lundi, 25 février 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
RIVAROL
N° 3082 du 22 février 2013
LES activistes de Femen ont à nouveau pratiqué une scandaleuse provocation, cette fois-ci dans la nef de Notre-Dame de Paris. Huit féministes ont manifesté seins nus, faisant tinter trois des nouvelles cloches, criant en anglais « Pope no more » (plus de pape), « In gay we trust » ou « dégage homophobe ». Sur leurs corps dénudés, on lisait ces slogans : « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît ». On attend avec impatience qu’elles mènent ce type d’action dans une mosquée ou une synagogue… Dans une récente chronique sur RTL (« À la bonne heure »), Charlotte des Georges collectionne les piques idiotes (« à mon avis, Benoît XVI ne prie pas assez », etc.) avant de s’en prendre très violemment à Josef Ratzinger : « Engagé dans les jeunesses hitlériennes à 14 ans », commence-t-elle avant que Stéphane Bern ne la coupe : « De force. De force. » Elle reprend : « Endosse l’uniforme de la Wehrmacht à 16 ans » et interroge, ironiquement : « De force, aussi ? » « Assiste à l’exécution de juifs hongrois, de force », continue-t-elle, « édulcore les horreurs de la Shoah… de force. Manifestement, tous les chemins mènent à Rome. » Selon elle, Benoît XVI « a des problèmes de capacité de réflexion » (!) parce qu’il ne ferait pas l’apologie du préservatif. Charlotte des Georges achève sa chronique en sous-entendant que Benoît XVI aurait pu violer un ou plusieurs enfants mineurs…
IGNOBLE PROVOCATION DES FEMEN (ET D’AUTRES…)
Cette provocation a suscité l’indignation. Même des responsables de gauche, tels Delanoë et Manuel Valls, ont exprimé (mollement) leur désaccord, le ministre de l’Intérieur parlant seulement de « provocation inutile ». L’AGRIF a, par la voix de Bernard Antony, exigé la dissolution de cette organisation « propagatrice d’une haine incitatrice à la guerre civile rappelant les heures les plus noires des hystéries anti-religieuses ». Mais qui sont les Femen ? Comment fonctionne cette organisation ? Une jeune journaliste de télévision avait infiltré les Femen et filmé en caméra cachée. Édifiant… Le voyage à Paris des filles était offert (la plupart viennent d’Ukraine). Le billet d’avion, la chambre d’hôtel, les voyages en taxi et la nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des participantes. La journaliste a aussi découvert que les activistes sont payées 1 000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine. Elles disposent de bureaux à Kiev (loyer : 2 500 dollars par mois) et à Paris (plusieurs milliers d’euros). Mais qui finance ces manipulations ? La journaliste pense qu’il s’agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier, de la femme d’affaires allemande Beat Scober et de l’homme d’affaires américain Jed Sunden. Dans quel but ? On croit le deviner…
LELLOUCHE : UNE AMUSANTE GIROUETTE
Pierre Lellouche, député UMP, a de solides convictions. N’avait-il pas déclaré au sujet du mariage homosexuel : « Je suis un homme de conviction, et l’abstention n’est pas ma tasse de thé. » Ces puissantes considérations n’auront duré que ce que durent les roses un peu fanées. Car Lellouche a réfléchi, beaucoup réfléchi… Sa réflexion fut, paraît-il, longue et difficile.
Conclusion ? Il s’est abstenu. Avec des arguments qui tirent les larmes, tant c’est beau : « Je respecte la liberté de deux adultes de même sexe, liés par des sentiments amoureux, de construire leur vie ensemble et de voir leur union pleinement reconnue par la société. » Il pratique aussi une émouvante auto-flagellation : « Je confesse que sur ce point (le mariage traditionnel), j’ai personnellement évolué au fil de ces dernières années, comme d’ailleurs beaucoup de nos concitoyens ». « J’avais en effet voté contre le PACS en 1999, au nom de la préservation du mariage. » Et le reste à l’avenant… Rappelons-nous cette citation de Henry de Montherlant, dans La Reine Morte. « En prison, en prison, pour médiocrité. »
BARTELONE EST UN “ABRUTI”
Dans le ridicule cirque parlementaire, nous avons assisté à quelques moments consternants.
Les députés UDI avaient quitté l’hémicycle, faisant semblant d’être furieux car c’est le ministre délégué aux Affaires européennes, et non le Premier ministre, qui répondait à une importante, forcément importante question sur le budget européen. Quel mépris ! Les nains, à vrai dire, se sentent assez aisément humiliés. Les députés UMP sont venus derechef au secours des nains de l’UDI centriste de Borloo, scandant : « Ayrault, Ayrault ». Du coup, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a tenté de ramener le calme. Peine perdue. Les clowns du Système étaient excités comme des poux. Bartelone a fini par s’énerver, les traitant d’“abrutis”. Avant que le scandale n’éclate, Bartelone s’est vite rattrapé aux branches, dans une position, certes, des plus hasardeuses, déclarant : « Je parlais de moi, comme le dit Maupassant : il demeurait immobile, abruti d’étonnement et de souffrance ».
LA RIDICULE PANTALONNADE QU’EST CETTE PSEUDO-DÉMOCRATIE
C’est une proposition de loi déposée le 6 février par dix députés UMP, dont Thierry Mariani. Des députés qui n’ont sans doute rien d’autre à faire. Le texte propose de faire du droit de vote « une obligation ». Les sanctions pour les abstentionnistes ? Une amende de quinze euros, 45 euros en cas de récidive « dans les cinq ans ». Leur argument d’une puissance inouïe : « Si le vote est un droit, il doit aussi être un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie. » C’est ce qui s’appelle se moquer du peuple, quand on considère les manipulations permanentes des scrutins électoraux et le refus de permettre au Peuple de s’exprimer via le référendum. Au fait, Bartelone s’est déclaré favorable à l’obligation de voter…
LE LÉGIONNAIRE AU FOULARD À TÊTE DE MORT
La photo d’un légionnaire en service au Mali et portant un foulard représentant une tête de mort avait été largement diffusée dans les media, suscitant quelques émois. La hiérarchie militaire, d’un héroïsme époustouflant, a décidé de prendre les choses en main. Pas question de laisser salir l’honneur de l’armée française. Du coup le légionnaire a été rapatrié en France (par un vol dit “bleu”, c’est à dire un retour prématuré pour indiscipline) et puni de 40 jours d’arrêts de rigueur. Il a eu la chance de ne pas être fusillé…
L’HOMME, LE CANICHE ET LE CANARI
Un homme de 38 ans vient de débarquer il y a quelques jours dans l’appartement de son ex-femme dans la cité La Solidarité à Marseille. Il n’était apparemment pas tout à fait frais et exhibait une machette. On ignore évidemment son origine ethnique. Selon plusieurs témoignages, il se serait montré extrêmement menaçant. Il aurait notamment reproché au chien de son ex-femme, un caniche, un pelage trop long. A l’aide d’un cordage, il aurait alors attaché les pattes de l’animal, avant de le menacer de l’exterminer avec son arme blanche. Dieu merci, il lui restait un soupçon d’humanité et il s’est contenté de le jeter dans le vide, depuis le cinquième étage. Mais tout ceci ne l’a pas calmé pour autant. Peu respectueux de la vie animale, il a fini par ouvrir la cage des canaris, s’est saisi d’un oiseau, et l’a écrasé avec son talon sur le sol. Dans la foulée, il a kidnappé les canaris restants et s’est enfui avec leur cage. La police recherche activement les canaris.
VLAAMS BELANG : UNE “TAUPE” DE LA SÛRETÉ DE L’ETAT
Bart Debie est un ancien commissaire de police et “conseiller” de Filip Dewinter au sein du Vlaams Belang. Il pilota la visite des mosquées d’Anvers, il y a quelques années. Plusieurs délégations européennes étaient présentes. J’y étais. Il vient d’avouer avoir fourni durant trois ans des informations sur le fonctionnement interne du Vlaams Belang à la Sureté de l’Etat. Il déclare : « J’ai été recruté comme informateur en 2007. Jusqu’à ma démission du parti en 2010 (en réalité, il en fut viré), j’ai rencontré presque tous les mois une personne des services de renseignement. » Il aurait notamment fourni des informations concernant les soutiens financiers du Vlaams Belang. Filip Dewinter estime que de telles pratiques relèvent du totalitarisme. Au lieu de protéger la sécurité de la Belgique, la Sureté de l’Etat protège l’existence du régime…
L’ÉTRANGE PETITE ANNONCE DE COPÉ
La petite annonce n’est pas encore rédigée, mais elle devrait avoir la tournure suivante : « Parti d’opposition cherche hommes et femmes motivés, jeunes de préférence, pour le représenter aux élections municipales de 2014. » Cela a toutes les apparences d’une plaisanterie, mais cela semble très sérieux. Copé a demandé aux secrétaires départementaux de son mouvement de publier des avis de recrutement dans toutes les villes. Le parti, il est vrai souffre, car des pans entiers du territoire lui échappent, faute de représentants. L’idée d’une petite annonce pour recruter ses candidats semble tout de même assez bizarroïde et paraît difficilement couronnable de succès…
SÉPHARADES D’ESPAGNE : LA LOI DU RETOUR
Un million et demi de “sépharades”, ces descendants de Juifs espagnols bannis à la fin du Moyen Age pourraient acquérir la nationalité espagnole même s’ils résident à l’étranger. La condition ? Un serment : « Je jure fidélité à la Constitution et au Roi ». La mesure était en fait inscrite dans la loi depuis 1988. Mais le gouvernement socialiste de Jose Luis Zapatero avait imposé comme règle que les impétrants aient résidé dans le pays pendant deux ans au moins. Cette restriction vient d’être levée par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy…
POURQUOI LA VIANDE DE CHEVAL EST-ELLE UN TABOU EN GRANDE-BRETAGNE ?
L’hippophagie (le fait de manger du cheval) est un tabou au Royaume-Uni, contrairement à des pays comme la France, la Belgique, l’Italie ou la Suisse. Pourquoi ? En fait le cheval a été très tôt associé aux loisirs, notamment aux courses, alors qu’il était perçu comme un animal de labeur sur le continent. Pour les Britanniques, le cheval ne saurait être considéré comme de la nourriture. Ces Britanniques sont tout de même bizarres : les lapins font aussi partie des tabous depuis les années 1960. 30 000 tonnes de viande de cheval ont été consommées dans l’Hexagone en 2009, essentiellement en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais on observera que la viande n’est jamais vendue avec des os apparents. Toute référence concrète à l’animal est effacée. En fait, l’hippophagie n’a jamais été officiellement interdite, sauf en Scandinavie. Le pape Grégoire III, la jugeait “répugnante”, au VIIIe siècle. Il était, il est vrai, originaire de Syrie où le cheval n’était pas consommé. Le développement de la chevalerie a aussi beaucoup contribué à ce que l’hippophagie apparaisse comme un reste de barbarie. Et pourtant, à partir de la seconde moitié du 19e siècle, ce tabou s’affaiblit. Pour les hygiénistes, le cheval passait pour une viande saine, pauvre en matières grasses et riche en fer et en protéines, qui plus est, moins chère que le bœuf. Sa consommation se développa fortement chez les ouvriers. Curieusement, les défenseurs des droits des animaux ont aussi beaucoup agi pour la réintroduction de l’hippophagie. Ils militaient contre la maltraitance des vieux animaux et estimaient qu’il valait mieux qu’un cheval finisse en boucherie plutôt qu’exploité…
VANDALISME ET ART
La toile de Delacroix, « la Liberté guidant le peuple » a été taguée, il y a quelques jours dans le musée du Louvre-Lens, par une visiteuse qui, paraît-il, alternait périodes de lucidité et bouffées délirantes. Ce n’est pas la première fois que des œuvres d’art sont attaquées. En 2009, « La Joconde » s’était pris une tasse en pleine tête. Dieu merci, une vitre blindée la protégeait. La vitre avait été installée après une agression, au Japon, en 1974. Une femme lui avait jeté de la peinture rouge… Monet, quant à lui, avait eu droit à un tableau troué par un coup de poing en 2007. « La ronde ne nuit », le tableau le plus imposant de Rembrandt, a été attaqué plusieurs fois. En 1975, un prof au chômage le poignarde au couteau de cuisine… En 1990, un autre visiteur lui jette de l’acide. La “Piéta” de Michel-Ange a été, quant à elle, attaquée à coups de marteau au début des années 1970. La sculpture fut démembrée, des morceaux tombèrent par terre. Certains demandèrent la peine de mort pour l’agresseur, qui fut condamné à huit ans de prison. Quand à Duchamp, et son fameux urinoir, présenté comme une supposée œuvre d’art, un artiste contemporain s’était amusé à uriner dans son urinoir, avant de lui mettre un coup de marteau. Au nom de l’Art, bien entendu…
UNE LISTE DE… CROUPIERS À MONACO
Dans cette monarchie héréditaire, les 6 824 électeurs ont le droit de voter tous les cinq ans afin de choisir les 24 représentants du Conseil national. Trois listes étaient en lice, dont une composée de… croupiers.
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Revue de presse. Ouest-France censure : le magazine "Bretons" retiré des kiosques
Yann Goap (depuis la Bretagne)
Le numéro de Février du magazine Bretons, qui comportait une manchette "autonomiste" en une, a été retiré des kiosques. Pour la CFDT d'Ouest-France, il s'agit d'un acte de censure.
Depuis des lustres le jacobinisme triomphe en France, suite à un fâcheux quiproquo datant du 13 juillet 1793 lorsque les courageux girondins s’enfuirent à toutes jambes devant les montagnards de Vernay à la « bataille » de Pacy-sur-Eure, qui ne fit aucun mort. De nos jours ce centralisme est très légèrement écorné par un pseudo-régionalisme qui fait rigoler toute l’Europe très en avance sur ce point.
À l’Ouest, rien de nouveau : la Bretagne s’est depuis longtemps endormie dans la quiétude de l’annexion française de 1532, c’est vous dire. De temps en temps, d’un côté comme de l’autre quelques exaltés frémissent en évoquant l’indépendance, l’autonomie et autre rêverie celtique, puis l’on revient aux choses sérieuses, à savoir les fins de mois à assurer. Les Bretons sont contents, leur « fest-noz » est classé patrimoine de l’Humanité, il n’y a jamais eu autant de sonneurs et de cercles celtiques, tout le monde trouve sympa la celtitude, les Parisiens connaissent le festival des Vieilles Charrues, la langue bretonne se meurt au milieu de mille soupirs de compassion.
MAIS ! Faut pas pousser trop loin, le feu couve, la braise de Breizh rougeoie. Le mensuel Bretons, société, culture, politique, économie, branché et de bon ton affiche à sa une de février 2013 « un résultat surprenant : 18% des Bretons pour l’indépendance ! » Le sondage est commenté, entre autres, par Romain Pasquier, en couverture, talentueux chercheur en gouvernance régionale et décentralisation, habitué des médias et des séminaires internationaux. On commence à en parler sur le Net mais l’Affaire débute avec la disparition des étalages de la revue en question…
Explication officielle de son directeur : des malfaçons l’ont contraint à retirer les exemplaires (tirage 10 000 ex.) précipitamment pour les remplacer par un nouveau tirage de qualité. Ben non, c’est pas vrai, hou, le menteur ! Parce que de suite il y a le buzz sur Internet. Vous pensez : un magazine qui titre sur l’indépendance et qui s’évapore dans la brume ouest-francienne… Mais Merlin intervient, le magazine reparaît en kiosque… avec une légère différence pour l’œil du lecteur averti. Toujours le beau gosse en couverture, mais le titre est devenu « 69% des Bretons ignorent leur histoire »… Ce qui est exact. D’autant qu’on leur cache la chose avec soin dans l’éducation « nationale ».
Alors un petit peu d’histoire locale pour comprendre. L’Ouest de la France est entre les pages du quotidien Ouest-France, premier de France avec un tirage qui tutoie parfois le million d’exemplaires. C’est la face émergée d’un empire de presse qui a fait main basse sur toutes les « petites » parutions régionales : 4 journaux régionaux, 58 parutions diverses, une maison d’édition puissante « Edilarge », etc. (avec, tout de même, un déficit du journal O-F de 5 millions en 2012 !) ET 30% de participation du magazine Bretons. À la tête François-Régis Hutin, sa famille, ses amis regroupés dans l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste, qui est une association française de type loi 1901, fondée en avril 1990, qui chapeaute le groupe Ouest-France (cliquez ici).
Sans rire, Hutin a fait adopter une charte de déontologie intitulée « Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner ». Serait-ce lui qui, avalant de travers son hostie en lisant le titre autonomiste, a fait retirer, dans les deux sens du terme, la revue blasphématoire ? Pour la CFDT d’Ouest-France, pas de doute, il s’agit “d’un acte de censure inadmissible de la part du patron d’un journal qui ne cesse de plaider pour la liberté d’informer”. Dans un tract, publié mardi 29 janvier et dont des extraits sont relayés par le site du Mensuel de Rennes, le syndicat dénonce le retrait de la vente du magazine Bretons et pointe un doigt accusateur sur François-Régis Hutin, démocrate-chrétien humaniste sourcilleux propre sur lui.
À Paris, on s’en fout, ce n’est qu’une anecdote de bouseux, mais en Bretagne, il y a une censure. Personne ne peut s’en prendre à la toute-puissance du groupe monopolistique. Il y en a qui ont essayé, personne n’en a jamais rien su, vu que ce n’était pas dans le journal.
Source Contrepoints cliquez ici,
via Alsace d'abord cliquez là
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Jeudi soir, au Local :
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dimanche, 24 février 2013
Revue de presse : Beppe Grillo, le comique qui pourrait devenir le troisième homme des élections italiennes...
Juliana Prtoric
FranceTVinfo cliquez ici
Il ne fait plus vraiment rire. Avec 18 à 20% d'intentions de vote aux législatives italiennes des 24 et 25 février, l'humoriste Beppe Grillo et son parti Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 étoiles, "M5S") ne manquent pas de légitimité. Ils ont bouclé leur campagne vendredi soir en rassemblant "800 000 personnes", selon les organisateurs, dans le centre de Rome.
Comique, blogueur, acteur, grande gueule, Grillo, 64 ans, est un homme politique hors du commun. Qu’on le traite de démagogue ou qu’on le suive d’un meeting à l’autre, ce Coluche transalpin ne laisse personne indifférent. Comment un politicien amateur réussit-il à conquérir autant d'Italiens ? Francetv info s’est penché sur la question.
Parce que les Italiens se méfient de la classe politique
Un technocrate - Mario Monti - qui imposait des mesures d'austérité impopulaires, un ancien Premier ministre - Silvio Berlusconi - entaché de scandales, une gauche qui n'inspire pas confiance… Facile, pour Beppe Grillo, d'être un bon élève face à une telle concurrence. "Cette percée, selon la presse italienne, prouve que l'homme serait le grand bénéficiaire d'une défiance ambiante des citoyens à l'égard de la politique", analyse Courrier international, qui cite l’éditorialiste Eugenio Scalfari dans L’Espresso : "Il surfe sur la vague de l’antipolitique, lance ses hurlements rauques et ses insultes contre l'Etat, contre les partis, contre le Parlement, contre le président de la République."
Pour Giuliano Santoro, journaliste et auteur de l'ouvrage Un Grillo qualunque ("Un Grillo quelconque"), contacté par francetv info, le succès du Movimento 5 Stelle tient au personnage de Beppe Grillo et non au programme du parti : "J'oserais même avancer que la plupart des gens ne savent pas quel est le programme politique de son parti."
Et si son programme existe bel et bien, il ne propose que des mesures qui trouvent un écho favorable : créer un revenu minimum pour les chômeurs, abolir la taxe immobilière créée par Monti, éliminer les "privilèges" de la classe politique, sortir de l'euro… sans pour autant détailler leur financement. Pas question de ressembler à ses adversaires politiques et de déplaire au peuple.
Parce que son populisme dépasse le clivage droite-gauche
Devinette : quelle phrase Beppe Grillo n'a-t-il pas prononcée ? (Les liens ci-dessous sont en italien.)
- "Donner la nationalité italienne à ceux qui sont nés dans le pays, sans que leurs parents aient une nationalité italienne, n'a aucun sens."
- "L'immigration, c'est une bombe à retardement."
- "[Les Français] vont bombarder les Touaregs et les musulmans pour aider un gouvernement né d’un coup d’Etat au Mali, un pays riche en uranium et en or. Ils sont impérialistes. Et nous sommes contre tout type de guerre."
Réponse : il est l'auteur des trois phrases, alors que son côté contestataire le fait passer le plus souvent pour un candidat de l'extrême gauche, comme ici dans Paris Match. "D'un côté il se positionne à l'extrême gauche, défendant un discours anti-impérialiste, anti-establishment et pacifiste, explique Giuliano Santoro. De l’autre, il s'attaque à l'immigration. On observe aussi que son discours change en fonction de la région où il le prononce."
Certains éléments de langage restent constants : sa critique de la "caste" politique au pouvoir et son positionnement proche des gens. Son discours repose sur une logique populiste, explique Gianluca Giansante, conseiller en communication et auteur de Le parole sono importanti ("Les mots sont importants") joint par francetv info : "C'est toujours nous, le peuple, contre eux, les hommes politiques." A cette accusation, Grillo répond vertement : "Ils disent que je suis populiste ? Je m’en branle !", rapporte Libération.
Parce qu’il excelle en communication sur le web
Au début, il y avait un blog. Créé un 2004, beppegrillo.it (lien en italien) est vite devenu le blog le plus visité en Italie et l'un des plus consultés dans le monde, selon le magazine Time (lien en anglais). Aujourd'hui, Grillo développe aussi ses points de vue sur les réseaux sociaux : il compte plus de 903 000 abonnés sur Twitter et plus d’un million sur Facebook (liens en italien). Il lance régulièrement sur le web des appels à manifester ou à assister à ses meetings.
Derrière cette stratégie 2.0 se cache Gianroberto Casaleggio, propriétaire d’une agence de marketing sur internet. Dans ce pays où le pouvoir politique passe par les médias traditionnels, Casaleggio a su trouver une brèche. "Sans internet, Beppe et moi n'aurions pu rien faire", a-t-il avoué au Guardian (lien en anglais), parlant d'une "nouvelle démocratie où la relation est directe entre élus et électeurs".
Ce n'est pas l'avis de Giuliano Santoro. Pour lui, "Grillo utilise internet comme il utiliserait la télévision, dans la logique d’une communication verticale. Il ne répond pas aux commentaires ou aux critiques. Et s'il n'apparaît pas sur les plateaux télévisés, c’est surtout parce qu’il n’a pas envie de discuter. Il n’a aucun problème avec les caméras quand c'est lui qui mène le jeu."
Parce qu’il utilise un langage simple
Quand il a créé la journée nationale de contestation en Italie, il l’a surnommée "Vaffanculo Day" (la "journée va-te-faire-foutre"). Il a traité le secrétaire national du Parti démocrate de "zombie" et de "cadavre", le président de la République de "dépouille" et Silvio Berlusconi de "nain psychopathe", relate La Repubblica dans un article traduit par Courrier international.
"Il utilise la blague et l'ironie comme une arme politique. Ce n'est pas une nouveauté : en France, on avait Coluche, au Brésil en 2010 il y avait le clown Tiririca, élu à la Chambre des députés, explique le conseiller en communication Gianluca Giansante. Ses blagues ont pour objectif de faire perdre leur crédibilité à ses adversaires politiques."
De même, son langage familier - et parfois grossier - le rend plus proche du grand public. "Les Italiens aiment les termes simples qui les rassurent, ironise Giuliano Santoro. Le langage que les hommes politiques utilisent d’habitude, 'il politichese', est un jargon très soutenu mais difficile à comprendre, qui ne parle pas du tout aux gens. Comme Berlusconi, Grillo utilise un langage simple qui s'adresse à un vaste public : riches, pauvres, jeunes, âgés, diplômés ou non."
Parce qu'il ne se présente pas lui-même
"Nous ouvrirons le Parlement comme on ouvre une boîte de thon", proclame Beppe Grillo (lien en italien). Mais sans compter lui-même y entrer. L'humoriste dit servir une cause plus qu'un destin personnel et promeut d'autres candidats. La cause, c'est de "faire entrer le peuple au Parlement". Le peuple se trouve dans son Movimento, évolution du mouvement des Amis de Beppe Grillo, qui avait présenté des listes "citoyennes" aux élections de 2008.
Les futurs députés ont été élus en ligne par les adhérents du mouvement en décembre. Tous ceux qui s’étaient déjà présentés aux élections municipales ou régionales ont pu se porter candidats, à condition qu’ils n'aient pas été condamnés, ne soient pas inscrits dans un autre parti et qu’ils soient domiciliés dans la circonscription où ils sont candidats. Parmi les têtes de liste recensées sur le blog de Grillo, des cadres, des étudiants et une chômeuse, avec plus de femmes que d'hommes (17 sur 31 candidats).
Encore un point fort de sa communication : ces futurs députés ne semblent pas courir après l'argent. Sur le site du Movimento 5 Stelle, une bannière précise : "Nous ne touchons pas d’argent public." Dans le Guardian (en anglais), le conseiller web Gianroberto Casaleggio va plus loin : "Nos députés toucheront 5 000 euros par mois et rendront le reste", sachant que les parlementaires italiens touchent plus de 11 000 euros brut mensuels. Dans un pays gangrené par la crise et par la corruption, cette promesse fait mouche.
Sur les élections italiennes : lire Lionel Baland cliquez là
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samedi, 23 février 2013
Pédophilie dans une école juive parisienne : le directeur-rabbin mis en examen !
Yves Darchicourt
Un rabbin arrêté par la police parisienne ! Epouvantable remake de l'innommable ? Il y avait là de quoi remuer tripes et boyaux des grandes consciences, pétrifier d'horreur les sourcilleux gardiens de l'inaltérable mémoire des heures les plus sombres et déchaîner scribouillards et animateurs en infos de toute la médiacrassie. Pourtant quasi silence radio, défaut d'image et papiers fort discrets !
Il faut dire que le rabbin en question est aussi le directeur de l'école juive orthodoxe Beth Hanna, un établissement pour garçons du 20e arrondissement de Paris et qu'il a été alpagué par la brigade de protection des mineurs avant d'être mis en examen pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans"... autrement dit le religieux a couvert des agissements aussi pédérastiques que pédophiles. Pourtant alerté dès l'été dernier par des parents de jeunes élèves victimes d'attouchements de la part d'un surveillant, l'éminent membre de la communauté Loubavitch n'a non seulement pas répercuté les faits à la police comme il en avait l'obligation, mais a fait pression sur les familles pour que celles-ci gardent le silence pour préserver l'honneur de la communauté.
Il aura fallu qu'un couple de parents passe outre les injonctions d'omerta pour que l'affaire soit révélée et - tardivement - condamnée par le Grand Rabbin de France. Cela dit, un semblable fait divers se déroulant dans un établissement chrétien et mettant en cause un prêtre catholique aurait été largement "couvert" par les médias et monté en épingle, on aurait évoqué une enquête approfondie ou une possible fermeture de l'école et on aurait peut-être même vu se pointer quelques femen, deux ou trois jeunes communistes, un Mélenchon et un raton-laveur pour une gesticulation bachique unitaire. Selon que vous serez...
17:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Elections demain dimanche en Italie : Casapound sur le terrain...
17:00 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Maurice contre Arnaud : un duel de Titans...
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Bon, ça twiste couillu entre les deux rives de l’Atlantique. D’un côté, Arnaud Montebourg, qui a un nom de mousquetaire. Et de l’autre, Maurice Taylor – riche comme tout tailleur se respectant un tant soi peu, rappelait Dominique Jamet, il y a peu –, mais dont le prénom fleurerait plutôt celui du cégétiste alcoolique et gréviculteur.
« Si les Ricains n’étaient pas là, nous serions tous en Germanie », chantait naguère Michel Sardou, philosophe de droite bien connu et que le monde entier nous envie. Mais le débarquement de Maurice dans l’usine Goodyear d’Amiens ayant avorté – pas comme celui de Rochambeau et La Fayette –, nous serions toujours occupés par la Cégétie, foi de Maurice…
Sans blaguer, tout cela ne serait pas bien sérieux, si n’était en jeu le sort de centaines d’ouvriers, cégétistes ou non. Car entre Maurice et Arnaud, les noms d’oiseaux continuent de voler au ras des taupinières. L’un assure à l’autre qu’il est « extrémiste » et l’autre répond à l’un que « c’est celui qui le dit qui l’est »… Appelés à leur corps défendant, les experts de Davos, sorte de bidule mondialiste se réunissant une fois l’an, juste histoire de dire que les riches ne sont pas encore assez riches, alors que les pauvres, compétitivité oblige, devraient l’être plus encore. Même si la montée du syndicalisme chinois pourrait bientôt leur faire comprendre que les esclaves du premier atelier au monde commencent, eux aussi, à se rebeller. Tout comme ils devraient aussi se rendre compte que les belles théories néolibérales nous annonçant Paradis sur Terre, comme hier les marxistes-léninistes, commencent à connaître aujourd’hui un brin de mou dans la corde à nœuds.
Alors, dans cette histoire qui dit vrai et qui dit faux ?
Les « experts » de Davos auraient plutôt tendance à louer la puissance de travail de nos bras gaulois. C’est bien gentil, en admettant qu’on ne sait quel conclave discret puisse s’arroger de noter la France. À ceux-là, comme à notre pote Maurice, on rétorquera que les USA sont une des nations les plus syndiquées de la planète. Et que, même à Hollywood, vitrine du gendarme du monde, les techniciens du Septième art sont d’une telle souplesse que nombre de cinéastes américains préfèrent encore tourner au Canada ou en France, là où nos artisans cégétistes font, à leurs collègues américains comparés, figure de fées des plateaux.
Alors qu’Arnaud Montebourg est dans son rôle (le serait même un peu plus en ralliant le Front national, s’il allait jusqu’au bout des idées qu’il prétend défendre), Maurice Taylor est finalement dans le sien, et pas seulement dans celui du prédateur, lorsqu’il affirme : « J’aime la France. C’est juste que vos politiciens sont un peu comme les nôtres. Ils ne savent pas dire la vérité… »
Et cette vérité consisterait peut-être à rappeler, tel que l’assénait en privé François Mitterrand, dès 1987 : « Nous sommes en guerre contre les États-Unis, le problème c’est que personne ne s’en rend compte… » Propos confirmés à l’auteur de ces lignes par Roland Dumas : « C’est une idée qu’il avait. Mais en même temps, il était très respectueux de l’Alliance. Cela n’allait pas jusqu’à un climat de guerre… »
En gros, tout est dit. Certains osent dire la vérité. Mais jamais trop fort…
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Dimanche soir sur Méridien zéro :
RBN Méridien zéro cliquez là
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La manipulation idéologique jusque dans Plus Belle La Vie...
Source cliquez ici,
via Le Blog de Thomas Joly cliquez là
L’historien Jean-Yves Le Naour a publié un ouvrage sur le téléfilm de France 3, Plus Belle La Vie, intitulé « Plus belle la vie : la boîte à idées », qui est sorti le 13 février. Fasciné, l’intello bienpensant est à deux doigts de l’érection en découvrant que les fictions populaires françaises contiennent la même idéologie progressiste que l’art élitiste parisien.
Quel est le point commun entre une série télévisée bas de gamme pour ménagère de moins de 50 ans provinciale et le vernissage d’une galerie d’art contemporain parisienne ? On nous explique dans les deux cas comme il est formidable, égalitaire et tolérant de permettre aux homosexuels de se marier et d’avoir des enfants. On nous explique dans les deux cas que les jeunes « racailles de banlieue » sont en fait des victimes du racisme des Français.
Bref, l’art subventionné français partage la même bienpensance, qu’il soit populaire ou élitiste !
C’est ce que vient de découvrir Jean-Yves Le Naour, qui dans son mépris parisianiste pensait sans doute qu’une émission pour le peuple était forcément truffée de références à Johnny et de blagues homophobes. " J’ai découvert que, loin d’être aussi politiquement correcte que le prétendent ses détracteurs, « Plus belle la vie » est une série relativement audacieuse pour la production nationale" , explique ainsi le chercheur (également subventionné). On sent d’ailleurs dans cette phrase toute la condescendance d’un homme qui méprisera toujours la série mais qui lui accorde désormais un bon de bonne moralité. Puis sur le fond, quelle phrase idiote : peut on être plus politiquement correct qu’en défendant le mariage homo ?
« On y voit des jeunes filles avorter, des homosexuels en veux-tu en voilà, une apologie de l’amour libre et du métissage, des plaidoiries pour les sans-papiers, etc. Même la question de l’islam, minée par la propension des fondamentalistes à parler au nom de tous les musulmans et à jeter l’anathème à tout ce qui ne correspond pas à la vulgate rigoriste, est abordée dans le feuilleton. Au centre du récit, on trouve le vivre-ensemble, le rejet du communautarisme, la promotion de ce que l’on appelle la « diversité », et ce n’est pas un hasard si la plupart des couples de « Plus belle la vie » sont mixtes. Les scénaristes ont même poussé la perversion démocratique jusqu’à faire tomber amoureux un flic raciste et une policière beurette. »
Tout est dit dans cette analyse béate quant à la nature de Plus Belle La Vie, qui n’est rien d’autre qu’un outil de propagande destiné aux classes « inférieures » qui n’ont pas l’intelligence pour accéder à la subtilité des artistes indépendants, afin que ces dernières comprennent quand même que la droite (la patrie, les frontières, l’ordre, la religion…) c’est le mal. Les poncifs idiots de la doxa de gôche, l’idéologie répugnante des enfants de 68ards sont bien distillés via la société du spectacle à absolument toutes les couches de la société. Voilà Le Naour rassuré !
Il n’y a bien que lui pour croire que c’est une surprise : s’il regardait un peu plus les médias de masse, il se rendrait compte que de Christophe Dechavanne à Jean-Marc Morandini, en passant par Miss France et toutes les émissions de téléréalité, l’idéologie distillée aux « beaufs provinciaux » qu’il exècre, est pourtant exactement la même que celle qu’il reçoit sur Arte ou dans Technikart. Les Michael Youn, les Shy’m, les Elie Semoun et autres vedettes de la TNT qui plaisent tant à la populace, défendent avec autant de conviction (et de résonance) le mariage pour tous les homosexuels et l’homoparentalité pour tous, que les Torreton, Thomas Fersen, Anaïs et autres La Grande Sophie, qui fascinent nos bobos.
Au final, Plus belle la vie est le versant populaire et provincial du grand journal (d’ailleurs les deux émissions sont diffusées à la même heure) : l’idée est, sous couvert de divertissement, de servir l’idéologie ambiante et de dénoncer le politiquement incorrect de ces ordures de réacs et de cathos !
De PBLV à Tracks, la propagande libérale-libertaire ne fait pas de discrimination sociale !
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Présentation à Vienne de la version allemande du livre d'Anke Van dermeersch
Lionel Baland cliquez ici
Filip Dewinter et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang ont séjourné à Vienne du 18 au 20 février 2013. Ils y ont rencontré le président du FPÖ Heinz-Christian Strache ainsi que le Troisième président du Parlement Martin Graf. (FPÖ). L’objet de la visite de la délégation flamande au sein de la capitale autrichienne est la présentation de la traduction en allemand du livre d’Anke Van dermeersch Hoer noch slavin: vrouwen en Islam (Ni pute, ni esclave. Femme et islam.)
La présentation de l'ouvrage a été organisée par 1848 Medienvielfalt Verlag, les éditions du mensuel et site Internet unzensuriert.at, en présence du Député national FPÖ Madame Susanne Winter. La traduction du livre s’est faite à l’initiative de cette dernière qui entretient de bons contacts avec le Vlaams Belang et qui a assisté à Anvers en Belgique à la sortie de l’ouvrage original en néerlandais. Selon Susanne Winter, ce livre n’a pas pour objet d’exclure les femmes musulmanes, mais au contraire de les aider face aux manquements en matière de liberté, de respect des droits humains, de statut juridique de la femme et de libertés de base qui existent au sein de l'islam.
Précisons que le livre de Filip Dewinter Inch Allah: de islamisering van het Westen! (Inch Allah : l’islamisation de l’Occident!) existe également en version allemande (une version française est actuellement en préparation NDLR SN).
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Des nouvelles de l'armée malienne :
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vendredi, 22 février 2013
Ségolène à la BPI : déjà un train de retard !
Pour un début, c'est un bon début ! Par distractude, Ségolène Royale a manqué le train qui devait l'emmener de Paris à Dijon pour sa première réunion au conseil d'administration de la Banque Publique d'Investissement... tristes augures pour l'évaporée et un peu de ridiculation aussi, d'autant que la dame est probablement seule à croire que le décret gouvernemental la nommant à ce poste n'a pas été "conseillé" par son ex installé à l'Elysée et à être persuadée que sa fulgurante ascension au rang de vice-présidente et logothète de la BPI ne doit rien au fait que président de l'organisme soit un pote de promotion énarchique du beau couple qu'elle formait avec son Roudoudou. (cliquez ici).
Il est vrai que la malheureuse s'est faite étendre aux dernières législatives et qu'elle n'est plus que présidente de la région Poitou-Charente où elle n'a sans doute rien d'utile et de palpitant à faire au milieu des bouseux et des crémiers, tandis que vice-présidente de la BPI - institution financière de l'Etat - çà vous fait planer dans les hautes sphères, parler avec des gens qui causent bien, fréquenter des ministres, et surtout travailler à redorer le blason de François...juste pour faire s'étrangler de rage la mégère élyséenne ! On n'a peut-être pas fini de rigoler !
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LA FIN DU PCF...
N'en demandez pas plus. « La fin du PCF » est annoncée dix ans plus tôt (2002-2003) par la revue "Communisme" n° 72/73. Et par quels experts ! Stéphane Courtois, directeur du "Livre noir du communisme" (100 millions de morts), note « l'effondrement communiste » sous l'étiage électoral de 1932. Puis Anicet Le Pors, ancien ministre PCF de la Fonction publique (1981-84), remarque que « le PC ne produit plus aucune idée ». Et se fait hegelien – « Tout ce qui naît est digne de périr » – pour philosopher : « C'est dramatique. Tout ça n'existe plus. Non seulement ça n'existe plus mais il faut que des choses meurent pour que d'autres vivent. »
C'est l'époque où j'ai croisé Le Pors : il arrivait à une réunion souverainiste dans une crypte (!) de Paris XIIIe (où il est né en 1931), et me voyant crier "Le Libre Journal" de Serge de Beketch à la porte, il a tenu à me serrer la main ; à ma vive surprise. C'est aussi l'époque (25 février 2003) où "Le Parisien" affirme que la revue du PCF "Économie et politique" aurait « bénéficié de rentrées douteuses en1990 et 1991 » (240 000 € versés par de grandes entreprises publiques) en règlement de « factures fictives ».
Ben quoi ? L'or de Moscou s'est tari. Le PCF n'est plus communiste, mais demeure un parti de larbins. Les pourboires de grandes entreprises, publiques et privées, lui sont indispensables. Les petits cadeaux de Lagardère, marchand de canons, ne sont pas dédaignés. Dès 2001, 20 % du capital de "l'Humanité" sont aux mains du Capital. C'est l'année où je me vois expulsé violemment de la fête de "l'Huma", dans la compagnie honorifique de Louis Dalmas et "Balkans-infos", pour faire place au patronat (Medef) et à… Coca-Cola !
Le 23 mai 2001, j'explique dans "Minute" « Pourquoi et comment, sans le savoir, vous renflouez "l'Huma" ». Oui, vous : vous la financez en tant que contribuable, quand l'État lui remet une dette de 13 millions de francs (MF). Si vous avez un livret de Caisse d'épargne (5 MF), si vous êtes actionnaire de TF1 (8 MF) ou Hachette (8 MF), vous serez heureux de savoir que ces entreprises, sans vous consulter, confient vos picaillons aux… pourfendeurs du capitalisme ?
Aux nouveaux laquais du capitalisme, bien sûr ! Leur employeur soviétique les a licenciés de fait en décédant, et ils ont couru à la botte du Capital. À sa table de bridge, ils sont le mort.
Source cliquez ici
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Chaleureuse soirée aux "Ronchons"...
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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Pot des Amis de RIVAROL
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à l'Espace Dubail,
(18 passage Dubail, 75010 Paris)
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mercredi, 20 février 2013
ARTE : l'odieuvisuel de la semaine !
Yves Darchicourt
Une bonne semaine sur ARTE toujours si excellente dans la programmation de fictions éducatives à connotation sociétale destinées à interpeller quelque part les téléspectateurs encore intellectuellement sclérosés et dont certains regimbent encore à se délecter en famille des particulières pratiques d'une certaine frange de la population dont le poids politico-médiatique est inversement proporionnel au nombre de ses adeptes.
Et un, lundi 18 février, la comédie US "I love you" permet à Steven, après un accident de la route, d'assumer son homesexualité latente et de quitter sa femme pour s'adonner à l'arnaque à l'assurance avec son giton; et deux, mercredi 20 dans "la folle histoire d'amour de Simon Eskenazy" le héros, divorcé et clarinettiste en musique yiddish, bouleverse sa vie pour Naïm, un travesti musulman et trois enfin, ce prochain vendredi les amateurs pourront avoir la larme à l'oeil en visionnant un drame canadien "Maman est chez le coiffeur" où la jeune Elise surprend son papa s'adonnant aux joies de l' intimité avec un partenaire de golf.
Trois à zéro donc pour les partisans patentés de l'anormalité érigée en style de vie et les contempteurs subventionnés de la famille naturelle. Du bon, du beau, de l'édifiant...une semaine où ARTE mérite bien du politiquement correct le plus vomitif !
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Ministre de la scoumoune productive...
La chronique
de Philippe Randa
Il y en a, décidément, pour qui la vie n’est pas un long ministère tranquille. Prenez Arnaud Montebourg, par exemple… Déjà, le nom de son ministère, créé spécialement pour lui, ne fait pas sérieux : « Ministère du redressement productif ». On pense aussitôt à une réclame pour valoriser les effets du viagra ! Surtout quand le malheureux en charge de la chose se fait larguer peu après par sa médiatique compagne Audrey Puylvar… Mauvaise pioche !
Pour oublier ses déboires sentimentaux, rien ne vaut une déclaration de matamore, s’est-il dit… Pourquoi pas, alors, menacer le propriétaire indien du site Arcelor-Mittal de Florange dont la fermeture avait été annoncé comme inéluctable, faute de rentabilité, d’une nationalisation temporaire ? En voilà une idée qu’elle est bonne… pour se faire immédiatement renvoyer dans les cordes par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ! Pas sérieux ? Non, pas possible ! Le pauvre Montebourg est le seul pour qui impossible est français !
On démissionnerait pour moins que cela ! « On », peut-être, mais pas lui qui a encaissé « sans moufter », le torse raide dans sa marinière et la larme à l’œil.
Tant qu’on est ministre, il y a de l’espoir, n’est-ce pas ?
Mais c’est à croire qu’aucune humiliation ne lui sera épargnée ! Après celle d’un indien, notre ministricule vient d’essuyer celle d’un yankee !
Le PDG américain de Titan International envisageait de reprendre l’usine de pneus Goodyear d’Amiens-Nord, elle aussi menacée de passer en mode inactive !
Mais M. Taylor, PDG en question de Titan International, a écrit à notre Ministre décidément malchanceux, qu’il n’en était pas question. En cause, la « productivité » de nos ouvriers, qualifiés par l’intéressé de « soi-disant ouvriers » : leur cadence de travail laisserait, paraît-il, à désirer… On ose le croire !
« J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés, mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures (…) Je l’ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France », écrit M. Taylor au ministre.
Et de peur sans doute de ne pas être bien compris, le malotrus se fait encore plus lourd que nécessaire en précisant : « Monsieur, votre lettre signale que vous voulez que Titan démarre une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? (…) Titan est celui qui a l’argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu’a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. »
Interrogé, le mis-en-ridicule a refusé de commenter cette lettre : « Je ne veux pas nuire aux intérêts de la France », a-t-il dit.
La question serait plutôt : que pourrait-il bien répondre, sinon une grossièreté « réchaufée », puisque déjà passée à la postérité dans la bouche du Maréchal Cambronne… ou peut-être encore d’adapter la si élégante réplique de notre ancien président : « Casse-toi, pauvre cow-boy ! » ?
Une grossièreté, évidemment, si ça soulage sur l’instant, ça ne fait guère progresser la discussion… qui de toute façon, est close côté outre-atlantique.
La question de la productivité de nos ouvriers syndiqués est un vaste débat sur lequel les avis seront sans doute aussi passionnés que partagés. Évitons pour l’heure de nous y engager.
Concluons néanmoins qu’il est tout de même étonnant qu’à chaque fois qu’une entreprise française va mal, certains puissent se réjouir qu’un étranger – quatari, yankee ou autre – envisage d’en devenir propriétaire.
À croire qu’il n’y a du bonheur qu’à ne plus rien posséder et à trimer pour les autres.
« La propriété, c’est le vol », disait en son temps Pierre-Joseph Proudhon, éminent sociologue, premier Français à se revendiquer comme « anarchiste »… et antisémite notoire à ses heures (ce qu’oublient nombre de citoyens « de gauche » contemporains qui ne manquent pas de célébrer l’intéressé comme une grande figure s’il en est ! Pourquoi pas !(1)
En attendant, le Ministère d’Arnaud Montebourg est en passe de se voir sous peu rebaptisé « de la scoumoune productive » !
Note
(1) Pour ceux qui s’intéresserait à la question, je ne manque pas l’occasion de leur indiquer mon livre Les « Antisémites » de gauche (éditions de L’Æncre), co-écrit avec Roland Gaucher.
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mardi, 19 février 2013
Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris ? Au secours !
Nicolas Gauthier
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Il doit y avoir un micro-climat sur Paris, féminisation de la société oblige. Après le départ annoncé de Bertrand Delanoë, ex-Notre Dame de Paris – profitons d’une dernière blague à la Laurent Gerra, avant que ce type de saillie ne nous envoie aux galères –, sont sur les rangs : Anne Hidalgo, Rachida Dati, Cécile Duflot et, désormais, Nathalie Kosciusko-Morizet, dite « NKM », tel qu’on disait naguère « DSK » pour Dominique Strauss-Kahn. Cette affaire ne sent qu’à moitié la testostérone. Parce que DSK, lui au moins…
Nathalie Kosciusko-Morizet serait « la » candidate de droite. Sandec ? La candidate du parti gaulliste, qui plus est. Ben voyons.
Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est une sorte de droite 2.0. Pour laquelle l’économie de marché, devenue société de marché, est devenue horizon indépassable du goulag fleuri de demain, avec mondialisation à la Jacques Attali, sachant que la nation n’est juste bonne que pour les pauvres et les cons, le cumul des mandats étant en l’occurrence envisageable.
Nathalie Kosciusko-Morizet, dinde de droite se voulant branchée, n’a d’autre idéal que celui consistant à se faire adouber par des buses de gauche, aux yeux desquels elle sera toujours assez tartignole, mais jamais assez de gauche.
Nathalie Kosciusko-Morizet, sorte de Roselyne Bachelot avec trente ans de moins et pas encore vingt kilos de trop, estime que le post-gaullisme consiste à tortiller du valseur à la Gay Pride, à pédaler en Vélib dans le Marais, entre deux bars à tapettes ; pardon, à tapas.
Nathalie Kosciusko-Morizet a un frère qui a réussi dans les nouvelles technologies. Internet, c’est branché ; c’est obamesque. Yes, elle aussi, She Can !
Nathalie Kosciusko-Morizet a une angoisse : le Front national. Pour elle, c’est le danger, le péril à abattre. La délinquance, le chômage, l’immigration et la désindustrialisation de masse ne participent que d’un « repli frileux » et d’une « peur de l’autre » conjuguées.
Nathalie Kosciusko-Morizet a un problème : le peuple des électeurs ; le peuple, pour aller court. Car dans le registre concours de beauté, genre miss UMP qui veut la paix dans le monde, elle ne sera jamais aussi performante qu’une Anne Hidalgo, avec son passé de réfugiés républicains espagnols plus ou moins fantasmé. Mais l’héritière putative de Bertrand Delanoë n’en est pas à ça près, ayant affirmé que « L’histoire a du sens, vous savez. Le Front national n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain. C’est un parti qui a lutté contre la République. C’est un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis. » Pas de chance biquette, le FN n’a vu le jour qu’en… 1972.
Nathalie Kosciusko-Morizet a donc du mal à rivaliser en la matière, avec son petit livre tout mignon, Le Front antinational, qui aurait pu être publié dans Tomtom et Nana et dont les analyses sont si pertinentes, qu’à elle comparée, Caroline Fourest pourrait se faire passer pour Zeev Sternell.
Nathalie Kosciusko-Morizet est au moins aussi susceptible qu’Anne Hidalgo, la seconde ayant refusé de serrer la main de la première à l’occasion du Nouvel an chinois, juste parce que les organisateurs de cette petite sauterie si parisienne avaient cru bon d’inviter les deux chipies en question.
Bref, quand on entend Nathalie Kosciusko-Morizet, on a envie de voter pour Rachida Dati, finalement pas si mauvaise fille que ça.
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RAPPEL : Paris, jeudi 21 février, dîner-débat avec Jean-Claude Rolinat aux Ronchons...
Il reste encore quelques places : 01 46 34 50 99
Le livre de Jean-Claude Rolinat : Salazar le regretté...
Pour se le procurer : cliquez ici
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Un moment de bonheur : imaginez une Europe européenne...
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Cérémonie des Bobards d'Or 2013 de Polémia : mardi 19 mars à Paris...
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Avons-nous intérêt à la chute de Bachar el Assad ?
Dominique Jamet
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Soixante-dix mille morts, au moins deux millions de « personnes déplacées », réfugiées à l’étranger ou chassées de chez elles par les bombes, les balles, les couteaux et la peur, des atrocités sans nombre que s’envoient à la figure des belligérants qu’on a tout sujet de renvoyer dos à dos, des dégâts humains et matériels que le pays, quoi qu’il arrive, mettra des décennies à oublier ou à réparer, tel est le bilan de deux années d’insurrection puis de guerre en Syrie. Non seulement rien n’indique une fin prochaine du conflit par la victoire de l’un des deux camps mais, bien au contraire, de grande offensive en percée décisive annoncées par les uns ou par les autres, tout indique que le régime est aussi incapable de venir à bout de ses adversaires que ceux-ci le sont de le renverser. Et il en sera ainsi tant que Bachar el Assad, autant que l’on puisse en juger, sera soutenu par une partie importante de son peuple, pas seulement les alaouites et les minorités chrétienne ou druze, mais tous ceux qui redoutent à juste titre une victoire des intégristes de l’islamisme, et tant qu’il sera alimenté en armes et en conseillers militaires par ses alliés russe et iranien.
De son côté l’insurrection n’est pas seulement composée des opposants démocrates à la dictature des Assad mais bénéficie de la sympathie des sunnites de l’intérieur, de l’aide financière et matérielle des gouvernements sunnites de l’extérieur et du renfort des brigades internationales du djihadisme. Le fait est qu’en dépit des rodomontades des deux camps et des informations partiales d’une presse qui, acquise depuis le premier jour à la « révolution », n’a tiré aucune leçon des automnes arabes, les rebelles ne sont pas plus parvenus à s’emparer de Damas et d’Alep, c’est-à-dire de la partie utile du pays, que les loyalistes à reconquérir les « zones libérées ».
Cela étant constaté, les démocraties occidentales stupidement acoquinées avec les monarchies obscuranto-pétrolières et les pays récemment passés sous la coupe des Frères musulmans ont-elles vraiment intérêt à la chute, après celle de Saddam Hussein, du dernier gouvernement laïque du monde arabe ? Quel profit la Russie tirerait-elle pour sa part d’une nouvelle extension de l’influence iranienne au Proche-Orient et d’avoir travaillé pour les mollahs de Téhéran ? Et, sur un plan strictement humain (même si cet aspect des choses fait ricaner les cyniques et n’est pas le souci premier de ces monstres froids que sont les États), est-il tolérable d’assister depuis les loges d’avant-scène, bien au chaud, bien à l’abri, tels les spectateurs d’une corrida anthropomachique, à la continuation d’une boucherie qui ne prendrait fin qu’avec le dernier Syrien ? Le communiqué commun que viennent de publier les États-Unis et la Russie, la renonciation par les premiers à faire du départ d’El Assad un préalable, l’acceptation par la seconde d’une solution politique qui n’exclurait aucun partenaire, apportent enfin une lueur d’espoir là où ne régnaient hier encore que les ténèbres.
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Monument russe profané à Paris : manifestation de protestation...
Le Collectif France Russie associé à la nouvelle Organisation NOVOPOLE ont manifesté samedi devant le monument aux soldats du Corps expéditionnaire russe ayant combattu pour la France lors de la Première guerre mondiale, qui avait été profané le 7 février dans le centre de Paris par des sympathisants des punkettes russes Pussy Riot.
Une vingtaine de personnes se réclamant des ces deux Associations, portant drapeaux russes et français se sont rassemblées samedi devant le monument pour déposer des fleurs. Un message fut lu par son Président André CHANCLU puis la lettre adressée au Collectif France Russie par Monsieur ORLOV, ensuite une minute de silence fut observée afin d'exprimer leur indignation dans la dignité face à cet acte de profanation.
L'ambassade de Russie à Paris avait déjà envoyé une note au ministère français des Affaires étrangères et des lettres de protestation à la mairie et à la préfecture de police de Paris. Cet acte barbare "est un outrage à la mémoire des soldats russes qui ont combattu pour la France au début du XXème siècle", selon le chef de la mission diplomatique russe Alexandre Orlov.
Le 7 février dernier, des sympathisants du groupe punk-rock féministe russe Pussy Riot ont peint la statue en plusieurs couleurs et ont écrit "Free Pussy Riot" (Libérez les Pussy Riot) sur le monument. Deux des cinq membres du groupe Pussy Riot purgent actuellement une peine de deux ans de colonie pénitentiaire pour avoir improvisé une "prière punk" devant l'autel de la cathédrale du Christ Sauveur, la cathédrale principale de Moscou.
Voir aussi cliquez là
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lundi, 18 février 2013
La France Orange mécanique... malgré le Syndicat de la Magistrature
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Voter est un droit, les mal élus veulent en faire une obligation !
82% des Gaulois seraient persuadés que les politiciens agissent d'abord pour leurs intérêts personnels et il y aurait même 62% des citoyens à penser que le politicard moyen est un corrompu en puissance ! Un très mauvais état d'esprit que l'on dit dénué de tout fondement, scandaleusement répandu par des extrémistes (de droite bien sûr) et malencontreusement entretenu par des inconséquences journalistiques... il est vrai révélatrices d'attitudes fort éloignées de l'altruisme comme les petits arrangements entre cumulards et malheureux élus au mandat unique gràce au dispositif de "l'écrêtement" ou franchement hypocrites comme les gesticulations médiatiques de Nadjat Belkacem - la logothète du gouvernement - pratiquant le tri sélectif de ses mandats, sans doute en vertu d'un sens inné de l'intérêt bien compris dans le pur style négociant carthaginois (cliquez ici).
C'est dans cette ambiance de rejet global de la ripoublique que dix députés ump ont déposé une proposition de loi - déjà largement soutenue à gauche (umps quand tu nous tiens) - tendant à rendre le vote obligatoire sous peine d'amende (cliquez là). Sans doute vexés de n'être élus que par une portion - de plus en plus congrue - du corps électoral, les politiciens veulent lutter contre l'abstention en la taxant au prix du stationnement interdit. Il s'agit bien là d'une scandaleuse atteinte à la liberté du citoyen qui a tout à fait le droit de ne plus vouloir jouer dans la mascarade électorale à vocation bipartite, verrouillée par les petits arrangements entre amis et adversaires de façade qui se partageant le gâteau à coup d'accords tacites, de désistements intéressés et de magouilles de couloir.
La prise en compte du vote blanc, avec institution d'un quorum de validation, comme la généralisation de la proportionnelle intégrale pourraient à la limite justifier l'obligation de participation aux scrutins, mais ces gens là ne s'y risqueront pas. La politique au sens noble du terme a été dévoyée, rabaissée, ridiculisée, prostituée aux médias et aux lobbies cornaqués par les fortunes anonymes et vagabondes; la grandeur du mot "citoyen" se dilue dans les naturalisations d'immigrés extra-européens et finira par être vide de tout sens si le droit de vote est octroyé aux étrangers venus d'un ailleurs le plus exotique possible pour exiger et obtenir droits, avantages et subsides. Dans une démocrassie à l'agonie, l'abstention sera alors un acte de résistance au métissage par les urnes et un prélude fort à un mode d'action plus radical. En attendant, traîner de force les gaulois vers les isoloirs risque d'avoir des conséquences lourdes pour la paix civile !
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Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER.
RIVAROL N° 3081
du 15 février 2013
LE SITE catholique Salon Beige donne la parole à un lecteur qui s’insurge contre le fait que Marion Le Pen n’a pas, tout simplement, participé au vote contre l’article 1 de la loi Taubira, à l’Assemblée nationale. Le lecteur, se définissant comme favorable depuis des années à la droite nationale, se dit troublé par l’absence de Marion Le Pen à un « moment crucial de la vie de la Nation ».
LE NON-VOTE DE MARION LE PEN
L’assistant du député FN répond : « Comme vous le savez, les partisans du mariage pour tous, appartenant à la gauche et pour partie à la droite classique, sont majoritaires à l’Assemblée nationale en raison d’un mode de scrutin particulièrement anti-démocratique. Il est donc vain de déposer un bulletin de vote qui n’aurait aucun effet sur le dénouement du débat parlementaire ». Il considère que la participation à des manifestations ou le fait de signer des pétitions visant à retarder l’adoption du projet sont des attitudes beaucoup plus utiles pour contrer l’entreprise du gouvernement en faveur du mariage homosexuel, qu’un vote final, purement symbolique. Il n’empêche qu’étant député il eût été préférable pour l’exemple qu’elle s’exprimât contre l’article 1 même si cela n’aurait bien sûr rien changé au résultat final. Nous le savons en effet, la Comédie parlementaire qu’évoquait l’ancien député FN, feu Georges-Paul Wagner, dans son livre au titre éponyme, est tout à fait insupportable. Elle n’est évidemment que cirque et théâtralisation.
Les mêmes qui font semblant de s’apostropher véhémentement dans l’hémicycle se retrouvent, se tutoyant, tout sourire, au bar de l’Assemblée, se tapant sur l’épaule et échangeant de bons mots ou de grasses plaisanteries. Tout, ici, n’est qu’apparence. L’auteur de ces lignes, qui a été député de mars 1986 à juin 1988, se souvient de ces réunions interminables et sans intérêt, réunions plénières ou de commissions, où ça blatérait et déblatérait jusqu’à plus soif (la soif étant étanchée dans la foulée au bar de l’Assemblée). Lors des séances plénières, quand la télévision est présente, une fois par semaine, ils n’en peuvent plus. Ils sont tous là, cherchant à paraître sur les écrans, à prendre la parole, l’air grave et concerné. J’ai rencontré, parmi mes collègues, une extraordinaire appétence pour le micro et la caméra. J’ai connu un député, qui passe, à raison, pour un héros de certaine guerre, qui demanda à un de mes collègues de se pousser d’un rang afin que sa femme puisse le voir à la télé. J’ai toujours, et par expérience, considéré qu’une minute de bavardages dans l’Assemblée, était une minute de perdue pour le combat de la Résistance nationale. Bien sûr, il peut dans certains cas être utile d’être élu à l’Assemblée nationale, dans les Conseils généraux, régionaux et dans les municipalités. Mais pour y faire quoi ? Certainement pas pour s’adonner à ce que font nombre d’élus supposés être nationaux, épris de respectabilité, poseurs en diable, ratiocineurs, discutailleurs, contestant la couleur de la moquette de tel collège, les 12, 33 euros de subvention à telle association, ou la marque des véhicules de fonction, dont, au demeurant, ils ne profiteront pas. Et puis, et puis, se croire estimé par des adversaires qui vous disent, l’air pénétré : « C’est très intéressant ce que tu as dit, dans ton intervention. Je ne peux pas le dire officiellement, mais je suis assez d’accord avec toi ! ». Comment voulez-vous que des faibles, sans grande conviction idéologique, ne craquent pas devant tant de manifestations d’amour ? Non, l’intérêt d’être élu se limite à deux seuls éléments : d’une part avoir une visibilité médiatique dans sa région, voire, pour certains, au niveau national, d’autre part pouvoir faire bénéficier ses idées des moyens offerts par les assemblées : secrétariat, bureaux, envois postaux, etc. Tout le reste n’est que littérature…
DES SALLES “DE VIOL, DE CRIME ET DE VOLS”, PROPOSE COLLARD
Matignon vient d’autoriser l’ouverture d’une « salle de shoot », c’est-à-dire de consommation sécurisée de drogue. Le député mariniste a réagi avec humour, il y a quelques jours, sur Canal+ : « On n’a qu’à répertorier tous les actes de délinquance auxquels on n’arrive pas à trouver de solution et puis on fait de salles de viol, des salles de crime, des salles de vol. »
JEAN-MARIE LE PEN S’ENNUIE TERRIBLEMENT
Jean-Marie Le Pen s’ennuie pendant les réunions du bureau politique de son parti. Il se sent humilié par le bras droit de Marine Le Pen, le très ambitieux Florian Philippot, qui n’a qu’une seule envie : se débarrasser de lui. Le Menhir serait au bord de la dépression. Il vient d’appeler Bruno Gollnisch pour lui demander de venir plus souvent aux réunions, lui disant : « Viens me tenir compagnie, je me sens tout seul. » En fait, le fondateur du Front national n’en peut plus de la bande qui entoure Marine Le Pen. Combien de temps tiendra-t-il avant que la crise qui couve entre le père et la fille n’éclate au grand jour ? A moins qu’il ne se résolve à prendre son mal en patience car après tout c’est bien lui qui a imposé sa fille pour sa succession à la tête du mouvement.
LE PAQUEBOT TRANSFORMÉ EN NAVIRE DE LUXE
L’ancien siège du Front national, à Saint-Cloud, a été racheté par François Boulard, 72 ans, qui veut en faire une résidence haut de gamme pour seniors : il y aura 65 appartements de 38 à 50 m2, destinés à une clientèle de personnes de plus de 60 ans. Les heureux élus bénéficieront d’une piscine « presque olympique, d’une salle de sport avec coach, d’un salon, d’un bar, d’une bibliothèque, d’un restaurant »…
Une voiture électrique pourra même amener les locataires au centre-ville. François Boulard est assez content de son investissement. Il a arraché cette acquisition à Jean-Marie Le Pen pour 9 millions d’euros, en dessous des prix du marché. Il raconte que Le Menhir était furieux quand il a signé l’acte de vente, dans le bureau du notaire. « Il m’a dit que je faisais une bonne affaire sur son dos », raconte le nouveau propriétaire… Ceux qui connaissent un peu Le Pen imaginent sans peine la scène : en technicolor…
SACRÉ BEPPE GRILLO !
Beppe Grillo, ce comique italien style Coluche, est en train de réaliser une percée stupéfiante. Il pourrait bien figurer dans le trio de tête aux prochaines élections législatives, aux côtés de Silvio Berlusconi, qui connaît une résurrection fulgurante. Berlusconi dit de lui qu’il est le seul responsable politique italien pour qui il ait de l’estime. Avec 15 % d’intentions de vote, il dépasserait l’homme de la Trilatérale et de la banque Sachs, Mario Monti, et ferait entrer des dizaines d’élus dans le nouveau Parlement, parfaitement inconnus et garantis 100 % honnêtes (c’est-à-dire sans casier judiciaire, une rareté en Italie). Beppe Grillo s’en prend avec une fougue magistrale à toutes les banques qui ont vampirisé l’Italie. Chaque soir, il s’égosille dans ses tournées en camping-car, qui rencontrent un succès fou, pendant que les militants du MouVement 5 étoiles (avec un élégant V, comme « Va te faire foutre ») inondent les réseaux sociaux de leurs messages. La dernière provocation de Beppe Gillo ? Il promet de mettre tous les escrocs bancaires italiens en prison, et appelle, sous les applaudissements, « Al-Qaida à bombarder Rome » et sa clique de politiciens corrompus…
LES PARISIENNES AUTORISÉES À PORTER LE PANTALON !
Rien de plus officiel. Depuis le jeudi 31 janvier 2013, les Parisiennes sont autorisées à porter le pantalon, sans risquer d’aller en prison. Beaucoup de Parisiennes, plus intéressées par les soldes que par ce qui est important, ignoraient qu’une « ordonnance concernant le travestissement des femmes », datant de 1800, était encore en vigueur dans la capitale. Le préfet de police avait judicieusement signé cette ordonnance le 16 brumaire de l’an IX (7 novembre 1800). Elle prévoyait que « les femmes ne puissent quitter les habits de leur sexe que pour cause de santé. » Et elle concluait par : « Toute femme qui, après la publication de la présente ordonnance s’habillerait en homme, donnerait lieu à croire qu’elle aurait l’intention coupable d’abuser de son travestissement et (l’information) serait transférée aux services de la préfecture de police ». Au cours du XIXème siècle, ces règles s’assouplirent quelque peu. Ainsi, être journaliste permettait le port du pantalon. On se demande pourquoi.
Autre dérogation : " si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval." Dieu merci, un sénateur UMP de la Côte-d’Or, Alain Houpert, un parfait inconnu qui passera à l’histoire, a levé le lièvre . Il a assuré au ministère des Droits de la femme, en juillet dernier, que ce texte pouvait « heurter nos sensibilités modernes ». Du coup, le ministère, qui n’a sans doute rien d’autre à faire, a confirmé, dans le Journal officiel l’incompatibilité du texte « avec les principes d’égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution. » Du coup, l’ordonnance biséculaire se trouve dépourvue de tout effet juridique. Du coup le sénateur UMP Houpert plastronne. Il a libéré la femme ! Du coup, il sera sans nul doute l’invité d’honneur au prochain « dîner de cons » que d’aucuns, dont le groupe Jalons (le groupe délirant, que j’ai évoqué récemment dans ces chroniques, piloté par le mari de Frigide Barjot), ne manqueront pas d’organiser prochainement…
D’ÉTRANGES LOIS EN VIGUEUR DANS LE MONDE
Il y a des lois parfaitement insolites qui méritent d’être connues. Serions-nous le 1er avril, j’aurais sérieusement hésité à faire paraître cet articulet… Ainsi, l’article 164 du Code Civil autorise le président de la République à accepter « pour des causes graves » le mariage entre oncles et nièces ou tantes et neveux. Autre fantaisie : il est strictement interdit de mourir à Longyearbyen en Norvège. Impossible dans cette ville arctique pour les corps de se décomposer. Du coup les corps presque morts sont expédiés par avion sur le continent. Poursuivons : à Singapour, mâcher un chewing-gum vous emmène directement en prison. Une exception cependant : la gomme de nicotine, à condition que vous puissiez présenter une ordonnance… Le port du slip est obligatoire en Thaïlande. Interdiction de conduire votre voiture sans porter de chemise, et bien sûr, sans pantalon… Etc. etc.
LA BURQA POUR LES BÉBÉS
Un cheikh séoudien, Abdullah Daoud, a suggéré que toutes les petites filles devraient porter la burka, histoire de les protéger des abus sexuels, raconte la chaîne Al Arabiya. Le cheikh évoquait des données statistiques concernant les viols dont sont victimes des bébés filles. En attendant, une petite fille séoudienne de 5 ans a été violée, torturée et brûlée par un célèbre prédicateur à la télévision séoudienne. Il s’agit de Fayhan al- Ghamdi. La petite Lama a eu le crâne fracassé, des côtes cassées, un ongle arraché et des traces de brûlures. Le tortionnaire a été condamné à quatre mois de prison, et a été libéré. Il a aussi été condamné à une amende de 40 000 euros qu’il devra verser à la mère égyptienne de l’enfant, dont il avait divorcé. Il a de la chance, car il aurait dû verser le double si la victime avait été un garçon. En Arabie séoudite, un père ne peut être exécuté pour le meurtre de sa femme ou de ses enfants. Il se contente de payer « le prix du sang », qui varie selon le sexe et la religion de la victime. Commentaire d’un Twitter : « Les femmes séoudiennes ne vont pas en enfer, parce qu’il n’est pas possible d’aller deux fois en enfer. » Les Séoudiennes sont interdites de volant, doivent sortir couvertes et ne peuvent voyager à l’étranger qu’accompagnées d’un proche parent. La mixité au travail et à l’école sont bien entendu interdites…
LE SEIN GAUCHE DES SOLDATS D’ÉLITE ALLEMANDS POUSSE…
Ce n’est pas une plaisanterie. Courrier international raconte que les gardes d’élite présents lors des cérémonies officielles présentent un risque sérieux de développement anarchique du sein gauche. C’est ce qu’en termes médicaux on appelle une gynécomastie du sein. D’après des études très sérieuses, relayées par le Hamburger Morgenpost, cette affection serait liée au placage répété du fusil 98 K sur le côté gauche de la poitrine lors des exercices militaires. 35 patients venant du Bataillon de la Garde ont été traités par les chirurgiens de l’hôpital de la Bundeswehr de Berlin. Le professeur Björn Krapohl est formel. Il écrit dans son étude : « Il existe une corrélation très significative entre l’activité des gardes et la gynécomastie du sein gauche. » C’est peut-être une conséquence de la démocratie ou de la taille des soldats. On n’en avait jamais entendu parler dans la Leibstandarte Adolf Hitler, la troupe d’élite qui assurait la protection du Führer… La taille minimum exigée était, il est vrai, d’1m80.
INCROYABLES TRUQUAGES DANS LE FOOTBALL
L’Office européen de police vient de révéler, à La Haye, il y a quelques jours, le nombre colossal de matchs truqués ces dernières années : il s’agirait de 380 matchs, dont deux rencontres en Ligue des champions. 425 arbitres, dirigeants de clubs ou joueurs seraient impliqués. Un réseau mondial de corruption aurait agi depuis Singapour. On ignore actuellement si la France est concernée, mais il est avéré que des rencontres ont été “arrangées” en Allemagne, Suisse, Finlande, Turquie, Grèce, Serbie, Chine et Corée. Les enjeux sont, il est vrai, colossaux. Les paris clandestins représentent 500 millions d’euros par an ! Un exemple étonnant : le 7 septembre 2010, Bahreïn bat facilement le Togo, par 3 à 0. Un résultat des plus curieux. En fait, l’organisateur de l’arnaque s’était ingénié à envoyer au Bahreïn une fausse équipe composée de joueurs parfaitement inconnus. Oui, mais les joueurs étaient tellement nuls qu’ils se révélèrent incapables de garantir une défaite avec un écart raisonnable. Du coup l’arbitre, qui était évidemment dans le coup, refusa cinq buts pour des hors-jeu totalement imaginaires…
16:52 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi soir, au Local :
15:37 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Misérable arrogance pro-femhaine de Thomas Legrand ce matin sur France-Inter.
Un communiqué de Bernard Antony, Président de l’Agrif :
Accomplissant sa fonction bien rétribuée, grâce aux impôts de tous, de provocateur officiel anarcho-gauchiste douillettement installé sans contradiction ni contestation, Thomas Legrand a ce matin exprimé sa grande sympathie pour les femhaines.
Selon lui, ces douces personnes ne se sont livrées à Notre-Dame de Paris qu’à une ingénue provocation de potaches sans aucune violence, ayant été en revanche durement agressées par le service de sécurité de la cathédrale. On mesurait à l’entendre la véracité impérissable de la fable du loup et de l’agneau.
Dans la jouissance perceptible de son ricanement, Legrand a continué en assénant les diverses considérations selon lesquelles les femhaines d’ailleurs pas plus déshabillées que le Christ crucifié ne s’en prenaient pas aux croyants mais à l’institution rétrograde de l‘Église catholique ; qu’elles exerçaient le fondamental droit laïque au blasphème, moins provocantes que les manifestants hostiles au « mariage pour tous » réclamant devant l’Assemblée Nationale, selon son gros mensonge, l’internement des homosexuels.
Ainsi doit-on supporter sans cesse, dans les émissions de France-Inter, injurier, moquer, vilipender la religion chrétienne et ses fidèles.
L’anti-christianisme est ainsi devenu à nouveau comme le fondement idéologique d’une étrange république, vraiment pas pour tous.
12:30 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand un sénateur socialiste s’en prend à la Croix du drapeau vendéen !
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Lors d’une séance au Sénat dans la nuit du 16 au 17 janvier, le sénateur P.S. Jean-Pierre Michel a attaqué la Vendée et son sénateur, Bruno Retailleau. Dénonçant le drapeau vendéen surmonté de la Croix du Christ, il a souligné qu’il était l’emblème des ennemis de la République, faisant sans doute allusions aux martyrs des 1793 exterminés par les révolutionnaires alors qu’ils défendaient leurs traditions et la Foi de leurs pères.
Bruno Retailleau lui a alors répondu, suscitant même le retrait des propos tenus par Jean-Pierre Michel ! Voici quelques extraits de ses propos :
" Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cœur de nombreux passionnés.
La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.
La Vendée, c’est Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.
Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.
L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers " .
Nous reconnaissons bien dans la démarche du député socialiste l’anticléricalisme primaire qui a nourri la Révolution, et sous couvert duquel il faudrait supprimer toutes les traces du glorieux passé français, de sa culture millénaire et de la Foi qui a façonné son tissu social. Honneur aux vendéens morts pour leur terre et la Foi catholique !
10:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Voix de la Russie, une info à contre courant...
09:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |