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mercredi, 30 janvier 2019

Parution prochaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir

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mardi, 29 janvier 2019

un nouveau numéro du Chêne, journal du MNR

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Jany Le Pen agressée à La Celle-Saint-Cloud

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La réaction de Thomas Joly cliquez là :

Jany, l'épouse de Jean-Marie Le Pen, a été agressée, samedi, à La Celle-Saint-Cloud, par un homme qui lui a dérobé son sac à main.

Il était près de 13 heures. Jany Le Pen, 86 ans, garait sa voiture pour aller au marché. A peine sortie du véhicule, elle a été attaquée par un homme qui l’a projetée au sol, lui donnant un coup de poing et un coup de casque, avant de s’emparer de son sac à main.

Le voleur a ensuite pris la fuite en montant sur un scooter conduit par un complice. Les voleurs sont parvenus à faire deux retraits frauduleux avec sa carte bancaire, pour un montant de 2 410 €, avant que la victime ne fasse opposition.

Conduite à l’hôpital, Jany Le Pen souffre d’une contusion au coude gauche et de douleurs aux cervicales. Les enquêteurs du commissariat de Versailles sont chargés de l’enquête pour retrouver ses agresseurs.

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Carnet de route

Par Jarente de Senac

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Davos

Le Forum de Davos, où se rencontrent hommes politiques, chefs d’entreprises et financiers de haut vol, permet de prendre la température d’une sorte de gouvernance mondiale, tout en sachant que l’objectif majeur de tout ce petit monde demeure bien la bonne marche du commerce mondial et donc des bénéfices. Ici on n’est pas chez les rêveurs, mais dans l’antre du capitalisme pur et dur.

Et bien, cette année, Davos avait le moral dans les chaussettes. Signe plus que révélateur, l’absence des Américains. Et un constat qui les effraie tous, enfin presque : le monde se barricade et observe la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine. Avec la crainte que ça dégénère.

Un certain Laurent Wauquiez

Il a tout pour lui et pourtant ça ne marche pas. Laurent Wauquiez, normalien, énarque, plutôt beau gosse (bon, un peu mièvre) et patron du principal bouclar de la droite, les Républicains, est inaudible et ne passe pas, comme l’on dit. Il faut bien dire qu’à droite comme à gauche, on s’adonne à son sport favori : la division.

Au sein même des Républicains, les ambitions suscitent la haine. Le grand ménage macronien au lieu d’unir les oppositions, les a divisées plus encore. Les ambitions ont fait surface, de Valérie Pécresse à Xavier Bertrand au même titre que le clivage entre une droite molle, style Juppéo-Raffarinesque, et mi-dure avec Wauquiez. Au milieu, le clan des francs-macs emmené par Gérard Larcher qui veut jouer les arbitres. Mais l’obstacle majeur de cette droite, qui se veut républicaine, c’est le Front national rebaptisé Rassemblement national qui caracole largement en tête depuis des décennies. Tant que cette droite n’aura pas réglé ses comptes avec la famille Le Pen, elle aura bien du mal à exister. D’autant qu’un puissant lobby veille au grain parce qu’il a besoin des « fachos » pour faire fructifier son petit commerce. Au final, Laurent Wauquiez en est réduit à n’être qu’un animateur.

Gilets jaunes

La question que tout le monde se pose est : où allons-nous avec les Gilets jaunes dont la mobilisation ne se dément pas ? Constituer une liste pour les élections européennes est contraire à l’esprit même du mouvement qui tire justement sa force de n’être pas politique mais populaire. Et qui fédère une population aussi diverse que variée. Ce qui n’empêchera pas le mouvement de peser lourd dans la balance européenne en venant renforcer un fort courant populiste qui pourrait ébranler l’institution. Et nous sommes nombreux à le souhaiter.

Si l’issue demeure incertaine, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes face à une lame de fond de la société française face à un régime qui n’est plus du tout démocratique et usé jusqu’à la corde. Et le président en figure de monarque absolu est bel et bien obsolète. Les gilets jaunes – c’est-à-dire nous, Gaulois fiers et réfractaires – vont-ils réussir à faire plier le pouvoir afin de le rendre au peuple ? Telle est la question. On doute qu’à travers le Grand débat, Macron accède à une telle requête. Une révolte ? Non Sire, une révolution !

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Vincent Vauclin invité ce soir à Radio Courtoisie par Thomas Ferrier

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Radio Courtoisie cliquez ici

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lundi, 28 janvier 2019

Manif des "foulards rouges" : L'ECHEC

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Pour tenter de sauver la face, le pouvoir avait placé tous ses espoirs sur une pseudo mobilisation de ses supos intitulés pour la farce : les "foulards rouges". Avec un tel nom, on se croirait presque dans l'URSS ou dans la RDA des années 1970...

Mais n'est pas De Gaulle en mai 68, ni Jacques Foccard, qui veut. Macron et Castaner l'ont appris à leur dépend dimanche après-midi. Le sursaut tant espéré n'était pas, loin s'en faut et malgré les mensonges de la presse aux ordres, au rendez-vous. Un vrai flop...

Ce triste conglomérat, rassemblant péniblement les différents ingrédients de la "macronnerie", a eu du mal à faire illusion face aux formidables mobilisations populaires des Gilets jaunes de ces dernières semaines. Les apprentis-sorciers de l'Elysée devront revoir leur copie.

En attendant, c'est bel et bien la chute totale du Système libéral-mondialiste qu'il faut préparer. L'instauration d'un Etat national et identitaire digne de ce nom est une priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d'imposer leur monde globalisé.

Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale publie dans les jours qui viennent un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

S.N.

Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

Sortie, le 6 février 2019

Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

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Samedi 9 mars : conférence sur l'Europe à Genève organisée par Résistance helvétique

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Bisbilles en Araucanie – Patagonie

Drapeau-patagon.pngGeorges Feltin-Tracol

À la fin du mois d’août 1858 arrive dans un port chilien un jeune avoué de Périgueux, Orélie – Antoine de Tounens. Il rêve d’unir sous son autorité les tribus amérindiennes mapuches d’Araucanie ainsi que les indigènes de Patagonie. Deux ans plus tard, il proclame le royaume d’Araucanie – Patagonie dont il devient le premier souverain. Il donne au nouvel État un drapeau, un hymne national, une capitale (Perquenco) et une constitution parlementaire. Ce royaume dure moins dedeux ans. Les Chiliens arrêtent Orélie-Antoine Ier qui, une fois libéré, finit sa vie à Paris en 1878.

Cet exemple de cryptarchie bien expliqué par l’historien Bruno Fuligni dans L’État c’est moi (Histoire des monarchies privées, principautés de fantaisie et autres républiques pirates), est cité dès 1973 par l’historien belge Jacques de Launay dans son Histoire de la diplomatie française 1789 – 1914. Cette aventure originale avait déjà été romancée par Saint Loup dans Le Roi blanc des Patagons en 1950 avant que Jean Raspail en fasse un mythe littéraire contemporain avec Le Jeu du Roi (1976) et Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981). Il s’attribue dans Le Figaro du 6 novembre 1981 la charge de « Consul général de Patagonie ». Il s’autorise depuis à décerner aux meilleurs dans leur domaine la nationalité patagone.

Or, avant de s’éteindre, Antoine de Tounens avait désigné un successeur, fondant ainsi une dynastie élective et adoptive si bien qu’ont régné depuis la France sur de lointaines contrées australes Achille Ier, Antoine II, Laure-Thérèse Ire, Antoine III et Philippe Ier. Si Jean Raspail s’est très tôt écarté des différents rois d’Araucanie – Patagonie pour suivre son propre chemin, cette « monarchie de fantaisie » suscite bien des convoitises. En 2014 meurt Philippe Ier. Le choix du nouveau roi provoque un vif désaccord entre le Conseil de régence du Royaume qui nomme Antoine IV alias Jean-Michel Parasiliti di Para, et Stanislas Ier.

Petit-fils de l’écrivain Jean Parvulesco qui faisait de ses romans une vie, Stanislas Ier Parvulesco s’estime être le seul souverain légitime d’Araucanie – Patagonie. Sensible aux thèses géopolitiques continentales de son grand-père, il se sent proche du néo-eurasisme d’Alexandre Douguine et défend l’homme politique moldave Iurie Rosca, victime de persécutions atlantistes. À la mort d’Antoine IV en 2017, les instances officielles de ce royaume virtuel choisissent Frédéric Ier, Frédéric Luz à la ville. Cet héraldiste réputé de confession orthodoxe écrit chez Pardès dans la collection « B – A – BA » une étude sur l’Orthodoxie. Proche de l’historien royaliste Henry Montaigu, il a animé la revue traditionaliste guénonienne La Place royale. En 1995, il publiait aux éditions Claire Vigne Le soufre et l’encens. Enquête sur les Églises parallèles et les évêques dissidents. Il prévoyait alors de rédiger une biographie sur Mgr Pierre-Martin Ngo-Dinh-Thuc, L’Archevêque aux dragons d’or. Mgr Thuc consacra des évêques en rupture totale avec le Vatican conciliaire. Il est savoureux de constater qu’un quart de siècle plus tard, l’auteur se retrouve acteur d’une affaire microscopique.

Ces bisbilles démontrent que le royaume d’Araucanie – Patagonie ne peut être, à l’encontre de ce qu’avance Jean Raspail, une patrie de substitution à tous ceux qui ont « mal à la France ». La rêverie araucano-patagone est démobilisatrice et impolitique. C’est ici et maintenant en vieille terre française que se déroule le combat et non pas à des milliers de kilomètres des terroirs européens.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°109, mise en ligne sur TV Libertés, le 21 janvier 2019.

09:13 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rebond boursier dans l’attente de l’explosion à venir

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Marc Rousset

Selon Martin Tarlie, gestionnaire du fonds américain GMO LLC et économiste théoricien reconnu, spécialiste de la bulle, « la volatilité que nous connaissons est cohérente avec l’explosion d’une bulle », même si la correction du dernier trimestre 2018 est peut-être un faux départ avant le gonflement d’une nouvelle bulle, comme ce fut le cas en 1998-2000. Le mouvement sur le prix des actions des trois derniers mois de 2018 peut être comparé, par sa durée et son ampleur, à ce que l’on a connu pendant le krach de 1929 et l’explosion de la bulle Internet en 2000.

La France fait face à des problèmes structurels avec un endettement public qui s’est envolé de 20 % à 100 % du PIB depuis 1980. Certains gilets jaunes désespérés, en voie d’appauvrissement, se trompent de combat en voulant prendre l’argent aux riches pourvoyeurs et créateurs d’emplois qui restent encore en France. Ce qui importe avant tout, pour améliorer leur sort d’une façon durable et certaine, c’est de réformer et faire maigrir l’État français, mettre fin à la ruineuse invasion migratoire ainsi qu’aux inévitables délocalisations du libre-échange mondialiste par la mise en place d’un protectionnisme européen, d’une stratégie industrielle nationale et européenne, tout en encourageant l’innovation technologique et l’entrepreneuriat.

L’État français obèse et spoliateur employait 5.666.000 fonctionnaires au 31 décembre 2017, soit une hausse de 47 % depuis 1980, alors que la croissance de la population n’a été que de 24 %. Les dépenses publiques atteignent le chiffre démentiel de 57 % du PIB. La France représente 1 % de la population mondiale, 3 % de la production mondiale mais, à elle seule, 15 % des aides sociales de la planète entière ! Un grand nombre de gilets jaunes font donc fausse route s’ils demandent encore davantage de redistribution socialiste et gauchiste, victimes d’élites décadentes incapables qui n’incitent pas à l’effort, mentent et savent seulement voler dans la poche de ceux qui travaillent encore et créent des richesses.

Quant aux États-Unis, c’est un village Potemkine de la prospérité économique hyper-endetté. Le marché de l’emploi est officiellement très tendu, mais il faut savoir que le Département du travail comptabilise deux emplois mi-temps occupés par une même personne comme deux emplois distincts. La dette globale des étudiants vient de dépasser 1.500 milliards de dollars, avec une dette moyenne par étudiant de 26.600 dollars pour obtenir un diplôme. Il en résulte une paralysie de l’économie et de la situation financière de millions d’emprunteurs.

Le Japon continue, lentement mais sûrement, à se diriger tout droit vers le mur et l’explosion finale, sans espoir de sortir du cercle vicieux dans lequel il s’est installé. La politique d’assouplissement quantitatif continue de plus belle, avec impossibilité absolue de faire marche arrière. La très faible inflation empêche la dévalorisation de la dette publique et l’archipel nippon, face au protectionnisme mondial, a enregistré pour la première fois un déficit commercial en 2018.

En Europe, Mario Draghi continue la politique de la fuite en avant, promettant de ne pas augmenter le coût du crédit en 2019, de réinvestir à l’échéance les 2.600 milliards d’euros déjà accumulés par la BCE lors des rachats d’actifs. Draghi devrait annoncer, le 7 mars, une nouvelle vague de refinancements « LTRO » des banques qui permettent à ces dernières d’obtenir des ressources garanties à un taux fixe et faible sur quatre ans, indépendamment des aléas des marchés. Les banques d’Italie, d’Espagne, de Grèce ont déjà abondamment souscrit chaque trimestre de juin 2016 à mars 2017. Le renouvellement en 2020 est vital pour de nombreuses banques italiennes en quasi-faillite.

Certains investisseurs prédisent que l’or pourrait bientôt atteindre les 1.500 dollars l’once. Il est significatif que des projets de loi visant à investir en or et en argent 10 % des réserves des fonds publics viennent d’être déposés dans les deux États américains de l’Arizona et du Wyoming.

Boulevard Voltaire cliquez ici

09:09 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 27 janvier 2019

Jeudi 7 février, Paris, soirée Livr'arbitres sur Ernst Jünger

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09:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 26 janvier 2019

Journal du chaos

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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vendredi, 25 janvier 2019

L'émission "Synthèse" de jeudi sur Radio Libertés avec Gabriele Adinolfi

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Ecoutez

l'émission

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AMERIQUE LATINE : LE COMMUNISME CONTINUE DE TUER !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Pendant que les « Gilets jaunes » et les tournées présidentielles du locataire de l’Elysée continuent de monopoliser l’actualité, le monde bouge, et pas seulement en Afrique, en Asie ou au Proche-Orient. En ce dernier tiers de janvier 2019, les projecteurs se braquent, à nouveau, sur l’Amérique « exotique ».

Le communisme a tué et il  continue de tuer. En Colombie, en dépit des efforts entrepris par le gouvernement de Bogota pour régler le problème récurrent des guérillas marxistes, – accord a été trouvé avec les FARC malgré un refus référendaire, comme quoi il n’y a pas qu’en France que l’on s’assoit sur la volonté populaire -, l’ELN, l’armée de libération nationale, forte encore de 1800 combattants se réclamant du défunt criminel Ernesto Che Guevara, a frappé le pays : de stupeur et dans sa chair.

Une bombe pour obliger à négocier ?

Le jeudi 17 janvier, un attentat à la voiture piégée a fait 21 morts et 68 blessés, attaque la plus meurtrière depuis 2003. Une explosion rappelant aussi les années noires de la guerre menée au pays par les narcotrafiquants. Le kamikaze s’est fait exploser avec son véhicule à l’école des officiers de police : 80 kg de pentolite, un explosif puissant selon le procureur d’état. Aussitôt, le Président colombien Ivan Duque,  a décrété un deuil national de trois jours en hommage aux victimes, et a réactivé les mandats d’arrêt visant les négociateurs de l’ELN, l’éjercito de libéracionnacional,qui, pour l’instant, se trouvent à La Havane avec leur chef, Pablo Beltran. Ce dernier, bien à l’abri chez ses mentors communistes cubains, a eu le culot d’exiger des garanties pour ses négociateurs, alors même qu’il a approuvé l’attentat ! En effet, il a déclaré «  personne ne peut nous demander de rester les bras croisés si on nous attaque. Depuis l’arrivée du gouvernement Duque, nous avons reçu beaucoup d’attaques ». Il propose la conclusion d’un accord de paix bilatéral sur tous les fronts. Quand donc cessera ce conflit permanent qui ensanglante la Colombie depuis des décennies, après l’historique affrontement entre conservateurs et libéraux au siècle dernier, et qui a fait des millions de personnes mortes, déplacées  blessées ou captives des guérillas, on se souvient de celle, très médiatisée, de madame Bétancourt ?

Le Venezuela au bord de la guerre civile ?

Le pays voisin, le Venezuela, lui, est en crise, en crise permanente depuis que Chavez, colonel putschiste qui avait instauré un régime « socialiste bolivarien », mort d’un cancer, a été remplacé par un ancien chauffeur d’autobus, le sieur Maduro. Le bougre, en dépit d’une misère incroyable dans ce pays qui fut le plus riche d’Amérique latine grâce à son pétrole, - le Venezuela, est comme l’Algérie qui va bientôt importer son sable pour le Sahara, importe de l’essence raffinée, un comble ! - se cramponne au pouvoir. Il s’organise des élections sur mesure, embastille son opposition à tour de bras et fait élire une constituante pour doubler l’Assemblée nationale. Cette dernière est majoritairement favorable à l’opposition. Des victimes par milliers, un exode massif de populations affamées vers la Colombie voisine, une monnaie dévaluée, une inflation à huit chiffres (!), et des militaires isolés qui commencent, timidement, isolés, à gronder.

Quel bilan désastreux pour cette révolution socialiste et bolivarienne, un régime marxiste de fait, qui a tenté de faire des petits en Equateur et en Bolivie ! Le précurseur dans la région, après Cuba, fut le Nicaragua où la révolution populaire du Front Sandiniste de Libération Nationale, fut dénaturée, trahie par sa composante marxiste. A un point tel qu’une guérilla contre-révolutionnaire, les Contras, soutenue en partie par les Etats-Unis, était composée d’éléments du FSLN d’origine. On sait ce que les élections ont donné : tout d’abord un régime libéral, assez corrompu et mal habile pour redonner sa chance au FSLN. Depuis, le commandante Daniel Ortega et son épouse de Vice-présidente, surnommée « la sorcière », ont repris les choses en main et réprimé violement, - Castaner, à côté, est un gamin ! -, les manifestants qui réclamaient justice pour les retraites.

Outre Cuba, il y a encore des foyers « roses/rouges en Amérique du Sud

Cuba, Nicaragua, Venezuela, - Bolivie et Equateur présidé par Lénin Boltaire Moreno, ce dernier un peu en retrait par rapport à son prédécesseur socialiste Corréa -, on voit que le communisme et ses avatars progressistes, continuent d’étaler leur tache rouge sur le continent latino-américain. A noter toutefois que le Président bolivien, l’indigéniste Evo Morales, a extradé vers Rome qui le réclamait, le tueur César Battisti,  issu des groupes armés prolétariens, qui s’était illustré pendant « les années de plomb » dans la botte italienne. Une rupture de la solidarité marxiste ? En tout cas, l’homme fort à La Paz, le leader du Mouvement vers le Socialisme, qui n’hésite pas à passer par-dessus la volonté populaire pour  briguer un quatrième mandat cette année, a fait ce que Paris s’était toujours refusé de faire, au nom d’un prétendu et  fallacieux droit d’asile qui protège, parfois,  des assassins.

Combien de Présidents ?

Une bonne nouvelle à Caracas, Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale, s’est autoproclamé Président provisoire. Il a aussitôt été reconnu par ses pairs américain et brésilien, tandis que le groupe de Lima ne reconnait pas la validité du mandat de Maduro. Il a déclaré que les putschistes militaires de la semaine dernière, bénéficieraient de l’amnistie. Façon de dire à l’immense majorité des troupiers qui soutiennent encore Maduro, qu’ils peuvent le lâcher, voir le renverser, ils ne seront pas poursuivis. Mais les colonels et autres généraux d’une riche armée, bien dotée en matériel, ont été gavés par le régime. Les officiers subalternes, les sous-officiers et la troupe continueront-ils d’obéir a un pouvoir qui n’a jamais hésité à faire tirer sur le peuple ? Mais Nicolas Maduro, en dépit des quelques 2,5 millions d’exilés qui vont bientôt être rejoints par cinq autres millions si les pénuries continuent d’assombrir le quotidien, des « réfugiés de la faim », a encore des partisans, tous ceux qui sont redevables d’avantages et de prébendes de la part du régime. Un effarant  désastre humanitaire dans un état qui détient les plus grandes réserves mondiales d’or noir, estimées à 300 milliards de barils, près d’un tiers de plus que l’autre recordman, l’Arabie saoudite, le double de celles de l’Iran.

Et dire qu’il y a en France des leaders politiques comme un Mélanchon, pour soutenir pareil régime. Que ses électeurs potentiels ouvrent les yeux : les Robespierre couleur caraïbes sont aussi néfastes que leur illustre ancêtre guillotineur !

11:34 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Salauds de pauvres qui polluent...

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Source Terre et peuple cliquez là

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Point de vue : Le grand débat peut-il permettre une sortie de crise ?

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Au moment où les débats se multiplient sur le territoire, le sociologue et philosophe Bruno Latour* salue cette chance d’amorcer ensemble la transition de nos modes de vie. Mais il insiste sur la nécessité de décrire, au préalable et avec précision, tout ce dont nous dépendons au quotidien, à l’instar des Français en 1789.

Bruno Latour : Le grand débat une occasion qu’il serait idiot de ne pas saisir. Mais pour que cette consultation contribue à refonder notre vie politique, il faut éviter d’en faire un super-sondage ou une boîte à idées. Car dans les deux cas, on part d’une idée fausse : les Français connaissent la situation dans laquelle ils se trouvent. La réalité est tout inverse : quarante ans de néolibéralisme et de mondialisation nous ont rendus incapables de savoir de quoi et de qui nous dépendons au quotidien. Nous ne percevons plus qu’une toute petite partie de la chaîne de dépendances dans laquelle s’inscrivent nos existences. En ce sens, il s’agit bien, comme à la veille de la Révolution française mais différemment, d’une crise de subsistance. Les Français ne meurent plus de faim mais ils échouent à saisir ce qui leur permet de subsister.

Autre particularité du moment, cette ignorance n’est pas propre au peuple, elle est même aujourd’hui la chose la mieux partagée. Au sommet de l’État comme dans le monde des experts, per- sonne ne sait quelles réformes mener face à la gravité de la situation climatique. Là réside le vertige de notre époque. Cela peut devenir une chance si, au lieu de nous exprimer sur le mode « moi, je pense que », nous acceptons de répondre d’abord à cette question : de quoi dépendons-nous pour subsister ?

En quoi notre appartenance à un territoire est-elle devenue centrale ?

L’histoire du Brexit en est l’illustration parfaite. Il a fallu deux ans pour que ceux qui l’ont voté pour des raisons d’identité et ce qu’ils pensaient être un positionnement politique prennent conscience de leur appartenance réelle à l’Europe. Ils ont compris que les. droits sociaux garantis par l’Union étaientplus protecteurs que ceux promis par le parti pro-Brexit. En fait, ils ont compris que leur territoire, c’est-à-dire l’ensemble de leursonditions réelles de subsistance, était européen. Cette histoire en somme confirme à quel point nous sommes aujourd’hui coupés de nos véritables dépendances, et donc de nos véritables intérêts.

Pour les connaître, il faut donc effectuer un travail qui consisteà lister ce qui nous permet de subsister, ce dont on dépend etce qu’on veut protéger, avec et contre d’autres. Et cette enquête est d’autant plus difficile que la crise environnementale implique d’inclure désormais dans cette liste l’état des sols, le climat... C’est une tâche ardue, voire douloureuse. Mais c’est l’équipement minimal dont nous avons besoin pour débattre réellement : la description de nos conditions de subsistance. Et le prix pour retrouver enfin une parole politique.

Les gilets jaunes ne représentent-ils pas une prise de parole politique

Il faut mesurer combien la dépolitisation dans notre pays est ancienne, et à présent presque complète. Qu’est-ce qu’une parole politique ? Un essai de composer entre des intérêts divergents. Ce qui suppose une adresse d’une personne à une autre et implique la contradiction. Par définition, la parole politique n’est pas anonyme, elle ne se résume pas à un clic. Pour prendre conscience de sa quasi-disparition, il suit de s’interroger : quand avons-nous parlé de politique avec des per- sonnes dont les opinions sont contraires aux nôtres ? En général, nous peinons à trouver une date...

Dans ce contexte, que représente le mouvement des gilets jaunes? L’impasse dans laquelle nous nous trouvons, qui consiste à appeler à un changement de régime sans connaître précisément nos dépendances.  La généralité comme l’errance des revendications le montrent chaque jour : la in du capitalisme pour les uns, la sauvegarde de la planète pour les autres, en passant par la fin des impôts ou le mot d’ordre « Macron démission »... À défaut de politique, ces plaintes produisent une sorte d’hystérie autour de la transformation totale du système, amplifiée bien sûr par les réseaux sociaux. En exprimant leur opinion sur le Web, certains croient ainsi faire de la politique alors qu’ils s’adressent, de manière anonyme, à la cantonade. Pire, ils pensent trouver là un lieu d’expression, libre et sans médiation, alors qu’une simple modification de l’algorithme de Facebook peut changer les cohésions des groupes. En 1789, le notable le plus borné ne possédait pas ce pouvoir de modifier l’opinion de millions de Français !

Pour renouer avec la politique, vous avez proposé, bienavant cette crise, l’écriture de nouveaux cahiers de doléances. En quoi permettraient-ils une autre forme de débat national ?

En1789, dans 60 000 cahiers de doléances, les Français ont décrit tout ce qu’ils subissaient au quotidien et ont proposé des remèdes à ces multiples jougs. C’est d’ailleurs par cet effort de description que la nation a pris conscience d’elle-même. Les Français de la fin du XVIIIe siècle ont mis six mois à effectuer cette tâche, sans Internet et parfois même sans la maîtrise de la langue écrite. Passer de l’expression de plaintes et d’opinions à une telle description, c’est l’exercice que nous avons proposé lors de différents ateliers en France : « Arrêtez de nous parler du capitalisme, de l’État, et parlez-nous de ce que vous vivez, dites-nous de qui vous dépendez pour votre subsistance, sur qui vous pouvez compter... » À chaque fois, nous avons été saisis par la rapidité avec laquelle évolue une assemblée réunie de manière artificielle dès qu’elle se plie à cet exercice.

Très vite, des alliés et des ennemis se découvrent, se disputent, des alliances se créent. Si l’expérience se poursuivait à l’échelle nationale, des groupes se forme- raient autour d’un même enjeu, comme le maintien des liaisons ferroviaires par exemple. Peu à peu, ils réuniraient des personnes situées dans des départements voire des pays différents et sou- mettraient des propositions aux représentants de l’État pour qu’ils les mettent en œuvre. Et progressivement, c’est toute une société civile qui se mettrait à nouveau à faire de la politique et inventerait, en tâtonnant, la transition vers un autre mode vie.

(*) Bruno Latour est sociologue et philosophe

Recueilli par Béatrice Bouniol  pour La Croix 25/01/2019

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jeudi, 24 janvier 2019

Affaire de l’école catholique Covington : « fake news », comme d’habitude…

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André Archimbaud

S’attaquer à l’État permanent (ou « profond ») qui dirige les États-Unis a toujours été fatal (Kennedy, Nixon). Tel est le péché mortel de Trump, qui est quotidiennement charcuté par la grande coalition du monde de l’espionnage et de la police, des médias, du grand capital internationaliste, bref, de toutes les forces qui voient le monde comme un système post-national gouverné par des experts, lui-même policé par une république universelle aux frontières ouvertes, elle-même post-nationale : les États-Unis.

Face à ce virus du sens de l’Histoire qui a conquis les élites du monde entier se dressent les « déplorables », autrement dit les sous-hommes, ces mauvaises personnes repliées sur soi qui ne méritent aucun respect face aux nouvelles « victimes » officielles qui seules ont droit à détenir créances sur la société, cependant que les classes moyennes des pays occidentaux sombrent dans la prolétarisation au champ des élites comme de leurs employés de maison (cadres supérieurs, fonctionnaires) qui s’enrichissent à la vitesse du tsunami depuis quarante ans.

Parlons, alors, des sous-hommes de l’école catholique Covington (Tennessee). Ils participent à la « manifestation pour la vie » (très mauvais !) puis se rendent au point de rencontre pour attendre leur autocar, près du Lincoln Memorial. Ils portent des casquettes MAGA (“Make America Great Again”). Impardonnable !

Visualisons : deux groupes se tiennent à distance. Un premier groupe, représenté par le Black Hebrew Israelite Movement, repère les casquettes MAGA, quitte sa base et s’avance vers les jeunes de Covington, un florilège d’insultes aux lèvres, couvrant la pédophilie des prêtres, les naissances incestueuses dans la tribu MAGA, etc.

Survient alors un militant amérindien qui s’approche d’un adolescent MAGA avec son tambourin et chante, aux limites du contact physique. Derrière le jeune imperturbable, ses condisciples rient, sourient et battent des mains ou chantent. Tout ceci est filmé intégralement. Or, les grand médias passent un week-end entier à commenter quelques secondes de la scène du face-à-face pour en faire un drame raciste, notant les rictus de dérision des jeunes vis-à-vis de l’Amérindien, qui plus est un ancien combattant, lequel insiste sur les insultes dont il aurait été victime. L’histoire s’est ensuite dégonflée au vu de la totalité du film.

Deux choses à retenir.

Premièrement, la promptitude pavlovienne de la « droite » à sauter à la gorge des jeunes de Convington. La direction de l’école, le clergé catholique lui-même, la directrice de la Marche pour la vie ont tous « condamné sur plan » les jeunes élèves, dont celui du face-à-face. Or, ce dernier n’a pas cédé, présentant sa défense dans une lettre circonstanciée et pausée.

Deuxièmement, la méthode. On lance un brûlot mondial, repris par les médias. Suivent les rétractations, qui sont naturellement sans impact. Imparable ! Il est, ainsi, troublant que cette affaire ait suivi, à 24 heures, une autre (article BuzzFeed) impliquant Trump dans un parjure, affaire qui (hélas pour les journalistes) a été déboutée en quelques heures.

Pourquoi ces attaques ? Parce que Trump semble gagner dans l’affaire du shutdown gouvernemental, passant à l’offensive, tentant de casser l’establishment démocrate. Contre toute attente, les hispaniques sont, depuis, passés de 31 % à 50 % d’opinions favorables à son égard. Intéressant… les attaques vont donc redoubler.

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Revue de presse : Notre ami Jean-Pierre Stirbois

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

Les passionnants « Cahiers d’histoire du nationalisme » publient leur quinzième livraison (déjà !). Elle est consacrée à l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale, Jean-Pierre Stirbois. Un nom qui ne parle désormais qu’aux « anciens », puisque Stirbois nous a quittés, brutalement, il y a trente ans, laissant orpheline toute une génération de militants.

On dit que chacun se souvient de ce qu’il faisait le jour où il a appris que les twin towers avaient été percutées par des avions kamikazes pilotés par les islamistes, ou encore le soir des attentats de masse au Bataclan et dans le quartier République. C’est certainement vrai. Mais il y a aussi quelques Français qui n’oublieront jamais ce dimanche 6 novembre 1988 au matin, quand l’information est tombée : Jean-Pierre Stirbois avait trouvé la mort, quelques heures plus tôt, sur la route entre Dreux et Paris.

Malgré le caractère accidentel de cette disparition, le traumatisme fut considérable dans les rangs de la droite de conviction. Nous étions en effet au début d’un processus de résurrection du mouvement national, que Jean-Pierre Stirbois personnifiait à lui tout seul. En rejoignant les rangs encore modestes de ce Front national en phase ascensionnelle, créé une quinzaine d’années auparavant, Stirbois avait en effet engagé une « professionnalisation » du jeune parti, et l’avait rapidement propulsé à la première page de l’actualité politique. Les fruits de son travail militant avaient en effet été rapidement perceptibles : candidat aux élections législatives à Dreux (son lieu d’implantation familiale) en 1978, Stirbois y avait recueilli 2 % des voix, ce qui, pour l’époque, avait été considéré comme un résultat prometteur ! Puis, au fil de son investissement, il avait obtenu 8,5 % dès l’année suivante, à l’occasion des élections cantonales. Et en septembre 1983, c’était le fameux « effet Dreux » : une élection municipale partielle où la liste de celui qui était devenu, depuis 1981, le secrétaire général du Front national, réalisa une percée inattendue, recueillant 16,7 % des voix au premier tour. « Les loups sont entrés dans Paris », chantait Reggiani, et toute la gauche, atterrée, croyant revivre l’invasion germanique de juin 1940 !

Un drame personnel : le largage de l’Algérie française

Après fusion de listes, Stirbois va arracher la mairie de Dreux aux socialo-communistes, créant de ce fait un véritable tremblement de terre politique à l’échelle du pays. La suite est connue : c’est cette montée en puissance presque ininterrompue d’un courant qui domine aujourd’hui largement le paysage politique français.

Mais pour Jean-Pierre Stirbois, l’aventure politique s’est donc arrêtée un soir de novembre 1988, sur la côte de Pontchartrain. Très engagé dans une résistance française au largage de nos terres d’outre-mer – lui qui avait vécu comme un drame personnel l’abandon des départements français d’Algérie –, Stirbois revenait tout juste de Nouvelle-Calédonie où il avait passé dix jours intenses. Et ce 5 novembre au soir, c’est probablement à cause d’une extrême fatigue, au retour d’une réunion locale sur l’avenir de cette terre française du Pacifique sud, que Stirbois a eu ce tragique accident de voiture. Il avait 43 ans.

L’extrême efficacité d’un militantisme à la fois ferme et bienveillant

Le cahier sur Jean-Pierre Stirbois – De l’engagement solidariste à la percée du Front national, réalisé par Roland Hélie, raconte tout cela, l’engagement d’un homme, cette passion politique, l’extrême efficacité d’un militantisme à la fois ferme et bienveillant. Parmi ceux qui ont le mieux connu Jean-Pierre Stirbois, on trouve plusieurs collaborateurs réguliers de Présent, notamment Françoise Monestier et Philippe Randa. Ils témoignent dans ce livre. Témoignent aussi Roland Hélie (qui est l’animateur de la revue Synthèse nationale), Franck Buleux, responsable de cette collection des « Cahiers d’histoire du nationalisme », Alain de Benoist, Carl Lang, Jean-Claude Vallée, et beaucoup d’autres.

Un ouvrage pour les nostalgiques du FN des origines, pour ceux attachés aux images fortes de leur militantisme des années soixante-dix et quatre-vingt ? L’album du souvenir, pour ceux qui ont côtoyé, apprécié, admiré Stirbois ? Oui, sans doute, mais pas seulement.

Car ce document est d’abord l’histoire d’une passion politique à la formidable efficacité. Et à ce titre, il mériterait d’être lu (et même étudié !) par tous ceux qui ont ou recherchent ce type d’engagement. Sur ce plan, Stirbois reste une sorte de modèle intemporel des bonnes pratiques.

Jean-Pierre Stirbois – De l’engagement solidariste à la percée du Front national, Collectif, « Cahier d’histoire du nationalisme », n°15, 156 p., 2018.

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L’Education Nationale à l’heure de l’Epuration

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Un jeune professeur d’histoire-géographie, remplaçant dans un lycée catholique de Strasbourg, s’est vu notifier au vu de son appartenance au Bastion Social, le non-renouvellement de son contrat. L’enseignement public suit comme un seul homme, au nom de la « déontologie du métier ». Le commencement de la purge ? La rédaction de Nous Sommes Partout a  interpellé la Direction Diocésaine de l’enseignement de l’Académie de Strasbourg et attend ses explications.

La purge a commencé et le processus est toujours le même : délation, menaces, épuration. Des parents d’élèves bien-pensants n’ont pas hésité à jouer les corbeaux pour dénoncer l’engagement social et patriote d’un des enseignants d’un lycée catholique de Strasbourg. Aussitôt, la cabale s’est mise en place, bravant sans crainte l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme  adoptée en 1948 à Paris, article sur la liberté d’opinion (1).

L’enseignant a toujours été bien noté, est parfaitement irréprochable et a naturellement refusé de présenter sa démission lorsque son chef d’établissement le lui a demandé. Il n’a jamais fait état de ses opinions politiques en classe et devant ses élèves et a donc parfaitement respecté la déontologie de la profession, contrairement à la plupart de nombre de collègues gauchisants qui n’hésitent pas dans toute la France à étaler leurs sympathies mélenchonistes ou immigrationnistes en classe sans encourir les foudres de l’Education Nationale.

Le directeur d’établissement a cependant cherché, avec le Rectorat- employeur et complice de la purge- un moyen de se débarrasser du malheureux enseignant, l’accusant ni plus ni moins de délit d’opinion, comme aux heures les plus sombres de notre histoire. La police politique de la Déséducation Nationale a fouillé les cahiers, scruté les cours et interrogé les élèves ! On appelle cela une « enquête interne »… Et naturellement, les enquêteurs se sont particulièrement penchés sur la séquence de cours sur la Shoah car l’accusation d’antisémitisme est de nos jours une véritable accusation d’hérésie et aurait valu au professeur un renvoi immédiat. Pas de chance, l’enseignant est irréprochable sur le sujet  et respecte parfaitement les programmes ce qui, avouons-le n’est pas toujours le cas des professeurs pro-palestiniens sur ce sujet sensible. Mais, eux, les « inquisiteurs » ne leur cherchent pas de poux dans la tête. On ne sait jamais, ils pourraient attraper le typhus …

La dictature de la pensée frappe fort : le directeur de l’établissement concerné a, bien entendu et sans états d’âme, dénoncé le malheureux enseignant afin qu’il ne puisse plus jamais être embauché dans l’enseignement privé et la Déséducation Nationale, laïque, républicaine, garante de la liberté d’expression et de la tolérance a déjà décidé de lui fermer ses portes au nom de la « déontologie » alors qu’il n’a commis aucune faute professionnelle ! Encore plus grave … Les accusations sur son physique : « coupe de cheveux, tatouages, marque de vêtement néofasciste (sic) ». Imaginez vous ce genre de remarque pour un professeur ayant des dreadlocks, des vêtements dits ethniques et des tatouages tribaux ? Le port de la djellaba eût été plus respectable ? Gaussons-nous, Gaussons-nous, Gaussons-nous .

En France, l’Epuration a commencé. Les délateurs sont au pouvoir et peuvent ruiner la vie de ceux qui pensent différemment. Quelle sera la prochaine étape ? Le bûcher ?

En 2019, ne pas penser comme la République, c’est désobéir et être voué à la mort sociale et professionnelle.

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mercredi, 23 janvier 2019

Synthèse nationale : une revue et une maison d'éditions au service du combat national

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Jean-Claude Rolinat, spécialiste de la question africaine, invité par Martial Bild

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JEUDI 24 JANVIER, GABRIELE ADINOLFI NOUS DONNE DES NOUVELLES D'ITALIE SUR RADIO LIBERTÉS

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Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine

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Tribune libre : BERNANOS, VIDEO STAR

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Christian Rol, écrivain

Antonin Bernanos, descendant dégénéré du "grand écrivain catholique" Georges Bernanos, vient une fois de plus défrayer la chronique des manifs parisiennes ; à ses dépends.

En croisant la route de nos amis les « Zouaves », ce rejeton de la grande bourgeoisie du VIème arrondissement, a résolument découvert le retour du concret dans sa gueule puisque la poignée de militants nationalistes qui lui faisait face, ainsi qu’à ses nombreux amis, a remis les pendules à l’heure de manière expéditive.

Nous ne parlons pas là de « grande politique » mais de sport de rue, un registre dans lequel notre camp a toujours excellé, et auquel la nouvelle génération de natios redonne une certaine vigueur (y compris à Lyon).

A mon âge canonique, ces gamineries devraient me laisser indifférent mais, comme pas mal d’entre nous, je ne vois jamais sans déplaisir la permanence d’une certaine tradition consistant à faire mordre la poussière aux fils à papas « antifas » qui brandissent le drapeau rouge avant de rentrer dans l’appartement familial à 1 million d’Euros où officie une femme de ménage philippine payée au lance-pierre.

Je caricature à peine puisque, le sieur Bernanos, déjà connu défavorablement de nos services, s’est fait connaître il y a quelques années pour avoir mis, avec ses amis, le feu à une voiture de flics lors d’une manif. Je n’ai rien contre le principe mais le fait que sa propre mère, prof de gauche à Nanterre ou quasiment, ait rameuté tout le ban et l’arrière ban de ses relations et réseaux pour soustraire le « rebelle » aux foudres de la Justice prouve assez bien dans quel sens pèse la balance. Quand le boxeur Christophe Dettinger fait reculer à lui seul trois hommes armés et casqués, il risque 7 ans ferme ; quand un fils à papa nommé Bernanos incendie une voiture de flics et attaque à dix contre un tel représentant de l’ordre, c’est à peine un peu de préventive. En échange de ce service, le révolutionnaire, fera un très bon indicateur de police...

Sur la vidéo qui rend compte de l’échauffourée entre nos cadets et les fiottes antifas, on s’aperçoit de la veulerie, celle physique et morale, du personnage. « Retenez-moi ! » semble implorer l’Antonin auprès de ses copains qui scandent « Wesh ! » à la manière de ces racailles qui les fascinent tant. Mais, rien ne viendra de ces révolutionnaires de la rue des Ecoles puisqu’ils n’ont ni les épaules, ni les tripes pour cela. Normal, puisque leur « combat » est une illusion virtuelle, une lutte sans ennemis.

Leur plus sûr ennemi, ainsi que, probablement, le leur suggèrent leurs psys, c’est eux-mêmes. Ils aimeraient bien être virils, avoir de belles nanas, savoir se battre, être intellectuellement courageux. Mais, les hasards de l’hérédité, de la sociologie et de la génétique sont cruels qui les ont fait naître riches, laids et lâches. C'est Georges qui doit se retourner dans sa tombe.

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Ignace et le Grand débat :

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A propos de débat, avez-vous lu

le dernier album d'Ignace ?

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A ne pas manquer cliquez ici

11:14 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 31 janvier, 17 h 30 : Jean-Marie Le Pen à la Nouvelle Librairie

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Même jour à 19 h 30 :

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Les malheurs de Macron : même à Aix-la-Chapelle il est sifflé

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Thomas Joly en Bretagne le dimanche 3 février

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00:26 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faut-il participer au débat national ?

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Franck Timmermans,  

membre du Bureau politique du Parti de la France

Faut-il participer au fameux débat national et aborder les sujets évoqués dans les 82 questions « suggérées » aux participants ? Mélenchon a répondu NON au motif que selon lui les dès seraient pipés. Sans doute ! Et nous savons qu’il s’agit là d’abord d’une opération politicienne destinée à relancer Macron.

Mais il y a débat et donc prises de parole et la politique de la chaise vide est tout sauf politique précisément. Aussi, le Parti de la France recommande à ses adhérents et militants de participer aux réunions à titre individuel afin de tout faire pour réorienter les débats sur les vrais sujets majeurs qui engagent l’avenir du Pays. Nous savons que les media font tout pour occulter les thèmes identitaires et pour imposer l’image revendicative exclusivement sociale qu’incarneraient les Gilets Jaunes. C’est évidemment faux même si la mode syndicalo-médiatique impose le slogan « payer – et toucher + » qui ressemble plus à une devise de clients fidèles de la prostitution.

Dans la réalité, les prises de paroles seront articulées autour des 82 questions posées, ce qui traduit d’ailleurs une volonté confiscatoire du Pouvoir puisque immigration, dette publique, échelle des peines, drogue, corruption, enseignement, santé, sont à peine abordés quand ce n’est pas « oubliés ».

  • Ainsi, vous profiterez de la question 6 liée aux économies de l’État pour précisément invoquer l’option « autre » en parlant du coût de l’immigration.Les conséquences de celui-ci dans les domaines budgétaires, financiers, sociaux, démographiques, sociétaux et sécuritaires sont considérables. Vous vous reporterez aux études excellentes de Gérard Pince (« les Français ruinés par l’immigration » 2013) et du Rapport Posokhow qui évaluait à 84 milliards d’euros le coût budgétaire et social du phénomène. Vous pourrez aussi rappeler que le sujet avait déjà alerté des spécialistes reconnus comme Pierre Milloz il y a 30 ans et que la politique de l’autruche ne date donc pas d’hier ! Si les Français sont aujourd’hui plus alarmés par leur précarité sociale que par l’avenir du Pays et se décident enfin à réagir, alors, pour payer moins et gagner plus, il faut trouver des solutions et celle de juguler l’immigration aura tous les avantages.
  • En réponse à la question 8, la suppression de l’AME est aussi une évidence absolue puisqu’elle favorise ouvertement les actes délictuels de clandestinité et n’aurait jamais dû être validée par le Conseil Constitutionnel. Le PDF défend le principe du Patriotisme social qui consiste à réserver les aides sociales et familiales aux citoyens français, a fortiori quand la crise s’installe ! Face à vos détracteurs, vous aurez toute facilité à rétorquer « Sinon à quoi bon servirait la nationalité française, la carte d’identité et plus largement aussi la citoyenneté européenne ??? Si nous ne sommes pas prioritaires dans notre propre Pays à l’heure où il faut sauver notre économie ou réduire la dette et le chômage, alors à quoi sert-il de naître Français, d’être estampillé Français ??? »
  • Et ce n’est pas là l’affirmation d’un égoïsme nationaliste mais la politique que mènent les autres Pays en privilégiant leurs ressortissants dans ces domaines ! Mitterrand l’a dit lui-même, « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». J’ajouterais : - Et doit donc se recentrer sur celle de nos concitoyens les plus pauvres !
  • La question 3 peut aussi attirer notre attention sur la dette publique : Quelles en sont les raisons fondamentales ? Quand les précédents Présidents de la République auront-ils à répondre de leurs actes, de leurs gaspillages et gabegies ? Ils n’ont jamais été mandatés par les électeurs pour enfler la dette et c’est même en promettant le contraire qu’ils se sont fait élire ! Comment justifier que Sarkozy ait été l’un des plus dépensiers Ministre du Budget et Président de la Ve République et pour quel résultat ? N’importe quel Chef de PME serait interdit d’exercer par la Loi dans une situation similaire. Quant au budget, vous pourrez aussi vous tailler un beau succès en rappelant que l’État triche de plus en plus quand il ose intégrer dans le PIB les « richesses » induites crées par la prostitution et le trafic de drogue. Non seulement c’est immoral et inqualifiable mais pourquoi alors ne pas y intégrer le crime organisé ?
  • La question 29, relative aux procédures administratives inutiles nécessitera une concertation avec vos adhérents immergés dans la fonction publique et l’entreprise car les exemples ubuesques ne manqueront pas.
  • La question 50 sur la confiance à l’égard des Élus posera aussi un débat de fond : comment peut-on encore tolérer que les députés eux-mêmes votent leurs propres salaires et retraites créant ainsi un privilège que n’accordait pas l’ancien Régime. C’est là une pratique de caste oligarchique qui contribue grandement à la défiance du peuple. Ce serait plutôt à la Cour des Comptes d’en assumer la tâche à l’aune des valeurs d’exemplarité et de mérite que l’on attend de ces Élus.
  • La question 67 permettra d’insérer la question de la solubilité de l’Islam dans notre Pays. Ce sera la plus délicate car la plus censurée et vous fustigerez ces mosquées fondamentalistes payées par des pays étrangers et soutenues par des municipalités qui enfreignent le principe de laïcité.
  • La question 74 se borne à citer pudiquement les « incivilités » mais vous pourrez aussi vous étonner du laxisme judiciaire, rappeler que l’échelle des peines sert à punir mais aussi à dissuader propagation et récidives et que notre société est gangrenée par des mafias étrangères qui profitent de la libre circulation européenne. Le combat contre le trafic de drogue, le rétablissement de la peine capitale par injection létale pour les crimes les plus abominables avérés pourront aussi être abordés.
  • La question 79 sur la politique migratoire laisserait sans voix s’il n’était pas indispensable de faire remarque à l’auditoire que jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur ce sujet et que ce déni est révélateur à lui seul de la démocratie confisquée qui caractérise la Ve République !
  • Enfin soyez vigilant sur la question 82 car elle tenterait certains gauchistes de relancer le droit de vote à accorder aux immigrés. Vous affirmerez sa totale inopportunité, son incompatibilité avec les urgences débattues et les risques d’émergences islamistes déguisées. Dans tous les cas : politesse, concision, sang-froid.

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26 janvier : Pascal Lassalle donne une conférence sur l'Ukraine en Suisse

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