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mardi, 12 mars 2019

L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures

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Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.

Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".

En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.

Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.

Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici

ou retournez-nous ce bulletin cliquez là

Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires : 

Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)

Gaston Alcide, écrivain

Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013

Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments

François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie

Patrick Cocriamont, ancien député belge

Thierry Dreschmann, libraire

Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme

Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments

Philippe Josselin, mathématicien

Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments

Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)

Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes

Bernard Plouvier, écrivain

Joël Provansal, Afrique du Sud

Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile

Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.

Pour en savoir plus cliquez ici

17:31 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vandalisme à la basilique de Saint-Denis : le grand silence du gouvernement et des médias

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Un communiqué du MNR :

Dans la nuit du 2 au 3 mars derniers, l'un des vitraux de la basilique de Saint-Denis, près de Paris, a été cassé, les portes du buffet du grand orgue (l'un des plus beaux de France) ont été endommagées, ainsi que le moteur. On ignore l'identité et les mobiles du ou des malfaiteurs. Cependant, compte tenu du prestige de cet édifice (nécropole des rois de France), on est éberlué par le silence total des « grands » médias et de nos gouvernants, contrastant avec le battage effectué dès que les lieux de culte musulmans ou israélites sont touchés, si peu soit-il. Comment s'étonner d'une certaine désaffection du public à l'égard des médias ?

Avec tous les défenseurs de notre civilisation, battons-nous pour que cesse le « deux poids, deux mesures » dont est victime le christianisme dans le traitement des (nombreux) faits divers le concernant.

15:30 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans Présent d'aujourd'hui, un grand entretien avec Philippe Randa sur le livre "Le Défi" qu'il à co-rédigé avec Marie Simone Poublon sur l'histoire de TV Libertés

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Source cliquez ici

Philippe Randa est l’auteur, avec Marie-Simone Poublon, du livre Le Défi, consacré à l’aventure de TVLibertés : votre télévision et votre radio préférées de l’intérieur, comme si vous y étiez !

Pourquoi ce titre, Le Défi ?

Parfois, trouver le meilleur titre pour un livre est ce qui est le plus difficile… Le Défi s’est imposé de lui-même très vite, tout simplement parce que, dans les différents témoignages que Marie-Simone Poublon et moi avons recueillis, il revenait sans cesse. Un défi que bien peu ont cru possible de relever.

Les deux hommes à l’initiative de ce projet de WebTV, Philippe Milliau et Trystan Mordrel, ont démontré une volonté exceptionnelle pour s’accrocher à leur idée… Ils étaient bien seuls à prêcher que ça pouvait réussir ; heureusement, même les plus sceptiques ont accepté de leur apporter leurs concours, qu’ils soient relationnels, financiers ou professionnels, et plus ça durait, plus ça se développait, plus ça prenait corps, plus ils ont été nombreux à commencer à y croire eux aussi. Après, cela a été l’effet « boule de neige », surtout avec l’arrivée d’Arnaud Soyez à la tête de la technique et de Martial Bild à la direction de la rédaction : ils ont incontestablement donné un sacré coup d’accélérateur à l’aventure.

Qu’est-ce qui a permis à TVLibertés de naître et de s’imposer ?

Incontestablement, les progrès de la technique qui permettent d’assurer des émissions de qualité avec du matériel aux coûts désormais abordables (même s’ils restent importants). Egalement le développement d’Internet, qui résout les problèmes de la diffusion (jusqu’à un certain point tout de même ; tout le monde peut désormais être présent sur la Toile, mais faut-il encore se faire connaître et fidéliser les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs). Enfin, un minimum de financement est nécessaire pour assurer les coûts des studios et les salaires des permanents : carnet d’adresses des uns, foi militante des autres et fidélité de tous à des engagements politiques qui datent souvent de l’adolescence ont permis l’impensable.

Quelles sont les motivations principales des donateurs ?

Permettre à la presse alternative de toucher un public toujours plus important ; ne pas laisser le monopole de l’information aux grands médias, dénoncer leurs malhonnêtetés quasi quotidiennes – par conformisme, lâcheté ou souvent encore par simple paresse – et combattre la désinformation continuelle à laquelle ils se livrent, que ce soit de politique intérieure ou extérieure… Bref, faire de la métapolitique, encore et toujours.

Vous livrez notamment un détail ahurissant : des donateurs âgés ne disposent même pas d’ordinateurs et ne peuvent donc voir les émissions. Comment expliquer un tel engagement ?

Parce que ces donateurs ont compris que le combat politique à mener, actuellement, est celui de la réinformation : ouvrir les yeux des citoyens, les empêcher de subir quotidiennement les ukases de la bien-pensance, les empêcher d’être ensorcelés par le pipeau de la pensée unique (comme les enfants disparus de la légende d’Hamelin le furent par un diabolique joueur de flûte). Alors, oui, même s’ils ne sont pas internautes et ne bénéficient pas des programmes qui n’existent que grâce à eux, ils ont conscience que c’est là aussi que « ça se joue »…

Vous qui êtes l’un des fidèles contributeurs de Présent, vous nous voyez donc comme représentant d’une « droite roncho-réactionnaire » (je vous cite) ?

C’est évidemment de l’humour… et ce n’est pas Présent que nous avons ainsi défini, mais l’ancienne « historique » de notre quotidien, Caroline Parmentier, et ce en opposition à l’avocat Nicolas Gardères gratifié, lui, pour l’occasion de « gauche humaniste de progrès ». Je vous rappelle que réactionnaire, aujourd’hui négatif pour beaucoup, signifie « celui (ou celle) qui réagit » : ce n’est donc nullement péjoratif, et que Caroline râle souvent, est-ce un secret d’Etat ? Pas pour les téléspectateurs de l’émission « Bistro Libertés », en tout cas…

La proximité de TVLibertés et Radio Libertés avec un média papier comme Présent est-elle essentielle aux yeux de leurs responsables ?

Evidemment, ils sont à l’évidence complémentaires, occupant des créneaux particuliers qui permettent à la presse alternative de « ratisser » le plus large possible. Tout comme le cinéma n’a pas tué le théâtre, ni la télévision n’a pas tué la radio, les médias internet ne vont pas faire disparaître la presse imprimée. Tout le monde doit s’adapter et trouver sa (nouvelle) place dans l’offre médiatique. En revanche, ce qui peut tuer à l’évidence un média, quel qu’il soit, c’est la désertion de son lectorat.

Philippe Milliau, au cours de la soirée anniversaire fêtant les cinq ans de TVLibertés, a laissé entrevoir de nouveaux projets. Secrets encore ?

Notre livre se veut un témoignage de l’aventure du groupe Libertés de sa naissance à son cinquième anniversaire. Des projets, heureusement, le groupe en regorge, forcément tous plus ambitieux les uns que les autres ; reste à voir ceux qui sont réalisables ou quand ils pourront l’être. C’est toute la sagesse des dirigeants de ce groupe d’avancer prudemment depuis toujours, tout en préparant minutieusement chaque nouvelle étape. Donc, parler trop tôt de certains projets en cours, alors que leur préparation les fait évoluer continuellement, serait risqué.

Marie-Simone Poublon, Philippe Randa, Le Défi, Dualpha, 136 pages, 10 euros.

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Un nouveau livre de Gabriele Adinolfi : "Matteo Salvini ou l'itinéraire d'un parcours politique météorique"

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Systématiquement présenté de ce côté-ci des Alpes comme un batteur d’estrade gesticulant et non moins rituellement marqué au fer rouge de l’étiquette « extrême droite », Matteo Salvini appartient à cette espèce d’hommes politiques que nos médias mainstream  aiment détester.

Ils ne s’en privent pas, mais cette caricature paresseuse n’apporte aucune clé susceptible de nous aider à comprendre qui est vraiment Matteo Salvini, quelles sont les convictions qui l’animent ni quels sont les objectifs qu’il s’est fixés et, moins encore, comment il a pu effectuer en si peu d’années un parcours politique aussi météorique.

C’est précisément à ces questions que répond l’essai bienvenu de Gabriele Adinolfi, dont l’analyse dénuée de toute complaisance permet aussi de mieux comprendre les ambiguïtés, et donc les limites, de l’alliance improbable de la Ligue avec le mouvement Cinque Stelle.

Acheter ce livre cliquez là

Gabriele Adinolfi est aussi l'auteur de deux autres livres publiés par Les Bouquins de Synthèse nationale :

- Années de plomb et semelles de vent, 2014, cliquez ici

- L'Europe, 2015, actuellement épuisé.

15:07 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 11 mars 2019

Pour Nicolas Gauthier, de Boulevard Voltaire, Jean-Pierre Stirbois était le précurseur du RN actuel...

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Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire cliquez ici

Il y a maintenant plus de trente ans, un funeste 5 novembre 1988, Jean-Pierre Stirbois perdait la vie dans un accident de voiture. Même si le statut de numéro deux n’a jamais officiellement existé au Front national, il l’était de fait, en sus d’être la cheville ouvrière historique du mouvement lepéniste. Poursuivant leur travail de remise à l’honneur des divers courants dissidents du siècle dernier, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont consacré un essai des plus fouillés à cette figure politique aujourd’hui un peu oubliée.

Si l’intérêt de cet ouvrage consiste évidemment à avoir été rédigé par des témoins de l’époque, compagnons de militantisme pour la plupart, il réside aussi en ce fait voulant que l’on puisse, une fois encore, constater que l’Histoire n’est souvent rien d’autre qu’un éternel recommencement. Ainsi, l’homme qui contribue largement à professionnaliser l’ancêtre de l’actuel Rassemblement national met-il déjà l’accent sur ces deux axes majeurs que sont l’implantation locale et la nécessaire dédiabolisation de la formation en question. Nous sommes en 1983 ; comme quoi, rien de bien neuf sous le soleil.

L’implantation, c’était banal. Mais la dédiabolisation, ça l’était moins, ce, d’autant plus que Jean-Pierre Stirbois n’a rien d’un bourgeois soucieux de sa bonne réputation : il vient de la droite activiste et non point de celle des salons. L’Histoire est ironique, puisque ce sont généralement ses anciens fidèles qui reprocheront ensuite à une Marine Le Pen de mettre en œuvre cette même dédiabolisation. Autre paradoxe : cet homme, on l’a vu, issu de la radicalité, est le premier à chercher des alliances vers une droite plus traditionnelle. Ce qu’il fait avec succès à la mairie de Dreux, en 1983, en concluant une alliance de circonstance avec le RPR. Trois ans plus tard, il est encore l’un des maîtres d’œuvre du Rassemblement national première manière ; soit cette union avec les droites centriste et gaulliste ayant permis au Front national de constituer un groupe parlementaire de trente-cinq députés élus à la proportionnelle.

Pareillement, il a souvent été fait grief à Marine Le Pen de se « gauchiser » avec un programme économique dont la coloration serait à la fois trop sociale et étatique. Pourtant, elle ne fait ici que revenir aux fondamentaux historiques du Front national. Ainsi Jean-Pierre Stirbois vient-il du Mouvement jeune révolution ; mouvement qui prône une doctrine solidariste dont le maître mot, « Ni banques ni soviets », laisse augurer d’une feuille de route n’ayant que peu à voir avec le « thatchero-reaganisme » de ce mouvement, à l’orée des années 80.

Le journaliste Francis Bergeron, du quotidien Présent, et qui fit partie de la très méconnue aventure solidariste, rappelle ainsi : « Historiquement, le solidarisme développait un discours au fond assez centriste ou social-chrétien, bâti notamment par les réformistes russes et antisoviétiques, dans les années trente, une troisième voie. […] En France, le politicien radical et franc-maçon Léon Bourgeois avait posé les bases d’un solidarisme. […] Il est considéré comme le précurseur de la théorie de l’État-providence, qui fit les beaux jours des pays scandinaves, même s’ils furent atteints de fiscalisme confiscatoire, avant qu’ils ne soient noyés sous la déferlante migratoire. »

De même, on se souviendra que, lorsque Marine Le Pen accéda à la présidence du Front national, il lui a aussi été fait reproche de « bazarder » certains « fondamentaux » d’ordre moral, la « remise en cause de l’IVG » au premier chef. On constatera que ces thèmes sociétaux brillaient par leur absence dans le programme lepéniste d’alors. Invoquer la tradition d’une formation politique, c’est bien ; la connaître, c’est mieux encore.

Alors, Marine Le Pen, fille spirituelle de Jean-Pierre Stirbois ? Les auteurs de ce passionnant ouvrage ne vont certes pas jusque-là. Il n’empêche que certains parallèles, à quelques décennies de distance, demeurent pour le moins troublants.

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Au-delà du vote blanc, de l’abstention et de la nullité des suffrages

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Georges Feltin-Tracol

Dans le cadre du fameux « Grand Débat national », vaste fumisterie propice à tous les exercices d’enfumage et bel exemple de jacasseries démocratiques futiles, les Français qui y participent suggèrent à défaut du « référendum d’initiative citoyenne » une meilleure prise en compte du vote blanc. On distingue depuis 2014 les suffrages nuls des votes blancs.

Au second tour de la dernière présidentielle, tandis que l’abstention atteignait 25,44 %, le nombre de suffrages blancs s’éleva à 8,52 % et les votes nuls à 3 %. Comparés à 2012, ces chiffres en hausse expriment paradoxalement par leur non reconnaissance officielle un refus implicite de choisir entre les deux finalistes. Le système électoral hexagonal ignore la pertinence du vote blanc au nom de la fable de la majorité. Cette fiction s’achève enfin.

Certains « Gilets jaunes » proposent que la prise en compte du vote blanc dans les suffrages exprimés permette, le cas échéant, d’annuler l’élection si les bulletins blancs dépassent les 50 %. Ne s’agit-il pas d’une confusion regrettable entre le refus d’entériner le choix (biaisée) proposé et le rejet compréhensible des candidats ? Ne faudrait-il pas plutôt instaurer au côté du vote blanc et du suffrage nul le « vote contre tous les candidats » ? Existe à l’Académie Française une procédure similaire. Les « Immortels » peuvent refuser un candidat en marquant leur bulletin d’une croix noire.

Appliqué en Russie entre 1993 et 2006, réintroduit en 2014 pour les élections locales, ce « vote contre tous » en vigueur aussi en Ukraine témoigne de la détermination d’une partie de l’électorat qui se méfie de tous les candidats. À l’élection présidentielle ukrainienne de 2010, le vote contre tous les candidats au second tour obtenait 4 %. Viktor Ianoukovitch était élu avec 48,95 % face à Ioula Tymochenko (45,47 %).

Plus que l’abstention qui révèle un réel apolitisme/a-civisme, que le suffrage nul qui marque une certaine désinvolture à l’encontre des institutions et que le vote blanc qui exprime un véritable mécontentement impuissant, le « vote contre tous les candidats » représente une indéniable motion de censure populaire aux conséquences considérables. Dans l’hypothèse où ce vote égalerait ou dépasserait la majorité absolue, non seulement la consultation serait annulée, mais les candidats ainsi défiés ne pourraient plus se représenter à la même fonction pour une durée précise. Introduire le « vote contre tous les candidats » correspond en fait à l’ostracisme de la démocratie antique athénienne.

La reconnaissance du vote blanc, voire du « vote contre tous les candidats », ne suffira pas à déstabiliser la partitocratie. Deux autres mesures électorales affranchiraient mieux l’électeur des pressions partisanes : généraliser pour tous les scrutins de listes le panachage et le vote préférentiel. N’est-il pas temps en effet de rendre la parole au peuple, une parole depuis trop longtemps confisquée par les politicards, les médiats officiels, les partis, les lobbies et les banksters ?

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°115, mise en ligne sur TV Libertés, le 4 mars 2019.

00:07 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 mars 2019

L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble de plus en plus de personnalités nationales, identitaires et non-conformistes

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Liste des 50 premières personnalités (responsables politiques, associatifs, éditeurs, écrivains, journalistes...) signataires de cet appel :

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'appel contre la menace de dissolution du Bastion social

Yves Baeckeroot, écrivain

Francis Bergeron, directeur de Présent

Caroline-Christa Bernard, artiste

Jean-Pierre Blanchard, pasteur

Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard

Anne Brassié, écrivain

Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales

Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque

François de Chassey, écrivain

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale

Roland Curtet, responsable du MNR

Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique)

Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir

Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox

Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

Nicolas Gauthier, journaliste

Patrick Gofman, essayiste

Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

Françoise Monestier, journaliste

Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Patrick Junca, ancien responsable identitaire

Pieter Kerstens, chef d'entreprise

Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national

Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

Patrick Parment, Le Journal du chaos

James Porazzo, éditeur (New-York)

Arnaud Raffard de Brienne, essayiste

Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi

Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne

Yannick Sauveur, écrivain

Luc Sommeyre, blog Minurne

Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés

Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique)

David Veysseyre, essayiste

Pierre Vial, président de Terre & peuple

Marc Vidal, libraire

Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis.

Une nouvelle liste de signataires sera rendue publique au milieu de la semaine prochaine.

TEXTE DE L'APPEL :

 NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

- Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

- Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

- Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

(1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

Cet appel s'adresse à tous...

Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici

ou écrivez à roland.helie@sfr.fr

ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là

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Le Hijab vous souhaite la bienvenue !

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La chronique de Philippe Randa

À défaut d’arrêter le progrès, on n’arrête pas non plus le vivre ensemble. Ainsi, après le burkini sur les plages, voici le temps du hijab sur les panneaux de bienvenue : en Suède, on entre donc dans la ville de Gävle avec le sourire d’une dame « symbole de la grande diversité de la ville » !

Comme on pouvait s’y attendre, la facétie en irrite plus d’un.

« Il faut penser à ce que cela signifie. Certaines portent ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas toutes. Pour des millions de femmes dans le monde, ce vêtement représente un manque de liberté », s’est insurgé le député démocrate suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal de Gävle.

Ça n’est pas venu à l’esprit de Johan Adolfsson, responsable de la communication pour la municipalité de Gävle pour qui, la femme en question est « une des nombreuses femmes musulmanes de Gävle… »

« Actuellement, nous apprend le site LesObservateurs.ch, la Suède ne connaît pas d’interdiction générale des vêtements islamiques, tels que le hijab, la burqa ou le niqab. Toutefois, les employeurs individuels peuvent interdire aux employés de porter des symboles religieux, philosophiques ou politiques pendant les heures de travail. En revanche, la police et les pompiers sont autorisés à porter le hijab. »

Il est bien loin l’époque où ceux qui martelaient que l’immigration était une chance pour la France, voulaient nous convaincre qu’il fallait aider les immigrés à s’intégrer d’abord pour mieux qu’ils s’assimilent ensuite grâce aux sacro-saintes « valeurs républicaines ». Aujourd’hui, il faut « vivre avec leurs valeurs »… en attendant demain, de « vivre leurs valeurs » ? On ne cache pas sa joie à cette idée !

Lire EuroLibertés cliquez ici

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Sabre au clair pour le Hussard

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Sigisbert Clément Présent cliquez ici

On ne présente plus l’excellente collection Le Lys Noir dirigée par Francis Bergeron et Pierre Gilleth. La série, inaugurée par une édition d’un roman d’Henri Béraud, a ensuite eu la bonne idée de solliciter les plumes de plusieurs figures du milieu patriote et nationaliste pour se frotter à l’exercice du polar français. Doit-on aussi présenter Xavier Eman, auteur prolifique d’articles dans la presse amie, rédacteur en chef de Livr’Arbitres et animateur d’un blog et du site Parisvox.info ?

Xavier Eman a publié précédemment un recueil de ses nouvelles parues dans le magazine Eléments : Une fin du monde sans importance. On retrouve ici la plume acide de l’homme qui sait fouiller la plaie des travers de notre époque. Xavier Eman, c’est le pessimiste actif, (extra)lucide sur le devenir français mais qui ne doute jamais du fait qu’il faille agir. Me ne Frego ! Il écrit de son héros : « Au contraire de beaucoup, s’il appréciait le calme et la tranquillité, il avait besoin de moments de rupture, d’explosion, de tumulte. L’inaction prolongée lui faisait trop penser à la mort qui approchait inexorablement. Mourir d’accord mais pas d’ennui ! Hors de question. » Un vrai autoportrait !

Il faut dire que le monde qui nous entoure prête au mieux à l’ironie et au pire à la fureur. C’est ce mélange qui fait le caractère du personnage principal du roman, Julien Ardant.

Le style de l’auteur convient parfaitement au polar itinérant qu’il nous propose avec Terminus pour le Hussard. Il s’en donne à cœur joie sur le monde mielleux de l’humanitaire et de ses arcanes esclavagistes modernes. « Ha il était vraiment chouette leur village global ouvert et tolérant. Les blagues à connotation racistes étaient désormais passibles des tribunaux mais on tirait au fusil mitrailleur sur les quidams à la terrasse des cafés. »

Le hussard au cœur d’artichaut mais au tempérament énervé se trouve embarqué dans une enquête qui le mènera à résoudre un double meurtre dont les responsables sont haut placés. A qui profite le crime de l’immigration clandestine ?

Eman n’oublie pas de se plier au style et aux ambiances classiques du polar urbain. Les expressions font mouche. Je cite : « son corps s’enfonça dans la mousse du matelas mal soutenue par des ressorts ayant largement dépassé l’âge de la retraite, même sous un gouvernement libéral ». Une tirade à la tonton flingueur.

Marque de fabrique de la série, les auteurs multiplient les clins d’œil à la littérature incorrecte. Le roman entame le bal par « longtemps les trains sont partis à la bonne heure » là où un illustre aïeul finissait par « un jour nous prendrons des trains qui partent ». Il poursuit ailleurs par : « Direction les Décombres ! Enfin ! »

Bref, Eman s’amuse et nous avec. Un carton. Vous me direz, c’est normal pour un franc-tireur.

Terminus pour le Hussard, Xavier Eman, Editions Auda Isarn, collection Le Lys Noir, 2019, 12 euros.

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samedi, 09 mars 2019

Pierre Cassen et Riposte laïque appellent à soutenir la campagne nationale contre la dissolution du Bastion social

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Dans ses publications d'aujourd'hui, le site Riposte laïque, dirigé par notre ami Pierre Cassen, invite ses lecteurs à soutenir l'appel contre la dissolution du Bastion social cliquez ici. Pierre insiste sur la nécessité d'une réaction patriotique de grande ampleur face à la gravité des choses et il a raison.

Rappelons que Riposte laïque organise dimanche 17 mars à Rungis (Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets) les "Assises nationales de la France des Gilets jaunes" au cours desquelles de nombreuses personnalités, tant françaises qu'européennes, prendront la parole.

Cette réunion s'annonce d'ores et déjà comme une belle réussite en perspective. La revue Synthèse nationale, comme à l'accoutumé, sera présente et tiendra un stand sur lequel vous pourrez venir nombreux nous retrouver et signer l'appel.

Plus d'informations cliquez ici

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 08 mars 2019

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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En fin d'émission, Jean-Marie Le Pen commente fort aimablement notre numéro hors série consacré aux Gilets jaunes.

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L'émission "Synthèse" de jeudi avec Philippe de Parseval sur la Légion étrangère

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Pierre Vial et Terre et peuple apportent leurs soutiens à la campagne contre la dissolution du Bastion social

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La campagne lancée depuis deux jours par Synthèse nationale reçoit de nombreux soutiens. Ainsi, jeudi, Terre et peuple a appelé ses adhérents et amis à signer la pétition nationale cliquez ici 

Face à la volonté liberticide du gouvernement à l'encontre des forces nationalistes et identitaires, il faut faire bloc. Terre et peuple et Pierre Vial le savent. C'est pour cela que nous menons ensemble ce combat.

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Signez la pétition nationale contre la dissolution du Bastion social cliquez ici

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Fractures en Jaune et Vert

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Georges Feltin-Tracol

Le partage du pouvoir entre le Mouvement 5 Étoiles (M5S) et la Ligue n’est pas de tout repos. Malgré l’approbation d’un contrat de gouvernement tant par les « Verts » lighistes que par les « Jaune » grillinistes, de nombreuses crispations autour de sujets souvent cruciaux pour l’avenir de l’Italie parcourent l’équipe ministérielle de Paolo Conte.

La déflagration aurait pu provenir du Diciotti, ce navire qui ne fit pas débarquer des étrangers clandestins sur l’injonction du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. Le parquet d’Agrigente lança aussitôt une information judiciaire contre le ministre et son chef de cabinet pour « abus de pouvoir et séquestration ». L’enquête requiert la levée de l’immunité parlementaire de Matteo Salvini par le Sénat. La perspective de ce vote plonge les sénateurs du M5S et, plus généralement, les militants dans une grande perplexité. En effet, le M5S combat la corruption politique, dénonce l’emprise de la Mafia et soutient les magistrats. Ses règles sont claires : l’inculpation de tout élu du M5S entraîne sa démission immédiate. Or Matteo Salvini a pris cette décision régalienne en concertation avec le président du Conseil et l’autre vice-président du gouvernement, le chef politique du grillinisme, Luigi Di Maio. Ses membres viennent de trancher par référendum électronique sur la plateforme Rousseau. 59 % rejettent la levée de l’immunité de Salvini. Dans la logique de démocratie impérative propre au M5S, ses sénateurs doivent s’y conformer, sinon ce sera une crise gouvernementale majeure.

Un autre motif de tension entre partenaires gouvernementaux concerne la ligne à grande vitesse Lyon – Turin (ou TAV) et, plus généralement, la politique de relance de grands travaux d’infrastructures de circulation. Hostile à ces projets propices aux fausses factures et aux rétrocommissions, et au nom d’une vision écologique décroissante, le M5S s’oppose dès l’origine avec l’ultra-gauche à un Lyon – Turin indispensable pour l’essor économique de l’Italie du Nord riche en PME, base électorale de la Lega. Un abandon du TAV mécontenterait l’aile libérale, pro-européenne et régionaliste de la Ligue qui n’apprécie guère l’alliance avec les Cinq Étoiles du Sudiste Di Maio. Celui-ci serait-il cependant prêt à renoncer à un point phare de son programme après la transformation du « revenu de citoyenneté » promis en un RSA à la sauce transalpine ?

Le dernier gros contentieux se rapporte à la diplomatie. Sous la triple attraction de Viktor Orban, de Donald Trump et de Steve Bannon, la Lega a pris des positions eurosceptiques, néo-atlantistes et pro-sionistes. Elle considère le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais comme des formations terroristes, exige le désarmement nucléaire unilatéral de l’Iran et conteste la légitimité du président vénézuélien Nicolas Maduro. Pour le M5S, Nicolas Maduro demeure le président légitime; le Hamas et le Hezbollah sont des mouvements combattants; l’Iran est la victime de l’hégémonie belliqueuse de la Maison Blanche. Cette pondération diplomatique s’explique par l’influence toujours forte de son fondateur, le comique Beppe Grillo, dont la seconde épouse est d’origine iranienne.

Ces frictions fragilisent l’actuelle coalition. Les récentes élections régionales dans les Abruzzes donnent l’avantage à la Ligue qui récolte maintenant trente années de militantisme sur le terrain tandis que le M5S ne dispose que d’un très faible maillage territorial militant. Il est dorénavant évident que les élections européennes de mai prochain établiront de nouveaux rapports de forces internes. Les grillinistes, élus, militants et sympathisants, seraient-ils prêts à rompre avec la Ligue au risque de déclencher de nouvelles élections législatives et la reconstitution autour de la personne de Salvini d’une union de toutes les droites ? Suivons donc avec attention tout ce qui va se passer dans les prochains mois au-delà des Alpes.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°114, mise en ligne sur TV Libertés, le 25 février 2019.

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L'hommage de Richard Roudier à Guillaume Faye

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Guillaume Faye à Béziers en 1983

entouré de Maryvonne Roudier et Raymond Morell

Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

Triste nouvelle que d’apprendre le départ d’un homme qui aura tant fait pour la cause, pour notre cause, pour la grandeur de cette Europe que nous chérissons, au point d’y laisser la peau…

Car Guillaume était un être entier qui aura mis sa substance vitale au service de son idéal ! Je plains les personnes qui ne l’auront pas connu car il ne leur restera qu’une seule facette du personnage que la lecture de ses ouvrages leur permettra d’appréhender. Car oui, Guillaume était un génie et il aura laissé une œuvre qui aura marqué une génération.

Le Système à tuer les peuples, l’Archéofuturisme, la Colonisation de l’Europe -et demain, sort « Guerre civile raciale » -… Ces lecteurs n’auront que la version de Guillaume en 2D et il leur manquera éternellement le contact avec l’homme. Car Guillaume était un penseur, mais loin de l’image de l’intellectuel éthéré, il était une véritable torche. Il embrasait son auditoire et touchait au cœur par son inspiration magnétique. Son charisme a marqué tous ceux qui l’ont côtoyé.

Je me souviens de ce débat organisé en novembre 1983 à Béziers où, en pleine possession de ses facultés, il avait présenté sa vision futuriste d’un Empire Européen face aux démons de la société de consommation américaine. Il est vrai que l’Europe était loin de la colonisation qu’elle subit actuellement. Aussi, c’est un tout autre discours qu’il avait tenu voici dix ans lorsque nous l’avions reçu à Lunel.

Guillaume, rejoins donc la place qui te revient au panthéon des Maîtres aux côtés de Jean, Maurice, Dominique et les autres !

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jeudi, 07 mars 2019

SIGNEZ LA PÉTITION CONTRE LA MENACE DE DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

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La mort de Guillaume Faye

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Guillaume en Bretagne en 2013

Un très beau témoignage de Tristan Mordrel :

C’est un signe inexorable de vieillissement que de voir ses amis, ou ceux qui le furent, passer de vie à trépas. Un avis de décès est aussi l’opportunité de faire un retour en arrière et de regarder avec lucidité le chemin parcouru.

J’ai rencontré Guillaume pour la première fois en 1977 quand mes pas m’ont conduit à franchir pour la première fois les bureaux du GRECE. A partir de ce jour, nous chemins n’ont cessé de se croiser et nous avons collaboré ensemble durant sept ans aux activités d’animation de cette association.

Présidé par la figure du commandeur de Pierre Vial, géré par le très efficace Philippe Milliau, le GRECE était alors une machine de guerre redoutable à laquelle Guillaume apportait des munitions en grand nombre que nous, soldats de l’agit-prop culturelle, utilisions à profusion.

A la tête du Secrétariat études et recherches, Guillaume se révélait d’une fécondité rare, multipliant des textes comme la première mouture du « Pourquoi nous combattons » qui reste à mes yeux comme un des meilleurs manifestes de que je suis et de ce que nous sommes.

Intellectuel engagé, Guillaume se voulait aussi un militant et il a toujours mené de front ces deux activités, ce qui le rendait très populaire auprès des adhérents du GRECE et de tous les jeunes gens qu’il rencontrait.

Les meilleures choses ont une fin et vers 1985, le secrétaire général Jean-Claude Cariou et moi-même avons été conduits à quitter le GRECE en raisons de divergences pour des raisons de fonctionnement interne et non de fond. Guillaume est resté quelque temps au sein de l’association mais la belle mécanique était cassée et il a choisi de s’en éloigner et d’entreprendre un chemin baroque qui l’a conduit à brûler la chandelle par les deux bouts.

J’ai fait un choix inverse en considérant que les raisons de mon départ étaient secondaires par rapport à mon engagement. Après une brève traversée du désert, j’ai progressivement retrouvé mes amis et le combat continue à ce jour.

La dernière partie de la vie de Guillaume fut un calvaire pour lui et un martyre pour ses amis. Capable de fulgurances éblouissantes, elles s’ensevelissaient sous la fange d’un homme miné par l’alcool et les excès. J’ai encore en mémoire des moments particulièrement pénibles où il fallait le maîtriser pour éviter des gestes déplacés ou encore des appels téléphoniques en pleine nuit où je devenais la cible de délires meurtriers.

Heureusement, je suis convaincu que l’histoire des idées sera plus clémente pour lui et saura reconnaître le créateur et l’iconoclaste qu’il fut et qu’elle oubliera le clown triste qu’il fut trop longtemps.

14:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

C'était Guillaume Faye sur TV Libertés l'an passé

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14:04 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Guillaume Faye est décédé

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Nous venons d'apprendre le décès cette nuit suite à une longue maladie de l'écrivain Guillaume Faye. Nous reviendrons sur cette triste nouvelle rapidement. Que l'on soit d'accord ou pas avec lui, le personnage ne laissait pas indifférent.

Quelques réactions :

La réaction de Jean-François Touzé, délégué national aux études et argumentaires du PdF et rédacteur en chef de Confrontation : "Notre camarade et ami Guillaume Faye est mort. Notre camp perd une intelligence supérieure et l'Europe un grand combattant. Et nous, l'un des nôtres".

Et celle de Christian Bouchet (éditions Ars Magna) : "J'apprends à l'instant le décès de Guillaume Faye la nuit passée. Dans sa première période je l'ai beaucoup admiré et il m'a beaucoup influencé. Dans sa seconde je l'ai combattu et méprisé. A mes yeux, il est de ces homme dont on peut dire : "Il a fait trop de bien pour que j'en dise du mal, il a fait trop de mal pour que j'en dise du bien."

Quoiqu'il en soit, qu'il repose en Paix.

11:05 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEAN-MARIE LE PEN SOUTIENT L'APPEL LANCÉ CONTRE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

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Depuis mardi dernier, jour de la mise en ligne de l'appel lancé par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et vingt cinq autres personnalités de la mouvance nationale et identitaire, contre la menace émise par le Président de la République lors du dîner du CRIF de dissoudre le Bastion social, les messages de soutien nous arrivent en grand nombre.

Ainsi, mercredi après-midi, nous avons reçu celui de Jean-Marie Le Pen, personnalité primordiale du combat national de ces 60 dernières années. Ce soutien représente pour notre démarche un magnifique encouragement.

Ce combat est, nous semble-t-il, indispensable car si aujourd’hui le Système veut dissoudre le Bastion social, demain il s’en prendra à d’autres et lorsqu’il n’y aura plus personne, il sera trop tard pour réagir...

Une seconde liste de quinze responsables politiques, associatifs, culturels et d'écrivains signataires est donc présentée aujourd'hui :

Yves Baeckeroot, écrivain

Jean-Pierre Blanchard, pasteur

Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard

Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales

Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque

Roland Curtet, responsable du MNR

Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique)

Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir

Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national

James Porazzo, éditeur (New-York)

Arnaud Raffard de Brienne, essayiste

Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi

Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne

Luc Sommeyre, blog Minurne

Marc Vidal, libraire

Vous pouvez signer en cliquant ici ou en nous envoyant un message avec la mention "Je soutiens l'appel contre la dissolution du Bastion social" avec vos coordonnées et précisant vos responsabilités à roland.helie@sfr.fr

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RAPPEL : dimanche 17 mars, venez nombreux participer aux Assises de la France des Gilets jaunes à Rungis

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale

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00:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 06 mars 2019

JEUDI 7 MARS, SUR RADIO LIBERTÉS : ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR LA LÉGION ÉTRANGÈRE AVEC PHILIPPE DE PARSEVAL

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

08:56 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 6 avril 20 h : 3e DINER ANNUEL DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC COMME INVITÉ MARTIAL BILD, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE TV LIBERTÉS

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LA VÉRITÉ N’EST PAS NÉGOCIABLE...

Pour la troisième année consécutive, les Amis franciliens de Synthèse nationale, présidés par Hugues Bouchu, organisent leur dîner annuel en ce début de printemps. Après Massimo Magliaro, pour les 70 ans du MSI en 2017, et Jean-Marie Le Pen l’an dernier à l’occasion de la sortie du premier tome de ses mémoires, nous aurons le plaisir de recevoir le samedi 6 avril prochain Martial Bild, Directeur général de TV Libertés.

En effet, cinq ans après le lancement de cette magnifique arme de combat qu’est TVL, il nous a semblé intéressant de donner la parole à son directeur. Ce media était inimaginable il y a encore peu de temps. Il incarne désormais, sur le plan télévisuel, la résistance quotidienne aux tenants de la pensée dominante. Preuve en est : depuis le début du soulèvement populaire des « Gilets jaunes », TV Libertés donne une toute autre interprétation que celle de la presse stipendiée aux ordres du Système. Pour TVL, comme pour nous, au moment où Macron veut nous imposer encore plus de lois liberticides, la vérité n’est pas négociable...

D’ailleurs, dans cet esprit, depuis deux ans, un partenariat entre Synthèse nationale et TV Libertés a donné naissance à l’émission politique et culturelle hebdomadaire « Synthèse » sur Radio Libertés (la web-radio liée à TVL). La 100émission vient d’être diffusée fin février.

Les dîners annuels des Amis franciliens de Synthèse nationale sont devenus le pendant printanier de nos Journées nationales et identitaires du mois d’octobre. Elles sont l’occasion pour nos lecteurs et amis de se retrouver, de s’informer et de soutenir la cause qui leur est chère.

Pour nous, elles sont aussi un véritable encouragement à continuer et intensifier notre combat. Voilà pourquoi nous vous donnons rendez-vous nombreux, le samedi 6 avril à 20 heures, à ce troisième dîner annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale*.  

Roland Hélie,

Directeur de Synthèse nationale

* ce dîner est ouvert aux Amis franciliens et d’ailleurs bien entendu...

RETENEZ DÈS MAINTENANT

VOTRE PLACE CLIQUEZ ICI

BULLETIN DE RÉSERVATION CLIQUEZ LÀ

08:56 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à la menace présidentielle de dissolution du Bastion social : UNE RIPOSTE NATIONALE UNITAIRE S'IMPOSE !

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Emmanuel Macron a annoncé dernièrement, lors du dîner du Crif, son intention de dissoudre le Bastion social. En s’attaquant à ce mouvement, il s’attaque à toute notre famille d’idée. Nous ne pouvons pas rester sans réagir.

Synthèse nationale prend donc l’initiative de lancer un appel pour que le Président revienne sur cette décision. Pour que cet appel soit entendu, il faut qu’il soit signé par le plus grand nombre possible de responsables politiques et associatifs, d’intellectuels, d’élus et de personnalités de la mouvance nationale.

Voilà pourquoi je vous propose de soutenir cet appel. Si vous êtes d’accord, il vous suffit de nous le confirmer en cliquant et en signant ici ou en écrivant à mon adresse : roland.helie@sfr.fr 

N’hésitez pas non plus à le diffuser autour de vous.

Persuadé que vous serez nombreux à faire savoir votre détermination à vous opposer à cette décision liberticide.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

 

Le texte de l'appel :

 

 NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

 

Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

- Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

- Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

- Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

(1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

Liste des 25 premiers signataires de cet appel :

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Francis Bergeron, directeur de Présent

Caroline-Christa Bernard, artiste

Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

François de Chassey, écrivain

Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

Nicolas Gauthier, journaliste

Patrick Gofman, essayiste

Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Patrick Junca, ancien responsable identitaire

Pieter Kerstens, chef d'entreprise

Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis

 

Pour imprimer et diffuser cet appel cliquez ici 

Pour signer cette pétition en ligne cliquez là

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lundi, 04 mars 2019

En souvenir de Janpier Dutrieux

41p7VeKumLL._SX369_BO1,204,203,200_.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le 18 février dernier disparaissait d’une très longue maladie Janpier Dutrieux né en 1952. Ses obsèques se déroulaient quatre jours plus tard à l’église Saint-Denis d’Athis-Mons. C’est un non-conformiste du début du XXIe siècle qui nous quitte à l’heure où les « Gilets Jaunes » révèlent un puissant et réel mécontentement social. Ils devraient lire les très nombreux textes de Janpier Dutrieux comme ils devraient parler des travaux d’Ivan Blot lui-même décédé en octobre 2018 sur le « référendum d’initiative citoyenne » pour pouvoir ensuite en discuter sur de coûteux ronds-points payés par les contribuables. Janpier Dutrieux était en effet l’un des très rares penseurs anti-conformistes français à maîtriser avec brio, pédagogie et pertinence l’économie politique, les implications sociales et leurs dimensions monétaires et financières.

À la fin du XXe siècle et au début du XXIe, il avait commencé à se faire connaître avec Fragments Diffusion, la « Lettre associative bimestrielle d’Alternative personnaliste ». Cet ancien élève à l’Institut régionale d’administration de Lille et cadre supérieur à la Poste affichait un véritable personnalisme comme il ne cachait pas son fédéralisme intégral ainsi que son créditisme social en référence au Britannique Clifford Hugh Douglas. Ce contributeur épisodique à L’Unité Normande s’inspirait aussi d’Alexandre Marc, d’Arnaud Dandieu et de Robert Aron. Il tenait un site Prospérité et Partage, titre général éponyme d’une série d’ouvrages parue en 2015 et 2016. Étienne Chouard a déclaré en 2012 que « le site de Janpier Dutrieux — Prospérité et partage — est un des meilleurs sites que je connaisse sur la monnaie et sur la justice sociale que l’on peut attendre d’un bon système monétaire. À connaître et à étudier soigneusement ». En 2016, les Éditions de la Délivrance ont publié un belopuscule, L’Argent. Connaissance de la doctrine sociale de l’Église.

Janpier Dutrieux ne cantonnait pas son catholicisme à la seule « sphère privée ». Il travaillait en faveur de la Cité chrétienne. Il milita plusieurs années aux côtés de Benjamin Guillemaind (décédé en 2012) dans l’Alliance sociale des peuples et des pays de France. Tout en se distinguant du néo-corporatisme promu le fondateur et patron du « Libre-Journal des Artisans » à Radio Courtoisie, il a proposé des interprétations novatrices et actualisées de la riche pensée proudhonienne. Favorable au MSG (Minimum social garanti) cher à L’Ordre Nouveau et aux monnaies locales complémentaires, il a produit bien des analyses tangibles très « troisième voie » dans Pourquoi aurons-nous besoin de dividendes nationaux et comment le crédit social les financera (The BookEdition, 2016).

La grande Toile numérique foisonne de ses très nombreux articles qui constituent un solide corpussocio-économique anti-libéral et une franche opposition au bankstérisme anglo-saxon. En 1998, son essai, Les ouvriers de la onzième heure (Éditions des écrivains associés), ouvrait déjà bien des pistes économiques alternatives. Il estimait par ailleurs L’Esprit européen et avait accordé un entretien en 2002 dans lequel il rappelât que « la réflexion amorcée autour de l’économie créditrice suppose un dépassement des concepts matérialistes développés par les écoles libérales et dirigistes. Par exemple, il s’agit d’opposer aux notions de valeur d’échange, valeur rareté et valeur travail, chères aux marginalistes et aux marxistes, la notion de valeur d’usage qui sous-entend l’idée d’un bien commun, d’un corps intermédiaire usager. Occultés dès la Renaissance, la valeur d’usage est au fédéralisme ce que la valeur rareté est à l’individualisme libéral et la valeur travail au productivisme, les deux faces d’un même matérialisme. Par exemple, il s’agit de concevoir une monnaie interne non thésaurisable, ancrée dans la sphère de souveraineté qu’elle représente ».

À l’occasion d’un colloque organisé tout un samedi par l’Alliance sociale à la Faco (Faculté libre de Droit et d’Économie – Gestion) de Paris, son président, Alexis Arette, lança sur un ton mi-sérieux mi-badin que Janpier Dutrieux ferait un excellent ministre de l’Économie et des Finances dans le cadre d’un gouvernement de redressement nationale. Très juste ! Ce défenseur de la subsidiarité politique, sociale et économique prônait le Bien commun et les biens communs qui en découlent.

Considérant dans Les ouvriers de la onzième heure que « dans le cadre d’accords de libre échange, il est souhaitable que les principes de mutualité sociale puissent se développer. En effet, nous estimons que l’échange qu’il soit interne ou externe, n’a pas vocation à donner plus qu’il ne prend, mais doit permettre d’offrir aux deux parties contractantes plus qu’il ne demande. À cette fin, il doit être équilibré (p. 97) », il n’adhérait pas aux thèses décroissantes, de développement volontariste autocentré ou d’autarcie grande-continentale. Janpier Dutrieux soutenait au contraire une autretroisième voie. Cet esprit libre recherchait la concorde sociale et nationale. Son décès est une immense perte non seulement pour tous ses proches à qui la rédaction d’Europe Maxima présente ses plus sincères condoléances, mais aussi pour les théories économiques hétérodoxes. Les meilleurs sont bien souvent des éclaireurs; c’est la raison pour laquelle ils partent toujours les premiers.

NDLR SN : J'ai connu Janpier Dutrieux il y a une trentaine d'années. Il essayait alors de développer en France la doctrine créditiste venue du Canada. Je n'étais pas totalement en accord avec lui, mais c'était un militant sincère et actif. Il diffusait une pensée non conformiste au sein du Mouvement national. C'est en lisant ce texte que Georges lui a consacré que j'apprend sa disparition. Qu'il repose en paix. RH.

18:41 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 mars 2019

DÈS MAINTENANT, VOUS POUVEZ COMMANDER LE PROCHAIN NUMÉRO (N°16) DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À CORNELIU ZELEA CODREANU

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LE COMMANDER EN LIGNE CLIQUEZ ICI

11:04 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parmi les rendez-vous de mars :

Samedi 16 mars :

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Dimanche 17 mars :

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Samedi 30 mars :

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10:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Gaulois réfractaires de la Dissidence française

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Communiqué de la Dissidence Française

« Gaulois réfractaires » : c’est ainsi qu’Emmanuel Macron qualifia, le 29 août 2018 et depuis l’étranger, ce peuple Français dont il est censé être le représentant. « Réfractaires au changement » ajoutait-il, pour enfoncer le clou et illustrer la rupture profonde entre le pays réel et le pays légal, entre la France laborieuse et enracinée, et la lobbycratie hors-sol et prédatrice dont il est le représentant le plus zélé.

« Gaulois réfractaires » :  moins de trois mois plus tard, c’est devenu le mot d’ordre de la formidable mobilisation des Gilets Jaunes, qui fit trembler ce gouvernement et fit vaciller ses certitudes.

Mais aujourd’hui, doublement victime de la répression policière et de la récupération de l’extrême-gauche qui cherche à rompre le lien qui l’unit aux Français, la mobilisation des Gilets Jaunes est dans une impasse.

Parce qu’il est urgent d’offrir une issue politique à cette révolte populaire, et parce que nous refusons de l’abandonner à l’extrême-gauche, la Dissidence Française lance aujourd’hui sa nouvelle campagne « Gaulois réfractaires et fiers ». Renouant avec son message originel et apportant des réponses concrètes aux enjeux soulevés par cette mobilisation, notre campagne se déploiera tant sur le terrain politique que sur le terrain militant.

Ainsi, dans les semaines qui viennent, nos militants seront mobilisés partout en France pour multiplier les actions, et proposer une alternative politique au mondialisme libéral et au gauchisme niveleur qui en est l’auxiliaire béat.

Pour la France et les Français d’abord !

La Dissidence française cliquez ici


 

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vendredi, 01 mars 2019

Les militants alsaciens du Bastion social qui occupaient une maison traditionnelle destinée à être abattue ont été délogés par la police

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Depuis quelques semaines la section alsacienne du Bastion social occupait pacifiquement une vieille maison traditionnelle près de Strasbourg afin de la transformer en centre d'hébergement pour les Français en difficultés. De là à voir un complot antisémite, pour la "justice macronniene" il n'y avait pas des kilomètres... 

Bref, cet après-midi les flics (équipés comme s'ils allaient débusquer des terroristes musulmans), ont expulsé les militants nationalistes et la maison va être livrée aux démolisseurs. Pour effacer l'affront à l'ultra libéralisme sans doute.

Mais il en faudra plus que cela pour décourager nos jeunes amis...

S.N.

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19:08 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |