vendredi, 05 avril 2019
Les Gaités de l’immigration mahométane : l’égorgement comme « Acte gratuit »
Bernard Plouvier
Il paraît que « l’on n’arrête pas le progrès ». En Europe actuelle, on n’arrête surtout pas la sottise crasse, le crime abject.
En ce début d’avril 2019, de « réchauffement climatique » (si, si !), les carabiniers italiens de Turin viennent d’arrêter un « réfugié » marocain ou comme l’écrivent les journaleux italophones collaborationnistes de l’immigration extra-européenne, un « Italo-marocain » (comprenne qui pourra), qui avait assassiné un honnête Italien « parce qu’il avait l’air heureux ».
Ce pourrait être un gag. C’est hélas une triste réalité.
Le 23 février, Saïd Mechaouat, 27 ans (en photo ci-dessus lors de son arrestation), égorge au couteau de cuisine, à Turin, un homme qu’il n’avait jamais vu : Stefano Lio, âgé de 34 ans. Saïd a été chassé par le nouvel amant de sa femme qui, elle-même, en avait assez des violences conjugales du disciple de Mahomet, celui-là qui a dicté (in coran, sourate 4) : « La femme désobéissante doit être battue » (et dans ce texte « saint », on évoque « les femmes », puisque le prophète autorise quatre épouses).
Saïd est de très méchante humeur ! Saïd « a les nerfs » ! Saïd veut tuer : « Ce matin-là, j’ai décidé de tuer quelqu’un ». Sa religion lui interdit de tuer du mahométan, Oumma oblige. Il achète un couteau de cuisine et se poste en observateur sur le site bien connu des promeneurs : Murazzi, les quais le long du Pô, près du centre historique de Turin.
Arrive un parfait inconnu, Blanc et qui sourit. « Quand j’ai vu ce type, j’ai décidé que je ne pouvais pas supporter son bonheur. Je l’ai choisi parce qu’il avait l’air heureux » (traduction de l’italien : une partie des journaux de la péninsule traite de l’affaire depuis trois jours).
Le sieur Mechaouat est l’un de ces innombrables mahométans venus enrichir l’Europe de leurs prodigieuses capacités – rien qu’en France, ils seraient 8,5 millions, sans dénombrer les « incomptables », c’est-à-dire les clandestins et, en France, ce sont 260 000 clandestins qui ont pénétré chez nous en 2017 : même au ministère de l’Intérieur et des Cultes, l’on avoue que, depuis 2012, nos frontières sont devenues des passoires.
De l’assassinat comme « acte gratuit », c’est une chose que l’on connaît bien, du moins en littérature. Avant la Grande Guerre, l’esthète pédophile André Gide (pas encore nobélisé, il faudra une guerre de plus pour en arriver à ce sublime résultat) en avait tiré un livre, Les caves du Vatican, qui avait connu un tirage impressionnant.
Il existe des ordures psychopathes et sociopathes dans tous les pays et toutes les races. Ceci n’a rien de spécifique à l’islam ni aux immigrés africains. On le reconnaît volontiers.
Mais une excellente question se pose : pourquoi importer de la racaille venimeuse, alors que nous avons déjà notre lot de crapules autochtones et que les honnêtes citoyens sont sans défense devant ces ordures puisque l’on ne les exécute plus et qu’on les laisse sortir prématurément de prison « pour bonne conduite » ?
Lorsque les Institutions ne protègent plus les citoyens honnêtes et laborieux, lorsque la gestion du Bien commun est mauvaise, il faut réformer les Institutions et chasser des apparences du pouvoir les mannequins qui ne font pas leur travail. Diriger un pays, ce n’est pas frimer devant les écrans ou dans les patronages de la Ripoublique (les « lieux de parole »).
Administrer la Chose publique pour le Bien des contribuables est l’unique devoir des élus. S’ils n’ont pas compris cela, il faut les renvoyer à leurs occupations privées.
Hélas, le ventre est encore fécond de la Bête Immonde... et ce bestiau putride s’appelle « Sottise criminelle » des immigrationnistes.
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3e Dîner des Amis de Synthèse nationale, samedi soir avec Martial Bild : vous pouvez encore réserver votre place en ligne
Jusqu'à samedi matin, vous pouvez encore réserver votre place en ligne cliquez ici
D'autre part, si après avoir réservé en écrivant à notre adresse postale (9, rue Parrot - CS 72809 - 75012 Paris), vous n'avez pas encore reçu la confirmation et l'adresse du restaurant où se tiendra le dîner, nous vous invitons à nous le faire savoir en nous écrivant (en vous identifiant) à synthesenationale@club-internet.fr
09:04 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer
de Philippe Randa
La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).
Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »
Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.
Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.
Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »
Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »
Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.
Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »
Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !
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jeudi, 04 avril 2019
L'émission "Synthèse" de cette semaine sur Radio Libertés avec Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française
ECOUTEZ
CETTE EMISSION
Roland Hélie et Vincent Vauclin pendant l'émission
Pierre de Laubier, Roland Hélie, Vincent Vauclin et Philippe Randa à l'issue de l'enregistrement de l'émission
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Super-Flic de Grand Président est-il un menteur ou un délirant ?
Bernard Plouvier
L’excellent site Breizh Info (cliquez ici), dans l’édition du soir du mercredi 3 avril, nous informe de la dernière prestation théâtrale de notre distingué ministre de l’Intérieur et des Cultes : selon cet homme, en principe bien informé de toutes les questions touchant à l’ordre public, le Gilet Jaune agressé à Besançon « a été poussé »... et rien de plus !
Après tout pourquoi pas ? D’autant que 20 épisodes pour accoucher de la souris « Grand Débat » et de cadeaux fiscaux, illusoires car temporaires, ça suffit !
Objectivement, il est temps de passer aux choses sérieuses : la lutte contre l’immigration incontrôlée et l’insécurité subséquente, la lutte active contre la désertification industrielle de la France et l’inefficacité du système d’Instruction Publique, qui génèrent un chômage massif de longue durée... bref, tout ce qui empoisonne la vie des Français honnêtes.
L’ennui, c’est que Grand et Génial Président a remplacé un ministre de l’Intérieur un peu usagé par un joueur de poker et que même s’il n’est de sot métier, l’on voit parfois de sottes gens.
De fait et tout bien considéré, on ne sait plus trop si son excellence Castaner joue au poker menteur ou s’il délire totalement... en clair, s’il se moque de nous ou s’il a pleinement « perdu les pédales », comme d’autres membres de l’entourage présidentiel.
En effet, notre ministre faisait référence à ce qui s’était passé le samedi 30 mars, au Quai Veïl-Picard de Besançon. Or, un honnête citoyen avait filmé l’agression du dit GJ par un « policier » fou de rage et l’argumentation du Grand Ministre ne tient plus, mais alors plus du tout !
Le GJ regarde des policiers charger ses co-manifestants et se présente dos tourné à son flic-agresseur. Il regarde et ne fait strictement RIEN, ni jet de pierre, ni hurlement : il contemple médusé les violences policières et se fait agresser d’un violent coup de matraque par un fou en uniforme (car ce lâche cogneur, on ne peut le désigner comme étant un policier, un homme « des forces de l’ordre »). Il s’agit d’un acte de pure brutalité d’un voyou sur un manifestant CALME.
Il en est résulté un traumatisme crânio-facial... que notre Castaner des familles réduit à un simple effet de poussée.
Ou bien Castaner nous prend pour des abrutis incapables d’aller consulter les vidéos qui circulent sur le Net. Ou bien, assuré comme ses confrères ministres et députés macroniens, d’être en place pour longtemps et assurés d’une quasi-impunité, il a perdu tout bon sens et prend ses désirs pour des réalités.
Mensonge ou délire ? Dans les deux cas, cet homme n’est pas un démocrate et n’est en aucun cas apte à gérer le Bien Commun. Les prochaines élections doivent être un raz-de-marée démocratique contre Macron et ses collaborateurs au comportement de mafieux : brutalités gratuites, mensonge et omerta.
Que Macron et ses sbires aillent « administrer » ailleurs, mais pas la France, autrefois Terre des Lois... Au fait, va-t-on voir un honnête magistrat condamner le flic-voyou et sanctionner le ministre menteur ou délirant ? Bof, il ne faudrait pas trop y compter !
09:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
CE JEUDI 4 AVRIL, VINCENT VAUCLIN INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI
09:20 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Gabriele Adinolfi s'entretient avec Martial Bild sur TV Libertés
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09:15 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’harmonie, une caractéristique essentielle de notre civilisation
Ligne Droite cliquez ici
L’harmonie est sans conteste l’une des caractéristiques les plus emblématiques de notre civilisation. Aussi n’y aura-t-il pas de redressement véritable de notre pays comme de notre continent sans un retour à l’harmonie. La notion, qui paraît au premier abord plus intuitive que rationnelle, est cependant essentielle. Elle correspond en effet à un ordre social équilibré qui agence les êtres et les choses au service du bien commun et s’appuie sur les valeurs fondatrices de notre civilisation. Aussi, quels que soient les efforts menés par ailleurs, Ligne droite estime qu’il n’y aura pas de renaissance si l’ordre et les valeurs propres à l’harmonie ne s’imposent pas à nouveau au sein de notre nation.
L’harmonie au cœur de notre civilisation
Il importe en effet que notre pays et notre continent renouent avec cet ordonnancement supérieur qui a fait depuis ses origines la grandeur et la force de notre civilisation. L’harmonie n’était-elle pas présente dans les cités grecques comme nous le rappelle aujourd’hui la beauté exceptionnelle de leurs temples et de leurs monuments? Une harmonie présente ensuite tout au long de notre histoire, notamment dans les cathédrales et les édifices royaux, et qui, au-delà de l’architecture, irradiait la société française toute entière. Certes, notre pays a connu bien des difficultés mais il n’a presque jamais perdu les fondements qui, en termes d’ordre et de valeurs, ont assuré sa pérennité. Aujourd’hui, il en va différemment car la France connaît un chaos qui menace son existence même. Aussi l’harmonie est-elle aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
Un ordre qui donne à chacun sa place
Elle est en effet à l’origine d’un ordre qui structure la société en offrant à tous les citoyens une place légitime dans l’édifice social. Une place qui leur permet de savoir qui ils sont et d’où ils viennent mais aussi de connaître leur rôle dans la communauté et d’obtenir la reconnaissance et le respect de leurs pairs. Ainsi, par exemple, est-il nécessaire que chaque Français soit reconnu et rétribué en fonction de son mérite, de son talent et de son travail. De même, en tant que membre de la communauté nationale doit-il jouir d’une préférence qui concrétise son appartenance à la nation et lui permet de se sentir chez lui dans son propre pays. Autant d’impératifs qui construisent un ordre clair et légitime, indispensable à l’harmonie sociale. Malheureusement, cet ordre est aujourd’hui bafoué par l’idéologie déconstructiviste du Système, sa volonté de promouvoir les minorités et son obsession maladive de favoriser l’immigration.
Un ordre équilibré et mesuré
Face à ce chaos créé de toute pièce par l’oligarchie, l’harmonie est d’autant plus nécessaire que l’ordre qu’elle véhicule est très éloigné de la caricature qu’on en donne habituellement. Il s’inspire en effet de la formule grecque “rien de trop” qui est le refus de l’excès alors que notre monde est aujourd’hui marqué par la culture du No Limits c’est à dire de l’excès en tout. De fait cet ordre cultive l’équilibre et la mesure propres à la civilisation européenne et réussit à marier en un même élan des éléments apparemment opposés : la force et la douceur, le beau et l’utile, le communautaire et le personnel. Il n’a donc rien de totalitaire ni de brutal et ne cède pas à l’hubris. Il n’a jamais conduit à la démesure et l’harmonie qui le porte est toujours à dimension humaine.
Un ordre qui œuvre au bien commun
Pour autant l’harmonie ne conduit pas à l’individualisme car son rôle consiste au contraire à ordonner les membres de la communauté autour d’un objectif commun. Avec elle les acteurs de la société sont appelés à concourir au même but, à la manière d’un orchestre dans lequel chacun joue de son instrument, permettant ainsi à l’ensemble de faire entendre une symphonie. Une démarche au service du bien commun radicalement contraire à celle que nous connaissons aujourd’hui en France où la société est dominée par l’individualisme et pousse chacun à demander toujours plus de droits et d’avantages sans se préoccuper d’apporter quoi que ce soit à la communauté.
Les valeurs qui rendent l’harmonie possible
Cet ordre mesuré et équilibré qui structure la société et garantit sa dimension collective ne suffit cependant pas à créer l’harmonie car celle-ci n’existe que fondée sur des valeurs. Ainsi par exemple un ordre imposé dans un cadre dictatorial n’aurait rien d’harmonieux car il bafouerait la liberté, une valeur fondamentale propre à la civilisation européenne. Aussi l’harmonie doit-elle s’appuyer sur des valeurs fondatrices, celles qui tirent leur légitimité de leur permanence et de leur ancienneté et qui ont façonné notre civilisation depuis ses origines.
Les valeurs fondatrices de notre civilisation
Il s’agit notamment de la famille, aujourd’hui oubliée et méprisée par le Système, ainsi que de l’éducation détruite par le refus de l’excellence, de la sélection et de l’enracinement. Il y a également la liberté, paradoxalement occultée par l’état de droit et la dictature des minorités. Il faut aussi citer la nation mise en cause par le vivre ensemble, ainsi que le travail ruiné par le libre-échangisme sauvage et l’assistanat généralisé. Compte également la reconnaissance du mérite, rendue impossible par l’égalitarisme et la discrimination positive. Citons enfin l’identité, gravement érodée par la marée migratoire et l’entreprise de déconstruction. Le rejet ou l’oubli de toutes ces valeurs pourtant fondatrices entraîne la disparition de l’harmonie dans notre pays et par voie de conséquence menace notre civilisation. Elle instaure un grave désordre qui désarçonne nos compatriotes et prive nos enfants de tout repère.
C’est donc pour mettre un terme à ce chaos politiquement correct que le retour à l’harmonie est à ce point nécessaire. Une action de redressement que Ligne droite juge essentielle et que la droite nouvelle devrait conduire en s’affichant comme le défenseur de l’ordre et des valeurs, c’est-à-dire comme le champion de l’harmonie.
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mercredi, 03 avril 2019
Samedi dernier à Rungis : Synthèse nationale à la Fête du Pays réel organisée par Civitas
Belle affluence samedi dernier au stand de Synthèse nationale, qui jouxtait celui de Francephi, lors de la Fête du Pays réel organisée par Civitas à Rungis. Parmi les auteurs venus dédicacer leurs livres, on reconnait ici Kakou Ernest Tigori, auteur de "L'Afrique à désintoxiquer" (Éditions Dualpha, cliquez ici).
Quant à Docteur Merlin, il remporta aussi un franc succès avec son livre "Corneliu Zelea Codreanu, Capitaine de la Garde de fer" (Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°16, cliquez ici).
Merci à Alain Escada et à son équipe pour leur aimable accueil.
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Une balade dans l'Histoire de l'Irlande : les Pâques sanglantes de 1916
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La liste des personnalités signataires de l'Appel contre la dissolution du Bastion social ne cesse d'augmenter
NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL
UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.
On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.
- Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.
- Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.
- Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.
Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).
(1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissous.
Cet appel s'adresse à tous...
Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici
ou écrivez à roland.helie@sfr.fr
ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'Appel contre la menace de dissolution du Bastion social.
Ils soutiennent l'Appel :
Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome) - Emmanuel Albach, ancien volontaire au Liban en 1976, écrivain - Gaston Alcide, écrivain - Bernard Atlan, écrivain - Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013 - Yves Baeckeroot, écrivain - Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments - Francis Bergeron, directeur de Présent - Mario Borghezio, ancien ministre italien, député européen (La Ligue) - François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie - Caroline-Christa Bernard, artiste - Jean-Pierre Blanchard, pasteur - Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna) - Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN - Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard - Anne Brassié, écrivain - Les Brigandes, groupe musical non-conformiste - Christian Brosio, journaliste - Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme - Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque - Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales - André Chanclu, président du Collectif France-Russie - Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque - François de Chassey, écrivain - Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale - Patrick Cocriamont, ancien député belge - Louis de Condé, combattant Algérie française - Daniel Conversano, écrivain, éditeur - Roland Curtet, responsable du MNR - Clotaire De La Rue, journaliste à Nous Sommes Partout - Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique) - Thierry Dreschmann, libraire - Henri Dubost, directeur d'émission sur Radio Courtoisie - Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir - Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox - David l'Epée, rédacteur en chef de Krisis - Alain Escada, Président de l'Institut Civitas - Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments - Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir - Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium (Angers) - Nicolas Gauthier, journaliste - Christophe Georgy, libraire - Pierre Gillieth, écrivain, directeur de Réfléchir & agir - Patrick Gofman, essayiste - Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France - Philippe Josselin, mathématicien - Patrick Junca, ancien responsable identitaire - Pieter Kerstens, chef d'entreprise - Perig Kerys, sculpteur - Kroc blanc, rappeur patriote - Pascal Lassalle, animateur d'émission sur Radio Courtoisie - Pierre de Laubier (le professeur), directeur de l'Aristoloche, chroniqueur à Radio Libertés - Didier Lejeune, conseiller municipal de Nieppe (59) - Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national - Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste - Gérard Letailleur, écrivain - Aristide Leucate, écrivain, chroniqueur - Juan Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne) - Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments - Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome) - Samuel Martin, rédacteur en chef de Présent - Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes - Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA - Françoise Monestier, journaliste - Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie) - Dr Alain de Peretti, président de Vigilance halal - Patrick Parment, Le Journal du chaos - Jacqueline Picoche, professeur d'université honoraire - Jean Picollec, éditeur - Gérard Pince, économiste - James Porazzo, éditeur (New-York) - Bernard Plouvier, écrivain - Joël Provansal, Afrique du Sud - Arnaud Raffard de Brienne, essayiste - Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés - Jean-Claude Rolinat, écrivain, grand voyageur - Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile - Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi - Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi - Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique - Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne - Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent - Yannick Sauveur, écrivain - Luc Sommeyre, blog Minurne - Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés - Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol - Robert Steuckers, essayiste - Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine - Frère Thierry, homme d'Eglise - Jean-François Touzé, membre du bureau du PdF et directeur de Confrontation - Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada) - Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique) - Vincent Vauclin, président de Dissidence française - David Veysseyre, essayiste - Pierre Vial, président de Terre & peuple - Marc Vidal, libraire - Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis, ainsi que des centaines d'autres patriotes cliquez ici
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mardi, 02 avril 2019
Le discours de clôture prononcé par Alain Escada de la 3e Fête du Pays réel samedi 30 mars
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L’intellectuel néofasciste italien Gabriele Adinolfi analyse le phénomène Salvini en Italie
Le Retour au sources cliquez ici
C’est un événement, car il s’exprime rarement dans les médias : il s’agit de Gabriele Adinolfi. L’intellectuel italien était en direct de Rome, jeudi 7 mars, sur Kernews, pour commenter la popularité croissante de Matteo Salvini, qu’il connaît bien, et dont il relate le parcours dans un ouvrage.
