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vendredi, 08 février 2019

L’hégémonie culturelle américaine obère l’identité de la France

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Le XXe siècle a vu l’avènement de la puissance impériale américaine, une puissance qui s’est affirmée dans le domaine économique et militaire mais qui s’exprime aussi par une volonté de domination culturelle visant tout particulièrement les pays européens. La France comme ses voisins du vieux continent doit donc faire face à une offensive savamment orchestrée, qui cherche à conditionner ses citoyens, à placer ses dirigeants sous influence et plus globalement à américaniser sa société. Et ce processus dont beaucoup n’ont pas conscience transforme insidieusement notre nation, compromet son indépendance et obère son identité.

Un appareil culturel offensif

À la différence de la France qui ne voyait dans le cinéma qu’un objet culturel sans portée politique, les États-Unis ont en effet très tôt utilisé et développé leurs moyens d’influence culturelle comme le cinéma pour promouvoir et défendre leurs intérêts stratégiques. Dès mai 1946, les accords Blum-Byrnes lient ainsi l’aide américaine pour la reconstruction de notre pays à l’ouverture du marché français du cinéma aux productions hollywoodiennes.

Depuis cette époque, les Américains n’ont cessé de renforcer leur emprise, servis par une industrie du cinéma, de la télévision et maintenant d’Internet qui leur offre un quasi-monopole dans le domaine des médias au sens le plus large du terme. Une situation qui leur permet de toucher un très large public dans tous les pays et de les influencer par l’ampleur et la diversité des vecteurs qu’ils contrôlent.

Le formatage des Français

S’appuyant sur la puissance de leurs moyens, les Américains ont entrepris de promouvoir leur vision du monde, celle qui s’attache à l’American way of life, mais aussi, en une curieuse promiscuité, celle de l’establishment comme celle des contestataires underground. Ainsi l’appareil culturel américain véhicule-t-il notamment le culte de l’individualisme, la banalisation de la violence, la loi de l’argent et la valorisation des minorités. Mais Hollywood a joué aussi un rôle important dans la promotion de l’homosexualité et du féminisme. Ce qui ne l’empêche pas de servir parallèlement des intérêts américains plus officiels lorsque ses films stigmatisent les ennemis des États-Unis et valorisent la nation américaine et son armée.

Le modèle d’outre-Atlantique a dès lors progressivement envahi l’univers des Européens, faisant disparaître des écrans les productions consacrées au passé et aux héros du vieux continent. Subissant au fil des années un véritable formatage des esprits, les Français comme les Européens se trouvent progressivement imprégnés d’américanisme.

C’est donc un gigantesque travail de propagande qui s’accomplit sans que personne ne l’identifie comme tel. Le résultat est là car l’essentiel des évolutions sociétales qui ont déconstruit nos valeurs en Europe et dans notre pays ont été importés d’outre-Atlantique, qu’il s’agisse de la pédagogie dite non directive, de la libération des mœurs, de la promotion des droits des minorités, du féminisme agressif, de la théorie du genre, de la judiciarisation des rapports sociaux ou encore du concept même de politiquement correct.

La mise sous influence des dirigeants

Mais si l’action culturelle américaine réussit à conditionner ou à contaminer la population en général, elle s’intéresse plus particulièrement au dirigeants et futurs dirigeants de notre pays afin d’en faire des affidés capables de soutenir les intérêts américains en tout lieu et en toute circonstance. Pour atteindre cet objectif, les États-Unis s’appuient d’abord sur le réseau très puissant de leurs professionnels à travers le monde, ainsi que sur les nombreux cadres qu’ils ont formés dans leurs universités. Mais la méthode de mise sous tutelle la plus efficace et la plus pernicieuse est celle des Young Leaders, un club créé à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing et de Gerald Ford dans le cadre de la Fondation franco-américaine dont le but inavoué mais évident est de formater de nombreux jeunes dirigeants français, y compris de futurs présidents de la République.

Le résultat de cette stratégie d’influence est à cet égard spectaculaire. Les classes dirigeantes sont en effet devenues américanophiles et, non contentes de soutenir les États-Unis, elles voient en eux la source des lumières et du progrès.

L’américanisation de la société

Comment s’étonner dès lors que les membres du Système renoncent en maintes occasions à parler leur langue pour s’exprimer en anglais, allant même jusqu’à promouvoir l’américain comme vecteur de communication au sein de l’Union européenne ? Cette trahison de la langue française au bénéfice de l’anglais est d’ailleurs générale puisqu’aujourd’hui il n’est plus un titre de film, un slogan publicitaire, un nom de produit, une enseigne de magasin qui ne soit tiré de l’anglais.

Un phénomène qui touche la société toute entière comme on peut le constater en observant dans la rue les nombreux Français qui arborent sans complexe des vêtements ornés du drapeau américain ou agrémentés de phrases en anglais. Il en va de même de la chanson aujourd’hui largement anglophone ainsi que des menus de restaurant où les hamburgers figurent dorénavant en bonne place. De bas en haut de la hiérarchie sociale, d’un bout à l’autre de l’Hexagone, la France est culturellement en voie d’américanisation.

La vassalisation de la France

Cette américanisation de la société conduit naturellement à la vassalisation de la France et de l’Europe. La dépendance culturelle favorise la dépendance économique, la dépendance militaire et diplomatique, et celles-ci, comme dans un cercle vicieux, viennent ensuite conforter et amplifier la colonisation culturelle. Or, ce phénomène, au-delà de la France, touche l’Europe entière qui voit ainsi son identité culturelle s’estomper et sa civilisation se diluer.

Les États-Unis ne sont pas un allié bienveillant et désintéressé mais un tuteur envahissant et exigeant. L’Europe ne se redressera qu’en se libérant de leur tutelle et de leur influence.

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Rencontre avec Bernard Plouvier : « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme »

Aspects-meconnus-IIIe-Reich-e.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur du « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme » (éditions Dualpha).

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Que peut-on écrire encore sur le IIIe Reich et son fondateur-naufrageur qui n’ait pas déjà été présenté mille fois ?

Depuis trente ans, l’historiographie est encombrée – sauf exception – de biographies fort conventionnelles, au point que l’on se demande pourquoi on en publie toujours de nouvelles, qui ne servent qu’à paraphraser les précédentes, ainsi que d’études lamentant tel aspect de la Shoah ou alimentant la perversion complotiste de lectorats opposés (marxistes, anarchistes, négationnistes, contempteurs de la Maçonnerie, voire les dépisteurs du « Satanisme »).

En revanche, rien ou presque n’est fait pour appréhender et présenter la véritable histoire d’Adolf Hitler, les conditions de son accès – très démocratique – au pouvoir, sa politique financière, économique et sociale réellement innovante, enfin certains aspects trop méconnus du Reich en guerre, notamment l’ampleur des trahisons d’une certaine « élite », dépourvue du sens de l’honneur national, mais fort bien pourvue en instinct de conservation, ou encore la très tardive mobilisation de l’économie du Reich au service de son effort de guerre.

Qu’apporte ce volume ?

Un corpus, forcément un peu disparate, de 21 études qui complètent mes livres précédents sur cette période.

Si ce petit volume est bien accueilli, un second suivra, indépendamment des ouvrages prévus sur L’Illusion italienne (si l’on préfère sur l’inexistence du trop fameux « Axe Rome-Berlin »), sur L’Économie et la technologie de guerre du IIIe Reich, sur Les Causes économiques de la IIe Guerre mondiale et sur les Crimes de guerre des Alliés occidentaux durant la IIe Guerre mondiale (les crimes des Soviétiques sont, dans l’ensemble, fort bien connus).

En bref, un point de vue résolument non-conformiste !

C’est évident.

À quoi peut servir une énième resucée, dégoulinante de sentiments sirupeux et de grotesques phrases à la sauce psychanalytique, de tout ce qu’écrivent les auteurs universitaires, académiques et mondains ? Il est exact que le public aime qu’on le conforte dans sa douce quiétude, née de la certitude de « connaître la vérité ».

Le public qui aime ce genre de littérature et en redemande est saturé de titres qui, année après année, n’apportent rien de neuf, mais alimentent la pompe des réparations-dédommagements et celle de la distribution des prix, sinécures et distinctions.

En revanche, il doit bien exister un lectorat un peu plus exigeant, qui tente de fuir le manichéisme ambiant d’une historiographie née de la propagande de guerre des vainqueurs.

C’est à ce public que s’adresse cet ouvrage et surtout pas à celles et ceux qui sont satisfaits du brouet traditionnel, si reposant par sa simplicité.

Sommaire :

A – Aspects originaux de la préhistoire du nazisme et du IIIe Reich

1 – Richard Wagner, le génie à la fausse réputation d’antiju­daïs­me

2 – Des symboles et des hommes : le Swastika

3 – L’improbable dialogue des adolescents Ludwig Wittgenstein et Adolf Hitler

4 – L’hystérie médiatique à propos des rééditions de Mein Kampf

5 – Aux origines du Parti National-Socialiste : la querelle entre Otto Dickel et Adolf Hitler

B – Six études sur le IIIe Reich

1 – Modernisme et Totalitarisme

2 – Quand les économistes innovaient efficacement

3 – Adolf Hitler et le monde rural

4 – L’étude calme, méthodique, raisonnée de l’eugénisme

5 – Des viols racistes et de la télégonie

6 – Adolf Hitler et le sionisme : un problème très complexe

C – Des collaborateurs trop mal connus ou surévalués

1 – Robert Ley, un chef nazi efficace et très calomnié

2 – Le Sphinx du IIIe Reich : Martin Bormann

3 – Heinrich Hoffmann, le photographe maudit

4 – Baldur von Schirach, le faux dur

5 – Les secrétaires du Führer

6 – Le Dr Mengele

D – Études de guerre

1 – De l’utilité des guerres

2 – La destruction de Guernica y Luno, les 26 et 27 avril 1937, par un bombardement nazi et par un dynamitage marxiste

3 – De l’été 42 au printemps 43. Stalingrad et Koursk : la fin du projet grandiose d’Adolf Hitler par l’effet des trahisons et des erreurs de tactique de nombreux généraux… ou la nécessaire réécriture de la guerre à l’Est

4 – La tentative d’attentat de l’ingénieur Kummerow sur « le petit Docteur »

Les mots de la fin

1 – Vous avez dit révisionnisme historique ?

2 – Le populisme doit se dissocier du négationnisme

Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme de Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 280 pages, 31 euros. Pour commander ce live, cliquez ici.

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jeudi, 07 février 2019

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Alain Escada, Président de Civitas

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Ecoutez

l'émission

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Loi anti-casseur, une nouvelle loi qui fait pschitt

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Jean-François Touzé,

Délégué national du Parti de la France

Dans sa stratégie nouvelle visant à incarner aux yeux des Français « paisibles » le parti de l’ordre, stratégie qui, par bien des aspects relève pour lui du rôle de composition, Emmanuel Macron avait annoncé à la fin du mois de décembre dernier son intention de renforcer l'arsenal juridique contre les casseurs en faisant voter au plus vite une loi nouvelle. Triangulation oblige, par un tour de passe-passe parlementaire, c'est, en fait, une proposition de loi initiée par le sénateur LR Bruno Retailleau et votée il y a quelques mois par la Haute Assemblée contre l'avis du gouvernement qui a, toute honte bue, été retenue pour accélérer la navette entre les deux chambres. Le nouveau projet de loi a donc été présenté à l'Assemblée nationale en séance plénière et discuté mardi et mercredi.

L'homme du désordre institutionnel et social qu'est Emmanuel Macron croyait ainsi, relayé par les rodomontades de son ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se parer à bon compte des vertus de l'autorité régalienne en procédant à sa énième triangulation à l’égard de la droite en espérant ainsi incarner le parti de l'ordre.

C'est pourtant un texte profondément remanié et largement édulcoré qui est sorti du débat. Une fois de plus, la montagne sécuritaire a accouché d'une souris naine.

La loi adoptée par le Sénat prévoyait trois points forts :

  • La possibilité pour le préfet (ou le maire) d'interdire à certaines personnes de manifester, une mesure qui implique la création d'un fichier spécifique aux casseurs ;
  • La création de périmètres de protection au sein duquel les forces de l'ordre auraient des prérogatives étendues (fouilles des effets personnels, possibilité d'interpeller au nom d'un principe de précaution, automatisation des contrôles d'identité, etc.) ;
  • L'interdiction de dissimuler son visage dans l'espace public (interdiction déjà existante mais qui serait renforcée par des peines aggravées dans le cadre d'une manifestation).

Las… En commission, les députés LREM et MODEM supprimaient dès le mercredi 23 janvier l'article 1er de la proposition de loi consacré aux périmètres de sécurité, en vue d'une nouvelle formulation par le gouvernement en séance qui se solde par la simple recherche d'armes par destination au petit bonheur la chance et prévoyaient de réécrire l'article 2 sur les interdictions de manifester qui pourront désormais être prises par les préfets 48h avant les rassemblements, disposition éminemment politique dont on imagine l'usage qui pourrait en être fait, sans rapport certain avec les nécessités du maintien de l'ordre.

De même, la création d'un fichier des personnes interdites de manifestations ne serait plus à l’ordre du jour, remplacée par une simple inscription au fichier des personnes recherchées ou à celui de la PASP (Prévention des atteintes à la sécurité publique). En outre, les députés de la majorité ont introduit un mécanisme de contrôle et d'évaluation parlementaires des mesures visant à interdire le fait de se masquer le visage mais ont fort heureusement fini par abandonner l'obligation totalement inapplicable pour la Justice de faire la démonstration de la volonté du contrevenant d'en découdre.

Au final, à l'issue de la navette et de l’ultime examen en séance publique par les députés, il risque de ne plus rester grand-chose d'une loi que le Premier ministre Édouard Philippe annonçait essentielle et s'inscrivant dans la droite ligne de la loi anti casseurs de 1970 (supprimée, comme la Cour de sûreté d’État, par Mitterrand dès son accession au pouvoir). Cette loi utile et efficace destinée à juguler les manifestations gauchistes permettait d’engager la responsabilité pénale et financière de tout organisateur, voire de tout participant, d'une manifestation violente, mesure reprise aujourd’hui du bout des lèvres et de manière particulièrement floue.

Vous avez dit loi anti-casseurs ? Nullement. Mais loi anti-manifestation populaire, sans aucun doute. C'est une loi de circonstance et une loi politique voulue comme arme anti-Gilets jaunes, et elle ne sera – détricotée ou pas – d'aucune efficacité contre les vrais casseurs et les vrais émeutiers, qu'ils agissent en marge des manifestations GJ, de celles de la CGT ou à la faveur de tel ou tel rassemblement festif.

Les habituels « indignés » devant les lois sécuritaires, d'Amnistie Internationale à la Ligue des droits de l'homme, ont beau hurler à la dictature, ils savent que rien dans le texte définitif prudemment rebaptisé « loi visant à maintenir et garantir l'ordre public lors de manifestations », ne portera atteinte à leurs chères libertés républicaines accordées de plein droit aux émeutiers gauchistes ou aux vandales, mais qu'il limitera l'expression publique et paisible de la colère nationale, ce qui, en revanche, constitue le cadet de leurs soucis.

Les casseurs gauchistes et les pilleurs des cités, eux, n'ont que faire de ces lois inutiles dont ils savent pertinemment qu'elles ne seront pas appliquées. Ce dont à besoin l'État, ce n'est au demeurant pas de lois nouvelles aux destinations fumeuses. C'est d'une volonté de fer et d'une détermination d'airain. Métaux inconnus des gouvernements successifs du régime mais dont la France aura besoin lorsque le jour sera venu des grandes confrontations avec les révolutionnaires d'ultra-gauche, les masses racailleuses des cités et les activistes de la charia.

Seule la droite nationale saura alors faire face.

15:15 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 9 février : hommage parisien aux morts du 6 février

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15:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

35 ans d'avance...

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Grand débat : la mascarade de trop aux frais du contribuable

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
 
Voilà 15 jours qu’on nous bassine avec le Grand débat, arme fatale de Macron pour torpiller le mouvement des Gilets jaunes, en simulant un quelconque intérêt pour leur détresse et en feignant de les associer aux choix politiques de l’Élysée.
 
15 jours que les larbins de la macronie, médias en tête, se gargarisent avec les 300 000 inscrits sur la plateforme internet dédiée, en nous vantant l’enthousiasme des Français pour cette mascarade.
 
Ils se foutent vraiment du monde !
 
300 000 personnes sur internet, qui s’ajoutent aux réunions physiques locales, c’est une goutte d’eau sur les 45,7 millions d’électeurs inscrits, appelés à voter le 26 mai prochain pour sanctionner la politique de Bruxelles et celle de son valet Macron, qui ne jure que par plus d’Europe.
 
300 000 inscrits, c’est 0,65% des 45,7 millions d’électeurs inscrits et c’est 0,58% des 51,5 millions d’adultes français que compte le pays !
 
Moins de 1% des Français s’intéressent au débat et on nous vend ce fiasco monumental comme le plus grand succès de démocratie participative  de tous les temps ! Du pur Macron pour rouler l’opinion dans la farine.
 
Macron joue la montre et tente des “coups” pour remonter la pente.
 
Il ne sait rien résoudre sans l’Europe.
 
L’immigration ? Une fatalité qu’on ne peut surmonter seul ! Donc hors sujet !
 
La fiscalité ? Il faut une harmonisation européenne.
 
Pas question de fermer les frontières, de revenir sur le droit du sol, de limiter le regroupement familial, de réserver le social aux seuls Français, de supprimer la double nationalité.
 
C’est Bruxelles qui décidera de notre avenir et certainement pas les Gilets jaunes !
 
À nouveau distancé par le RN dans les sondages sur les européennes, Macron tente tout ce qui peut lui permettre d’arriver en tête le 26 mai. cliquez ici
 
Il a d’abord misé sur la diabolisation des GJ, les accusant avec ses sbires de porter une chemise brune sous leur gilet jaune et de renouer avec les années 30 ! Tellement grotesque que le coup a foiré.
 
Il a ensuite encouragé Tapie à favoriser une liste Gilets jaunes pour affaiblir le score de Marine, puisqu’une majorité de Gilets jaunes agitent des drapeaux français, chantent la Marseillaise et votent RN. Mais là aussi le coup est en train de foirer lamentablement.
 
Dernier atout sorti de sa manche : c’est BHL qui part en croisade dans 21 villes d’Europe, pour agiter le spectre d’un retour du fascisme ! À bas Marine, le Hitler en jupons !
 
La peur de Macron de voir le RN confirmé dans sa place de 1er parti de France à la proportionnelle l’empêche de dormir.
 
Il faut donc hurler au fascisme en diabolisant les populistes, ces salauds de patriotes qui ont la prétention de défendre leur identité et l’avenir de leurs enfants.
 
C’est une obsession. Être battu par les populistes qu’il exècre : un cauchemar.
 
Peu importe que la France disparaisse sous le tsunami migratoire, pourvu que le RN soit battu à chaque élection !
 
De toutes façons, c’est en avril que les masques vont tomber et que Macron sera bien obligé de reconnaître que la France est ruinée et que les Gilets jaunes n’auront pas un centime supplémentaire pour remplir les assiettes.
 
Fiscalité, transition écologique, organisation de l’État et services publics, démocratie et citoyenneté, ce n’est pas ça qui arrondit les fins de mois.
 
Social, salaires, immigration qui plombe le pouvoir d’achat, tout cela est survolé.
 
En avril, ce sera la grande désillusion, car le seul domaine où il est possible de faire des dizaines de milliards d’économies, à savoir l’immigration, est interdit de débat.
 
Les médias ont beau pratiquer une scandaleuse omerta sur un sujet existentiel qui menace l’avenir du pays, rien n’empêchera la vérité d’exploser à la tête de Macron.
 
D’ici 2022, tout va s’aggraver.

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TRUMP : PAS MORT !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président comme le congrès des Etats-Unis étaient, une fois de plus depuis 1790, année inaugurale par Georges Washington de cette tradition démocratique, réunis au capitole de la capitale fédérale américaine pour le fameux « discours sur l’état de l’Union ».

C’est une sorte de bilan de l’année écoulée, souvent un plaidoyer « prodomo » du Président en exercice, et une projection des champs futurs  à labourer, de sa politique. Donald Trump n’a pas dérogé à la tradition et, compte-tenu du double camouflet reçu dernièrement, - le mid termde novembre n’a été qu’un demi-succès ou un demi échec, c’est selon la grille de lecture -, et le rétropédalage sur  le shut down, devenu trop impopulaire parmi le million de fonctionnaires fédéraux concernés-, il s’en est pas mal sorti, étant même applaudi par Nancy Pelosi, la Présidente  démocrate de la Chambre des représentants, passée de justesse à l’opposition en novembre dernier.

De quoi a parlé le chef de l’État américain pendant 82 minutes ? De politique extérieure, bien entendu, domaine par excellence de la Maison blanche. C’est ainsi que l’on a appris que son locataire rencontrerait, à nouveau, le leader nord-coréen Kim Jong Un fin février, au Vietnam. Quel chemin parcouru dans la possible pacification de la péninsule coréenne ! A propos de l’Afghanistan, Il a confirmé les discussions avec les Talibans afin d’assurer, sur la pointe des pieds, le retrait des boys d’un pays ingouvernable, même les troupiers de Sa Majesté s’y étaient cassés les dents au XIXe siècle, c’est dire ! On peut alors, en toute bonne foi, se demander ce que sont allés y faire les occidentaux  après l’échec, également, des soviétiques. Pour le Venezuela, c’est une confirmation, Trump ne lâchera rien pour faire chuter Maduro et sa clique de profiteurs marxistes, camouflés en « socialistes bolivariens ».

En politique intérieure, il s’est félicité de la bonne tenue de l’activité économique du marché US, ce qui lui assure dans le public, deux ans après son entrée en fonction, 40% d’opinions favorables, un score qu’aimerait bien avoir certains freluquets qui s’essaient ailleurs, au métier de Président ! S’il s’est indigné avec fébrilité des persécutions judiciaires dont on le menace, et dénoncé les enquêtes partisanes dont lui-même et son entourage sont l’objet, il a surpris son auditoire en s’aventurant sur un terrain où on ne l’attendait pas, avec une ambition affichée : vaincre le SIDA dans les dix ans... Il a même fait part de sa satisfaction, feinte ou réelle, de voir un Congrès plus féminisé, même si le sexe faible, mieux représenté cette fois-ci, lui est majoritairement et franchement hostile, avec des pasionarias véhémentes, noires ou latinos, et des avocates acharnées de l’avortement ou de la cause LGBT, pas vraiment la tasse de thé du Président ! Mais caresser l’ennemi dans le sens du poil n’a jamais nui à une tentative tactique de dédiabolisation !

Et, à propos du fameux mur à achever à la frontière mexicaine, il n’a rien lâché et reste déterminé à mener à bien cette entreprise nécessaire pour assurer l’étanchéité des frontières méridionales du pays. Comment ? L’avenir le dira, car les Démocrates lui refusent toujours les cinq milliards de dollars US nécessaires à cette entreprise.

Mais Trump ne pouvait pas décevoir, encore une fois, la masse de ses supporters qui lui restent toujours acquis. Le budget, in fine, devra bien être voté et bien des négociations de couloirs sont encore possibles pour que, ni le Président, ni son opposition, ne perdent la face. Les premières tentatives ont échoué. Il y en aura d’autres avant que le chef de l’exécutif ne se résolve à utiliser les grands moyens : proclamer l’état d’urgence à la faveur d’une vague importante de migrants honduriens, salvadoriens ou autres, se jetant sur le pays à travers les sables et les cactus du désert de Sonora, ou mouillant leur chemise pour traverser le Rio Grande. Dans ce cas, c’est le génie de l’US Army qui serait à pied d’œuvre.

Nous n’en sommes pas là, mais c’est bien sur les rives du Potomac que se joue le sort de la nation blanche américaine, avant même que son avenir ne se dessine, quelque part, entre l’ouest californien et l’extrême est texan. Trump ? Pas mort !

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mercredi, 06 février 2019

« Macron, rends-moi mon vote ! »

Baeckeroot.jpgChristian Baeckeroot,

ancien député

Membre du Bureau du

Parti de la France

Le 29 mai 2005, les Français, à 54,68 %, répondaient NON à la question qui leur était posée par référendum en vertu de l'article 11 de la Constitution française par le Président de la République Jacques Chirac, après adoption du texte du projet dans les mêmes termes par les deux Assemblées : « Approuvez-vous le projet de loi permettant la ratification du traité établissant une Constitution européenne ? »

Couplé au NON des Pays bas, et puisqu’un seul pays refusant de ratifier le texte suffisait à le rendre inopérant, ce refus français aurait dû signer la fin de cette Constitution de l'Union voulue par les supranationaux mondialisés, architecture institutionnelle visant à abattre les derniers murs d'indépendance nationale dont Valéry Giscard d'Estaing fut le maître d’œuvre à la tête de la Convention chargée d'en établir les règles.

Il n'en fut rien. Dans un déni de démocratie sans précédent, les européistes s'acharnant dans leur projet funeste, réussirent à contourner les décisions populaires en rédigeant un nouveau traité qui reprenait 90 % des éléments de la Constitution sans y mettre ni le mot ni la nature institutionnelle. Ce fut le honteux Traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy devenu Président fit ratifier par le Congrès et signa le 13 décembre 2007.

Au moment où, désireux de sortir si possible par le haut de la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron semble vouloir organiser un nouveau référendum à l'issue des débats nationaux/alibis qu'il a voulus, organisés et cadrés, ne serait-il pas juste, souhaitable et pour tout dire réparateur que la République, par la voix de son Président, reconnaisse l'atteinte faite à la souveraineté du peuple français, bafoué dans sa volonté, nié dans sa parole et muselé dans son pouvoir décisionnaire ?

Le traité de Lisbonne fut une infamie, non seulement dans ses intentions – le fédéralisme comme seule voie pour le destin du Continent - mais dans sa pratique – toujours moins d’indépendance, toujours plus de technocratie et de pouvoir bureaucratique de la Commission – et dans ses effets – la marche en rythme accélérée vers la financiarisation des marchés et vers l’immigrationnisme, ce qui ne fut pas pour rien dans la crise financière de 2008, ni dans celle de la déferlante migratoire de 2017, la première faisant encore sentir ses effets sur nos économies, la seconde étant bien loin de se finir.

Sans le Traité de Lisbonne, l’Europe et la France auraient été mieux armées pour faire face à ces deux crises majeures.

En gage de sincérité dans sa démarche affichée de rendre la parole au peuple, les Français attendent du Chef de l'État qu'il déclare, par souci de repentance pour une fois utile et légitime, la responsabilité de la République dans l'injustice politique, nationale et identitaire qui leur a été faite.

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Michel Onfray : le baiser de Judas (sur la liste de Mme Levavasseur)

08:48 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

6 février 1945 : ASSASSINAT DE ROBERT BRASILLACH

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Les Amis de Robert Brasillach CLIQUEZ ICI

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mardi, 05 février 2019

Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

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Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

  • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
  • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
  • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

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Sur la parution de son nouveau livre, "Contre le libéralisme, la société n'est pas un marché", Alain de Benoist répond à Breizh info

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Contre le libéralisme, la société n’est pas un marché. Voici le nouvel ouvrage d’Alain de Benoist, présenté ci-dessous par son éditeur, les éditions du Rocher. Pour en parler nous avons interrogé son auteur.

Propos recueillis par Yann Vallerie cliquez ici

Breizh-info.com. Vous publiez un nouvel ouvrage intitulé « Contre le Libéralisme – la société n’est pas un marché ». Pourquoi est-ce important de préciser dès l’introduction que c’est à une critique de l’idéologie libérale que vous vous livrez, et pas à un plaidoyer pour la bureaucratie ou à attaque contre la liberté d’entreprendre, de circuler, d’agir, de penser, au libre arbitre ?

Alain de Benoist :  Ceux qui me connaissent auront du mal, je crois, à m’imaginer en adversaire du libre arbitre ou en défenseur de la bureaucratie ! Si j’ai pris la peine d’expliquer, dès le début de mon livre, qu’il faut d’abord s’attaquer aux fondements théoriques de l’idéologie libérale, c’est d’abord parce que celle-ci ne peut être attribuée à un seul auteur. Le « marxisme » est tout entier sorti de la pensée de Marx, mais le libéralisme a de multiples « pères fondateurs », ce qui fait qu’il s’est présenté, depuis deux siècles, sous des aspects parfois très différents. La distinction traditionnelle entre libéralisme politique, libéralisme économique et libéralisme philosophique a encore obscurci les choses au lieu de les éclairer.

Je pense, comme John Milbank, que le libéralisme est d’abord une « erreur anthropologique », en clair que sa conception de l’homme est erronée. Or, c’est bien cette anthropologie que l’on retrouve à la base de toutes les formes de libéralisme : l’idée d’un homme qui n’est pas naturellement social et politique, mais qui cherche en permanence à maximiser son intérêt privé, le domaine économique étant celui dans lequel il est censé pouvoir le mieux jouir de sa liberté. L’homme libéral, c’est l’Homo œconomicus, un être autosuffisant, propriétaire de lui-même, indifférent par nature à toute notion de bien commun. C’est ce qui m’a amené à identifier les deux composantes fondamentales de l’anthropologie libérale : l’individualisme et l’économisme.

Breizh-info.com. Vous dites que le libéralisme est l’idéologie de la classe dominante. Défendre l’idéologie libérale serait donc assimilable à du conservatisme bourgeois selon vous ?

Alain de Benoist :  L’idéologie dominante est toujours celle de la classe dominante. Aujourd’hui, la classe dominante ne se réduit nullement aux bourgeois conservateurs. C’est une classe transnationale, parfaitement accordée au capitalisme déterritorialisé, qui se veut à la fois « efficiente » et « progressiste ». Elle œuvre à la transformation de la planète en un immense marché, mais adhère en même temps à l’idéologie des droits de l’homme et à l’idéologie du progrès. Cette classe s’est progressivement coupée du peuple, avec toutes les conséquences que l’on sait. La bourgeoisie qui se veut à la fois conservatrice et libérale s’accroche à une position intenable. Dans les faits, elle ne peut s’affirmer libérale qu’aux dépens de son conservatisme et ne peut s’affirmer conservatrice qu’aux dépens de son libéralisme.

Je donne dans mon livre quelques exemples de cette inconséquence. Comment prétendre réguler l’immigration tout en adhérant au principe libéral de libre circulation des personnes, des capitaux et des marchandises ? Comment interdire l’usage des stupéfiants sans contrevenir à l’idée libérale que chacun doit être laissé entièrement libre de ce qu’il entend faire de lui-même ? Comment défendre les identités des peuples et des cultures si l’on ne voit en eux, comme les libéraux, que de simples agrégats d’atomes individuels ? Comment conserver des « valeurs traditionnelles » que l’illimitation du système capitaliste s’applique partout à supprimer ?

Breizh-info.com. En quoi le libéralisme est-il incompatible avec la démocratie participative, alors qu’il se marie parfaitement avec la démocratie représentative ?

Alain de Benoist :  D’un point de vue libéral, l’avantage de la démocratie représentative est qu’elle substitue la souveraineté parlementaire à la souveraineté populaire : comme l’avait bien vu Rousseau, dans ce système le peuple n’est souverain que le jour du vote ; dès le lendemain, ce sont les représentants qu’il a élus qui ont le pouvoir de décider. Le problème, aujourd’hui, est que la démocratie représentative ne représente plus rien. D’où la défiance généralisée envers un système oligarchique complètement coupé des aspirations populaires.

Mais il ne faut pas s’y tromper : le libéralisme, dans la mesure même où il prône la soumission du politique aux forces impersonnelles du marché, est en fait hostile à toute forme de souveraineté. Plus exactement, la seule souveraineté qu’il reconnaisse est celle de l’individu. Les nations et les peuples n’ont pas d’existence en tant que tels. Comme l’écrit le très libéral Bertrand Lemennicier, la nation n’est qu’un « concept sans contrepartie dans la réalité ». Toute identité collective relève donc du fantasme. L’individualisme méthodologique, hostile à toute forme de holisme, est alors le seul moyen d’analyser une société dont Margaret Thatcher disait sans rire qu’elle « n’existe pas ».

Dans la mesure où la démocratie participative permet de redonner le pouvoir au peuple, s’apparentant par là à la liberté des Anciens qui, par opposition à celle des Modernes, consistait à donner aux citoyens la possibilité de participer activement à la vie publique (et non de s’en désintéresser pour se réfugier dans le privé), elle ne peut que se heurter à l’opposition des libéraux.

Breizh-info.com. Pour faire écho à l’actualité, diriez vous qu’aujourd’hui, Emmanuel Macron est le parfaite figure de l’idéologie libérale ? Pour quelles raisons ? 

Alain de Benoist : Disons qu’il en est l’une des figures emblématiques. On sait que ce sont les milieux financiers qui ont permis à Macron d’arriver au pouvoir et qu’une fois élu, celui-ci s’est empressé de former un gouvernement dont la principale caractéristique est d’associer des libéraux de droite et des libéraux de gauche. Cela a au moins permis de constater que, comme l’a dit et répété Jean-Claude Michéa, libéralisme économique « de droite » et libéralisme sociétal « de gauche » ne sont finalement que deux formes dérivées de la même idéologie – et qu’ils se complètent parfaitement. Mais cela a aussi permis de comprendre que le clivage droite-gauche est en train de disparaître pour être remplacé par un autre, certainement plus fondamental : libéraux et antilibéraux. Durant tout le XIXsiècle, jusqu’à l’apparition du socialisme, les conservateurs ont été les principaux adversaires des libéraux. On va y revenir.

Breizh-info.com. Quels antidotes, quelles alternatives existent ou restent à inventer pour que nos sociétés triomphent de ce libéralisme ?

Alain de Benoist :  Il n’y a évidemment pas de recette miracle. Il y a en revanche une situation générale qui évolue de plus en plus vite, et qui fait désormais bien apparaître les limites du système actuel, qu’il s’agit du système politique de la démocratie libérale ou du système économique d’une Forme-Capital confrontée à l’immense menace d’une dévalorisation générale de la valeur. L’avenir est au local, aux circuits courts, à la renaissance des communautés humaines, à la démocratie directe, à l’abandon des valeurs exclusivement marchandes. L’antidote aura été trouvé quand les citoyens auront découvert qu’ils ne sont pas seulement des consommateurs, et que la vie peut être plus belle dès lors qu’on répudie un monde où rien n’a plus de valeur, mais où tout a un prix.

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La culture de la repentance affaiblit le mental de la nation

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Depuis quelques décennies maintenant, les dirigeants de la France, devenus des adeptes de la repentance collective, recherchent dans son passé tous les épisodes susceptibles d’être utilisés pour la culpabiliser. Une telle démarche ne peut qu’altérer notre identité, développer la haine collective de soi et désagréger la communauté nationale. Profondément malsaine, la pratique incessante de la repentance affaiblit le mental de la nation.

Repentance tous azimuts

Tel est bien l’exercice insolite auquel se livrent les responsables du Système en se penchant de façon négative sur différentes périodes de notre histoire nationale. Il y a d’abord les événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels notre pays en est arrivé à se considérer lui-même comme complice de la persécution des juifs. De même, notre nation en est venue à juger la colonisation comme un épisode moralement condamnable, M. Macron allant jusqu’à déclarer pendant sa campagne électorale que des crimes contre l’humanité ont été commis à cette occasion. De plus, notre pays s’est laissé stigmatiser à propos de l’esclavage aussi bien pour le commerce triangulaire que pour la pratique qui en a été faite dans les Antilles. Et, bien sûr, la liste n’est pas close, d’autres sujets donneront certainement de nouveaux motifs de se battre la coulpe et, s’il n’y a plus rien à trouver dans la période récente, il suffira de remonter plus loin dans le passé, jusqu’aux croisades par exemple.

Repentance officielle

Mais le plus consternant dans ce phénomène est qu’il n’a rien de spontané. Il ne vient pas du peuple, il est certes porté par certains groupes et relayé par les médias mais il est surtout pris en charge par l’État. La plupart de ces événements font l’objet d’une reconnaissance officielle : des monuments ont été érigés, des lois ont été votées, des commémorations annuelles instituées, des demandes de pardon ont été formulées, des indemnités versées. La repentance est officielle et assumée par l’État au nom du peuple tout entier.

Les Français pas pires que les autres

Or, cette démarche est profondément malsaine. D’abord, elle stigmatise injustement la France et les Français. Car, les hommes ne sont pas des saints et dans l’histoire de l’humanité tous les peuples ont connu des périodes fastes et des périodes plus sombres. Or, personne ne peut raisonnablement affirmer que les Français et les Européens auraient été moralement plus condamnables que les autres peuples du monde. Sur la question de l’esclavage par exemple, seuls les Européens ont réellement mis fin à cette pratique qui, en revanche n’a pas disparu en Asie et dans les pays musulmans. Pourquoi, dès lors, les nations d’Europe et elles seules s’adonnent-elles à ce curieux exercice d’autoflagellation ?

Nul n’est coupable pour ses parents

Cette manie repose par ailleurs sur une atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Nul ne peut en effet être considéré comme responsable des méfaits commis par un parent ou par un ascendant, une notion d’ailleurs propre aux valeurs européennes. Or, la repentance consiste précisément à exiger des générations actuelles qu’elles entrent en contrition pour ce qu’auraient commis les générations précédentes. Dans cet esprit, d’ailleurs, n’est-il pas révoltant que ces exercices de repentance gagnent les écoles où des enseignants culpabilisent nos enfants en déposant sur leurs épaules un fardeau qu’ils n’ont aucune raison de porter ?

La manie de la repentance érode notre identité

Le résultat est que cette culture de la repentance affecte gravement le mental de la nation. D’abord, elle porte atteinte à notre identité. Celle-ci est déjà mise en cause par l’invasion migratoire, l’influence culturelle américaine et les attaques contre nos valeurs de civilisation, mais le processus de repentance ne peut qu’accélérer l’érosion identitaire que connaît notre pays. Comment nos compatriotes pourraient-ils en effet rester attachés à la France, si on leur rappelle sans cesse à quel point elle est coupable ?

« Pour les ethnologues, toutes les civilisations se valent, mais on ne fait durer la sienne qu’en la considérant comme supérieure aux autres », écrivait Claude Lévi-Strauss. Si donc on installe les Français dans l’idée qu’ils sont plus mauvais que les autres peuples, comment pourraient-ils faire durer leur culture et leur civilisation ? La repentance est un acide qui ne peut que corrompre le moral de la nation.

La pratique de la repentance, symptôme d’une pathologie mentale

Elle procède d’ailleurs d’une démarche psychotique. Que dirait-on en effet d’un homme qui se sentirait coupable des crimes commis par un ascendant ? Les thérapeutes diagnostiqueraient une maladie mentale et s’emploieraient à lui expliquer qu’il n’est en rien concerné. On lui prodiguerait le conseil d’invoquer plutôt la mémoire de ses ancêtres les plus prestigieux.

Il n’en va pas différemment d’une nation. Pour la France, tout se passe comme si les responsables et activistes de la repentance étaient atteints d’une pathologique mentale. Et c’est particulièrement vrai pour les dirigeants politiques dont la mission devrait consister au contraire à favoriser la fierté nationale.

L’attitude normale et saine consiste en effet à laisser dans l’ombre ce qui doit y être et à exalter et valoriser les périodes les plus glorieuses de notre passé collectif.

La France n’en manque pas.

 

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lundi, 04 février 2019

JEUDI 7 FÉVRIER : ALAIN ESCADA, PRÉSIDENT DE CIVITAS, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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ÉCOUTEZ LES PRÉCÉDENTES

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22:35 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vincent Lapierre agressé à Toulouse

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Sachez-le :

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Pour diffuser Synthèse nationale auprès des Gilets jaunes :

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Samedi dernier : réunion du Bureau politique du Parti de la France à Boulogne

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Communiqué du PdF :

Réuni à Boulogne Billancourt le samedi 2 février, le Bureau politique du Parti de la France a décidé d'un certain nombre de mesures organisationnelles pour mettre le mouvement en ordre de bataille pour les prochains mois, tant sur le plan financier que sur ceux du recrutement, de l’action militante ou de la communication et cela dans tous les cas de figure qui pourraient survenir dans l'incertitude de la situation politique et sociale que connaît le Pays.

Une nouvelle affiche dont le principe avait été pris lors de la dernière réunion du BP est d’ores et déjà à la disposition des sections locales : Immigration = Impôts et Taxes.

Carl Lang qui vient de tenir plusieurs réunions – dont celles de Castres et de Bordeaux – va multiplier les déplacements d'ici l’été et le Parti de la France organisera le samedi 11 mai prochain, à l'occasion des 10 ans d'existence du PDF un grand banquet national à Paris. Il y tiendra, par ailleurs son Congrès à la fin du mois d'octobre. Enfin, un effort particulier va être réalisé vers la presse pour tenter de briser l'omerta médiatique.

Après un large tour de table consacré au mouvement des Gilets jaunes, le Président du PDF, Carl Lang a rappelé le soutien du PDF aux Gilets Jaunes dans leurs légitimes revendications tout en les mettant en garde contre l'infiltration gauchiste dont on peut sentir la réalité dans certains slogans et dans les thèmes mis en avant depuis plusieurs semaines, mais aussi contre les pièges tendus par le gouvernement.

Carl Lang a ainsi dénoncé la violence d'État, violence politique dont le but est d'opposer le peuple aux forces de l’ordre et d’ouvrir, par une stratégie de la provocation voulue et délibérée, un cycle violences contre violences pour apparaître, in fine, comme le parti de l'ordre.

Pour Carl Lang, « l'action révolutionnaire sans projet politique est débilissime, les appels à l'insurrection ou au soulèvement national sont au mieux ridicules, au pire périlleux, et le chaos ne pourrait bénéficier qu’à la troisième France, la non-France des banlieues ».

« Notre objectif » a ajouté le Président du Parti de la France qui considère, par ailleurs, comme normale et démocratique l’existence d'une liste Gilets jaunes aux élections européennes («Tout est politique et le dernier mot doit rester au politique») "est de faire en sorte que personne n’ai besoin demain de mettre de Gilets jaunes, en trouvant et mettant en œuvre les solutions aux problèmes et aux souffrances du peuple français".

09:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 03 février 2019

SERVIR ET SERVITEURS.

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Serge Ayoub

Il y a quelques jours Sébastien s’est fait incarcérer pour graffiti. En France, aujourd’hui, certains peuvent aller en prison pour un tag.

Qu’il soit coupable ou non, je ne veux même pas en discuter. J’ai une formation en droit, je balaie les accusations sans preuve, sans témoin, sans flagrant délit et sans aveux. Je ne veux pas vous raconter pourquoi un homme est tombé, je veux vous dire comment il est debout.

Sébastien a toujours su ce que servir veut dire. Cette notion lui a été enseigné à la dure dans un des corps les plus prestigieux de l’armée française, la Légion étrangère. On ne rejoint plus, depuis longtemps, le 2REP par accident mais par conviction. Cette qualité morale, la plus haute, d’accepter le sacrifice de sa vie pour l’honneur et l’intérêt de la nation lui est chevillée au corps surement par l’éducation, la tradition familiale, elle ne se biffe pas d’un jet d’encre. Surtout que Sébastien est récidiviste d’amour de sa patrie. Depuis son congé de l’armée il est de tous les tractages, de toutes les manifestations patriotiques. Après le service, il veut servir encore. C’est son droit, il pense qu’il se doit.

Et ce jour de décembre place de l’Étoile, il était sous l’Arc de triomphe, face aux casseurs, rempart de son corps pour défendre la flamme du soldat inconnu. Plus qu’un devoir, pour lui c’était une évidence. C’est ce qu’il a expliqué avec véhémence à la police puis le jour de l’audience devant les juges. Un soldat, un légionnaire, un Français ça ne souille pas le monument le plus sacré de son pays. Il a répété cette vérité en serrant dans ses mains son béret vert comme unique témoin, comme seule preuve, de son respect de la mémoire de ceux qui donnent leurs vies pour la liberté des leurs. Il espérait, vue ses états de service, au nom de son engagement, ne pas être traité comme un délinquant multirécidiviste, de ne pas être perçu comme un nuisible que l’on enferme pour le séparer du monde. Il attendait simplement qu’on le croit.

Mais la langue française est capricieuse et l’on a pas la même définition de servir que l’on soit au front ou dans un bureau. La justice pour servir son gouvernement à défaut du coupable se contente d’un coupable et celui-ci est idéal. Il a toutes les tares pour ces magistrats adeptes du « mur des cons », il aime son pays. Pour cette petite caste de procureurs, servir ou avoir servi la France est une circonstance aggravante. Alors on l’accable, il aurait la rage, il serait nazi. La bête est armée, tout est bon pour l’achever. De vieux fusils de chasse et un coutelas feront office d’arsenal. Quelle importance que l’on soit dans le Doubs, que la région entière chasse et qu’il vive en famille. Ce n’est d’ailleurs même pas un motif de sa détention préventive. Le portrait robot est envoyé aux médias, serviteurs du système, qui le relaient avec zèle d’agences en rédactions avant de le publier.

Voilà la sinistre affaire du graffiti de l’Arc de triomphe, je la conclurai d’une phrase sans appel, la sienne. Lorsque je l’ai eu au téléphone et que je lui demandai si c’était lui, il m’a répondu laconiquement : « Ta question est une insulte ». Il a raison, je l’ai cru et je le crois.

Ce texte de Serge Ayoub est publié dans le numéro hors-série de Synthèse nationale qui sortira dans les jours qui viennent cliquez ici

22:15 Publié dans Editoriaux, Gilets Jaunes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Saine colère irlandaise

Irlande-KBC-300x245.jpgGeorges Feltin-Tracol

Roscommon est une bourgade de quelque 5 000 habitants dans le comté de Connacht non loin de la frontière avec l’Irlande du Nord. Dans la matinée du 16 décembre 2018, des vigiles mandatés par un organisme bancaire expulsaient de sa ferme Michael Anthony McGann ainsi que les personnes qu’il logeait, Geraldine, sa sœur, et David, son frère d’âge déjà très avancé. L’action filmée montre des individus venus de l’Ulster molester l’un des deux frères…

En procès depuis 2009, Michael Anthony McGann conteste à la banque belge KBC une dette de 300 000 €. Que ce soit en France, en Italie, en Grèce ou en Irlande, les conditions de travail des fermiers, agriculteurs et autres paysans ne cessent de se détériorer sous l’initiative concertée de gouvernements libéraux-progressistes cosmopolites, de la mondialisation anti-écologique et des mafias bancaires. Plus que jamais, le monde agricole incarne les nouveaux forçats de la terre. Quand un exploitant agricole surendetté et fiscalement matraqué ne met pas fin à ses jours, ce sont ses proches qui l’abandonnent, c’est sa maison, ses champs, ses outils qui lui sont légalement dérobés.

Cette expulsion a indigné toute l’Irlande. Le 24 décembre suivant, plus de 700 personnes manifestaient dans les rues de Roscommon contre la tyrannie des banques à l’appel du parti d’opposition de gauche nationaliste-multiculturaliste Sinn Fein. L’un de ses élus, le député Matt Carthy, s’engagea en faveur des victimes. Ayant obtenu un rendez-vous avec la direction irlandaise du groupe belge, il les tança publiquement. Ce n’est pas tout. Quelques jours auparavant, les auteurs de l’expulsion étaient rossés et leurs véhicules incendiés. Un chien de garde y fut même abattu, ce que déplora plus tard un communiqué officiel des responsables du raid, peut-être des dissidents de l’IRA.

La police locale a assez vite identifié tous les protagonistes, mais ce sont les vigiles qui sont surtout poursuivis. Ils ont chassé de leur domicile Geraldine et David McGann étrangers au contentieux entre leur frère et cette banque cotée à la Bourse de Bruxelles dont le slogan publicitaire est – ô ironie ! – « C’est vous qui comptez ». Le vaste soutien qu’apportent les Irlandais aux expulsés se comprend fort bien. Cette expropriation leur rappelle deux terribles périodes de leur mémoire historique. Celle, entre 1918 et 1921, des Black and Tans (« Noirs et Fauves »), ces anciens combattants britanniques de la Grande Guerre qui pourchassaient les résistants irlandais et persécutaient de vaillants civils pendant la Guerre d’Indépendance. Celle, plus ancienne, des expulsions de 1848 en pleine « Grande Famine », ce quasi-génocide perpétré par Londres avec l’approbation de l’hérésie sectaire anglicane.

Tous les Irlandais, y compris les policiers et les magistrats, gardent en eux ces événements douloureux. Ils ne veulent pas qu’ils se répètent aujourd’hui. Si la clique bankstère continue à opprimer le fier peuple irlandais, il est fort probable – et même souhaitable – qu’il revête à son tour le gilet jaune de la grande révolte des peuples d’Europe !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°110, mise en ligne sur TVLibertés, le 28 janvier 2019.

22:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeud 7 février à Paris : soirée Livr'arbitres

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Ignace y dédicacera son album

de dessins "La crise de Jupitercliquez ici

21:55 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vers l’effondrement monétaire du Système pour éviter le krach boursier

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Marc Rousset

Au Japon, le GPIF, le plus gros fonds de pension au monde (celui des retraites des fonctionnaires japonais, dont la capitalisation boursière est de plus de 10.000 milliards de dollars), a perdu, fin 2018, la modique somme de 136 milliards de dollars, suite à des placements en actions à la Bourse de Tokyo. On peut imaginer ce qui se passerait dans le monde en cas de krach…

Les banques centrales, par leur politique monétaire laxiste, ne savent que prolonger la vie des États malades dont l’hyper-endettement devient de plus en plus incurable. En 1958, la dette américaine s’élevait à 280 milliards de dollars. Elle a été, depuis cette époque, multipliée par 75 (par 31 depuis 1981, tandis que les recettes fiscales n’étaient multipliées que par 6) pour atteindre, aujourd’hui, 22.000 milliards de dollars.

La dette est, en réalité, une maladie mondiale, nonobstant la bombe potentielle des produits dérivés bancaires. En Chine, la dette totale est passée de 2.000 milliards, en 2000, à 40.000 milliards de dollars. Le Japon, avec une dette publique de 250 % du PIB, ferait défaut si les taux d’intérêt augmentaient de seulement 0,5 % ! On comprend mieux pourquoi le Japon ne peut pas revenir en arrière dans sa politique monétaire. Et partout dans le monde, le système bancaire, avec un effet de levier des capitaux propres de 10 à 50, sera bien incapable de rembourser les déposants en cas de krach. Quant à l’État français, il faut savoir que sa dette de 2.000 milliards d’euros représente plus de deux fois la valeur de son patrimoine public et de ses actifs.

Aux États-Unis, la Fed est en train de capituler et de faire marche arrière face au risque imminent de krach, d’où les cocoricos triomphants des médias sur l’envolée récente à Wall Street, qui repose en fait sur du sable. La Fed met fin à la politique annoncée de l’augmentation des taux d’intérêt actuellement à 2,25 %-2,50 % et envisage même, l’année prochaine, l’arrêt de la politique d’assouplissement quantitatif monétaire à l’envers, voire même, si nécessaire, une reprise de la création monétaire et, donc, de l’augmentation de ses actifs. La Fed a acheté des centaines de milliards d’obligations de 2008 à 2015, au point d’avoir quintuplé, à 4.500 milliards dollars, la taille de son bilan. Face aux « contre-courants » possibles évoqués par Jerome Powell, la Fed, comme au Japon, n’hésitera pas à condamner la monnaie, à réduire les taux d’intérêt pour prolonger la vie du Système et éviter le krach boursier, jusqu’au jour où, suite à la perte subite de confiance, tout explosera !

Et en zone euro avec Mario Draghi, rebelote et même dilemme qu’aux États-Unis, qu’au Japon ! La BCE s’est engagée à maintenir « un degré élevé de soutien monétaire ». Les taux d’intérêt négatifs pour les banques pourraient passer, fin 2019, du taux ridiculement bas de -0,4 % à un taux maximum tout aussi ridicule de -0,2 %… en visant 0 % en 2020 ! La politique d’assouplissement quantitatif monétaire à l’envers n’est même pas envisagée. L’emprunt OAT français est à 0,58 %, le Bund allemand à 0,18 % et le taux italien à 10 ans à 2,66 %. La BCE envisage même des opérations de refinancement LTRO à 4 ans pour les banques dans une situation délicate, ce qui aura aussi pour conséquence d’accroître la masse monétaire et de faire baisser les taux d’intérêt sur les marchés.

La politique économique électoraliste et laxiste des populistes italiens ne fait qu’aggraver la récession, ce qui rend furieux le patronat italien Confindustria. La banque Monte dei Paschi a eu besoin de 8 milliards d’euros, mais il a fallu que l’État italien trouve encore 400 millions d’euros pour sauver la banque Carige. L’Italie ne pouvait compter, jusqu’à fin 2018, que sur la BCE pour acheter ses obligations, d’où la nécessité pour l’Italie d’émettre maintenant des obligations libellées en dollars, alors que les investisseurs étrangers ont vendu, entre mai et novembre 2018, pour 70 milliards nets d’obligations italiennes.

Le bitcoin, c’est fini, avec une crypto-devise à 4.000, contre 20.000 dollars fin 2017 ! Les banques centrales, un signe qui ne trompe pas, se sont ruées sur l’or et ont acheté 4.315 tonnes d’or en 2018, les réserves actuelles de la Chine s’élevant probablement à 17.100 tonnes, soit deux fois celles des États-Unis. À Londres, l’once d’or vient de franchir le seuil psychologique de 1.300 dollars.

21:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contre le Pouvoir mondialiste : la Révolution ou le Front Populiste

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Bernard Plouvier

Les Français sont responsables, donc coupables, de ce qui se passe sous nos yeux et à deux niveaux : celui de la triste actualité – où des flics, soldés avec l’argent de nos impôts et de nos taxes, tabassent, voire mutilent des Français qui contestent un pouvoir ignoble – et celui de l’avenir encore plus sombre – puisque la France (et d’autres pays européens) est entrée en une phase de péril civilisationnel.

Lorsque les racailles des cités de non-droit se lancent dans des émeutes raciales, à coups de mortiers et de « Kala », en plus des cocktails Molotov, nos doux princes n’envoient que des canons à eau et attendent que les voyous se fatiguent, ce qui prend de 5 à 10 jours, durant lesquels des quartiers sont ravagés. Avec nos deniers, l’État répare aussitôt les installations – probablement pour permettre aux canailles de se défouler à nouveau lorsqu’elles « auront leurs nerfs » et voudront détruire encore plus de biens publics et privés – et les assurances paient les dégâts – en augmentant les primes payées par les honnêtes gens.

Ces trois derniers mois, c’est du « petit-blanc » qui conteste. Alors, nos merveilleux princes déchaînent leurs sbires et l’on éborgne à qui mieux-mieux. On trouve même des médecins pour nous dire qu’une femme âgée atteinte par un éclat de grenade est morte d’un arrêt cardiaque... le médecin que je suis aimerait connaître un seul cas dans le monde animal où l’on ne meurt pas, en définitive, d’un arrêt du cœur. 

Que le mouvement des Gilets Jaunes soit perverti par des voyous, issus d’une extrême-gauche de fils à papa trotskistes et de nervis soldés par les fonds secrets du ministère de l’Intérieur, tout le monde le sait. Que le motif de la révolte populaire (une énième augmentation des taxes en une époque où les pauvres s’appauvrissent chaque année davantage) ne soit qu’un épiphénomène du cancer social dénommé Économie globale + Immigration invasion, soit ce que les meneurs de ce mouvement ne comprennent pas ou n’osent invoquer, on le sait également.

Le spectacle indécent d’un Président arrogant, qui méprise les malchanceux et les ratés du système éducatif français qui est effectivement lamentable et inadapté à l’époque actuelle, les minauderies de son épouse qui ferait mieux d’être discrète, les scandales de collaborateurs faisandés (une ministresse flirtant avec le conflit d’intérêt et un psychopathe issu de l’immigration extra-européenne, en attendant l’inévitable révélation d’autres turpitudes) laisse chez les plus calmes un arrière-goût de décadence et fait naître chez les plus agités un désir d’action radicale.

La Révolution (au sens bestial du terme bien-sûr) peut tenter les fous furieux et les ignorants. Il n’est que de rares exemples de révolution non-violente, peu tueuse et peu destructrice de biens : celle de 1688-89 à Londres et celle de 1830 à Paris, où de riches bourgeois ont soulevé et canalisé la populace pour chasser un monarque au comportement absurde, anachronique, grotesque.

Il est exact que notre Jeune Président est stricto sensu une « Tête à claques », mais le chasser de façon démocratique serait la meilleure solution, faisant ainsi passer un message clair aux sponsors richissimes qui nous l’ont vendu en moins d’une année de promesses démagogiques, grâce à un cirque médiatique éblouissant.

Il n’est que trop évident que le groupe des tireurs de ficelles – les gagnants de l’Économie globale et de l’hyperconsommation induite par l’Immigration-invasion – va financer de multiples listes électorales, voire un parti d’opposition anti-macronien, lâchant le Jeunot devenu impopulaire pour avoir abattu ses cartes trop vite et d’une façon maladroite à un point jamais vu dans la Ripoublique. Le but des financiers-entrepreneurs-négociants sera de trouver une alternative au macronisme agonisant, grâce à d’autres pantins plus habiles dans la présentation du brouet mondialiste et globaliste.

Or, le péril économique et financier sur lequel l’attention est focalisée – car on ne peut en aucun cas en nier le risque à la différence des bobards climatiques – est moins dangereux que le péril civilisationnel.

L’Europe a exporté sa technologie durant un demi-millénaire, apportant le progrès dans les autres continents, sous-développés, sous-évolués. De nos jours, les canailles financières qui dirigent l’économie mondiale ont jugé bon de détruire l’Europe comme foyer de culture et de progrès technique. À l’évidence, dans cinquante ans au plus et de fait probablement plus vite, les pays d’Europe occidentale et scandinave seront peuplés en majorité d’Extra-Européens et de produit de métissage.

On conspue les savants qui osent attirer l’attention du public sur les différences de QI (quotients intellectuels) moyens existant entre races différentes, mais le simple regard sur ce qu’étaient l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Asie et l’Océanie au début du XIXesiècle ou sur l’Amérique précolombienne et sur ce que ces continents sont devenus une fois européanisés aux plans technique et culturel permet d’appréhender le risque majeur qu’une substitution de peuplement ferait à l’Europe, mais aussi à l’ensemble de la planète.

Macron, c’est non seulement le Président des riches – comme cela fut le cas de tous  les Présidents de notre France depuis 1969. C’est aussi et surtout le Président de l’Immigration-invasion, initiée par le décret Giscard-Chirac de 1976.

Ou le peuple de France prend conscience de cela ou il va disparaître en tant que tel. Une Révolution, si elle amuse les abrutis et les ambitieux, si elle libère les instincts meurtriers et destructeurs, est toujours décevante. L’unique leçon à tirer des années 1789, 1917 ou 1979 (le début des stupidités iraniennes) est de préférer la méthode démocratique : on renverse un mauvais système par l’élection de véritables gestionnaires du Bien commun.

L’alternative est simple : ou bien l’on s’achemine un peu plus vers la fin de notre Europe, civilisatrice car peuplée d’Européens de souche, ou bien l’on porte démocratiquement au pouvoir un Bloc Populiste, formé d’honnêtes gens, dirigés par un chef dévoué à sa Nation.               

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"Demain la dictature", de Philippe Bornet, un livre à lire...

RL 93 2018 12 20  Ph Bornet.jpgEn novembre 2018, une enquête de l’IFOP indique que 41 % des Français se déclarent en faveur d’un « pouvoir politique autoritaire », au détriment d’une partie de leurs droits démocratiques et du contrôle actuel des représentants élus. « Un étudiant sur deux s’accommoderait d’un régime autoritaire. »

Philippe Bornet, dans son dernier ouvrage Demain la dictature, analyse les conditions de mise en place et d’exercice d’une dictature. Il dégage ainsi douze conditions qu’il étudie à la lumière d’exemples historiques : « Désordre dans la rue, impéritie du gouvernement, mécontentement dans l’armée et la police, guerre ou menace de guerre, échec et peur des élites, prestige d’un général, séduction de l’intelligentsia, crédits des pouvoirs financiers, désignation d’un coupable, répartition du butin, changement de Constitution, approbation populaire. »

Puisqu’il faut commencer par le commencement, l’ouvrage débute par une étude de ce phénomène dans l’Antiquité, où l’instabilité structurelle des républiques romaine et grecques provoquait l’apparition de tyrans et parfois de dictateurs. La sémantique est très étudiée puisque ces mots n’ont plus le sens qu’on leur confère aujourd’hui. C’est pourquoi Philippe Bornet évoque, par la suite, les cas de « Napoléon Bonaparte » et de « Louis Napoléon Bonaparte » avant de consacrer ses deux derniers chapitres à « Pétain et Laval » et « Charles De Gaulle ».

Avec l’appui de nombreuses citations, l’historien remonte le cours de cette Histoire et de ces portraits à la lumière des critères de la dictature. De nombreux penseurs et historiens sont convoqués dans une analyse détaillée du concept : Jean Bodin, Ernest Renan, Bonald et bien d’autres. L’analyse est d’autant plus intéressante à l’aune des événements actuels où certains considèrent qu’une certaine forme de dictature existe bel et bien en France. Un exemple : « Le dictateur doit être démagogue […] “Mon règne sera celui de la jeunesse et de l’intelligence”, promettait Bonaparte. » Comment ne pas y voir une évocation des plus contemporaines ?

L’épisode des gilets jaunes fait aussi écho à nombre de démonstrations de cet ouvrage : l’existence d’un péril pour l’ordre, d’un soulèvement d’une partie de la population, réprimé par un homme qui, pour se légitimer, se pose en garant de l’ordre républicain. Les mots de Simone Weil sont éloquents à cet égard, la dictature est une « vraie révolution qui consiste dans le retour éternel à un ordre momentanément perturbé ».

En bref, cet ouvrage de Philippe Bornet, Demain la dictature, n’est rien de moins que la démonstration d’une théorie de la dictature, conditionnée par un certain nombre de paramètres étudiés à l’aune d’événements historiques majeurs. La lecture de cet ouvrage, dans la période de crise démocratique que traverse la France et l’Europe, est donc très intéressante pour mieux comprendre le concept de dictature et déceler les caractères de celle-ci qui pourraient se réaliser dans la France d’aujourd’hui.

« La méditation des leçons du passé est la seule prophétie des gens raisonnables. »

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Bruno Gollnisch s'exprime sur le Brexit et sur les 20 ans de l'Euro

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samedi, 02 février 2019

Jeudi soir, plusieurs centaines de personnes se pressaient à La Nouvelle Librairie pour féliciter Jean-Marie Le Pen, premier lauréat du Prix des lecteurs et amis de Présent et de Livr'arbitres.

p2-reponse-jmlp.jpgFrancis Bergeron

Présent cliquez ici

Ce jeudi 31 janvier, Jean-Marie Le Pen était en effet l’invité de Présent, dans le cadre de la remise du prix du livre 2019. Ce prix récompensait le livre, paru en 2018, et considéré comme le plus important au regard des valeurs défendues par notre quotidien. Les lecteurs étaient invités à désigner l’ouvrage de leur choix. Fils de la nation, le premier tome des Mémoires de Le Pen, a recueilli 32 % des suffrages des participants, devant La France interdite, de Laurent Obertone.

Ce 31 janvier, il s’agissait de remettre son prix à Jean-Marie Le Pen : un prix se composant d’un diplôme, dessiné par Chard, d’une statue de Jeanne d’Arc, et de dix publicités gratuites dans Présent.

La librairie était bien trop petite pour accueillir un public très nombreux. En septembre dernier, la venue de Zemmour dans cette même librairie avait chamboulé le Quartier latin. Nous n’en étions pas loin, jeudi soir. Même si les sinistres « black blocs » ne s’étaient pas mobilisés.

C’est un Le Pen en très grande forme qui a consacré une soirée entière à ses lecteurs. Il était accompagné de son épouse Jany, apparemment bien remise de la toute récente agression dont elle a fait l’objet. La Nouvelle Librairie ne manque pas de charme, et présente une exceptionnelle sélection de livres et de revues de droite. Cette jeune librairie s’est installée à une prestigieuse adresse, puisque ce fut celle de l’Action française, de 1900 à 1925, avant d’être reprise par le Faisceau de Georges Valois, jusqu’en 1932.

Un peu de nostalgie en pensant aux combats menés

Dans son discours de remerciement, Jean-Marie Le Pen a tenu à féliciter très chaleureusement l’équipe de Présent pour la qualité du journal, et sa capacité à « être et durer » pendant presque 40 ans. Jean Madiran, François Brigneau, Pierre Durand, Bernard Antony, Georges-Paul Wagner : ces noms sont associés à Présent, bien entendu, mais aussi, peu ou prou, à l’aventure politique du fondateur du Front national.

Une belle soirée, un peu de nostalgie en pensant aux combats menés, aux années écoulées, aux visages familiers qui ne sont plus. Mais pour lancer ce Prix du livre des lecteurs et amis de Présent, nous avons eu la chance de bénéficier du meilleur des récipiendaires qui, instantanément, lui a donné une formidable crédibilité. Rendez-vous donc en janvier 2020.


Une certaine idée de la France, de sa culture

La presse est en crise, nous assène-t-on. Le livre serait en péril, la lecture diminuerait et pourtant, portées par la volonté de certains de ses acteurs, des initiatives perdurent contre vent et marée. Le quotidien Présent en est un bel exemple qui désormais se lance un nouveau défi, avec la remise de son prix des lecteurs et amis de Présent qui se veut désormais un rendez-vous incontournable de début d’année !

Associés à cette belle aventure avec une chronique littéraire hebdomadaire, il nous paraissait évident de nous joindre à cette gageure. Et voilà que l’émulsion a pris, dépassant nos espérances. Les amis de Livr’Arbitres se sont d’ailleurs volontiers prêtés au jeu et auraient pu, de peu, faire pencher la balance pour leur favori, Bruno Lafourcade, auteur d’une satire féroce de l’école républicaine, L’Ivraie, paru chez Léo Scheer.

Mais Jean-Marie Le Pen fait un bon gagnant. Son livre de Mémoires couronne un parcours politique d’une rare longévité. Homme de tempérament, il aura toujours su porter haut une certaine idée de la France, de ses valeurs et de sa culture. Les lettres en font partie, celui-ci sachant aussi bien réciter des vers d’Aimé Césaire que ceux de Robert Brasillach ou du roi poète Charles Ier d’Orléans…

Bref, il nous tarde de nous lancer dans la recherche d’un prochain lauréat. Nous voilà déjà à l’affût d’une belle prise, d’une grande surprise ! Suivez notre actualité, participez à cette belle aventure et rendez-vous à l’année prochaine…

Patrick Wagner

Directeur de “Livr’arbitres”

11:41 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 01 février 2019

Conférence de François Bousquet aux Amis franciliens de Synthèse nationale

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Jeudi soir, l'Association des Amis franciliens de Synthèse nationale, animée par Hugues Bouchu, recevait, pour sa conférence mensuelle, François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Eléments et directeur de la Nouvelle Librairie (6, rue de Médicis à Paris 6e). 

Un exposé passionnant sur la complémentarité entre le combat métapolitique et le combat politique ainsi que sur la Nouvelle librairie et son ambition de reconquête intélectuelle du Quartier latin ; un public passionné comme à l'habitude ; de nombreuses questions pertinentes... bref, une sympathique soirée entre amis !

Dans quelques jours, vous pourrez suivre cette conférence qui a été filmée sur ce site. Encore un peu de patience.

Rappelons que le banquet annuel des Amis de Synthèse nationale est prévu pour le samedi 6 avril prochain. On en reparle, retenez cette date.

Voir le film cliquez là

14:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

12:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |