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lundi, 15 mai 2023

Dimanche 21 mai, à Paris : 10 ans après la mort de Dominique Venner

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À propos de Dominique Venner :

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Il y a dix ans, Synthèse nationale et l'acte ultime de Dominique Venner cliquez ici et cliquez là

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vendredi, 05 mai 2023

Jean Picollec a été inhumé jeudi en Terre bretonne

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Jean Picollec, décédé la semaine dernière cliquez ici, a été enterré hier en Bretagne. La cérémonie s'est déroulée, selon le voeu de sa famille, dans la plus stricte intimité. Son ami le journaliste Jean Bothorel lui a consacré un article qui est paru dans l'édition d'hier du quotidien breton Le Télégramme (ci-dessus).

D'autre part, ce vendredi matin, sur Radio Courtoisie, s'est déroulée une émission spéciale consacrée à Jean Picollec cliquez là en présence de Nicolas Stoquer, patron d'émission, David Miège et Jacky Redon, dessinateurs de presse, Gérard Letailleur, écrivain, et Philippe Randa, éditeur et auteur du livre Jean Picollec l'atypique (Synthèse nationale, 2022).

Vous êtes nombreux à nous demander comment se procurer ce livre. Vous pouvez le commander en cliquant ici  

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jeudi, 27 avril 2023

IMMENSE TRISTESSE : NOUS VENONS D'APPRENDRE LE DÉCÈS DE NOTRE AMI JEAN PICOLLEC

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Jean Picollec et Roland Hélie, en novembre 2021, devant les dolmens de l'Ile Grande dans le Trégor

Philippe Randa vient de m'appeler pour m'apprendre la triste nouvelle, notre Ami de toujours, l'éditeur Jean Picollec, vient de mourir. Certes, nous savions qu'il avait été hospitalisé il y a quelques jours mais, comme il n'hésitait jamais à le rappeler, "le Breton est solide" et, comme nous avions confiance en lui, nous étions donc tous persuadés qu'il serait bientôt à nouveau d'aplomb. Hélas, même ce qui est le plus solide finit un jour par se casser. Jean avait 85 ans, il n'a pas échappé à son destin.

L'an dernier, Synthèse nationale a publié un livre de Philippe Randa, Jean Picollec l'atypique. Ce livre contient, entre autre, un grand entretien avec Jean. Avec la modestie qui le caractérisait, il nous raconte sa (très brillante) carrière d'éditeur, les personnalités qu'il a rencontrées et parfois éditées, ses engagements pour la Bretagne, pour la France, pour notre civilisation européenne... et aussi ses espérances.

Jean était un personnage attachant et haut en couleurs. Il était sans doute le plus breton des parisiens. À chaque fois qu'il m'appelait et que le hasard faisait que j'étais en route vers la Bretagne (ce qui m'arrive souvent), il me lançait avec un brin de malice et sur un ton un tantinet inquisiteur : "Mais, tu n'es pas passé prendre ton visa avant de partir". Une chose est sûre, c'est que Jean ira au paradis des non-conformistes et pour cela, lui, il n'aura pas besoin de visa... 

Kénavo l'Ami...

Roland Hélie

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Jean  Picollec avec Philippe Randa sur le stand de Dualpha lors des journées de Synthèse nationale en octobre 2019.

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mardi, 25 avril 2023

Il y a bientôt 10 ans : le geste ultime de Dominique Venner

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Sur Dominique Venner :

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mardi, 21 mars 2023

Décès du Dr Jean-Claude Pérez (1928-2023) : combattant de l’Algérie Française

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Jean-Claude Pérez (1928-2023)

combattant de l’Algérie Française

Nous apprenons avec peine la disparition de Jean Claude Pérez. Né le 17 janvier 1928 à Bougie, en Petite Kabylie, il devint Docteur en médecine en mai 1954. Il termina sa carrière de médecin généraliste à Paris en 1995.

Il fut confronté à la subversion anti-française, dès le déclenchement des attentats en Algérie, le 1er novembre 1954. Il connut la prison, par épisodes, de 1957 à 1965 en Algérie, en France métro­politaine et à l’étranger. Il fut condamné à mort par contumace pour sa participation au combat de l’OAS, à un poste de responsabilité nationale.

Depuis cette période tumultueuse, Jean-Claude Pérez s'est investi sans compter pour défendre la mémoire de ceux qui se sont battus pour la cause de l'Algérie française. Il est l'auteur de plusieurs livres édités par l'Atelier Fol'fer cliquez ici

À plusieurs reprises, Jean-Claude Pérez nous a manifesté sa sympathie pour notre revue Synthèse nationale. Il a aussi participé, à l'automne dernier, à la rédaction du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°23) consacré à l'Algérie française cliquez ici

Tout comme EuroLibertés cliquez ici et le Nouveau Présent hebdo cliquez ici, nous relayons ci-dessous l’hommage que lui a rendu son cousin, Manuel Gomez.

« Mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, vient de nous quitter et c’est une partie de ma jeunesse qui est partie avec lui. Pas un seul homme ne fut un aussi grand défenseur de l’Algérie Française que Jean-Claude. Est-il nécessaire de rappeler qu’il fut le “patron” des commandos Delta et eu sous ses ordres le lieutenant Degueldre après avoir été l’organisateur des “Barricades” en janvier 1960 avec Pierre Lagaillarde ? J’étais alors à ses côtés.

Jean Claude était LE docteur de Bab-el-Oued, de tout ce petit peuple qui un jour du mois de mars 1962, s’éleva contre l’abandon de la France et fut bombardé et assiégé par l’armée française, sous les ordres de De Gaulle et du général Ailleret.

Je me souviens d’une anecdote qui m’a beaucoup marqué : Une bombe avait éclaté boulevard de Provence, à l’arrêt du tram. Il était dix-neuf heures. Je me précipite et tombe sur mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, dont le cabinet se situait juste sur la place, au premier étage. Il est occupé à secourir un homme allongé sur le sol, le ventre ouvert, d’où s’échappe une bouillie sanglante faite de boyaux et de graisse, c’était horrible.

– « Passe-moi ce journal, là, par terre, allez dépêche-toi. »

Je le ramasse et le lui tends. Il enfonce, avec ses mains, tous les boyaux à l’intérieur de l’abdomen, place le journal plié sur la plaie béante et, à l’aide du pantalon et de la ceinture, referme le tout.

– « Reste à côté de lui jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. »

Jean-Claude est déjà reparti vers un autre blessé. Deux personnes s’éloignent en bavardant, l’une boite, le docteur se précipite.

– « Monsieur, monsieur, asseyez-vous par terre, vite ».

L’homme le regarde, surpris.

– « Vite, allongez-vous, vous êtes blessé au pied ».

L’homme baisse les yeux et s’aperçoit qu’il marche sur un moignon, il n’a plus de pied droit. Il tombe comme une masse.

Les ambulances arrivent, avec la police. Les blessés sont emportés, les morts restent là; toujours bronzés, sous les réverbères, ils n’ont pas encore ce teint blanc de pâte à modeler sale, qu’ils auront demain matin, allongés sur le carrelage de la morgue de l’hôpital de Mustapha.

Quelques semaines plus tard, lors d’une visite à l’hôpital Maillot, j’apprends avec joie que notre blessé, avec son journal en guise de pansement, est bien vivant. Il vient me saluer, plié en deux et compressant de la main une cicatrice de quarante centimètres.

J’admirais Jean-Claude Pérez. Peu d’hommes ont le courage de passer des paroles aux actes, surtout quand ces actes peuvent vous coûter la vie. Il était fait de cette matière, de ce courage physique, dont sont construits les “braves”.

C’est lui qui, en mai 1958, m’a ouvert les yeux sur le « machiavélisme » de De Gaulle. Alors que j’étais journaliste à La Dépêche d’Algérie, il me dit, au cours d’une discussion : « Vous vous trompez tous sur de Gaulle, ce n’est pas l’homme que vous croyez, vous verrez c’est lui qui nous coulera, à cause de lui nous perdrons l’Algérie ».

J’étais de nouveau à ses côtés lors du « Procès des Barricades », cette manifestation qui fit trembler le pouvoir parisien. Si les Français d’Algérie ne réagissaient pas l’Algérie française était morte.

Mon journal, L’Aurore, m’avait demandé de couvrir ce procès des barricades où, parmi les accusés, se trouvait, outre mon cousin, un ami de longue date de ma famille, Marcel Ronda, fils de commerçants de la rue Bab-el-oued.

Jean-Claude Pérez fut ensuite emprisonné à la prison de la Santé. Il bénéficiait d’un régime réservé aux politiques, ce qui me permit de lui rendre souvent visite.

Le soir même de sa remise en liberté, et avant son retour à Alger, j’organisai une soirée, en compagnie de Jean-Claude et de son épouse. Tout d’abord un monstrueux plateau de fruits de mer, à « l’Auberge alsacienne » du faubourg Montmartre, que Jean-Claude dévora presque à lui tout seul, puis, ensuite, des crêpes arrosées de cidre à la Brasserie Maxeville, sur les grands boulevards.

Il m’informa qu’il rentrait à Alger pour reprendre la lutte, jusqu’à la mort s’il le fallait, et ce n’était pas une parole en l’air.

A ma question : « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »

Il me répondit : « Reste à Paris, rends-toi utile ici, grâce à ton métier, chaque fois que tu en auras l’occasion, et attends ».

En Algérie, l’O.A.S. s’organisait sous le commandement du Colonel Godard et Jean-Claude Pérez se voyait confier l’O.R.O., branche dure, avec comme adjoint le lieutenant Degueldre, ancien officier du 1er REP, responsable de la formation et de la direction opérationnelle des futurs commandos Delta.

Il m’avait fait part de sa fierté de savoir que j’avais représenté Georges Bideault lors de la création officielle de l’OAS à Madrid, auprès du général Salan et de Pierre Lagaillarde.

Fin mars 62, tous les responsables militaires de l’OAS avaient quitté le pays et il ne restait, pour le dernier baroud d’honneur, que le Dr Jean-Claude Pérez, le lieutenant Degueldre, et les Delta de Bab-el-Oued.

Après avoir échappé à deux attentats, mitraillage par une voiture et bombe placée dans sa Mercedes, Jean-Claude Pérez dut quitter à son tour Alger le 15 juin. Il était accompagné par plusieurs membres de ses commandos et ils ont embarqué à bord d’un bateau espagnol. Il s’installa provisoirement à Salou où il apprit en 1965 sa condamnation à mort par contumace, avant de bénéficier de l’amnistie de 1968.

Adieu, Jean-Claude, tu resteras à jamais l’un des plus ardents et des plus brillants défenseurs de Algérie Française. Repose en paix. »

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samedi, 18 mars 2023

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Communiqué d'Alexandre Simonot :
 
N’oublions jamais notre camarade de combat François Duprat assassiné il y a aujourd’hui 45 années, le 18 mars 1978.
 
Frontiste de la première heure, grand et irremplaçable ami de Jean-Marie Le Pen, militant exemplaire, François Duprat était un brillant intellectuel, libre et éclairé, passionné d’histoire et de politique. Ecrivain hors-pair, travailleur infatigable, il possédait une véritable plume d’acier qui le fit collaborer à la plupart des rédactions des journaux de la Droite Nationale. Il ne cessera pas d’y dénoncer les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens.
 
