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lundi, 22 août 2016

Il y a un an, Emmanuel Ratier nous quittait...

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A Emmanuel…

Patrick Parment

Article publié après la disparition d'Emmanuel Ratier dans le n°41 de la revue Synthèse nationale.

La disparition d’Emmanuel Ratier est une perte immense pour l’ensemble du mouvement national étendu à toutes ses composantes. Mais, c’est aussi, pour moi, la perte cruelle d’un ami de longue date auprès duquel je caracolais depuis plus de trente ans, tant à titre personnel qu’éditorial quand il faisait appel à mes maigres talents.

Outre les idées, ce qui nous avait réuni, c’était notre passion pour la tauromachie. Dans les années 1990, j’avais un copain à la mairie de Nîmes qui nous procurait de bonnes places dans les arènes. Et nous nous retrouvions souvent au milieu du « beau linge » comme l’on dit, passionné comme nous de la bête à cornes. Notre plus grand souvenir demeurait évidemment le mano à mano de Nimeno 2 en 1989 après l’éviction de Victor Mendes sur blessure. Mais passons.

Comme il a été noté dans les hommages qui lui ont été rendus, Emmanuel avait le goût des autres, la fidélité de l’amitié, une grande culture et aimait par-dessous tout son travail et sa famille. Sur le fond, il avait su garder les idées de sa jeunesse auxquelles il ne dérogeait guère même si elles avaient (peu) évolué. Ce qui ne l’empêchait nullement d’être ouvert aux autres comme en atteste l’étendue de ses relations.

Cet esprit brillant qui avait avalé Sciences-po, ne pouvait que se destiner au journalisme. Ce qu’il fit avec ce qui était encore la prestigieuse école de la rue du Louvre. A l’époque l’offre n’était pas très grande pour les gens de droite et il fit un parcours assez classique de Valeurs actuelles (époque Bourgine) à Minute (époque Patrick Buisson) avant de lancer sa propre aventure avec sa lettre confidentielle, Faits & Documents.

Tôt, et dans le sillage de Henry Coston, Emmanuel avait compris que pour combattre un adversaire, il est utile d’en connaître le pedigree. Si Coston lui montra la voie, l’élève ne tarda pas à dépasser le maître. Il faut bien avouer qu’Emmanuel était poussé dans cette voie par un atavisme familial : la collectionnite. Emmanuel collectionnait tout, du porte-clé à la boule de neige, les affiches politiques de 1940 à nos jours, les livres, les journaux. Mais, plus que les romans, Emmanuel préférait les livres politiques, les guides, les dictionnaires, les annuaires tels le Who’s Who, le Bottin mondain, etc. Ce « fouille-merde » devint ainsi l’un des plus grands journalistes d’investigation de la place de Paris, sachant où il fallait chercher pour débusquer l’information. Quand bien sa source principale demeurait cette presse qu’il savait « lire » mieux que personne.

Faits & Documents est un média unique dans le paysage médiatique français où il nous livrait tous les quinze jours les dessous, pas toujours très avouables, de la vie politique française et étrangère, agrémenté d’un portrait particulièrement fouillé d’un personnage, acteur influent de la vie politique ou économique, national ou international. C’était souvent une mine de renseignements pour la presse « officielle » qui se gardait bien, évidemment, de citer ses sources quand elle le « pompait ».

Alors que le Front national était sorti de sa confidentialité, Jean-Marie Le Pen l’accueillit et lui offrit une tribune dans National hebdo où, chaque semaine, il passait à la moulinette, façon Jean-Claude Averty, un ténor ou non de la politique nationale. Une rubrique suivie et attendue, avec le portait littéraire de Jean Mabire.

De sa lettre, Emmanuel ne tarda pas à passer à l’édition. Mais toujours dans le même esprit : dévoiler ce qu’on nous cache. Le navire amiral demeure sa première Encyclopédie politique française en 1992. Un ouvrage unique en son genre et qui fera date. Le second tome paraîtra dix ans plus tard. Mais entre temps, livres et brochures se sont succédés : Mystères et secrets du B’nai B’rith sur la franc-maçonnerie juive, des brochures sur Patrick Gaubert, président de la Licra et marionnette de Charles Pasqua, un hilarant Jacques Chirac. Puis viendront Les Guerriers d’Israël, une enquête très fouillée sur les milices juives ; Enquête au cœur du pouvoir (1996), avec les noms et pedigree des membres de ce club très fermé qu’est Le Siècle où se retrouve toute la nomenklatura politique, économique et médiatique française, ouvrage qu’il refondera entièrement en 2015. Et, cette même année, une brochure sur Manuel Valls – Le vrai visage de Manuel Valls - qui n’a pas manqué de faire du bruit.

Une œuvre unique en son genre et qui a cette qualité fondamentale de toujours privilégier les faits et jamais l’humeur ou le jugement de valeur. Pour cette raison, Emmanuel ne sera jamais attaqué pour fausse information, diffamation, etc. Il s’en tenait aux faits, et c’est bien ce qui fait la qualité de ses ouvrages et celle de sa lettre confidentielle.

Emmanuel avait des projets plein la tête. Il avait eu des accidents de santé mais passant outre, n’arrivait pas à ménager sa peine. Et il nous a quitté alors qu’il mettait sur pied un centre de documentation ouvert aux chercheurs issus de notre famille de pensée. Militant toujours.

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mardi, 02 août 2016

Une pensée pour Maurice Bardèche

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jeudi, 28 juillet 2016

Triste nouvelle : nous venons d'apprendre le décès de Gérard Marin

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Gérard Marin, journaliste de renom (il fut un temps rédacteur en chef du Figaro), animateur d'une émission sur Radio Courtoisie depuis 1993 et combattant patriote infatigable est décédé hier à l'âge de 90 ans. Nous venons de l'apprendre avec tristesse. RIP. 

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mardi, 19 juillet 2016

DEVOIR DE MEMOIRE : Stéphane ZANETACCI (19 juillet 1976)

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Pour mieux connaître l'histoire

des volontaires français au Liban cliquez ici

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samedi, 21 mai 2016

Dominique Venner : il y a 3 ans...

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Pour mieux connaitre la vie et

l'engagement politique de Dominique Venner :

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Plus d'informations cliquez ici

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vendredi, 18 mars 2016

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat, théoricien du nationalisme-révolutionnaire

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François Duprat (1940 - 1978)*

C’est le 26 octobre 1940 que François Duprat naît à Ajaccio dans une famille que l’on pourrait plutôt classer « à gauche ».

Dans les années 50, il suit une scolarité normale, d’abord à Bayonne puis à Toulouse. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser à la politique. Dans un premier temps, peut-être par atavisme familial, il fricote un moment avec les trotskistes. La raison finissant toujours par l’emporter, en 1958, il commence à fréquenter les « milieux nationalistes ». En 1959, il intègre le Lycée Louis-le-Grand à Paris. Sur les bancs de celui-ci, il y côtoie entre autre Régis Debray ainsi que le fils du dirigeant communiste Maurice Thorez. Mais pour lui l’essentiel est ailleurs. En dehors de ses cours il fréquente assidument le mouvement Jeune Nation, alors animé par les frères Sidos et par Dominique Venner, qui mène campagne tambour battant pour la défense de l’Algérie française. Devenu étudiant, il continue à partager son temps entre la politique et les amphis de la Faculté. Récompense de ses brillantes études, il obtient un diplôme supérieur en Histoire en 1963.

Après la fin de la guerre d’Algérie et l’échec de l’OAS, en 1962, le mouvement nationaliste était à la recherche d’une nouvelle orientation. C’est à ce moment-là que Dominique Venner publie son fameux opuscule intitulé « Pour une critique positive ». Duprat milite alors à la Fédération des étudiants nationaliste qui donnera naissance à la revue Europe Action. Très vite, à la suite de discordes avec les autres responsables de la FEN, proches d’Europe Action, Duprat sera exclu de ce mouvement.

Après une année passée au Congo comme coopérant, année au cours de laquelle il fera quelques déplacements au Nigéria alors confronté à « la sécession biafraise », il reviendra à Paris en 1965 où il rejoindra le tout nouveau Mouvement Occident qui rassemble les militants de la FEN qui ne se reconnaissaient plus dans la ligne proposée par Europe Action.

Dès le milieu des années 60, Duprat commence à collaborer à la revue de Maurice Bardèche, Défense de l’Occident. En 1967, au moment de « la Guerre des 6 jours », conflit opposant Israël à ses voisins arabes, il rédigea un numéro de la revue condamnant « l’agression sioniste ». Position qui tranchait singulièrement avec celles communément adoptées par l’extrême droite d’alors.

Durant les événements de mai 1968 il s’intéresse de très près aux mouvements gauchistes qui tiennent le haut du pavé. Il fera d’ailleurs sensation en publiant quelques mois plus tard Les journées de mai 68, les dessous d’une révolution (préfacé par Maurice Bardèche), le premier ouvrage consacré à ces événements qui ont secoué un instant le régime gaulliste.

Décembre 1969, c’est la création du mouvement Ordre nouveau. Très vite, François Duprat prendra des responsabilités au sein de cette jeune organisation. Il y retrouve un grand nombre d’anciens du Mouvement Occident et de la FEN. Ordre nouveau deviendra en quelques mois la principale force de la Droite nationale. Mais son image activiste, liée à sa lutte salutaire contre les gauchistes, lui empêche de s’affirmer comme un véritable parti politique. D’où la création, à son initiative en juin 1972, du Front national destiné à rassembler les chapelles éparpillées de la famille droitière en vue des élections législatives de mars 1973. En novembre 1972, Jean-Marie Le Pen deviendra Président du FN naissant. Mais, pour Duprat, depuis quelques mois les relations n’étaient plus au beau fixe avec les autres responsables d’Ordre nouveau et, au lendemain des élections, il doit s’éloigner du mouvement.

Ordre nouveau sera dissout par le gouvernement le 28 juin 1973 après avoir tenu au Palais de la Mutualité à Paris le premier meeting nationaliste contre l’immigration sauvage une semaine auparavant. Meeting qui fut marqué par de graves affrontements dans le Quartier latin entre les gauchistes, qui avaient la prétention de l’empêcher de se dérouler, et les forces de police.

En octobre 1973, les militants de l’ex-Ordre nouveau qui, il faut bien le dire, constituaient l’essentiel de l’armature du FN font scission pour protester contre leur marginalisation par Le Pen au sein de l’appareil du FN. Ils créent les Comités Faire front qui donneront naissance, un an plus tard, au Parti des Forces nouvelles. Mais ça, c’est une autre histoire…

Parallèlement, c’est donc à l’automne 1974 que Duprat et ses amis, qui entre temps avaient créé Les Cahiers européens, font leur retour au FN. La manœuvre était habile puisque celui-ci se retrouvait démuni de la plupart de ses militants. Il y avait, comme on dit, "des places à prendre". Duprat a su profiter de l’opportunité. Il deviendra l’idéologue du Front.

En réalité, François Duprat à une stratégie bien précise qui ressemble à s’y méprendre à celle préconisée par Ordre nouveau au moment du lancement du Front : constituer un noyau nationaliste révolutionnaire influent et homogène au sein de ce qui devrait être (et qui allait le devenir quelques années plus tard…) « un parti de masse », à savoir le Front national.

Pour réussir son projet, il ne lésine pas sur les moyens. Côté force de frappe, il organise donc une structure militante : ce furent les Groupes nationalistes révolutionnaires (GNR). Certes, ceux-ci resteront très squelettiques mais ils ne demandaient qu’à s’étoffer. Côté presse, outre Les Cahiers européens dont la parution devint vite hebdomadaire, il lança plusieurs bulletins de combat : Salut public et Année zéro. Enfin, et afin d’assurer la formation politique et historique des militants, il crée La Revue d’Histoire du fascisme, outil indispensable qui ne manquera pas, bien plus tard, de faire des émules.

Au milieu des années 70, on commence à observer les premiers symptômes d’un rejet grandissant au sein de la population de l’immigration. Duprat comprend qu’il y a là, pour le Front national, un thème original à développer. Mis à part la campagne d’Ordre nouveau en juin 73 sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ! », l’extrême droite se contentait depuis des décennies de slogans anti-communistes et anti-gaullistes. En identifiant le Front à la lutte contre l’immigration, Duprat met d’emblée celui-ci sur une vague porteuse. Certes, il faudra un certain temps, mais le message finira bien par passer. On connaît la suite…

Hélas pour lui, François Duprat ne verra pas les résultats de la tactique qu’il avait imaginée. Le 18 mars 1978, à la veille du second tour des élections législatives, un terrible attentat à la voiture piégée mettra fin à ses jours et blessera très grièvement son épouse qui était à ses côtés. On ne connaît toujours pas, ou on nous les cache, les véritables raisons de ce crime. Toutes les hypothèses possibles ou imaginables ont été avancées par les uns et par les autres, et toutes sont discutables. Certes, Duprat n’avait pas que des amis et, dans sa vie tumultueuse, il a dut croiser les chemins de multiples officines qui n’étaient pas vraiment composées d’enfants de chœur, mais est-ce suffisant pour finir assassiné avec des moyens aussi sophistiqués que ceux qui furent utilisés ?

Pour le moment, la mort de François Duprat demeure un mystère. Un jour peut être…

* Introduction du n°2 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à François Duprat

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vendredi, 11 mars 2016

HOMMAGE AU COLONEL BASTIEN-THIRY

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Alexandre Simonot

Rendons un hommage tout particulier au Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY, héros et martyr de la Patrie, fusillé il y a aujourd’hui 53 années, le 11 Mars 1963.

Jean-Marie BASTIEN-THIRY était Lorrain, Polytechnicien, Lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11. Il avait 36 ans et laissait une veuve et trois petites orphelines.

Organisateur de l’opération du Petit-Clamart, le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre.

Alors que les tireurs du Petit-Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce au Colonel BASTIEN-THIRY.

Jean-Marie BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.

Homme de foi, grand Catholique, il mourra comme un saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle. Il sera le dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France.

Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de notre pays.

Que Jean-Marie BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.

Source cliquez ici

 

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samedi, 06 février 2016

6 février 1945 : assassinat de Robert Brasillach

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mercredi, 30 décembre 2015

Triste nouvelle : Philippe Pierson nous a quittés

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Depuis son premier engagement dans les rangs du mouvement nationaliste à la fin des années 60, il avait été de tous les combats. Le seul qu'il a perdu, c'est celui contre la maladie qui depuis deux ans le rongeait.

Philippe Pierson nous a quitté ce 30 décembre... un peu avant que le jour se lève.

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lundi, 07 décembre 2015

Disparition d'un camarade et d'un ami : Patrick Bourne

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Nous venons d'apprendre le décès, à la suite d'une rupture d'anévrisme survenue dans la nuit de vendredi à samedi dernier, de Patrick Bourne. Il avait eu 60 ans le 15 juillet.

Depuis qu'il avait rejoint le camp nationaliste, au tout début des années 90, Patrick était de toutes les épopées militantes. Fort d'une solide culture politique et historique, en particulier sur le XIXe siècle et le Second Empire, il était passionnant lorsqu'il abordait ces sujets. Grand ami de l'Espagne phalangiste, il était aussi l'un des piliers du Cercle Franco-Hispanique et, à ce titre, il était toujours présent aux journées annuelles de Synthèse nationale. Il avait collaboré à plusieurs reprises à notre revue.

Patrick n'était pas de ceux qui cherchent à se mettre en avant, mais son dévouement à la cause était tel qu'il était apprécié de tous. De plus, d'une extrême gentillesse, il ne manquait jamais de s'enquérir des nouvelles des autres. 

Là où il est, Patrick a sans doute retrouvé Olivier cliquez ici et ceux qui nous ont quittés prématurément. Mais, ici bas, il restera toujours présent dans nos coeurs. Il était notre camarade et notre ami.

Il sera enterré vendredi prochain à Valence dans la Drôme. Ayons une pensée pour son épouse et pour sa famille.

Roland Hélie

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lundi, 09 novembre 2015

L'Hommage rendu samedi à Me Joseph Scipiliti en l'Eglise Ste Rita à Paris

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jeudi, 05 novembre 2015

Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...

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Article publié dans Rivarol

(n°3010, août 2011)

Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…

Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire :« Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.

Stirbois, nationaliste populaire

Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.

Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. »Ambiance…

Mégret et Stirbois

Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.

La mort de Stirbois

Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. » Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…

Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…

Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois, National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a« chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…

Et si Stirbois avait vécu ?

L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »

J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…

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Jean-Pierre Stirbois, 5 novembre 1988 :

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lundi, 02 novembre 2015

Un hommage parisien, samedi prochain, à Maître Scipiletti...

JosephScipilliti15-3.jpgDe nombreux lecteurs nous ont contactés pour nous demander s’il y avait une cérémonie de prévue en hommage à Maître Joseph Scipiletti cliquez ici. Voici le communiqué publié ce jour par Pierre Cassen et Christine Tasin sur le site de Riposte laïque :

Les obsèques de Joseph Scipilliti auront lieu dans la plus stricte intimité en province selon sa volonté et celle de sa famille, mais nous lui rendrons l’hommage qu’il mérite à Paris, en l’Eglise Sainte Rita, samedi 7 novembre, à 17 h 30 (27, Rue François Bonvin, 75015 Paris)

Nous avons choisi ce lieu très symbolique car il convient parfaitement à l’idée de Résistance que portait Joseph. L’Eglise Sainte Rita, qui doit être démolie et remplacée par des logements sociaux est en effet occupée jour et nuit par des citoyens qui n’acceptent pas de voir notre patrimoine disparaître.  De plus, l’association de défense de l’Eglise, « Les Arches Sainte-Rita », se bat en tout premier pour la liberté d’expression et prépare d’ailleurs  pour le 8 novembre une messe dédiée aux avocats.

Nous les remercions tous d’avoir accepté de bien vouloir nous accueillir pour un hommage citoyen et amical de tous, croyants ou athées, à l’homme qui a disparu le 29 octobre dernier et qui sera inhumé dans le caveau de sa famille. L’évêque de Sainte-Rita  honorera cet hommage de sa présence.

Il nous a semblé important que tous les amis de Résistance républicaine et de Riposte laïque qui le pourront puissent se retrouver ensemble, pour évoquer le souvenir de notre avocat, son humanisme, son humour et les bons moments partagés avec lui.

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vendredi, 18 septembre 2015

RAPPEL : hommage public à Emmanuel Ratier le 19 septembre à Paris (salle Equinoxe, à partir de 14 h 30)

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samedi, 22 août 2015

Disparition d'Emmanuel Ratier

manu_ratier_2.jpgCommuniqué de la famille d'Emmanuel Ratier

En hommage à la disparition de notre père et époux, Emmanuel Ratier, sa famille et ses amis proches l'accompagneront dans son dernier voyage au cours d'une cérémonie intime mardi 25 août.

Un hommage public lui sera rendu à Paris courant septembre. La date vous en sera communiquée ultérieurement.

Pour toute marque d'affection, plus que de l'accompagner avec des fleurs, nous souhaitons poursuivre l'œuvre d'Emmanuel en aidant ses successeurs par des dons à l'association “Les archives associatives du Vexin” qu'il venait de créer et qui lui donnait tant d'enthousiasme. C'est elle qui perpétuer a son action.

Une urne sera disposée à cet effet le jour de l'hommage public. Vous pouvez également écrire à cette adresse : “Les archives associatives du Vexin, BP 19, 60240 Chaumont-en-Vexin”

La famille d'Emmanuel

Un communiqué de Henry de Lesquen

Nous pleurons Emmanuel Ratier, combattant indomptable de la cause identitaire. C'est une terrible perte. Il est mort le mercredi 19 août 2015, le jour même de son émission à Radio Courtoisie, qu'il avait préenregistrée. C'était un ami. Sa disparition nous serre le cœur. Et elle renforce notre volonté d'agir ensemble pour la patrie. Nous avons une pensée affectueuse pour sa femme Véronique et ses trois filles.

Henry de Lesquen
Président de Radio Courtoisie

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mercredi, 19 août 2015

Emmanuel Ratier est décédé mercredi

Croix_celtique_sur_Inisheer,_îles_d'Aran,_Irlande.jpgC'est avec une très grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès, cet après-midi à la suite d'une crise cardiaque, d'Emmanuel Ratier. Il était âgé de 57 ans.

Ecrivain, journaliste, éditeur, militant, Emmanuel avait été de tous les combats du mouvement national depuis son premier engagement, à Rouen au milieu des années 70, au Parti des Forces nouvelles. Depuis 1996, il dirigeait la lettre d'informations Faits et Documents. Il avait aussi créé, en 2005, la librairie Facta à Paris. 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur l'oeuvre d'Emmanuel Ratier et nous tenons à assurer son épouse, sa famille et ses proches de notre amitié la plus sincère.

Synthèse nationale

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vendredi, 19 juin 2015

Dimanche prochain, 21 juin, : 30e anniversaire de la disparition du Général Aryana

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"Le général ARYANA, le plus paganiste, le plus nationaliste et le plus ARYAnisant des grands généraux du Shahinshah ARYAmehr (Lumière des Aryens)".

Intervention de Roland Hélie,

Directeur de Synthèse nationale

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samedi, 06 juin 2015

Tarek Aziz, mort en prison le 5 juin 2015 pour avoir voulu sauver la Paix

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jeudi, 21 mai 2015

21 mai 2013 :

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mercredi, 18 mars 2015

François Duprat, assassiné le 18 mars 1978

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Mieux connaître le combat de François Duprat :

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Bulletin de commande

Le commander en ligne cliquez ici

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vendredi, 06 mars 2015

Des milliers de flammes pour Bert...

Présentation1.jpgUne suggestion de Gabriele Adinolfi :

Bert Van den Brande a rejoint les cieux des braves. Ce volontaire flamand de la Grande Armée a servi sur le Front de l'Est et il a continué de le faire durant toute sa vie.

Une cérémonie aura lieu samedi à 12 heures et ses cendres seront rendues à ses enfants.

Je propose qu'à cette même heure, nous allumions un peu partout une flamme en sa mémoire.

Sur la disparition de Bert Van den Brande cliquez ici

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jeudi, 05 mars 2015

Stéphane, militant des JNR, est décédé. Un message de Serge Ayoub :

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mardi, 03 mars 2015

Notre Camarade Bert Van den Brande nous a quitté.

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Nous venons d'apprendre avec tristesse la mort de notre camarade et ami Bert Van den Brande.

Militant depuis toujours de la cause flamande et européenne, il s'était engagé, au début des années 40, dans la grande croisade contre le bolchevisme. Depuis, il est toujours resté fidèle à cette vision révolutionnaire de l'Europe.

Bert venait souvent nous rendre visite à Paris, en particulier lors des journées nationale et identitaire de Synthèse nationale ou des Tables-rondes de Terre et peuple. Il aimait aussi l'Alsace où il séjournait parfois. A chaque fois que des militants se rendaient à Anvers, ils avaient la joie de le retrouver. Pour beaucoup d'entre nous Bert était une référence. Nous ne l'oublierons pas.

Aujourd'hui, nous pensons à sa famille restée unie autour de lui, à notre Chère Hilde De Lobel, à Marcel son époux, à Francis Van den Eynde et à tous ses camarades du mouvement nationaliste flamand qu'il aimait tant.

Les funérailles de Bert auront lieux samedi prochain à Anvers. Robert Spieler, Roland Hélie et plusieurs amis de notre revue y assisteront.

La rédaction

de Synthèse nationale

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samedi, 14 février 2015

Geneviève Dormann à propos de la repentance

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« Les Juifs m'emmerdent, je le dis tout net. Lorsque, à la moindre occasion, ils me balancent dans les gencives ce qu'on leur a fait, lorsque j'étais petite, prenant un sadique plaisir à tenter de faire surgir chez moi un sentiment de culpabilité ou de mauvaise conscience, je leur en veux comme j'en voudrais à des Vendéens qui, aujourd'hui, m'accuseraient d'avoir ravagé leurs villages et sauvagement assassiné leurs ancêtres... Je revendique le droit d'aimer les bons Juifs et d'envoyer paître les autres. »

Le Crapouillot (n°80)

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mercredi, 11 février 2015

Décés du dessinateur Stéphane Le Brieuc (Stéphane Le Tirant)

Stéphane-Le-Tirant-258x200.jpgPassé un certain âge, on commence à additionner avec amertume les croix dans son carnet d’adresse. Certaines sont plus pénibles à tracer que d’autres… et celle de Stéphane est lourde de près de trois décennies d’amitié sur fond de complicité professionnelle à National Hebdo, au Crapouillot, à Paris scandale, Pas d’Panique à bord et plus récemment à Flash

Je savais qu’il travaillait pour le Front national – mais ignorais comme d’ailleurs beaucoup de ses plus proches amis – qu’il en avait tant et tant fait en tant que directeur artistique, presque « tout fait » depuis tant d’années serait-on tenté de croire… et sans compter ses dessins de presse si drôles, si incisifs et souvent si émouvants. Beaucoup de lecteurs se les rappellent encore avec nostalgie sans toutefois savoir qui en était l’auteur, puisque signés des seules initiales « SLB » pour Stéphane Le Brieuc… C’est que l’animal était breton ! Un sacré Breton, même… tout comme un sacré ami !

Philippe Randa

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vendredi, 06 février 2015

6 FEVRIER 1945 : ASSASSINAT DE ROBERT BRASILLACH

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mercredi, 05 novembre 2014

Jean-Pierre Stirbois, solidariste, secrétaire général du Front national, décédé le 5 novembre 1988

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lundi, 01 septembre 2014

In memoriam Jacques Marlaud

marlaud.jpgGeorges Feltin-Tracol

Europe Maxima cliquez ici

Après Jean Mabire, Dominique Venner, Jean-Claude Valla, Ferdinand Ferrand, Jean-Claude Jacquard ou, plus récemment, Jacques Bruyas, Bernard Petitjean et Maurice Rollet, c’est au tour de Jacques Marlaud de nous quitter. Il s’est éteint dans la soirée du 15 août 2014 à Roanne (Loire), victime d’un malaise cardiaque.

Bien que né à Alger un 4 décembre 1944, il n’était pas issu d’une famille « pied-noire ». C’est cependant la guerre d’Algérie qui le saisit lycéen. Il envoie des lettres de soutien aux détenus pro-Algérie française, dont le général Faure, avant de rejoindre la F.E.N. (Fédération des étudiants nationalistes). Une fois les événements algériens terminés, si certains abandonnent l’activisme pour leurs études ou la vie professionnelle, le jeune Jacques continue en militant convaincu à diffuser des exemplaires d’Europe-Action. Contournant les interdictions parentales, le jeune Jacques n’hésite pas à tracter et à participer aux tumultueuses opérations de peinture nocturnes. Il passe souvent des nuits entières au poste de police en compagnie d’autres camarades interpellés. Dans l’attente d’être interrogé par le commissaire, placés en cellule, ils lèchent en toute discrétion leurs mains et effacent ainsi toute trace de peinture si bien que, les preuves matérielles enlevées, il faut les relâcher le matin venu…

De l’agitation militante à l’exil

À cette époque, Jacques Marlaud fait la connaissance au local parisien de la F.E.N. de Maurice Rollet, Jean-Claude Valla, François d’Orcival, Alain de Benoist, etc. L’année 1965 est cruciale pour lui : il effectue son service militaire dans une unité du génie parachutiste cantonnée dans le Sud-Ouest. Guère militariste depuis la déception de 1961, agacé par la vie quotidienne de l’appelé et toujours militant actif, il applique pour lui-même le mot d’ordre détonnant d’Europe-Action, « Pas un soldat pour le Régime ! ». Il déserte, traverse les Pyrénées voisines et passe en Espagne qui lui accorde le statut de réfugié politique. Des visites fréquentes de sa famille agrémentent sa vie d’exilé. Or, un soir d’été, alors qu’il travaille dans un camping, il se rapproche d’un groupe de Français et y rencontre une vieille connaissance de la F.E.N. qui lui apprend le retrait politique de Dominique Venner, l’option d’occuper le champ culturel et l’ascension de « Fabrice » avec qui il entamera bientôt des échanges épistolaires.

Au début des années 1970, Jacques Marlaud, excellent germanophone, s’installe plus ou moins légalement en Allemagne de l’Ouest. Pour y aller, il fut contraint de passer par l’Italie et l’Autriche où, transporté par des chauffeurs routiers jusqu’à sa destination finale, il fut pris par certains d’entre eux pour un agent du Bloc de l’Est ! C’est à Hambourg qu’il rencontre sa future épouse Ursula. La vie en Europe occidentale ne l’attirant guère, il choisit de s’installer en Afrique du Sud. Au cours de son entretien avec le responsable des services d’immigration de la République sud-africaine, suspicieux devant cet étrange candidat, il lui présente sa vieille carte d’adhérent d’Europe-Action qui, une fois traduite, lui assure le permis tant convoité.

C’est en Afrique australe que naîtront six de ses huit enfants. Journaliste au service francophone de la Voix de l’Afrique du Sud, la radio sud-africaine, Jacques Marlaud entreprend des études universitaires anglophones en philosophie et en sciences politiques tandis que chez lui, l’expression demeure allemande ! Suite aux demandes répétées de son épouse, il régularise en 1979 sa situation auprès des autorités militaires françaises. Ce problème résolu et après quelques jours de détention préventive, il profite de ce séjour pour revoir ses camarades de la F.E.N. dont la plupart animent désormais le G.R.E.C.E.

Dégoûté par le militantisme politique, il s’enthousiasme en revanche pour l’action métapolitique. Rentré en Afrique du Sud, il s’investit dans l’European Renaissance Association, devient le correspondant de Nouvelle École, participe à compter de 1982 à la revue bilingue anglais – afrikaans Ideas/Idees et reçoit chez lui quelques amis venus de l’hémisphère Nord (Alain de Benoist, Guillaume Faye, Saint-Loup). La même année, il publie sa thèse de philosophie sur Nietzsche : decadence and superhumanism (1). Il poursuit dans la foulée un doctorat de littérature française à l’Université de Port-Elizabeth sous la direction du professeur Jan de Vynck. Cette thèse de doctorat devient en 1986 un ouvrage, Le renouveau païen dans la pensée française (2) préfacé par Jean Cau.

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jeudi, 21 août 2014

Disparition de Pierre Lagaillarde

lagaillarde-286x300.jpgPierre LAGAILLARDE est né le 15 mai 1931 à Courbevoie.

En 1932, alors qu’il n’a qu’un an, ses parents, tous deux avocats, s’installent à Alger.

Il fait ses études au lycée Duveyrier de Blida qu’il quitte avec un baccalauréat de philosophie en 1948. Il suit des études de droit à l’université d’Alger jusqu’en 1950, puis Paris où il obtient sa licence en 1951. 

En novembre de la même année il s’inscrit au barreau de Blida

Après avoir résilié son sursis, il est affecté au 66e Régiment d’Artillerie à Oran, au G.A.O.A. n°3 à Sétif, puis à l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne en avril 1956 dont il sort 34e sur 226. Il effectue un stage à la B.E.T.A.P. à Pau en septembre-octobre 1956, y obtient son brevet parachutiste et rejoint le 20e Groupe d’Artillerie Parachutiste en Algérie.

Démobilisé en 1957 avec le grade de sous-lieutenant (parachutiste au 3e RPIMA), 2 citations et la Croix de la valeur militaire

Le 2 décembre 1957, il devient président de l'Association Générale des Étudiants (Européens) d'Algérie (A.G.E.A.).

Le 26 avril 1958, M. Delbecque, chef de cabinet du ministre de la Défense nationale M. Chaban-Delmas et membre de l’USRAF, organise à Alger une manifestation encadrée par des hommes du DPU : Lagaillarde rassemble 2 000 étudiants.

Le 12 mai 1958, à 21 heures, une réunion se tient chez le Dr Lefèvre à Hydra : Martel, Crespin, Me Baille, Goutailler, Ortiz, Kerdavid, Lagaillarde

Le 13 mai 1958, les partisans de l'Algérie française s’empare, notamment grâce à Martel et Lagaillarde, du Gouvernement Général (GG) d’Alger. C'est derrière un drapeau marqué des lettres U.F.F (Union et Fraternité Française) que les troupes de Lagaillarde donnèrent le 13 mai l'assaut au Gouvernement Général

Le comité des « Sept » précède les Comités de Salut Public du 22 mai 1958 : Lagaillarde, Martel, Dr Lefebvre, Goutailler, Crespin, Maître Baille.

Le 30 novembre 1958, il devient député sans étiquette d’Alger-ville (1ère circonscription), élu sur une liste Algérie française

Le 24 janvier 1960, un millier d’hommes du Mouvement populaire du 13 mai (MP 13 cliquez ici) fait jonction avec les Unités territoriales (UT) en armes de Sapin-Lignières (Kerdavid, Ronda) au pied de la statue de Jeanne d’Arc.

Vers 16 heures, des groupes de manifestants vont rejoindre Lagaillarde, qui s’est installé avec ses hommes du commando Alcazar dans les locaux déserts de la Faculté d’Alger dans la nuit du 23 au 24 janvier.

Le général Challe avait refusé d'envoyer des paras pour enlever le réduit de Lagaillarde, en déclarant : « C'est deux compagnies de paras au tapis. » Lagaillarde était surtout très populaire parmi les paras.

Le 1er février 1960, Lagaillarde, Crespin, de Galbert se rendent.

Le 3 novembre 1960 s’ouvre le procès des Barricades : Lagaillarde (dont l’avocat est Jean Gaillot), Ronda et Susini, à qui le tribunal accorde la liberté provisoire, en profitent pour gagner l’Espagne.

Le 9 janvier 1961, Lagaillarde lance de Madrid un appel aux armées : « Européens et musulmans, hommes et femmes, soldats, hommes des villages et des campagnes, unissez-vous, car nous allons nous battre. »

Le 10 février 1961, à Madrid, 3 hommes entourent le général Salan : Lagaillarde, Susini et Ronda.

En mars 1961, il est condamné par contumace à 10 ans de réclusion criminelle pour attentat contre la sûreté de l’Etat et la loi du 24 mai 1834 sur les détenteurs d’armes, et déchu de son mandat de député le 18 juillet 1961 (et non le 5 mai 1961 comme il est indiqué parfois).

Fin 1961 paraît On a triché avec l'Honneur : Texte intégral de l'interrogatoire et de la plaidoirie des audiences du 15 et 16 Novembre 1960, par Pierre Lagaillarde, préface de Jean Gallot (éditions de la table Ronde)

Fin 1966, il est responsable de l’économat puis surveillant général du Lycée Français d’Alicante, où son épouse est professeur.

En 1968, il bénéficie de la loi d'amnistie, rentre en France et reprend son métier d’avocat : il ouvre un cabinet à Auch où son fils Pierre-Jean lui succède.

Il est décédé le 17 août 2014.

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