois et notamment de Per Engdahl, l’Anglais Oswald Mosley, l’Italien Ernesto Massi, l’Allemand (ancien Waffen) Karl Ernst Priester et le Français René Binet, il conduit la délégation française et reçoit pour tâche de fédérer les divers groupes français.
Après avoir fondé Les Sept Couleurs, maison d’édition publiant ses livres et ceux d’autres auteurs, il fonde Défense de l’Occident, qui sera un « lieu de rencontre » des nationalistes de 1952 à 1982.
Il meurt à Paris, le 30 juillet 1998.
Le 12 septembre 1998, une messe est célébrée à sa mémoire selon le rite tridentin en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, messe qui réunit les figures du nationalisme français : Pierre Sidos et Henry Coston.
Jean-Marie Le Pen salue, dans Français d’abord, le journal du front National, le « prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps », « un grand écrivain et un historien d’avant-garde ».
Source La Flamme cliquez là
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dimanche, 16 juin 2013
Barbara ne sera plus là
Barbara était une militante nationaliste. Toujours souriante, elle participait à toutes les réunions que nous organisons. Elle était toujours prête à aider la cause... Hélas, elle ne sera plus là, elle nous a quittés, emportée par une maladie, le 13 juin.
Enterrement : lundi 17 juin à 10 heures à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris.
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samedi, 01 juin 2013
Paris a rendu hommage à Dominique Venner...
La gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour réveiller les consciences européennes.
Les interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de 50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.
Après une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…
Lire aussi cliquez là
Le message de Jean-Yves Le Gallou :
En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.
Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective. Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».
Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là) il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux humanités et au De viris illustribus.
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mercredi, 22 mai 2013
Ce soir les nationalistes sont tristes...
Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.
Nous rappellerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe-Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement aussi été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes émanant de notre milieu depuis bien longtemps.
Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'oligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.
Une dernière chose : comme on pouvait s'y attendre les chacals du Système ne sont pas avares de commentaires fielleux sur le geste de Dominique Venner. Que ces tristes sires sachent simplement que les calomnies qu'ils déversent sur cet homme et sur la fin qu'il s'est donné sont insignifiantes compte tenu de l'immensité de leur médiocrité et de leur vulgarité.
Roland Hélie
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samedi, 16 mars 2013
Lundi 18 mars : 35e anniversaire de l'assassinat de François Duprat...
Retour sur l'histoire cliquez ici
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Jean-Marie Curutchet nous a quitté...
Jean-Marie Curutchet. Basque. Né en 1930 à Toulon. Etudes secondaires aux collèges N.-D. d’Afrique (Alger) et Stanislas (Paris). Prytanée militaire (La Flèche). Saint-Cyr-Coëtquidan (Promotion Union Française). Sert dans les paras en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie). Epouse une pied-noir, dont il a trois garçons. Passe dans la clandestinité en septembre 1961. Chef de la branche ORO (Organisation Renseignements-Opérations) de l’OAS-Métropole, puis adjoint au colonel Argoud. Co-fondateur du Conseil national de la Révolution. Echappe pendant près de deux ans aux recherches des polices françaises et étrangères. Est finalement enlevé à Dakar en 1963, ramené en France, jugé par la Cour de sûreté de l’Etat et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Détenu dans l’ile de Ré, s’inscrit en Faculté et passe une licence d’histoire. Libéré et amnistié en juin 1968.
Source cliquez ici
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dimanche, 20 janvier 2013
Hommage à Yves Debay
Le journaliste français Yves Debay a été abattu jeudi par un tireur embusqué dans le nord de la Syrie, où il était en reportage.
Il a été tué d’une balle dans la tête, dans des conditions encore troubles, près de la prison centrale d’Alep, à la lisière nord de la métropole où de violents combats opposaient rebelles et soldats.
Ancien militaire belge, puis membre des unités d’élite de l’ex-armée rhodésienne (aujourd’hui Zimbabwe) face à la rébellion marxiste, avant d’être reporter de guerre pour la revue militaire Raids pendant 20 ans, Yves Debay avait lancé en 2008 sa propre revue, Assaut, pour laquelle il multipliait les reportages périlleux, sur tous les fronts.
Personnage attachant et haut en couleur, Yves Debay était de tendance nationale et n’hésitait pas à le faire savoir (y compris dans sa revue) ni à se montrer dans les rassemblements qui vont bien.
Source Altermedia cliquez ici
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samedi, 03 novembre 2012
Décès de Pino Rauti :
Nous apprenons le décès de Pino Rauti, personnalité célèbre du nationalisme italien et admirateur affiché du Duce, à l’âge de 86 ans.
Vice-secrétaire général, à partir de 1979, du Mouvement social italien, il en devient brièvement président avant de le quitter en 1995 : le MSI (rebaptisé Alliance nationale) ayant effectué un recentrage politique sous la houlette du renégat Gianfranco Fini.
Rauti fonde alors son propre parti, le MSI-Fiamma Tricolore, sous l’étiquette duquel il sera élu député européen en 1999.
Source Contreinfo.com
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mercredi, 31 octobre 2012
Luc Bellanger nous a quitté...
Luc Bellanger était un camarade et surtout un ami.
Il avait été un des piliers de l’organisation de la soupe au cochon organisée en 2005 et 2006 à Strasbourg par Solidarité alsacienne et qui fit à cette époque beaucoup de bruit, y compris dans la presse internationale, russe, iranienne, japonaise, etc… Cet ancien officier du Corps franco-allemand, qui fit plusieurs séjours en Bosnie, fut à mes côtés, avec son épouse Judith, un des combattants déterminé de la résistance nationale et européenne en Alsace.
Dès le lancement de Synthèse nationale, en 2006, il nous apporta son soutien et il participa activement à l'organisation de nos premières Journées nationales et identitaires. Hélas, il ne fut pas des nôtres l'an dernier car la maladie avait déjà commencé son sale travail.
Il vient de nous quitter à l’âge de 59 ans. Lucas, comme nous l'appelions tous, marche désormais en esprit dans nos rangs.
Robert Spieler
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samedi, 27 octobre 2012
Disparition de Jean-Claude Jacquard...
Nous venons d'apprendre avec tristesse le décés, à l'age de 70 ans, ce vendredi, de Jean-Claude Jacquard. Depuis quelques mois, Jean-Claude souffrait d'un cancer, celui-ci a fini par l'emporter.
Jean-Claude Jacquard, depuis le début des années 60, avait été de tous les combats du camp nationaliste. D'Europe-Action à la présidence du GRECE, qu'il assumait depuis plusieurs années, en passant par le Parti des Forces nouvelles dans les années 70, il avait toujours répondu "présent" lorsqu'il s'agissait de défendre les idées qui lui étaient chères.
Apprécié de tous pour sa courtoisie et sa grande connaissance de l'histoire du mouvement nationaliste, Jean-Claude était toujours prêt à aider les initiatives militantes de notre famille politique.
Nous ne l'oublierons pas.
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mardi, 18 septembre 2012
Le commandant Louis Réssicaud est décédé...
Nous savions qu'il était gravement malade, mais pas à ce point. Les 22 juillet et 30 août derniers, nous avions échangé des courriers dans lesquels, notamment, il nous faisait part de son désarroi face à la situation de la France. Il venait d'adhérer à la Nouvelle Droite Populaire. Le Commandant Ressicaud était un grand Français, un soldat et un militant de la première heure de la cause nationale, plus particulièrement à la tête du FN dans l'Essonne pendant de longues années. Nous saluons la mémoire d'un combattant courageux face à l'adversité et à la cruauté d'une longue maladie.
Jean-Claude Rolinat
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samedi, 04 février 2012
Jean Castrillo est décédé...
Nous venons d’apprendre avec tristesse la disparition, le 24 janvier dernier, de Jean Castrillo à l’âge de 89 ans.
Depuis plusieurs mois, il luttait contre la maladie qui le rongeait et il avait dû subir plusieurs opérations.
Dès l’age de 14 ans, Jean Castrillo s’était engagé dans les rangs des organisations de jeunesses du Parti populaire français créé par Jacques Doriot.
Pendant la seconde guerre mondiale, il s’est battu héroïquement, aux côtés de ses camarades européens, dans la grande croisade contre le bolchevisme. Ce qui lui valut 4 ans d’emprisonnement par la suite.
N’abandonnant jamais le combat, 40 ans durant, il anima le journal Militant, le mensuel nationaliste dirigé aujourd’hui par André Gandillon. Au-delà de cet engagement politique, Castrillo nous laisse aussi plusieurs livres qui témoignent de son érudition exceptionnelle.
A ses proches, à la rédaction de Militant, nous présentons nos fraternelles condoléances. Le combat continue.
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mercredi, 08 août 2007
Roland Gaucher a été enterré aujourd'hui
Roland Gaucher, décédé à l'âge de 88 ans le 26 juillet dernier (voir note du 27 juillet sur ce blog), a été inhumé ce mercredi 8 août. Une émouvante cérémonie religieuse a été célébrée en présence de sa famille et de ses amis, à Maisons-Laffitte. Plusieurs collaborateurs de National hebdo autour de son directeur, Jean-Claude Varanne, étaient présents, ainsi que Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France.
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vendredi, 27 juillet 2007
Roland Gaucher nous a quitté...
Je viens d'apprendre avec tristesse la disparition, hier, de Roland Gaucher.
Agé de 88 ans, il avait été, depuis la fin des années 30, de tous les combats pour la cause nationale. Ancien reporter au journal Minute, puis, directeur de National hebdo, et enfin du Crapouillot, Roland Gaucher mit toujours sa plume au service de ses idées. En 1974, il publia une remarquable Histoire secrète du Parti communiste français (chez Albin Michel) qui fit grand bruit à l'époque et contribua à la déstabilisation et à la marginalisation de ce parti alors encore tout puissant.
Combattant infatigable, Roland Gaucher n'hésitait jamais à foncer en première ligne face à nos adversaires. J'ai eu l'occasion personnellement de le constater à plusieurs reprises dans les années 70, alors que j'étais jeune militant du Parti des forces nouvelles dont il était l'un des dirigeants.
Au milieu des années 80, Roland Gaucher devint l'une des figures du Front national. Il fut élu député européen de 1986 à 1989. Il assurait en même temps, comme je l'ai indiqué, la direction de National hebdo avec Lionel Payet. A cette époque, NH avait aussi dans son équipe rédactionnelle François Brigneau, Jean Bourdier, Jean-François Touzé, Serge de Beketch, Pinatel et bien d'autres... Mais, en 1995, il s'éloigna du Front et se consacra à la rédaction de nouveaux livres, dont certains en collaboration avec Philippe Randa.
Nous nous voyions plusieurs fois par an et c'était toujours un plaisir de l'écouter raconter (parfois pour la xième fois, mais qu'importe... c'était Roland) les grandes heures de la presse et du mouvement national. En bon vieux grognard toujours un peu grincheux qu'il était, Roland Gaucher gardait toujours une vision assez réaliste des choses. Surtout, il ne perdait jamais l'espoir de voir un jour notre idéal triompher. Aujourd'hui Roland n'est plus, mais l'idéal survit.
Roland Hélie
Les obsèques auront lieu à Maisons-Laffitte (Yvelines) mercredi 8 août à 11 h. 00 en l'église Notre Dame de la Croix.
18:00 Publié dans Editoriaux, Nous avions un camarade... | Tags : politique, jean-marie le pen, droite, france, presse, paris, identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 12 juin 2006
ADIEU ET MERCI, CHER MAITRE...
Hier, dimanche, j’ai appris avec une grande tristesse le décès de Georges-Paul Wagner.
Pendant trois ans, d’octobre 1985 à juin 1988, j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler à ses côtés. D’abord en tant que responsable du Front national dans les Yvelines, puis comme attaché parlementaire. J’approchais alors de mes trente ans, l’âge où l’on essaye de devenir raisonnable. Et je dois dire que Maître Wagner m’a alors beaucoup aidé, si ce n’est à atteindre cet objectif, tout du moins à essayer de m'en approcher. Car cet avocat réputé, chroniqueur de talent (*), maurrassien fidèle et député reconnu par tous (y compris par nombre de nos adversaires) pour sa compétence, était avant tout un sage. Une anecdote à laquelle je pense souvent résume à elle seule le tempérament de Maître Wagner. Un soir, pendant la campagne électorale des législatives de 1986, alors que nous partions ensemble tenir une réunion dans un canton aux fins fonds des Yvelines, nous nous retrouvions bloqués dans un embouteillage à la Porte de Saint-Cloud. Il était 20 h.20, notre réunion était prévue à 20 h. 30, je commençais à pester au volant de la voiture et Georges-Paul me dit de sa voix calme : Roland, nous ne sommes pas encore en retard…
Georges-Paul Wagner était de ceux qui pensent que ce qui ne se construit pas avec le temps ne résiste jamais à l’épreuve du temps. C’est sans doute ce qu’il m’a enseigné de plus précieux. Hélas, le temps a fini par le rattraper… Adieu et Merci, Cher Maître.
Roland Hélie
(*) Le quotidien Présent daté de mardi consacre sa "une" à la disparition de Georges-Paul Wagner.
13:20 Publié dans Editoriaux, Nous avions un camarade... | Tags : politique | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |