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mercredi, 06 mars 2019

Samedi 6 avril 20 h : 3e DINER ANNUEL DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC COMME INVITÉ MARTIAL BILD, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE TV LIBERTÉS

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LA VÉRITÉ N’EST PAS NÉGOCIABLE...

Pour la troisième année consécutive, les Amis franciliens de Synthèse nationale, présidés par Hugues Bouchu, organisent leur dîner annuel en ce début de printemps. Après Massimo Magliaro, pour les 70 ans du MSI en 2017, et Jean-Marie Le Pen l’an dernier à l’occasion de la sortie du premier tome de ses mémoires, nous aurons le plaisir de recevoir le samedi 6 avril prochain Martial Bild, Directeur général de TV Libertés.

En effet, cinq ans après le lancement de cette magnifique arme de combat qu’est TVL, il nous a semblé intéressant de donner la parole à son directeur. Ce media était inimaginable il y a encore peu de temps. Il incarne désormais, sur le plan télévisuel, la résistance quotidienne aux tenants de la pensée dominante. Preuve en est : depuis le début du soulèvement populaire des « Gilets jaunes », TV Libertés donne une toute autre interprétation que celle de la presse stipendiée aux ordres du Système. Pour TVL, comme pour nous, au moment où Macron veut nous imposer encore plus de lois liberticides, la vérité n’est pas négociable...

D’ailleurs, dans cet esprit, depuis deux ans, un partenariat entre Synthèse nationale et TV Libertés a donné naissance à l’émission politique et culturelle hebdomadaire « Synthèse » sur Radio Libertés (la web-radio liée à TVL). La 100émission vient d’être diffusée fin février.

Les dîners annuels des Amis franciliens de Synthèse nationale sont devenus le pendant printanier de nos Journées nationales et identitaires du mois d’octobre. Elles sont l’occasion pour nos lecteurs et amis de se retrouver, de s’informer et de soutenir la cause qui leur est chère.

Pour nous, elles sont aussi un véritable encouragement à continuer et intensifier notre combat. Voilà pourquoi nous vous donnons rendez-vous nombreux, le samedi 6 avril à 20 heures, à ce troisième dîner annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale*.  

Roland Hélie,

Directeur de Synthèse nationale

* ce dîner est ouvert aux Amis franciliens et d’ailleurs bien entendu...

RETENEZ DÈS MAINTENANT

VOTRE PLACE CLIQUEZ ICI

BULLETIN DE RÉSERVATION CLIQUEZ LÀ

08:56 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à la menace présidentielle de dissolution du Bastion social : UNE RIPOSTE NATIONALE UNITAIRE S'IMPOSE !

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Emmanuel Macron a annoncé dernièrement, lors du dîner du Crif, son intention de dissoudre le Bastion social. En s’attaquant à ce mouvement, il s’attaque à toute notre famille d’idée. Nous ne pouvons pas rester sans réagir.

Synthèse nationale prend donc l’initiative de lancer un appel pour que le Président revienne sur cette décision. Pour que cet appel soit entendu, il faut qu’il soit signé par le plus grand nombre possible de responsables politiques et associatifs, d’intellectuels, d’élus et de personnalités de la mouvance nationale.

Voilà pourquoi je vous propose de soutenir cet appel. Si vous êtes d’accord, il vous suffit de nous le confirmer en cliquant et en signant ici ou en écrivant à mon adresse : roland.helie@sfr.fr 

N’hésitez pas non plus à le diffuser autour de vous.

Persuadé que vous serez nombreux à faire savoir votre détermination à vous opposer à cette décision liberticide.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

 

Le texte de l'appel :

 

 NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

 

Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

- Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

- Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

- Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

(1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

Liste des 25 premiers signataires de cet appel :

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Francis Bergeron, directeur de Présent

Caroline-Christa Bernard, artiste

Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

François de Chassey, écrivain

Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

Nicolas Gauthier, journaliste

Patrick Gofman, essayiste

Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Patrick Junca, ancien responsable identitaire

Pieter Kerstens, chef d'entreprise

Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis

 

Pour imprimer et diffuser cet appel cliquez ici 

Pour signer cette pétition en ligne cliquez là

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lundi, 04 mars 2019

En souvenir de Janpier Dutrieux

41p7VeKumLL._SX369_BO1,204,203,200_.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le 18 février dernier disparaissait d’une très longue maladie Janpier Dutrieux né en 1952. Ses obsèques se déroulaient quatre jours plus tard à l’église Saint-Denis d’Athis-Mons. C’est un non-conformiste du début du XXIe siècle qui nous quitte à l’heure où les « Gilets Jaunes » révèlent un puissant et réel mécontentement social. Ils devraient lire les très nombreux textes de Janpier Dutrieux comme ils devraient parler des travaux d’Ivan Blot lui-même décédé en octobre 2018 sur le « référendum d’initiative citoyenne » pour pouvoir ensuite en discuter sur de coûteux ronds-points payés par les contribuables. Janpier Dutrieux était en effet l’un des très rares penseurs anti-conformistes français à maîtriser avec brio, pédagogie et pertinence l’économie politique, les implications sociales et leurs dimensions monétaires et financières.

À la fin du XXe siècle et au début du XXIe, il avait commencé à se faire connaître avec Fragments Diffusion, la « Lettre associative bimestrielle d’Alternative personnaliste ». Cet ancien élève à l’Institut régionale d’administration de Lille et cadre supérieur à la Poste affichait un véritable personnalisme comme il ne cachait pas son fédéralisme intégral ainsi que son créditisme social en référence au Britannique Clifford Hugh Douglas. Ce contributeur épisodique à L’Unité Normande s’inspirait aussi d’Alexandre Marc, d’Arnaud Dandieu et de Robert Aron. Il tenait un site Prospérité et Partage, titre général éponyme d’une série d’ouvrages parue en 2015 et 2016. Étienne Chouard a déclaré en 2012 que « le site de Janpier Dutrieux — Prospérité et partage — est un des meilleurs sites que je connaisse sur la monnaie et sur la justice sociale que l’on peut attendre d’un bon système monétaire. À connaître et à étudier soigneusement ». En 2016, les Éditions de la Délivrance ont publié un belopuscule, L’Argent. Connaissance de la doctrine sociale de l’Église.

Janpier Dutrieux ne cantonnait pas son catholicisme à la seule « sphère privée ». Il travaillait en faveur de la Cité chrétienne. Il milita plusieurs années aux côtés de Benjamin Guillemaind (décédé en 2012) dans l’Alliance sociale des peuples et des pays de France. Tout en se distinguant du néo-corporatisme promu le fondateur et patron du « Libre-Journal des Artisans » à Radio Courtoisie, il a proposé des interprétations novatrices et actualisées de la riche pensée proudhonienne. Favorable au MSG (Minimum social garanti) cher à L’Ordre Nouveau et aux monnaies locales complémentaires, il a produit bien des analyses tangibles très « troisième voie » dans Pourquoi aurons-nous besoin de dividendes nationaux et comment le crédit social les financera (The BookEdition, 2016).

La grande Toile numérique foisonne de ses très nombreux articles qui constituent un solide corpussocio-économique anti-libéral et une franche opposition au bankstérisme anglo-saxon. En 1998, son essai, Les ouvriers de la onzième heure (Éditions des écrivains associés), ouvrait déjà bien des pistes économiques alternatives. Il estimait par ailleurs L’Esprit européen et avait accordé un entretien en 2002 dans lequel il rappelât que « la réflexion amorcée autour de l’économie créditrice suppose un dépassement des concepts matérialistes développés par les écoles libérales et dirigistes. Par exemple, il s’agit d’opposer aux notions de valeur d’échange, valeur rareté et valeur travail, chères aux marginalistes et aux marxistes, la notion de valeur d’usage qui sous-entend l’idée d’un bien commun, d’un corps intermédiaire usager. Occultés dès la Renaissance, la valeur d’usage est au fédéralisme ce que la valeur rareté est à l’individualisme libéral et la valeur travail au productivisme, les deux faces d’un même matérialisme. Par exemple, il s’agit de concevoir une monnaie interne non thésaurisable, ancrée dans la sphère de souveraineté qu’elle représente ».

À l’occasion d’un colloque organisé tout un samedi par l’Alliance sociale à la Faco (Faculté libre de Droit et d’Économie – Gestion) de Paris, son président, Alexis Arette, lança sur un ton mi-sérieux mi-badin que Janpier Dutrieux ferait un excellent ministre de l’Économie et des Finances dans le cadre d’un gouvernement de redressement nationale. Très juste ! Ce défenseur de la subsidiarité politique, sociale et économique prônait le Bien commun et les biens communs qui en découlent.

Considérant dans Les ouvriers de la onzième heure que « dans le cadre d’accords de libre échange, il est souhaitable que les principes de mutualité sociale puissent se développer. En effet, nous estimons que l’échange qu’il soit interne ou externe, n’a pas vocation à donner plus qu’il ne prend, mais doit permettre d’offrir aux deux parties contractantes plus qu’il ne demande. À cette fin, il doit être équilibré (p. 97) », il n’adhérait pas aux thèses décroissantes, de développement volontariste autocentré ou d’autarcie grande-continentale. Janpier Dutrieux soutenait au contraire une autretroisième voie. Cet esprit libre recherchait la concorde sociale et nationale. Son décès est une immense perte non seulement pour tous ses proches à qui la rédaction d’Europe Maxima présente ses plus sincères condoléances, mais aussi pour les théories économiques hétérodoxes. Les meilleurs sont bien souvent des éclaireurs; c’est la raison pour laquelle ils partent toujours les premiers.

NDLR SN : J'ai connu Janpier Dutrieux il y a une trentaine d'années. Il essayait alors de développer en France la doctrine créditiste venue du Canada. Je n'étais pas totalement en accord avec lui, mais c'était un militant sincère et actif. Il diffusait une pensée non conformiste au sein du Mouvement national. C'est en lisant ce texte que Georges lui a consacré que j'apprend sa disparition. Qu'il repose en paix. RH.

18:41 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 mars 2019

DÈS MAINTENANT, VOUS POUVEZ COMMANDER LE PROCHAIN NUMÉRO (N°16) DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À CORNELIU ZELEA CODREANU

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LE COMMANDER EN LIGNE CLIQUEZ ICI

11:04 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parmi les rendez-vous de mars :

Samedi 16 mars :

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Dimanche 17 mars :

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Samedi 30 mars :

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10:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Gaulois réfractaires de la Dissidence française

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Communiqué de la Dissidence Française

« Gaulois réfractaires » : c’est ainsi qu’Emmanuel Macron qualifia, le 29 août 2018 et depuis l’étranger, ce peuple Français dont il est censé être le représentant. « Réfractaires au changement » ajoutait-il, pour enfoncer le clou et illustrer la rupture profonde entre le pays réel et le pays légal, entre la France laborieuse et enracinée, et la lobbycratie hors-sol et prédatrice dont il est le représentant le plus zélé.

« Gaulois réfractaires » :  moins de trois mois plus tard, c’est devenu le mot d’ordre de la formidable mobilisation des Gilets Jaunes, qui fit trembler ce gouvernement et fit vaciller ses certitudes.

Mais aujourd’hui, doublement victime de la répression policière et de la récupération de l’extrême-gauche qui cherche à rompre le lien qui l’unit aux Français, la mobilisation des Gilets Jaunes est dans une impasse.

Parce qu’il est urgent d’offrir une issue politique à cette révolte populaire, et parce que nous refusons de l’abandonner à l’extrême-gauche, la Dissidence Française lance aujourd’hui sa nouvelle campagne « Gaulois réfractaires et fiers ». Renouant avec son message originel et apportant des réponses concrètes aux enjeux soulevés par cette mobilisation, notre campagne se déploiera tant sur le terrain politique que sur le terrain militant.

Ainsi, dans les semaines qui viennent, nos militants seront mobilisés partout en France pour multiplier les actions, et proposer une alternative politique au mondialisme libéral et au gauchisme niveleur qui en est l’auxiliaire béat.

Pour la France et les Français d’abord !

La Dissidence française cliquez ici


 

00:54 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 01 mars 2019

Les militants alsaciens du Bastion social qui occupaient une maison traditionnelle destinée à être abattue ont été délogés par la police

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Depuis quelques semaines la section alsacienne du Bastion social occupait pacifiquement une vieille maison traditionnelle près de Strasbourg afin de la transformer en centre d'hébergement pour les Français en difficultés. De là à voir un complot antisémite, pour la "justice macronniene" il n'y avait pas des kilomètres... 

Bref, cet après-midi les flics (équipés comme s'ils allaient débusquer des terroristes musulmans), ont expulsé les militants nationalistes et la maison va être livrée aux démolisseurs. Pour effacer l'affront à l'ultra libéralisme sans doute.

Mais il en faudra plus que cela pour décourager nos jeunes amis...

S.N.

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19:08 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" DE JEUDI AVEC KAKOU ERNEST TIGORI

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ÉCOUTEZ

CETTE ÉMISSION

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LA 100e ÉMISSION

"SYNTHÈSE"

00:45 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 28 février 2019

CE SOIR, JEUDI 28 FÉVRIER, LA 100e ÉMISSION "SYNTHÈSE" : "L'AFRIQUE À DÉSINTOXIQUER" SUR RADIO LIBERTÉS

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ÉCOUTEZ LES PRÉCÉDENTES

ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

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09:05 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 27 février 2019

Le hors-série de Synthèse nationale remporte un énorme succès...

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Une seconde édition est en route :

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10:34 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ILS N’ONT PAS VOULU DE « L’ALGERIE FRANCAISE » EN 1962, LES FRANÇAIS SUBIRONT-ILS DANS UN FUTUR PROCHE, « LA FRANCE ALGERIENNE ? »

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Votre serviteur n’a pas le monopole de la formule, le médiatique islamologue Gilles Kepel l’a utilisée le mardi 19 février dans l’édition su journal du soir, sur C News. Elle est parlante…. Le  drame algérien, vieux de bientôt six décennies, est encore présent dans les mémoires de beaucoup de nos contemporains.

Ce que l’on appelait, pudiquement à l’époque, « les événements d’Afrique du Nord », englobaient aussi les questions marocaine et tunisienne. Le royaume chérifien et la régence de Tunis étant devenus des Etats totalement indépendants en 1956, restait pendante en AFN, la question algérienne. Sa gravité entraina la chute de la IVe République et l’arrivée au pourvoir en 1958 d’un De Gaulle qui, à Colombey les Deux Eglises, rongeait son frein depuis l’échec de son RPF au lendemain de la Libération.

L’affaire des barricades signait, en 1960, les premiers heurts entre Pieds Noirs et forces de l’ordre. Le putsch d’Alger en avril 1961 allait suivre, épisode clos par la sinistre signature le 19 mars 1962, des accords d’Evian. La tuerie de civils, rue d’Isly, le 26 du même mois, s’ajoutait aux déchirures entre la métropole et sa province méridionale. Un mouvement de résistance française, l’OAS, par ses attentats et son action psychologique auprès de la population, allait sérieusement déstabiliser les autorités. Toutes ces séquences tragiques ponctuaient notre histoire. Elles restent gravées d’une façon indélébile dans nos mémoires.

Le général De Gaulle a, certes, rendu d’éminents services au pays, mais il a surtout renié sa parole, commettant une forfaiture, trahissant sa fonction de garant de l’intégrité territoriale de la République. Même si, à terme, après un long et pacifique processus, l’Algérie aurait pu devenir un Etat séparé de la France, maintenant côte à côte toutes ses communautés.

Aux derniers moments des négociations avec le FLN, scandaleusement érigé en seul « interlocuteur valable », son fidèle et talentueux biographe de ministre, Alain Peyrefitte, avait écrit un ouvrage très documenté, « Faut-il partager l’Algérie ? », édité chez Plon. Dans ce livre, le futur académicien proposait divers scénarios pour un règlement raisonnable du conflit, permettant de garantir la permanence de la présence de la communauté européenne. En fait, le but principal de cette édition, était de faire pression sur le Front de Libération National, pour qu’il accepte les conditions, bien raisonnables d’ailleurs, des négociateurs français. Ce qui intéressait De Gaulle, ce n’était pas le sort du million d’Européens qui vivaient là-bas depuis des générations, ni celui des musulmans fidèles à la France et qui avaient pris les armes avec nous, mais la possibilité de continuer les expériences atomiques au Sahara et d’importer le pétrole et le gaz pour la découverte desquels notre pays avait bien « transpiré ». Avec, en prime pour le général, l’aura du libérateur, lui permettant, rêvait-il, de prendre la tête des pays du Tiers-monde dans une croisade réfutant la division de la planète entre les  deux blocs. En privé, il ne manquait pas dire que le différentiel démographique, aurait submergé la France, si l’Algérie était restée française, ironisant avec « Colombey les Deux Mosquées ». (Ce qui reste à prouver, car la présence de nos instituteurs, médecins et administrateurs, aurait eu sans aucun doute, une influence sur l’évolution des mœurs et des comportements sociétaux des Algériens).

L’intransigeance  des vainqueurs au drapeau vert et blanc fut telle que, massivement, dans des conditions parfois dramatiques, avec comme témoins nos soldats restant l’arme aux pieds sur ordres de chefs indignes, notamment à Oran, les civils durent fuir dans de scandaleuses conditions. Aucune ONG financée par un Soros ou pays n’étaient là pour les recueillir, à l’exception de l’Espagne qui fit un geste pour ramener vers Alicante ceux des Européens qui étaient, mais pas seulement, d’origine espagnole. On sait aussi que des dizaines de milliers d’Algériens, les harkis et leurs familles, qui avaient cru en la parole de la France, terminèrent leur vie dans d’atroces conditions. N’ayons pas la mémoire courte, mais   Exit« l’Algérie française », une belle et noble entreprise civilisationnelle qui s’est terminée en drame. Si je reviens sur cette histoire-là, à la fois sombre et glorieuse pour nos armes, - jamais le FLN ne fut en mesure de contrôler une parcelle de territoire pour y installer son GPRA -, c’est que l’histoire semble se répéter, bégayer, et nous promettre de nouvelles épreuves mais, cette fois, sur le sol métropolitain même. La cause est entendue, soyons clairs, il y a longtemps que les nostalgiques de « l’Algérie française » dont l’auteur de ces lignes, ont intégré le fait que ce pays est un pays étranger et indépendant. Alors, pourquoi s’en préoccuper ?

UNE NOUVELLE BOMBE QUI CHAUFFE A DEUX HEURES D’AVION DE PARIS

J’ai déjà eu l’occasion, ici même, d’attirer l’attention du lecteur, sur la tragi-comédie de la candidature du sieur Bouteflika à la présidence de la République algérienne, pour un cinquième mandat. L’homme, âgé de 82 ans, est malade, gravement atteint par un AVC pour lequel il fut soigné au Val de Grâce, à Paris, et qui l’amène à aller passer de nouveaux examens en Suisse.

Son image d’homme d’Etat est illisible, il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant qu’il ne peut mouvoir lui-même. Quelle image donne-t-il ainsi de son pays, à l’étranger ? Personne n’est dupe. Qui commande réellement  à Alger ? Ses frères, son clan, l’armée ? Le FLN ? Tout ce petit monde à la fois ? Les jeunes Algériens et pas seulement, descendent dans les rues pour protester contre cette mascarade électorale envisagée par les hiérarques du parti au pouvoir. Ils ont d’ailleurs manifesté ici même, à Paris, place de la République, sans que le pouvoir macronien n’y trouve rien à redire. Quelle coupable tolérance, alors que les Gilets jaunes, eux, ont droit au mieux... aux gaz lacrymo !

L’économie algérienne ne va pas bien, la mono production des hydrocarbures plombe ce pays, qui n’a pas su diversifier en 57 ans d’indépendance ses activités, contrairement à d’autres pays arabes plus prévoyants, plus « futés ». Incapable d’exploiter son potentiel touristique comme ses voisins maghrébins. Il importe des céréales, alors qu’à l’époque française ce pays était autosuffisant, voire même exportateur. En un mot comme en cent, les hommes du FLN ont été des parasites incapables, incapables d’assurer un emploi à leur jeunesse, incapables de maitriser une démographie qui leur explose au visage et qui risque, disons-le, de balafrer le nôtre.

Les Algériens étaient, en 1830, lors de la conquête, un million. Aujourd’hui ils sont quarante-deux millions surtout des jeunes, beaucoup de jeunes qui, sans emploi, passent leurs journées le dos appuyé aux murs… Qu’arrivera-t-il demain si ce grand pays de la rive nord de l’Afrique, mais surtout notre grand voisin du sud… explose, comme cela s’est produit lors de la victoire électorale du Front Islamique du Salut ? Le FIS, dont le succès fut vite confisqué par l’armée, l’ANP, dans les années quatre-vingt-dix, bascula dans la clandestinité, entrainant des dizaines de milliers de morts dans une longue guerre civile avec, comme victimes collatérales, les moines de Thibérine.

Déjà, des hiérarques du régime ont transféré des fonds en France en y « planquant » leurs familles. En gros, 14 à 15 millions d’Algériens seraient  éligibles au fameux regroupement familial instauré par les calamiteux Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Combien de parents, pères, mères, frères, sœurs, enfants, quitteront « El Djézaïr » dans le cas, nullement à écarter, où ce pays, à nouveau, basculerait dans un conflit interne ? Certes, l’armée  a la réputation d’être intransigeante, voire féroce. Mais, combien d’islamistes se glisseraient parmi les familles demandant à la France le bénéfice du droit d’asile grâce à ce scandaleux dispositif, qu’est le regroupement familial ? Déjà, combien d’Algériens ou de binationaux originaires de ce pays vivent chez nous ? Quand on sait que l’Etat français est incapable à 100 000 unités près, de savoir combien de personnes sont en Seine Saint-Denis, il y a de quoi s’inquiéter. Il parait, qu’en haut-lieu, - comprenez l’Elysée -, on s’inquiète de ce phénomène bien plus que de l’évolution de celui des Gilets jaunes. Acceptons-en l’augure car, sans cela, nous risquons de vivre dans la douleur les tristes épisodes du remarquable roman de Jean Raspail, sorti en 1972, « Le camp des Saints » !

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09:14 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Patrick Gofman dédicacera à La Nouvelle Librairie jeudi en fin d'après-midi

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mardi, 26 février 2019

Une bien triste nouvelle : notre camarade et ami Daniel Gazzola est décédé

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Daniel Gazzola était militant depuis le début des années 1970. Il a participé à toutes les grandes aventures de la famille nationaliste. Toujours enthousiaste, toujours prêt à s'engager pour la cause, il avait aussi toujours le mot pour rire car il savait prendre le recul qui s'impose parfois... souvent même. Il faisait ainsi parti de ces Lansquenets inaccessibles au doute et au découragement. 

Il y a à peine un mois, nous dînions ensemble avec quelques jeunes camarades passionnés par l'histoire du mouvement nationaliste. Il leur racontait, ils l'écoutaient, j'étais à cent lieues d'imaginer que je le voyais pour la dernière fois.

En ce dimanche presque printanier, à l'âge de 63 ans, une crise cardiaque l'a subitement emporté. Cela arrive toujours trop tôt... Adieu Daniel.

Roland Hélie

Une cérémonie religieuse aura lieu vendredi prochain, 1er mars à 11 heures, en l'église St-Jean Baptiste de Sceaux, 1 rue du docteur Berger à Sceaux dans les Hauts-de-Seine. Daniel sera ensuite enterré en Italie, dans son village qu'il aimait tant. A Annick son épouse, à toute sa famille, l'équipe de Synthèse nationale présente ses condoléances.

La réaction de Gabriele Adinolfi :

Je suis foudroyé par la mauvaise nouvelle. Mon cher ami de toujours, Daniel Gazzola, vient de passer l'arme à gauche : une crise cardiovasculaire l'a fauché.

Il sera enterré dans son village d'origine, en Italie. Depuis mon arrivée en France, fin 1980, je l'ai touours frequenté. On a partagé ensemble des bons moments, non seulement militants mais aussi d'amitié et de foot ball.

Le grand problème de l'âge, ce n'est pas qu'en vieillissant on s'approche de la mort, c'est aussi qu'on voit disparaitre ses amis. Dans mon carnet de de téléphone, je garde déjà une douzaine de numéros qui ne repondront plus jamais. Et les cons, eux, généralement vivent longtemps !

Honneur à Daniel, à son allegresse, à sa philosophie naturelle, à son enthousiasme jamais éteint malgré la déception de chaque jour due à la lâcheté et à la venalité des hommes.

On n'oubliera jamais son parcours militant qui débuta au GAJ et à Jeune nation solidariste, puis au MNR (celui de Jean-Gilles Malliarakis transformé au milieu des années 80 en Troisième Voie) et par la suite au Front national auquel il donna beaucoup... sans rien recevoir en retour si ce n'est de l'ingratitude de la part de certains.  (...)

Daniel, ce fut un privilège de t'avoir connu et d'avoir partagé ensemble tant d'émotions !

23:31 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

France, quel est ton futur ?

Le billet de Patrick Parment

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On nous rétorquera que les sondages ne veulent pas dire grand-chose. Notamment lorsqu’il a été d’usage durant des années de sous évaluer le Front national. Aujourd’hui, dans le paysage politique actuel, ils ont une certaine signification, même s’ils sont – et resteront – une lecture de l’opinion  à un moment donné.

Selon Ipsos, s’agissant des futures élections européennes, le parti macroniste (LREM) - leur bidule en marche - obtiendrait 23% des voix, talonné par le Rassemblement national de Marine Le Pen qui oscillerait dans une fourchette de 19,5% à 21%. Quant aux droites et aux gauches, arriver à 10% serait un exploit. D’autant que les uns comme les autres sont explosés façon puzzle et se regardent en chien de faïence.  Ces résultats sont donc d’autant plus intéressants qu’ils interviennent après quinze semaines de manifs des gilets jaunes.

Que peut-on tirer de ces sondages ? En premier, le rejet total des partis politiques classiques. Les Français ont bien conscience d’avoir été bernés par la gauche comme par la droite qui, au pouvoir, n’ont rien fait pour moderniser ce pays et le libérer des impôts, taxes et normes divers et variés qui ont eu pour effet d’appauvrir chaque jour un peu plus cette classe moyenne qui demeure le sang du pays. Cette classe moyenne composée d’une petite bourgeoisie et d’une classe ouvrière qui s’est embourgeoisée au gré des mutations techniques. Sans oublier le monde agricole qui est en voie de paupérisation active.

Les partis politiques ont perdu tout crédit. Soit. Quid de LREM, me direz-vous ? Le macronisme est un exutoire et ce n’est pas un hasard si les gilets jaunes lui sont tombés sur le râble. Macron n’a pas saisi qu’il avait été élu par une minorité. Il a cru qu’il pouvait tout se permettre. Il n’a fait qu’accentuer l’aventure libérale suivant des schémas mentaux inscrits dans son logiciel depuis l’Ena. Une sorte de Juppé dans sa version 2.0. Illico, la France profonde a regimbé. Elle est descendue dans la rue, a occupé les ronds-points suivant un processus purement populaire et dénué de toute organisation. C’est sa force. C’est surtout la réaction d’un peuple qui dit stop aux dérives de crânes d’œuf irresponsables. On a déjà donné. Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’ils ont le sens de l’Etat. Ils ont une pure conscience de classe, de celle qui considère, à l’image d’un Alain Minc ou d’un Jacques Attali, que la démocratie n’est belle que sans électeurs. Emmanuel Macron ferait bien de réfléchir vite et bien, il est sur un siège éjectable. Et tout cela n’a rien à voir avec le populisme dont les élites médiatiques, toujours les mêmes sycophantes qui hantent les plateaux télé,  se gargarisent.

Quant au Rassemblement national, il joue son rôle, celui de gueuloir comme le disait Flaubert. Sauf qu’en cas de détresse extrême, les Français pourraient franchement se dire qu’aventure pour aventure, tentons celle du Rassemblement national.

08:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 25 février 2019

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :

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Jean-François Touzé, secrétaire national du PdF
 
En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.
 
Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.
 
Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels.
  1. Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
  2. Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
  3. Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
  4. Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
  5. Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
  6. Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
  7. Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
  8. Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
  9. Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
  10. Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
  11. Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
  12. Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.

15:38 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Brigneau et Jean Madiran, thème de la 99e émission "Synthèse" sur Radio Libertés

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Ecoutez

l'émission

cliquez ici

 

 

 

 

 

15:23 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 24 février 2019

RAPPEL : dimanche 17 mars, Assises de la France des Gilets jaunes à Rungis

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale.

20:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bastion social, coupable ?

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« Coupables de vouloir loger des SDF français, coupables de faire des distributions alimentaires, coupables de vouloir sauvegarder des maisons traditionnelles alsaciennes, coupables de se défendre quand on les attaque, coupables de vouloir vivre dans un pays qui ressemble à celui de leurs ancêtres... Coupables en fait d'avoir 20 ans et d'aspirer à autre chose qu'une école de commerce, un avenir de Parent 1 et des soirées cocaïne pour supporter une existence de merde au sein de la "start-up nation" anciennement appelée France... »

Xavier Eman

Ecrivain

19:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL A L'INTERDICTION AUX GILETS JAUNES DE MANIFESTER ?

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Un communiqué d'Alain Escada, Président de Civitas 

A l'issue du très médiatisé trente-quatrième dîner du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France), nous sommes en droit de nous interroger : qui donc gouverne aujourd'hui la France ?

Premier constat : une conception de la laïcité à géométrie variable

Emmanuel Macron, président de la république très attaché à la laïcité et aux lois antichrétiennes de 1905 ayant séparé l'Eglise de l'Etat, s'est affiché à ce dîner d'une façon qui témoigne par contre de l'union du CRIF et de l'Etat.
Il y arborait d'ailleurs à la boutonnière un badge frappé de l'étoile de David, emblème religieux par nature.

Deuxième constat : l'indignation sélective

Emmanuel Macron, trémolos dans la voix, a déploré une hausse des actes antisémites. Le même est resté jusqu'ici silencieux à propos de la hausse des actes antichrétiens. Il faut pourtant rappeler que plus de 80 % des profanations commises en France concernent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens.
Ajoutons que pour évaluer l'antisémitisme en France, la république laïque s'en remet au SPCJ, un organisme présidé par Eric de Rothschild et fondé par le CRIF.

Troisième constat : selon que vous occuperez des bâtiments pour y loger des Français ou des immigrés…

Au cours du dîner du CRIF, Emmanuel Macron a annoncé qu'il demandait au Ministre de l'Intérieur d'entamer une procédure de dissolution du Bastion Social sans préciser les motivations juridiques de cette dissolution. Le Bastion Social est une organisation qui promeut la préférence nationale et occupe des bâtiments à l'abandon pour y loger des Français. Cette pratique est fréquemment utilisée par des associations de gauche pour loger des immigrés illégaux dans des bâtiments inoccupés. Emmanuel Macron a-t-il également l'intention de demander la dissolution de ces associations de gauche ? Nous en doutons.

Quatrième constat : En Marche vers des lois de plus en plus liberticides

Outre la dissolution du Bastion Social, Emmanuel Macron a également promis au CRIF le bannissement des réseaux sociaux de tous ceux qui s'écartent de ce que la police de la pensée autorise encore, ainsi que la pénalisation de l'antisionisme, ce qui équivaut à interdire toute critique de la politique israélienne.
Dans la foulée, Emmanuel Macron satisfera-t-il également la demande du président du CRIF (entretien au Parisien, 18 février 2019) de "faire cesser" les manifestations des gilets jaunes ?

Conclusion

Pour mettre fin à ces dérives, CIVITAS propose :
. de restaurer le catholicisme comme religion d'Etat;
. de séparer le CRIF et l'Etat.

16:39 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Menace de dissolution du Bastion social. : Bruno Gollnisch réagit

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Un communiqué de Bruno Gollnisch :

Emmanuel Macron était hier soir au très décrié dîner du Crif comme de nombreux membres du gouvernement et de la classe politique, à l’exception de représentants du RN et de LFI. Dans son discours, le président de la république a dit avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il a notamment cité le cas du Bastion social, dont les antifas et l’ensemble de l’extrême gauche réclamaient violemment la dissolution depuis plusieurs mois. Au nombre des autres annonces, M. Macron a précisé que Laëtitia Avia (LREM) allait déposer une proposition de loi pour lutter contre la haine sur internet « dès le mois de mai », et le lancement par le gouvernement d’un « audit des établissements scolaires touchés par la déscolarisation des enfants de confession juive »… dans les quartiers à forte population musulmane, ce qu’il n’a pas précisé. Le chef de l’Etat était, il y a encore quelques jours, défavorable à toute pénalisation de l’antisionisme, comme cela était proposée notamment par le député LREM Sylvain Maillard. Mais il a semblé moins catégorique hier soir. Comme le rapporte encore Le Figaro, et comme le lui avait expressément demandé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, « La France (…) avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, NDLR), a-t-il dit, martelant que l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». Soit la reprise de la formule qui fut la sienne lors 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2017.

Le président de la République a affirmé que nous assistons à « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. » « À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». Il s’est cependant bien gardé d’évoquer, nous l’avons dit, même de manière allusive, les conséquences désastreuses pour la France de la folle politique migratoire imposée aux Français depuis quarante ans… avec le plein accord et les encouragements du Crif. Manuel Valls sur la même longueur d’onde que M. Macron, revenu spécialement de Barcelone pour assister au raout du Crif, ne disait pas autre chose ce matin sur RTL. Tout juste a-t-il ajouté qu’il aurait fallu interdire des manifestations de Gilets jaunes : « Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations », « la foule n’a pas toujours raison ».

Non la raison est bien sûr du côté de cette Caste et de ses phares de la pensée. Il est bien difficile d’établir des différences de fond entre la gauche et la droite européistes, c’est pourquoi une Marlène Schiappa est toujours utile à agiter pour persuader le bobos, les minorités,  que la nouvelle gauche macroniste  est sur les questions sociétales plus avancée sur le chemin du progrès et du bien que M. Wauquiez ou Mme Pécresse. La secrétaire d’État chargé du droit des femmes s’est employée dans les colonnes de Valeurs actuelles, puis sur RTL à amalgamer, tout en s’en défendant mollement en même temps, islamistes et défenseurs de la famille. « Il y a des slogans de la Manif pour tousqui sont lancés dans les banlieues » a-t-elle affirmé, « les slogans et l’agressivité de la Manif pour tous ont nourri la recrudescence de violences homophobes : +64% l’année dernière. » « Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique. »

Dans la même veine, Mme Schiappa, évoquant « une explosion des actes antisémites, mais aussi homophobes », affirme qu’il existe « une alliance entre les gens d’extrême droite et les islamistes qui s’unissent de fait dans ce combat », « de nouvelles alliances contre le droit des femmes entre groupes identitaires, d’extrême droite, et d’autre part les intégristes religieux. Ils se retrouvent dans leur lutte contre le droit des femmes à disposer de leur corps. » En tenant ce genre de propos provocateurs avec l’accord ou sous la dictée des communicants de l’Elysée, Marlène Schiappa se conforme au rôle d’écran de fumée et de chiffon rouge qui lui est assigné au sein du gouvernement. Pendant qu’on parle de ses dernières énormités, voire de l’affaire Benalla, reléve Bruno Gollnisch, on ne parle pas de sujets autrement plus graves, du chômage, de la désindustrialisation, des abandons de souveraineté, des trahisons en cascade de l’intérêt national.

Exemple parmi d’autres, mais particulièrement emblématique, Pierre Jovanovic évoquait la semaine dernière sur TVL le cas de la liquidation de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne), en dépit des fausses promesses de Bruno Lemaire. 240 salariés se retrouvent sur le carreau. Une imprimerie pourtant héritière d’un savoir-faire vieux de plus de quatre siècles, qui fabriquait les billets de banque de plusieurs états étrangers mais aussi et surtout, domaine hautement sensible et stratégique, nos cartes grises et nos passeports, dont l’impression sera désormais assurée à l’étranger. Une imprimerie, relevait aussi M. Jovanovic, qui était aussi, demain, en capacité d’imprimer nos nouveaux francs si telle était la décision d’une majorité des électeurs français, ou, en cas d’implosion, de disparition de l’euro, ce qui n’est pas une hypothèse totalement farfelue…

La question qui se pose, et qu’énonce clairement Marion Maréchal dans un éditorial publié sur le site de l’ISSEP, est bien celle « d’un pouvoir devenu totalement illégitime », illégitimité dont la conséquence réside dans la crise politique illustrée par le mouvement des Gilets Jaunes. « Nous avons aujourd’hui le président le plus mal élu de la Ve République, une majorité parlementaire obtenue avec moins de 50% de participation. Nos députés sont moins représentatifs que nos conseillers régionaux élus en 2015 ! L’abstention atteint des records. Ce déficit de représentativité n’est pas nouveau mais atteint son apogée sous la Macronie. » « Le régime et la pratique institutionnelle de la Ve République des années 2000, poursuit-elle, ont favorisé un régime hybride que nous pourrions qualifier d’oligarchie dissimulée. Le jeu électoral a permis la sur-représentation de certains groupes sociaux dans les assemblées, organisé l’alternance des partis traditionnels, marginalisé de grands partis d’opposition, effacé le vote blanc. Si l’on ajoute à cela le décalage entre les programmes de campagne et les actions menées au gouvernement, ce système a assuré la continuité idéologique d’un pouvoir qui pour changer de visage ne changeait jamais de doctrine. » 

Une « démocratie hypocrite » mais aussi sans scrupules : récupérations communautaires, mensonges, amalgames malsains, grotesques leçons de morale et de maintien, soumission au parti de l’étranger… Ce gouvernement ne recule devant rien pour tenter de sauver le soldat Macron. Mais même avec l’aide des réseaux puissants qui l’ont amené au pouvoir, comment pourra-t-il appliquer la feuille de route bruxelloise jusqu’en 2022, quand bien même la technostructure euromondialiste resterait aux manettes après les élections européennes ? Certes, si la liste LREM /MoDem  se hisse en tète dans les urnes en mai prochain, cette victoire symbolique lui donnera une bouffée d’oxygène. Elle n’effacera pas pour autant  ce constat factuel qui veut qu’une très large majorité de Français est profondément hostile non seulement à la  personne de M. Macron, mais surtout et c’est le plus important, aux orientations idéologiques  qui sont les siennes.

Source MPI cliquez ici

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Entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à l’occasion de la parution d’un numéro hors-série sur les Gilets jaunes

2017 R HELIE RL.jpgPropos recueillis

par Basile Tomé,

publiés sur le site de la

réinformation européenne

Eurolibertés cliquez ici.  

Roland Hélie, la revue Synthèse nationale que vous dirigez vient de publier un numéro hors-série très complet (*) consacré à ce que l’on appelle « la crise des Gilets jaunes ». Que vous inspire l’émergence de ce mouvement de contestation en France ?

Voilà des années que la révolte grondait et, depuis le 17 novembre 2018, elle a éclaté. Tout cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. Cependant, l’ampleur et la longévité de ce mouvement m’impressionnent de semaine en semaine. Au mois d’octobre dernier, un responsable associatif que je connais et estime m’avait prévenu qu’un mouvement quasi insurrectionnel était en gestation. Depuis le temps que l’on nous annonce que « la révolution est pour demain », je dois dire que suis resté plutôt sceptique en l’écoutant. Je confesse volontiers que j’ai eu tort.

Depuis des décennies, la France est engagée dans un processus de dissolution de sa souveraineté et, par conséquent, de son identité et de sa liberté. Le pouvoir n’est plus à Paris, il est ailleurs. Il est à Bruxelles ou dans les Conseils d’administration des multinationales apatrides. Cela fait des années que nous sonnons le tocsin. La France n’est plus maître de son destin et, fait nouveau, les Français commencent à s’en rendre compte. C’est sans doute l’élément révélateur de ce mouvement.

Ce mouvement marque-t-il, à votre avis, le début d’une rupture avec l’idéologie dominante ?

Assurément ! Depuis toujours, la gauche et l’extrême gauche prétendaient avoir le monopole des revendications sociales. De leur volonté d’imposer « la dictature du prolétariat » au siècle dernier, elles se sont reconverties, pour l’essentiel, dans le sociétal et dans le « mondialisme macronien ». Tout cela, bien évidemment, au dépend du peuple français qui est le grand sacrifié de cette reconversion. Le gouvernement préfère s’apitoyer sur les migrants africains qui veulent débarquer en Italie que sur les milliers d’entreprises françaises écrasées par les charges et la concurrence déloyale du Tiers-Monde qui sont condamnées à disparaitre. Toute cette mascarade ne peut plus durer…

Les Gilets jaunes sont l’avant garde de cette prise de conscience. Ils défilent derrière des drapeaux tricolores en chantant La Marseillaise et en hurlant « Macron démission !». Nous sommes loin du 1er mai 1936… et même de ceux des années 1970/80. Sans peut-être en être conscients, les Gilets jaunes concilient le « combat social » avec le « combat national ». Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ils renvoient dos à dos les utopies socialistes et l’ultra-libéralisme broyeur de peuples.

Le Pouvoir semble prêt à toutes les manœuvres pour tenter d’enrayer le mouvement des Gilets jaunes…

Il manie à la fois la matraque et la culpabilisation. En envoyant ses flics et leurs supplétifs (gauchistes, antifas et bandes ethniques) faire dégénérer les manifestations afin de les discréditer aux yeux des « modérés » et en diffusant grâce aux médias aux ordres des fausses informations, le Pouvoir pense que cela va décourager les Gilets jaunes.

Par ailleurs, il tente aussi de les récupérer via ses courroies de transmission que sont les syndicats stipendiés comme la CGT ou les mélenchono-marxistes… Ajoutez à cela quelques vieilles ficèles récurrentes du style «  retour de l’antisémitisme des années 1930 », ou encore l’illusion électoraliste aux « Européennes » de mai prochain, et la boucle est bouclée… Mais cela ne marche plus.

Nous n’avons pas affaire à un monôme printanier d’étudiants et de lycéens, ni à un brouhaha de sans-papiers ou à une vulgaire Gay Pride, mais à un véritable mouvement populaire composé de gens qui ne savent pas, le 10 passé, comment ils vont finir le mois… En plus, comme je l’indiquais précédemment, ces gens ont compris qui étaient les vrais responsables de leur situation peu enviable…. Cela prendra peut être d’autres formes mais ce mouvement de fond n’est pas terminé, n’en déplaise à la bien-pensance institutionnalisée.

D’où l’édition de votre numéro spécial de Synthèse nationale ?

Les choses vont sans dire, mais elles vont mieux en le disant… C’est pour expliquer aux Gilets jaunes quelle doit être à nos yeux la finalité du combat que nous avons publié ce numéro destiné à être diffusé dans les réunions, dans les manifestations et sur les ronds-points. Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’aiguiller nos compatriotes. De leur faire savoir que, au-delà de la révolte fiscale, c’est une véritable révolution nationale et identitaire qu’il faut préparer. Et cette révolution, elle sera comme le vent : rien ne pourra l’arrêter…

Voilà pourquoi nous avons édité ce numéro spécial de notre revue. Il regroupe une vingtaine de contributions de responsables et d’écrivains de la mouvance nationale, toutes tendances confondues. Il y a là des témoignages, des analyses, des propositions… C’est une arme de combat.

Nous proposons aux nationaux conséquents de se procurer ce numéro (ils peuvent le commander par cinq exemplaires à un prix préférentiel) afin de le diffuser auprès des Gilets jaunes de leur contrée. Ils feront ainsi un travail utile pour la cause nationale et identitaire.

Comment se le procurer ?

En le commandant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (15 € + 5 € de port, vendu par 5 exemplaires pour 50 €, chèque à l’ordre de Synthèse nationale) cliquez ici.

Sur le site Synthèse éditions cliquez ici 

A l'unité cliquez là ou par 5 cliquez ici

ou sur Francephi cliquez là

(*) Synthèse nationale hors-série n°6, 120 pages, 15 €

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09:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En s’attaquant aux médias, les Gilets Jaunes ont posé un acte authentiquement révolutionnaire

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Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia cliquez ici

Discours de clôture de la

Xe cérémonie des Bobards d'Or.

Castigat ridendo mores : “elle (la comédie) corrige les mœurs par le rire” disait le poète latin Horace. C’est cette idée qui a inspiré la démarche des Bobards d’Or. Quel était notre objectif ? Rire et faire rire des mensonges des médias pour les inciter à ne plus recommencer. Mais les médias, hélas ! sont incorrigibles. Ils retombent toujours dans les mêmes travers.

Les bobards de guerre se suivent et se ressemblent : les méchants Irakiens, les méchants Serbes, les méchants Syriens sont accusés de disposer d’armes chimiques. Et quand les démentis arrivent, il est trop tard. Les mensonges ont produit leurs effets. Des morts par centaines de milliers. Des pays détruits. Et les médias passent au suivant… au mensonge suivant.

Les bobards antiracistes se reproduisent aussi selon un schéma identique. Dans l’histoire de l’  « ophtalmo raciste » comme dans celle du soi-disant viol de Théo Luhaka on retrouve le même mécanisme : un mythomane « racisé » – pour parler comme nos médias – lance un bouteillon. Et celui-ci est repris en cœur par tous les médias. Sans la moindre vérification. Je dis bien TOUS les médias officiels, c’est le bobard total.

Et c’est ainsi qu’ils fabriquent une réalité alternative : soit pour justifier des aventures guerrières contre des peuples qui ne nous ont rien fait ; soit pour imposer une guerre de propagande massive contre notre propre peuple pour le culpabiliser et le désarmer moralement.

Cela, c’est la Xe année que nous le dénonçons.

Hélas, je nous reconnais une part d’échec : nous n’avons pas réussi à corriger les médias par le rire.

En vérité ils sont incorrigibles et en état de récidive permanente.

Au lieu de traquer leurs propres erreurs, ils se sont lancés dans la chasse aux « fake news » sur internet : quand TF1 ment à 8 millions de téléspectateurs cela n’intéresse ni l’AFP factuel ni les Décodeurs du Monde. Ils préfèrent « débunker » l’embrouille d’un compte twitter à 40 abonnés. C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre.

Au lieu de se réformer, de faire leur média-culpa, les médias ont choisi de s’en prendre à la concurrence d’internet et des réseaux sociaux.

Peine perdue ! Leur crédibilité est en berne ! Les « MédiasMenteurs » suscitent une hostilité croissante de l’opinion.

A juste titre car ils exercent une véritable tyrannie sur l’opinion.

Les médias disent pour qui on a le droit de voter ou non : après s’être fait la main en diabolisant les Le Pen père et fille, ils ont entrepris de liquider Fillon avant de s’acharner sur Wauquiez et Bellamy, pas assez soumis au politiquement correct à leur goût.

Les médias fixent aussi la liste des sujets dont on a le droit de débattre ou non : 70% des Français trouvent qu’il y a trop d’immigration, mais il n’y a pas de débat libre possible sur l’immigration dans les médias.

Mais là où les médias se sont surpassés c’est dans le traitement des Gilets Jaunes, une révolte populaire qu’ils ont tentée de casser par tous les moyens.

Par la minoration d’abord : pauvres Gilets Jaunes dont la mobilisation ne cesse de faiblir depuis 14 semaines. Avec une technique très simple : reprendre toute la journée les chiffres que Castaner communique à midi sur la base du comptage de la matinée et les comparer aux … chiffres définitifs de la semaine précédente C’est ce qu’on appelle le « bobard calculette », une technique éprouvée qui a valu, dans le passé, plusieurs distinctions aux Bobards d’Or à l’AFP.

Par le dénigrement ensuite : les Gilets Jaunes seraient incultes, sous-éduqués, complotistes, feignants, violents et même antisémites. Le mépris de classe des journalistes, des « people » et des crétins En Marche s’en est donné à cœur joie pour dénoncer cette France périphérique des classes moyennes et populaires, cette France européenne des ronds-points.

Par la diabolisation et l’interdit aussi : vous vous promenez avec des drapeaux tricolores et des emblèmes de nos provinces, c’est bien la preuve que vous êtes d’ « ultra droite ». Et surtout ne vous avisez pas d’aborder la question de l’immigration et du Pacte de Marrakech car alors vous seriez vite catalogués du côté de la « peste brune ».

Par l’occultation des faits : celle des violences gouvernementales d’une part, celle de l’origine des violences des manifestants, d’autre part. Les médias n’en peuvent plus de dénoncer la casse des Gilets Jaunes , sans presque jamais dire qu’elle est le fait d’ « antifas » connus des services de police mais laissés libres d’opérer depuis deux mois. Ces mêmes médias ont nié jusqu’à mi-janvier – et par là même rendu possible- les violences gouvernementales : 120 blessés graves, des dizaines de gueules cassées, 20 éborgnés, 5 mains arrachées. Une répression policière sans précédent en France depuis la fin de la guerre d’Algérie. Circulez il n’y a rien à voir. Il y a presque pire que le bobard, la « Ghost news », l’Info-fantôme, celle dont on ne parle pas.

Mais là ils sont tombés sur un os.

Pour la première fois un mouvement populaire s’en est pris à la toute-puissance médiatique.

Des actions militantes ont été conduites contre la presse régionale, bloquant parfois la diffusion de journaux régionaux qui, comme Ouest France, ne sont pas des vecteurs d’information mais des organes de désinformation. Les Gilets Jaunes ont eu bien raison de s’en prendre à ces torchons monopolistiques et subventionnés. Comme ils ont eu bien raison sur les Ronds-points de dire leur fait aux spadassins de presse de BFM TV et France 3. Qui sème le mensonge récolte la colère ! Bien sûr les médias se sont indignés de ces quelques prises à partie, essentiellement verbales d’ailleurs. Et quant aux (rares) violences dont certains journalistes du système ont été victimes, je ne les approuve pas mais je les comprends.

Car qui détient le vrai pouvoir aujourd’hui ? Sinon les médias.

Qui exerce une emprise sans précédent sur les esprits par la propagande ? Sinon les médias.

Qui fixe les sujets dont on a le droit de parler et ceux qu’il faut taire ? Sinon les médias.

Qui décide si un gouvernement doit accepter ou non les revendications de manifestants ? Sinon les médias.

Des manifestants soutenus par les médias – 1968, 1986, 2006 – finissent toujours par obtenir gain de cause. En revanche des manifestants qui subissent l’hostilité des médias sont méprisés comme ceux de la Manif pour tous ou les Gilets Jaunes.

D’ailleurs les violences gouvernementales contre les Gilets Jaunes n’ont été possibles que grâce au silence et au déni des médias. Ce sont ces mêmes médias qui rendent impossible l’intervention de la police dans les banlieues de l’immigration en montant en épingle de pseudos bavures.

Les médias sont une qui rend impossible le maintien de l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration tout en légitimant les violences gouvernementales contre des opposants souvent pacifiques.

Véritable police de la pensée, les médias dominants livrent une guerre idéologique et une guerre de propagande au peuple français. Pas étonnant que ce comportement l’énerve !

Les Gilets Jaunes contestent le pouvoir, il est donc normal qu’ils se soient attaqués au vrai pouvoir celui des médias. Bravo à eux de l’avoir fait et d’avoir ainsi posé là un acte authentiquement révolutionnaire. J’entends par là un acte qui s’attaque frontalement au cœur du pouvoir.

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Journal du chaos

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samedi, 23 février 2019

"Ils" veulent dissoudre le Bastion social... Sommes-nous chez les fous...

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Un communiqué de Thomas Joly

Secrétaire général du Parti de la France

Parfois, on se demande si on n’est pas chez les fous. Mercredi soir, au dîner du CRIF, Emmanuel Macron évoquait « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ». S’il le dit. La veille, Gilles-William Goldnadel déclarait : « Depuis 1945, toute goutte de sang juif qui a coulé en France vient de l’islamisme, personne d’autre », et l’avant-veille, la journaliste Judith Waintraub soulignait qu’« aujourd’hui, l’antisémitisme qui tue et qui a tué depuis 2003, ce sont des crimes qui ont été perpétrés par des arabo-musulmans, ce n’est pas l’extrême droite ».

Alors, sans doute un peu naïf, on imagine qu’Ils vont taper un grand coup. Par exemple, fermer quelques salles de prière où l’on prêche – pas en latin – la haine de la France, des croisés, des juifs, expulser quelques imams étrangers. Mais non, pas du tout. Le Président annonce qu’il a demandé au ministre de l’Intérieur d’engager la procédure pour dissoudre trois groupuscules d’extrême droite, dont le Bastion social. « Une annonce d’opportunité », affirme Mediapart, révélant que la décision était dans les tuyaux du ministère de l’Intérieur depuis plus de deux mois. Dans opportunité, il y a opportunisme, que voulez-vous… Et, toujours selon Mediapart, le motif de dissolution du Bastion social ne serait pas l’antisémitisme mais son incitation à la constitution d’un groupe armé...

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5 mars 2019 : concert de Laibach à Bruxelles

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Livre : Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de Nicolas Gardères

41WeLQjcrhL._SL500_.jpgNicolas Gauthier,

Boulevard Voltaire

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Se prétendre tolérant est une chose. L’être vraiment en est une autre. C’est un peu comme l’amour et les preuves d’amour. Nicolas Gardères, avocat de profession et tolérant proclamé, mérite, ne serait-ce que par la publication de son essai, Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de s’asseoir, justement, à la table des gens manifestement aussi fréquentables que lui, de son camp politique ou non.

Pourtant, Nicolas Gardères, coutumier du plateau du « Bistro Libertés », animé par Martial Bild et l’impavide humeur qu’on lui connaît, déteste tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin, aux idées des « fachos ». Tout en faisant preuve d’une empathie, non feinte, vis-à-vis des mêmes « fachos ». Comme quoi cet athée n’hésite pas – mais le sait-il seulement, ce brave gars ? – à emprunter au vocabulaire clérical, voulant que ce soit le péché que l’on condamne et non point le pécheur.

Pour tester, non pas forcément le bien-fondé de sa feuille de route, mais au moins sa solidité, il suffit de se rapporter aux longues pages consacrées à la défense de Serge Ayoub, maudit parmi les maudits, à l’occasion de la mort d’un « antifa », un gamin, Clément Méric. La défense de Serge Ayoub, il l’assure à la fois contre la voix de sa corporation, parfois frileuse, mais surtout contre des clopinettes. Tout comme il s’occupe de celle de Riposte laïque, pour un budget à peine moindre. Et défend les intérêts de la Ligue de défense judiciaire des musulmans ; ce qui n’a pas, non plus, contribué à l’enrichir…

Le seul point commun à ces clients aux plans de vie parfois contradictoires ? Celui d’une liberté d’expression totale ; ce qui ne participe pas exactement des élégances sociétales du temps.

Européiste revendiqué, libéral convaincu, adhérent à EELV, Nicolas Gardères affirme pourtant, à l’occasion d’un entretien accordé au Point, le 12 décembre 2018 : « Je ne supporte pas la démocratie lacrymale. Nous oublions nos grands principes parce que nous sommes angoissés à l’idée que des gens pleurnichent. Ce n’est pas ça, la démocratie. La démocratie, c’est l’affrontement, le conflit, l’impératif dialogique. La liberté d’expression, ce n’est pas seulement Voltaire et Rousseau qui se castagnent. La démocratie, c’est aussi des connards qui ont le droit de s’exprimer au coin de la rue ou sur Internet. »

« Les fachos » font éminemment partie de ses ennemis politiques. Mais l’auteur assure en parallèle qu’ils peuvent aussi être des chics types, et même des gens dignes d’estime. De son passage à TV Libertés, il rappelle qu’Alain de Benoist est, lui au moins, un « intellectuel », Bruno Gollnisch, un homme « cultivé ». Quant à votre serviteur, qualifié « d’anarcho-catho-punk d’extrême droite », je profite de l’occasion pour signifier à ce gandin que je préfère de loin le blues au « punk » et le roi à « l’extrême droite ». Mais va en paix, mon frère, on ne va pas non plus ruiner notre déjà vieille complicité pour des queues de cerise.

Car c’est ainsi que Nicolas Gardères est grand : dans son jusqu’au-boutisme libertaire, posture crânement assumée, à rebours de toutes les impostures contemporaines. Car ce beau parleur ne fait pas semblant. Son argumentation en faveur de la liberté d’expression ? Ce n’est pas du chiqué. La belle langue française, si française, grâce à laquelle il file celui de sa pensée, dans ce livre magnifiquement écrit ? Elle est parfaitement assumée ; on imagine qu’il s’interdit de laisser l’amour de Vaugelas aux « fachos ». Il a bien raison. Quant à l’amour porté à son grand-père lepéniste, manifestement un peu brut de décoffrage ? Il la revendique tout autant. Classieux.

NDLR SN : Rappel, Nicolas Gardères / Roland Hélie sur TV Libertés (octobre 2017)

 

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France, tes paysans se meurent…

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 Entretien avec Jocelyne Porcher*

Le Figaro. - S’il reste aujourd’hui des agriculteurs et des éleveurs, peut-on dire que le « monde paysan », qui a tenu tant de place dans l’imaginaire français, est en voie de disparition ?

Jocelyne Porcher. - Depuis plusieurs décennies, les politiques agricoles ont construit une agriculture à deux vitesses : de la production de masse de basse qualité pour la majorité des consommateurs, de la production de qualité pour une minorité. En ce qui concerne les produits animaux, ce sont les systèmes industriels et intensifiés qui fournissent la production de masse et, d’autre part, des paysans qui fournissent la production de qualité. Et cela reste le cas en tendance, quoique la production de masse s’améliore. Même si, du point de vue de la communication – notamment via le Salon de l’agriculture -, l’image de l’agriculture française est construite sur celle de la paysannerie et, si celle-ci a une certaine visibilité, elle est grandement menacée. Les paysans sont pris dans un réseau de contraintes très fortes, administratives, sanitaires, sociétales... et il faut une énorme énergie pour persévérer. En ce qui concerne l’élevage paysan, oui, il est en voie de disparition, faute d’être soutenu et compris. Il subit de plus la volonté destructrice du mouvement abolitionniste (qui veut supprimer toute forme d’élevage, NDLR), serviteur de l’agriculture cellulaire (qui promeut la production de viande à partir de cellules souches, NDLR) qui a entrepris de conquérir le marché des produits animaux.

De quand date l’effacement du monde paysan ? Est-il selon vous irréversible ?
À mon sens, cet effacement date de la naissance du capitalisme et de la société industrielle. La nature, les animaux, les êtres humains deviennent alors des ressources. Le partenariat avec la nature et les animaux, construit par dix mille ans de domestication, devient une entreprise d’exploitation et le travail paysan est pris dans la dynamique industrielle avec une spécialisation de plus en plus forte des humains, des animaux et des plantes. La volonté d’industrialiser l’agriculture date du milieu du XIXe siècle, mais elle a été mise en acte au milieu du XXe grâce à des innovations majeures, comme la diffusion des antibiotiques. Si l’on peut penser nos relations aux animaux en dehors du système capitaliste, ce n’est pas irréversible. Mais si la maximisation des profits à court terme est l’alpha et l’omega du travail des humains et des animaux, les paysans n’ont aucune chance.

Quelles sont les caractéristiques du monde paysan et qu’est-ce qui le distingue du monde industriel ?

C’est la question du travail qui fait la différence. Le travail paysan est appuyé sur différentes rationalités, relationnelle, morale, esthétique... alors que les rationalités du travail dans l’industrie, pour l’organisation du travail, sont uniquement économiques. Le travail en élevage paysan est une relation avec la nature, les animaux, les autres humains. C’est un modèle de société équilibré, fondé sur le don et le contre-don, la recherche d’un bonheur partagé. Dans l’industrie des productions animales, rien de tout cela. La relation avec les animaux est détruite par la poursuite de la performance, et ce que les animaux et les humains y partagent le plus, c’est la souffrance.

Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur le paysan au XXIe siècle ?

Sur l’élevage paysan, comme sur l’agriculture, je pense que la principale menace, c’est l’agriculture cellulaire. C’est la prise en main directe de la production alimentaire par les multinationales, les milliardaires et les fonds d’investissement. Ainsi que l’exprime un dirigeant de start-up de substituts aux produits animaux, il s’agit de rendre l’agriculture actuelle obsolète, c’est-à-dire de proposer un nouveau modèle, meilleur pour les animaux, pour les humains et pour la planète. Et surtout meilleur pour les retours sur investissements. La viande in vitro est le prototype de ces orientations. En prétendant remplacer la viande par des cultures de cellules, on remplace le modèle industriel mais aussi celui de l’élevage paysan puisqu’il n’est pas distingué dans ses différences. Le mouvement abolitionniste, soutien affirmé à l’agriculture cellulaire, conforte cette absence de distinction entre élevage paysan et productions animales, et participe, au nom des animaux, à détruire l’élevage et à plus long terme nos relations aux animaux domestiques.

Propos recueilli par Eugénie Bastié pour Le Figaro 22/02/2019

(*) Jocelyne Porcher, sociologue et chercheur à l’Inra, est spécialiste de la paysannerie et des relations entre les hommes et les animaux d’élevage.

 

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Bastion social : « Nous refusons d’être les Palestiniens de l’Europe ! »

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Propos recueillis par Nous sommes Partout cliquez ici

La République aux abois a annoncé lors du dîner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), la dissolution de mouvements « d’extrême-droite dont le Bastion Social ». Mouvement surtout connu pour sa volonté de venir en aide aux Français et aux Européens les plus démunis aux travers de projets de solidarité et de défense du patrimoine local comme en Alsace. L’annonce du chef de l’Etat, en tout cas, n’a entamé en rien l’esprit de combat des militants. Rencontre avec Tristan Rochelle, responsable du Bastion Social Lyon. 

Le 21 février 2019,  lors du dîner annuel du CRIF, structure représentant moins d’1% de la population française, selon les propos de son président François Khalifat, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution du Bastion Social, présenté comme un levier de l’antisémitisme. Quelle est votre réaction à la suite de cette annonce inattendue ?

Tristan Rochelle : En réalité, ça n’a rien d’extrêmement surprenant. Ce n’est pas la première fois que notre éventuelle dissolution est évoquée ou demandée. Il faut le voir comme une forme de consécration. Nombre de mouvements nationalistes ont déjà subi le même sort depuis Occident en 1968. C’est l’une des armes favorites du régime et pour cause, depuis cinquante ans, il réitère les mêmes erreurs face aux mouvements d’opposition nationale.

Cet effet d’annonce n’est-il pas lié au fait que vous êtes en train de mener une action très importante en Alsace avec votre programme de réhabilitation de maisons traditionnelles pour en faire un lieu de vie et d’accueil pour les SDF ?

T.R : En effet, cette nouvelle réquisition solidaire est symptomatique de la vitalité et du regain d’énergie de notre mouvement. Il est dans l’intérêt du régime d’étouffer les braises avant qu’elles ne deviennent incendie. Le contexte de dépérissement progressif du mouvement des Gilets Jaunes n’y est pas étranger non plus. On a coutume de dire que ceux qui font les insurrections à moitié ne font que creuser leur propre tombe.

Le Bastion social oeuvre principalement en direction des plus démunis, les abandonnés de la République. Qu’avez-vous à répondre à cette accusation d’antisémitisme qui semble venir à point nommé après le saccage du cimetière de Quatzenheim ?

T.R : Si le CRIF le dit, c’est sans doute que c’est vrai. Après tout, qui sommes-nous pour oser douter de leur bonne parole ?

Selon le quotidien 20 minutes, des tags sur les tombes laissent à penser que les profanations auraient été commises par le mouvement autonomistes des « Loups noirs alsaciens », regroupant trois nonagénaires … L’âge des présumés protagonistes démontre que vous n’avez rien à voir avec cette « mouvance ». N’avez-vous pas l’impression de servir de bouc émissaire ?

T.R : Cette affaire n’est qu’une grotesque mascarade. La dernière en date était la délirante affaire des « Barjols » (NDLR SN : élucubrations journalistiques sur un fantomatique complot contre Macron en 2018 et qui ont fait un flop). Les gens ne sont pas dupes, la principale vertu du mouvement des Gilets Jaunes aura d’ailleurs été de nous le démontrer.

L’annonce a dû être un choc pour tous les militants qui agissent sur le terrain dans un esprit de solidarité pour aider les plus démunis. Que comptez-vous faire face à cette Fatwa républicaine ?

T.R : Cela ne fait que nous conforter dans nos convictions, la lutte continue. Nous nous battons pour un idéal, pas pour un sigle ou une tête d’affiche. Comme le dit un chant qui nous tient à cœur : « Que nous font insultes et horions ? »

L’annonce d’Emmanuel Macron est d’autant plus  surprenante que, lors de son discours, le président du CRIF a bien identifié ceux qui sont les principaux responsables de l’antisémitisme en France, les islamo-gauchistes, dont vous êtes aussi les victimes puisque vos locaux sont systématiquement la cible des Antifas pro-palestiniens dont l’ultraviolence n’est nullement censurée sur les réseaux sociaux et encore moins dans la réalité. L’état se trompe visiblement de cible. comment l’analysez-vous ?

T.R :Le régime ne se trompe pas de cible, il attaque ceux qui lui semblent représenter un potentiel obstacle à son maintien et à la poursuite de ses méfaits. De plus, nous tenons à rappeler que nous avons toujours soutenu le combat du peuple palestinien pour la reconquête de son indépendance et nous nous sentons profondément solidaires de tous les peuples luttant pour leur liberté. Nous refusons d’être les palestiniens de l’Europe.

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