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mercredi, 13 février 2019

Revue de presse : La France est-elle en train d’hypothéquer son stock d’or ?

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Edouard Fréval Politique Magazine cliquez ici

À l’heure où la plupart des grandes banques centrales accumulent de l’or pour se prémunir contre une nouvelle crise financière, la Banque de France a monté un dispositif visant à échanger et à prêter les réserves détenues à Paris. Une entreprise inédite qui interroge et inquiète.

C’est ce qu’on appelle une annonce en catimini. En octobre dernier, dans une petite revue anglaise spécialisée (The Alchemist), le tout nouveau sous-gouverneur de la Banque de France – Sylvie Goulard – annonçait l’utilisation prochaine du stock d’or gardé dans les coffres de l’institution, jusqu’ici soigneusement tenu à l’écart du marché. Dans ce document, elle expliquait avoir passé un partenariat « avec une grande banque commerciale active dans le marché de l’or ». Quelques semaines plus tard, l’agence Reuters précisait que la banque en question était l’organisme américain JP Morgan, l’un des principaux spéculateurs sur le marché des matières premières et des monnaies.

Peu diserte sur le sujet, Sylvie Goulard faisait néanmoins mention de prêts d’or à des établissements financiers et d’échanges or-devises avec d’autres institutions. Elle se félicitait également sur tout un paragraphe de la rénovation des coffres parisiens de la Banque, qui permet désormais d’utiliser des chariots élévateurs puissants et qui facilite les manipulations et le transport des lingots…

Pas de communiqués officiels

Le but ? Officiellement, il consiste à refaire de Paris « une place de marché clef pour l’or ». Et puis ? De gagner un (tout) petit peu d’argent en utilisant le métal précieux détenu dans les coffres. Pour des informations plus précises, et des communiqués officiels, le quidam attendra. Christian Eugène, ancien responsable du service de l’endettement international à la Banque de France déclare :

"Je suis un peu étonné car l’essentiel du stock d’or appartient tout de même à l’Etat. Utiliser ce patrimoine ne me parait pas une bonne idée, surtout dans un contexte financier rempli de risques."

Mais Sylvie Goulard veut aller vite, très vite. En interne, elle s’est constituée un cabinet afin de ne pas se retrouver dépendante des services opérationnels. « C’est nouveau, personne n’avait jamais fait ça avant » souligne un connaisseur de l’institution. En cas de nomination de l’actuel premier gouverneur à la tête de la BCE, certains la voient déjà devenir chef de la plus puissante institution financière du pays.

Aussi peu connue soit-elle du grand public, celle qui a été propulsée sous-gouverneur en janvier 2018 par décret du président de la République a un passé politique déjà très rempli. En mai 2017, dans la foulée de l’élection d’Emmanuel Macron, elle était nommée ministre des Armées ; aussitôt, elle ne cachait pas sa volonté de remanier l’armée française dans le seul but de construire une défense européenne intégrée. Elle démissionnera quatre semaines plus tard. Entretemps, son passé de ‘consultante’ aux revenus mirobolants de l’Institut Berggruen – un lobby américain visant à accélérer « l’intégration européenne » – était sorti dans la presse, tandis que son nom était cité dans une présomption d’emplois fictifs du Modem au Parlement européen.

L’étonnant parcours du sous-gouverneur

Son militantisme pour la création d’un Etat central sur le continent vient de loin, et elle ne s’en cache pas. Conseiller politique de Romano Prodi à la Commission européenne entre 2001 et 2004, elle a présidé le Mouvement européen entre 2006 et 2010. Cette année-là, elle créait avec les députés Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt le groupe Spinelli, une structure qui militait notamment pour la diminution des relations bilatérales entre Etats afin de mieux centraliser le pouvoir à Bruxelles. Partisane du CETA, un vaste traité commercial avec le Canada, Sylvie Goulard a cosigné en 2012 ‘De la démocratie en Europe’ avec le très fédéraliste Mario Monti, homme politique qui dirigeait alors le gouvernement italien.

La précipitation avec laquelle la sous-gouverneur veut utiliser nos réserves d’or peut interroger. « Faire des prêts sur l’or ou des swaps [échanges de devises contre de l’or] revient à gager ce stock, à l’hypothéquer. Il est clair que lancer des opérations sur l’or revient à en perdre la propriété pleine et entière. Nous n’avons plus alors la possession du bien pour qu’il serve de garantie à autre chose », prévient Christian Eugène.

A qui serviront ces prêts et ces échanges ? A quelles fins ? Un début de réponse se trouve peut-être du côté de New-York et de Londres. En effet, ces ‘hypothèques’ sur l’or sont menées depuis longtemps par les systèmes bancaires américain et anglais, avec en pointe des établissements comme … JP Morgan. Depuis 20 ans, une grande association américaine, le Gold anti-trust action commitee (GATA), se bat pour que la nature exacte des opérations soit rendue publique. Selon cet organisme, les interventions sur le marché de l’or sont destinées à étouffer le cours du métal précieux, afin que celui-ci ne soit pas perçu comme un concurrent de la première devise du monde, le dollar. « En faisant cela, le système n’est pas freiné et il peut continuer d’émettre de la monnaie à l’infini. Cela lui permet de contrôler les marchés » estime Chris Powell, son secrétaire général.

"Faire des prêts sur l’or ou des swaps revient à hypothéquer ce stock."

En vendant l’or à découvert, les plus gros établissements financiers s’assureraient que les masses de monnaie qu’ils créent ne se détournent pas vers le métal précieux, mais continuent au contraire de se déverser sur les titres de dette publique et privée. Pour nourrir la machine ad vitam aeternam… Côté pile, les Etats-Unis affichent depuis des décennies les mêmes quantités officielles de métal précieux dans leurs coffres. Côté face, ils utiliseraient ce stock (via des certificats) pour pousser le prix vers le bas, afin que l’ancien étalon monétaire ne supplante pas le dollar dans l’esprit des utilisateurs. Néanmoins, l’or garanti par les certificats peut être un jour réclamé, prévient le GATA.

Les dizaines de documents et de témoignages réunis par l’association américaine tendent à prouver que l’or demeure un actif essentiel dans le système monétaire actuel. « Les opérations de prêts ou les swaps sur l’or ne sont pas anodins, ils servent à quelque chose, ajoute Chris Powell. Mais les banques centrales ne veulent pas que le marché libre connaisse l’ampleur de ces opérations, car ce sont des informations extrêmement sensibles ». En décembre dernier, à l’occasion d’une procédure judiciaire aux Etats-Unis, un trader de … JP Morgan a avoué avoir manipulé le marché des métaux précieux pendant des années. Il a affirmé avoir agi avec son équipe, après avoir été formé par des traders plus anciens au sein de la même banque, et au su de sa hiérarchie.

Aux dernières nouvelles, le stock d’or total que la Banque de France conserve officiellement dans ses coffres s’élève à 2436 tonnes. Servira-t-il à soutenir le dollar ? L’euro ? Ou les grandes banques privées, comme l’article du Alchemist le suggérait ? Dans un passé récent, l’actuel sous-gouverneur a montré une véritable appétence pour les sujets financiers en lien avec la centralisation des pouvoirs à Bruxelles. Lors de son passage au Parlement européen entre 2009 et 2017, Sylvie Goulard a été rapporteur ou co-rapporteur de plusieurs textes législatifs déterminants, comme celui visant à créer un mécanisme européen de supervision financière, ou cet autre à forte portée sur l’Union bancaire dans la zone euro.

L’or, un actif monétaire très sensible

La sous-gouverneur a même été à l’initiative d’un rapport sur les euro-obligations, ces titres de dette fédérale que la Commission européenne souhaiterait émettre un jour pour trouver des financements de manière indépendante, sans dépendre des transferts d’argent effectués par les Etats nationaux. Des euro-obligations qui, en l’absence d’impôts européens, pourraient par exemple avoir besoin d’un stock d’or pour asseoir leur légitimité. « Mais le marché de l’or est très opaque. Il est difficile de savoir d’où partent les transactions et chez qui elles arrivent » précise un trader en matières premières.

Une chose est sûre : l’idée de mobiliser le stock d’or français va à l’encontre de ce que font les autres grandes banques centrales de la planète (Etats-Unis mis à part). Depuis la crise financière de 2008, qui avait vu des montagnes de titres de dette perdre toute valeur, les banques centrales sont devenues acheteuses de métal précieux, et elles le conservent précieusement. La Russie a ainsi multiplié son stock d’or par 4 en dix ans, tandis que des rumeurs persistantes prêtent à la Chine une stratégie visant à dépasser les réserves officiellement détenues par les Etats-Unis. D’autres nations – la Turquie, l’Inde, l’Indonésie, la Pologne, etc. – se sont mises à racheter de l’or ces dernières années après avoir longtemps été absentes du marché. Mieux : des gouvernements possédant de l’or stocké à l’étranger ont demandé le rapatriement de leurs lingots afin d’en avoir la pleine propriété. C’est ainsi que l’Allemagne a obtenu (difficilement et progressivement) le retour de son or entreposé aux Etats-Unis.

