lundi, 31 janvier 2022
Nous perdons un camarade : Claude Itzkovitz est décédé aujourd'hui
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Claude Itzkovitz, militant identitaire et patriote. Suite à une longue maladie, il nous a quitté en nous laissant les traces d’une douce camaraderie et de souvenirs de moments amicaux partagés sur les chemins de nos espérances mutuelles.
Toujours prêt à nous aider et à nous encourager dans nos aventures militantes et engagées pour notre France, nous garderons en mémoire son sourire de complicité et d’humour face aux intolérances de nos adversaires. Il savait tourner en dérision leurs bêtises et leurs méchancetés, au point de pouvoir les désarmer.
Claude participait aussi régulièrement aux activités des Amis franciliens de Synthèse nationale, en particulier en réalisant des films lors de nos conférences afin de pouvoir en faire profiter un maximum de camarades. Bien que très fatigué, il était présent le samedi 9 octobre dernier lors de notre banquet annuel à Paris.
Merci encore à toi, notre ami Claude.
Hugues Bouchu
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dimanche, 16 janvier 2022
Samedi 29 janvier 2022 : le Parti de la France saluera la mémoire de Roger Holeindre
Sur Roger Holeindre, lire le livre C'est Roger cliquez là
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jeudi, 13 janvier 2022
PIERRE DUPUCH, RÉSISTANT DE LA CAUSE NATIONALE, NOUS A QUITTÉS !
La triste nouvelle a été connue tardivement : Pierre Dupuch, ancien trésorier national du FN (avant Jean-Pierre Reveau) et aussi l’un des fondateurs, avec le docteur David, de la fédération des Hauts-de-Seine, est décédé le dernier jour de l’année 2021, le destin l’ayant voulu ainsi, hélas, en frappant notre ami des foudres du virus chinois.
Pierre était un ancien combattant de la cause « Algérie française » qu’il avait servie dans les rangs d’une héroïque « armée secrète »… Il avait défendu là-bas sa terre natale, le payant chèrement de quelques mois de prison à Marseille. Ce qui ne l’a pas empêché par la suite de faire une brillante carrière dans le secteur bancaire.
Il avait ensuite rejoint le MNR de Bruno Mégret qu’il conseillait activement pour les questions économiques et financières. Bon compagnon, toujours jovial, sportif, - à 85 ans de longs moments à nager en mer ne lui faisaient pas peur ! -, très cultivé, gros lecteur, il avait une imposante bibliothèque. Le président du Mouvement National Républicain a dit de lui avec justesse que « c’était un homme droit, fier et fort qui mariait souvent avec humour une intelligence acérée, et un talent d’observation et d’analyse peu commun. Il était de surcroit un camarade fidèle, amical… ».
Pour avoir connu Pierre qui m’a pratiquement recruté dans les rangs du Front National dans les années 1981/1982, je ne peux que confirmer les propos de Bruno Mégret. Repose en paix cher camarade, tu fus l’un des patriotes de ce pays qui font honneur à la France.
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mercredi, 12 janvier 2022
En hommage à Stéphane Blet
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jeudi, 09 décembre 2021
Robert Dunoyer ne sera plus là.
Quand Robert était là, je savais que nous pouvions être tranquille...
Robert Dunoyer faisait parti de ces hommes qui inspirent naturellement le respect. Son calme, sa discrétion et sa détermination suffisaient à stopper les ardeurs provocatrices éventuelles de nos opposants lors de nos réunions. Avec lui, et Les Mousquetaires du président (cette élite militante destinée à la protection de Jean-Marie Le Pen et des réunions auxquelles il participe - comme ce fut le cas à plusieurs reprises lors des Journées annuelles de Synthèse nationale), la bonne tenue et la bienséance étaient garanties.
Hélas, Robert ne sera plus là, il est décédé suite à une crise cardiaque hier... Merci Robert pour ton aide et pour ta fidélité. Nous ne l'oublierons pas...
A son épouse, à sa famille, aux Mousquetaires, toute la rédaction de Synthèse nationale présente ses condoléances attristées.
Roland Hélie
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vendredi, 05 novembre 2021
5 novembre : anniversaire du décès de Jean-Pierre Stirbois
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Le 5 novembre 1988, Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, nous quittait... Ne l'oublions jamais.
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mardi, 26 octobre 2021
"Pablo" est décédé
À nouveau, une triste nouvelle vient de frapper notre communauté militante. Jean-Paul Pellet, connu sous le pseudo de "Pablo", est décédé vendredi dernier d'une crise cardiaque. Retraité depuis quelques années, il avait quitté les Yvelines pour s'installer à Moulins dans l'Allier.
"Pablo", je le connaissais depuis la fin des années 1970. C'était à l'époque un pilier de l'équipe militante parisienne du Parti des Forces nouvelles. Un gars solide qui parlait peu mais agissait bien... Nous sommes toujours plus ou moins restés en contact depuis ces années tumultueuses. Resté fidèle à la cause, il répondait presque toujours présent lors des manifs ou des meetings nationalistes...
Le hasard fit que, il y a une dizaine d'années, nous nous sommes retrouvés presque voisins, ce qui nous donna quelques occasions de passer de bons moments ensemble. "Pablo" était resté le même... Il l'est resté jusqu'à vendredi dernier.
Il y a quelques semaines, il m'avait adressé un message très sympathique de soutien à notre revue Synthèse nationale et au combat que nous menons. Je n'avais pas eu le temps de le remercier... le temps passe toujours trop vite.
Merci "Pablo"... Tu étais notre camarade, on ne t'oubliera pas.
Roland Hélie
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mercredi, 06 octobre 2021
RIP Gilles
Nous avons reçu de Georges, libraire de la Librairie nationale 2000 - 2009, ce très beau témoignage suite à la disparition de notre Ami et Camarade Gilles Soulas la semaine dernière.
Chers amis, chers camarades
L’annonce subite du décès de Gilles Soulas, le soir même, m’a laissé sans voix. J’ai peine encore à réaliser que cela ait pu être possible tant je le voyais comme un de ces rochers marins qui, bien qu’usés par l’érosion, ne changent jamais de place. Toujours souriant, toujours optimiste, sans jamais perdre sa boulimie de mouvement, Gilles savait avoir des peines discrètes mais rire aussi du quotidien morbide qui agite depuis si longtemps notre pays en plein désarroi.
J’étais un jeune étudiant en Histoire quand j’ai fait la rencontre de Gilles, en novembre 2000. Oh, ce n’était pas une rencontre fortuite. Un militant lillois m’avait parlé d’une place de libraire disponible à Paris. Pour moi, passionné de lecture et d’histoire depuis l’adolescence, j’y voyais là une opportunité à ne pas rater. J’ignorais alors à quel point cette démarche allait alors changer ma vie.
Rendez-vous pris rapidement, j’eus un entretien avec celui qui allait devenir mon « patron » pour de longues années. Cette rencontre en elle-même résume tout le personnage. Après quelques questions-réponses dans un style de quizz, Gilles me demanda sèchement « quand est-ce que tu peux commencer « ? Je répondais… « euh, quand vous voulez »… Et lui enfin : « Bon, tu commences lundi ». Nous étions vendredi.
Dès lors, j’appris à connaître Gilles. Je ne parlerai pas des circonstances difficiles de ce métier de libraire que je ne pouvais pas encore percevoir dans sa réalité mais de savoureuses anecdotes parsèment toute cette expérience dont je ne suis pas encore sorti. Peut-on d’ailleurs renier ce que l’on est destiné à faire ? Ni lui, ni moi ne le pensions.
Je le vois encore se pencher sur moi, au bureau, découvrant que je ne savais pas me servir du minitel afin de me brancher sur le logiciel adapté aux libraires. En deux mots, rigolard, voyant ma gêne devant cet ustensile électronique, il me dit : « Tu ne sais pas te servir d’un minitel ? Il ne faut pas avoir honte ! Demande ! » Pour sûr, en la matière, Gilles s’y connaissait bien plus que moi.
Ces moments, passés en sa compagnie, m’avaient fait changer mon regard sur le monde de l’entreprise. Là où le gauchiste ou le gugusse de droite molle voient, en la personne d’un patron, un autocrate sans forme qui gueule sur ses esclaves, je découvrais un chef d’orchestre tentant d’harmoniser les différences entre les personnalités dans cette micro société qu’était alors la librairie, la maison d’édition et sa succursale de vente par correspondance sans compter bien sûr les clientèles exigeantes. Lorsque, dérouté par telle ou telle tracasserie, je lui demandais conseil, Gilles me répondait, souriant et bienveillant : « Tu gères ».
Le soldat, en sa présence, devenait général. Ainsi fut le quotidien au cœur de la librairie. Bien des gens pensaient, jaloux, que cette expérience ne durerait pas. Que les procès qui se succédaient, les querelles de chefs de sectes, le harcèlement fiscal, les permanentes et douloureuses grèves de la Poste et, cerise sur le gâteau, la crise financière mondiale qui achevait toutes les petites entreprises françaises auraient raison de notre entreprise. Il n’en fut rien.
Gilles m’avait montré que seule la ténacité paye dans l’entreprise comme en politique et que les lendemains ne sont jamais comme on les imagine.
Mon expérience à la librairie, en dehors des commandes, du suivi des commandes, de l’achalandage en rayons, ce furent bien sûr l’incroyable 11 septembre 2001 qu’on ne présente plus et le fabuleux 21 avril 2002. A cette époque, nous croyions dur comme fer, Gilles et moi et tous nos camarades, que l’avenir était pour nous.
Cette époque émulante avait vu la naissance du RIF, des deux gigantesques fêtes de l’Identité et des Libertés (Salle Wagram, à Paris et Palais des Congrès de Versailles), de camaraderies inébranlables, d’un espoir fécond en un avenir pour la renaissance de la France. Et n’oublions pas Guillaume Faye, Jean Claude Valla, qui tous deux, avec des visions différentes, remettaient les pendules à l’heure sur la doxa bienpensante du système dans lequel notre pays et ses pseudo élites pataugent depuis longtemps.
Lorsqu’en 2005, la société fut mise en redressement, bien nombreux furent ceux qui pensèrent, parmi nos ennemis comme parmi certains ex-amis. « Ça y est, on a eu la peau à ces saligauds ».
Lorsque Gilles me proposa de rester dans l’aventure pour le suivre encore, environ 45 secondes m’amenèrent à cette réponse : « J’en suis ».
Mon départ de la librairie, quelques années plus tard, devait amener quelques changements dans l’entreprise et pourtant, nous sommes restés en contact. Mon ancien patron était devenu mon client lorsque, sur les pas de la Librairie nationale, le club du livre national était créé.
Nous nous sommes revus très fréquemment, à l’occasion de marchés ou d’achat de stocks de livres. Nous avions toujours cette franche poignée de main et ces sourires si complices d’hommes qui se connaissent. Toujours serviable, Gilles restait pour m’aider à charger des livres dans mon camion alors qu’il n’avait rien trouvé pour lui.
Venu un jour à la maison, je lui réitérais mon invitation à déjeuner, avec nos familles respectives. Bientôt en retraite, il me promit d’avoir du temps pour lui-même. Il est parti avant, quelle tristesse.
Je pense souvent à ce que Gilles m’a dit un jour sur le parking d’une réunion de Synthèse nationale. « Dans ce métier, c’est un peu moi qui t’ai fait ». Il n’avait pas tort. Merci, Gilles de m’avoir mis le pied à l’étrier.
Merci Gilles.
Salut !
Georges.
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mardi, 28 septembre 2021
Paris : Gilles Soulas présent !
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lundi, 27 septembre 2021
Le site de la revue Eléments rend un bel hommage à Gilles Soulas
François Bousquet cliquez ici
Éditeur, libraire, militant de toutes les causes, Gilles Soulas (1955-2021) nous a brutalement quittés au petit matin, en ce dimanche 26 septembre. À près de 70 ans, rien n’avait pourtant vieilli en lui. Au contraire, tout était clair, le regard, l’attitude, le visage. On n’est pas prêt de l’oublier.
Il était solide comme une poutre maîtresse. Il semblait indestructible. Les épaules taillées dans du chêne. Si quelqu’un n’avait pas besoin de rouler les siennes, c’était lui. Jamais il ne la ramenait, toujours taiseux sur ses nombreux faits d’arme. Mis bout à bout, ils étaient pourtant aussi épais que ceux d’un baroudeur, depuis le Liban, où il combattit en 1976 (Photo) aux côtés des Forces chrétiennes. Pas un mot plus haut que l’autre, sauf quand il fallait lever les poings pour s’interposer.
Sa démarche, lourde, puissante, athlétique, valait toutes les cartes de visite ; il fallait le voir arriver à la Nouvelle Librairie, au 11 de la rue de Médicis, toujours chargé, un carton de livres dans les bras, un rayonnage démonté dans son SUV, où il raccompagna, un soir mémorable de l’automne 2020, Jean Raspail chez lui, Louise, son épouse, littéralement ensevelie sous les livres qui débordaient de partout.
De la Librairie nationale à la Nouvelle Librairie
Jamais la Nouvelle Librairie n’aurait été ce qu’elle est devenue sans lui. Je crois qu’elle le rajeunissait et le ramenait un quart de siècle en arrière, en 1997, quand il a repris la librairie de L’Æncre, rue de la Sourdière, au cœur de Paris. C’est à ce moment que nous nous sommes rencontrés. Avant d’en faire la future Librairie nationale, maison éditrice de Jean-Claude Valla et de Guillaume Faye, ancêtre de la Nouvelle Librairie, L’Æncre était en quasi-faillite, avec des ardoises un peu partout, dont une très, très grosse aux éditions de l’Âge d’Homme, des paquets de livres impayés, du général Gallois, de Julius Evola, de Vladimir Volkoff et j’en passe. Pas de quoi entamer une relation du bon pied. Eh bien, celui qui était encore Soulas pour moi a d’emblée réglé cette dette comme on règle une dette d’honneur, histoire de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur de bonnes bases. Ni lui ni moi n’avons eu à nous en plaindre.
La hure de Gilles
On s’est retrouvé en 2018, quand notre bande a lancé la Nouvelle Librairie. Il lui a apporté son soutien inconditionnel, son expérience, son imagination, sa prodigieuse activité, ses contacts sans nombre, son amitié. La hure de sanglier – celle qui trône dans la boutique de la rue de Médicis, tout Gilles Soulas – c’est lui qui l’a déposée (et posée).
Il était entrepreneur dans l’âme, homme lige de quantité de structures, ici cheville ouvrière, là maître d’œuvre. Joignable H24, dès qu’il s’agissait de la cause. Il appartenait à la classe d’élite du militantisme, les prétoriens, les preux, le dernier carré – ou le premier. Le militantisme ainsi conçu, c’est la dernière chevalerie – ou les prémices de sa renaissance. Toujours en première ligne, non pas seulement pour aller au combat, mais aussi, mais plus encore pour descendre dans la salle des machines, où d’ordinaire on ne se presse pas. Toujours servir, quoi qu’il en coûte, quoi qu’il advienne : il n’y a que l’esprit d’adolescence, que l’esprit de jeunesse susceptible de porter tout au long de l’existence cet idéal. Les nés vieux, les secs au berceau, les avares au rabais ne pourront jamais comprendre.
Les livres dans la peau
Il aimait passionnément les livres, en bibliomane et en soldeur, j’allais dire presque en chiffonnier d’antan (qu’on me pardonne l’expression, elle vaut éloge sous ma plume – les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ce qu’a été l’économie du livre dans les âges antérieurs : une affaire de bricoleurs, de fous, de risque-tout). Je n’ai connu une telle passion du livre que chez Vladimir Dimitrijević, le patron de l’Âge d’Homme. Tous les deux étaient toujours fourrés chez Emmaüs, filaient un jour en province récupérer une bibliothèque, achetaient le lendemain dix cartons chez un grossiste. Le collectionneur faisait relier les livres, le soldeur ne voulait pas qu’ils meurent au pilon.
Servir sans compter, la seule devise qui vaille
Combien de fois a-t-il assuré le SO de nos événements ? SO, service d’ordre : ces deux mots le résument à merveille. Je crois qu’on peut dire qu’on était avec lui en sécurité, dans toute la force du mot. La dernière fois que j’ai vu cette force à l’œuvre, c’était à Toulouse, le 12 février 2020, lors d’une conférence organisée par le cercle des Capitouls attaquée par les antifas. Pas trop de dégâts, mais des images impressionnantes. Comme j’intervenais soir-là, mon attention était tournée ailleurs. Mais au vu des vidéos qui ont ensuite circulé, Sixtine Jeay, la codirectrice de la librairie et de ses éditions, qui en connaît un rayon en matière d’autodéfense, elle qui a été championne de France de box thaï, m’a dit avoir été impressionnée par le sang-froid de Gilles. Je veux bien la croire. Il nous aura tous impressionné. Lui, son sang-froid, son inébranlable solidité.
On s’était promis une chose que tu ne verras malheureusement pas, Gilles ! Une deuxième dédicace Zemmour, quatre ans après la première, qui a tenu lieu pour nous d’inauguration en grande pompe de la Nouvelle Librairie, où tu aurais assuré la sécurité et fait la nique aux journalistes, en particulier à ces corniauds de Quotidien. Je ne sais pas si on la fera, cette dédicace, mais si tel devait être le cas, je te promets qu’on ne les loupera pas.
Toute notre affection, notre peine et notre amitié à ton épouse, Louise et aux tiens. Adieu, camarade !
Sur la disparition de Gilles cliquez là
11:11 Publié dans Nous avions un camarade..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 26 septembre 2021
GILLES SOULAS EST PARTI...
Gilles Soulas (1955-2021)
C'est avec une peine immense que je viens d'apprendre le décès, en fin de matinée ce dimanche, de notre camarade, notre Ami, mon Ami, Gilles Soulas. Inutile de vous préciser que cette épouvantable nouvelle m'a complètement bouleversé.
Gilles faisait parti de ces rocs invincibles, toujours debout face à l'adversité, sachant s'élever au-dessus des querelles, souvent futiles, qui traversent de manière récurrente notre camp ; c'était à la fois un esprit libre et un exemple de courage et fidélité. Il n'hésita pas à mettre sa peau au bout de ses idées, comme ce fut le cas au Liban en 1976 au moment où la guerre faisait rage, en s'engageant avec quelques autres jeunes nationalistes français aux côtés des combattants chrétiens. Cela faisait plus de quarante ans que nous nous connaissions, que nous nous battions pour la même cause et jamais, ô grand jamais, il ne sombra dans le désespoir, ni dans le reniement. Que de souvenirs...
Toute sa vie, il s'est dépensé sans compter pour épauler les nombreuses initiatives militantes qui lui semblaient justes. Toute sa vie, en particulier grâce à ses multiples responsabilités professionnelles, il a donné du travail à des camarades dans le besoin. C'était ce que l'on appelle un Homme de Qualités.
Je pense à Louise, son épouse, à leurs enfants... je pense aussi à toutes celles et tous ceux qui formaient autour de lui cette phalange soudée de camarades toujours volontaires pour continuer, quelle qu'en soit la forme, le combat pour la France française et pour l'Europe européenne, cet idéal qui lui était si cher.
Gilles, tu viens de partir, tu nous manques déjà...
Roland Hélie
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mercredi, 11 août 2021
Décès du colonel Luciani, ancien d'Indochine et militant actif de la cause nationale
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lundi, 31 mai 2021
Décès de Marc Aurand, ancien responsable francilien du FNJ
Nous venons d'apprendre la disparition, à l'âge de 60 ans, de Marc Aurand. Dans les années 1980 et 1990, au moment de la percée historique du Front national, il était l'un des responsables franciliens du FNJ. Il travaillait aux côtés du regretté Jean-Pierre Schenardi. Je n'avais plus de nouvelles de lui depuis cette époque, mais j'ai le souvenir d'un garçon sincère, déterminé et courageux. Je sais qu'il était resté fidèle à l'idéal nationaliste. Ayons une pensée pour lui.
Roland Hélie
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vendredi, 21 mai 2021
Pierre Génie, militant historique de la cause nationale, est décédé cette nuit
C'est avec une grande tristesse que j'apprends ce matin le décès de Pierre Génie. Agé de 90 ans, il était depuis quelques temps très fatigué.
Militant de la cause nationale depuis toujours, il s'était engagé, dès la création du FN au début des années 1970, aux côtés de Jean-Marie Le Pen qu'il a toujours soutenu. Il occupa pendant longtemps des responsabilités au sein de la fédération des Côtes d'Armor du Front. Il était aussi très attaché à la Tradition catholique.
Homme discret, sage et cultivé, il recevait toujours chez lui avec gentillesse et bienveillance les militants de passage dans le Trégor, bout de terre bretonne qu'il aimait tant.
La vie lui avait réservé aussi son lot d'épreuves douloureuses. Il y a un an, Catherine, sa fille ainée, nous avait quittée suite à une longue maladie.
À Marie-Claude, son épouse, à Manoue, Brigitte, ses filles, et à toute sa famille, je tiens à faire part, au nom de la communauté militante, de notre peine et notre affection.
R H
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dimanche, 09 mai 2021
In memorian : Sébastien Deyzieu
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lundi, 26 avril 2021
Décès de Didier Vial, fils de notre ami Pierre Vial
Nous venons d'apprendre la disparition, à l'âge de 57 ans, de Didier Vial, fils de notre ami Pierre Vial, président de Terre et peuple, et de son épouse Dany.
Homme d'action, Didier s'était engagé dans plusieurs conflits à travers le monde. Il était ce que l'on appelle, au sens noble du terme, un "soldat de fortune". Homme d'idées, il accompagnait souvent, lorsqu'il était en France, son père dans les réunions, en particulier aux Tables-rondes de TP.
Toutes nos pensées vont aujourd'hui vers ses parents que nous apprécions tant. Quel que soit l'âge, la perte d'un fils est une épreuve épouvantable. Toute la rédaction de Synthèse nationale se joint à moi pour assurer Pierre et Dany de notre fidèle amitié dans ces pénibles moments.
Roland Hélie
Terre & peuple cliquez ici
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jeudi, 18 mars 2021
18 mars 1978 : assassinat de François Duprat
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lundi, 08 mars 2021
Décès de Francis Van Den Eynde, figure historique du mouvement flamand
Je viens d'apprendre la disparition de Francis Van Den Eynde, militant historique du mouvement identitaire flamand. J'ai régulièrement eu l'occasion, lors de diverses réunions européennes, de rencontrer Francis, personnage éminemment sympathique aux idées solidement ancrées et à l'enthousiasme débordant. C'est une perte pour tous ceux qui l'ont connu et apprécié. Qu'il repose en Paix.
Le site Terre et peuple cliquez ici vient de publier un hommage magnifique de son camarade Luc Pauwels à ce militant exemplaire. Nous le reproduisons ici.
R H
IN MEMORIAM
FRANCIS VAN DEN EYNDE
(1946-2021)
Entre Francis le turbulent garçon des Marolles, le plus vieux quartier populaire de Bruxelles, et Francis l’orateur enthousiaste, député et vice-président du parlement belge, il se déploie plus d'un demi-siècle d'engagement ininterrompu pour la Flandre, pour l'ensemble des Pays-Bas et pour l'Europe. Pas l’Union européenne, mais ce qu’il aimait appeler l’Empire des peuples européens.
J'ai rencontré Francis à cette première époque et au fil des ans je l'ai vu évoluer - et rester le même. Nous étions rarement membres des mêmes associations. Cela a abouti très régulièrement à des discussions animées autour d’une pinte. Pintes, au pluriel, pour être juste !
La Flandre est devenue plus pauvre
Parce que la bonne Flandre a un champion en moins, quelqu'un qui prêchait l’engagement et le vivait lui-même. L'engagement d'un Till Ulespiègle, toujours frais et spontané, avec le visage découvert et plus d'humour que ses adversaires ne pouvaient souvent en supporter. Se battant pour ses principes, avec un sourire aux lèvres, tenace, mais jamais aigre ou cassant. Et cela aussi bien en néerlandais qu’en français et d’autres langues encore.
Quant au Conseil municipal de la ville de Gand il fut confronté pour la énième fois aux « heures les plus sombres de notre histoire » et la collaboration de certains nationalistes flamands, il demanda d'abord pourquoi la mairie maintenait un nom de rue et une statue pour Lieven Bauwens (1769-1822). Des points d'interrogation sur de nombreux visages. Eh bien, a rappelé Francis aux conseillers municipaux, Bauwens était un collaborateur de l'occupant sans-culotte français, maire de guerre de Gand, à la fois jacobin et chouchou de Napoléon...
De plus, Francis - lui-même issu d'une famille « blanche comme neige » - s'est émerveillé de la mémoire misérablement courte d'un certain nombre de collègues verts, libéraux et rouges qui auraient mieux fait de se rappeler leur propre passé familial dans la guerre. Après la réunion du conseil, au moins un membre de chaque groupe mentionné est sorti dans les couloirs pour le remercier de ne pas avoir mentionné son nom.
De cette façon, Francis s'est fait des amis ou du moins des adversaires respectueux - en donnant lui-même l'exemple. Cela ressemble à l'école, mais cela a fonctionné. Il a été aidé par sa mémoire phénoménale et son trésor d'anecdotes historiques. Et ses nombreux voyages, littéralement à travers le monde. J'aurais aimé l'entendre parler du Myanmar, où il avait bien sûr été et fouiné, mais ça n'a plus été possible.
Puis il y avait ses histoires irlandaises. Je ne pense pas que la Flandre ait eu un meilleur connaisseur d'Irlande. D'ailleurs, son fils aîné y habite, marié à une Irlandaise : « Le seul pays étranger à qui j'ai voulu céder un enfant »...
Quand en 2010 il ne s’est plus porté candidat pour l’Assemblée nationale, il a tenu un discours remarquable sur « ce qui nous sépare », prônant que ce n’était guère le clivage droite-gauche, mais beaucoup plus l’antagonisme entre le populisme ethno-culturel de Herder, le boulangisme ou encore Barrès d’un côté et l’étatisme, allant des jacobins à Maurras et de Jean Bodin à Marx du côté opposé. Silence sur tous les bancs.
La Flandre est devenue plus riche
Francis faisait partie de ces personnes uniques qui quittent le monde en le laissant plus beau qu’elles ne l'ont trouvé. Que cela ait été possible est la pensée éminemment réconfortante que Francis nous laisse.
Chaque mort soulève des questions dont on se demande s'il faut les poser : Ne sommes-nous pas, les vivants, des morts en vacances dans ce monde ? Quoi qu'il en soit, la Flandre est devenue plus riche d’un exemple concret, nous sommes tous devenus plus riche d'un souvenir d’une personnalité unique, dont la chaleur honnête et l'inspiration profonde nous aident tous à continuer à vivre et à nous engager.
Francis a littéralement vécu ce que les dieux, par l'intermédiaire de Walter Flex, l’auteur des Oies sauvages, lui avaient ordonné :
Ce que personne n’ose, tu l’oseras,
Ce que personne n’exprime, dis-le,
Ce que personne ne pense, tu l’argueras,
Ce que personne n’ose, fais-le.
Si personne ne dit oui, toi tu le diras,
Si personne ne dit non, à toi de nier,
Si tous doutent, confiance tu feras,
Si tous s’emballent, tu seras le dernier.
Quand tous acclament, prends ton temps,
Quand tous se moquent, silence salutaire,
Quand tous refusent le partage, soit clément,
Quand tout est sombre, allume la lumière !
Écrit spécifiquement pour lui, on dirait.
Nous offrons nos condoléances à sa chère épouse et à ses quatre enfants, avec ce conseil de Francis lui-même : « Chérissez vos souvenirs, ils sont la seule chose que personne ne pourra jamais vous enlever. »
Au revoir Francis, cher ami d'une honnêteté désarmante, au revoir.
Et un grand merci pour tout.
Luc Pauwels
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samedi, 06 février 2021
6 février 1945 : assassinat de Robert Brasillach
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dimanche, 31 janvier 2021
Samedi, en présence de Jean-Marie Le Pen et de nombreux cadres nationaux, le Parti de la France a rendu hommage à son président d'Honneur Roger Holeindre
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samedi, 30 janvier 2021
Il y a un an, nous quittait Roger Holeindre...
Il y a un an, le 30 janvier 2020, le camp patriote était en deuil. Roger Holeindre qui fut, pendant plus de 60 ans, l'un des piliers du mouvement national décédait cliquez ici. Ne l'oublions jamais...
Sur les obsèques de Roger cliquez ici
L'émission Synthèse sur TV Libertés en hommage à Roger Holeindre cliquez là
En savoir plus sur Roger cliquez ici
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dimanche, 17 janvier 2021
Samedi 30 janvier : le Parti de la France rendra hommage à Roger Holeindre décédé il y a un an
En savoir plus cliquez ici
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dimanche, 27 décembre 2020
Décès de Marc Vidal, fondateur de la Librairie Les Oies Sauvages…
Par Philippe Randa
Nous allions comme deux frères
Marchant d’un même pas…
Marc et moi sommes arrivés peu ou prou en même temps à Paris, venant lui directement de l’Ouest de la France et moi un peu plus indirectement… La géographie de nos enfances et adolescences n’a pas été – et de loin ! – le seul de nos points communs : engagement politique au sein du Parti des Forces Nouvelles, puis du GRECE et choix professionnels – la librairie pour lui, l’édition pour moi – de livres politiquement très incorrects…
Je l’ai connu lorsqu’il faisait ses « premières armes » dans les rayons de la librairie La Vouivre qui a marqué tant de militants politiques, permis tant de rencontres intellectuelles, laissé tellement de ses souvenirs qu’on nomme à juste titre « inoubliables »…
Dès qu’il se sentit prêt à se lancer seul dans l’aventure, il n’hésita pas et baptisa sa librairie « Les oies sauvages ». Ambiance.
Il commença, comme bien d’autres, ses premières listes et cotations dans son premier « Appart’ » qu’on imagine aisément des plus exigu (euphémisme !) et poursuivit comme peu d’autres en furent capables, son développement jusqu’à devenir une des librairies par correspondance incontournable du livre parfois rare, souvent introuvable… sauf grâce à lui, avec un peu de patience parfois.
Comme on ne peut côtoyer à longueurs de journées – et souvent de nuits – les plus grands écrivains sans être démangé à son tour par l’écriture, on finit pas attendre avec impatience de recevoir ses catalogues pour goûter ses éditoriaux brillants… et la revue Synthèse nationale entre autres, ne manqua pas de les publier régulièrement.
Il n’aurait sans doute pas attendu que ses amis s’attardent trop à s’attrister plus que cela de son départ, plutôt qu’ils en profitent pour lever un verre à sa santé en la lui souhaitant excellente là-haut, là-bas, « Sur les ailes du vent… Par les routes de l’air… »
Épouse, enfants, amis, ne soyons pas triste… enfin essayons !
Adieu donc ! Marc… On compte sur toi pour nous accueillir un de ces jours futurs. Pour nous raconter ce que tu vas découvrir avant nous…
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mercredi, 23 décembre 2020
Pour le 40e anniversaire de l'assassinat de Juan Ignacio Gonzalez, chef du Front de la Jeunesse à Madrid, toute l'Europe s'est souvenue
Lire l'article publié le 12 décembre cliquez ici
Synthèse nationale s'est associé
à l'hommage européen.
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Une pensée pour Pierre Gripari, décédé il y a 30 ans
Il y a 30 ans, le 23 décembre 1990, décédait l'écrivain non-conformiste Pierre Gripari. Ayons une pensée pour lui...
Sur Pierre Gripari, sa vie, son oeuvre, lire le nouveau numéro de la revue Livr'arbitres cliquez ici
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mardi, 22 décembre 2020
Décès de Michel Bougro, militant depuis de longues années du combat national
Communiqué du Parti de la France :
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès survenu soudainement aujourd'hui de Michel Bougro, militant francilien du PdF depuis sa création, membre de notre Conseil national.
Le Parti de la France adresse ses condoléances à ses proches et en particulier à Huguette, son épouse, également fidèle militante de notre mouvement.
NDLR SN : Michel Bougro était un homme sympathique. Il participait très souvent à nos journées annuelles. C'était toujours un plaisir de le retrouver et de discuter avec lui. Synthèse nationale s'associe à la peine du Parti de la France.
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lundi, 21 décembre 2020
Décés de Luc Sommeyre, animateur du site Minurne Résistance, est décédé
Luc Sommeyre vient de nous quitter, délivré d’une longue période de maladie.
Ce fut un de ces camarades de route et de combat militant qui savait confondre fraternité et affection. Nous faisions partie de sa famille d’adoption, au point de nous considérer comme ses « frangins », pour reprendre une de ses expressions.
Quand on se retrouvait avec Luc autour d’une bonne bière, on savait se retrouver en totale confiance, même si parfois l’agacement de ses propos pouvait nous amener à relativiser quant à ses colères légitimes, face à la bêtise environnante et organisée.
Quelques semaines avant le carnage islamiste du Bataclan, il nous avait déjà donné rendez-vous le jour qui suivait les attentats, comme par intuition sur la date des événements. Mais surtout pour nous protéger des futures agressions terroristes, par un argumentaire pointu et rigoureux. Il organisait dans ce sens des conférences chez les particuliers de notre mouvance identitaire et nationaliste... Amicalement on s’amusait à le surnommer notre « RG de service »...
Il faut dire que si vous étiez amené à le croiser, il donnait facilement l’impression d’une doublure sortie d’un de ces films à la Audiard... « Vos papiers, police !... »
Luc tu nous auras quitté ce dimanche matin, avec encore un sacré pied de nez à l’ordre sanitaire établi. Ils ne pourront pas dire que tu es parti à cause de la « Covid-19 »...
Luc est sorti sans prévenir par une porte que nous n’avons pas encore bien ouverte, mais surtout en nous laissant la clef, pour continuer le chemin avec lui, quelque part...
Hugues Bouchu
Délégué des Amis Franciliens de Synthèse nationale
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samedi, 12 décembre 2020
Il y a 40 ans, le 12 décembre 1980, notre camarade Juan Ignacio Gonzalez, Chef du Front de la Jeunesse à Madrid, était assassiné
Il y a 40 ans était assassiné à Madrid Juan Ignacio Gonzalez, responsable national espagnol du Front de la Jeunesse. Nous étions de la même génération, nous menions le même combat. Depuis, ce crime n'a jamais été élucidé. Les tueurs, s'ils sont encore de ce monde, sont toujours en liberté.
Depuis 40 ans, les camarades et amis espagnols de Juan Ignacio se battent sans relâche pour que la vérité finisse par éclater. Pour marquer ce triste anniversaire, ils ont demandé à tous les mouvements, associations et revues qui, à travers l'Europe, continuent le combat de publier aujourd'hui le communiqué ci-dessous.
C'est donc bien volontiers que Synthèse nationale s'associe à cette initiative. Honneur à notre camarade.
Roland Hélie
Communiqué des Amis de Juan Ignacio Gonzalez :
Dans la soirée du 12 décembre 1980, le jeune dirigeant politique madrilène, Juan Ignacio Gonzalez Ramírez, 28 ans, était assassiné, touché par trois coups de feu. Ceux-ci ont été tirés avec une précision de professionnels : le premier dans la poitrine, les deux suivants dans la tête.
Tous les journaux télévisés ont immédiatement tenté de minimiser cet acte criminel en le réduisant à un "un affrontement entre factions fascistes" ou à un sordide "règlement de compte". La police alla aussi dans ce sens en affirmant de manière sibylline qu'"aucune hypothèse n'est exclue".
De plus, le GRAPO (Grupo Revolucionario Antifascista Primero October), un groupe terroriste marxiste très actif en ces années-là, s'empressa de se disculper en publiant un communiqué affirmant qu'il n'était en rien responsable de ce crime.
Alors, pourquoi un tel crime ? En effet, le « pourquoi ? » aurait dû être, dès le début, au centre de l'enquête mais il n'en fut rien. Force est de reconnaître que les bonnes questions pour identifier les tueurs n'ont jamais été posées.
La vérité, c'est que Juan Ignacio González Ramírez a été assassiné parce qu'il était un phalangiste et l'un des dirigeants les plus actifs du Front de la Jeunesse, organisation nationaliste en pointe contre le nouveau régime.
S'il s'agissait d'un « litige entre fascistes », comme certains l'ont insinué, la police l'aurait découvert en 24 heures. Et on peut aisément imaginer les titres sarcastiques dans la presse du lendemain... Quant à l'extrême gauche, d'habitude si prompte à revendiquer ses crimes, elle fut vite mise hors de cause.
Alors, qui aurait pu être si intéressé alors par la disparition physique du jeune leader ?
Remettons-nous dans le contexte trouble qui était celui de l'Espagne au moment de ce qui fut pompeusement appelé, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, "la transition démocratique". Le nouveau régime avait besoin d'asseoir son autorité et la classe politique, déjà éclaboussée par de nombreux scandales, voulait museler ceux qui cherchaient à perpétuer l'idée phalangiste d'une Espagne "Une, Grande et Libre". Juan Ignacio était de ceux-ci... Il fallait donc le faire, définitivement, taire.
Quelques semaines plus tard, en février 1981, un simulacre de putsch se déroula aux Cortes, le Parlement espagnol. Un détachement de la Guardia Civil, mené par le colonel Tejero, pris d'assaut la Chambre des députés au milieu de la séance d'investiture. Ce "coup d'État" improvisé, voué dès le début à l'échec, tomba fort opportunément pour légitimer, suite au discours du roi, le nouveau système politique.
Depuis 1977, des officines politico-policières étaient chargées du sale travail pour asseoir la monarchie parlementaire en Espagne. Après l'assassinat de Juan Ignacio et le putsch avorté de Madrid, celle-ci pouvait être tranquille pour un moment...
En savoir plus, cliquez ici
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mardi, 01 décembre 2020
Catholique et militant de la cause légitimiste, le journaliste Daniel Hamiche est décédé
Le journal catholique Le Salon Beige vient de faire part du décès de Daniel Hamiche, qui s’occupait notamment de l’Observatoire de la Christianophobie, mais aussi de Riposte Catholique. Voici le message que l’on peut lire à son sujet :
"J’ai la douleur de vous faire part du décès ce matin de mon confrère Daniel Hamiche. Il était entré voici quelques jours dans un service de soins palliatifs.
Né le 1er octobre 1947, Daniel fut journaliste, blogueur, essayiste, éditeur… Engagé au sein du courant légitimiste, il rejoint, quelque jours après, le baron Pinoteau (décédé le 24 novembre).
Ancien maoïste, convertit au catholicisme au début des années 1980, il devint royaliste, fonda la revue Bourbons Magazine et la Feuille d’Information Légitimiste, devenue par la suite Le Légitimiste. Il est notamment l’auteur de La Passion de Mel Gibson de A à Z (Sicre, 2004), le traducteur de Kinsey le corrupteur, et d‘Être consommé de William Cavanaugh (Éditions de L’Homme Nouveau, 2007). Il travaillé pour plusieurs journaux, dont L’Homme nouveau, Famille chrétienne, Le Choc du mois, Monde & Vie…
Fondateur du blogue Americatho, sur l’actualité religieuse aux États-Unis, il a été rédacteur en chef de Riposte-catholique ainsi que de l’Observatoire de la christianophobie. Il fut également président fondateur de l’« Amitié catholique France-États-Unis » et secrétaire-général de l’association Les Amis de Chesterton.
De 1993 à 2007, Daniel Hamiche assista régulièrement Serge de Beketch dans son Libre Journal de la France courtoise, sur Radio Courtoisie, avant de prendre la direction du Libre journal de Chrétienté".
Source Breizh-info cliquez ici
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