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mardi, 11 février 2014

Notre camarade Daniel Tallet est décédé...

BgL4jHxCAAAX5Lw.jpgDaniel Tallet, très souvent affectueusement surnommé "Daniel Taxi", est décédé lundi 10 février.

Toujours présent lorsque les activités militantes l'appelaient, Daniel s'investissait beaucoup avec la bannière francilienne de Terre et peuple. Lors de nos journées annuelles de Synthèse nationale il venait nous donner un coup de main appréciable. Nous nous souviendrons aussi de sa bonne humeur qu'il savait faire partager autour de lui.

Daniel n'est plus là. Il s'en est allé rejoindre Barbara au Paradis des Guerriers...

Ses obsèques auront lieux jeudi 13 février à 14 h au funérarium de Lagny-sur-Marne (77).

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dimanche, 09 février 2014

Décès de notre Ami Gilbert Sincyr

gilbert_sincyr_portrait.jpgNous venons d'apprendre avec tristesse le décès, à la suite d'une douloureuse maladie, de Gilbert Sincyr le 6 février dernier.

Fidèle Ami de Synthèse nationale, Gilbert Sincyr avait été de toutes les aventures de la Droite nationaliste depuis sa jeunesse, au moment du combat pour l'Algérie française. Ingénieur de formation, ce Toulousain passionné a été successivement vice Président du Front national à la fin des années 70 puis Secrétaire général du GRECE dans les années 80. Il fut l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés entre autres au paganisme, à l'islamisation de notre pays ou à l'Histoire de la civilisation européenne édités chez Dualpha cliquez là.

Toujours enthousiaste à chaque fois que nous le sollicitions, Gilbert Sincyr a apporté, à plusieurs reprises, des contributions à nos publications. En particulier dans l'ouvrage collectif que nous avons consacré, en novembre 2012, à l'Europe face à la crise cliquez ici ainsi qu'au livre édité en août 2013 en hommage à Dominique Venner cliquez là.

Il sera incinéré le 14 février prochain.

Roland Hélie

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mardi, 28 janvier 2014

DON BLAS PINAR, CHEF HISTORIQUE DE LA DROITE NATIONALISTE ESPAGNOLE, RAPPELE A DIEU

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Don Blas Pinar, fondateur et Président de Fuerza Nueva, la revue et le mouvement franquiste espagnol, est décédé hier à l'age de 95 ans.

Né en 1918 à Tolède, fils de militaire, il était docteur en droit et a commencé sa carrière politique à l’époque où le Général Franco transformait l’Espagne en une grande nation moderne. Il fut alors directeur de l'Institut de culture hispanique entre 1957 et 1962, organisme qui devint par la suite, à la fin des années 70, l'Institut de coopération ibéro-américaine.

En 1976, il fonde le mouvement Fuerza nueva, avec le slogan "Dieu, Patrie et Justice", devenu la formation emblématique de l'extrême droite au cours de "la transition". Orateur exceptionnel, en juin 1978 il participa à Paris aux côtés de Giorgio Almirante (Mouvement social italien) et de Jean-Louis Tixier-Vignancour (PFN) au grand meeting de lancement de l’Eurodroite. Lors des élections législatives de 1979, après l'adoption de la Constitution de l'année précédente, il a été élu député de la coalition de l'Union nationale dont son parti était membre. Il s'opposa alors à la création de régions autonomes et fut témoin de la tentative de coup d'Etat du 23 février 1981, soutenue par la suite dans un manifeste par son fils.

En 1982, Fuerza nueva se dissoudra et renaîtra, quatre ans plus tard, sous le nom de Frente nacional, mais ne gagnera aucun siège au parlement. Après des pactes successifs avec d'autres formations il participera en 2004 à la création de Alternative espagnole cliquez ici, dont il était président d'honneur et avec laquelle il participera à ses dernières élections municipales en 2011.

Blas Pinar était malade depuis plusieurs années, mais il est resté actif jusqu'à peu de temps avant sa mort en écrivant et en publiant plusieurs livres et articles dans des revues nationalistes. Très ami de la France, il était aussi l’un des soutiens actifs en Espagne du Cercle Franco-hispanique présidé par notre ami Olivier Grimaldi.

Synthèse nationale

NDLR :

Pre-sence de Jose- Antonio.jpgLe Cercle franco-hispanique et Olivier Grimaldi présentent : Présence de José Antonio

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jeudi, 23 janvier 2014

HOMMAGE A MAURICE ROLLET...

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Maurice Rollet, sauf erreur de ma part, n’a jamais écrit dans Éléments, mais il était une figure historique de la mouvance qui fut à l’origine de notre revue. Né à Joigny, en Bourgogne, le 30 janvier 1933, il était devenu médecin en Algérie, à l’hôpital de Bône, à l’issue de son service militaire. La fin de la guerre d’Algérie marqua profondément ses jeunes années. Emprisonné en 1962 avec Dominique Venner, pour cause d’activisme, il s’installa ensuite à Marseille et y poursuivit sa carrière médicale. En 1967, il fut l’un des membres fondateurs du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), dont il allait bientôt devenir le chancelier. Il fut surtout le principal animateur de la Domus Europa de Roquefavour, près d’Aix-en-Provence, un grand mas provençal qui devint à son initiative le lieu d’innombrables fêtes, réunions et Universités d’été.

Maurice était un homme tout d’une pièce, qui ne fonctionnait qu’à l’amitié. Les mots « clan », « communauté », « amis » étaient ceux qui le faisaient vibrer. Tous ceux qui l’ont connu se souviennent, non seulement de son incroyable dynamisme, de son extraordinaire générosité, de ses coups de cœur et de ses coups de gueule, de la façon qui n’appartenait qu’à lui qu’entonner les chants traditionnels face au Soleil de Pierre. Il était l’auteur de nombreux poèmes, les premiers publiés sous le pseudonyme de François Le Cap, puis sous son nom, dans lesquels il aimait à chanter les femmes et le vin qui ruisselle en l’honneur des anciens dieux (Des runes et des rimes, Pyrène, Saint-Avit-Rivière 1991). On lui doit encore des chansons, dont celle du film de Gérard Blain Pierre et Djemila (1987). Au cinéma, il fut aussi l’un des principaux acteurs du Rebelle (1980), autre film de Gérard Blain, dont le titre lui convenait si bien.

Maurice Rollet est mort à Aix-en-Provence le 21 janvier dernier, à l’âge de 80 ans. L’annonce de sa mort n’a pas surpris ses amis, qui le savaient depuis longtemps malade, mais les a frappés comme la foudre. Profonde tristesse. Grand Soleil, Coupo santo


Alain de Benoist
Extrait d'Éléments n°150

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dimanche, 19 janvier 2014

Il y a 5 ans disparaissait le Professeur Pierre Maurer.

Pieter Kerstens

Il y a 5 ans, le 19 janvier 2009, il a plu au Seigneur de rappeler à Lui son Fils

Pierre MAURER

Né le 22 mai 1924 à 75006 Paris

Externe des Hôpitaux de Paris en 1944

Interne des Hôpitaux de Paris en 1950

Chirurgien des Hôpitaux de Paris CHU en 1964

Membre de diverses sociétés savantes.

Il fut l’auteur de nombreux travaux cliniques sur les membres inférieurs et supérieurs.

Docteur en médecine à Paris en 1954

Chef de clinique de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice en 1955

Maître de conférences, Agrégé en Orthopédie et Traumatologie en 1963

Assesseur de l’U.E.R de Cochin-Port Royal en 1968

Doyen de la Faculté de Médecine de Cochin-Port Royal en 1976.

Début 1973, il signe en compagnie de 600 personnalités, une adresse à S.M Elisabeth II contre les trafics des avortements vers la Grande-Bretagne, suite à la visite de la reine en France. Ceci, à l’initiative de « Laissez-les vivre. SOS futures mères ».

Il s’était éteint sereinement dans la certitude de sa Foi et la justesse de ses convictions.

Engagé volontaire dans la Brigade FRANKREICH en août 1944 (peu avant la Libération de Paris) et après une période de formation à l’Ausbildunsglager de Sennheim, il prêta serment de fidélité au Chancelier élu, Adolf Hitler, avec l’aide de Dieu, comme l’atteste une photo figurant au-dessus du texte de ce serment dans l’ouvrage de Jean MABIRE « La Brigade Frankreich » paru aux éditions FAYARD.

Après de durs combats en Poméranie, où sa compagnie fut décimée, il est décoré de l’E.K II pour sa bravoure et son comportement au feu. Il n’intégrera pas la Division Charlemagne et sera arrêté en 1945 et interné à la prison de FRESNE où il rencontra aussi d’autres « réprouvés ».

Le 26 mars 1979 il descend dans l’amphithéâtre de la Faculté de Cochin où se déroule une Assemblée Générale d’étudiants grévistes et déclenche une tempête médiatique en déclarant :

 «  J’ai été fasciste et je reste fasciste », ce qu’il confirmera le soir même devant les caméras de télévision et en précisant ses propos dans l’édition du 28/03/79 du journal « Le Monde » :

 « Je ne reviens absolument pas sur ce que j’ai dit hier. J’avais pris une option politique qui consistait à considérer, d’abord, que lorsqu’on a des idées il faut aller jusqu’au bout et se battre.

J’ai risqué ma peau. Je me suis engagé dans la Brigade Frankreich et je me suis battu sur le front russe dans l’armée allemande. A la Libération, j’ai été arrêté. J’ai passé un an et demi à la prison de Fresnes. J’étais un soldat, pas un tueur. Je n’ai appris les horreurs qu’en 1945 ; je ne suis pas partisan d’une idéologie de destruction ou de massacre des populations. Quand je dis que je suis raciste, je veux dire que je suis pour l’élite, pour le petit nombre. Il m’est totalement indifférent que les gens qui travaillent avec moi soient d’une certaine race, s’ils font leur travail. Les arabes, les juifs, les jaunes, je les soigne, je suis très gentil avec eux. D’ailleurs, si on me demande mon opinion sur les affaires du Proche-Orient, actuellement je suis totalement pour les israéliens, parce qu’ils représentent ce que j’admire le plus : ce sont des hommes qui se battent et qui sont prêts à mourir pour leur cause. Pourquoi j’ai fait ces déclarations hier ? Parce qu’il y a trois ans, au moment de mon élection comme doyen, des tracts ont circulé sur mon passé. Il vaut mieux que tout se sache clairement. J’ai fait pour cette faculté le maximum et si j’ai pu le faire, c’est grâce à mes idées ».

Dans une édition ultérieure du Monde (29 ou 30 mars), une tribune « Libres Opinions » du Professeur MERLE d’AUBIGNE confirme la carrière exemplaire du Professeur Pierre MAURER et rend hommage à l’excellence de son enseignement ainsi qu’à ses talents exceptionnels d’organisateur au sein de la Faculté de Cochin-Port Royal

Un éditorial de François BRIGNEAU, paru dans MINUTE, rend fort justement hommage à ce qui fut le parcours politique d’un homme de convictions -mon beau-père-  qui pour moi, fut un exemple.

Inutile de décrire ce que furent les suites de cette profession de foi, douloureuses durant les années suivantes, tant pour sa famille que pour ses proches mais pendant lesquelles JAMAIS il ne déclara que ce fut « une connerie ». Ses amis lui furent d’un soutien précieux et qu’ils en soient encore ici remerciés.

Poursuivi par les cloportes du « politiquement correct » et les hyènes du « devoir de mémoire », il fut acquitté par la Justice … à la stupeur générale !

Il consacra les 25 dernières années de sa vie à la cause des Alcooliques Anonymes en visitant régulièrement les hôpitaux et les prisons de la région parisienne afin d’aider les personnes désireuses de sortir du fléau de l’alcoolisme, sans compter et avec abnégation, jusqu’à son dernier souffle.

Homme de Foi, il pratiquait la religion et s’intéressait en permanence à l’évolution de l’Eglise Catholique en France et dans le monde, s’astreignant à des retraites dans divers couvents où il put trouver la sérénité.