La France dépourvue de ses réserves au pire moment ?

Le mouvement s’est accéléré ces dernières années, car les signaux annonçant une nouvelle crise de la dette s’accumulent. Pour Antoine Brunet, ancien chef économiste de HSBC France et ex économiste-conseil de la Banque de France :

"Quel intérêt y aurait-il à prêter son or par les temps qui courent ? Quand Nicolas Sarkozy avait vendu 20% des réserves au début des années 2000, j’avais dit que c’était une très mauvaise idée. Aujourd’hui, des puissances essayent de se débarrasser du dollar et pourraient éventuellement utiliser l’or à la place. Si les opérations de prêt ou de swaps sur le stock d’or manifestent une volonté de s’en séparer, ce serait complètement stupide."

Longtemps, l’or a été utilisé comme monnaie à part entière, notamment dans le cadre des transactions internationales (achats de pétrole, de minerais, de marchandises). Aujourd’hui, le précieux métal est souvent considéré comme un gage implicite des monnaies que nous utilisons. « L’or est le gage ultime. Prenons un exemple : admettons que l’euro ne tienne pas, pour des raisons politiques ou économiques. Nous serions alors bien contents d’avoir une réserve d’or pour relancer une monnaie nationale qui inspire confiance, souligne Christian Eugène. Mais si nous avons adossé notre stock à d’autres opérations, il sera difficile de le faire. Une garantie peut toujours jouer, et on ne peut alors plus utiliser l’actif en question ». La conséquence est redoutable : en cas de nouvelle crise financière, la France pourrait se retrouver nue dans la tempête.

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Le n° hors-série de Synthèse nationale destiné à être diffusé auprès des Gilets jaunes est envoyé dans toute la France : commandez-le !

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Au-delà d’une simple jacquerie antifiscale, la révolte des Gilets jaunes marque le début de la prise de conscience par une partie grandissante de notre peule du fait que notre nation n’est plus maîtresse de son destin. Depuis des décennies les pouvoirs successifs ont bradé la France au profit du mondialisme et du libéralisme outrancier. Aujourd’hui, la coupe est pleine, le peuple en a assez, la révolte gronde, la révolution approche....

Refuser l’enfumage du pseudo Grand débat est un acte civique. Dénoncer les mensonges des leurres du Système style Mélenchon est un devoir. Donner une consistance nationale et identitaire à l’engagement contestataire est indispensable.

Synthèse nationale, fidèle à sa vocation d’aiguiller ses lecteurs, a donc décidé, en publiant ce numéro hors-série, de s’adresser directement aux Gilets jaunes afin de leur donner une véritable réflexion politique sur le combat courageux qu’ils mènent depuis le mois de novembre dernier.

Lisez-le, diffusez-le, allez au-devant des Gilets jaunes, sur les ronds-points, dans les manifs ou ailleurs pour expliquer que leur combat est le même que celui que nous menons depuis toujours. Il faut une rupture totale avec le Système libéralo-mondialiste, il faut que la France retrouve sa liberté, sa prospérité et son identité. Tel est le message de ce n° hors-série de Synthèse nationale.

120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

Sortie imminente.

Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

Le commander en ligne : cliquez là

Bulletin de commande : cliquez ici 

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Commandez 5 exemplaires en ligne

50 € au lieu de 75 € (port offert) cliquez ici

00:41 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA POLICE DE LA PENSÉE VEUT FAIRE FERMER LE COMPTE FACEBOOK D'ALBAN D'ARGUIN

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Depuis des années, Alban d'Arguin mène un combat exemplaire contre l'implantation des éoliennes en France. La parution, en 2017, de son livre-choc, Éoliennes un scandale d'État cliquez ici, a eu un énorme retentissement grâce, en partie, au innombrables relais qu'il a obtenu sur les réseaux sociaux. 

Le lobby affairiste pro-éolien l'a bien compris et, aujourd'hui, il demande la fermeture du compte d'Alban d'Arguin. Tel Youtube fermant arbitrairement la chaine des Brigandes dont la chanson Saletés d'éoliennes va dans le même sens, Facebook risque de donner satisfaction aux saccageurs de nos campagnes.

Nous appelons tous nos lecteurs à réagir contre ces minables manoeuvres visant à priver les combattants non-conformistes de leurs moyens d'expressions en leur manifestant leur solidarité en leur écrivant sur leurs comptes FB cliquez là ou, mieux encore, en diffusant leurs livres (ou CD) autour d'eux. Demain, il sera trop tard...

S.N.

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mardi, 12 février 2019

SAMEDI 16 FÉVRIER, ANGERS : CONFÉRENCE D'ALBAN D'ARGUIN SUR LE SCANDALE ÉOLIEN

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ACHETEZ LE LIVRE

D'ALBAN D'ARGUIN CLIQUEZ LÀ

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Le vent du mensonge... Remarquable film sur le drame de l'éolien

 

13:56 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La chaine Youtube des Brigandes arbitrairement fermée

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Un communiqué des Brigandes :

Prétextant un nouveau signalement pour « incitation à la haine » sur l’une de nos vidéos, YouTube a décidé de fermer intégralement notre chaîne ! Tous nos clips, qui totalisaient presque 10 millions de vues, ont ainsi disparu.

Nous nous attendions à ce que cela arrive tôt ou tard : nous ne sommes pas chez nous sur YouTube et la dictature de la bien-pensance censure immanquablement ceux qui lui résistent. L’incitation à la haine a bon dos et pendant ce temps les rappeurs « niquent la France » tranquillement. Voici, pour rappel, quelques paroles de rap largement diffusées que nous avions relevées l’année dernière et à côté desquelles nos chansons sont des comptines pour enfants cliquez là

Cette interdiction n’est qu’une confirmation du caractère subversif des « Brigandes » et de la restriction toujours plus grande de la liberté d’expression.

Nous allons lancer une requête auprès de YouTube, afin de pousser cette possibilité jusqu’au bout, et nous chargerons l’intégralité de nos clips sur une plate-forme alternative. (Ils seront de nouveau disponibles sur notre site cliquez ici)

NDLR : Les CD des Brigandes sont en vente sur notre site cliquez ici 

09:49 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MACRON VERSUS GILETS JAUNES : DE QUOI LE MACRONISME EST-IL LE NOM ?

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Franck Buleux Métainfos cliquez ici

Emmanuel Macron, issu des grands corps de l’État et proche de l’ancien président de la République François Hollande, favorable à l’Union européenne, est le prototype des élites transnationales. Son score du premier tour à l’élection présidentielle d’avril 2017, 24% des suffrages exprimés, représente le regroupement d’électeurs libéraux et sociaux-démocrates dont le but est la continuité et la pérennisation du système politique actuel, par la multiplication des réformes économiques, politiques, sociales et sociétales. L’espace politique transnational souhaité va, en effet, des libéraux aux socialistes, en passant par certains démocrates-chrétiens et écologistes (l’opération Nicolas Hulot a fait long feu mais a bel et bien existé). Un quart des Français a voté pour le candidat européen, favorable au système. Ce score flatteur pour un novice en politique (Jacques Chirac n’a jamais dépassé 21% des suffrages exprimés, au premier tour d’une élection présidentielle) ne doit pas nous leurrer, elle est largement due à la déstabilisation annoncée par l’hebdomadaire Le Canard enchaîné du candidat libéral-conservateur, François Fillon, qui a plafonné à 20%, piètre score pour une personnalité censée représenter l’ensemble des voix « de la droite et du centre », appellation de la primaire qui permit à l’ancien élu de Sablé-sur-Sarthe de battre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Rappelons tout de même que les candidats gaullistes et libéraux représentaient plus de 40 % il n’y a pas si longtemps dans les urnes, y compris après l’apparition du FN de Jean-Marie Le Pen.

Les 24% d’Emmanuel Macron sont donc issus à la fois de l’effondrement de la droite et du centre mais aussi du Parti socialiste (PS). Ce parti « attrape-tout » qui a culminé à près de 40 % en juin 1981 s’est effondré à un peu plus de 6% en avril 2017. L’échec fut tellement patent que le président sortant François Hollande ne s’est même pas représenté et le candidat Benoît Hamon a, après sa cuisante défaite, perdu son siège de député des Yvelines et quitté, aussitôt, le PS pour fonder un groupe Génération.s. Sans doute pour lier la tradition mitterrandienne (Génération Mitterrand en 1988 lancé, notamment, par le chanteur Renaud) et la modernité digitale avec le point s (.s).

La fusion électorale entre ces deux groupes d’électeurs a créé le macronisme ou les Marcheurs.

Marcheurs, mais eux ils marchent vraiment…

Face au macronime conquérant, le 17 novembre 2018 a vu la naissance et le développement d’un groupe lui-aussi informel, les Gilets jaunes. Comme En marche !, on n’adhère pas à ce mouvement. On est En marche ! comme on est Gilet jaune. Il n’y a pas de cotisation à payer mais une affirmation devant les caméras des journalistes, société médiatique oblige !

Les Gilets jaunes sont une réponse politique, et non seulement sociale, au macronisme. Les Gilets jaunes incarnent, à l’opposé des partisans d’Emmanuel Macron, une France discrète, oubliée, votant plutôt pour le Front national (FN), revenu Rassemblement national (RN) voici un an ou refusant de choisir en votant blanc ou nul (il est souvent plus ludique de voter « nul » que « blanc », s’agissant d’affirmer son mépris du système par un bulletin constitué par l’électeur lui-même ; le vote blanc n’était pas, contrairement au vote « nul » fondamentalement contre le système, nous reviendrons sur cet aspect lors d’un prochain bulletin).

Contre le système, les Gilets jaunes établissent un réel rapport de force face à l’État-En marche ! Contrairement à son appellation, La République en marche (LRM) fait du sur-place tandis que les Marcheurs sont devenus, chaque samedi, des opposants fermes et réguliers au système.

Le combat Macron/Gilets jaunes s’opère. Certains observateurs s’étonnent de la remontée d’Emmanuel Macron dans les enquêtes d’opinion mais cette « poussée » est logique.

Une nouvelle offre politique ?

Les Gilets jaunes s’opposent frontalement à la majorité politique, y compris physiquement, il semble ainsi naturel que le vote légitimiste composé de retraités, jadis majoritairement favorable à la droite classique, rejoigne les soutiens du gouvernement. Ainsi, le vote LR (Les Républicains) fond et Laurent Wauquiez aura des difficultés, via son candidat Bel-Ami (un clin d’œil à Maupassant), à maintenir le pourtant faible 20 % de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

Il est ainsi clair que les Gilets jaunes représentent l’opposition, la seule, au président Macron, à son gouvernement et aux parlementaires majoritaires à l’Assemblée nationale.

Un point important reste à définir, et il n’est pas le moindre : en effet, Emmanuel Macron, par son grand débat national, sait mobiliser ses troupes, et diviser, de surcroît, le mouvement des Gilets jaunes, notamment avec Ingrid Levavasseur, dont les soutiens proviennent, eux-mêmes, d’En marche !, du PS ou de l’ancien ministre et homme d’affaires condamné, Bernard Tapie.

Il ne manque donc qu’un mouvement prompt à s’opposer, dans les rues mais aussi dans les urnes, à Emmanuel Macron.

La France s’en prend à l’Italie. Pourquoi ? Parce que certains leaders du M5S (Mouvement 5 étoiles), parti populiste qui dirige, avec la Lega, la péninsule transalpine, sont venus, à Montargis, soutenir les Gilets jaunes ! Montargis, commune modeste du Loiret, centre de la trahison française au profit de l’Italie ! La Commedia del arte arrive dans l’Hexagone.

Et alors ? Si les Gilets jaunes peuvent s’inspirer du M5S, à l’heure de l’Europe, quel serait le problème ? Au Parlement européen de Strasbourg, les partis politiques s’unissent et défendent des intérêts communs, ils créent même des partis politiques transnationaux. D’ailleurs, à ce sujet, on ne sait toujours pas avec qui vont siéger les futurs élus de LRM. Ils siégeront probablement « en même temps »…

Face à cette France du système, il est temps qu’une force populiste émerge. De la même façon qu’En marche !, un mouvement populiste doit se structurer afin de représenter la France du géographe Christophe Guilly, la France non jacobine du philosophe Onfray, la France indépendante et libre de l’essayiste Houellebecq.

Cette France ne mérite-t-elle pas, aussi, d’être représentée ? Les semaines qui viennent vont nous donner les réponses à ce besoin de nouvelle représentation nationale.

Chaque samedi, le système nous le montre, au propre comme au figuré : tous les coups sont permis.

00:29 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 11 février 2019

La crise économique en attente au purgatoire

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Marc Rousset

Doubler la dette mondiale en dix ans, depuis 2008, à 250.000 miliards de dollars n’a pas seulement doublé le risque de krach. Il a, en fait, augmenté de façon exponentielle par émission laxiste de monnaie et davantage de dettes.

Bruxelles prévoit un coup de frein de la croissance en zone euro, de 1,9 % en 2018 à 1,3 % en 2019. C’est pour l’Italie, entrée en récession fin 2018, que le panorama s’est le plus assombri. La prévision de croissance, en 2019, est de seulement 0,2 % alors qu’elle était encore de 1,2 % en novembre 2018, suite aux incertitudes de la politique budgétaire du gouvernement populiste et à la hausse du coût des financements. Le déficit public annoncé de 2,04 % sera impossible à tenir. L’ouverture d’une procédure pour déficit excessif par la Commission de Bruxelles est probable.

Mais c’est d’Allemagne que vient la surprise avec une chute de la croissance de 1,8 % à 1,1 % en raison de la faiblesse des exportations, de la consommation ainsi que du ralentissement de la production de voitures. L’Allemagne est très sensible au cycle industriel, au ralentissement mondial, aux nouvelles normes environnementales, à l’augmentation des salaires en cours, à l’épargne de précaution croissante des ménages.

En France, Didier Migaud, président de la Cour des comptes, juge la situation préoccupante et demande à Macron de revoir sa copie. Le déficit public 2019 sera de 3,2 % en 2019 et non pas de 2,8 %, la croissance de 1,7 % au maximum, tandis que la facture pétrolière a creusé le déficit commercial à -59,9 milliards en 2018 et que seulement 106.100 emplois ont été créés dans le secteur privé, soit trois fois moins qu’en 2017.

Le grand débat de Macron ne sert à rien : il faut d’abord arrêter l’immigration, avec un coût annuel insupportable de 70 milliards d’euros par an, et diminuer impérativement les dépenses publiques afin de diminuer les impôts pour tous, en « foutant la paix » aux riches, qui sont déjà suffisamment volés, taxés et dépossédés par un État incapable, mal organisé et obèse. Il ne faut donc surtout pas rétablir l’imbécile ISF, mais faire preuve de courage et s’attaquer aux véritables problèmes en amont (immigration, inéducation nationale, valeurs sociétales décadentes, dépenses publiques démentielles, libre-échange mondialiste) à l’origine de la crise existentielle ainsi que de l’appauvrissement des classes moyennes.

Aux États-Unis, Jerome Powell, le président de la Fed, a capitulé pour plaire à Wall Street ainsi qu’à Trump. Le laxisme monétaire s’imposera en 2019 tant pour les taux que pour la politique monétaire d’assouplissement quantitatif. Certains économistes envisagent la stagflation et une baisse de la croissance à 2 % maximum pour le 3e trimestre, période propice aux krachs boursiers, avec le risque que les banques centrales dans le monde remplacent de plus en plus les obligations américaines par l’or, ce qui serait une source supplémentaire d’augmentation des taux d’intérêt et d’affaiblissement du dollar. Et les problèmes structurels demeurent : mauvaise qualité du système éducatif et des compétences professionnelles, hausse des inégalités et de la pauvreté suite à la relance keynésienne stupide de Trump à contretemps avec baisses d’impôts seulement pour les plus riches, trop d’emplois de services et de salaires faibles, rachats d’actions pour faire monter les cours par les entreprises qui n’investissent pas suffisamment…

Le FMI et la Banque mondiale deviennent les derniers vestiges en crise de l’accord de Bretton Woods en 1945. De nombreux projets technocratiques vaseux de réforme sont envisagés alors qu’il suffirait de réévaluer le prix de l’or, seul étalon de référence, pour augmenter les liquidités internationales en faisant de l’euro, du yen et du yuan de nouvelles grandes devises internationales en plus du dollar.

Le problème, c’est que suite aux manipulations pour faire baisser le cours de l’or face au dollar, aucune banque centrale ne publie, dans le monde, un audit complet de son or physique et de ses positions en produits dérivés. Le dernier audit aux États-Unis date de 1950 et de Gaulle avait déjà des doutes sur la réalité de l’or américain. La France va-t-elle aussi prêter, « swaper » et hypothéquer son or à la banque JP Morgan pour faire de Paris une place de marché importante de l’or ? La question se pose depuis la nomination, l’an passé, de l’européiste mondialiste Sylvie Goulard comme sous-gouverneur de la Banque de France.

15:13 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le propulseur du Front national

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Georges Feltin-Tracol Europe Maxima cliquez ici

Depuis leur premier numéro au printemps 2014, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont enfin pris leur vitesse de croisière avec la parution d’environ deux numéros par an. Ils oscillent entre un sujet spécifique (la croix celtique, le PFN, le MSI, le NSDAP…) et l’étude biographique d’une personnalité étrangère (Léon Degrelle, le général Mannerheim, le Canadien Adrien Arcand, le Britannique Mosley, l’Espagnol Ledesmas Ramos…) ou d’une figure française (Doriot, Pierre Drieu La Rochelle, Jean Mabire, Jean-Louis Tixier-Vignancour) cliquez là.

Le n°2 des Cahiers d’histoire du nationalisme traitait de « François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire ». En 2012, Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard écrivaient chez Denoël François Duprat. L’homme qui inventa le Front national. Les Cahiers d’histoire du nationalisme poursuivent leur intérêt « archéologique » pour le Front national et évoquent à l’occasion des trente ans de sa disparition accidentelle en novembre 1988 Jean-Pierre Stirbois, l’« homme qui organisa et lança le FN » en tant que secrétaire général. C’est en effet sous son « septennat » que le Front national cessa d’être un groupuscule pour devenir l’un des principaux partis politiques français.

Le constructeur du FN

En 1980, le FN de Jean-Marie Le Pen compte moins de 300 adhérents dans toute la France. L’élection en mai 1981 de François Mitterrand à la présidence de la République et la radicalisation droitière de l’opposition RPR – UDF vont permettre au FN de surgir sur la scène électorale. Comprenant la nouvelle donne, Jean-Marie Le Pen choisit dès juin 1981 Jean-Pierre Stirbois au poste de secrétaire général. Il remplace le national-libéral Pierre Gérard, véritable auteur de Droite et démocratie économique (1984). Cette désignation provoque le départ de la revue nationaliste issue d’Europe Action, Militant, et des nationalistes-révolutionnaires fidèles à la mémoire de François Duprat. Aux élections cantonales de 1982, si le FN ne fait que 0,2 % au niveau national, certains de ses candidats dont Jean-Pierre Stirbois à Dreux-Ouest et un autre candidat à Grande Synthe (Nord) recueillent déjà respectivement 12,62 % et 13,30 % des voix exprimés.

En devenant secrétaire général du FN, Jean-Pierre Stirbois a très tôt compris que son parti « manque cruellement de structures et de militants encadrés et formés, souligne François Monestier. […] Il se jette à corps perdu dans l’aventure et accomplit un travail remarquable avec des bouts de ficelle (p. 79) ». Il entend réussir trois objectifs précis. Il veut d’abord développer son imprimerie qui lui permet de faire vivre sa famille et qui représente un formidable outil militant à une époque où n’existent pas encore Internet et les réseaux sociaux. Son deuxième dessein vise à fortifier l’appareil frontiste. « Pour Jean-Pierre Stirbois, note Jean-François Touzé, il ne pouvait exister de réussite politique dans la durée sans organisation forte, sans structures solides, sans encadrement charpenté. Bien plus : sans appareil toutes les dérives tous les glissements politiques étaient possibles, voire probables. À l’inverse, avec une ossature ferme, toutes les stratégies et plus encore toutes les tactiques deviendraient envisageables dès lors qu’elles entraient dans le cadre de la conquête des pouvoirs, locaux comme nationaux, s’inscrivaient dans une perspective de relèvement national et étaient utiles pour atteindre les buts ultimes (pp. 97 – 98). » Il bénéficie du travail préparatoire de Victor Barthélemy (1906 – 1985). Ce proche de Maurice Bardèche, secrétaire général du PPF pendant la guerre, fut entre 1973 et 1975 le secrétaire administratif du Front avant d’en devenir le secrétaire général jusqu’en 1978. Il donna au mouvement frontiste des solides statuts largement inspirés de ceux du PCF et du PPF.

Tout aussi important est son troisième but : l’implantation locale. Jean-Pierre Stirbois souhaite rompre avec une fâcheuse manie prise par les militants. « Après chaque élection, explique Franck Buleux, chaque candidat reprenait ses activités en attendant le prochain scrutin démocratique, sans labourer le terrain électoral, principe sine qua non de développement électoral (p. 15). » Non loin de la résidence secondaire des parents de son épouse Marie-France, il choisit la ville de Dreux en Eure-et-Loire qui, à l’orée des années 1980, préfigure déjà l’Hexagone de la décennie 2010… Dès les cantonales de 1979, il récolte 8,5 % des suffrages, soit l’un des meilleurs résultats du FN. En 1982, il améliore son audience et atteint même 20 % dans les bureaux de vote des quartiers populaires de Dreux. « Cette volonté de se construire un fief électoral est une évidence pour Jean-Pierre Stirbois qui va nouer de plus en plus de liens avec la droite néo-gaulliste drouaise dans le cadre de la préparation des élections municipales de mars 1983 (p. 17). »

Pragmatisme tactique

En fin tacticien et à un moment où la droite molle commence à s’élever contre tout rapprochement électoral avec le jeune FN, le secrétaire général frontiste prône une union des forces anti-socialo-communistes à la base, dans la commune. Il cherche à contrer « la diabolisation orchestrée par les adversaires du FN ou, plus exactement, il circonscrit cette diabolisation aux forces de gauche, écrit Franck Buleux. L’intérêt de cette stratégie est que la diabolisation initiée par la gauche s’applique à l’ensemble de la droite (ou presque) et perd ainsi de sa valeur (p. 25) ». Après bien des péripéties se déroule une élection municipale partielle de septembre 1983 à Dreux au cours de laquelle la liste FN récolte 16,70 % des suffrages. Malgré l’hostilité de la direction parisienne, la liste RPR fusionne avec celle du FN et chasse le dimanche suivant la municipalité socialiste. Le « tonnerre de Dreux » fait connaître le FN à la France entière. Le 13 février 1984, Jean-Marie Le Pen pulvérise l’audience d’Antenne 2 lors de l’émission « L’heure de vérité ». En juin, aux deuxièmes élections européennes, le FN remporte dix sièges et constitue avec les Italiens du MSI le groupe des Droites européennes.

La médiatisation du FN et ses premiers succès électoraux entraînent un afflux d’adhésions. Il faut aussi s’occuper des premiers élus du mouvement. Aux cantonales de 1985, le FN décroche son premier conseiller général en la personne de Jean Roussel élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours dans un canton central de Marseille grâce à une double investiture FN – CNIP (Centre national des indépendants et paysans). Jean Roussel gardera le canton jusqu’en 1992. À la même époque commence la crise politique en Nouvelle-Calédonie. On oublie qu’avant 1989 et la victoire de l’atlantiste Charles de Chambrun à Saint-Gilles-du-Gard, le FN eut en 1983 sa première mairie à Thio sur le « Caillou » avec le ralliement de son maire, Roger Galliot. Perdant la mairie deux ans plus tard, Thio devient ensuite un bastion indépendantiste kanak inexpugnable…

Jean-Pierre Stirbois fut-il pour autant un tenant de l’« union des droites », lui qui pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle de 1988 plaidait en Bureau politique pour un vote révolutionnaire en faveur de François Mitterrand ? On pourrait l’imaginer dans la conjoncture actuelle avec le risque élevé de faire des contre-sens magistraux ! Avant de soumettre par serment au B’nai B’rith en 1986, le RPR et l’UDF sont en 1983 – 1984 dans une vive opposition à François Mitterrand. Plusieurs laboratoires d’idées à forte inclination droitière (le Club de l’Horloge, les Clubs 89, etc.) les travaillent en interne. Le programme RPR – UDF des législatives de 1986 en matière d’immigration et de droit de la nationalité ferait pâlir de nos jours n’importe quel cacique du Rassemblement national en quête de la moindre onction de respectabilité médiatique. Pragmatique et favorable à des accords locaux avec l’opposition (l’accord de désistement réciproque pour le second tour des législatives de 1988 dans les Bouches-de-Rhône avec Jean-Claude Gaudin le prouve), Jean-Pierre Stirbois s’ouvre aussi aux « frères ennemis » nationalistes qui savent animer une section locale, diriger une fédération, répondre aux journalistes, rédiger un tract, organiser des manifestations et riposter aux attaques nombreuses d’autant que le FN manque cruellement de cadres expérimentés. Roland Hélie apporte son témoignage sur l’étonnante réconciliation entre le FN et un PFN (Parti des forces nouvelles) conscient que la dynamique électorale joue en faveur du seul mouvement frontiste. Suite à une rencontre fortuite à La Baule en septembre 1984 entre Jean-Pierre Stirbois et Roland Hélie, alors co-dirigeant du PFN rival, débute un processus de ralliement – intégration. « C’est ainsi, se rappelle-t-il, que, grâce à la clairvoyance de l’équipe dirigeante du parti et la bienveillance du secrétaire général du FN prit fin la lutte fratricide qui anesthésiait le camp national (p. 114). » À peine adhérents au FN, d’anciens militants du PFN dirigent aussitôt des fédérations départementales, se portent candidats aux diverses élections et sont même parfois élus ! Ce rapprochement suscite des deux côtés de vives réticences, y compris de Jean-Marie Le Pen lui-même avant qu’il ne convienne du bien-fondé de la démarche. Cela crée un précédent qui se renouvellera plusieurs fois, en particulier à l’égard d’anciens mégrétistes tels Steeve Briois en 2001. Jean-Pierre Stirbois partageait la même volonté que le premier PFN de Pascal Gauchon de permettre la coopération entre les droites. Le maire adjoint de Dreux, responsable de la sécurité, élu sur une liste RPR – FN ne pouvait pas condamner la présence pour les élections locales de militants du PFN sur les listes RPR…

L’héritage solidariste

En outre, sur le plan des idées, le secrétaire général du FN pouvait partager certaines analyses du PFN, lui rappelant son propre engagement solidariste. Lui même militant solidariste aux côtés de Jean-Pierre Stirbois, Francis Bergeron revient sur la première partie de la vie politique du jeune Stirbois. Héritier de l’activisme de l’OAS – Métro – Jeunes, le courant solidariste qui a placé tous ses espoirs (en vain !) en Pierre Sergent privilégie l’action anti-communiste aux idées malgré une floraison de périodiques imprimés. Pourquoi « le “ solidarisme ” au lieu du “ nationalisme ” ? Le trident au lieu de la croix celtique ? C’était un moyen, relève Francis Bergeron, pour ce groupuscule [le Mouvement Jeune Révolution], de créer une vraie et une nouvelle frontière avec l’extrême droite traditionnelle et, le plus souvent, honnie (p. 66) ». C’est le temps où s’affrontent dans une université d’Assas expurgée de ses étudiants gauchistes les solidaristes du GAJ (Groupe Action Jeunesse) aux nationalistes-révolutionnaires du GUD (Groupe Union Défense) ! Il reviendra au tournant des années 1970 – 1980 à Jean-Gilles Malliarakis d’inaugurer le tercérisme, à savoir la combinaison féconde du nationalisme-révolutionnaire et du solidarisme.

Outre de multiples changements de nom, le « néo-solidarisme » activiste se caractérise par diverses scissions ainsi que par de nombreux départs. En septembre 1977, l’Union solidariste de Jean-Pierre Stirbois intègre le FN, ce qui indisposent François Duprat et ses GNR (Groupes nationalistes-révolutionnaires de base). Cette intégration mécontente aussi certains solidaristes. « Alain Boinet et Laurent Maréchaux, eux, ne se reconnaissent pas dans ce Front national, purement politique, qui repositionne, selon eux, le solidarisme vers l’extrême droite traditionnelle. Ils rejettent le soutien de Jean-Marie Le Pen et vont rompre tout lien avec le courant politique solidariste (pp. 70 – 71). »

L’ayant connu par le truchement de son amie d’adolescence, Marie-France Stirbois, Alain de Benoist raconte que « Jean-Pierre Stirbois n’était pas passionnément intéressé par les idées. C’était un remarquable organisateur, un homme d’appareil, un politique à l’état pur (p. 53) ». Massimo Magliaro contredit en partie cette assertion. Il se souvient qu’au cours d’un repas pris à Capri, Jean-Pierre Stirbois et lui ne parlèrent « que de corporatisme. Des corporations de la Rome antique. De celle du Moyen Âge. Et puis du corporatisme fasciste, “ affaire classée ” après la Seconde Guerre mondiale (p. 117) ». « Nous nous sommes immédiatement trouvés en symbiose sur le thème de “ son ” solidarisme et de “ mon ” corporatisme, poursuit-il. Nous avions tous deux faits des parcours pour ainsi dire parallèles, caractérisés par une grande attention à l’égard des thèmes sociaux. Il était curieux, il me demandait souvent comment rendre actuelle et moderne une pensée, la pensée corporatiste, qui vient de très loin (p. 117). »

Ce quinzième Cahiers d’histoire du nationalisme constitue un hommage vibrant à une personnalité marquante de la Droite nationale, populaire et sociale. Sans l’accident tragique qui lui coûta la vie, Jean-Pierre Stirbois aurait-il formé avec Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret un redoutable triumvirat capable de dynamiser le FN et de dynamiter la droite molle, soit obtenir une avancée décisive qui ne vient, trente ans plus tard, toujours pas ?

• Franck Buleux (sous la direction de), Jean-Pierre Stirbois. De l’engagement solidariste à la percée du Front national, Cahiers d’histoire du nationalisme, n°15, Synthèse nationale, 2018, 156 p., 20 €. cliquez ici 

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A Chambéry, Civitas honore les morts du 6 février 1934

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Les militants de Civitas rassemblés devant

le monument dédié à Joseph et à Xavier de Mestre 

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Après l'agression contre La Nouvelle Librairie, François Bousquet interrogé par Boulevard Voltaire

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Source

Boulevard Voltaire

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François Bousquet, votre librairie a été prise pour cible par les antifas, pouvez-vous nous raconter ?

Ce n’est pas la première attaque des antifas que nous subissons, mais c’est la plus violente. Elle s’est déroulée le samedi 9 février, vers 14 h 35, quand un cortège de « gilets jaunes » se rendant au Sénat a croisé notre librairie, installée au cœur du Quartier latin, rue de Médicis. Elle a alors été caillassée et dégradée par une centaine d’antifas armés – une « horde », comme ils s’en enorgueillissent – aux cris de « Paris, Paris, Antifas, la Nouvelle Librairie, c’est les antisémites qui invitent Zemmour » (sic). Seule la présence d’esprit du libraire – qui, au passage, a essuyé plusieurs coups de matraque télescopique sur la tête – a permis d’éviter un drame humain plus lourd en faisant sortir en urgence la petite dizaine de clients, sous les jets de bouteilles et de blocs de goudron. Les dégâts matériels sont d’ores et déjà considérables : vitrines cassées, porte d’entrée dégradée, etc. Les violences auraient pu être plus lourdes de conséquence si notre libraire n’avait pas été prévenu de leur arrivée par deux gilets jaunes. Merci à eux. Nos vidéos montrent une centaine d’antifas, cagoulés ou casqués, faisant le siège de la librairie. Plusieurs dizaines d’entre eux ont jeté et éparpillé nos livres sur le trottoir et ont tenté de s’introduire dans la librairie. Dix minutes après cette première attaque, qui a finalement été stoppée par une dizaine de CRS, c’est un homme en rage qui a attaqué la devanture de la librairie à la pelle. Nous avons eu l’honneur, à ce moment-là, d’être protégés par une dizaine de gilets jaunes, dont un qui a dit au libraire : « Je vous boycotte, mais je ne veux pas que les antifas cassent votre librairie. »

Ce n’est pas la première fois que ces casseurs s’attaquent à vous. Cette fois, ils s’étaient mêlés, selon les témoins, à un cortège de gilets jaunes ? Doit-on y voir un nouveau signe de l’infiltration et de la récupération des gilets jaunes par l’extrême gauche ?

Un classique, chez eux. Prendre le train en marche pour mieux le saboter. Dans les manifestations de gilets jaunes, ce sont indiscutablement des intrus, des corps étrangers. Étrange, étranger, étrangeté : ces mots résument à eux seuls leur amour exclusif de l’Autre, leur indigénisme et leur sans-frontiérisme fondamental. On ne peut même pas dire qu’ils sont à la traîne du mouvement, ils sont en dehors. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce sont deux visions du monde antagonistes qui s’affrontent. Les antifas chantent « L’Internationale », les gilets jaunes « La Marseillaise ». Quoi de commun entre eux, ces cols blancs des beaux quartiers, et ces cols bleus qui peinent à boucler leurs fins de mois ? Il ne faut pas beaucoup creuser pour s’assurer que les « antifas » vomissent tout ce que représente la France des gilets jaunes. Pour eux, c’est un pays peuplé de xénophobes franchouillards qui votent Marine Le Pen et en appellent à leur ancestralité gauloise. Lorsque la police daigne les interpeller, on s’aperçoit que ce ne sont que de petits marquis de la révolution dont les parents sont, pour la plupart, universitaires, magistrats, directeurs financiers. Jamais le sort de la France des invisibles ne leur a arraché la moindre compassion, seulement l’éternel procès en moisissure, en maréchalisme, en « crispations » identitaires, en « poison » populiste. Un chercheur comme Christophe Guilluy a même pu dire que l’antifascisme est devenu « une arme de classe » contre des catégories populaires indécrottablement retardataires où on ne croise que des nuées de collabos adeptes de ratonnades (Dupont Lajoie), de beaufs avinés (Cabu), de pleutres bedonnants (les Bidochon), de dyslexiques (les Deschiens), de Néandertaliens (la Présipauté du Groland). Voilà la France des « antifas ». Ce sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient ni d’une telle impunité judiciaire ni d’une telle mansuétude médiatique. Ils ont été dressés à la manière des chiens de Pavlov pour saliver à l’évocation des mêmes mots : « fasciste », « extrême droite », etc. On ne peut pas les raisonner, tout au plus s’adresser à leurs glandes salivaires.

Et pourtant, seules les violences de l’ultra-droite font l’objet de toutes les attentions…

Les murs de la capitale ont beau se couvrir d’« ACAB » à chacun de leur passage – la signature des « antifas » (de l’anglais « All Cops Are Bastards », littéralement « tous les policiers sont des salauds ») -, les inamovibles experts qui défilent sur les plateaux des chaînes de télévision pointent la responsabilité de la seule « extrême droite ». Selon que vous serez puissant ou misérable… Imaginez un peu si l’ultra-droite se livrait à ce type d’exactions dignes des milices les plus rodées – intimidation physique, menaces verbales, bris de vitrine, etc. –, elle susciterait une tempête d’indignations dans les médias centraux. Et si jamais elle saccageait des librairies, on rouvrirait aussitôt le procès de Nuremberg. Ici, rien ! Et pour cause. Les « antifas » peuvent dénoncer autant qu’ils veulent la violence de l’« institution », ils en sont le produit. Il arrive même que journalistes, universitaires et activistes travaillent main dans la main. Voyez Antonin Bernanos, âme damnée des antifas parisiens, pourtant condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour l’attaque (d’une violence inouïe !) d’une voiture de police, en 2016, mais défendu par le conseil d’administration de l’université Paris-Nanterre, où il étudie. Voyez un personnage inconnu du grand public, mais tout-puissant, je veux parler d’Aris Papathéodorou, qui ne se contente pas d’être le directeur artistique du Monde, propriété de Xavier Niel et Matthieu Pigasse, mais d’être parallèlement l’hébergeur de tous les sites « antifas ». La boucle est ainsi bouclée.

La Nouvelle Librairie : 11, rue Médicis 75006 Paris

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Bonnes nouvelles d'Italie : les élections régionales dans les Abruzzes gagnées par la droite nationale, menée par Fratelli d'Italia (ex MSI)

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Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).

Dimanche 10 février se déroulaient dans les Abruzzes des élections régionales. La droite (Léga, Forza Italia, Fratelli d'Italia - une des émanations de l'ex MSI) menée par Marco Marsilio (Fratelli d'Italia) arrive en tête. Ce dernier devient donc Président de la région.

En savoir plus : Lionel Baland cliquez ici

09:12 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

VENDREDI PROCHAIN, 15 FÉVRIER, IGNACE DÉDICACE À LA LIBRAIRIE FRANÇAISE

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dimanche, 10 février 2019

L'ESPAGNE SE RÉVEILLE POUR DÉFENDRE SON UNITÉ

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Plusieurs centaines de milliers d'Espagnols se sont rassemblés ce dimanche après-midi sur la Plaza Colon et dans les avenues du centre de Madrid pour défendre l'unité de l'Espagne et pour s'opposer à la politique du pouvoir socialiste.

Cette impressionnante démonstration des forces patriotiques espagnoles n'est pas sans nous rappeler celles des 20 novembre (anniversaires de la mort du Général Franco en 1975 et de celle de José Antonio Primo de Rivera en 1936) des années 1970 et 1980. Espérons seulement que désormais, après 45 ans de gabegie démocratique, lors des prochaines élections les Espagnols sauront transformer électoralement leur colère.

Notons tout de même une petite tache dans cette manif : l'apparition furtive de Manuel Valls, l'ancien Premier ministre socialiste français de triste mémoire, visiblement peu gêné de se retrouver en pareille compagnie. Curieux personnage...

S.N.

 

16:53 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau roman dans la collection Le Lys noir : "Terminus pour le Hussard" de Xavier Eman

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Nos amis des éditions Auda Isarn ont lancé, l'an passé, une nouvelle collection intitulée Le Lys noir. Il s'agit de romans que nous devons a des auteurs engagés dans le combat national et identitaire. Déjà, quatre volumes sont parus. Le dernier en date est celui de Xavier Eman, Terminus pour le Hussard. Quiconque apprécie les écrits de Xavier Eman se pressera pour acquérir ce nouveau roman...

Voici la présentation de l'éditeur :

En prenant le train Grandville-Paris, un soir pluvieux de retour de week-end, Julien Ardant, alias le Hussard, n’imaginait pas qu’il allait plonger dans une nouvelle enquête qui le mènerait des quartiers miteux du nord de la capitale jusqu’aux confins de l’Andalousie.

Des blondes nymphomanes qu’on assassine, des associations humanitaires pro-migrants, des hordes subsahariennes, des fonctionnaires indélicats et des Ibères à la gâchette facile… Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?

Entre hypocrisie, manipulation et exploitation, le Hussard va découvrir les arcanes d’un monde cynique et interlope dont il ignorait jusqu’à l’existence.

Et si c’était avec les bons sentiments qu’on élaborait les plus grands crimes ?

Terminus pour le Hussard, Xavier Eman, Auda Isarn, collection Lys noir, 12 € cliquez ici

Journaliste indépendant, Xavier Eman, 40 ans, est rédacteur en chef de la revue littéraire Livr’Arbitres et du site internet d’informations Paris Vox. Chroniqueur au magazine Eléments, il a publié Une fin du monde sans importance aux éditions Krisis.

16:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lisez "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme" : un devoir militant

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00:48 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 février 2019

Terrorisme en plein Paris : La Nouvelle Librairie attaquée par une centaine d’antifas

Communiqué de La Nouvelle Librairie 

Samedi 9 février 2019 – La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis, Paris : près d’une centaine d’antifas armés et casqués ont attaqué, caillassé et dégradé la Nouvelle Librairie aux cris de « Paris, Paris, Antifas, la Nouvelle Librairie, c’est les antisémites, qui invitent Zemmour » (SIC), vers 14 h 35, ce samedi 9 février. Seule, la présence d’esprit du libraire a permis d’éviter un drame humain plus lourd en faisant sortir en urgence la petite dizaine de clients, sous les jets de bouteilles et de blocs de goudron. Les dégâts matériels sont d’ores et déjà très importants : vitrines cassées, porte d’entrée dégradée, etc. C’est la deuxième fois en moins de six mois que la Nouvelle Librairie est ainsi la cible de dégradations et d’intimidations.

« A 14 h 35, deux gilets jaunes nous ont prévenus qu’un groupe d’antifas était en train de descendre la rue Médicis pour casser, détaille le libraire encore sous le choc de plusieurs coups de tonfa (matraque télescopique) sur la tête, assenés par derrière par un Antifa cagoulé. Nos vidéos montrent une centaine d’antifas faisant le siège de la librairie. Plusieurs dizaines d’entre eux ont jeté et éparpillé nos livres sur le trottoir et ont tenté de s’introduire dans la librairie. Dix minutes après cette première attaque, qui a été stoppée par une dizaine de CRS, c’est un homme en rage qui a attaqué la devanture de la librairie à la pelle. Nous avons eu l’honneur à ce moment-là d’être protégée par une dizaine de gilets jaunes, dont un qui m’a dit : « Je vous boycotte, mais je ne veux pas que les antifas cassent votre librairie ».

Communiqué de Synthèse nationale :

Une fois de plus les terroristes d'extrême gauche ont attaqué la Nouvelle Librairie. Grâce au courage et au sang-froid du jeune libraire, le pire a sans douté été évité. Nous tenons ce soir a exprimer notre entière solidarité avec l'équipe de la Nouvelle Librairie. Il va bientôt être temps d'en finir avec les bandes armées du Système que sont les "antifascistes"...

22:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Daniel Conversano reçoit Hervé Van Laethem (Nation Belgique)

19:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aidez Synthèse nationale :

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Journal du chaos

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Francité : Mobilisation francophone dans l'Ontario

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Après les Québecois et les Acadiens, c'est au tour des Franco-Ontariens de se lever. Le gouvernement de l'Ontario a refusé d'ouvrir une université francophone dans la province qui compte 4% de Franco-Ontariens, soit 550 000 personnes. A titre de comparaison, les anglophones représentent 7% de la population du Québec et bénéficient de 3 universités dans leur langue.

Les Canadiens-Français de l'Ontario se sont mobilisés en décembre dernier pour dénoncer les mesures anti-françaises de leur gouvernement. Plusieurs dizaines de rassemblements ont eu lieu dans toute la province, rassemblant près de 15 000 personnes, il s'agit alors de la plus grande manifestation de l'Histoire franco-ontarienne. une dizaine d'autres rassemblements ont eu lieu dans les autres provinces canadiennes en solidarité. Notamment en Acadie ou 200 personnes se sont rassemblées à Moncton mais également au Québec, en Alberta, dans le Saskatchewan ou dans le Yukon.

Source Zentropa cliquez ici

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vendredi, 08 février 2019

Serge Ayoub est l'invité, cette semaine, du Bistro Libertés de TV Libertés

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SUR LE SOLIDARISME, LIRE AUSSI :

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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IGNACE DÉDICACERA SON ALBUM "LA CRISE DE JUPITER" VENDREDI 8 FÉVRIER À LA LIBRAIRIE DUQUESNE À PARIS

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L’hégémonie culturelle américaine obère l’identité de la France

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Le XXe siècle a vu l’avènement de la puissance impériale américaine, une puissance qui s’est affirmée dans le domaine économique et militaire mais qui s’exprime aussi par une volonté de domination culturelle visant tout particulièrement les pays européens. La France comme ses voisins du vieux continent doit donc faire face à une offensive savamment orchestrée, qui cherche à conditionner ses citoyens, à placer ses dirigeants sous influence et plus globalement à américaniser sa société. Et ce processus dont beaucoup n’ont pas conscience transforme insidieusement notre nation, compromet son indépendance et obère son identité.

Un appareil culturel offensif

À la différence de la France qui ne voyait dans le cinéma qu’un objet culturel sans portée politique, les États-Unis ont en effet très tôt utilisé et développé leurs moyens d’influence culturelle comme le cinéma pour promouvoir et défendre leurs intérêts stratégiques. Dès mai 1946, les accords Blum-Byrnes lient ainsi l’aide américaine pour la reconstruction de notre pays à l’ouverture du marché français du cinéma aux productions hollywoodiennes.

Depuis cette époque, les Américains n’ont cessé de renforcer leur emprise, servis par une industrie du cinéma, de la télévision et maintenant d’Internet qui leur offre un quasi-monopole dans le domaine des médias au sens le plus large du terme. Une situation qui leur permet de toucher un très large public dans tous les pays et de les influencer par l’ampleur et la diversité des vecteurs qu’ils contrôlent.

Le formatage des Français

S’appuyant sur la puissance de leurs moyens, les Américains ont entrepris de promouvoir leur vision du monde, celle qui s’attache à l’American way of life, mais aussi, en une curieuse promiscuité, celle de l’establishment comme celle des contestataires underground. Ainsi l’appareil culturel américain véhicule-t-il notamment le culte de l’individualisme, la banalisation de la violence, la loi de l’argent et la valorisation des minorités. Mais Hollywood a joué aussi un rôle important dans la promotion de l’homosexualité et du féminisme. Ce qui ne l’empêche pas de servir parallèlement des intérêts américains plus officiels lorsque ses films stigmatisent les ennemis des États-Unis et valorisent la nation américaine et son armée.

Le modèle d’outre-Atlantique a dès lors progressivement envahi l’univers des Européens, faisant disparaître des écrans les productions consacrées au passé et aux héros du vieux continent. Subissant au fil des années un véritable formatage des esprits, les Français comme les Européens se trouvent progressivement imprégnés d’américanisme.

C’est donc un gigantesque travail de propagande qui s’accomplit sans que personne ne l’identifie comme tel. Le résultat est là car l’essentiel des évolutions sociétales qui ont déconstruit nos valeurs en Europe et dans notre pays ont été importés d’outre-Atlantique, qu’il s’agisse de la pédagogie dite non directive, de la libération des mœurs, de la promotion des droits des minorités, du féminisme agressif, de la théorie du genre, de la judiciarisation des rapports sociaux ou encore du concept même de politiquement correct.

La mise sous influence des dirigeants

Mais si l’action culturelle américaine réussit à conditionner ou à contaminer la population en général, elle s’intéresse plus particulièrement au dirigeants et futurs dirigeants de notre pays afin d’en faire des affidés capables de soutenir les intérêts américains en tout lieu et en toute circonstance. Pour atteindre cet objectif, les États-Unis s’appuient d’abord sur le réseau très puissant de leurs professionnels à travers le monde, ainsi que sur les nombreux cadres qu’ils ont formés dans leurs universités. Mais la méthode de mise sous tutelle la plus efficace et la plus pernicieuse est celle des Young Leaders, un club créé à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing et de Gerald Ford dans le cadre de la Fondation franco-américaine dont le but inavoué mais évident est de formater de nombreux jeunes dirigeants français, y compris de futurs présidents de la République.

Le résultat de cette stratégie d’influence est à cet égard spectaculaire. Les classes dirigeantes sont en effet devenues américanophiles et, non contentes de soutenir les États-Unis, elles voient en eux la source des lumières et du progrès.

L’américanisation de la société

Comment s’étonner dès lors que les membres du Système renoncent en maintes occasions à parler leur langue pour s’exprimer en anglais, allant même jusqu’à promouvoir l’américain comme vecteur de communication au sein de l’Union européenne ? Cette trahison de la langue française au bénéfice de l’anglais est d’ailleurs générale puisqu’aujourd’hui il n’est plus un titre de film, un slogan publicitaire, un nom de produit, une enseigne de magasin qui ne soit tiré de l’anglais.

Un phénomène qui touche la société toute entière comme on peut le constater en observant dans la rue les nombreux Français qui arborent sans complexe des vêtements ornés du drapeau américain ou agrémentés de phrases en anglais. Il en va de même de la chanson aujourd’hui largement anglophone ainsi que des menus de restaurant où les hamburgers figurent dorénavant en bonne place. De bas en haut de la hiérarchie sociale, d’un bout à l’autre de l’Hexagone, la France est culturellement en voie d’américanisation.

La vassalisation de la France

Cette américanisation de la société conduit naturellement à la vassalisation de la France et de l’Europe. La dépendance culturelle favorise la dépendance économique, la dépendance militaire et diplomatique, et celles-ci, comme dans un cercle vicieux, viennent ensuite conforter et amplifier la colonisation culturelle. Or, ce phénomène, au-delà de la France, touche l’Europe entière qui voit ainsi son identité culturelle s’estomper et sa civilisation se diluer.

Les États-Unis ne sont pas un allié bienveillant et désintéressé mais un tuteur envahissant et exigeant. L’Europe ne se redressera qu’en se libérant de leur tutelle et de leur influence.

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Rencontre avec Bernard Plouvier : « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme »

Aspects-meconnus-IIIe-Reich-e.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur du « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme » (éditions Dualpha).

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Que peut-on écrire encore sur le IIIe Reich et son fondateur-naufrageur qui n’ait pas déjà été présenté mille fois ?

Depuis trente ans, l’historiographie est encombrée – sauf exception – de biographies fort conventionnelles, au point que l’on se demande pourquoi on en publie toujours de nouvelles, qui ne servent qu’à paraphraser les précédentes, ainsi que d’études lamentant tel aspect de la Shoah ou alimentant la perversion complotiste de lectorats opposés (marxistes, anarchistes, négationnistes, contempteurs de la Maçonnerie, voire les dépisteurs du « Satanisme »).

En revanche, rien ou presque n’est fait pour appréhender et présenter la véritable histoire d’Adolf Hitler, les conditions de son accès – très démocratique – au pouvoir, sa politique financière, économique et sociale réellement innovante, enfin certains aspects trop méconnus du Reich en guerre, notamment l’ampleur des trahisons d’une certaine « élite », dépourvue du sens de l’honneur national, mais fort bien pourvue en instinct de conservation, ou encore la très tardive mobilisation de l’économie du Reich au service de son effort de guerre.

Qu’apporte ce volume ?

Un corpus, forcément un peu disparate, de 21 études qui complètent mes livres précédents sur cette période.

Si ce petit volume est bien accueilli, un second suivra, indépendamment des ouvrages prévus sur L’Illusion italienne (si l’on préfère sur l’inexistence du trop fameux « Axe Rome-Berlin »), sur L’Économie et la technologie de guerre du IIIe Reich, sur Les Causes économiques de la IIe Guerre mondiale et sur les Crimes de guerre des Alliés occidentaux durant la IIe Guerre mondiale (les crimes des Soviétiques sont, dans l’ensemble, fort bien connus).

En bref, un point de vue résolument non-conformiste !

C’est évident.

À quoi peut servir une énième resucée, dégoulinante de sentiments sirupeux et de grotesques phrases à la sauce psychanalytique, de tout ce qu’écrivent les auteurs universitaires, académiques et mondains ? Il est exact que le public aime qu’on le conforte dans sa douce quiétude, née de la certitude de « connaître la vérité ».

Le public qui aime ce genre de littérature et en redemande est saturé de titres qui, année après année, n’apportent rien de neuf, mais alimentent la pompe des réparations-dédommagements et celle de la distribution des prix, sinécures et distinctions.

En revanche, il doit bien exister un lectorat un peu plus exigeant, qui tente de fuir le manichéisme ambiant d’une historiographie née de la propagande de guerre des vainqueurs.

C’est à ce public que s’adresse cet ouvrage et surtout pas à celles et ceux qui sont satisfaits du brouet traditionnel, si reposant par sa simplicité.

Sommaire :

A – Aspects originaux de la préhistoire du nazisme et du IIIe Reich

1 – Richard Wagner, le génie à la fausse réputation d’antiju­daïs­me

2 – Des symboles et des hommes : le Swastika

3 – L’improbable dialogue des adolescents Ludwig Wittgenstein et Adolf Hitler

4 – L’hystérie médiatique à propos des rééditions de Mein Kampf

5 – Aux origines du Parti National-Socialiste : la querelle entre Otto Dickel et Adolf Hitler

B – Six études sur le IIIe Reich

1 – Modernisme et Totalitarisme

2 – Quand les économistes innovaient efficacement

3 – Adolf Hitler et le monde rural

4 – L’étude calme, méthodique, raisonnée de l’eugénisme

5 – Des viols racistes et de la télégonie

6 – Adolf Hitler et le sionisme : un problème très complexe

C – Des collaborateurs trop mal connus ou surévalués

1 – Robert Ley, un chef nazi efficace et très calomnié

2 – Le Sphinx du IIIe Reich : Martin Bormann

3 – Heinrich Hoffmann, le photographe maudit

4 – Baldur von Schirach, le faux dur

5 – Les secrétaires du Führer

6 – Le Dr Mengele

D – Études de guerre

1 – De l’utilité des guerres

2 – La destruction de Guernica y Luno, les 26 et 27 avril 1937, par un bombardement nazi et par un dynamitage marxiste

3 – De l’été 42 au printemps 43. Stalingrad et Koursk : la fin du projet grandiose d’Adolf Hitler par l’effet des trahisons et des erreurs de tactique de nombreux généraux… ou la nécessaire réécriture de la guerre à l’Est

4 – La tentative d’attentat de l’ingénieur Kummerow sur « le petit Docteur »

Les mots de la fin

1 – Vous avez dit révisionnisme historique ?

2 – Le populisme doit se dissocier du négationnisme

Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme de Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 280 pages, 31 euros. Pour commander ce live, cliquez ici.

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jeudi, 07 février 2019

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Alain Escada, Président de Civitas

RL Synthese Escada.jpg

 

Ecoutez

l'émission

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Loi anti-casseur, une nouvelle loi qui fait pschitt

Les-nouvelles-strategies-de-la-police-contre-les-casseurs.jpg

Jean-François Touzé,

Délégué national du Parti de la France

Dans sa stratégie nouvelle visant à incarner aux yeux des Français « paisibles » le parti de l’ordre, stratégie qui, par bien des aspects relève pour lui du rôle de composition, Emmanuel Macron avait annoncé à la fin du mois de décembre dernier son intention de renforcer l'arsenal juridique contre les casseurs en faisant voter au plus vite une loi nouvelle. Triangulation oblige, par un tour de passe-passe parlementaire, c'est, en fait, une proposition de loi initiée par le sénateur LR Bruno Retailleau et votée il y a quelques mois par la Haute Assemblée contre l'avis du gouvernement qui a, toute honte bue, été retenue pour accélérer la navette entre les deux chambres. Le nouveau projet de loi a donc été présenté à l'Assemblée nationale en séance plénière et discuté mardi et mercredi.

L'homme du désordre institutionnel et social qu'est Emmanuel Macron croyait ainsi, relayé par les rodomontades de son ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se parer à bon compte des vertus de l'autorité régalienne en procédant à sa énième triangulation à l’égard de la droite en espérant ainsi incarner le parti de l'ordre.

C'est pourtant un texte profondément remanié et largement édulcoré qui est sorti du débat. Une fois de plus, la montagne sécuritaire a accouché d'une souris naine.

La loi adoptée par le Sénat prévoyait trois points forts :

  • La possibilité pour le préfet (ou le maire) d'interdire à certaines personnes de manifester, une mesure qui implique la création d'un fichier spécifique aux casseurs ;
  • La création de périmètres de protection au sein duquel les forces de l'ordre auraient des prérogatives étendues (fouilles des effets personnels, possibilité d'interpeller au nom d'un principe de précaution, automatisation des contrôles d'identité, etc.) ;
  • L'interdiction de dissimuler son visage dans l'espace public (interdiction déjà existante mais qui serait renforcée par des peines aggravées dans le cadre d'une manifestation).

Las… En commission, les députés LREM et MODEM supprimaient dès le mercredi 23 janvier l'article 1er de la proposition de loi consacré aux périmètres de sécurité, en vue d'une nouvelle formulation par le gouvernement en séance qui se solde par la simple recherche d'armes par destination au petit bonheur la chance et prévoyaient de réécrire l'article 2 sur les interdictions de manifester qui pourront désormais être prises par les préfets 48h avant les rassemblements, disposition éminemment politique dont on imagine l'usage qui pourrait en être fait, sans rapport certain avec les nécessités du maintien de l'ordre.

De même, la création d'un fichier des personnes interdites de manifestations ne serait plus à l’ordre du jour, remplacée par une simple inscription au fichier des personnes recherchées ou à celui de la PASP (Prévention des atteintes à la sécurité publique). En outre, les députés de la majorité ont introduit un mécanisme de contrôle et d'évaluation parlementaires des mesures visant à interdire le fait de se masquer le visage mais ont fort heureusement fini par abandonner l'obligation totalement inapplicable pour la Justice de faire la démonstration de la volonté du contrevenant d'en découdre.

Au final, à l'issue de la navette et de l’ultime examen en séance publique par les députés, il risque de ne plus rester grand-chose d'une loi que le Premier ministre Édouard Philippe annonçait essentielle et s'inscrivant dans la droite ligne de la loi anti casseurs de 1970 (supprimée, comme la Cour de sûreté d’État, par Mitterrand dès son accession au pouvoir). Cette loi utile et efficace destinée à juguler les manifestations gauchistes permettait d’engager la responsabilité pénale et financière de tout organisateur, voire de tout participant, d'une manifestation violente, mesure reprise aujourd’hui du bout des lèvres et de manière particulièrement floue.

Vous avez dit loi anti-casseurs ? Nullement. Mais loi anti-manifestation populaire, sans aucun doute. C'est une loi de circonstance et une loi politique voulue comme arme anti-Gilets jaunes, et elle ne sera – détricotée ou pas – d'aucune efficacité contre les vrais casseurs et les vrais émeutiers, qu'ils agissent en marge des manifestations GJ, de celles de la CGT ou à la faveur de tel ou tel rassemblement festif.

Les habituels « indignés » devant les lois sécuritaires, d'Amnistie Internationale à la Ligue des droits de l'homme, ont beau hurler à la dictature, ils savent que rien dans le texte définitif prudemment rebaptisé « loi visant à maintenir et garantir l'ordre public lors de manifestations », ne portera atteinte à leurs chères libertés républicaines accordées de plein droit aux émeutiers gauchistes ou aux vandales, mais qu'il limitera l'expression publique et paisible de la colère nationale, ce qui, en revanche, constitue le cadet de leurs soucis.

Les casseurs gauchistes et les pilleurs des cités, eux, n'ont que faire de ces lois inutiles dont ils savent pertinemment qu'elles ne seront pas appliquées. Ce dont à besoin l'État, ce n'est au demeurant pas de lois nouvelles aux destinations fumeuses. C'est d'une volonté de fer et d'une détermination d'airain. Métaux inconnus des gouvernements successifs du régime mais dont la France aura besoin lorsque le jour sera venu des grandes confrontations avec les révolutionnaires d'ultra-gauche, les masses racailleuses des cités et les activistes de la charia.

Seule la droite nationale saura alors faire face.

15:15 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 9 février : hommage parisien aux morts du 6 février

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15:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

35 ans d'avance...

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