Gabriele Adinolfi a commencé à militer en 1968 au sein du Mouvement social italien (MSI), il a été le dirigeant de plusieurs mouvements fascistes, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui l’a contraint à s’exiler à l’étranger, notamment à Paris, mais il a pu revenir en Italie en 2000. Alors, pour nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement en Italie, ce proche de Matteo Salvini a accepté de répondre aux questions de Yannick Urrien. « Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique » de Gabriele Adinolfi est publié aux Éditions Synthèse Nationale.
Kernews : Les Français ont besoin de comprendre ce qui se passe en Italie et qui est vraiment Matteo Salvini. Les médias français évoquent des gens infréquentables qui sont au pouvoir, des populistes et des extrêmes, toutefois le contexte semble plus complexe. Vous êtes vous-même un intellectuel issu de cette mouvance, on vous présente comme un théoricien nationaliste révolutionnaire italien, ancien activiste de la mouvance néofasciste. Or, si l’on voulait comprendre la Chine de Mao, ce ne serait pas en interrogeant un intellectuel libéral, mais plutôt un intellectuel communiste… Alors, pour appréhender Italie d’aujourd’hui, je m’adresse à vous… Peut-on transposer à l’Italie ce que l’on appelle l’extrême droite en France ?
Gabriele Adinolfi : Non, l’Italie et la France se rassemblent sur beaucoup de choses, mais ce sont des pays divisés sur beaucoup de choses aussi. Par exemple, le phénomène des Gilets jaunes remonte à une tradition française, alors qu’en Italie on ne trouverait pas quelque chose de comparable. La culture sociale et la psychologie des foules sont vraiment différentes entre les deux pays.
Peut-on faire un parallèle entre Salvini et Berlusconi, qui avait lui aussi surpris les Français ?
Mon livre est une enquête, j’explique le phénomène plutôt que de prendre parti, et ce phénomène populiste remonte effectivement à Silvio Berlusconi en 1994. Je reviens sur le parcours politique de Salvini, avec les différentes interventions publiques qu’il a pu avoir, son itinéraire et ses changements de posture aussi. Pour l’Europe, nous avons un Salvini anti européen, un Salvini alter européen et même un Salvini européen… C’est beaucoup plus complexe. En France, vous êtes prisonniers d’une dialectique faussée, à savoir que l’Italie est en rébellion contre l’Union européenne, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est pourtant ce que Macron et Moscovici essaient de faire croire pour donner une espèce de logique politique au macronisme, mais ce n’est pas du tout comme cela dans le reste de l’Europe. Même l’Allemagne, par exemple, n’a rien contre les dirigeants italiens.
On pourrait penser que Salvini serait l’équivalent de Marine Le Pen, mais en réalité cela n’a rien à voir… A qui pourrait-il ressembler ?
Salvini, ce n’est pas Marine Le Pen. La France est souvent un laboratoire culturel et politique, le fascisme s’est largement inspiré de la culture de la droite révolutionnaire et de la droite réactionnaire françaises. Pourtant, Mussolini a fait des choses vraiment différentes, car en Italie il y a cette tradition politique du transformisme, à savoir la force qui se transforme sans aucun complexe, et c’est une composante importante de la culture politique italienne, alors que cela n’existe pas en France. Ce n’est même pas saisissable en France. Cette notion de transformisme se concrétise par le fait que quelqu’un part en campagne en promettant une chose et, finalement, à l’arrivée, il fait totalement autre chose, tout en gardant plus ou moins la même base sociale… Ce n’est pas négatif, cela peut être aussi positif, puisque l’on peut faire mieux que ce que l’on disait, comme on peut faire pire.
Cela consiste-t-il en quelque sorte à ajuster son programme ?
Il y a des choses sur lesquelles l’Italie vaut mieux que la France et des choses sur lesquelles la France vaut mieux que l’Italie… Dans ce transformisme, il y a une culture de base que l’on retrouve partout. Chez les gens qui font de la politique, mais aussi au sein de la masse qui suit la politique, tout le monde sait que c’est une comédie et ce que l’on dit n’a finalement aucune importance. Par exemple, les Français donnent beaucoup d’importance aux programmes électoraux. Or, en Italie, personne ne lit un programme électoral, pas même la personne qui l’écrit !
En France, on donne beaucoup d’importance aux programmes électoraux, mais ils ne sont jamais respectés ! Dans les médias, on qualifie Salvini d’extrême droite ou de fasciste, des mots souvent associés à la haine de l’autre, au racisme ou à l’antisémitisme… En réalité, vous démontrez que le fascisme n’a rien à voir avec tout cela…
Cela n’a évidemment rien à voir. Salvini a commencé à l’extrême gauche, tout comme Mussolini, d’ailleurs… Salvini ne peut pas être qualifié de raciste, puisque la Ligue du Nord gère les régions les plus importantes sur le plan économique et ce sont aussi les régions où il y a le plus d’immigrés. En plus, il y a même des personnes d’origine immigrée qui sont élues au sein de la Ligue du Nord. Donc, il n’y a pas de racisme. Il y a surtout l’absence de préjugés. Il a compris ce que les Italiens voulaient. Les Italiens en avaient marre de cette immigration excessive, de cette invasion par navires et des conditions économiques favorisant les immigrés, comme pour le logement. Une grande partie des Italiens en ont eu assez et Salvini a tout simplement repris cet élément avec un discours de bon sens, mais qui n’est pas du tout raciste. Évidemment, Salvini n’est absolument pas antisémite, il est très pro-israélien, par exemple. On ne peut pas le soupçonner d’antisémitisme.
Est-ce une sorte de Donald Trump italien ?
Non, Donald Trump est plus proche, dans son style de personnage, de Silvio Berlusconi. Trump est un homme d’affaires qui investit la politique, alors que Salvini est un politicien depuis toujours. En plus, Donald Trump a surpris tout le monde aux élections, alors que Salvini n’a pas surpris grand monde, puisqu’il est arrivé en tête dans la coalition de centre-droit, en étant dépassé par le mouvement 5 étoiles. C’est ensuite qu’il a gagné sa popularité, parce que c’est une vraie bête de scène, alors que Luigi Di Maio, dirigeant du mouvement 5 étoiles, garde cette mentalité consistant à voir les choses avec un prisme irréel, en prétendant avoir la solution à tout. Salvini est différent, parce qu’il fait preuve de bon sens. Tout ceci entre effectivement dans une vague que l’on qualifie de populiste et, dans cette vague, on retrouve Donald Trump, Salvini, Marine Le Pen ou Bolsonaro, mais ce sont des choses très différentes.
Est-ce parce que Salvini est populaire dans les sondages au détriment du mouvement 5 étoiles que, pour tenter de gagner en popularité, Luigi Di Maio est allé soutenir les Gilets jaunes en France ?
Absolument. Di Maio est entré dans le jeu de Macron sur cette idée de guerre entre la France démocratique et l’Italie souverainiste. Les deux ont besoin de cette comédie pour des questions électorales, mais ils sont complètement à côté de la plaque…
Donc, Salvini, malgré les divergences, est prêt à coopérer avec Emmanuel Macron, alors que Luigi Di Maio se situe davantage dans la provocation ?
Oui, mais il ne faudrait pas penser que Luigi Di Maio serait plus idéaliste pour certains, ou extrémiste pour d’autres. En réalité, il fait cela parce qu’il est en perte de vitesse. S’il avait le vent en poupe, il serait beaucoup plus raisonnable dans les relations internationales. Salvini a cette capacité assez unique, tout comme Silvio Berlusconi, qui est de tenir un discours avec le ton qu’il faut pour rassurer à la fois les extrémistes et les modérés.
Dans cette tradition néofasciste italienne que vous incarnez, on aurait parfois pu vous cataloguer à l’extrême gauche, alors que vous avez évolué vers plus de liberté économique et de compréhension du monde moderne…
Si l’on parle de la tradition que nous incarnons, vous pensez certainement à Che Guevara, mais ce n’est pas vraiment contradictoire. Le fascisme a été un courant nationaliste avec une logique spirituelle universelle qui consistait à faire progresser les différents peuples sur le plan social en s’opposant aux grands empires, comme l’Empire britannique. Après la guerre, il y a eu plusieurs éléments qui se sont détachés de la logique de Yalta, avec les soi-disant non-alignés, et il y avait les successeurs néofascistes, comme Juan Domingo Perón en Argentine, qui soutenait Che Guevara de son vivant. Che Guevara a fait escale en Espagne pour aller voir Franco avant d’aller en Afrique. Donc, il y avait une logique de rupture générale et il y avait des alliances stratégiques qui étaient significatives. Maintenant, les choses ont complètement évolué.
Vous vous exprimez souvent dans les médias italiens, alors qu’en France les médias sont plus fermés aux pensées alternatives. Comment expliquez-vous cela ?
En France, il y a une tradition jacobine du pouvoir, alors qu’en Italie il y a une tradition cléricale du pouvoir. Donc, la façon de s’y prendre est différente. Par exemple, Emmanuel Macron vient de prendre la décision de dissoudre des groupes comme Bastion social. En Italie, cela ne se fait pas comme ça mais, quand cela se fait, les gens vont en prison pour plusieurs années. Je veux dire qu’en Italie, la laisse est beaucoup plus large et plus longue mais si l’on dépasse trop le niveau, on risque de s’étrangler.
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Sécurité routière : d'abord faire payer les Français
Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire
Emmanuel Macron et pour son Premier ministre Édouard Philippe, l’orientation à la hausse de la mortalité routière constatée ces dernières semaines (+17,1 % en février avec 253 personnes tuées après une augmentation de 3,9 % en janvier) a été provoquée par les nombreuses destructions de radars, enregistrées depuis l'été dernier.
En réalité, ne voulant pas reconnaître l'inutilité punitive et l'inefficacité totale de la mesure des 80 km/heure sur le nombre d'accidents de la route, le pouvoir cherche donc un bouc émissaire commode. Il est jaune et porte un gilet. Il doit être désigné comme responsable et coupable.
La réalité des causes des accidents et surtout de la mortalité routière est pourtant connue : la fatigue et la somnolence, la prise d’alcool ou de drogue (25 % des cas), l'inattention et les manœuvres dangereuses (26 %), le non-respect des distances de sécurité, l'implication de poids lourds (14 % des cas) et le mauvais état des routes. La fable des radars brisés sert donc bien trois buts : culpabiliser les automobilistes, designer les Gilets jaunes à la vindicte populaire et tenter une diversion face à l'incapacité gouvernementale à prendre de vraies mesures pour réduire l’insécurité routière et enrayer la spirale de la hausse des accidents.
Mais, ce qui préoccupe au premier chef le gouvernement, bien au-delà de l’impact humain, dans cette très hasardeuse et totalement hypothétique mise en avant de la responsabilité de la destruction des radars, ce sont les conséquences budgétaires de ces supposés actes de vandalisme.
Selon les derniers chiffres de Bercy, relayés par Les Échos, les dégradations de radars qui se seraient amplifiées à la faveur de la crise des gilets jaunes, laisseraient sur les seules années 2018 et 2019 un trou de plus de 660 millions d'euros dans les comptes publics.
Ces chiffres restent à démontrer. Mais leur publication et leur mise en avant par les pouvoirs publics montrent, s'il en était besoin, où sont les vraies priorités du pouvoir en matière de « prévention » routière : emm… r les Français, comme le notait déjà Georges Pompidou, alors Premier ministre, et surtout faire des automobilistes les vaches à lait de la République.
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Fuite en avant des banques centrales pour retarder l’explosion du Système
Marc Rousset
Lors d’une conférence à Paris, le jeudi 28 mars 2019, le vice-président de la Fed, Richard Clarida, a pu déclarer : « Si nous avons un choc défavorable, la première réponse serait d’employer les outils monétaires habituels. Si cela ne suffit pas, il y a d’autres instruments dans la boîte à outils qui ont déjà été employés et il est certain qu’on les emploierait à nouveau si nécessaire. » Autrement dit, baisse à venir des taux d’intérêt déjà pas très élevés et reprise probable, en 2019 ou en 2020, de la création monétaire non conventionnelle par achat d’obligations, le fameux « QE ». Mais c’est aussi reconnaître l’échec de la politique laxiste pratiquée jusqu’à présent par les banques centrales.
En fait, la Fed a jeté l’éponge le 20 mars dernier avec une volte-face historique puisque, trois mois auparavant, elle affirmait que la taille de son bilan serait réduite, en 2019, de 50 milliards de dollars par mois et que les taux continueraient de grimper. En septembre 2019, la Fed aura toujours, dans son portefeuille, plus de 3.500 milliards d’obligations, soit 17 % du PIB, alors que ce chiffre s’élevait à seulement 6 % en 2006. L’économie est droguée avec des taux bas, une liquidité record, une dette record, trop d’entreprises zombies, une croissance insuffisante et une bulle des actifs. La Fed ne peut plus faire marche arrière, seulement aller de l’avant tout droit dans le mur, tout comme la BCE en Europe !
La Fed a capitulé face aux pressions politiques de Trump et des « banksters » de Wall Street. Le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a appelé, vendredi dernier, la Fed à baisser ses taux immédiatement d’un demi-point pour les ramener entre 1,75 % et 2 %, au lieu de 2,25 % et 2,50 %. Trump vient de nommer Stephen Moore, un économiste soumis, au Conseil de la Fed en précisant qu’il n’avait pas l’intention de limoger le président de la Fed, Jerome Powell, soi-disant indépendant. L’outil « Fed Watch » du marché de Chicago CME montrait, vendredi dernier, une très forte probabilité que les taux soient rabaissés.
Le comble, c’est que cette politique est présentée sous le nom de « théorie monétaire moderne » ! En fait, la TMM n’est ni moderne ni une théorie, mais de la démagogie pure et simple pour justifier les bas taux d’intérêt et le laxisme de la création monétaire. Le Système veut nous faire croire, par ce subterfuge, que les taux d’intérêt pourraient un jour remonter, alors qu’il en sera incapable. Selon le site Bloombergmondialement connu, « la TMM est une blague qui n’est pas drôle ». Les empereurs romains et les rois de France pratiquaient déjà la création monétaire laxiste avec de moins en moins d’or et d’argent dans chaque pièce de monnaie. On peut illusionner en créant de la monnaie à volonté, mais on ne peut pas créer de la richesse économique à volonté sans capital, sans technologie et sans travail compétitif.
Le taux des obligations américaines à long terme sur dix ans est passé en dessous du taux des bons du Trésor à trois mois pour la première fois depuis 2007. Au cours des sept dernières fois où la courbe de rendement s’est inversée, l’économie américaine est entrée, en moyenne, en récession après onze mois. Selon le modèle de récession de la Fed de New York, la probabilité de 29 % est aujourd’hui plus élevée que celle observée avant cinq des sept dernières récessions. Le fait qu’en Europe, le taux négatif du Bund allemand à 10 ans de -0,008 5 % soit inférieur à celui du taux japonais de -0,008 3 % – une première depuis 2016 – est aussi annonciateur de cataclysme.
Le retour en grâce des métaux physiques précieux en or et en argent est aussi très préoccupant puisque, de 2009 à 2018, les achats d’or de 16.200 tonnes ont été multipliés par 4 par rapport à 1999-2008, tandis que les achats d’argent de 57.800 tonnes étaient multipliés par 3,8.
Les banques centrales, en créant de la monnaie non conventionnelle et en baissant les taux d’intérêt, empêchent les banques, les États hyper-endettés et les Bourses de s’écrouler dans l’immédiat, mais elles ne pourront pas empêcher l’inéluctable récession à venir et c’est alors que le Système explosera d’une façon encore plus violente, avec un effondrement monétaire en lieu et place d’un simple krach économique, financier et boursier, style 1929 !
19:57 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 01 avril 2019
La canaille mondaine
Michel Maffesoli, sociologue
De nos jours c’est cette intelligentsia déphasée qui — outre les chaînes tv en continu — se partage les débats de ces divers bulletins paroissiaux que sont les organes de presse « mainstream » : Le Monde, Le Figaro, Libération. Chaînes et journaux n’étant plus qualifiés de « référence » que dans les EPHAD et divers clubs du 4e âge où l’on papote, entre soi, de l’avenir du monde. C’est dire !
Un avenir que les divers experts consultés par les politiques ont du mal à saisir, obnubilés qu’ils sont par ce que j’ai nommé « a‐priorisme ». C’est-à-dire une idéosophie on ne peut plus crédule, croyant, car c’est bien de croyance qu’il s’agit, que le réel doit se plier à ces a‐priori théoriques que, telles des incantations d’un autre âge, on serine ad nauseam : valeurs républicaines, démocratie, citoyenneté, laïcité et autres fariboles du même acabit, n’intéressant plus personne, sinon les divers privilégiés se partageant les pouvoirs institutionnels d’une technocratie en déshérence.
En la matière d’incompréhension, le summum est atteint par la Caste des journalistes. On se souvient de la formule assassine que Nietzsche prononçait en 1882 : « Encore un siècle de journalisme et les mots pueront ». Prophétie on ne peut plus d’actualité.
Source, site Nice Provence info
17:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 31 mars 2019
IL RESTE ENCORE QUELQUES PLACES POUR LE DÎNER ANNUEL DE SYNTHÈSE NATIONALE, SAMEDI 6 AVRIL À PARIS. RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT LES VOTRES !
POUR SIMPLIFIER NOTRE ORGANISATION, RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT...
RÉSERVATION EN LIGNE CLIQUEZ LÀ
BULLETIN DE RÉSERVATION CLIQUEZ ICI
09:33 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 20 avril : Thomas Joly en Seine St Denis
09:29 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 30 mars 2019
Réalité du Grand Remplacement et nécessité de la remigration
Communiqué de la Dissidence Française cliquez ici
L’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande – que nous ne pouvons évidemment que condamner – a donné lieu à une offensive médiatique sans précédent, destinée à démontrer que le Grand Remplacement « ne correspond à aucune réalité » et relève « d’une théorie d’extrême-droite ». Pire, une tribune parue dans Libération appelle même à « inclure le Grand Remplacement parmi les thèmes relevant du discours raciste et de l’incitation à la haine », ce qui constituerait une nouvelle étape dans le processus totalitaire de répression de la liberté d’expression et d’opinion, déjà bien avancé en France.
Pourtant les faits sont têtus, et les chiffres ne mentent pas. Nous avons sélectionné 7 chiffres incontestables qui établissent la réalité du bouleversement démographique qui est en train de se produire dans notre pays. Tous ces chiffres proviennent de sources officielles et vérifiables :
- 2400 : c’est le nombre de mosquées que compte aujourd’hui notre pays. A titre de comparaison, la France ne comptait que 150 mosquées en 1976, soit 16 fois moins. Le nombre de mosquées salafistes approche la centaine. (chiffres du Ministère de l’Intérieur)
- 12 millions : c’est le nombre d’immigrés ou de descendants d’immigrés extra-européens qui se sont installés dans notre pays en quelques décennies, profitant du droit du sol, du regroupement familial et des naturalisations massives opérées par les gouvernements successifs. Le nombre de musulmans en France s’élève à 8,5 millions. (chiffres de M. Tribalat, 2011 ; chiffres de J-P Gourévitch, 2017 ; confirmés par F. Héran, ancien directeur de l’INED)
- 40% : soit 2 personnes sur 5. C’est aujourd’hui la part de la population française issue de l’immigration sur 3 générations. (estimation C. Beauchemin, INED, 2018)
- 400 000 : c’est le nombre d’immigrés supplémentaires – légaux, clandestins ou au titre de l’asile – qui entrent chaque année en France. (chiffres du Ministère de l’Intérieur)
- 39,39% : c’est la part nationale des nouveaux-nés qui ont fait l’objet en 2016 d’un dépistage pour la drépanocytose, une affection qui ne concerne que les populations d’origine extra-européennes (essentiellement africaines et maghrébine). Pour la région d’Île-de-France, ce taux s’élève à 73,56%, soit 3 naissances sur 4. (chiffres de l’AFDPHE)
- 700 000 : c’est le nombre de musulmans dans le seul département de la Seine-Saint-Denis (93), où l’Islam est désormais la première religion pratiquée. (P. Galli, ancien préfet de Seine-Saint-Denis)
- 20% : c’est la part des prénoms musulmans donnés aux enfants nés en France en 2017, soit 1 sur 5. Ce taux était de 6,5% il y a 20 ans. Pour le seul département de Seine-Saint-Denis (93), ce taux grimpe à plus de 50%. (chiffres de l’INSEE)
Ces quelques chiffres suffisent à établir la réalité statistique du Grand Remplacement et de ses implications : un bouleversement démographique majeur qui pourrait bien changer à jamais la physionomie millénaire de notre pays.
La recrudescence d’attentats terroristes, l’explosion de la délinquance et le développement du communautarisme procèdent du multiculturalisme et d’une immigration de peuplement imposés au peuple Français par les gouvernements successifs des quarante dernières années.
Face au mondialisme et au cosmopolitisme, seule la Dissidence Française propose l’organisation sans délai d’une politique de remigration, c’est-à-dire d’inversion des flux migratoires, par 8 mesures immédiates et concrètes :
- le rétablissement permanent des contrôles aux frontières ;
- l’instauration immédiate de la préférence nationale ;
- l’expulsion systématique des clandestins et délinquants étrangers ou binationaux ;
- l’abolition du droit d’asile et du regroupement familial ;
- la suppression de l’A.T.A., de l’A.M.E. et des allocations destinées aux clandestins et demandeurs d’asile ;
- la réforme du code de la nationalité, impliquant l’abolition du droit du sol et la réintroduction de la prééminence du droit du sang pour l’acquisition de la nationalité française ;
- la dissolution des associations immigrationnistes ou communautaristes et l’application des peines concernant l’aide au séjour irrégulier et l’emploi de travailleurs clandestins ;
- l’interdiction des financements publics ou étrangers des mosquées et l’interdiction des associations liés aux réseaux islamistes internationaux.
Pour la France et les Français d’abord !
22:59 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
08:43 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 31 mars : pèlerinage en hommage aux Martyrs des Lucs en Vendée
08:26 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« La Presse à l’école » : L’exemple de la FEN
Jean-Pierre Bey Présent cliquez ici
La 30e édition de la semaine de la Presse à l’école s’est ouverte il y a quelques jours. L’occasion de revenir sur l’importance du journalisme dans la stratégie de la Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN), au début de la Ve République. Contrairement au mouvement Occident, phénomène essentiellement parisien, la FEN était implantée dans la plupart des universités françaises. Héritiers directs du mouvement Jeune Nation dissous en 1958, sous le signe de la croix celtique les jeunes militants de la FEN alliaient la réflexion et l’action. Sans jamais abandonner la formation doctrinale, ils faisaient preuve d’un activisme permanent contre les soutiens inconditionnels du FLN qu’étaient l’UNEF, l’Union des Etudiants Communistes et le PSU.
Semaines d’action
Régulièrement la FEN lançait sur l’ensemble du territoire des « semaines d’action ». Les bagarres à l’entrée des restaus U étaient associées à la distribution quotidienne de « journaux » ronéotés tirés et agrafés dans la nuit. Dans des conditions difficiles ces « journaux » étaient fabriqués à partir de l’écoute des derniers journaux parlés des différentes radios pieusement écoutées au fond de caves inconfortables ! Ces nouvelles étaient analysées et assorties de commentaires nationalistes.
Cet intérêt de la FEN pour la presse était né d’une constatation : avant de faire la une de France-Soir, de l’Humanité, du Figaro, de l’Aurore, du Monde, de L’Express… c’est dans la presse clandestine de la Résistance que nombre de faiseurs d’opinion avaient fait leurs premières armes et appris les rudiments du métier.
Par la suite consigne fut donnée aux militants de la FEN qui le pouvaient d’investir la presse ou le monde l’édition. Plusieurs, à la manière des « taupes » trotskystes, intégrèrent la presse de province ou l’AFP. Jean-Claude Valla, talentueux rédacteur en chef du Figaro-Magazine puis de Minute et François d’Orcival à Valeurs actuelles ont fait carrière dans la presse parisienne. Il faut aussi citer l’Algérois Pierre Demaret, journaliste à Minute et Nice-Matin.
D’autres ont inlassablement donné naissance à des revues et journaux tout en signant, dans de prestigieuses maisons d’édition, des ouvrages à succès. Proche de la FEN, le plus connu est Dominique Venner dont le nom demeure associé à Europe-Action, Enquête sur l’Histoire et à la regrettée Nouvelle Revue d’Histoire, où écrivait Philippe Conrad. L’historien Pierre Vial, directeur de la publication de la revue Terre et Peuple, est l’auteur de nombreuses chroniques dans plusieurs journaux de la presse amie. L’infatigable essayiste Alain de Benoist alias Fabrice Laroche, est, lui aussi, issu de cette pépinière.
Cette tentative de pénétration de la Presse n’était pas gagnée d’avance. Ce panorama volontairement incomplet montre qu’elle était possible. Riches de leur volonté et de leur talent les jeunes militants nationalistes se sont ouverts un chemin dans un monde foncièrement hostile. Dans les medias du système ou hors-système, à visage découvert ou masqué, dans la presse écrite, parlée ou audiovisuelle, sur le net… partout il y a des places à prendre et des Bastilles à faire tomber. Les journalistes sont dans leur immense majorité « progressistes ». Raison de plus pour introduire dans cette citadelle un, dix, cent « Chevaux de Troie ».
08:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 6 avril à Aix les Bains (73) : conférence sur l'Action française
07:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 29 mars 2019
Les trois prochains rendez-vous avec Synthèse nationale
Samedi 30 mars sur notre stand
à la 3e Fête du Pays réel à Rungis
En savoir plus cliquez ici
Samedi 6 avril à 20 h à Paris au
3e Dîner annuel des Amis de Synthèse nationale
En savoir plus cliquez là
Dimanche 28 avril à Nieppe, près de Lille,
7e journée régionale Lille-Flandre-Artois-Hainaut
On en reparle...
10:36 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ? , de Thibault Mercier
Aristide Leucate
La proscription de toute discrimination apparaît comme une insulte à l’évidence ; pis : comme un réflexe de mort. La vie, elle-même, est une ode à la discrimination, à la distinction, à la différenciation, bref, au discernement, cette faculté de l’entendement humain qui consiste à apprécier les choses selon leur nature et leur juste valeur, d’en juger avec bon sens et clarté, de faire le départ entre le vrai et le faux, le beau et le laid, le bien et le mal.
C’est à cette monstruosité des temps actuels que s’attaque brillamment Thibault Mercier dans son essai Athéna à la borne, éloquemment sous-titré Discriminer ou disparaître ?, « alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence est maintenant interdite sous couvert de lutte contre les discriminations ».
Le titre est, d’emblée, paré d’un insondable mystère pour quiconque ignorerait qu’il est une référence explicite – dûment illustrée en couverture – à la stèle 695 du musée de l’Acropole, découverte en 1888 au pied du Parthénon. Selon les descriptions que l’on trouve chez les meilleurs historiens et archéologues, elle représenterait la déesse « vêtue du péplos “attique” au long rabat serré par une ceinture, est debout, tournée vers notre droite et légèrement penchée en avant. […] La main droite repose sur la hanche ; la gauche, élevée à hauteur du visage, tient la lance dont l’extrémité inférieure repose à terre au pied d’une sorte de pilier rectangulaire. La déesse penche la tête vers ce petit monument, qui s’élève à mi-hauteur. Elle porte relevé son casque corinthien, dont la doublure de cuir apparaît sur les tempes et sur la nuque » (François Chamoux, 1957).
Improprement baptisée la « Mélancolique », cette Athéna du Ve siècle av. J.-C. est à l’arrêt devant ce pilier où, selon les exégèses, elle accorderait une attention particulière et assentirait à un des innombrables décrets régissant la cité (André de Ridder, 1912). Cette thèse fut rapidement balayée au profit d’une explication plus courante selon laquelle la déesse contemplerait un horos(borne) placé sous sa protection, comme celui qui délimiterait l’enceinte de son propre sanctuaire. Ainsi, sa signification serait religieuse.
Une troisième thèse (Arthur Fairbanks, 1902) accréditerait, quant à elle, la thèse d’une Athéna méditative sur le sort d’une course comme il s’en disputait beaucoup à l’occasion des Jeux panathénaïques.
C’est à la deuxième opinion qu’a choisi de se rallier notre auteur – par ailleurs avocat et cofondateur du Cercle Droit et Libertés – qui, tout en s’appuyant avec profit sur l’essai monumental de Thierry Baudet sur les « Indispensables Frontières » (Éditions du Toucan, 2015), a semblé avoir été inspiré, pour la circonstance, par Martin Heiddeger, et notamment sa célèbre conférence du 4 avril 1967 prononcée à l’Académie des sciences et des arts d’Athènes, au cours de laquelle il expliquait pourquoi Athéna, « la conseillère aux multiples ressources », selon Homère, contemplait ainsi cette borne-limite.
Celle-ci, souligne le philosophe, enseigne le sens invariable de la nature (la « physique » ou phusis, en grec) qui porte en elle ses propres limites. La « phusis désigne donc ce qui paraît de soi-même dans la limite qui est à chaque fois la sienne, et qui a dans cette limite son séjour ».
C’est dire, en d’autres termes, que choisir – ou discriminer – revient nécessairement à assigner une chose à son lieu de (pré)destination, sans que la volonté humaine – sauf à déconstruire délibérément « la nature objective des choses », pour parler comme Michel Villey – n’y ait la moindre part créatrice – c’est l’aspect invisible de l’art, décrit par Heidegger –, sinon démiurgique.
Thibault Mercier, à travers mille exemples tirés des aberrations juridiques actuelles, nous montre, de manière convaincante, que l’homme est d’abord et avant tout un héritier dont la faculté de juger est étroitement dépendante de la tradition (du latin tradere : « transmettre ») de ses pères.
Lire aussi sur Boulevard Voltaire.
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L'émission "Synthèse" de cette semaine avec Thomas Whyte du Ruchier patriote
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Si Macron veut dissoudre le Bastion social, celui-ci s'organisera sous une autre forme...
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jeudi, 28 mars 2019
Samedi prochain, 30 mars, Dr Merlin sera à la 3e Fête du Pays réel pour dédicacer son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Corneliu Zelea Codreanu
A propos de ce Cahier cliquez là
Dr Merlin sera sur le stand de Synthèse nationale
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16:55 Publié dans Combat anti-éoliennes, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'éditeur breton Jean Picollec apporte son soutien à l'Appel lancé par Roland Hélie contre la menace de dissolution du Bastion social
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