«  Quand était noire la nuit, quand la Nation était à l’agonie, tu as défié l’Histoire et dicté ta volonté au destin. Hier nous avons suivi tes pas ; aujourd’hui nous reprenons la route et tu marches avec nous ! »

Que le soldat de Poméranie reste vivant dans notre esprit et que le flambeau de son combat nous éclaire dans la lutte contre le Nouvel Ordre Mondial !

IN MEMORIAM !

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jeudi, 19 décembre 2013

Décés de Jean-Pierre Dellac, responsable du Service de sécurité du Parti de la France

Dellac Jean-Pierre.jpgCarl Lang et Le Parti de la France ont la tristesse de vous informer du décès de Jean-Pierre Dellac, fondateur et directeur national du Service d'Encadrement et de Protection (SEP).

Longtemps responsable du DPS du grand Est Jean-Pierre Dellac était une figure de notre combat de résistance nationale et une personnalité exceptionnelle, toujours au service de la sécurité des militants patriotes.

Ses obsèques auront lieu en présence des dirigeants du Parti de la France le lundi 23 décembre à Auxerre à 10h30 (cliquez ici).

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samedi, 10 août 2013

Disparition de l'abbé Bruno Schaeffer

abbé shaeffer.pngC'est avec tristesse que nous venons d'apprendre le décès, au cours de la nuit de jeudi à vendredi, de l'abbé Bruno Scheaffer. Homme d'Eglise, mais aussi homme de conviction nationale et fin connaisseur de la Droite nationaliste, l'abbé Schaeffer était toujours aux côtés de ceux qui se battent pour que vive la France française.

Depuis quelques années il était atteint d'une grave maladie qui l'affaiblissait considérablement. Néanmoins il continuait à suivre de prêt le combat national et bien sûr le combat traditionaliste. Nous l'avions d'ailleurs rencontré pour la dernière fois, il y a quelques mois, à Villepreux lors du congrès du Renouveau français.

Nous nous souviendrons de lui comme étant un homme d'une grande culture et d'une grande amabilité. Saluons sa mémoire.

Pour information : les funérailles de Monsieur l’abbé Bruno Schaeffer seront célébrées mardi 13 août 2013 à 10 H 30 en l’abbaye de Bellaigue (63) par M. l’abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France.

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jeudi, 01 août 2013

Jean Madiran vient de nous quitter...

madiran.pngJean Madiran était, avec François Brigneau, Barnard Antony, Georges-Paul Wagner et quelques autres, l'un des fondateurs du quotidien Présent. Nous ne partagions pas, loin s'en faut, toutes ses options. Cependant, il y avait aussi beaucoup de choses qui pouvaient nous rapprocher. Suffisament de choses en tout cas pour considérer que nous appartenions à la même famille politique.

En novembre 1981, dans le contexte qui était celui de cette année-là, la petite équipe qui entourait Madiran fit preuve d'un certain courage et d'une grande témérité en lançant Présent. Ce journal joua en effet un rôle important dans le retour de la Droite nationale dans la vie politique de notre pays.

Jean Madiran vient de nous quitter à l'age de 93 ans. Saluons sa mémoire.

Roland Hélie

Lire dans Présent d'aujourd'hui cliquez ici

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mardi, 30 juillet 2013

Il y a 15 ans, le 30 juillet 1998 : Maurice Bardèche nous quittait

bardeche_0001-150x150.jpgMaurice Bardèche est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Auron.

Son intelligence et son travail lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il poursuit de brillantes études. Il est admis en hypokhâgne au lycée Louis le Grand où il rencontre celui qui deviendra son meilleur ami : Robert Brasillach. Ils intègrent tous deux, en 1928, le célèbre établissement de la rue d’Ulm, l’Ecole normale supérieure, dans une promotion qui regroupe notamment Jacques Soustelle, Thierry Maulnier et Roger Vaillant.

Ses études se terminent avec l’agrégation de lettres qu’il obtient en 1932. Il est désormais professeur. Il assurera des cours à la Sorbonne avant d’être titularisé à l’Université de Lille en 1942.

Il se mari en juillet 1934 avec Suzanne, la sœur de Robert Brasillach. Les époux partent en voyage de noce pour l’Espagne en compagnie de Robert qui vivra avec eux jusqu’en 1944 ! Au cours de ce voyage, Maurice Bardèche faillit mourir dans un accident de la route. Bardèche fut trépané et conserva sur le front un « enfoncement dans le crâne ».

Dans les années 1930, il collabore aux revues qu’animent Brasillach et Maulnier, où il assure la chronique picturale et littéraire. De 1936 à 1939, il se rend plusieurs fois en Espagne et écrit avec Brasillach une Histoire de la guerre d’Espagne. Séduit par la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera, il prend parti pour le fascisme.

Durant la guerre, hormis quelques articles sur l’art dans Je suis partout, il se consacre essentiellement à son œuvre littéraire, étant spécialiste des écrivains du XIXe siècle. À la Libération, arrêté car proche de Brasillach, il est vite relâché.

Radié de l’enseignement national, il ne peut plus donner de cours que dans des écoles privées, jusqu’à l’intervention de Georges Pompidou dès son élection en 1969.

Il ne se remettra jamais de l’exécution de l’homme auquel il voue une admiration sans bornes. Son seul regret sera de ne s’être pas engagé d’avantage à ses côtés. Il le fera en se proscrivant d’un monde qui avait voulu la mort d’un «être aussi pur».  Désormais, il s’attachera à réhabiliter l’œuvre et diffuser les écrits de Brasillach.

Dans sa Lettre à François Mauriac(1947), pamphlet vendu à 80 000 exemplaires, s’il défend l’idée de « collaboration» et les fonctionnaires nommés par Vichy, remet en cause la légalité de la Résistance et critique les excès de l’épuration permanente.

Dans Nuremberg ou la Terre promise, publié en octobre 1948 et tiré à 25 000 exemplaires, il plaide en faveur de l’Allemagne, contestant aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIe Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime le premier les thèses révisionnistes.

Ce livre lui vaut saisie et procès : Bardèche est condamné à un an de prison ferme et 50 000 francs d’amende pour « apologie de crimes de guerre », et le livre est interdit à la vente. Il récidive dès 1950 avec Nuremberg II ou les Faux-Monnayeurs, où il s’appuie sur les thèses de Paul Rassinier. Incarcéré à Fresnes pendant trois semaines en juillet 1954, il est amnistié par le président de la République René Coty.

 Il racontera les difficultés de sa famille et son incarcération (ainsi que celle de sa femme, Suzanne Brasillach, avec qui il aura cinq enfants dont l’avocat Bruno Bardèche), sur un ton mi-humoristique, mi-dramatique, dans Suzanne et le taudis (1957).

Il participe au Mouvement social européen. A Malmö, en mai 1951, au congrès de ce mouvement, qui réunit entre autres, à l’initiative des Suédois et notamment de Per Engdahl, l’Anglais Oswald Mosley, l’Italien Ernesto Massi, l’Allemand (ancien Waffen) Karl Ernst Priester et le Français René Binet, il conduit la délégation française et reçoit pour tâche de fédérer les divers groupes français.

Après avoir fondé Les Sept Couleurs, maison d’édition publiant ses livres et ceux d’autres auteurs, il fonde Défense de l’Occident, qui sera un « lieu de rencontre » des nationalistes de 1952 à 1982.

Il meurt à Paris, le 30 juillet 1998.

Le 12 septembre 1998, une messe est célébrée à sa mémoire selon le rite tridentin en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, messe qui réunit les  figures du nationalisme  français : Pierre Sidos et Henry Coston.

Jean-Marie Le Pen salue, dans Français d’abord, le journal du front National, le « prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps », « un grand écrivain et un historien d’avant-garde ».

Source La Flamme cliquez là

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dimanche, 16 juin 2013

Barbara ne sera plus là

Barbara.jpgBarbara était une militante nationaliste. Toujours souriante, elle participait à toutes les réunions que nous organisons. Elle était toujours prête à aider la cause... Hélas, elle ne sera plus là, elle nous a quittés, emportée par une maladie, le 13 juin.

Enterrement : lundi 17 juin à 10 heures à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris.

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samedi, 01 juin 2013

Paris a rendu hommage à Dominique Venner...

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La gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour réveiller les consciences européennes.

Les interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de 50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.

Après une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…

Lire aussi cliquez là

Le message de Jean-Yves Le Gallou :

En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.

Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective. Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».

Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là) il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux humanités et au De viris illustribus.

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mercredi, 22 mai 2013

Ce soir les nationalistes sont tristes...

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Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.

Nous rappellerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe-Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement aussi été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes émanant de notre milieu depuis bien longtemps.

Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'oligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.

Une dernière chose : comme on pouvait s'y attendre les chacals du Système ne sont pas avares de commentaires fielleux sur le geste de Dominique Venner. Que ces tristes sires sachent simplement que les calomnies qu'ils déversent sur cet homme et sur la fin qu'il s'est donné sont insignifiantes compte tenu de l'immensité de leur médiocrité et de leur vulgarité.

Roland Hélie

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samedi, 16 mars 2013

Lundi 18 mars : 35e anniversaire de l'assassinat de François Duprat...

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Retour sur l'histoire cliquez ici

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Jean-Marie Curutchet nous a quitté...

Curutchet-Jean-Marie_8325.jpegJean-Marie Curutchet. Basque. Né en 1930 à Toulon. Etudes secondaires aux collèges N.-D. d’Afrique (Alger) et Stanislas (Paris). Prytanée militaire (La Flèche). Saint-Cyr-Coëtquidan (Promotion Union Française). Sert dans les paras en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie). Epouse une pied-noir, dont il a trois garçons. Passe dans la clandestinité en septembre 1961. Chef de la branche ORO (Organisation Renseignements-Opérations) de l’OAS-Métropole, puis adjoint au colonel Argoud. Co-fondateur du Conseil national de la Révolution. Echappe pendant près de deux ans aux recherches des polices françaises et étrangères. Est finalement enlevé à Dakar en 1963, ramené en France, jugé par la Cour de sûreté de l’Etat et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Détenu dans l’ile de Ré, s’inscrit en Faculté et passe une licence d’histoire. Libéré et amnistié en juin 1968.

Source cliquez ici

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dimanche, 20 janvier 2013

Hommage à Yves Debay

Yves-Debay-300x200.jpgLe journaliste français Yves Debay a été abattu jeudi par un tireur embusqué dans le nord de la Syrie, où il était en reportage.

Il a été tué d’une balle dans la tête, dans des conditions encore troubles, près de la prison centrale d’Alep, à la lisière nord de la métropole où de violents combats opposaient rebelles et soldats.

Ancien militaire belge, puis membre des unités d’élite de l’ex-armée rhodésienne (aujourd’hui Zimbabwe) face à la rébellion marxiste, avant d’être reporter de guerre pour la revue militaire Raids pendant 20 ans, Yves Debay avait lancé en 2008 sa propre revue, Assaut, pour laquelle il multipliait les reportages périlleux, sur tous les fronts.

Personnage attachant et haut en couleur, Yves Debay était de tendance nationale et n’hésitait pas à le faire savoir (y compris dans sa revue) ni à se montrer dans les rassemblements qui vont bien.

Source Altermedia cliquez ici

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samedi, 03 novembre 2012

Décès de Pino Rauti :

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Nous apprenons le décès de Pino Rauti, personnalité célèbre du nationalisme italien et admirateur affiché du Duce, à l’âge de 86 ans.

Vice-secrétaire général, à partir de 1979, du Mouvement social italien, il en devient brièvement président avant de le quitter en 1995 : le MSI (rebaptisé Alliance nationale) ayant effectué un recentrage politique sous la houlette du renégat Gianfranco Fini.

Rauti fonde alors son propre parti, le MSI-Fiamma Tricolore, sous l’étiquette duquel il sera élu député européen en 1999.

Source Contreinfo.com

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mercredi, 31 octobre 2012

Luc Bellanger nous a quitté...

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Luc Bellanger était un camarade et surtout un ami.

Il avait été un des piliers de l’organisation de la soupe au cochon organisée en 2005 et 2006 à Strasbourg par Solidarité alsacienne et qui fit à cette époque beaucoup de bruit, y compris dans la presse internationale, russe, iranienne, japonaise, etc… Cet ancien officier du Corps franco-allemand, qui fit plusieurs séjours en Bosnie, fut à mes côtés, avec son épouse Judith, un des combattants déterminé de la résistance nationale et européenne en Alsace.

Dès le lancement de Synthèse nationale, en 2006, il nous apporta son soutien et il participa activement à l'organisation de nos premières Journées nationales et identitaires. Hélas, il ne fut pas des nôtres l'an dernier car la maladie avait déjà commencé son sale travail.

Il vient de nous quitter à l’âge de 59 ans. Lucas, comme nous l'appelions tous, marche désormais en esprit dans nos rangs.

Robert Spieler

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samedi, 27 octobre 2012

Disparition de Jean-Claude Jacquard...

6714561.jpgNous venons d'apprendre avec tristesse le décés, à l'age de 70 ans, ce vendredi, de Jean-Claude Jacquard. Depuis quelques mois, Jean-Claude souffrait d'un cancer, celui-ci a fini par l'emporter.

Jean-Claude Jacquard, depuis le début des années 60, avait été de tous les combats du camp nationaliste. D'Europe-Action à la présidence du GRECE, qu'il assumait depuis plusieurs années, en passant par le Parti des Forces nouvelles dans les années 70, il avait toujours répondu "présent" lorsqu'il s'agissait de défendre les idées qui lui étaient chères.

Apprécié de tous pour sa courtoisie et sa grande connaissance de l'histoire du mouvement nationaliste, Jean-Claude était toujours prêt à aider les initiatives militantes de notre famille politique.

Nous ne l'oublierons pas.

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mardi, 18 septembre 2012

Le commandant Louis Réssicaud est décédé...

Nous savions qu'il était gravement malade, mais pas à ce point. Les 22 juillet et 30 août derniers, nous avions échangé des courriers dans lesquels, notamment, il nous faisait part de son désarroi face à la situation de la France. Il venait d'adhérer à la Nouvelle Droite Populaire. Le Commandant Ressicaud était un grand Français, un soldat et un militant de la première heure de la cause nationale, plus particulièrement à la tête du FN dans l'Essonne pendant de longues années. Nous saluons la mémoire d'un combattant courageux face à l'adversité et à la cruauté d'une longue maladie.

Jean-Claude Rolinat

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samedi, 04 février 2012

Jean Castrillo est décédé...

jeancastrillo2.jpgNous venons d’apprendre avec tristesse la disparition, le 24 janvier dernier, de Jean Castrillo à l’âge de 89 ans.


Depuis plusieurs mois, il luttait contre la maladie qui le rongeait et il avait dû subir plusieurs opérations.

 

Dès l’age de 14 ans, Jean Castrillo s’était engagé dans les rangs des organisations de jeunesses du Parti populaire français créé par Jacques Doriot.

 

Pendant la seconde guerre mondiale, il s’est battu héroïquement, aux côtés de ses camarades européens, dans la grande croisade contre le bolchevisme. Ce qui lui valut 4 ans d’emprisonnement par la suite.

 

N’abandonnant jamais le combat, 40 ans durant, il anima le journal Militant, le mensuel nationaliste dirigé aujourd’hui par André Gandillon. Au-delà de cet engagement politique, Castrillo nous laisse aussi plusieurs livres qui témoignent de son érudition exceptionnelle.

 

A ses proches, à la rédaction de Militant, nous présentons nos fraternelles condoléances. Le combat continue.

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mercredi, 08 août 2007

Roland Gaucher a été enterré aujourd'hui

c0073ee9556173f32d77d192e4740f99.jpgRoland Gaucher, décédé à l'âge de 88 ans le 26 juillet dernier (voir note du 27 juillet sur ce blog), a été inhumé ce mercredi 8 août. Une émouvante cérémonie religieuse a été célébrée en présence de sa famille et de ses amis, à Maisons-Laffitte. Plusieurs collaborateurs de National hebdo autour de son directeur, Jean-Claude Varanne, étaient présents, ainsi que Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France.  

vendredi, 27 juillet 2007

Roland Gaucher nous a quitté...

2cfc58d695a9433a7599cb4ffba36918.jpgJe viens d'apprendre avec tristesse la disparition, hier, de Roland Gaucher.

Agé de 88 ans, il avait été, depuis la fin des années 30, de tous les combats pour la cause nationale. Ancien reporter au journal Minute, puis, directeur de National hebdo, et enfin du Crapouillot, Roland Gaucher mit toujours sa plume au service de ses idées. En 1974, il publia une remarquable Histoire secrète du Parti communiste français (chez Albin Michel) qui fit grand bruit à l'époque et contribua à la déstabilisation et à la marginalisation de ce parti alors encore tout puissant.

Combattant infatigable, Roland Gaucher n'hésitait jamais à foncer en première ligne face à nos adversaires. J'ai eu l'occasion personnellement de le constater à plusieurs reprises dans les années 70, alors que j'étais jeune militant du Parti des forces nouvelles dont il était l'un des dirigeants.

Au milieu des années 80, Roland Gaucher devint l'une des figures du Front national. Il fut élu député européen de 1986 à 1989. Il assurait en même temps, comme je l'ai indiqué, la direction de National hebdo avec Lionel Payet. A cette époque, NH avait aussi dans son équipe rédactionnelle François Brigneau, Jean Bourdier, Jean-François Touzé, Serge de Beketch, Pinatel et bien d'autres... Mais, en 1995, il s'éloigna du Front et se consacra à la rédaction de nouveaux livres, dont certains en collaboration avec Philippe Randa.

Nous nous voyions plusieurs fois par an et c'était toujours un plaisir de l'écouter raconter (parfois pour la xième fois, mais qu'importe... c'était Roland) les grandes heures de la presse et du mouvement national. En bon vieux grognard toujours un peu grincheux qu'il était, Roland Gaucher gardait toujours une vision assez réaliste des choses. Surtout, il ne perdait jamais l'espoir de voir un jour notre idéal triompher. Aujourd'hui Roland n'est plus, mais l'idéal survit.

 Roland Hélie

 

Les obsèques auront lieu à Maisons-Laffitte (Yvelines) mercredi 8 août à 11 h. 00 en l'église Notre Dame de la Croix.

 

lundi, 12 juin 2006

ADIEU ET MERCI, CHER MAITRE...

medium_aagpw.jpgHier, dimanche, j’ai appris avec une grande tristesse le décès de Georges-Paul Wagner.

Pendant trois ans, d’octobre 1985 à juin 1988, j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler à ses côtés. D’abord en tant que responsable du Front national dans les Yvelines, puis comme attaché parlementaire. J’approchais alors de mes trente ans, l’âge où l’on essaye de devenir raisonnable. Et je dois dire que Maître Wagner m’a alors beaucoup aidé, si ce n’est à atteindre cet objectif, tout du moins à essayer de m'en approcher. Car cet avocat réputé, chroniqueur de talent (*), maurrassien fidèle et député reconnu par tous (y compris par nombre de nos adversaires) pour sa compétence, était avant tout un sage. Une anecdote à laquelle je pense souvent résume à elle seule le tempérament de Maître Wagner. Un soir, pendant la campagne électorale des législatives de 1986, alors que nous partions ensemble tenir une réunion dans un canton aux fins fonds des Yvelines, nous nous retrouvions bloqués dans un embouteillage à la Porte de Saint-Cloud. Il était 20 h.20, notre réunion était prévue à 20 h. 30, je commençais à pester au volant de la voiture et Georges-Paul me dit de sa voix calme : Roland, nous ne sommes pas encore en retard…

Georges-Paul Wagner était de ceux qui pensent que ce qui ne se construit pas avec le temps ne résiste jamais à l’épreuve du temps. C’est sans doute ce qu’il m’a enseigné de plus précieux. Hélas, le temps a fini par le rattraper… Adieu et Merci, Cher Maître.

Roland Hélie

 

(*) Le quotidien Présent daté de mardi consacre sa "une" à la disparition de Georges-Paul Wagner.

 

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