François Duprat était un amoureux de la Liberté d’expression, cette liberté qui lui a coûté la vie. Car c’est bien pour avoir osé écrire tant et tant de vérités interdites à exprimer qu’il a été éliminé.
 
François Duprat gênait, dérangeait, bousculait avec talent le politiquement correct, le terrorisme intellectuel et le prêt-à-penser. Il écrivait et proclamait tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Il n’avait peur de rien. Il est mort au devoir, au combat, sur la route qui le menait à une école pour accomplir simplement ce qu’il aimait par-dessus tout : enseigner la simple et pure vérité historique.
 
Plutôt que d’oser l’affronter sur le terrain des idées et du débat, les misérables lâches, anonymes et vagabonds, qui l’ont exécuté ont placé une bombe dans sa voiture...
 
Esprit ouvert, fidèle défenseur de notre identité, François Duprat aurait exécré la liberticide Loi Gayssot qui interdit en France toute véritable Liberté d’expression qui est pourtant un Droit fondamental de notre Pays.
 
Que François Duprat repose en paix auprès de tous ces grands intellectuels honnêtes et courageux qui ne faisaient que proclamer, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres.
 

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Sur François Duprat, lire le CHN 2 qui lui est consacré cliquez ici

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samedi, 11 mars 2023

Hommage au colonel Jean-Marie Bastien-Thiry

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Alexandre Simonnot, membre du Bureau politique du Parti de la France
 
Rendons un hommage tout particulier au Colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, héros et martyr de la Patrie, fusillé il y a aujourd’hui 60 années, le 11 Mars 1963.
 
Jean-Marie Bastien-Thiry était Lorrain, polytechnicien, Lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11. Il avait 36 ans et laissait une veuve et trois petites orphelines.
 
Organisateur de l’opération du Petit-Clamart, le Colonel Jean-Marie Bastien-Thiry aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour l'honneur de la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre.
 
Alors que les tireurs du Petit-Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce au Colonel Bastien-Thiry.
 
Jean-Marie Bastien-Thiry est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie pour la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.
 
Homme de Foi, grand Catholique, il mourra comme un saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie éternelle. Il sera le dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France.
 
Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean-Marie Bastien-Thiry demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de notre pays.
 
Que Jean-Marie Bastien-Thiry repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.
 

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vendredi, 10 mars 2023

En souvenir de Jean-Marie Bastien-Thiry

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« Le danger que court actuellement ce pays ne vient pas d’un risque de destruction physique ou matérielle : il est plus subtil et plus profond car il peut aboutir à la destruction de valeurs humaines, morales et spirituelles qui constituent le patrimoine français. Ce patrimoine provient d’un héritage qui est à la fois grec, latin, occidental et chrétien et repose sur une conception précise de la liberté et de la dignité de l’homme et des collectivités humaines et sur la mise en application de principes fondamentaux qui sont la recherche et le souci de la justice, le respect de la vérité et de la parole donnée et la solidarité fraternelle entre tous ceux qui appartiennent à la même collectivité nationale. Nous croyons qu’on ne viole pas impunément et cyniquement ces différents principes sans mettre en péril de mort, dans son esprit et dans son âme, la nation tout entière. » (Jean-Marie Bastien-Thiry)

Le Cercle Bastien-Thiry organise du 10 au 12 mars à Paris divers événements en mémoire du dernier des fusillés, Jean-Marie-Bastien-Thiry :

  • 10 mars : messe
  • 11 mars : journée souvenir
  • 12 mars : cérémonie au cimetière

Programme et renseignements sur Bastien-Thiry.fr

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mercredi, 01 mars 2023

Marylou Mary est décédée

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Marylou Mary, compagne de notre ami Bernard Bres - militant bien connu de la cause qui a collaboré à plusieurs numéros de la revue Synthèse nationale ainsi qu'à Rivarol - avait adhéré au début des années 1980 au Front national, puis avait suivi Bruno Mégret en 1999.

« Pied Noire » de naissance, elle était une active participante aux activités du Cercle algérianiste de Paris/Neuilly.

Elle nous a quittés courant février.

Que son compagnon, Bernard, trouve ici nos condoléances attristées.

Jean-Claude Rolinat

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mardi, 07 février 2023

Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé

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Source Breizh info cliquez ici

Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé en ce début février 2023, à l’âge de 82 ans.

Né le  à Rouen, Didier Patte était professeur d’histoire et de géographie dans un lycée de Rouen. Il s’engage en politique dans les années 60 après avoir fréquenté les groupements pro-Algérie française sous le nom de « Guillaume Lenoir » : il crée alors en compagnie de Pierre Godefroy et Jean Mabire, l’Union pour la région normande. Pendant ce temps, il fréquente l’université de Rouen, où il est président de la Fédération des étudiants de Rouen, adhérant à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) et s’opposant à l’Union nationale des étudiants de France (UNEF).

À la suite du référendum de 1969 sur la régionalisation, il transforme la FER en Mouvement de la jeunesse de Normandie. En 1971, celui-ci prendra le nom définitif de Mouvement normand, dont il reste le président. Il veut faire de la Normandie « le lien entre le monde franco-latin […] et les mondes nordique et britannique ».

En 1976, il est arrêté sur un mandat d’un juge de Rennes au sujet d’un transit d’armes par le port du Havre ; le Mouvement normand est accusé de servir de base d’approvisionnement au Front de libération de la Bretagne.

Il est aussi un proche du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). En , il participe au 34e colloque du GRECE consacré « L’Europe et les régions », où il fait une conférence sur le Mouvement normand et participe à la table ronde « Souverainisme ou fédéralisme » aux côtés de Luc Pauwels  et Pierre Pujo.

Président de l’Association des amis de Jean Mabire de 2001 à , il est également directeur de la revue L’Unité normande. En 2010, il est à l’initiative avec Gilles Arnaud du lancement de la télévision régionaliste par internet TVNormanChannel.

Une interview récente de lui est disponible ici. Toute sa vie, il aura lutté pour la défense de  nos patries charnelles et de sa Normandie, dont il aura vécu, de son vivant, la réunification pour laquelle il combattait.

Il avait d’ailleurs accordé, sur le sujet, un entretien à Breizh-info à redécouvrir ici

Toute la rédaction salue ici la mémoire d’un soldat des patries charnelles et de l’enracinement.

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lundi, 06 février 2023

6 FÉVRIER 1945 : ASSASSINAT DE ROBERT BRASILLACH

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Dans la dernière livraison de la revue Synthèse nationale, nous avons publié un article de notre ami Jean Leclerc consacré à l'association et au bulletin des Amis de Robert Barasillach :

Bulletin  de l'Association des Amis de Robert Brasillach
N° 153 Eté-Automne 2022

Comme toujours, grâce au Bulletin des ARB, suivre les pas de Robert Brasillach nous conduit à découvrir d'autres personnages qui l'on connu ou qui entretiennent sa mémoire. Ce dernier numéro ne vous décevra pas. Deux figures retiendront plus particulièrement notre attention : Philippe d'Hugues et Maurice Bardèche, bien sûr.

Il faut remarquer que cette livraison n'hésite pas à replonger dans les archives du défunt quotidien Présent qui prouve ainsi qu'il restera encore longtemps une belle source de documentation…

Dans une rubrique Présence de Maurice Bardèche, sous le titre Un flambeau dans la nuit, un bel article ancien (2013) est repris de la revue Réfléchir&Agir. Les œuvres politiques et littéraires de Maurice Bardèche y sont analysées avec pertinence, mettant ainsi à disposition des plus jeunes des références doctrinales qui risqueraient d'être oubliées en fond de bibliothèques : l'irremplaçable Histoire du cinéma écrite avec Robert Brasillach, son beau-frère ; Stendhal romancier  par lequel Bardèche assoit sa position d'expert stendhalien ; Nuremberg et la terre promise qui fit grand bruit ; sans oublier son Qu'est-ce que la Fascisme ? et la  revue Défense de l'Occident qu'il anima avec persévérance pendant ses trente ans d'existence (1952-1982).

La revue de presse, elle, est roborative. Sont rappelées les relations houleuses de Robert Brasillach et Louis-Ferdinand Céline. Nous le savons, les deux hommes ne s'appréciaient pas. Deux pages issues de Rivarol (janvier et mars 2022) permettent à Robert Spieler de présenter Pierre-Antoine Cousteau, le pamphlétaire et son œuvre. Et plusieurs articles et échos tirés de Présent, La Nef, Le Point, sans oublier quelques pépites trouvées sur Internet…

Réminiscences, c'est le titre donné par Philippe d'Hugues à un texte de présentation des deux volumes de ses Mémoires intempestifs (1931-1981 et 1981-2021) bourrés d'anecdotes, de Ma vie et le cinéma. Nous le savons, Philippe d'Hugues fut un critique de cinéma si pointu qu'il en fut récompensé en devenant, en 1970, l'animateur de l'émission de télévision à succès, "Monsieur Cinéma".

Un événement important doit être relevé : la parution, en Pologne, d'une traduction du Brasillach, Qui suis-je ? de Philippe d'Hugues, publié initialement en 2005 aux Éditions Pardès. A cette occasion, l'hebdomadaire polonais Do Rzeczy propose un article titré Brasillach victime du mensonge de Katyn. Cet article évoque plus qu'une hypothèse, une certitude : Robert Brasillach fut assassiné légalement pour calmer les ardeurs meurtrières du Parti communiste de 1945. Il avait dénoncé les vrais coupables du massacre de Katyn : les Soviétiques. Il devait mourir !

Je ne peux manquer de faire le rapprochement avec l'assassinat, le 12 décembre 1943, de l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur  de la petite commune "rouge" de Scrignac, en centre Bretagne. Lui aussi, en juin 1943, dans sa revue Feiz ha Breiz, Foi et Bretagne, avait dénoncé les Soviétiques comme les vrais responsables du massacre de Katyn. Le charnier de Katyn, Karnel Katyn, tel était le titre de l'article. Les communistes ne pouvaient le supporter. Cela lui valut d'être assassiné au détour d'un chemin creux, en revenant de célébrer la messe.

Le 12 décembre prochain, cela fera 80 ans…

Adresse en France : Monique Delcroix BP 19 60240  Chaumont-en-Vexin

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lundi, 30 janvier 2023

Hommage du Parti de la France samedi à Roger Holeindre

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Samedi 28 janvier 2023, le Parti de la France a rendu son traditionnel hommage à son Président d'honneur, Roger Holeindre, disparu depuis désormais 3 ans.

À l'issue de la cérémonie au cimetière qui a réuni une centaine de personne, un dîner, présidé par Jean-Marie Le Pen, s'est tenu à Versailles et différentes personnalités de la droite nationale (Bruno Gollnisch, Thomas Joly, Didier Rochart, Lorrain de Saint-Affrique, Pierre-Nicolas Nups) ont évoqué le souvenir de Roger Holeindre.

Plus de photos cliquez là

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dimanche, 29 janvier 2023

Samedi 4 février : Hommage parisien à Robert Brasillach

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vendredi, 27 janvier 2023

Joël Provansal, militant historique de la cause, est décédé

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Depuis la Fédération des étudiants nationalistes, au début des années 1960, Joël Provansal (au premier plan sur la photo ci-dessus, lors d'une vente à la criée d'Europe Action à Paris) était une figure connue dans les milieux nationalistes et identitaires. Après la FEN, ce fut Occident, puis le GRECE...

Toute sa vie Joël a aussi voyagé à travers le monde... souvent de façon originale dans les endroits les plus insolites. Un jour, dans les années 1980, il s'est installé en Afrique du Sud. A cette époque,  cela signifiait encore quelque chose... 

Malgré son éloignement, il est resté fidèle à ses engagements de jeunesse et intéressé par tout ce qui se passait dans notre famille politique. Lors de ses séjours dans la Mère-Patrie, il assistait parfois à nos journées annuelles de Synthèse nationale, ou à nos conférences parisiennes. C'était toujours un plaisir de le retrouver.

L'an dernier, il est revenu définitivement en France. Hélas, ce fut pour une courte durée car il vient de nous quitter, entouré des siens, le 21 janvier dernier, terrassé par la maladie.

Toute la communauté militante le regrettera.

R H

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mardi, 24 janvier 2023

Michel Viot, ancien conseiller régional francilien, est décédé

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Notre camarade Michel Viot ancien conseiller régional du FN puis du MNR, nous a quitté.

Il laisse le souvenir d’un militant opiniâtre, ayant son franc parler hérité des milieux anarchistes qu’il avait un temps fréquenté, avant de « flirter » avec le cercle Saint-Michel. Doté d’une forte personnalité, et parfois d’un fort mauvais caractère, il n’était pas toujours facile à vivre, même pour ses amis et ses proches !

Architecte d’intérieur, ancien élève de l’école Boule, il exprimait une grande sensibilité dans ses dessins et ses tableaux.

C’était un homme qui gardait de son enfance paysanne un attachement profond à sa Franche-Comté d’origine, terroir qu’il aimait à faire découvrir.

A son épouse, nous présentons nos très amicales condoléances.

Nous l’accompagnerons au crématorium de Champigny-sur-Marne, lundi 30 janvier à 10h.

Dr M.

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mardi, 17 janvier 2023

Alexis Arette, le paysan poète, militant infatigable de la cause nationale, est décédé

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Béarnais, agriculteur engagé, écrivain talentueux, poète, militant infatigable de la cause nationale, homme de qualité, Alexis Arette, né en 1923, vient de nous quitter. 

Après être parti se battre en Indochine en 1949, d'où il revint blessé (et aussi décoré de la Légion d'honneur et de quelques autres médailles), Alexis fut de tous les combats, socio-professionnels et politiques, de ces 70 dernières années.

Syndicaliste agricole, il défendit sans cesse l'enracinement et le travail de la Terre. Il fut en 1957 élu "Premier paysan de France" par le Conseil national des jeunes agriculteurs (CNJA) et finit par accéder, en 1982, à la présidence de la Fédération française de l'agriculture (FFA). Alexis Arette inscrivait son combat dans la continuité de celui du leader paysan des années 1930, Henri Dorgères. Il fut aussi l'un des promoteurs de l'agriculture biologique. 

Il en allait de même en politique. Après s'être engagé dans le combat pour l'Algérie française au début des années 1960 (ce qui lui valut de la prison pour militantisme pro-OAS), et avoir participé à tous les combats nationalistes, il devint, de 1986 à 1998, conseiller régional d'Aquitaine sous l'étiquette du Front national alors présidé par Jean-Marie Le Pen.

Alexis Arette témoigna à de nombreuses reprises son intérêt pour Synthèse nationale. Il intervint lors de notre première Journée nationale et identitaire en 2007 à Paris.

Depuis quelques années, il vivait retiré dans son Béarn qu'il aimait tant. RIP.

Roland Hélie

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Alexis Arette, premier à partir de la gauche, à côté de Jack Marchal, en octobre 2007 lors d'une Journée nationale et identitaire de Synthèse nationale.

Les obsèques d'Alexis Arette se dérouleront ce mercredi 18 janvier, à 15 h. 00, en l'église de son village natal de Momas, près de Pau (64).

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mardi, 10 janvier 2023

Samedi 28 janvier : Hommage à Roger Holeindre

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Sur Roger Holeindre cliquez ici

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samedi, 07 janvier 2023

Décès d'Hubert Fayard, militant de toujours de la cause nationale

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Une fois de plus, une triste nouvelle frappe le camp national. Nous venons d'apprendre le décès, suite à une longue maladie, de notre ami Hubert Fayard, ancien conseiller régional d'Auvergne et militant assidu du combat nationaliste.

Hubert avait rejoint le FN au milieu des années 1980. Il vivait alors au Puy-en-Velay. Il devint responsable départemental de la Haute-Loire du Front en 1988 suite à une rencontre, à Montluçon, avec Jean-Pierre Stirbois. Plus tard, à la fin des années 1990, il participa à l'aventure du MNR et occupa de lourdes responsabilités dans la municipalité de Vitrolles (13) un moment dirigée par Catherine Mégret. Il s'installa alors définitivement en PACA.

Depuis quelques années, Hubert s'est aussi consacré sans relâche à la cause de la République du Donbass dont il était le représentant officiel à Marseille. Cette activité lui permit d'être reçu à plusieurs reprises par les dirigeants russes.

En janvier dernier, il m'avait contacté pour me faire part de son soutien à la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle.

Hubert, veuf depuis une vingtaine d'années, était père de quatre enfants. Sa dernière fille vient  d'obtenir son diplôme d'avocat, ce dont il était très fier. 

A toute sa famille, Synthèse nationale présente ses condoléances attristées.

R H

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jeudi, 05 janvier 2023

Décès de Pierre Le Morvan, militant historique du combat national et catholique

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Cadre historique du MJCF, membre fondateur et premier secrétaire général du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, soutien depuis l’origine du pèlerinage de Chrétienté, voix inimitable du Choeur Montjoie Saint Denis, Pierre Le Morvan a été rappelé à Dieu hier. 

Source Le Salon beige cliquez ici

Homme de convictions, combattant infatigable, Pierre faisait parti de ces militants exemplaires qui ont contribué au retour sur la scène politique, au début des années 1980, de la droite nationale. Humble, il n'a jamais cherché à tirer un quelconque profit de cette qualité. Il connaissait l'histoire de notre famille politique et il avait la foi chevillée au corps. C'était toujours un plaisir de le retrouver. 

Synthèse nationale s'associe à la peine de sa famille et de ses camarades de Chrétienté solidarité.

Roland Hélie

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vendredi, 16 décembre 2022

François Ferré, militant fidèle de la cause nationale, nous a quitté...

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Quiconque a milité durant ces quarante dernières années pour la cause nationale a forcément croisé, à un moment ou à un autre, un des frères Ferré. En effet, la famille Ferré, ce n'est pas seulement une famille, c'est aussi (et surtout, diront certains) une fratrie militante. Ils ont été de tous les combats ; ils ont toujours répondu présents à l'appel ; ils ont, à eux quatre, chacun avec sa personnalité, marqué le mouvement nationaliste.

Hélas, à nouveau, l'un d'entre eux vient de nous quitter. Après Bernard, le plus jeune, décédé il y a une quinzaine d'années, c'est François qui est parti dimanche dernier.

François était, comme ses frères, un fidèle militant qui n'hésitait pas à s'engager. Il  avait une autre qualité : celle de savoir se servir de ses mains. Dès qu'il y avait un souci technique au local, c'est lui qu'on appelait et, très vite, le souci devenait un souvenir... et tout rentrait dans l'ordre.

Adieu et Merci à toi, bon camarade. Amitiés à Philippe, à Jean-Benoit et à toute la famille. Le combat continue...

Roland Hélie

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samedi, 05 novembre 2022

5 novembre 1988, disparition de Jean-Pierre Stirbois...

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Communiqué d’Alexandre Simonnot :
 
N’oublions jamais notre ami et camarade de combat Jean-Pierre STIRBOIS, disparu il y a aujourd’hui 34 années dans un tragique accident de la route.
 
Des « Jeunes Tixier-Vignancour » à la Présidentielle de 1988, en passant par le célèbre « Tonnerre de Dreux », Jean-Pierre STIRBOIS aura été un extraordinaire fédérateur, un militant infatigable, un Secrétaire Général exceptionnel, un travailleur acharné. Son unique combat était de servir Jean-Marie LE PEN et le Front National pour le salut de la France.
 
Suivons sans cesse l’exemple de cet homme admirable et unique à qui nous devons tant.
 
Qu’il intercède pour nous auprès de notre Sainte Patronne Jeanne d’Arc afin qu’elle nous aide à persévérer, jour après jour, à temps et à contre temps.
 
Que Jean-Pierre STIRBOIS repose en paix, au Paradis des héros de la Patrie.

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vendredi, 28 octobre 2022

La famille nationaliste est en deuil : Georges Condet nous a quitté

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C'est avec une très grande peine que j'apprends le décès ce jeudi après-midi à Toulon de notre camarade et ami Georges Condet, militant historique de la cause nationaliste.

Georges est né en 1940 à Oran et, lorsque les événements se précipitèrent au début des années 1960, il s'engagea dans les commandos "Delta" de l'OAS pour tenter de sauver l'Algérie française. Pour avoir voulu défendre l'honneur de la Patrie, il fut, à vingt et un ans, condamné à trois années de prisons. Cela forge le caractère... 

Puis ce fut la campagne Tixier en 1965, Ordre nouveau et le Parti des forces nouvelles dans les années 1970 et au début des années 1980. Installé à Toulon, il monta dans cette ville, avec une poignée de camarades déterminés, une section exemplaire du PFN. A cette époque, notre courant politique faisait sa "traversée du désert", mais dans le Var le PFN était devenu une force conséquente. Le travail militant de Georges nous prouvait chaque jour qu'il ne fallait en aucun cas se laisser atteindre par le découragement. Avec lui, il n'y avait pas de temps à perdre dans des tergiversations stériles, seul le combat militant permanent comptait.

Depuis le PFN, nous nous sommes revus régulièrement à l'occasion de réunions et de congrès. Il gardait toujours cet enthousiasme communicatif que nous admirions tant lorsque nous avions vingt ans.

Il y a peu de temps, je pensais justement à lui. Alors que nous bouclions avec Philippe Randa le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à l'Algérie française, je me souvenais du jour où il m'avait emmené voir, chez lui près de Toulon, Joseph Ortiz, l'homme qui souleva Alger en 1958 et qui resta toujours fidèle à l'idéal nationaliste. Un monument de l'Histoire que j'ai eu la chance de rencontrer grâce à Georges...

Qu'il repose en paix et qu'il soit remercié pour son engagement indéfectible pour la seule cause qui compte vraiment : celle de la France.

Roland Hélie

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mardi, 06 septembre 2022

Décès de François-Bernard Huygue

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Notre ami François-Bernard Huyghe est mort à l’âge de 71 ans mardi 6 septembre 2022. Docteur d’État en sciences politiques, le médiologue était l’auteur d’une œuvre considérable dans les domaines de la communication, de la désinformation et de la cyberstratégie. Son père le grand historien d’art, René Huygue de l’Académie française était membre du comité de parrainage de la revue Nouvelle Ecole d’Alain de Benoist. Après avoir milité à Ordre nouveau, au GUD et chez les solidaristes, François-Bernard ne tardera pas à devenir un « compagnon fidèle d’Éléments, lui qui avait signé, en 1999, la pétition « Les Européens veulent la paix », s’opposant au bombardement de la Serbie par l’OTAN ». Plus que tout ces derniers temps, il appréciait se ressourcer à la Nouvelle Librairie, rue de Médicis, entre deux passages… sur BFM TV ! Il s’était fait connaître dès son premier ouvrage, dans les années 1980, La Soft idéologie. Trente-cinq ans avant l’avènement du macronisme, il dévoilait la supercherie libérale. En 1991, avec son génial essai La langue de coton (Robert Laffont), il livrait une analyse hilarante et prémonitoire sur « la langue des temps nouveaux qui a le triple mérite de penser pour vous, de paralyser toute contradiction et de garantir un pouvoir insoupçonné sur le lecteur ou l’auditeur ». Toujours en avance sur les maux de son temps, les décrivant pour les combattre, jovial et plein de malice comme il était dans la vie.

Adieu l’ami, tu vas nous manquer.

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lundi, 05 septembre 2022

Pierre Vial rend hommage à Jack Marchal décédé jeudi dernier

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Pierre Vial

Président de Terre & peuple cliquez ici

Homme aux multiples talents, épris avant tout de liberté, parfois insaisissable, (le camarade Gabriele Adinolfi lui a donné un surnom qui lui va comme un gant, « Peter Pan »), Jack Marchal a laissé à ses amis ce symbole qui fait hurler les bourgeois : les Rats Noirs.

Je le considère comme un aristocrate, sachant prendre ses distances avec les laideurs de la vie quotidienne (pour moi il est à jamais le frère jumeau du Baron, ce personnage du film « Les Bas-Fonds » incarné par le grand Louis Jouvet, qui accueille les aléas de l’existence avec une ironique désinvolture).

Il a mis sa passion de la musique au service d’un idéal que partagent tous ceux pour qui les Faisceaux de la Rome éternelle restent toujours la promesse d’une Ere nouvelle, imposant aux exploiteurs le respect des travailleurs. Et, quand il s’agissait de passer à des travaux pratiques pour convaincre nos ennemis de passer leur chemin, Jack n’était jamais le dernier à relever ses manches. Les Anciens de nos mouvements si peu respectueux des convenances d’un « monde vétuste et sans joie » savent de quoi je parle.

Alors, mon Camarade, ton souvenir nous accompagne pour nous encourager à continuer la longue route.

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jeudi, 01 septembre 2022

Jack Marchal, militant historique de la cause nationaliste, artiste européen, notre ami à tous est décédé

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Je viens d'apprendre la triste nouvelle. Jack Marchal est décédé subitement ce matin à l'âge de 76 ans. 

Pour ceux qui ont plus de 50 ans, Jack Marchal était plus qu'un camarade de combat, c'était celui qui a donné une nouvelle identité, au début des années 70, au combat nationaliste-révolutionnaire. D'Ordre nouveau au PFN en passant par le GUD, il a façonné une image totalement adaptée aux nouvelles réalités de cette époque tumultueuse pour la jeunesse nationaliste. Qu'on le veuille ou non, Mai 1968 est aussi passé par notre famille d'idées.

Artiste aux multiples talents (aussi bien dessinateur que musicien), il a créé le style qui allait être le notre pendant plusieurs décennies. De la police d'écriture "Ordre nouveau" aux petits rats noirs du GUD, en passant par un grand nombre de concepts novateurs, dont les deux volumes du livre "Ordre nouveau" (publiés en 1972 et 1973) résument parfaitement l'esprit, tout cela, nous le devons à Jack.

Je ne l'avais pas revu depuis quelques années, mais c'était toujours un plaisir d'échanger avec lui. Lors de l'une de nos premières Journées nationales et identitaires, Jack est venu et il nous fit un exposé remarquable sur la situation politique du moment. Inoubliable...

Je n'oublierai pas non plus les nuits passées chez lui, alors qu'il habitait dans le XVIe arrondissement de Paris, à concevoir les tracts et programmes pour telle ou telle campagne des années 1980. Moment de réflexions intenses entrecoupés de vibrantes interprétations aux synthétiseurs de nos vieux chants de combats...

Ayons une pensé pour Clara, son épouse, et pour sa famille.

Jack, tu étais notre camarade et tu resteras toujours présent dans notre mémoire...

Roland Hélie

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Affiche du GUD en 1994.

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Jack Marchal lors de la première Journée de Synthèse nationale à Paris en octobre 2007.

 

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dimanche, 21 août 2022

Assassinat de Daria Douguine

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Réaction de Christian Bouchet :
 
J'apprends au réveil l'assassinat de Daria Douguine, fille de mon ami Alexandre Douguine, dans un attentat à la voiture piégée.
 
L'attentat visait vraisemblablement son père qui aurait du monter dans ce véhicule.
 
Depuis 2014, Alexandre Douguine est inscrit sur la liste des sanctions de l'Union européenne, et depuis 2015, sur la liste des sanctions des États-Unis et du Canada. Daria figurait sur la liste des sanctions britanniques.La valeur des idées se mesure à la haine qu'elles suscitent.Les héros ne meurent jamais.
 
Je partage la douleur de son père et je prie pour que notre Seigneur accueille l'âme de Daria.
 
Christian Bouchet est le directeur des éditions Ars Magna qui publient les oeuvres d'Alexandre Douguine en France cliquez ici.

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lundi, 11 juillet 2022

Décès de Michel Dufresne, actif militant de la cause nationale en Auvergne

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Michel Dufresne, décédé le 4 juillet 2022

Claude Jaffres

Michel Dufresne nous a quitté lundi 4 juillet, avec courage, lucidité et sérénité.

C’est en 1990 qu’il a rejoint le FN d’Auvergne, il venait de Beauvais où son père fut un militant de l’Algérie française et l’un de ses frères militant et candidat FN et depuis cette date nous ne nous sommes plus quittés dans nos combats. Militant très actif, il prit rapidement des responsabilités au sein du bureau du Puy-de-Dôme. A chaque élection on pouvait compter sur Michel, il n’avait pas peur de s’afficher malgré les difficultés de l’époque. Il était de tous les déplacements, manifestations et actions de toutes sortes.

Il deviendra conseiller régional sous la présidence de Giscard d’Estaing avec l’étiquette FN puis MNR.

Il restera fidèle à ses convictions jusqu’à la fin et nous l’avons vu toujours aussi dynamique dans nos luttes patriotiques et identitaires. Son enthousiasme le faisait apprécier de nos jeunes dont lui-même appréciait les qualités de jeunesse.

Il était passionné de photo et video et sa couverture médiatique nous fut précieuse. L’une de ses videos eut un énorme succès : lors d’une manif de nos amis "exotiques" devant la préfecture de Clermont, il réussit à se placer avec les organisateurs sur les marches et filmer tout ce rassemblement, notamment lors des invocations musulmanes… Très instructif et pédagogique !

Son militantisme l’emmena parfois loin de l’Auvergne, c’est ainsi qu’il participa à des convois humanitaires, lors des tragiques événements de l’ex-Yougoslavie et plus récemment il parti en mission avec les Chrétiens d’Orient.

Il attachait une grande importance à sa famille, ses trois filles et son fils auxquels il se consacra beaucoup. Là aussi il était en cohérence avec nos idées, c’était un trait de son caractère que j’appréciais particulièrement.

Michel était l’archétype du militant dévoué, sincère et efficace, nous mettions alors ces gens-là au premier rang et ils entraînaient tout le monde dans le militantisme, pas d’arrivisme ni de plan de carrière.

Ce sont les « Michel » qui tracèrent la voie et au-delà de la peine, cela nous permet de réfléchir à nos méthodes de combat devant les épreuves à venir.  Ils sont nos modèles à retrouver.

Alors Michel, nous ne poserons pas le sac et tu peux reposer en Paix.

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dimanche, 12 juin 2022

Décès de Michel Dor, militant historique de la cause nationale

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Michel Dor dans les années 1990,

alors conseiller régional de Bretagne.

Agé de 92 ans, Michel Dor vient de définitivement tirer sa révérence. Il s'en est allé vendredi soir rejoindre le paradis de ceux qui se sont toujours battus pour que l'idéal national finisse par triompher.

Depuis sa jeunesse, Michel a été de tous les combats pour la France française. En particulier en étant candidat (et parfois élu) à maintes reprises depuis le début des années 1980 en Bretagne, sa patrie d'adoption. Natif de Marseille, d'où il avait gardé (pour le plus grand plaisir de ses hôtes) une parfaite maitrise de la cuisine méridionale, il s'était en effet installé en Cornouaille. Chef d'entreprise, il fut longtemps président de l'Union interprofessionnelle patronale du Finistère.

Au-delà de ses engagements, Michel Dor était un homme cultivé, aimable et pittoresque, fort apprécié de tous ceux qui le côtoyait. C'était toujours un immense plaisir de le retrouver, en particulier lors des réunions et banquets de l'association quimpéroise "Agir et réagir" dirigée par notre Chère Claudine Dupont-Tingaud, son épouse, elle aussi militante exemplaire de la cause, à qui nous pensons tous affectueusement aujourd'hui ainsi qu'à toute sa famille.

Fidèle lecteur de Synthèse nationale, Michel m'écrivait régulièrement pour me donner son avis sur nos engagements politiques. Avis qui, d'ailleurs, rejoignait finalement toujours le nôtre. La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était en janvier dernier à l'occasion de la Galette des Rois organisée par la section quimpéroise de Reconquête ! cliquez ici, mouvement dans lequel il avait placé toutes ses dernières espérances, car Michel, bien que très fatigué, n'était pas homme à baisser les bras comme cela.

Alors, là où tu es désormais, ne soit pas inquiet Michel, tes amis continuent le combat ! RIP.

Roland Hélie

 

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samedi, 21 mai 2022

21 mai 2013 : acte ultime de Dominique Venner

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Avant de se donner la mort, le mardi 21 mai 2013 à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait parvenir une lettre d’explication à ses amis.
 
La dernière lettre de Dominique Venner.
 
Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
 
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
 
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
 
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste. »
 
Sur la mort de Dominique Venner cliquez ici et cliquez là

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mardi, 10 mai 2022

Disparition d'un camarade : Gérard Guyon

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Nous avons appris avec peine, en fin de semaine dernière, le décès de Gérard Guyon. À peine âgé de 60 ans, fidèle soutien depuis de nombreuses années de la cause nationale et identitaire, Gérard était un homme cultivé et toujours affable. Il participait régulièrement à nos réunions de Synthèse nationale, en particulier aux journées annuelles "Bleu-Blanc-Rouge". Il nous a quitté suite à un pénible cancer contre lequel il luttait courageusement depuis un an.

Ironie du sort, Gérard était le beau-frère de notre ami Bruno Laplace lui-aussi décédé il y a quelques jours cliquez ici.

N'oublions pas Gérard et ayons une amicale pensée pour Agnès, son épouse, ainsi que pour toute sa famille doublement endeuillée ces derniers jours. RIP.

Roland Hélie

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