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vendredi, 22 février 2019

Européennes2019 : la DF appelle au rassemblement des nationalistes

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Communiqué Vincent Vauclin,

Président de la Dissidence Française cliquez ici

Dans un contexte de crise profonde de représentation politique, de répression arbitraire de la liberté d’expression et d’opinion, et de révolte populaire contre la lobbycratie incarnée par Macron, il est plus urgent que jamais de formuler une alternative politique véritable au mondialisme libéral.

Ainsi, les élections européennes de Mai prochain seront l’occasion de faire entendre une autre voix, et de mener une offensive résolue contre le politiquement correct et la pensée unique.

C’est la raison pour laquelle nous avons proposé, il y a deux semaines, l’organisation d’une primaire de la droite nationale, destinée à désigner une candidature unique qui représenterait notre famille politique aux élections européennes. Si cette idée a reçu un large soutien de la part des militants de tous horizons, elle ne semble pas avoir convaincu les responsables des autres organisations puisqu’aucun n’y a répondu positivement.

Il est pourtant capital que toutes les tendances du nationalisme français soient représentées par une liste unitaire lors de ce scrutin : ce sera l’une des ambitions de la Liste de la Reconquête, présentée par la Dissidence Française et qui se veut ouverte aux candidatures extérieures.

Nous lançons donc un appel aux cadres et militants nationalistes, quelles que soient leurs appartenances, pour qu’ils participent à nos côtés à cette grande mobilisation et soutiennent cette dynamique de rassemblement des forces de résistance au Système.

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Samedi 6 avril : 6e colloque de l'Institut Illiade à Paris

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Samedi 23 février : meeting régional de Carl Lang en PACA

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Comprendre que le choc des civilisations est une menace pour l’Europe

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Ligne Droite cliquez ici

Nombreux sont ceux qui, dans les hautes sphères du monde occidental, n’ont pas pleinement pris en compte la dimension multipolaire du monde d’aujourd’hui et rejettent l’idée même du choc des civilisations. Ligne droite considère au contraire que cet antagonisme constitue une réalité incontournable du XXIe siècle. Une réalité qui conduit la plupart des civilisations mondiales à s’opposer à l’Europe, la civilisation qui les a dominées dans le passé et leur donne aujourd’hui des leçons de morale. Elles le font par des moyens aussi puissants que l’immigration, le terrorisme, la concurrence économique sauvage ou la colonisation culturelle et, ce faisant, menacent la survie même de l’Europe.

Le monde est multipolaire

Depuis la chute du mur de Berlin en 1988 et l’effondrement du bloc soviétique, le monde a en effet considérablement changé. Il n’est plus structuré par l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest et, s’il a cessé d’être bipolaire, il n’est pas devenu unipolaire pour autant car les États-Unis, certes sortis vainqueurs de la guerre froide, sont loin d’avoir rassemblé le monde autour d’eux. En effet, la mondialisation économique a fait émerger d’autres entités dont certaines retrouvent leur puissance passée et qui s’imposent désormais avec force sur la scène mondiale. Aussi la planète est-elle devenue clairement multipolaire.

Une réalité qui peine cependant à être reconnue par les Occidentaux. Les Américains continuent en effet de se comporter comme s’ils avaient le leadership mondial et leur hostilité obsessionnelle à l’égard de la Russie conduit à se demander s’ils ont réellement pris la mesure des mutations géopolitiques. Quant aux Européens, soumis comme toujours au politiquement correct, ils refusent la réalité du monde multipolaire, jugée non conforme à la vision mondialiste de la pensée unique. Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que le choc des civilisations qui résulte de cette nouvelle donne semble totalement absent de leurs préoccupations.

Le choc des civilisations est une réalité

Il s’agit pourtant d’une réalité majeure qui domine la scène internationale et détermine la plupart des conflits et des antagonismes que connaît le monde aujourd’hui. Les principaux pôles de puissance structurant la planète sont en effet tous porteurs d’une civilisation qui leur est propre et qu’ils affirment avec fierté. Tel est le cas de la Chine mais aussi de l’Inde et des États-Unis ainsi que de la Russie ou du Japon. C’est également le cas du monde musulman car ce dernier, s’il n’est certes pas organisé sur un territoire unique centralisé par un État fort, constitue néanmoins avec l’oumma des croyants une entité spécifique et puissante. Quant à l’Afrique et à l’Amérique du Sud, elles connaissent également l’émergence de fortes puissances tels le Brésil et, si elle ne se fourvoie pas, l’Afrique du Sud.

L’Europe a suscité l’animosité des autres civilisations

L’Europe est quant à elle un cas particulier car, si elle est porteuse d’une civilisation brillante et originale, rongée par la division et la bienpensance, elle ne constitue pas en l’état actuel un pôle de puissance géopolitique. Et, surtout, elle présente la singularité d’avoir été pendant de nombreux siècles la civilisation dominante, celle qui a conquis et soumis le monde entier, celle qui a imposé ses valeurs et sa culture à tous les peuples. Aujourd’hui, affranchis de cette tutelle, ceux-ci nourrissent à l’égard de l’Europe un sentiment sourd de revanche qui fait d’elle la cible des blocs civilisationnels qu’ils constituent désormais. Aussi subit-elle comme les États-Unis la rancœur de tous ceux qui ont eu autrefois à connaître son imperium.

Cette situation est encore aggravée par la propension actuelle de l’Occident à vouloir imposer au monde entier ses principes et ses institutions, la démocratie et les droits de l’homme. Ce qui crée dans le monde une animosité croissante à son encontre, voire une hostilité qui se transforme en haine lorsque cette volonté d’imposer son modèle va jusqu’à l’emploi massif de la force armée comme ce fut le cas en Irak.

Dans le choc des civilisations, l’Europe est la cible des autres puissances

Dès lors, le choc des civilisations est bien réel, mais il ne se traduit pas comme certains pourraient le penser par un affrontement de toutes contre toutes. Il existe certes une concurrence entre les blocs civilisationnels qui prend parfois la forme d’affrontements locaux de nature identitaire mettant souvent aux prises des musulmans avec d’autres peuples. Mais, à l’échelle de la planète, le choc des civilisations est avant tout un antagonisme qui oppose toutes les civilisations à l’Occident et plus particulièrement à l’Europe. Celle-ci est donc bien, qu’on le veuille ou non, la principale  cible  du choc des civilisations, un choc qui s’apparente à une guerre plus ou moins larvée mais bien réelle. Car, contrairement à ce que l’on peut croire, ce choc des civilisations n’a rien de théorique ni de symbolique. Il ne s’agit pas d’une sorte de compétition culturelle mais d’un affrontement violent qui menace la survie même de l’Europe et se trouve être sous-jacent à tous les grands problèmes qu’elle rencontre aujourd’hui.

Le choc des civilisations, c’est l’invasion migratoire et le terrorisme islamique

Qu’est-ce en effet que l’immigration massive et incontrôlée que subissent les pays européens sinon une invasion non violente perpétrée par les civilisations musulmane et africaine qui cherchent à imposer à notre continent leurs peuples, leur culture et leur religion ? L’immigration de peuplement que nous subissons n’est finalement qu’une offensive pour substituer une autre civilisation à la nôtre et, avec ces mouvements migratoires, c’est le choc des civilisations qui s’impose sur notre sol.

Il en va de même en plus violent avec le terrorisme islamique. Car ces attaques sanglantes lancées contre l’Europe sont bien le fait des tenants de la civilisation musulmane qui s’en prennent à la civilisation européenne et chrétienne.

Le choc des civilisations, c’est la guerre économique provoquée par la libéralisation des échanges

Sur le plan économique, le libre-échangisme sauvage a permis aux nations autrefois sous-développées, et principalement à la Chine, de lancer contre l’Europe une offensive industrielle et commerciale qui les a conduites à s’emparer d’une partie du potentiel économique européen. Comment en effet ne pas voir que, sous couvert de libéralisation des échanges, c’est une véritable guerre économique qui nous est faite et qui se traduit pour l’Europe par des pertes considérables de richesse génératrices de chômage et d’appauvrissement ?

Le choc des civilisations, c’est l’offensive culturelle américaine

Si l’on dissocie l’Europe du bloc occidental, force est aussi de constater que notre continent subit sur le plan culturel les assauts civilisationnels des États-Unis d’Amérique. La langue, les usages, les mœurs et les arts venus d’outre-Atlantique s’imposent à nous au point d’effacer ce qui faisait la spécificité culturelle de la civilisation européenne. Un processus qui n’a rien de naturel et qui s’apparente bien à une guerre, certes très feutrée mais bien réelle, engagée contre nous par les États-Unis dès la fin du second conflit mondial.

Aussi faut-il regarder la réalité en face : l’Europe subit un choc des civilisations de très grande amplitude qui se manifeste à la fois sur le plan militaire avec le terrorisme, sur le plan identitaire avec l’immigration, sur le plan économique avec la mondialisation et sur le plan culturel avec l’américanisation.

Il est donc temps que les Européens se réveillent et prennent conscience de la guerre civilisationnelle qui leur est faite. Il est grand temps qu’ils s’érigent enfin en un pôle de puissance pour défendre leur commune civilisation.

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Lyon, samedi 16 mars : Forum de Jeune Nation

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Le Journal bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Un « rapport Benalla » qui accable l’Elysée au-delà de l’imaginable

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Franck Deletraz Présent cliquez ici

Dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’Etat, « imprudence de la présidence », « mensonges sous serment »… Après plus de six mois de travaux ponctués par de multiples rebondissements, pas moins de 34 auditions fleuves, et aussi quelques tentatives d’intimidation à peine voilées en provenance de l’Elysée, la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla a enfin rendu mercredi son rapport. Un rapport accablant bien sûr pour l’ancien « gorille » de Macron, incarcéré depuis mardi soir, mais plus encore pour la présidence et son entourage le plus proche, dont les innombrables « défaillances » font froid dans le dos.

De nouveaux éléments « encore plus graves »

Ouvrant dans la matinée la séance devant la commission des lois du Sénat, le président de la commission Philippe Bas, entouré des deux rapporteurs Jean-Pierre Sueur (PS) et Muriel Jourda (LR), a d’emblée annoncé la couleur. En effet, a-t-il averti, « les nouveaux éléments que nous avons découverts sont encore plus graves que ceux que nous avons signalés au début de nos travaux » ! Une annonce qui valait d’abord pour le principal mis en cause, Alexandre Benalla, dont la commission a vivement dénoncé les nombreuses « réponses mensongères faites sous serment ». Des parjures à la pelle qui ont poussé logiquement Philippe Bas à demander à Gérard Larcher de saisir le parquet pour « faux témoignage » de l’ancien chargé de mission sur le « périmètre de ses fonctions à l’Elysée », « son rôle dans le dispositif de sécurité du chef de l’Etat », et sur l’utilisation de ses passeports diplomatiques.

Une accumulation de « dysfonctionnements majeurs »

Mais plus grave encore, aux yeux de la commission, la participation de Benalla, alors qu’il était en fonction à l’Elysée, à ce fameux contrat de protection conclu entre la société privée Mars et des représentants de l’oligarque russe Makhmudov. Une affaire dans laquelle, a affirmé Bas, « la sécurité du président […] a été affectée », et qui met directement en cause trois des plus hauts collaborateurs du chef de l’Etat (le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, le directeur de cabinet, Patrick Strzoda, et le chef du groupe de sécurité de la présidence, le général Lionel Lavergne) qui se voient reprocher « un certain nombre d’omissions, d’incohérences et de contradictions ». Trois proches de l’exécutif donc, pour lesquels les commissaires ont aussi demandé au bureau du Sénat de saisir la justice pour d’éventuels « faux témoignages ».

Reste le point commun le plus inquiétant de toutes ces affaires : cette accumulation incroyable de « dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’Etat, allant de la « liberté et des pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté » à « l’imprudence de l’Elysée », en passant par « l’incompréhensible indulgence » des supérieurs de Benalla, la « remontée d’informations défaillante » au sein de l’institution policière et de l’exécutif ou encore le « manque de diligence regrettable des autorités compétentes » pour s’assurer du retrait effectif des prérogatives de Benalla après son licenciement.

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jeudi, 21 février 2019

Macron aux ordres du Crif ?

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Macron, fidèle à la tradition présidentielle, vient de se prosterner devant les exigences du CRIF (un "conseil" qui ne représente qu'une part infime de la communauté juive de France, rappelons-le au passage) en annonçant qu'il allait sévir contre les méchants nazis qui tagueraient les cimetières (gestes effectivement d'une débilité profonde mais qui, curieusement, arrivent toujours à point nommé...) et contre le Bastion social qui, lui, et c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas vraiment vocation à se livrer à ce genre d'âneries.

A chaque fois que les choses vont mal pour le pouvoir en place, comme c'est le cas en ce moment avec les Gilets jaunes (lire notre numéro spécial, cliquez ici), la seule solution qu'il trouve, c'est la dissolution des mouvements présentés comme étant "d'extrême droite". On se souvient qu'en 2013, alors qu'il était confronté à l'immense mobilisation populaire contre la loi Taubira de triste mémoire, le gouvernement socialiste de l'époque avait arbitrairement, suite à une provocation gauchiste, dissout le mouvement Troisième voie, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et l'Œuvre française (*). Fait "amusant" : le ministre socialiste de l'Intérieur d'alors était un certain Manuel Valls qui, aujourd'hui reconverti en unioniste catalan, cherche maintenant à participer aux manifs nationalistes à Madrid... Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.

Revenons à Macron et à ses velléités de dissoudre le Bastion social. Cette dissolution prouverait non seulement la volonté liberticide du Pouvoir mais, aussi, sa soumission devant un lobby quel qu'il soit. Ce qui est plus grave encore. Plus grave en tout cas que les gesticulations autour de "l'affaire Benalla"... Dans un Etat bien fait, le pouvoir ne doit dépendre que de la volonté du Peuple français... Visiblement, avec Macron, on en est loin...

En fait, le Système est vraiment au bord de l'épuisement total. Quelques coups encore et il sera à bas. Et ce ne sont pas ses chiens de garde (flics serviles, journalistes aux ordres, antifas stipendiés, mélenchono-marxistes indécrottables...) qui le sauveront. Voilà pourquoi, face à ce Système moribond, les nationalistes et les identitaires doivent s'imposer comme étant l'alternative salvatrice. Et, dès à présent, il faut faire bloc face à la répression. Nous devons manifester notre solidarité avec le Bastion social. Aujourd'hui, c'est lui qui est visé, demain ce sera qui ? Avec ou sans dissolutions, plus que jamais, le combat doit s'intensifier.

(*) C'est une constance : déjà, en octobre 1980, au moment de "l'affaire Copernic", les nationaux avaient été livrés en pâture comme étant les coupables évidents de la série d'attentats qui s'était alors déroulée. Finalement le seul auteur d'un attentat qui a été arrêté fut un fripier de la rue d'Aboukir (dans le quartier du Sentier à Paris) qui avait mis le feu à sa boutique pour escroquer son assureur... Dans ce genre de situation, la seule question qu'il conviendrait de se poser pour les enquêteurs est : "Mais à qui donc profite le crime ?"

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Caracas voit double

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Georges Feltin-Tracol Europe Maxima

Le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale du Venezuela, Juan Guaidó, issu des rangs de l’opposition majoritaire, s’auto-proclame président et exige le départ immédiat du président de la République en titre, Nicolas Maduro, successeur de feu Hugo Chavez. Immédiatement, Donald Trump, élu avec près de trois millions de voix de moins que Hillary Clinton, reconnaît le nouveau dirigeant par intérim, bientôt suivi par ses caniches habituels (Colombie, Brésil, Chili, Canada, etc.). En Italie, la situation vénézuélienne a déclenché une nouvelle divergence entre la Lega, au tropisme de plus en plus trumpiste, qui soutient Guaidó, et le Mouvement 5 Étoiles qui n’entend pas approuver le putsch. Quant aux nantis en fin de mandat d’un Parlement dit européen souvent élu avec une abstention frôlant les 90 % en Europe centrale, ils s’alignent sur Washington.

Le président Maduro bénéficie, lui, de la bienveillance de la Russie, de la Chine et de la Turquie. Ces puissances continentales s’opposent aux manœuvres déstabilisatrices de l’hégémonie thalassocratique. Bras armé des multinationales de l’énergie, les États-Unis lorgnent avec gourmandise sur les immenses réserves pétrolières. Ilsmènent une implacable guerre secrète, économique, culturelle et médiatique, depuis ce 11 avril 2002, jour où le président du patronat, Pedro Carmona, prit le pouvoir pendant 48 h. avant que le peuple vénézuélien ne rétablissât Hugo Chavez dans ses fonctions. Un sabotage économique minutieux provoque une réelle pénurie des biens de première nécessité ainsi qu’une hyper-inflation monstrueuse.

Le coup d’éclat de Guaido ne doit pas masquer l’échec du post-chavisme à la sauceMaduro. Le régime bolivarien paie ainsi une kleptocratie florissante, une absence criante de diversification économique, un mono-investissement aujourd’hui tragique dans PDVSA, la compagnie pétrolière nationale, et l’influence excessive de Cuba. La responsabilité posthume du président Chavez est grande dans ce fiasco. Sur l’insistance pressante de son entourage (l’un de ses frères militait chez les communistes), il préféra se tourner vers Fidel Castro plutôt qu’écouter son éphémèreconseiller politique, l’Argentin Norberto Ceresole (1943 – 2003). Le nouveau président vénézuélien désavoua rapidement ce nationaliste-révolutionnaire péroniste et anti-atlantiste radical et le fit expulser dès 1999. Les idées tercéristes de Ceresoleindisposaient les nombreux progressistes gravitant autour d’Hugo Chavez. Si celui-ciappliqua en diplomatie une conception assez proche des idées de Ceresole (hostilité aux États-Unis et au libéralisme prédateur, pan-américanisme institutionnel, rapprochement avec la Russie, l’Iran, le Bélarus et la Chine, soutien au Hezbollah et à la cause palestinienne), il gâcha tous ces atouts en politique intérieure comme l’avait prévenu dès 2007 Raul Baduel, son vieux frère d’arme entré ensuite dans un « chavisme d’opposition » et longtemps incarcéré.

La situation complexe au Venezuela ne correspond donc pas à la version diffusée par l’Occident. Il est par conséquent risible que Manu, le disc-jockey de l’Élysée, qualifie sur Twitter d’« élection illégitime » la reconduction du mandat présidentiel de Nicolas Maduro alors que sa propre élection du printemps 2017 reste entachée de faits troublants (procès verbaux réécrits, enquêtes judiciaires contre des candidats, formidable déferlement médiatique en faveur d’un candidat bien particulier…). Si le président Nicolas Maduro est illégitime, Manu l’est tout autant sinon plus… Dans ces circonstances exceptionnelles et fort de ce précédent, le seul et véritable président légitime de la République se nomme Éric Drouet et son incontestable Premier ministre Jérôme Rodrigues.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°112, mise en ligne sur TVLibertés, le 11 février 2019.

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Un point de vue non conformiste : celui d'Ernest Tigori

Le livre d'Ernest Tigori cliquez ici

Ernest Tigori sera la semaine prochaine l'invité

de l'émission Synthèse sur Radio Libertés...

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Bobards d’or 2018 : et si le père du fact-checking, c’était Jean-Yves Le Gallou ?

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Elisabeth Guillaume Boulevard Voltaire cliquez ici

Le papa de Décodex, Checknews, AFP Factuel, finalement, c’est lui. Même si ses enfants, bien ingrats, peinent sans doute à reconnaître cette paternité spirituelle. Il est le premier chasseur de « fake news », et ce, depuis dix ans. À l’époque, on parlait le franchouillard et non le globish. On appelait ça, bêtement, des bobards.

Surtout, si ces fact-checkers institutionnels, grands donneurs de leçons devant l’éternel, comme tous les gens gonflés d’importance, sont drôles comme un sermon de pasteur calviniste, papa Jean-Yves Le Gallou a choisi l’arme de la dérision parce que l’esprit français, c’est cela : grave sur le fond, léger dans la forme. Et cet esprit séduit au-delà des frontières et même de l’Atlantique, puisque les Américains ont repris la formule. Le 17 janvier 2018, c’est Donald Trump lui-même – parce que là-bas, on voit toujours grand – qui a annoncé le nom des lauréats des Fake News Awards.

Pour cette 10e cérémonie française des Bobards d’or qui avait lieu mardi, à Paris, au théâtre du Gymnase, il n’y avait pas Emmanuel Macron – quelle déception – mais abondance de candidats, du fait d’un contexte bien particulier, tant international que national : les populistes et les gilets jaunes rendent productifs et fébriles les addictifs.

Comme pour l’Eurovision ou Miss France, le public, en plus du jury – composé, cette année, de figures de la presse alternative comme Martial Bild ou de gilets jaunes – peut aussi voter, agitant son carton orange pour le bobard qui l’a fait le plus marrer. Ou pleurer. De l’ogre Trump mangeur (ou presque) de petits enfants au vrai-faux tueur de tigre (in fine ressuscité) Vladimir Poutine, de l’expert daltonien de plateau télé au bricoleur du dimanche de statistiques, il n’y avait qu’à faire son marché. Le choix était même cornélien.

On pourrait reprocher aux Bobards d’or de ne s’attaquer qu’à la presse dite « mainstream » – il arrive, bien sûr, à d’autres médias moins politiquement corrects de faire des erreurs d’appréciation ou de s’emballer pour une version des faits biaisée. Mais il y a, à cela, une raison : cette presse « mainstream » est considérée urbi et orbi comme LA vérité. Elle mérite bien, une fois par an, une petite leçon d’humilité.

Cette année, le winner is… la boulette de Boulouque, comme l’a appelée le Monsieur Loyal de la soirée, ou le bobard picard, dans la catégorie « gilets jaunes ». La confusion – sur le ton très docte du sachant, c’est ce qui en donne toute la saveur – faite par Sylvain Boulouque, entre le drapeau fleurdelisé de Picardie et une banderole d’ultra-droite. Il paraît que « l’historien, spécialiste des mouvements sociaux », qui a décidément besoin de changer de lunettes, a récidivé il y a quelques jours, pensant, à tort, reconnaître un agresseur d’Alain Finkielkraut, et forçant donc TF1 à rectifier le lendemain. Pas certain, néanmoins, que Mister Bobard accepte de ceindre le diadème et recevoir son trophée des mains de Jean-Yves Le Gallou en lui faisant un bisou. Une seule modeste leçon journalistique de tout cela, quand on ne sait pas, mieux vaut se taire, car le silence est comme le bobard : d’or.

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Une seule issue pour les Gilets jaunes : casser le Système à bout de souffle

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Communiqué de Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française :

« L’issue du mouvement des Gilets Jaunes sera donc nécessairement celle d’une reconquête nationale, sociale et identitaire qui devra trouver sa représentation politique aux marges de ce Système à bout de souffle, là où échappent à la doxa de la pensée unique et au politiquement correct les dissidents du nouveau siècle que sont les nationalistes français. »

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mercredi, 20 février 2019

Prochain voyage en Syrie : il reste encore trois places

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Nos amis de la Communauté syrienne de France nous font savoir qu'il reste encore quelques places (trois) pour le prochain voyage qu'ils organisent en avril prochain en Syrie.

Profitez-en, tous ceux qui ont participé aux précédents voyages en gardent un souvenir extraordinaire...

Renseignements : rcsfrance@gmail.com

23:04 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vous avez dit antisémite ?

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Jarente de Senac

Pour être antisémite, il faut être juif.  (Bernard Frank)

Insulter Alain Finkielkraut ou tagger d’une croix gammée des tombes dans un cimetière juif n’est pas ce qu’on peut appeler une bonne idée. Mais, on n’empêchera jamais les imbéciles de se manifester. Et si d’aventure la poulaille met la main sur leurs auteurs, ce ne sera que justice.

Toutefois on ne peut que partager l’exaspération de nos concitoyens quand, à chaque fois qu’un juif prend un coup de pied au cul – par-delà la mort injustifiée de l’un d’entre eux – l’ensemble de la classe politique descend dans la rue et les institutions juives de réclamer toujours plus de répression. Sans compter les médias qui s’en mêlent et la téloche qui invite des gugusses qui vont nous inonder de leurs banalités pour ne pas dire de leurs conneries sur cet éternel antisémitisme des peuples européens, blancs et dolichocéphales de préférence, à l’égard des populations sémitiques.

Car la vraie question n’est jamais posée : pourquoi y-a-t-il de l’antisémitisme ou plutôt des sentiments anti-juifs dans notre société ? On demande toujours aux goys de faire des efforts, d’éduquer leurs chiards, mais demande-t-on aux juifs de modifier leurs comportements vis-à-vis des goys du pays qui les accueille ? Car, c’est bien de cela qu’il s’agit. On ne saurait reprocher à Alain Finkielkraut, membre de l’Académie française, et excellent Français, de défendre bec et ongles l’Etat d’Israël. Mais c’est bien cette double nationalité - réelle ou intellectuelle - qui crée un doute et qui nourrit un antisionisme dont se gargarisent l’extrême gauche et les musulmans sur fond de conflit israélo-palestinien.

Voici belle lurette que l’extrême droite, comme ils disent, a abandonné le terrain de l’antisémitisme qui ne mène nulle part pour celui plus sérieux de la lutte contre la société libérale et le capitalisme, véritables machines à tuer les peuples. Juifs inclus !

Qu’il reste quelques excités pour proférer des insultes ou profaner des cimetières, on ne pourra pas l’empêcher, car on ne peut rien contre l’insondable bêtise humaine.

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mardi, 19 février 2019

Le véritable « cancer social qui ronge la France »

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Bernard Plouvier

Ce serait, pour les Juifs de France, ce qu’ils nomment, de façon totalement erronée, « l’Antisémitisme ». C’est, en réalité, une affaire bien plus complexe et surtout infiniment plus grave pour l’avenir de notre Nation.

D’abord, il faut une bonne fois pour toutes abandonner les termes de sémitisme et d’antisémitisme tels qu’ils sont employés usuellement et pour d’excellentes raisons.

Après des millénaires de brassages des quatre races fondamentales et de leurs sous-variétés, il est évident qu’il n’existe plus de rameau sémitique pur de tout métissage, même chez les Juifs. Les études génétiques ont démontré de façon indubitable l’existence de croisements entre populations de tout le Proche-Orient (populations caucasiennes et touraniennes inclues), sauf peut-être chez les Yézidis du Kurdistan et les Samaritains.

En outre, pour le cas français, seuls les mahométans font quotidiennement usage d’une langue sémitique, au moins pour leurs prières : celle de leur prophète, l’arabe. Et c’est de ce bord que proviennent la quasi-totalité des attentats contre les personnes juives et la très grande majorité des insultes, pour des raisons de haines religieuses et en représailles des mesures politiques de l’État d’Israël, ce qui est généralement appelé de « l’antisionisme ».

Effectivement, depuis plusieurs décennies, les politiciens israéliens pratiquent des actions que l’on peut objectivement qualifier d’impérialistes, usant parfois de méthodes terroristes, que leurs partisans justifient par l’expression : « contre-terrorisme ».

Ce jeu pervers et auto-entretenu, opposant sionistes et antisionistes, gâche la vie de millions de citoyens plus ou moins passifs d’Israël et des États voisins, mais il ne devrait en aucun cas perturber la vie quotidienne de la Nation française, installée en Europe occidentale, donc loin de cette zone de haine hyperactive, dépourvue de tout bon sens.

Que ces Proche Orientaux s’étripent mutuellement est une triste réalité qui démontre la persistance de tout ce qu’il y a de destructif dans les comportements de l’être humain : le fanatisme, la violence aveugle, la haine, le mépris d’autrui et de ses droits les plus élémentaires. Mais cela ne concerne en aucun cas les Français.

Le cancer social français est bien différent et beaucoup plus complexe, protéiforme. Il se nomme : dénatalité autochtone, aggravée par une loi ignoble favorisant l’avortement de complaisance ; désertification industrielle du pays ; chômage de masse et de longue durée ; inadaptation de l’enseignement général et professionnel ; immigration-invasion inassimilable de millions d’individus d’origine extra-européenne ; islam djihadiste ; corruption politico-administrative ; déni de la notion démocratique par excellence, celle de l’égalité de tous devant la Loi – par la multiplication des passe-droits d’origine familiale, ethnique ou tribale, maçonnique et politique, ou encore par l’effet de la pure prostitution.    

Cessons d’accepter passivement les écrans de fumée répandus par les membres très agités de lobbies antidémocratiques et les glapissements des politiciens en difficulté, oublions cette mousse médiatique et d’une manière générale tout ce qui nous cache les vrais problèmes, qui sont d’autant plus angoissants qu’ils obèrent l’avenir de nos descendants. 

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JEUDI PROCHAIN SUR RADIO LIBERTÉS : L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" AVEC ANNE LEPAPE SUR FRANÇOIS BRIGNEAU ET JEAN MADIRAN

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lundi, 18 février 2019

Chômage : une baisse en trompe-l’œil.

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Jean-François Touzé,
membre du Bureau du Parti de la France
 
Ce devrait être une bonne nouvelle. Elle n'en a que l'apparence.
 
Annoncée avec tambours et trompettes par la ministre du travail Muriel Pénicaud le 14 février, la baisse de 1,1 % du chômage au quatrième trimestre 2018 (mais qui, à part le gouvernement peut bien se réjouir que la France connaisse encore un taux de chômage à 8,8 %, ce qui la place au quatrième rang des pays européens les plus touchés, derrière la Grèce, l'Espagne et l’Italie ?), relève du trompe-l’œil et ne saurait malheureusement s'inscrire dans un processus durable d'inversion d'une courbe qui risque de repartir très vite à la hausse.
 
Outre les habituelles manipulations statistiques destinées à masquer la réalité des chiffres (stages, formation, radiations) et l'effet mécanique du vieillissement de la population qui, conduisant chaque année un nombre croissant de Français à faire valoir leurs droits à la retraite, les soustrait de facto de la vie active et donc des risques de perte d’emploi, les signes du caractère éphémère de cette embellie se multiplient dans un contexte international dégradé.
  • Entrée attendue en récession des États-Unis où la consommation vient de reculer de 1,2 % au mois de décembre, en pleine période de Noël et où les défauts de remboursement d'emprunts, en particulier automobiles, explosent (on se souvient que les défaillances de crédits furent l'un des signes précurseurs de la crise de 2008) ; celle, avérée, même si elle n'est pas reconnue officiellement malgré deux trimestres de croissance négative ou nulle, d’Allemagne où, là encore, la consommation des ménages s'est effondrée fin 2018 et dont les exportations ne cessent de reculer ; ralentissement de la croissance chinoise. Autres indicateurs toujours significatifs de l'activité, le repli alarmant des ventes d’automobiles en Europe (-4,6 % sur un an) et l'effondrement de la production industrielle des dix-neuf pays de la zone euro qui touche son plancher le plus bas depuis dix ans.
  • Incertitudes géopolitiques planétaires, guerre commerciale voulue par les États-Unis, interrogations liées au Brexit.
En France aussi la consommation enregistre une stagnation qui pourrait, même si la croissance reste pour le moment positive, se transformer rapidement en net fléchissement au moment où l'on apprend que les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse de 3,4 % en supermarché et de 4 % en hypermarché entre le 26 janvier et le 9 février (en deux semaines donc). Les achats en biens ont, quant à eux, reculé de 1,5 % à la fin de l’année, tandis que le moral des entrepreneurs ne cesse de baisser, que leurs intentions d'investissement accusent un net refroidissement et que le nombre de défaillances d'entreprises repart à la hausse après trois ans d'accalmie (+2,2 % au second semestre). Sans compter, même si le poids macroéconomique en reste relativement léger (- 0,1 % sur la croissance au quatrième trimestre selon l'INSEE, c’est-à-dire un peu plus de 2 milliards d'euros tout de même), l'effet Gilets jaunes sur les commerces et les petites entreprises (entre -30 % et -60 % de chiffre d’affaires, 72 000 emplois partiels menacés). Autant de tendances lourdes que ne saurait compenser, au-delà d'un certain effet d'aubaine, la prime d'activité promise par Macron et prochainement versée par les entreprises qui le pourront, pas plus que les 11 milliards réinjectés dans l’économie ne pourront faire oublier l’augmentation des taxes et des prélèvements obligatoires. D'autant moins que ces 11 milliards seront au final payés par le contribuable, d'une manière ou d’une autre.
 
Pour le Parti de la France, le retour à l'emploi passe par une vaste politique volontariste consistant à la fois à :
  • Relancer la consommation par un relèvement du pouvoir d'achat (ce qui suppose une baisse réelle de la pression fiscale et donc une réduction drastique des dépenses publiques hors devoirs régaliens de l'État).
  • Rétablir la confiance des Français et des entrepreneurs par un retour à la cohésion nationale, à la compétitivité française et au patriotisme économique.
  • Agir dans le sens d'une protection des marchés européens couplée à une ambition stratégique de conquête commerciale et de réindustrialisation.
  • Permettre l'adaptation de nos formations professionnelles aux réalités de l’emploi pour affronter le défi « Offre/Demande ».
Mitterrand disait que contre le chômage, on avait tout essayé… Tout ? Sauf la voie nationale.

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Gilets Jaunes. La véritable révolution reste à faire

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Laurence Maugest, philosophe, essayiste, Polémia cliquez ici

Depuis 1789, il est classique de considérer que le peuple français a une âme révolutionnaire. Certes, il a témoigné de son caractère explosif à plusieurs reprises dans l’histoire. Mais, est-il réellement un peuple révolutionnaire ? N’est-il pas moins construit de l’esprit insurrectionnel que de la frustration de 1789 qui ne fut qu’une sanglante course de relais où il y eut passage de témoin entre une bourgeoisie royaliste en partie décadente et une bourgeoisie capitaliste montante et opportuniste ?


Nous vivons sur le mirage d’une révolution accomplie : un mensonge.
Rien d’enraciné ne se construit sur un mensonge.
C’est sous les clameurs dédiées à la Liberté, à l’Egalité et à la Fraternité que furent tues les grandes haines, les petites rancœurs et les cris du populicide vendéen.
C’est dans cette avalanche insensée que les mots se sont tordus et que leurs définitions se sont inversées. La liberté est devenue terreur et les « citoyens » furent emmenés vers la guillotine par leur « frères révolutionnaires », comme plus, tard leurs cadets connaîtront le goulag où ils seront jetés par leurs « camarades » communistes.

La véritable révolution reste à faire

Depuis des décennies, nous attendons « le réveil des français ». « Quand les français sortiront de leur dormition… » espérait Dominique Venner. Notre devoir est de rester positif.La France va mieux avec les Gilets Jaunes que sans. Evidemment, cela va être difficile. Ce mouvement est désordonné, compliqué et informe. Il cumule ainsi les risques d’être récupéré par « les profiteurs d’occasion », les spéculateurs des forces populaires qui sauront, comme de coutume, les travestir : toujours les mêmes, les porteurs de témoins de la fausse révolution. Mais ce bouillonnement est aussi le signe d’une émanation de la France Réelle. A notre époque, fructueuse en manipulations des opinions, cela est précieux.

Dénoncer l’insensé pour revenir au sens

C’est très délicat de bien comprendre les raisons d’une mise en marche d’un mouvement tel que les Gilets Jaunes.Il semblerait, néanmoins, que les taxations furent le ressort essentiel de son apparition. Mais, derrière cette attente évidente, s’exprime un contenu latent. En effet, dans les manifestations, sur les ronds-points et sur les plateformes Internet, les revendications sont beaucoup plus complexes. Elles expriment un manque de reconnaissance généralisé de ces français « invisibles » depuis trop longtemps. Une révolte contre une différence de classe de plus en plus marquée par les stigmates fortement médiatisés de la classe gouvernementale hors sol. Ce qui explique, sans doute, les réactions très fortes « aux petites phrases » méprisantes de l’occupant de l’Elysée. Il se pourrait que ces sursauts soient tout sauf anodins.

Macron, si loin du peuple, aurait-il oublié son exigence de dignité ?
« Le peuple – mais lequel ? D’où ? Comment ?… » (*)

En dehors du roi Ubu, était-il envisageable d’imaginer un dirigeant traiter son peuple de paresseux, d’illettré, d’alcoolique en ayant précisé, en amont, qu’il n’a pas de culture propre ?

Dans les contorsions révolutionnaires mensongères où l’on parle beaucoup de ce que l’on ne met jamais en pratique, voire que l’on piétine, « la dignité » est très en vogue : pour les prisonniers, les mères célibataires, les malades, les mourants… Notons qu’il s’agit ici d’une définition très matérialiste de « la dignité » qui se rattache au droit de mener sa vie avec le confort qui est du à l’homme de la postmodernité selon sa propre volonté du moment. Définition qui est bien loin de la notion de dignité intrinsèque à toute vie humaine, véhiculée depuis les grecs et qui ne selimite pas aux seuls biens matériels.

Le pourquoi de ces petites phrases indignes

Il est possible que les provocations de l’Elysée relèvent d’un très vulgaire test, tels des coups de pied donnés à un corps, inerte, étendu sur le sol pour voir s’il réagit encore. (Dans ce cas, l’exécutif reçoit sa réponse de samedi en samedi et de rond-point en rond-point).Ou alors, plus pervers, ces anathèmes sont voulus afin de faire naître le chaos capable de légitimer une politique policière et judiciaire beaucoup plus coercitive (la mesure anti-casseur va dans ce sens ainsi que le contrôle des médias de plus en plus oppressif).

Quel que soit les raisons de ces provocations ridicules, elles sont moins importantes que les réactions qu’elles font naître. Un sentiment de mépris qui vient de loin et qui ne s’arrête pas à une revendication de « niveau de vie » mais relève du « sens de la vie » d’un citoyen et de la politique qui l’anime. C’est bien là une révolution profonde autour de la notion de « dignité » enracinée autant dans le quotidien que dans l’univers politique d’un quidam (ainsi la traîtrise du dernier référendum est un leitmotiv chez les Gilets Jaunes).

Ces derniers souhaitent être reconnus et respectés par ceux qui les gouvernent. Ce qui est une attente plus que naturelle et relève de la compétence basique de réels dirigeants. Ces maladresses relationnelles régulières viennent s’ajouter aux tergiversations diffuses de la politique menée et renforcent chez ce peuple en colère la certitude que ce gouvernement est inapte. Les Gilets jaunes aspirent à un Etat compétent bien plus qu’ils ne réclament les manettes du pouvoir. Il serait dommage que la révolte essentielle qu’ils portent soit ensevelie sous les débats - monologues de M. Macron – destinés à un public sélectionné et aux médias dressés pour en faire la promotion. A un autre niveau, Il serait tout aussi pathétique que ce désir de remaniement en profondeur vers une démocratie réellement participative soit masqué par quelques initiatives personnelles de création anticipée de partis au sein de ce mouvement. Ceux-ci risquent d’être entravés rapidement par les aléas du système dénoncés par les Gilets Jaunes eux-mêmes. Il semble fondamental de s’écarter des réponses de surface et de circonstance pour développer une réflexion politique au sens le plus noble du terme.

Aux maux profonds, des remèdes pertinents

C’est pourquoi, il est nécessaire de se mettre au niveau des réelles attentes des Gilets Jaunes, d’identifier leurs demandes, encore une fois, latentes, mais, incontournables pour l’avenir de notre pays et de ses habitants.

C’est une occasion « extraordinaire » portée par des raisons historiques complexes qu’il nous faut entendre et travailler. C’est une possibilité inespérée- car émergée de la France dite périphérique- de réagir avant d’être projeté dans le cosmopolitisme qui nous guette.  C’est une occasion, peut-être unique, de rapprocher ces français oubliés porteurs de revendications saines des intellectuels qui réfléchissent à leurs malaises et leur survie depuis des décennies.

Dans les rangs de la résistance, nous avons des spécialistes de la déliquescence de notre France dans les domaines philosophique, économique, politique, juridique…

Ici, ces intellectuels et les associations qui œuvrent depuis des années au retour du réel, du bon sens et de la transcendance ont toute leur place.

Nous entendons dans notre « famille de pensées » des personnes se lamenter de la récupération par la gauche du mouvement en cours. La nature a horreur du vide, à nous d’être présents. Non pas en tant que parti mais comme chercheurs de longue date, alarmés par l’effondrement de notre pays. Des acteurs, susceptibles d’agir avec les Gilets Jaunes afin de les accompagner dans la revendication d’une dignité qui n’est pas que sociale, mais porteuse de l’enracinement et de la finalité des hommes bien au-delà de leur statut de consommateur ou d’usager.

Ces intellectuels éclairés ont un rôle juste et bon à jouer auprès de ceux qui souffrent des malaises et du péril qu’ils ont identifiés depuis des années. Ceci, pour assurer à ce mouvement un travail en profondeur en confirmant le lien qui semble évidant entre les maux financiers, sociaux, identitaires et culturels.

(*) Propos tenus par M. Macron lors de ses vœux aux français le 1/01/2019

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dimanche, 17 février 2019

ALGERIE : PAPY « BOUTEF » FAIT DE LA RESISTANCE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le prochain candidat du FLN à l’élection présidentielle algérienne pour un cinquième mandat, sera  Mr Bouteflika, un « jeune homme » de 81 ans. Quelle nouveauté ! Aux Etats-Unis, le siège de la présidence est la Maison Blanche, en France c’est le Palais de l’Elysée, en Italie c’est le Quirinal et au Venezuela c’est le palais Miraflorès ; en Algérie c’est ….un fauteuil roulant ! Quelle image ce pays donne de lui, à travers un homme cloué sur son siège  par un AVC, un pays pour lequel nos larmes ne sècheront jamais après la trahison de 1958/1962. Un pays où environ 40% de sa jeunesse est sans travail, les fameux « dos aux murs », car les jeunes chômeurs s’appuient aux murs des immeubles  toute la journée…

Un pays que nous avons laissé en parfait ordre de marche, avec des routes, des voies ferrées, des barrages, des hôpitaux, des universités, un pays où nous avons découvert le pétrole et le gaz, richesses quasi-exclusives de l’Algérie du mortifère FLN. Ce parti, au lieu de diversifier ses activités, comme les Emirats-arabes unis par exemple, qui savent eux, que les énergies fossiles auront, à terme, une fin de vie, s’est assis sur sa rente pétrolière. Car il faut le dire et le redire, l’Algérie qui était exportatrice de vin et de céréales à l’époque française, importe sa nourriture, subventionnée par l’Etat pour éviter des émeutes de la faim. Au lieu de s’ouvrir au tourisme, comme le Maroc voisin, et d’offrir aux mondes ses beautés naturelles et archéologiques, il s’est refermé sur lui-même.

Importeront-ils bientôt du sable pour le Sahara ?

Vous verrez, un jour les Algériens importeront du sable pour le Sahara ! L’Algérie, c’est le Venezuela de l’Afrique du Nord, avec une population pauvre qui réclame à la France des visas, et qui est sous la coupe de son armée, comme chez Maduro. Vous me direz, mieux vaut l’armée algérienne, cette fameuse ANP qui tire les ficelles, que les islamistes.

Rappelons-nous la guerre menée par les forces de l’ordre aux terroristes du GIA dans les années 1990, après l’annulation de la victoire électorale du FIS : des dizaines et des dizaines de milliers de victimes. D’ailleurs, en coulisses, on parle pour une future succession du Président Bouteflika si Allah le rappelait à lui, du général Ahmed Saïd Galah, chef d’état-major, qui ne passa pas pour  un tendre. S’entend-il bien avec le frère  du Président, Saïd Bouteflika, un autre tireur de ficelles ? Quelle image ce pays donne-t-il de lui-même dans le monde ? « De temps en temps on le maquille, on le présente bien, on fait trois images qui passent à la télé et c’est tout », s’énerve un algérien dont nous conserverons l’anonymat, parlant de son Président. Le cacochyme octogénaire qui est, en apparence, en apparence seulement, au sommet de l’Etat. Flash back : n’a-t’il pas été soigné en France, ce qui ne l’avait pas empêché de cracher sur notre pays ? D’ailleurs, comme ses nombreux compatriotes également locataires de nos hôpitaux, avait-il réglé à l’époque ses frais d’hospitalisation au Val de Grâce ? Oui, non ? Est-ce un généreux cadeau de cette « bonnasse » République ?

Au pays des heureux « centenaires »

Il faut aussi  se poser  une autre question sur le même sujet, car l’Algérie est un beau pays où l’air est pur, et où les centenaires ne meurent jamais. Demandons à notre CNAV, qui vire là-bas les retraites des anciens travailleurs immigrés retournés finir leurs vieux jours au pays, si elle a des statistiques exactes. (Des vieux jours qui, apparemment, ne cessent jamais !) Il y aurait là des économies à réaliser si la France macronienne se décidait à faire le ménage. Nos agents consulaires ne pourraient-ils pas mener de discrètes enquêtes, pour savoir si les heureux bénéficiaires sont toujours, réellement, de ce monde ? L’Algérie qui comptait au moment de la colonisation française, en 1830, un millions d’habitants, en recense aujourd’hui quarante-deux, une inquiétante multiplication qui devrait nous amener au chiffre de cinquante millions dans dix ans.

Inquiétante, oui, car un nombre important  d’immigrés binationaux vivent déjà chez nous,  grâce au regroupement familial et à un spectaculaire différentiel démographique. Ces citoyens « français », - en tout cas leurs papiers le sont ! -, voteront  ou non, en faveur de « Boutef », amical diminutif du Président. Les mêmes qui, « en même temps » comme dirait l’autre, penchent en faveur de ceux qui distribuent aides diverses et subventions en France, essentiellement la gauche mais pas seulement. Pas folles les guêpes ! C’est un autre sujet, mais il y aurait  là aussi, matière à faire le ménage. Car on ne peut pas être à la fois  de Sparte et d’Athènes, de Florence ou de Rome !

Coopérer, malgré tout ce qui nous sépare

Dans l’hypothèse où les islamistes l’emporteraient en Algérie, c’est à une déferlante migratoire insensée vers notre pays à laquelle nous devrions assister. Notre intérêt, même si le cœur n’y est pas, mais pas du tout, c’est de participer dans la mesure de nos moyens, à la stabilité de cet important voisin du sud. Continuer une coopération intéressée. Démocratie ou pas, si nous voulons éviter, à terme, que des millions d’Algériens viennent gonfler les effectifs musulmans en France, par le biais de la demande d’asile ou du regroupement familial, c’est de soutenir, sans trop y regarder, le gouvernement d’Alger tant qu’il n’est pas aux mains des islamistes.  Certes, il y aurait beaucoup à dire sur l’absence de démocratie, la corruption ou la négation de la minorité berbère. Mais la politique du pire, serait la pire des politiques. Les relations internationales ne sont pas faites pour les « bisounours » : elles reposent sur des faits objectifs, des réalités incontournables, des intérêts bien compris. Même au prix d’une entorse avec la morale. Ça porte un nom : c’est la réalpolitik. C’est à cette vision des choses que, je l’espère, se résoudra le Quai d’Orsay. Même si ça nous arrache le cœur.

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RAPPEL : Lundi 18 février à Paris, Xe Bobards d'Or

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« 10 ans que les journalistes se font corriger ! »
…par le rire

La 10e édition des Bobards d’Or se tiendra le 18 février 2019 à 19h30 au théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris. Le mot d’ordre : « 10 ans que les journalistes se font corriger ! »… par le rire.

Cette année célèbrera les 10 ans des Bobards d’Or, l’événement qui, chaque année, présente les plus gros mensonges des journalistes et des médias. Pour cette édition anniversaire de 2019, plus de 700 spectateurs sont attendus au Théâtre du Gymnase.

L’événement sera présenté par Philippe Christèle (entrepreneur et contributeur à Polémia) et Nicolas Faure (i-Média) et le jury sera composé entre autres de Samuel Lafont (Damoclès), Martial Bild (TV Libertés) et Ferenc Almássy (Viségrad Post). Et une Gilet Jaune !

Comme pour les années précédentes, l’année 2018 a été marquée par de nombreux mensonges médiatiques et sélectionner les 15 Bobards à mettre au vote ne fût pas une tâche simple.

D’autant que l’environnement social français est en ce moment même marqué par un mouvement social sans commune mesure ces dernières années : les Gilets Jaunes. Ce mouvement subit une énorme répression du gouvernement. Celle-ci n’est possible que grâce aux manipulation des alliés du gouvernement : les médias de masse. Cela aussi est une source d’inspiration importante pour Polémia !

Au programme : trois catégories de Bobards

  1. La traditionnelle catégorie des Bobards d’Or qui récompense les plus manipulateurs des journalistes français ;
  2. Une catégorie internationale « Golden Bobards » qui récompensera les plus manipulateurs des journalistes étrangers ;
  3. Et enfin une catégorie exceptionnelle qui récompensera le plus gros Bobard proféré à l’encontre des Gilets Jaunes : le Bobard Gilet Jaune.

Entre chaque catégorie, une vidéo originale sera présentée, l’occasion de revenir sur :

  • 10 années de Bobards d’Or ;
  • Sur l’opposition grandissante entre le peuple et les médias manipulateurs plus visible que jamais dans les diverses manifestations des Gilets Jaunes ;
  • Sur divers portraits d’influenceurs qui utilisent les nouveaux médias pour diffuser un point de vue jamais ou trop rarement mis en avant dans les médias traditionnels.

Venez découvrir et voter pour les bobards sélectionnés cette année sur le site des Bobards d’or. L’ouverture des votes sera annoncée sur les réseaux sociaux.

N’oubliez pas de réserver votre billet pour la cérémonie qui se déroulera le 18 février 2019 à 19h30 au Théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris.

Enfin, si vous souhaitez des informations supplémentaires, avoir une accréditation presse à l’événement ou bien organiser un entretien avec l’un des membres du jury, envoyez une demande à rp-fd@europe.com

En savoir plus cliquez ici

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Bruno Gollnisch commente l'actualité

01:21 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Notre ami Fernand Le Rachinel nous raconte sa vie comme un roman...

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C’est l’histoire de Fernand Le Rachinel dont la vie se raconte comme un roman. Ancien conseiller départemental de la Manche, ancien député européen, grand professionnel de l’imprimerie et chef de multiples entreprises dont de nombreux hôtels en France et à l’étranger, cette personnalité singulière et attachante est une figure incontournable du paysage normand et de la vie politique régionale dont il fut et reste l’un des acteurs majeurs.

Fernand Le Rachinel se raconte comme jamais dans ce livre autobiographique nourri de détails et de savoureuses anecdotes, parcours d’une vie semée d’embuches, de douleurs et de grands bonheurs : son enfance auprès de ses parents paysans normands dans le petit canton de Canisy dans le centre Manche, ses premiers pas de typographe, apprenti à 14 ans puis chef d’atelier d’imprimerie et imprimeur lui-même, ses débuts dans la politique, ses engagements, ses combats et ses rencontres improbables. Fernand se raconte et se dévoile : c’est un délice que de feuilleter les pages de cette vie « normande » et au delà qui ne ressemble à aucune autre.

On le dit parfois iconoclaste, un sacré trublion, parfois garnement comme un grand enfant qu’il est resté, c’est aussi et surtout un battant, un homme courageux dont le chemin fut, par endroits et par moments, un sacré parcours du combattant. Il a consigné ses souvenirs, nous les fait partager avec bonheur et malice. C’est Fernand Le Rachinel comme ne l’avez encore jamais vu, de l’autre côté du miroir : confidences pour confidences, la vie de Fernand comme un roman !

Fernand Le Rachinel, Meilleur Ouvrier de France, né à Gourfaleur (Manche) est un industriel et un homme politique normand, ancien conseiller général de la Manche et conseiller régional de Basse-Normandie, il a également été membre du Parlement européen pendant 10 ans.

Mes vies comme un roman, Fernand Le Rachinel, Orep éditeur, 560 pages

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samedi, 16 février 2019

Ce que Gilet jaune veut dire !

Le billet de Patrick Parment

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C’est un mouvement authentiquement populaire. Raison pour laquelle on trouve de tout en son sein et qu’il est loisible de l’affubler de tous les sobriquets infâmants : antisémite, raciste voire fasciste, que sais-je encore. Une chose est sûre et rassurante, ce mouvement n’est soluble dans aucune des tambouilles politiques. Ce n’est pas faute d’avoir essayé comme l’avoue un cadre des Insoumis de Méchancon ! Idem des syndicats qui s’y sont aussi cassé les dents.

Les gilets jaunes qui entament leur quatorzième journée de manif. Le pouvoir a pourtant tout fait pour leur mettre des bâtons dans les roues : répression, entrisme surtout avec des groupuscules violents, genre Black bloc et autres gauchistes en perdition, chargés de ternir l’image du mouvement. Et la police n’y est pas non plus allée de main morte : arrestations arbitraires, accidents dus aux grenades GLI-F4, flashball et autres gadgets ! L’ex-socialiste Castaner avec sa barbe de djihadiste musulmané n’a pas fait dans la dentelle, illustrant par la même l’idée que socialisme rime avec répression.

Seule ombre au tableau : ce sont les commerçants et artisans, au cœur des villes, qui font les frais de ces manifestations ou plutôt des violences qu’elles suscitent. Sauf que, ô paradoxe,  sans violence le pouvoir n’aurait pas reconnu les gilets jaunes ni entendu ses revendications.

On ne peut, par ailleurs, que se louer de la débâcle enregistrée par toutes les tentatives de constitution de listes aux européennes. Les gilets jaunes ne sont pas un mouvement politique. C’est un mouvement populaire spontané.

Le message des gilets jaunes est pourtant clair. Ils veulent une meilleure répartition de la richesse nationale dont ils sont les principaux acteurs. Ils veulent avoir leur mot à dire quand leur mode de vie et leur avenir sont en jeu via le référendum d’initiative populaire. Ils veulent un droit de regard sur leurs élus. En un mot, ils veulent une démocratie qui fonctionne et non pas une démocratie vampirisée par des hauts fonctionnaires qui ont squatté tous les rouages du pouvoir parce que les politiques ne font plus leur boulot. Et, en toile de fond, ils ne veulent pas d’une imaginaire France multiraciale et multiculturelle comme en décide pour eux une pseudo élite et des médias aux ordres des lobbies mondialisés. En ce sens les gilets jaunes sont franchouillards et réactionnaires.  

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Journal du chaos

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vendredi, 15 février 2019

L'émission "Synthèse" de jeudi dernier avec Louis de Condé, ancien combattant de l'Algérie française

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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MAYOTTE EN LIQUIDATION DISCRÈTE ?

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Michel Lhomme, Métainfos, cliquez ici

L’Insee vient d’annoncer qu’en 2017 48% de la population de Mayotte était de nationalité étrangère dont 95% comorienne. Or une partie importante des étrangers en situation irrégulière refuse d’être recensée tout comme une partie non négligeable des étrangers en situation régulière. Aussi ce chiffre d’un habitant sur deux de nationalité étrangère est minoré. De plus, la très forte immigration clandestine constatée en 2018 et les 9 400 naissances de 2018 (74% de parents étrangers) sont venues gonfler les données de 2017. Aussi la réalité mahoraise est assurément plus proche d’une population composée de 40% de Français dont 30% de Mahorais et 60% d’étrangers pour moitié clandestins. Ainsi, le 101ème département français est-il le premier département français à inverser en quelque sorte démographiquement le profil de la souveraineté.

Macron a annoncé sa venue sur l’île pour le mois de juin mais ce qu’il n’a pas dit c’est qu’il passera auparavant par Moroni pour signer un « traité », un « accord ». Quel traité ? Quel accord ? La fin du visa Balladur, le Co-Etat rêvé par Paris pour se dépêtrer du boulet mahorais sur le dos de ses habitants qu’on souhaite en gros « déporter » en métropole.

La lutte en mer et sur terre contre l’immigration clandestine est un leurre. La Police de l’Air et des Frontières un îlot de corruption avéré. Le « passage » d’un comorien sans papier pour la Réunion coûterait quatre mille euros au tarif de la PAF. Aucun contrôle de la situation financière des agents n’est opérée a posteriori. Il devrait s’imposer. Le dispositif de lutte en mer pour bloquer les kwassas et démanteler les filières n’est jamais monté en puissance à travers la mobilisation de moyens militaires, comme c’est le cas en Guyane (opération Harpie) ou en Méditerranée contre les filières libyennes (opération européenne Sophia). On joue là-bas une autre carte en douce mais laquelle sachant que jamais, les infrastructures de base ne pourront suivre. L’Education nationale malgré les constructions de collège et de lycée en cours ne parviendra pas à résorber les flux. Seul l’Hôpital public semble avoir bénéficié ces temps derniers de recrutement de taille et d’importantes subventions. L’année dernière, l’Hôpital de Mamoudzou était de fait au bord de la rupture.

ExxonMobil a annoncé quant à elle la finalisation de son acquisition d’une participation indirecte de 25% dans la zone extra côtière des Comores. La société américaine a du coup manifester ouvertement à la France son souhait d’utiliser les installations mahoraises, notamment le port de Longoni pour entreposer du matériel. Les infrastructures sanitaires de Mayotte seraient aussi susceptibles de les intéresser, les accidents étant en effet fréquents sur les plateformes pétrolières. Enfin, l’île au lagon pourrait servir de « dortoir » pour une partie du personnel américain. Un comble : le pétrole comorien ne profiterait même pas à Total !

09:28 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vent d’État sur les éoliennes

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À l’heure de la transition écologique, tous les moyens sont bons pour afficher une intention salvatrice pour la planète ; à tel point que c’est parfois le bon sens même qui en pâtit.

Le gouvernement a affiché son intention de doubler le parc éolien d’ici 2030.

Cette politique est très loin de faire l’unanimité, et ce, pour de multiples raisons. Devant le musellement des instances judiciaires, la contestation s’est invitée dans le grand débat. Les problématiques liées aux éoliennes sont variées.

Pour parler d’écologie – car c’est le cœur du sujet -, il convient de rappeler que la réalisation d’une éolienne nécessite une fondation de 1.200 tonnes de béton armé qui, au fil du temps, vient polluer les sols en rejetant des alcalins et diverses substances chimiques s’infiltrant dans les nappes phréatiques. La durée de vie d’une éolienne est de vingt à trente ans, après quoi les constructeurs rechignent à les recycler ou à les démonter. Quand bien même ils s’y emploieraient, les fondations ne peuvent être réutilisées. Les émanations de gaz carbonique (CO2) ne sont pas en reste puisque l’acheminement des pièces détachées pour la construction des éoliennes nécessite de faire des milliers d’allers-retours et d’aménager de larges voieries jusqu’au pied des éoliennes. Une fois construites, celles-ci ne fonctionneront, en moyenne, qu’à 24 % de leur puissance. Pour assurer les besoins réguliers de fourniture d’électricité, des turbines à gaz doivent prendre le relais, ce qui n’est ni propre ni renouvelable.

La faune est également touchée. Les oiseaux subissent des troubles en raison des infrasons dégagés par les éoliennes et il n’est pas rare qu’ils viennent s’écraser sur les hélices démesurées de l’installation.

La création d’éoliennes supplémentaires est perçue comme superflue par les économistes. La France n’a aucun besoin supplémentaire d’électricité. EDF revend donc à perte l’électricité qu’elle est contrainte, par l’État, d’acheter. Ladite perte est répercutée sur le consommateur. Si l’on compare le volume d’investissement nécessaire pour l’application de la loi du 17 août 2015 (1) relative à la transition énergétique et celui nécessaire pour prolonger de vingt ans la vie des centrales nucléaires actuelles, le surcoût de la première solution est de 84 milliards d’euros. Ce surcoût sera, à terme, répercuté, encore une fois, sur le consommateur (2).

Les éoliennes étant construites à l’étranger, la valeur ajoutée et les emplois que cela génère profitent à des pays étrangers.

On ne saurait parler d’éoliennes sans évoquer l’impact sur le capital esthétique du pays. Il est difficile de ne pas voir ces géants qui culminent, pour certains, à 240 mètres de haut. Le tourisme et le cadre de vie des Français sont indéniablement impactés.

Le cadre de vie des Français en est d’autant plus impacté que, pour les riverains qui habitent à proximité, subir les nuisances sonores et les risques que présentent sur la santé les émanations d’infrasons s’avère particulièrement pénible.

Face à ces nombreuses problématiques, c’est devant la Justice que s’est portée, dans un premier temps, la contestation. Le taux de recours contre l’installation d’éoliennes est de 70 % environ. Pour court-circuiter ces actions en Justice, le gouvernement a adopté un décret, le 29 novembre 2018, prévoyant que les opposants aux projets éoliens ne pourront plus saisir les tribunaux administratifs mais devront s’adresser directement aux cours administratives d’appel. Cette mesure est particulièrement odieuse au regard du taux de recours en ce qu’elle s’oppose au principe du double degré de juridiction. Ce décret a été précédé d’une consultation publique qui lui était défavorable à 95 %, ce qui n’a pas, pour autant, semblé émouvoir le gouvernement.

Encore une fois, la politique aveugle du gouvernement fait croître l’exaspération de la population. Les dégradations et l’empêchement des installations d’éoliennes sont de plus en plus fréquents. On aurait pu croire que le soulèvement des gilets jaunes aurait servi de leçon, mais le temps ne fait rien à l’affaire…

Notes :

(1) Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

(2) « Le grand débat, dernière chance d’obtenir l’arrêt de la prolifération des éoliennes », Patrice Cahart, Le Figaro, 30/1/2019.

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09:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un succès qui dépasse nos prévisions... et c'est tant mieux

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Notre n° hors-série de Synthèse nationale remporte un succès qui dépasse nos prévisions les plus optimistes. Il est actuellement expédié aux milliers de Gilets jaunes qui l'ont commandé. Nos "services" (c'est à dire une poignée de militants inaccessibles au découragement) sont submergés et ils ont du mal à fournir... mais, ne vous inquiétez pas, vous allez très bientôt le recevoir.

Que cela n'empêche pas ceux qui ne l'ont pas encore fait de le commander (un nouveau tirage est en route) cliquez ici

01:28 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 17 mars à Rungis : Assises de la France des Gilets jaunes

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale

01:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Gilets Jaunes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |