mardi, 27 août 2019
la 9e Grande Fête médiévale de La Chapelle-d’Angillon les 31 août et 1er septembre 2019
La 9e Grande Fête médiévale se déroulera les 31 août et 1er septembre 2019 au château de La Chapelle-d’Angillon, dans le Cher. Il s’agit d’une forteresse qui a pour origine un donjon carré construit au XIe siècle. Des bâtiments ont été ajoutés à ce donjon initial pour former un ensemble fortifié de plan trapézoïdal. Ce château abrite un musée consacré à Alain-Fournier (l’auteur du Grand Meaulnes) ainsi qu’une collection sur l’Albanie du XIXe siècle.
Lors des festivités, des démonstrations de béhourd sont prévues : il s’agit de combats avec armures et armes médiévales, régis par des règles précises d’engagement. Les combats se déroulent en duel ou en équipe. Lors des combats collectifs, une équipe l’emporte quand elle met ses adversaires à terre. Afin d’éviter les blessures, les coups d’estoc ainsi que les coups derrière les genoux, aux pieds et à la nuque sont interdits.
D’autres divertissements seront présentés : jonglerie, lancer de haches, escrime, tir à l’arc, ainsi que les animaux de la ferme, la fauconnerie et un marché médiéval de 70 échoppes. Un accro-voile à escalader et un atelier blasons sont prévus pour les enfants. Trois buvettes et quelques échoppes proposeront des spécialités médiévales comme l’hypocras et l’hydromel.
Le samedi soir, un son et lumière exceptionnel est prévu avec un spectacle équestre et un feu d’artifice. Un banquet médiéval (les Ripailles) avec des animations aura lieu le samedi soir dans la cour du château et sous la galerie Renaissance. L’accès aux Ripailles se fait sur réservation car les places sont limitées.
L’année dernière, un spectacle sur Jeanne d’Arc avait été organisé. Cette année, les bénévoles de l’Association universelle des amis de Jeanne d’Arc distribueront des tracts pour faire connaître leur projet : il s’agit d’ériger une statue de Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg. Le projet est bien avancé : le modèle de la statue est décidé et son emplacement a été validé par les Russes. Une Jeanne d’Arc brandissant un étendard devrait prendre place dans le quartier de l’amirauté à Saint-Pétersbourg en mai 2020.
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Un nouveau numéro hors-série de Présent
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Macron, le G7 et les écolos
Le billet de Patrick Parment
On ne peut nier qu’Emmanuel Macron a réussi « son » G7. Un G7 qui s’est joué à plusieurs niveaux. Sur le fond, il s’agissait rien moins que de contrer les influences planétaires chinoises dans les domaines tant politique qu’économique et de réaffirmer la primauté de l’Occident et de son modèle économique, le libre-échangisme. Pour cette raison majeure, Donald Trump n’avait aucune raison de saboter ce G7 comme il est coutumier dans ce genre de raout. Emmanuel Macron avait préparé le terrain lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon, afin de ramener le tsar russe dans le giron occidental. Car, suite aux différents embargos qui touchent son pays, Poutine avait enclenché une série d’entretiens avec Pékin. Autre preuve, la présence du premier ministre indien Narendra Modi, plutôt proche des Russes, et qui incarne la résistance aux visées chinoises en Asie.
Tout était donc réuni pour satisfaire un Donal Trump, symbole d’un monde régi par le libre-échange et dont l’Amérique est de fer de lance. Macron, ayant fait preuve de sa vassalité, Donald Trump pouvait repartir satisfait de ce G7.
D’autant que Trump se fout complètement de la querelle déclenchée par Macron à l’encontre du président brésilien, Jair Bolsonaro. Cette vindicte subite est destinée à la politique intérieure française et à la montée, réelle ou fictive (?), des écolos en vue des prochaines élections municipales. Car Macron veut également phagocyter cet électorat qui manque à son palmarès.
Rappelons les faits. Macron a violemment mis en cause la politique du président Jair Bolsonaro, au sujet des feux de la forêt amazonienne. Bref, Macron s’en prend, au-delà cette forêt qui serait l’un des grands poumons de la planète, au leader populiste, limite facho, aux yeux de notre président. Macron se pose ainsi en défenseur de la démocratie et mieux encore, de la planète. Il va même jusqu’à déclarer vouloir abandonner les accords passés entre l’Europe et le Mercosur – ce qui, entre nous soit dit, serait une excellente chose.
Sauf que ce que vise Macron, c’est bel et bien l’électorat écolo. Car sur le fond, l’affaire amazonienne est marginale. Le vrai poumon de la planète ce sont les océans et non cette forêt qui n’entre dans le processus qu’à hauteur de 5%. D’autre part, les feux les plus importants ne sont pas en Amérique latine mais en Afrique. Enfin, le Brésil n’est pas le seul concerné puisque la forêt amazonienne concerne tout autant les pays limitrophes du Brésil. Jair Bolsonaro n’a pas tort quand il dit que « l’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG ».
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Dimanche 8 septembre, dans le Gard : la Fête de la Ligue du Midi
Georges Feltin-Tracol dédicacera ses deux derniers ouvrages (Pour une troisième voie solidariste cliquez ici et Bardèche et l'Europe cliquez là) à l'issue de son intervention.
09:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Cercle Edouard Drumont Paris : conférence de Maître Pierre-Marie Bonneau le 13 septembre
09:34 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans la collection "Idées" des Bouquins de Synthèse nationale, vient de sortir : un essai de Thomas Ferrier sur le fascisme en Europe dans les années 1930 et 1940
Note de l'auteur :
Le fascisme a été, avec le communisme, le principal phénomène politique du XXe siècle. Synthèse originale de socialisme et de nationalisme, plus héritier de Blanqui que de Bonald, il a essaimé dans toute l'Europe à des degrés divers, inspirant les uns et les autres. La plupart de ses dirigeants, y compris les deux plus célèbres, viennent de la gauche socialiste. Le fondateur historique du national-socialisme, l'autrichien Walter Riehl, était lui-même un ancien social-démocrate. Et son parti, la DAP devenue DNSAP, était la révision nationaliste d'un courant socialiste classique.
Zeev Sternhell, qui a consacré une part importante de sa vie au fascisme, a toujours exclu le national-socialisme de sa réflexion, et sa démonstration des origines socialistes du fascisme français a abouti à une aberrante conclusion, qui est de relier les Croix de Feu ou le régime de Vichy au fascisme, très loin de toute révision du socialisme et même par bien des aspects l'antithèse. Nous pousserons son raisonnement jusqu'où il n'a pas osé le mener.
Dans cet ouvrage, vous découvrirez un panorama exhaustif des fascismes d'Europe, de la centaine de groupuscules polonais et hongrois jusqu'aux grands partis au pouvoir, du Parti nationaliste islandais au NSDAP. L'idéologie commune de ce mouvement continental sera analysée, ses racines également. Cette expérience historique finira dans le froid de l'hiver russe puis dans les ruines de Berlin.
On ne saurait comprendre l'Europe d'aujourd'hui sans comprendre les égarements d'hier.
Fascismes d'Europe, Thomas Ferrier, Les Bouquins de Synthèse nationale (collection "Idées"), 148 pages, 18 euros (+ 5 euros de port). Vient de paraître.
Pour l'acheter sur notre site de vente : cliquez ici
08:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 26 août 2019
Samedi 21 septembre, à Orange et Bollène :
Inscriptions cliquez ici
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Samedi 31 août, près d'Angers :
18:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Femen profanatrice antichrétienne Inna Shevchenko participait officiellement au G7 et s’est trouvée à la même table qu’Emmanuel Macron
L’information est passée quasiment inaperçue, simplement soulignée par un tweet enthousiaste de l’ineffable Marlène Schiappa et quelques articles de la mouvance “féministe” : la Femen Inna Shevchenko participait de façon officielle au G7 de Biarritz, désignée par la Macronie pour siéger au Conseil consultatif pour l’égalité femmes-hommes du G7 et se retrouver à la même table que le président de la république.
Certes, il fallait un œil très attentif pour la reconnaître. Pour l’occasion, elle avait adopté un look très embourgeoisé, loin de l’image d’hystérique dépoitraillée enchaînant les provocations antichrétiennes, les blasphèmes, les profanations et les séances d’exhibitionnisme sous l’objectif des photographes de presse et des caméras de télévision.
Pourtant, c’était bien elle.
Dès leur arrivée en France, l’ukrainienne Inna Shevchenko et son mouvement Femen avaient bénéficié d’évidentes collusions avec différents cercles du Pouvoir. Mais Inna Shevchenko apparaît désormais de plus en plus officiellement comme une interlocutrice appréciée lors des rendez-vous du Nouvel Ordre Mondial.
Récompensée par la franc-maçonnerie, puis invitée par Jacques Attali au Global Positive Forum, la voilà à un sommet du G7.
Source: MPI
17:53 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'Iran invité a Biarritz : diplomatie de substitution.
L'avis de Jean-François Touzé
11:17 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il faut sauver nos campagnes !
Il n’y aura pas de “gilets verts” après les “gilets jaunes” », affirme Christiane Lambert, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Les agriculteurs ne monteront pas de barricades à la rentrée, pas plus qu’ils ne viendront, sur leurs tracteurs, dire leur colère à Paris. Et pourtant. Les difficultés s’accumulent et la matière à explosion sociale existe. L’inquiétude est là, qui grandit et trouvera en son temps une forme d’expression, qui surprendra les politiques et les Français dans leur ensemble. Comme toutes les incompréhensions, mal perçues, mal analysées, mal traitées. Ou trop tard.
Le climat dans les campagnes s’est considérablement détérioré. Et pas seulement la météo. Les relations sociales entre agriculteurs et leurs voisins atteignent parfois des niveaux d’exaspération encore peu connus.
Les intrusions dans les exploitations agricoles, les actes de vandalisme, les insultes, les discussions houleuses qui tournent mal et qui vont jusqu’à l’agression physique se multiplient. Parfois sur la base de mauvaises interprétations des activités auxquelles se livrent les agriculteurs, violemment attaqués parce que leurs voisins pensaient qu’ils étaient en train d’épandre des pesticides. Des cartes stigmatisant les élevages de porc en attente de feu vert à leur agrandissement ont été publiées sur Internet. Les mises en cause verbales se font aussi dans les magasins ou sur les marchés.
Climat délétère
Sécheresse et canicule sont arrivées dans ce climat délétère. Des mois sans eau ont jauni les campagnes, asséché les réserves d’eau et engagé les éleveurs dans une course épedue à la recherche de fourrage pour le bétail. Au total, 86 départements ont été frappés par le manque d’eau. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a autorisé 69 départements à utiliser les jachères pour nourrir les bêtes. « Tout cela arrive trop tard, commente Christiane Lambert. Les prairies sont marron. Cela casse le moral des éleveurs. » Le déficit hydrique et le manque de nourriture ont ralenti la croissance des animaux. La mortalité des volailles dans les poulaillers a atteint des niveaux très élevés. Les trésoreries souffrent.
Des aides viendront. Mais à quelle hauteur ? Et quand ? Dans le meilleur des cas pas avant des mois, car les arbitrages ne seront rendus qu’en octobre. Les agriculteurs réclament moins de rigidité dans les règles de l’irrigation et de la création de réserves d’eau. La Hongrie et la Pologne ont accru leurs capacités de stockage de 13 %. L’Espagne de 29 %. En France de... 1,9 %. Les exploitants ne comprennent pas l’acharnement de l’administration tricolore à toujours exiger plus que ne le demande l’Europe.
Les distorsions de traitement au sein de l’UE sont ressenties comme autant d’injustices et de freins inopportuns alors que l’agriculture française perd en compétitivité. Tout comme l’ouverture des frontières à des centaines de milliers de tonnes de viande en provenance du Canada, via l’accord du Ceta, et du Brésil, via le Mercosur. L’idée que la France accepte de faire entrer des denrées si lointaines produites dans des conditions très différentes des attentes des consommateurs, en matière de pesticides, de farines animales, de bien-être, est d’autant plus difficile à admettre pour les agriculteurs que cela intervient en plein débat sur la taxe carbone.
Source : Les Echos 26/08/2019
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dimanche, 25 août 2019
"ORAN, LE MASSACRE OUBLIÉ" LE 5 SEPTEMBRE SUR FRANCE 3
La chaine France 3 annonce la diffusion le 5 septembre prochain à 23h, d’une œuvre audio-visuelle réalisée par Georges-Marc BENAMOU et Jean Charles DENIAU : Oran, le massacre oublié.
D’une durée de 52’, elle revient sur un des épisodes les plus sanglants de la guerre d’Algérie, la journée du 5 juillet de 1962 où, alors que les Algériens célèbrent l’indépendance, plus de 700 Européens sont massacrés.
Le documentaire bénéficie de la puissance de témoignages inédits à ce jour, et de la présentation d’archives privées et surtout publiques, incontestables.
La responsabilité des plus hautes personnalités de l’Etat français dans la non-assistance aux personnes en danger, est clairement établie. Comme l’est la réponse à la question : pourquoi ce drame est-il resté depuis près de 60 ans sans reconnaissance officielle ?
Un document d’histoire.
Source cliquez ici
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La Récession, annonciatrice du déluge, à nos portes
Marc Rousset
Le lingot d’or a coté 44.049 euros à Londres ce vendredi 23 août tandis que les bourses continuent de chuter. L’énarque politiquement correct Alain Minc avoue que « ses certitudes sur l’économie s’effondrent » et ne trouve rien de mieux dans le Figaro du samedi 24 août que d’implorer un nouveau Keynes ou Friedman pour nous sortir miraculeusement d’affaire alors que nous l’avons déjà trouvé depuis longtemps avec le courageux, humble et génial Maurice Allais qui a été rejeté et même moqué par les médias. Alain Minc n’hésite même pas à manger publiquement son chapeau en recommandant l’immobilier, l’or et l’art comme placement !
Pas besoin d’un nouveau pape médiatique d’une nouvelle théorie monétaire moderne « bidon » pour aggraver la situation, ni d’un ridicule « aggiornamento complet de la pensée économique » comme le demande naïvement Alain Minc, mais tout simplement, comme en matière d’immigration, besoin impérieux de retour au bon sens, à la règle de trois et aux réalités ! Les peuples vont tout simplement payer la note effroyable, suite au manque de courage et à l’irresponsabilité des élites technocratiques qui ont pratiqué la fuite en avant du comblement du déficit public par la « planche à billets » (QE), ce que reconnait enfin Alain Minc, ces mêmes élites qui n’ont pas maîtrisé les dépenses publiques, tandis que les Etats et les entreprises continuent à s’endetter d’une façon irresponsable en raison de la baisse artificielle des taux par les banques centrales et des taux d’intérêt négatifs.
Suite aux pressions de Trump, il est probable que la Fed baissera encore de 0,25 ou 0,5 % son taux d’intérêt le 18 septembre. La guerre commerciale de Trump avec Pékin semble maintenant irréversible avec sa décision de frapper de taxes douanières élevées (30 % et 15 % selon la catégorie de produits), à partir des 1er septembre et 1er octobre, la totalité des 550 milliards de produits chinois importés aux États-Unis. La Chine avait en effet manifesté son intention d’imposer de nouveaux droits de douane, en représailles, aux 75 milliards d’importations américaines. Trump a 100 % raison vis-à-vis de la Chine, mais il risque d’échouer, car il devrait en fait taxer tous les pays émergents pour obliger les industriels américains à relocaliser aux Etats-Unis plutôt qu’au Vietnam.
Pour la troisième fois en huit jours, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du trésor américain à 10 ans et 2 ans s’est inversée avec un écart irrationnel de -0,5 %, signe qui a toujours préfiguré une crise économique dans les 12 mois. Les marchés financiers sont déboussolés puisque « l’indice Vix de la peur » qui mesure la volatilité, s’est envolé brusquement de 12 à 25. Même l’Allemagne qui espérait obtenir 2 milliards d’euros sur des obligations à 30 ans et à coupon zéro, n’a finalement récolté qu’un peu plus de 800 millions d’euros.
Aux États-Unis, l’indice Markit d’activité manufacturière est passé en territoire négatif pour la première fois depuis la récession de 2009. Trump envisage déjà des baisses d’impôt face au spectre de la récession.Et l’Allemagne, selon la Bundesbank, pourrait entrer en récession, dès le 1er octobre, si la prévision de recul, pour le troisième trimestre, du PIB se confirme. Au premier semestre, les commandes allemandes de machines-outils ont chuté de 9 %. Les cours mondiaux des métaux industriels (cuivre, cobalt, lithium), signes de récession, sont en train de plonger (15 % pour le cuivre).
De plus, les entreprises gèlent leurs investissements partout dans le monde et seraient assises, selon Standard & Poor’s, sur une trésorerie gelée de 6.000 milliards de dollars, alors que 16.000 milliards de dollars d’obligations à rendement négatif ont déjà été émises. Dans les 8.000 milliards de dollars d’obligations émises par les entreprises américaines, il y a aujourd’hui 3.000 milliards de dollars de la catégorie à haut risque BBB, et 1.000 milliards de dollards d’obligations pourries, soit plus que le double de 2007. Dans les bilans des banques centrales, il y a pour 14.000 milliards de dollars d’obligations, suite au « QE » non conventionnel et ces dernières n’ont plus rien sous le pied pour relancer le crédit et baisser les taux d’intérêt lorsque la récession viendra.
Quant aux dépenses du gouvernement américain, elles ont augmenté de 30 % en un an avec un déficit supplémentaire chaque année de 1.000 milliards de dollars. Malgré des taux d’intérêt ridicules, le coût de la dette américaine va bientôt éclipser le budget militaire US le plus élevé du monde, (soit la moitié des dépenses militaires dans le monde). La récession est à nos portes et il ne manque plus qu’une étincelle italienne, iranienne, bancaire ou boursière pour déclencher le déluge !
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Retrouvez l'allant de vos 20 ans : lisez le livre "Ordre nouveau raconté par ses militants"
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samedi, 24 août 2019
Le G7 pour quoi faire ?
Par Gaëtan de Capèle
La seule énumération des sujets au menu du G7 donne le tournis. Urgence climatique, taxation du numérique, lutte contre les inégalités, mais aussi nucléaire iranien, crise avec la Russie, guerre commerciale… Les chefs d’Etat et de gouvernement réunis en France ce week-end ont du pain sur la planche pour résoudre les problèmes du monde !
En d’autres temps, chacun de ces thème mis sur la table de l’Hôtel du Palais de Biarritz aurait comblé à lui seul un sommet international. Rien de tel aujourd’hui, où tout se bouscule et s’enchevêtre. Cette accumulation de tourments témoigne de l’instabilité d’un monde devenu dangereux comme jamais, à la merci d’une crise économique, d’un incident militaire, d’une catastrophe écologique.
En dépit de cette montée des périls, le G7 de Biarritz, comme ceux des dernières années, accouchera d’une souris. Au XXIe siècle, ce petit club de démocraties libérales ne possède plus la légitimité ni le pouvoir de régir, comme naguère, l’ordre international. D’autres grandes puissances – Chine, Russie, Inde… -, qui ne participent pas au banquet, pèsent tout autant que l’Occident traditionnel sur les affaires du monde. Surtout, les liens entre les grandes démocraties européennes et américaines elles-mêmes se distendent. L’incontrôlable Donal Trump, en campagne pour sa réélection, tweete une provocation par jour, tandis que l’Europe, en proie à de profonds courants nationalistes, se fracture. A l’évidence, les beaux jours du multilatéralisme, cet horizon autrefois jugé indépassable des relations internationales, sont clairement derrière nous. Comme un symbole, les invités de Biarritz se dispenseront pour la première fois de la traditionnelle comédie du communiqué final.
Faut-il pour autant jeter le G7 aux orties ? Ce serait une erreur. Derrière le grand théâtre médiatique, les acteurs jouent une autre pièce, indispensable, faite d’échanges personnels, de négociations restreintes, de pactes secrets. Dans le monde nouveau, les messes basses valent mieux que les grands-messes…
Source : le Figaro 24/8/2019
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vendredi, 23 août 2019
COMMANDEZ DÈS MAINTENANT LE LIVRE DU 50e ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION D'ORDRE NOUVEAU
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Brexit or not Brexit ?
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Un nouveau livre sur l'islam publié par Riposte laïque
Toujours en pointe dans le juste combat contre l'islamisation de la France, Riposte laÏque vient de publier un nouvel ouvrage consacré à ce sujet brûlant. Trop de gens préfèrent confortablement fermer les yeux face à ce fléau que les mondialistes avaient ignoré lorsqu'ils préparaient le "grand remplacement".
Heureusement, des gens comme nos amis de Riposte laïque se sont rendus compte du piège et ont décidé de le dénoncer.
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11:38 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
De la différence à la « diversité »
Le philosophe et essayiste Alain de Benoist analyse dans ce texte lumineux, comment la notion de différence a évolué jusqu’à faire apparaître une incohérence fondamentale. « La morale enseignait naguère à bien se comporter pour atteindre l’excellence de soi. Aujourd’hui, elle consiste à approuver ce que l’idéologie dominante définit comme une « société plus juste … Il en va de même de la différence. Jusqu’à une époque relativement récente, c’était une notion qui ne posait pas de problème. »
A lire ICI
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jeudi, 22 août 2019
A qui profite la crise ?
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Le monde sur un volcan et ses dirigeants à Biarritz
Par Natacha Polony
Une bagatelle à 24 millions d’euros. C’est ce que retiendront sans doute de ce G7 les populations qui voient une ville mise en état de siège en pleine saison touristique, nourrissant encore un peu plus le sentiment d’une fracture entre les grands de ce monde et cette part des citoyens qui travaillent, paient des taxes et jouent le jeu d’un système qui les considère comme des pions. Décalage vertigineux pour une réunion censée se pencher, de toute la hauteur de ces sept grands, sur les inégalités. Les dirigeants de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie... dissertant sur les inégalités hommes-femmes en Inde ou en Afrique, voilà qui laisse pressentir d’ébouriffantes avancées. Et ne parlons pas de l’explosion des revenus des 0,01 % les plus privilégiés de la planète ou de la destruction des classes populaires et des classes moyennes des pays occidentaux... L’observateur avisé se remémorera que le G7 (redevenu tel après l’éviction de la Russie en 2014 pour cause d’invasion de la Crimée) est un pur produit de la guerre froide et de ses équilibres et ne reflète en rien les enjeux géopolitiques actuels et à venir, que le G20 embrasse davantage.
Pourtant, s’en tenir aux apparences horripilantes de ce raout hors d’âge serait passer à côté des bouleversements majeurs dont le G7 version 2019 est une des déclinaisons. Sous la plume de nombreux commentateurs, ils se résument à deux tignasses blondes venues jouer les trouble-fête. Comment vont se comporter Donald Trump et Boris Johnson ? Vont-ils faire alliance ? L’équipe des méchants va-t-elle battre l’équipe des gentils ? Degré zéro de la réflexion géopolitique. Pour sortir de ce néant, un état des lieux s’impose.
Le monde est entré en surchauffe. La course aux armements a repris, détruisant des décennies de traités et d’accords contre la prolifération. Le 18 août, deux semaines après s’être officiellement retirés du traité russo-américain interdisant la production et l’essai de missiles intermédiaires, les Etats- Unis ont testé... un de ces missiles (tiens, ils auraient donc enfreint l’interdiction de production ?). Parallèlement, tous les indicateurs économiques laissent pressentir l’imminence d’une crise. La guerre commerciale qui se joue entre la Chine et les Etats-Unis pourrait laisser les Européens exsangues.
Face à une situation aussi explosive, se demander si le président français devait ou non recevoir le méchant Vladimir Poutine a quelque chose de lunaire. Pour qui sort des visions simplistes, ce sont bien les Américains, les élites américaines, démocrates et républicains confondus, et non pas le seul Donald Trump, qui souhaitent l’affrontement avec la Chine et la Russie. La volte-face du président américain sur Hongkong, après les critiques adressées par l’intelligentsia sur son manque de soutien aux manifestants, en est une illustration parmi tant d’autres. Et la guerre qui est menée, en premier lieu sur la question cruciale de l’énergie, fut lancée bien avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Dans ce champ de mines, les Européens avancent en ordre dispersé, voire, pour certains, en tirant quelques balles dans le dos des camarades.
On peut reconnaître à Emmanuel Macron une forme de lucidité face à cet état des lieux. Au moins ne se drape-t-il pas dans cette fausse vertu de François Hollande, Laurent Fabius ou Alain Juppé, dont l’unique objet était de masquer un atlantisme pavlovien, et l’unique conséquence d’e acer la France de la scène internationale comme de la ruiner en cou- pant ses entreprises et son agriculture des marchés iranien ou russe. Le dialogue noué avec Vladimir Poutine à Brégançon a eu le mérite d’envoyer d’emblée un message aux Américains. Mieux, la France, en jouant les cavaliers seuls sur sa taxe Gafa, ose pour la première fois imposer un de ces rapports de force qui seuls peuvent sauver l’Union européenne de l’apathie et de l’insigni ance. C’est tout le paradoxe : l’unilatéralisme, en ce cas précis, parce qu’il déjoue l’impérialisme américain, est le dernier espoir d’un multilatéralisme qui n’a su pour l’heure qu’inféoder l’Europe aux Etats-Unis.
Il est parfaitement ridicule de jouer comme le font nombre de médias à savoir si Emmanuel Macron sera ou non le « leader » de l’Europe ou s’il damera le pion à Donald Trump, comme s’il s’agissait d’une bataille de cour de récréation. Accepter aujourd’hui le jeu irresponsable des Etats-Unis serait une faute majeure. Elle a été commise collectivement en Europe pendant des années, sous les auspices d’un José Manuel Barroso ou d’une Angela Merkel, l’un par idéologie, l’autre par mercantilisme à courte vue, et de tant d’autres avec eux. L’indépendance est la seule arme des pays européens pour casser la logique de guerre qui s’installe entre les Etats-Unis et la Chine. Un G7 qui va brasser des bonnes intentions et des déclarations lyriques sur le nécessaire respect des accords de Paris n’est sans doute pas le meilleur lieu pour cela. Mais il ne faut jurer de rien.
Source : Marianne 22/08/2019
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mercredi, 21 août 2019
Youtube veut faire taire la Dissidence française
Communiqué de la Dissidence Française
Le 14 août dernier, nous avons été informé de la suspension de notre chaîne YouTube. Sans avertissement préalable ni justification claire, YouTube a ainsi délibérément fait le choix de censurer la chaîne officielle de la Dissidence Française qui comptait plusieurs milliers d’abonnés et des dizaines de vidéos auxquelles nous n’avons désormais plus accès.
Les motifs invoqués par YouTube pour justifier cette décision sont flous et mensongers : en aucun cas la Dissidence Française n’a publié un contenu qui « encourage ou glorifie la violence ou la haine contre une personne ou un groupe de personnes ». D’ailleurs, notre organisation n’a jamais fait l’objet de poursuites ou de condamnations pour ces faits, ni pour aucun autre.
Ces dérives témoignent des ingérences de plus en plus nombreuses des multinationales étrangères dans la vie politique des États souverains. Il s’agit donc là d’atteintes graves aux libertés constitutionnelles d’expression et d’opinion.
En effet, au nom de quoi une entreprise privée – a fortiori une entreprise étrangère – s’arroge-t-elle le droit de décider si un parti politique français officiel et déclaré, qui représente plusieurs milliers d’électeurs et siège au sein d’assemblées locales, a le droit de s’exprimer ou non ? Au nom de quoi une entreprise privée s’arroge-t-elle le droit de mettre une oeuvre une discrimination pour des motifs politiques, et faire ainsi le choix de favoriser un courant d’idée plutôt qu’un autre ?
La décision de YouTube est inique, mais elle est aussi illégale à plusieurs titres :
- Les dispositions légales relatives au financement des partis politiques indiquent clairement qu’une entreprise privée n’a pas le droit d’intervenir dans le financement d’un parti politique ou d’une campagne électorale, soit directement soit en nature (Art. 11-4 de la loi du 11 mars 1988). Or, en empêchant la Dissidence Française d’utiliser sa plate-forme, YouTube favorise de fait l’audience des autres partis politiques, ce qui s’apparente un financement illégal de partis politiques.
- L’article 225-1 du Code Pénal, régissant les relations entre personnes morales, précise qu’une entreprise n’a pas le droit d’opérer une discrimination sur le fondement des opinions ou orientations politiques.
Nous avons fait appel de cette suspension, et n’avons reçu pour le moment aucune réponse de la part de YouTube. En l’absence de réponse et conformément à la Loi, la Dissidence Française se réserve donc le droit d’ester en justice et de poursuivre YouTube au titre des articles pré-cités.
Nous appelons tous nos militants et sympathisants, et de manière générale tous les Français attachés à la liberté d’expression et au pluralisme démocratique, à nous soutenir en signant la pétition que nous avons mis en ligne.
Afin de nous prémunir contre d’autres tentatives de déstabilisation et de censure, nous vous invitons également à nous suivre sur Telegram et à vous inscrire à notre newsletter.
On ne lâche rien !
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La fin de la coalition italienne était inévitable.
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La russophobie de la presse française
La dernière rencontre entre les dirigeants français et russe a été largement relayée dans les médias français. Si quelques-uns ont expliqué les enjeux majeurs de cet événement, nombre d’entre-deux ont versé dans une certaine impartialité.
Emmanuel Macron a eu beau multiplier les gestes d'amitié à l'égard de la Russie et son président, rien n'y fait. Les médias français, dans leur majorité, ont un avis tranché sur un éventuel rapprochement entre les deux pays, avec pour conséquence un traitement médiatique sans nuances. Entre clichés et préjugés, c'est à celui qui dénigrera le plus l'invité du président français. Une rhétorique journalistique qui va d'ailleurs jusqu'à contraster avec la position exprimée par une partie de la classe politique française.
«Espions», «guerre froide», «propagande» : une partie de la presse française se laisse emporter par la traditionnelle rengaine antirusse
Avant même que le chef de l’Etat russe ne pose un pied sur le sol français, certains titres de la presse hexagonale n’ont pas hésité à écorner l’image de la Russie, allant jusqu'à renouer avec les fantasmes et stéréotypes du passé. C’est ainsi que le 18 août, la veille de l’arrivée en France de Vladimir Poutine, Le Figaro publie un article au titre pour le moins évocateur : «Le grand retour des espions russes : bienvenue dans la nouvelle guerre froide.»
Affaire Skripal, ingérence supposée de la Russie lors des élections aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France ou encore les guerres en Ukraine et en Ossétie du Sud : l’article reprend en long et en large les habituelles accusations dirigées à l’encontre de Moscou, tout en les accompagnant d’une cohorte d’analyses confortant une ligne éditoriale antirusse. Evoquant les supposées missions assignées aux espions russes, l’article cite Mark Galeotti, chercheur associé au Royal United Services Institute : «Cela passe par des moyens visibles, comme la propagande des médias russes RT ou Sputnik, mais aussi des méthodes plus secrètes et asymétriques».
Le journal Le Monde n’est pas en reste dans cette croisade antirusse. Moins d’une heure après le début du point-presse tenu conjointement par Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, et alors même que le locataire de l’Elysée vantait les mérites d’un rapprochement avec Moscou, une tribune aux allures de pamphlet est publiée par le quotidien du soir. «Au regard des atrocités commises en Syrie, que vient faire [Monsieur] Poutine à Brégançon ?» : le titre, là aussi, donne le ton. A l’instar de l’article publié dans Le Figaro, les accusations sans preuve visant la Russie s’enchaînent.
On peut se poser des questions sur les effets de la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine […]. On peut aussi interroger le bien-fondé de ce rendez-vous […], malgré l’ingérence russe dans les élections françaises et européennes, sur fond d’incarcérations en nombre en Russie et pendant que les crimes contre l’humanité s’enchaînent en Syrie, où l’armée russe joue le rôle décisif qu’on sait depuis quatre ans», écrit Catherine Coquio, cofondatrice du Comité Syrie-Europe.
Fustigeant vertement le rôle de la Russie dans le conflit syrien, cette professeure de littérature comparée poursuit : «Au regard de ces atrocités, que vient faire Poutine à Brégançon, après Versailles et le Conseil de l’Europe ? Ne fallait-il pas plutôt réunir les démocraties de l’Union européenne qui existent encore et déclarer l’embargo, l’arrêt des contrats, le gel des avoirs ?»
Ce plaidoyer en faveur d’une politique de confrontation face à la Russie publié quelques dizaines minutes plus tard après l’évocation, par Emmanuel Macron, de la dimension européenne de la Russie. «La Russie est européenne, très profondément. Nous croyons en cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok» avait pourtant martelé le président de la République.
Après la rencontre, le regard de la presse française sur la Russie n’a guère changé
Le traitement médiatique réservé à la Russie et Vladimir Poutine avant la rencontre laissait peu d’espoir à un changement de ton le lendemain de celle-ci. Après avoir hébergé une tribune pour le moins vindicative à l’égard de Vladimir Poutine et de la Russie, Le Monde enfonce le clou via un éditorial dans lequel, le chef de l'Etat est décrit comme un homme qui «aime la force et méprise l’Occident». De son côté, Le Point consacre un article où il s'attarde sur «les manœuvres de Poutine» dans les dossiers internationaux.
Enfin pour Les Echos, «chacune de ces visites est largement utilisée à Moscou pour montrer que le Kremlin n'est pas isolé sur la scène internationale». En somme pour le quotidien : Vladimir Poutine utilise ses déplacements pour dissimuler une Russie en difficulté sur le plan international.
Dans ce lot de commentaires négatifs, certains observateurs de la vie politique, à l’instar de l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, ont profité de cette rencontre pour mettre en exergue le caractère contre-productif d’une politique de confrontation vis-à-vis de la Russie. Une vision qui semble, pour l’heure, peu partagée par de nombreux médias français qui préfèrent utiliser une rhétorique antirusse quitte à verser dans l’anachronisme en ravivant une nouvelle guerre froide.
Source : site RT.com
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mardi, 20 août 2019
Biarritz livré à la canaille mondialiste et à la canaille gauchiste...
Biarrots et Biarrotes, estivants et touristes, il ne vous reste que quelques jours pour fuir la ville ou préparer le barricadement de vos maisons et stocker des vivres.
Samedi, il sera trop tard. Biarritz, déclarée ville ouverte, sera investie par les colonnes de l'Internationale libéraliste et du planétarisme financier.
L'autre internationale, celle de la crapule gauchiste, anarchiste et altermondialiste sera là elle aussi, groupée autour de ses hordes dévastatrices.
Pensez à vos familles.
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L’incontournable Monsieur Poutine
Bigre, l’une des icônes du courant libéral, Nicolas Beytout, patron et propriétaire du quotidien l’Opinion, a fini par comprendre qu’il était vain de boycotter Vladimir Poutine. Il n’est pas pour autant devenu un partisan de la décroissance, mais il fait au moins preuve de pragmatisme en matière de politique étrangère. Tel qu’en témoigne son édito du 20 août que nous reproduisons ici.
En six ans, Vladimir Poutine et Xi Jinping, les dirigeants russe et chinois, se sont déjà rencontrés vingt-huit fois et ont chacun à des manœuvres militaires communes. A lui seul, ce chiffre suffit à balayer les interrogations sur la légitimité de la réception par Emmanuel Macron du maître du Kremlin au fort de Brégançon. Qu’on apprécie ou pas son régime, ses méthodes musclées, son dédain pour le modèle démocratique occidental ou son mépris pour certaines frontières, parler avec Vladimir Poutine est une absolue nécessité. Cela ne signifie pas être candide ou naïf, mais le mettre au ban de la communauté internationale en l’excluant du G8, comme c’est le cas depuis cinq ans, n’a guère eu d’utilité.
Reprendre un processus diplomatique avec ce grand voisin européen est d’autant plus nécessaire que l’Europe, elle, est dans un état de faiblesse que tout bon officier de renseignement soviétique aurait rêvé d’exploiter au temps de l’URSS. Un fait qui n’a pas échappé à l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, qui ne cesse d’alerter sur le fait que nos rapports avec Moscou sont aujourd’hui plus dégradés qu’ils ne l’ont jamais été avec l’URSS.
Une escapade sur la côte varoise ne suffira évidemment pas à changer cet état de fait. Il faut recréer un rite diplomatique, réinstaller une forme de régularité dans les rencontres, nous quelque forme que ce soit, acvec la France comme avec d’autres pays occidentaux, européens en particulier. La Russie de Poutine détient une partie des clefs de biens des conflits militaires et économiques de cette partie du globe. La remettre dans le jeu n’est pas une condition suffisante, mais c’est à l’évidence une condition nécessaire pour en profiter
09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bêtises sans frontières
Par Jarente de Senac
Deux ministres, Jacqueline Gourault (photo) – Cohésion des territoires – et Didier Guillaume – Agriculture – ont assisté à une corrida goyesque en Arles quand les associations de défense des animaux leur sont tombées sur le râble. Dont la fondation Brigitte Bardot. On aime bien Brigitte, mais son combat devient dérisoire quand elle se trompe de cible. A en croire tous ces sicaires, il faudrait arrêter de bouffer de la viande pour cause de maltraitance et autres niaiseries du même ordre. Faut-il rappeler que l’homme est carnivore et que vaches, cochons, poulets, ect., sont voués par nature à la casserole. Que l’on s’insurge contre l’abattement rituel est compréhensible. Mais ce n’est pas pour autant que l’on rendra l’homme herbivore. Tout ce qui est excessif est vain à l’image de ces barjots adeptes du véganisme. On se marre d’autant plus qu’après avoir bouffé du sanglier comme notre père à tous, Obélix, l’homme finit par bouffer les pissenlits par la racine !
La presse britannique ne manque jamais de se rappeler au bon souvenir de la bêtise. Elle vient de s’en prendre au prince Harry et à sa négresse de meuf pour avoir eu recours à des avions privés pour partir en vacances. Mais ce couple, aussi « bling bling » que princier, objet de toutes les filatures malsaines des médias britanniques aurait bien du mal à n’emprunter que les transports démocratiques. Quand Harry défend la planète, il est comme son père, Charles, dans son rôle. On voit mal en quoi cela l’empêcherait de prendre l’avion comme nombre de ses sujets. Qu’il veuille préserver sa vie privée et sa tranquillité, quoi de plus légitime. A moins de vouloir l’obliger à se déplacer en patinette ou en patin à roulettes ! Cela vaut, évidemment, pour toute la famille !
Toute la presse s’est extasiée sur le cas de Greta Thunberg, une handicapée de 16 ans, atteinte d’un trouble de l’attention, qui a interpellé la terre entière sur le réchauffement climatique. Cause pour laquelle il y aurait beaucoup à dire en termes d’arnaque. Mais magnifique opération de marketing – sa mère est chanteuse d’opéra, son père acteur. Or, il se trouve que la belle, qui a été trimballé de tribune en tribune – du Parlement anglais au Palais Bourbon entre autres -, est promise à une nouvelle destination, l’ONU à New York, qu’elle doit rallier depuis l’Angleterre sur un voilier. Tout ce Barnum étant sponsorisé par Monaco, BMW et une banque suisse qui a des accointances dans les paradis fiscaux. Le rafiot est skippé par Pierre Casighari, le fils cadet de Caroline de Monaco. Si c’est pas marketing, tout ça… Or, rappelle les esprits malveillants, un billet d’avion eut été nettement moins polluant que les nuisances engendrées par ledit rafiot. Notamment les cinq personnes chargées de le rapatrier en Europe. Et qui, eux, ont gagné New York en avion. On n’arrête pas de se marrer, je vous dis.
Enfin, on ne saurait passer sous silence l’arnaque que représentent les navires affrétés par les ONG pour aller recueillir leur maigre butin de migrants au large de la Libye, eu égard à l’ampleur des phénomènes migratoires. Et, comme par hasard, d’aller déverser tous ces bougres sur l’île italienne de Lampedusa. Sauver des migrants sur des barcasses de fortune n’a aucun sens et relève tout à la fois d’une opération politique et d’un crime contre l’humanité. Car aider des gens à se déraciner et à se déculturer est un crime. Ces bateaux devraient être arraisonnés ou détruits et les ONG en question interdites. On a pour preuve de nos dires, la centaine de migrants recueillis récemment par l’ONG espagnole Proactiva (non ce n’est pas un yaourt !) qui mouille au large de Lampedusa et qui vient de refuser l’offre du gouvernement espagnol de les accueillir au port l’Algésiras (sud de l’Espagne).
Certes me direz-vous, combattre la bêtise relève de l’utopie… mais ça fait du bien, de temps en temps, de se lâcher afin de montrer qu’on n’est pas dupe.
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lundi, 19 août 2019
Une rentrée sous le signe de la défiance*
Par Stéphane Dupont
Trois bonnes semaines au fort de Brégançon, émaillées de quelques rares déplacements officiels : l’été d’Emmanuel Macron dans le Var a été studieux et plutôt calme cette année. Pas d’affaire Benalla, comme l’an dernier, pour bousculer l’agenda présidentiel. La démission et le remplacement de François de Rugy à la tête du ministère de la Transition écologique ont été prestement réglés. Et aucune autre grosse polémique ne s’est invitée dans l’actualité depuis la fin juillet.
Mais rien ne dit que la rentrée sera aussi tranquille pour le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a, de l’avis général, relativement bien réussi la sortie du grand débat lancé pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Les élections européennes ne se sont pas trop mal déroulées pour la majorité fin mai, avec notamment la déroute de la droite républicaine. Et le chef de l’Etat a redoré un peu son image, très dégradée, dans l’opinion.
Cote de confiance en baisse
Mais ce rebond est en train de s’essouffler. Après trois mois de hausse, la cote de confiance d’Emmanuel Macron a de nouveau reculé en août dans notre baromètre mensuel Elabe, à un maigre 28 %. Les Français attendent désormais des résultats concrets après les annonces présidentielles du printemps.
L’action de l’exécutif en faveur de l’environnement les laisse sceptiques pour le moment. Et la vigilance est de mise sur la question du pouvoir d’achat. La diminution pour la deuxième année de suite de la taxe d’habitation et le vote dans le projet de loi de finances d’une baisse de 5 milliards de l’impôt sur le revenu à l’automne devraient convaincre, espère-t-on au gouvernement. Tout comme le reflux continu du chômage.
Mais la défiance reste très importante. Et le climat social demeure hautement inflammable. Emmanuel Macron l’a reconnu lui-même en arrivant à Brégançon. « Je ne crois pas du tout que ce qui a, à un moment donné, créé la colère sincère d’une partie de la population soit derrière nous », a-t-il déclaré. « Il y a une aspiration à un sens profond dans notre pays et on ne l’a pas encore trouvé », a admis l’hôte de l’Elysée, qui s’est dit «vigilant » et «à la tâche».
Les permanences des députés de la majorité vandalisées ces dernières semaines et la grève aux urgences hospitalières sont notamment venues lui rappeler, si besoin était, que les mouvements de protestation spontanés et parfois violents, qui ont agité le pays tout l’hiver, n’ont pas disparu à la faveur des vacances.
(*) le titre est de la rédaction.
Source : Les Echos 19/08/2019
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Une étincelle peut mettre le feu aux poudres
Pauline Théveniaud , entretien avec Jérôme Fourquet*
La crise des Gilets jaunes est-elle terminée ?
Il y a un reflux très net de cette crise, mais elle n’est pas complètement résolue. Le mouvement a remué le pays dans ses profondeurs. Plusieurs mois après, il a encore un écho, avec un noyau dur de gens beaucoup moins nombreux mais qui continuent de s’accrocher, quitte à passer à des modes d’action plus virulents et à se chercher des motivations nouvelles. L’incendie est maîtrisé, mais les braises sont toujours là.
Qu’est-ce qui pourrait les raviver ?
Nous sommes face à une situation hautement instable. Une étincelle peut mettre le feu aux poudres. Ça ne sera pas forcément où on l’attend, cela peut très bien ne pas arriver, mais nous sommes bien dans un contexte de tensions accumulées. Et, pour l’instant, elles ne s’évacuent pas.
Quels sont les sujets potentiellement irritants ?
La société est assez fragmentée, éclatée. Ces sujets « potentiellement irritants » sont différents en fonction des secteurs. La réforme des retraites peut être un sujet plus fédérateur, comme ce qui se passe aux urgences.
Gouverner revient-il désormais à gérer des colères catégorielles ?
Dans cette société émiettée, il faut parvenir à répondre à des interrogations de plus en plus sectorielles, voire individuelles. On l’a vu avec les Gilets jaunes, de nouveaux groupes peuvent s’agréger en fonction non plus des classes sociales, mais sur le mode de vie, sur une logique régionale ou plus politique comme la sensibilité environnementale. La convergence des colères est moins évidente, mais cela peut démarrer n’importe comment, n’importe où. Et puis, l’idée s’est installée qu’il faut parfois un certain degré de violence ou de conflictualité pour obtenir gain de cause. Les gens se disent : il a fallu que l’on casse pour avoir 12 milliards d’euros. Cela restera l’un des enseignements de la crise des Gilets jaunes.
La contestation violente s’est-elle banalisée ?
La violence n’est plus disqualifiée d’emblée. Pour une partie de la population, cela fait partie des modes d’action recevables. D’autant qu’une chose lie les différentes îles de cet « archipel français » : la très forte défiance vis- à-vis du sommet.
Cette défiance est-elle résorbable ?
C’est compliqué. Le sentiment de déconnexion des politiques a des causes profondes. Et l’on constate une très grande réticence face à la représentativité, à l’idée de déléguer le pouvoir.
N’est-ce pas plus compliqué encore pour Macron ?
Il y a effectivement un fossé très profond avec toute une partie de la population, qui se sent aux antipodes de ce qu’il représente et véhicule. Mais il a manifestement une base électorale solide et fidèle. Cela ne fait pas une majorité aujourd’hui, mais dans la société « archipel », si vous faites 20-25 %, c’est déjà pas mal. Ce n’est ni glorieux, ni très confortable, ni forcément très satisfaisant sur le plan démocratique, mais cela assure une certaine stabilité car personne n’est en capacité d’agréger davantage.
Cela revient à vivre dans une forme de cohabitation avec toute une partie de la population...
Là, la cohabitation ne se fait plus dans le système politique mais dans la rue, entre un exécutif et ceux qui ont « fermé les écoutilles », qui n’atendent plus rien de lui. D’où ces bouffées de violences ou de protestations : la pression s’évacue comme elle peut.
Le président avait promis « la France réconciliée ». Est-ce encore possible ?
Les fractures, les différences se creusent. Mais il reste en partage une histoire commune, un certain nombre de références, de grands rituels. Il faut essayer de trouver les points qui fédèrent encore. Il y a des moments de relative communion dans les événements heureux, comme la victoire des Bleus, ou lors des attentats, l’incendie de Notre- Dame de Paris, les commémorations.
Quel est le risque, pour le pays, s’il reste dans cet état de fragmentation ?
Il sera de plus en plus difficile à gouverner.
(*) Jérôme Fourquet est directeur du département Opinion publique à l’Ifop et l’auteur d’un éclairant ouvrage l’Archipel français (Seuil). Avec le philosophe Jean-Claude Michéa et le géographe Christophe Guilluy, il fait partie de ces analystes qui ont donné l’image la plus exacte de la France d’aujourd’hui, c’est-à-dire en mille morceaux.
Source : le parisien 18/08/2019
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dimanche, 18 août 2019
La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
L'avis de Jean-François Touzé
La rencontre lundi au Fort de Brégançon entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne relève que de l'exercice classique des relations internationales. Dans un monde occidental en ordre de marche elle n'aurait rien d'exceptionnel.
• Ce qui est anormal et insultant pour cette grande nation qu'est la Russie, c'est que son Président soit exclu des sommets du G7 ;
• ce qui est anormal et imbécile c'est l'interférence constante de l'ouest dans la vie publique et intérieure de la Russie au nom des droits de l'homme et d'une démocratie fantasmée ;
• ce qui est anormal et stupide c'est que, s'allignant sur la politique astigmate des États-Unis d'Amérique, l'Europe et la France appliquent contre l'Etat et le peuple russe des sanctions économiques et stratégiques contreignantes et totalement contre-productives pour les punir d'avoir agi en Ukraine en fonction de leurs intérêts nationaux - ce qui était non seulement leur droit, mais leur devoir - et d'avoir récupéré, avec la Crimée, un de leurs biens ancestraux ;
• ce qui est anormal et potentiellement désastreux pour notre continent et notre civilisation, c'est qu'un occident dégénéré pousse, jour après jour, vers les bras chinois une Russie dont la vocation politique, l'identité spirituelle et l'inclinaison profonde était, au moins depuis Pierre le Grand, de se tourner vers nous.
Il ne reste que peu de temps à l'Europe pour réaliser le rêve continental et boréal d'une Europe de la vraie puissance et du destin.
Les postures et les poses de Macron ne tromperont personne.
16:59 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |