vendredi, 08 mars 2013
Prochain dîner chez Les Ronchons, jeudi 14 mars : Bruno Gollnisch (FN)...
09:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi midi, sur Radio Courtoisie...
09:31 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
3,50 €, chez votre marchand de journaux
01:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paris, ville cosmopolite : un député socialiste propose un carnaval de la « diversité » !
Source Contreinfo.com cliquez ici
Via Terre et peuple Poitiers cliquez là
La ville de Paris est en quête d’identité : comment insuffler dans le « Grand Paris », qui est un territoire neuf créé à partir de collectivités existantes (ville, communautés de communes, agglomérations), un embryon d’identité commune ?
Hé bien Jean-Marie Le Guen, député socialiste du 13è arrondissement, semble avoir trouvé une solution. Et il la développe sur un site internet qu’il anime, dédié à la problématique du Grand Paris.
Ainsi, pour « mettre en valeur la diversité du Grand Paris« , le député d’extrême gauche propose un « carnaval annuel de toutes les cultures« , qui serait,une « vitrine d’un Paris ville-monde qui se partage, s’échange, et s’enrichit de ses différences« . Sur twitter, l’élu poste ainsi : « Je propose l’organisation d’un carnaval du GrandParis où toutes les cultures s’exprimeront dans un moment de cohésion et de partage »…
Il n’y a qu’un malheur : c’est qu’il existe déjà une culture française. Qu’une difficulté, c’est que la ville de Paris n’est pas vierge de coutumes, de codes et de traditions. Et donc un constat qui s’impose : l’étranger qui arrive à Paris est de facto héritier d’un tissu qu’il n’a pas contribué à fabriquer, mais dont il devient alors tributaire. Car Paris, Monsieur Le Guen, n’est pas un immense terrain vague où toutes les communautés étrangères seraient invitées à venir camper à leur guise. Paris n’est pas davantage une auberge espagnole. Et de ciment social, il n’y a en a qu’à condition que l’on admette des codes communs, ceux qui ont été sécrétés par l’histoire, laquelle a fait de nous des débiteurs.
Monsieur Le Guen, personne ne vous a investi pour créer, ex nihilo, une nouvelle société parisienne.
01:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 07 mars 2013
Un appel de 10 avocats européens en faveur de la paix en Syrie :
Voici bientôt deux ans que les pouvoirs publics et les médias occidentaux dirigent un concert d’accusations contre le Chef légal et légitime de l’Etat syrien, contre son gouvernement et contre l’armée de son pays. Ils cherchent ainsi à faire passer la victime pour le coupable, comme ils l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait précédemment pour d’autres Etats libres et indépendants. Car des bandes armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour certaines de l’étranger, sèment la terreur en Syrie. Quoi de plus normal, pour le régime légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et son armée ? Au regard des principes élémentaires du droit public, seuls garants d’une paix relative entre les nations, ceux qui sont à la tête d’un Etat n’ont-ils pas précisément pour premier devoir de protéger leur population des agressions intérieures et extérieures ? Le maintien de l’ordre n’est-il pas la première mission de l’Etat ? Que feraient les gouvernements de nos pays, si une partie de leur population prenaient les armes pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays et de mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police et leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien dire comme ils le demandent au gouvernement légitime syrien ?
En vérité la Syrie n’est pas seulement victime d’une agression armée, mais également, de manière évidemment concertée, sur la scène internationale, d’une vaste opération de propagande médiatique d’agitation, de désinformation systématique (certaines images sur la prétendue répression de l’armée régulière n’étant même pas prises en Syrie) et de provocation. Le but de cette propagande est, au mépris le plus éclatant du droit international, d’encourager l’insurrection, de nourrir une guerre civile, de dénier, par la diabolisation, toute légitimité au pouvoir légal, et de se poser en juge et en bourreau.
Car ce sont bien les mêmes Etats, leurs serviteurs et leurs alliés (comme les régimes de l’Arabie Saoudite et du Qatar, monarchies absolutistes, sanguinaires et intolérants pour leurs propres populations autochtones), qui d’un côté se posent en Juges du gouvernement syrien et de l’armée régulière syrienne, et qui de l’autre encouragent, financent et arment les mercenaires, souvent étrangers, qui se livrent aux destructions et aux violences contre la population civile et contre lesquels lutte l’armée régulière syrienne. Les vrais criminels sont ainsi ces gouvernements occidentaux et leurs fantoches d’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils ont déclenché, entretiennent et perpétuent cette guerre fratricide. Sans leur intervention et leur aide aux groupes rebelles et mercenaires il y a longtemps que l’ordre aurait été rétabli en Syrie et que les médias occidentaux ne pourraient plus se livrer à leur propagande et à son macabre décompte quotidien.
Les pouvoirs occidentaux ont profité des vents de révolte qui soufflaient dans certains pays musulmans pour provoquer une rébellion armée dans d’autres pays dont les dirigeants avaient le seul tort de leur déplaire politiquement pour n’être pas leurs obligés. Ces gouvernements occidentaux, avec certains médias serviles, entendent profiter des situations conflictuelles et difficiles qu’ils ont générées, pour dénoncer les pouvoirs légitimes de ces pays, les discréditer et finalement les combattre militairement. Ils n’hésitent pas pour cela à utiliser le mensonge et la désinformation, rendant systématiquement les pouvoirs en place et leur armée responsables d’exactions commises par les agresseurs extérieurs eux-mêmes.
Ignorants, lâches ou sans scrupules, participent de cette propagande insidieuse, en Europe, au Moyen-Orient et ailleurs, sous la bienveillante attention des Etats-Unis, des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des juristes, tous croyant pouvoir impunément parler au nom du bon droit et du combat du Bien contre le Mal, avec l’arrogante certitude de l’unanimité.
Certitude erronée. Les signataires de la présente, avocats de différentes nationalités, ne prétendent pas s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes, mais entendent exprimer, au nom de la seule raison et de l’honneur de l’esprit humain, leur honte et leur réprobation de tels procédés. Nous apportons notre soutien au gouvernement syrien dans sa juste lutte contre l’agression intérieure et extérieure dont il est victime. Nous dénonçons toutes les aides et soutiens extérieurs à ces vauriens, semeurs de troubles et de morts que l’Occident nous présente comme « armée syrienne libre ». Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour aider le gouvernement Syrien à défendre la légitimité de son autorité et à faire la vérité sur cette vaste agression dont la seule victime est son peuple dont, comme il l’a fait précédemment en Irak, en Afghanistan, en Lybie, l’impérialisme occidental ose dénoncer la souffrance alors que c’est lui qui en est la cause.
Liste des signataires
A ce jour l’appel a été signé par 10 avocats de 4 pays occidentaux.
Bruno BARDECHE, avocat au Barreau de Paris, André CHAMY, avocat au Barreau de Mulhouse, Fabrice DELINDE, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Eric DELCROIX, ancien avocat au Barreau de Paris, Pascal JUNOD, avocat au Barreau de Genève, Henri LAQUAY, avocat au Barreau de Bruxelles, Philippe MISSAMOU, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Bernard RIPERT, avocat au Barreau de Grenoble, Stefano SUTTI, avocat au Barreau de Milan, Damien VIGUIER, avocat au Barreau de l’Ain.
CONTACT : appeldu1ermars2013@outlook.com
12:52 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Et si Détroit, l'afro-américaine en faillite, était... notre futur ?
Joris Karl
Boulevard Voltaire cliquez ici
Cette fois-ci on y est presque. Détroit, l’ancienne « Motor City », fierté de l’Amérique des fifties, risque d’aller à la casse : Rick Snyder, le gouverneur de l’État devrait mettre la ville… sous tutelle, dernière étape avant la faillite !
À ce niveau-là, on n’est même plus dans l’urgence car la ville est en panne sèche. Pour l’exercice en cours, le déficit budgétaire a déjà crevé le plafond (100 millions de dollars) ; quant à la dette, elle dépasse 14 milliards ! Les tuteurs auront le pouvoir de décider unilatéralement de fermer des départements entiers de la municipalité, de modifier les contrats de travail, de vendre des actifs de la ville et de changer lois et règlements.
C’était couru d’avance : qu’un gouverneur blanc veuille mettre cette ville sous tutelle a enclenché une polémique raciale. Car l’ancienne capitale de l’automobile est devenue quasi noire en 30 ans. L’évolution démographique est effarante : de 1 850 000 en 1950, Détroit a plongé à 700 000 habitants aujourd’hui ! Autrefois blanche, la ville est composée désormais de Noirs à 90 %.
Tout a commencé par l’explosion raciale de 1967. 43 morts. Des combats de rue ultra violents. Les chars de l’US Army. Le gouverneur avait survolé la ville en hélico : « Merde, on dirait que Motown a été bombardée » avait-il lâché… Au sol, la loi martiale. Des mecs avec coupe afro et t-shirt moulant qui gueulaient. Des brigades avec des chiens fous furieux. Des snipers blacks Panthers sur les toits qui dégommaient les pompiers. Il fallait que ça crame. Que tout crame !
La descente aux enfers commençait. En 73, Coleman Young, le « Mother Fucker in charge » comme il s’appelait lui-même, fut élu… Enfin un afro-américain au pouvoir ! Young avait voulu affirmer l’identité noire de sa ville en rebaptisant des rues ou en érigeant des monuments à la gloire des figures du mouvement afro-américain. La population blanche commença à fuir le centre ville, s’éloignant toujours plus vers des banlieues « protégées ».
Pour ne rien arranger, les « nuits du diable », durant Halloween, étaient prétexte à des actes de petit vandalisme dans toute la ville. Mais à partir des années 70, ces drôles de fiestas dégénérèrent. En 84, ce fut l’apocalypse : 1 000 bagnoles avaient flambé, des viols, des meurtres et tout le tralala. Les flics n’en revenaient pas. Détroit devenait la ville la plus cinglée d’Amérique.
En 2013, le chaos urbain vous prend à la gorge. Les gens hagards, l’insécurité partout, les voitures laissées pour mortes dans les cours des maisons fantômes. Certains disent que l’endroit est à l’image du pays. Que le rêve est passé. Le pire, c’est peut-être la « chose qui faisait peur », la Michigan Central Station. L’énorme gare édifiée au temps de la splendeur, en 1913, voici plus d’un siècle. Ce bâtiment sent la poisse, sorte de Mary Céleste échouée à l’écart. Le dernier train est parti en 1988. Depuis, tout le monde est à quai. Détroit, ou la sensation malsaine de voir notre futur…
11:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Italie : Casapound analyse ses résultats électoraux...
Source Zentropa cliquez ici
Le résultat électoral de Casapound Italie aux récentes élections nationales et locales a été beaucoup discuté et commenté, souvent de manière injuste ou inappropriée, beaucoup s’amusant à jouer avec les chiffres pour fournir des lectures faussées. Pour essayer de dresser un véritable bilan, le principe de départ est bien sûr d’admettre que le résultat obtenu par Casapound Italia a été plus faible qu’attendu, mais il fournit néanmoins une base solide sur laquelle bâtir et fournit également des conseils précieux pour faire plus et mieux lors des prochaines échéances électorales.
Lors de ces élections, les listes Casapound Italie ont été admises dans 14 circonscriptions à la Chambre et 11 collèges au Sénat, ce qui représente un bassin électoral de 34.447.000 personne sur un total de près de 60 millions. En d’autres termes, moins de 60% des Italiens pouvaient « techniquement » voter pour Casapound.
En fin de compte, le résultat est le suivant: nous avons recueilli 47.692 voix (0,14%) à la Chambre, et 40.538 voix ( 0,13%) au Sénat. Pour obtenir un chiffre exact nous devons ajouter les 5.382 personnes qui ont voté pour nous en Lombardie, où nous n’étions présents qu’au Sénat. En fin de compte, alors, ce sont 53.074 personnes qui ont tracé leur croix sur le symbole de Casapound Italie.
C’est peu? Bien sûr que oui, car notre mouvement n’a jamais eu comme ligne de conduite la devise “l’important c’est de participer”, et que notre travail a toujours eu d’ambitieux objectifs politiques. C’est également peu si l’on compare ce chiffre avec l’incroyable quantité de travail effectué dans la région depuis des années, avec la capacité d’attirer autour de nous tant de dévouement militant, de soutiens et d’approbation de notre l’action inlassable que, de toute façon, aucune élection ne pourra jamais effacer. En dehors du Lazio, dont nous reparlerons, il y a cependant des satisfactions locales, comme à Bolzano, où avec 1, 72% à la Chambre, nous recueillons seulement 11 voix de moins que la Ligue du Nord et le double de celles de la « Destra »
Cependant, une contextualisation est essentielle.
Casapound Italia était le seul et unique mouvement parmi les forces de la soi-disant «extrême droite» à présenter son symbole sur la carte électorale pour la première fois (sans parler des changements graphiques par rapport à un symbole non conçu à l’origine à des fins électorales).
Par ailleurs, notre structure purement électorale (la «forme parti», pour employer un gros mot) n’a que trois mois d’existence. Sans tomber dans la victimisation, il est également impossible de ne pas se souvenir des deux coups durs qui nous ont frappé au milieu de la campagne électorale: l’enquête de Naples, qui nous a présenté dans les journaux comme une bande armée, une association subversive visant à subvertir « l’ordre démocratique » et même comme un « gang de violeurs » (toutes les accusation sont tombées une à une et l’enquête s’est avérée être un énorme coup d’épée dans l’eau, mais de cela les médias ont évidemment beaucoup moins parlé…) et « l’incroyable journée » où tous les principaux médias italiens (Repubblica.it, Corriere.it, SkyTg24 etc) ont annoncé, pendant plusieurs heures et sans aucun fondement, notre exclusion des élections. Deux coups fourrés qui auraient tué beaucoup de monde et que nous avons surmontés, mais il est difficile d’imaginer qu’ils n’ont pas eu d’effet sur le résultat final.
Politiquement parlant, ont également affecté nos résultats au moins deux facteurs macroscopiques: l’appel au vote utile contre les «communistes» par le PDL et l’écho donné par les gros médias à un vote de protestation en faveur de Beppe Grillo, qui a “aspiré” toute la colère populaire.
Car le vote pour Beppe Grillo n’a pas seulement affecté Casapound Italie mais, de fait, tous les mouvements « radicaux », de droite comme de gauche. Ainsi la « Lega » a perdu la moitié de ses voix, tandis que la « Destra » a quasiment disparu (0,6% au niveau national, 0,3% dans le Nord). De son côté, le Parti communiste ouvrier est passé de 210 000 voix à moins de 90 000.
En fait, le «vote utile» dans chaque camp s’est additionné à un «vote utile de protestation » pour Beppe Grillo.
Par ailleurs, ceux qui ont voulu rester dans le lit du paysage politique post-MSI semblent très mal en point (notamment au regard des moyens financiers disponibles, de la visibilité « historique » du symbole et des principaux représentants…etc.): Fratelli d’Italia, 1,95% à la Chambre, La Destra, 0,64%, Avenir et Liberté, 0,46%.
Passons à la région Lazio. Ici, Casapound Italie réalise un meilleur score: 26.057 votes au total, pour un 0,79%, ce qui fait, après tout, de CPI la première force après les grands partis.
Certains résultats individuels sont dignes de mention, signe que si vous travaillez dur et durablement sur le territoire, des résultats sont possibles. Pensons à Latina (120.656 habitants) où nous recueillons 1,22%, à Fiumicino (73.940 habitants), 1,21%, à Viterbo (64.548 habitants), 1,82%, à Tivoli ( 56.503 habitants), 1,35%, à Velletri (53.544 habitants), 1,93%, àAnagni (21.476 habitants), 1,85%, à Grottaferrata (21.039 habitants), 1,99%, à Civita Castellana (16.772 habitants), 2,16%, à Cave (10.995 habitants) 4,81%
Ces chiffres permettent de commencer à penser la construction d’un réseau local capable de faire ses preuves à tous les niveaux de la gestion administrative et politique.
Dresser un bilan final de la campagne de Casapound Italie est un travail important, qui sera mené et que nous avons déjà commencé, mais notre action politique ne se limite évidemment pas à un résultat d’élection. Il y a beaucoup de travail à faire, notamment pour s’enraciner davantage et mieux expliquer notre ambitieux projet qui implique une dimension politique plus large et plus noble que de simples choix électoraux.
Les points importants qui ressortent néanmoins de l’élection sont les suivants:
- Le vote des jeunes: En étant pourtant, dans une des Régions, présent uniquement au Sénat (où seuls les plus de 25 ans peuvent voter), Casapound réalise néanmoins globalement 7000 voix de plus à la Chambre qu’au Sénat Ceci démontre que Capasound attire en premier lieu les jeunes, ce qui est presque une anomalie dans la politique italienne.
- Dans le Lazio, Casapound a obtenu 16.249 votes pour la Chambre et 26.057 pour le Conseil Régional, ce qui montre que localement le message est mieux passé et à moins subi la pression du prétendu « vote utile ». Le travail de proximité semble ainsi récompensé. Par ailleurs de nombreuses voix de Casapound semblent issues d’un milieu autre que celui de « l’extrême droite », CPI étant parvenu a attirer des gens qui ont voté parce qu’ils croyaient en un projet et non par simple tradition ou fidélité politico-historique.
- Aux élections régionales, Simone Di Stefano a bénéficié de 2791 « préférences », ce qui en fait le candidat le plus « voté » parmi ceux qui ne sont pas entrés dans les conseils.
Ces éléments sont des sillons dans le sol, sans doute modestes. Mais pour ceux qui ont les idées fortes et claires et la ténacité suffisante, ils peuvent permettre de produire quelque chose de grand.
01:14 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 06 mars 2013
Disparition du Président Hugo Chavez, un nationaliste au bilan controversé...
La disparition d’Hugo Chavez, président du Vénézuéla, suscite, c’est le moins que l’on puisse dire, des réactions diverses au sein de notre famille politique. Nous avons donc décidé de publier ici deux points de vue, celui de Claude Bourrinet, animateur et éditorialiste du site Vox NR (cliquez ici), et celui de notre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat qui, parlant en son nom, émet un avis plus nuancé.
Roland Hélie
Le point de vue de Claude Bourrinet :
Il est mort. Nous attendions la fin de son ultime combat avec appréhension, angoisse, fatalité. Nous savions que, comme toujours, il avait fait front avec vaillance. La grandeur se révèle plus, parfois, dans la solitude de la maladie que dans de grandes batailles collectives… Hugo Chavez aura partagé les épreuves et les joies des pauvres de son pays, mais il sera proche aussi au cœur de ceux qui souffrent dans leur chair, quels qu’ils soient. Ce patriote était aussi un fervent chrétien, et sa passion finale, son interminable calvaire, l’auront rendu encore plus pur, plus digne de l’amour du Christ.
Hélas ! … Nous sommes en deuil. Il manque, dans le monde, aujourd’hui, un homme, un vrai, un chef, un ami du peuple.
Non que l’humanité en soit diminuée, loin de là ! C’est la grâce de certains de laisser encore davantage dans la mémoire que durant leur vie.
Et Dieu sait si le peuple vénézuélien lui doit beaucoup ! Est-il besoin de rappeler tout ce qu’il a fait pour lui, la réduction de la misère, de l’illettrisme, une économie retirée des mains de l’étranger pour être rendue à la Nation ? Les services publics se sont développés sous sa présidence grâce au financement apporté par la compagnie nationale PDVSA, les dépenses sociales ont augmenté de 60%. Les 13 années de Révolution bolivarienne ont fait de ce pays déshérité, dépossédé par l’impérialisme, et ressuscité par le Commandante, l’un des pays pilotes de l’Amérique latine en matière d’éducation (l’analphabétisme a été éradiqué, la gratuité est assurée de la maternelle à l’université), d’emploi, de revenus, de santé publique, de sécurité alimentaire…
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Venezuela est le pays de la région qui connaît le plus bas niveau d’inégalité (mesuré par le Coefficient Gini) : il a réduit l’inégalité de 54%, la pauvreté de 44%, du niveau de 70.8% (1996) à 21% (2010). Et l’extrême pauvreté est passée de 40% (1996) à 7.3% (2010). Près de 20 millions de personnes ont bénéficié des programmes gouvernementaux de lutte contre la pauvreté, appelés “Missions”. A l’heure actuelle 2.1 millions de personnes âgées perçoivent des pensions de vieillesse – soit 6,6% de la population. Seules 387.000 personnes recevaient des pensions avant le gouvernement actuel.
En 1990, on importait 90% de la nourriture, on n’en importe plus maintenant que 30%. Cinq millions de vénézuéliens reçoivent de la nourriture gratuite, quatre millions d’entre eux sont des enfants scolarisés, et des cantines publiques nourrissent 900.000 personnes.
Rappelons ces chiffres impressionnants : le taux de mortalité infantile est passé de 25 pour 1000 (1990) à seulement 13/1000 (2010), 96% de la population disposent à présent d’eau potable, en 1998, on comptait 18 médecins pour 10.000 habitants, on en compte actuellement 58 pour mille, et le système public de santé en emploie 95.000, le nombre de cliniques s’est accru de 169.6%, la « Mission Barrio Adentro » (qui est le programme de soins de santé primaire organisé avec l’aide de plus de 8.300 médecins cubains) a sauvé environ 1,4 millions de vies dans 7.000 cliniques et a effectué 500 millions de consultations, il y a maintenant 34 centres de désintoxication, pratiquement plus d’enfants des rues etc.
En jetant un coup d’œil très rapide sur la presse vendue, ce matin, je vois qu’il y aurait une explosion de crimes dans le pays, qu’Hugo Chavez aurait laissé un désastre économique et social… Toujours la même propagande haineuse des amis de l’Amérique, toujours cette perfidie, ce fiel, cette rage devant un peuple digne, fier, indépendant…
Car ce qui vaut la hargne de ces chiens, ce n’est pas seulement le bonheur vénézuélien (ces hyènes auraient préféré que l’argent aille, comme avant, dans les poches de l’oligarchie transnationale, apatride, dont elles sont les fidèles gardiennes), et ce n’est pas la moindre partie de sa gloire, ce qui inscrira son nom, tant que la mémoire des hommes libres subsistera, dans les livres d’Histoire, c’est que Hugo Chavez fut l’un des champions de la liberté du monde. Il fut l’un de ceux qui releva le drapeau de la révolte contre l’empire yankee, contre le Nouvel Ordre Mondial, contre le règne amoral de l’argent, et il assura un soutien sans faille à ceux qui ont combattu, ou combattent ce poulpe tentaculaire, le colonel Kadhafi, le président Ahamadinejab, la résistance palestinienne, le président Bachar Al Assad, le Président Poutine…
Grâce à la doctrine bolivarienne, il a su donner à la politique latino-américaine un objectif clair et vigoureux, que la nationale-communiste Cuba avait tenté d’incarner : l’indépendance, la dignité, la volonté, l’enracinement. La Bolivie d'Evo Morales, et l’Equateur de Rafael Correa ont suivi cette route.
Mais il fut aussi un modèle pour nous, patriotes français et européens. Notre pays, sous emprise atlantiste, a perdu sa liberté, s’est éloigné du destin qui est le sien. Nous vivons depuis des lustres dans la honte, et personne, ici, ne connaît plus la grandeur, sinon dans la nostalgie qui sert la gorge de tout vrai Français. Les nains qui nous gouvernent, et qui n’ont eu que mépris pour un homme qui a levé bien haut le drapeau de l’honneur, n’ont eu de cesse que de traîner notre nom dans la boue, et le peuple vénézuélien dans l’opprobre. Sarkozy avait même envoyé un tueur pour liquider ce grand homme qui lui faisait peur. Peut-être cherchait-il, encore une fois, la caresse de ses maîtres, comme le fait dans sa politique le président actuel.
C’est pourquoi le nom de Chavez restera à jamais gravé dans nos cœurs comme un modèle. La seule façon de lui être fidèle, c’est de continuer son combat pour notre indépendance et notre honneur.
Alors, nous pourrons dire : Commandante, présent !
Et celui de l’écrivain Jean-Claude Rolinat :
Gravement malade depuis des mois, opéré à plusieurs reprises à Cuba, le Président vénézuélien Hugo Chavez est mort à l’hôpital militaire de Caracas le mardi 5 mars 2013. Le crabe a fini par avoir raison de cet autocrate extrêmement populaire dans les milieux défavorisés des bariadas et autres ranchitos de son pays.
L’Amérique latine a toujours été, un continent de prédilection pour les caudillos, les apprentis dictateurs en uniformes chamarrés et autres tyranneaux. De la rencontre de l’homme blanc et de l’indien, de la concurrence-confrontation des religions précolombiennes et du catholicisme, du mélange des sangs, bref d’un « choc de civilisations », sont nées 20 nations dites latines où malgré les différences géographiques et humaines, depuis le cône sud andin jusqu’au trapèze nord-Caraïbes, il y a comme un peu plus qu’un simple air de famille. Le lieutenant-colonel Chavez, condamné à deux ans de prison en 1992 suite à une tentative avortée de putsch, s’est inscrit dans cette tradition continentale du « pronunciamiento ». Mais, contrairement aux Somoza (Nicaragua), Trujillo (République Dominicaine) et autre Batista (Cuba), il n’appartenait pas à cette catégorie d’hommes à poigne confondant intérêts personnels et ceux du pays qu’ils gouvernaient. Il se réclamait d’une fantasmagorique « Révolution bolivarienne », comme si El Libertador, créole espagnol, s’était préoccupé des misérables de son temps. Il s’inscrivait plutôt dans la lignée d’un Getulio Vargas brésilien, d’un Velasco Alvarado péruvien ou encore d’un Perón argentin. Mais, si ce dernier haranguait les foules depuis son balcon présidentiel de la Casa Rosada comme Chavez le faisait depuis le Palais de Miraflorès, si les deux leaders incarnaient l’esprit de résistance à l’oncle Sam, les ressemblances s’arrêtaient là.
Si le Président argentin était un nationaliste progressiste, il n’en était pas moins anti-communiste, sauvant même son pays d’une révolution par le traitement social de son prolétariat. Chavez, lui, a dilapidé le trésor vénézuélien, -l’or noir-, en nationalisant à tour de bras, décourageant ainsi les créations d’emplois productifs, en laissant grimper une inflation jusqu’à 27 %, fermant les yeux sur des trafics d’officiers corrompus. La criminalité n’a pas été jugulée dans un pays dont la capitale recense 200 crimes commis pour 100 000 habitants contre, un comble, 22,7 « seulement » chez sa rivale colombienne, Bogota ! Le Parti socialiste vénézuélien (PSUV) ne s’est assuré une majorité lors des élections législatives de 2010 que par la grâce d’un découpage sur mesure, l’opposition ayant obtenu 52 % des suffrages ! Faisant main basse sur les médias, notamment la télévision, El Commandante s’était attribué une plage hebdomadaire d’antenne avec son émission en directe « Alo Présidente ». Un seul bon point à attribuer dans ce panorama politique, l’élévation du niveau de vie chez les plus misérables des Vénézuéliens avec l’accès aux soins et à l’éducation. En politique étrangère, l’hostilité à l’impérialisme de la thalassocratie américaine, s’est manifestée par de spectaculaires rapprochements avec des leaders quelque peu sulfureux : Bachar El Assad, Ahmadinedjad et les frères Castro, bien sûr. Avec ses amis de la gauche latino-américaine, -le bolivien Morales, l’Equatorien Coréa et le Nicaraguayen Ortega-, il a levé l’étendard de la révolte et de l’indépendance face aux menées de Washington. Mais ses pétrodollars, au lieu d’être tous investis en faveur du développement du Venezuela, ont été partiellement dilapidés dans l’achat d’armement, russe de préférence. Tout aussi discutable, sa politique ambiguë à l’égard de la cruelle rébellion marxiste des FARC en Colombie voisine. Margarita Lopez Maya, une historienne enseignante à l’Université centrale du Venezuela, déclarait au quotidien gauchiste-mondain Libération dans son édition du mercredi 1er juin 2011, que « ce gouvernement a de bonnes idées, mais il est inefficace ». Chavez avait une ambition personnelle et une « certaine idée du Venezuela », sa patrie « bolivarienne », qu’il conduisait d’une façon autoritaire, s’étant fait octroyer par un Parlement croupion le pouvoir de légiférer par décret pendant 18 mois. Il ne suffit pas d’être l’ennemi des Etats-Unis et de ne condamner qu’un seul impérialisme, toujours le même, pour se réserver une place au Panthéon des héros de l’indépendance des peuples ! Encore faut-il gouverner pour tous et, comme de vulgaires oligarques, ne pas favoriser qu’une fraction de la population.
Si au soir de sa vie en décembre 1830, Simon Bolivar reconnaissait avec son rêve d’union panaméricaine « avoir labouré la mer », on peut dire que le lieutenant-colonel de parachutistes Hugo Chavez avec sa « révolution bolivarienne », a labouré des chimères.
21:29 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Où mon code pénal semble incomplet…
Luc Pécharman (cliquez ici)
Vingt-quatre heures que je cherche, et je n’ai toujours rien trouvé. Je parcours fébrilement les pages de mon Dalloz à la recherche de l’article correspondant, mais celui-ci ne veut rien livrer qui puisse apporter un début de réponse au problème soulevé.
16:28 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mali : un 4e soldat français sacrifié, le rythme s'accélère !
11 janvier, 19 février, 3 mars et aujourd'hui 6 mars : la faucheuse accélère son rythme au Mali ! Un de ses camarades avait été tué samedi dernier, un autre soldat français vient de mourir au combat ce mercredi matin: quatrième militaire que l'ubuesque Hollande fait tuer depuis janvier dernier dans les sables africains.
C' est un malheureux brigadier-chef du 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique de Valbonne qui vient de perdre la vie lors d'un accrochage avec les résistants touareg. Lui aussi a été sacrifié sur l'autel de la politique fumeuse du Normal qui soutient la colonisation de l'Azawad berbère par des ethnies africaines, elles-mêmes vendues aux intérêts financiers de multinationales comme Areva et tout cela - à l'exemple du grand-frère américain - au nom de la lutte contre le "terrorisme" pour faire passer la pilulle aux gaulois échaudés par le bilan dramatique, inutile et désastreux de l'expédition afghane.
Et puis de toute façon, de la graine de terroristes il y en a chez nous en abondance et notre pitoyable "chef des armées" devrait savoir que l'on doit assurer ses arrières avant d'envoyer ses soldats guerroyer à des miliers de kilomètres. Le mollusque élyséen qui ne connaît la guerre que par ouie dire et se gondole dans les cimétières militaires pourra y aller de la larmichette crocodilesque et de la congratulation sournoise, il lui faudra bien se résoudre à tenir compte de la rumeur citoyenne qui enfle : mourir pour rien au Mali, çà suffit !
16:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dealers délogés, dealers arrêtés, mais dealers libérés…
La chronique de Philippe Randa
Il y a comme cela des juxtapositions d’événements qui donnent à réfléchir. Si le hasard existait, cela simplifierait tout… mais le hasard n’existant pas, il faut bien dire que deux articles parus dans Le Figaro de ce jour sont particulièrement significatifs de l’état de la sécurité en France.
Le premier est titré « Nanterre : ils délogent des dealers de leur immeuble »… soit l’action menée par des locataires d’une résidence des Hauts-de-Seine : lassés d’assister au trafic qui avait lieu dans le hall de leur immeuble, ils s’y sont regroupés tous les jours aux « heures de bureau » des délinquants qui ont préférés, depuis, aller « trimer » ailleurs.
« L’ancien président de l’amicale des locataires a eu l’idée de cette occupation après avoir vu un reportage sur une initiative similaire à Lille. En janvier dernier, une cinquantaine d’habitants d’une tour HLM du quartier de Wazemmes s’étaient en effet relayés pendant plusieurs jours pour empêcher des dealers d’envahir leurs couloirs pendant la nuit. »
Le maire communiste de Nanterre a bien été forcé de saluer l’initiative – électoralement parlant, il aurait sans doute été désastreux de la condamner –, mais en espérant bien sûr que – idéologiquement parlant, ça « craint » – les « habitants ne s’organisent pas en milice et ne se substituent pas à la police. »
L’autre article, dans Le Figaro du même jour est titré, lui : « Dix dealers présumés libérés par erreur : la police s’indigne. »
Autre page, autre réalité de la « douce France. »
« L’erreur de calendrier d’un juge a conduit à relâcher les membres présumés d’un important réseau de drogue du Val-de-Marne. La police s’indigne. »
C’est ballot, tout de même, cette rigueur de la Justice qui permet ainsi à « une fratrie de Champigny-sur-Marne, qui avait mis en coupe réglée la cité des Boullereaux, considérée alors comme la deuxième plaque tournante du trafic de cannabis dans la région parisienne » de retrouver l’air libre de « Shitland », joli nom dont ils avaient eux-mêmes rebaptisé leur cité où ils rackettaient les riverains, « leur faisant payer parfois 10 euros pour emprunter l’ascenseur des HLM, leur prélevant même, de temps en temps, une partie de leurs courses quand ils rentraient du marché. »
La police, paraît-il, est écœurée : « Le pire, c’est que ces trafiquants vont revenir parader au nez et à la barbe des témoins, qu’ils pourront les menacer, faire des pressions de toute sorte sur de braves gens et que rien garantit désormais qu’ils se présenteront tous à leur procès prévu en avril. »
Écœurée ? On se demande bien pourquoi… Sauf si certains pandores craignent de les voir également reçus en grandes pompes à l’Élysée… telle Florence Cassez qui fut, rappelons-le, elle aussi extraite des geôles mexicaines pour un vice de procédure…
En tout cas, les rackettés de Shitland peuvent au moins être assurés que leur ascenseur ne tombera jamais en panne. À 10 euros le passage, la joyeuse bande de Justiciables de retour à l’air libre y veillera sûrement avec une attention scrupuleuse.
Note
(1) www.lefigaro.fr, 5 mars 2013.
16:06 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 05 mars 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert Spieler
RIVAROL
N° 3083 du 1er mars 2013
IL EXISTE, Dieu merci, des secteurs qui ne connaissent pas la crise. Des associations se portent bien, merci pour elles. C’est Nicolas Gauthier, qui relaie les chiffres époustouflants du site Le cri du contribuable, qui nous le raconte sournoisement.
LE LOBBY HOMOSEXUEL SE GOINFRE
Ainsi Act-Up, qui dispose d’une force assez considérable de 150 adhérents, perçoit en moyenne plus de 200 000 euros par an. Soit 1 500 euros par membre. L’association SOS-Homophobie ne touche qu’une misère : 12 000 euros par an, avec, il est vrai, quelques petites facilités logistiques. Elle a certes perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale, mais continue, comme si de rien n’était, à mener sa propagande dans les écoles : 533 établissements scolaires visités de 2011 à 2012. Le Réseau d’assistance aux victimes d’agressions et de discriminations, très centré sur “l’homophobie” court aussi les estrades. La Mairie de Paris, quant à elle, est d’une folle générosité de folle : le Paris football gay empoche 40 000 euros annuels… Mais Bertrand Delanoë ne s’intéresse pas qu’aux garçons. Les filles, enfin certaines, ont aussi droit à ses largesses. Ainsi Caroline Fourest a pompé 12 000 euros pour aider sa revue Prochoix, dont la dernière édition remonte à novembre 2011. Ces gens-là s’intéressent au cinéma. C’est leur droit, sauf que le contribuable en est de 23 000 euros pour subventionner le Festival du film gay, lesbien, bi et trans. Quant au festival du Film lesbien Cinnefable, le machin a droit à une aide de 4 000 euros. Oui, mais que se passe-t-il si Delanoë se trouve pris d’un petit prurit de pingrerie ? Pas grave. Le Conseil régional d’Île-de-France met la main à la poche du contribuable. Un collectif destiné à améliorer la « visibilité des transsexuels », a perçu quelque 25 000 euros. Que du bonheur !
FONCTIONNAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE ? 7 800 EUROS PAR MOIS !
Les 1250 fonctionnaires de l’Assemblée nationale sont des gens heureux. Ils perçoivent en moyenne 7 800 euros brut mensuels, grâce aux primes de nuit. Ceux qui ne travaillent qu’en journée, les malheureux, bénéficient aussi des primes de nuit, allez savoir pourquoi. Leur rémunération est trois fois supérieure à celle de la fonction publique… Les 24 plus hauts revenus atteignent une moyenne mensuelle de 17 500 euros. Deux dépassent même 20 000 euros, davantage que le Président de la République (15 000) ou un ministre (10 000). Mais y-a-t-il le moindre contrôle ? La dernière fois que la Cour des comptes s’était penchée sur le sujet (en 2008), ça s’était mal fini. Les auditeurs de la Cour avaient été littéralement virés de l’Assemblée…
LE FN, ENFIN UN PARTI NORMAL
Alain Friederich, militant frontiste mosellan, qui fut suppléant de Florian Philippot aux élections législatives en Moselle, vient d’annoncer sa démission du parti à qui il reproche une ligne « trop molle ». Florian Philippot, qui est vice-président du FN, a sobrement commenté : « En le perdant hier, j’ai fait deux adhésions. Parce que ça débloque, ça fait sauter les verrous. C’est ça qui est intéressant. » Mais à force de faire sauter les verrous, le navire ne finira-t-il pas par prendre l’eau et s’échouer ? Philippot, disert en diable, explique, l’air grave : « Tous ceux qui veulent pousser le parti vers je ne sais quel extrême, ils savent maintenant — le signal est très clair — qu’ils n’ont plus de place dans ce parti. » Et il ajoute : « Et ça c’est une grande chance parce que nous, on veut des vrais amoureux de la France, des vrais patriotes ». Des vrais amoureux ou… de vraies amoureuses.
L’ANTIRACISME ? QUELLE PLAISANTERIE !
Toutes les limites du ridicule semblaient avoir été atteintes. Eh bien, pas du tout. Nos lecteurs qui s’intéressent à l’astronomie et à la physique connaissent les termes « matière noire » et « énergie noire », utilisées depuis des années dans le domaine scientifique. En astrophysique, la matière noire (ou matière sombre), traduction de l’anglais dark matter, désigne une catégorie de matière hypothétique jusqu’à présent non détectée, invoquée pour rendre compte d’observations, notamment les estimations de masse des galaxies, des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fond cosmologique. La sixième chambre du tribunal de Paris va devoir, à la demande d’organisations antiracistes, se pencher sur le problème. Pensez… Ces termes « prolongent (douloureusement) une stigmatisation qui ne dit pas son nom… » Le propos du porte-parole des associations antiracistes est à mourir de rire : « L’astronomie doit faire son mea-culpa. On ne sait quasiment rien de ces énergies ou matières, on leur attribue une couleur, sans même penser aux conséquences que cela implique. » Et puis, lisez cette chute grandiose : « Cette dénomination porte en elle un jugement de valeur discriminant qui nous renvoie aux heures les plus sombres de l’histoire. » C’est pas beau, ça ?
LE SANG COULE, À PARIS, À L’UMP
Excellente formule de Nicolas Gauthier : « Nathalie Kosciusko-Morizet, dinde de droite se voulant branchée, n’a d’autre idéal que celui consistant à se faire adouber par des buses de gauche, aux yeux desquels elle sera toujours assez tartignole, mais jamais assez de gauche ». Un déjeuner récent, en présence d’élus parisiens, dont Rachida Dati et Claude Goasguen, s’est très mal passé. Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement, et Nathalie Kosciusko-Morizet sont toutes les deux candidates aux primaires à droite, à Paris. NKM bénéficie du soutien de Goasguen, de Hortefeux et de Bernard Debré qui sulfatent Dati d’importance, avec des arguments pas toujours très élégants. Lors d’un récent déjeuner, Goasguen, maire du XVIe arrondissement, accessoirement ancien d’Occident et ultra-sioniste, lui a asséné : « Ne ramène pas dans la capitale tes moeurs du 9-3 ». On ne saurait être plus ignominieusement méprisant. Rachida Dati, qui a certes des défauts, mais « qui en a », lui a répliqué du tac au tac : « Tu te prends pour quoi pour me parler sur ce ton ? Tu t’y crois autorisé parce que j’ai refusé de coucher avec toi ? » Ambiance… Depuis, Goasguen s’est excusé auprès du département de Seine-Saint Denis, qui paraît-il, est un “beau” département. Brice Hortefeux a droit quant à lui au surnom de « Papa Sarkozy m’a dit », allusion au surnom donné au fils de François Mitterrand (Papamadit), Jean-Christophe, quand il s’occupait de l’Afrique sous la présidence de son père. Une Afrique qui lui valut de multiples déboires judiciaires… Quant à Bernard Debré, il a droit aussi à son petit recadrage : « Il m’insulte matin, midi et soir. Lui, ça le gêne que je puisse avoir transgressé (sic !), être partie d’une condition sociale et avoir accédé à une autre… » La droite n’a aucune chance de l’emporter, dans ces conditions, à Paris. Et alors ? On s’en fiche. Quelle différence ? Quelle différence entre ces zozos de gauche ou de droite ?
IL FRAPPE UN PROCUREUR AVEC UN CORAN, PUIS MORD “SÉVÈREMENT” UN POLICIER
Il s’en passe de drôles au tribunal de grande instance de Cusset (Allier). Le 19 février, au petit matin, un homme qui se présente comme avocat, insiste pour entrer dans l’enceinte du tribunal. Malgré le refus raciste des gardiens, il arrive à pénétrer dans la salle des pas perdus. Le procureur, tout nimbé de son autorité, arrive enfin sur place, intimant l’ordre à l’individu de partir. On imagine la scène… Oui, mais l’intrus n’a aucune intention d’obtempérer. Il sort un Coran de son sac et tente d’assommer le magistrat. Il prend ensuite la fuite. Arrêté par des employés du tribunal, il trouve encore le moyen de mordre “sévèrement” un policier avant d’être placé en garde à vue et hospitalisé d’office en psychiatrie.
DU CÔTÉ DE L’AMÉRIQUE DÉGÉNÉRÉE
Il s’appelait John Alleman. Il était âgé de 52 ans. Il était la mascotte d’un célèbre fast-food de Las Vegas, le HeartAttack Grill. Le restaurant se targue de vendre les burgers les plus caloriques du monde, dont un quadruple sandwich de 9928 calories. Son slogan ? : « Leur goût vaut le coup d’en mourir ». John Alleman venait y manger chaque jour, même à Noël. Le patron du restaurant explique : « Il vivait, mangeait et respirait le HeartAttack Grill ». John Alleman était devenu en quelque sorte le « porte-parole officieux » de ce temple de la mal-bouffe. Il en est mort, il y a quelques jours. Le premier “porte-parole” de cet antre, Blair River, 29 ans, avait lui, trépassé d’une pneumonie, il y a deux ans. Il ne pesait, il est vrai, que 261 kilos. En 2011, à deux mois d’intervalle, deux clients avaient été victimes de « problèmes cardiaques » alors qu’ils se bâfraient de hamburgers.
DES HOSTIES BIENTÔT EN PROMOTION ?
Les braves soeurs de la Visitation n’en peuvent plus. Leurs hosties sont victimes de la concurrence internationale et du mondialisme. La concurrence des Italiens, des Espagnols et même des Américains, est féroce. La mère supérieure s’est confiée à La Dépêche du midi : « Pendant longtemps, cela nous suffisait pour vivre, mais aujourd’hui le compte n’y est plus. » Il est vrai que la flambée du cours de la farine (+30 %) n’a pas facilité les choses. En cinq ans, le prix du sachet de mille hosties est passé de 11,30 euros à 20,59. Du coup, les hosties ne sont plus concurrentielles. Pour l’instant, on n’évoque pas d’hosties made in China, mais ça viendra forcément. Les petites soeurs tentent de résister en faisant appel à la qualité. Pour une fournée, 20 kg de farine de blé et 21 litres d’eau. Le contrôle qualité est intransigeant : « On ne garde que celles qui sont bien rondes. Le rebut est donné à des éleveurs pour nourrir leurs bêtes »…
“L’ARABE EST UNE LANGUE COMMUNE POUR LES FRANÇAIS”
Jean-Luc Mélenchon pense et voyage. Il revient de Tunisie et s’enthousiasme pour l’« écosocialisme méditerranéen ». On ne sait fichtrement rien de ce qu’est l’écosocialisme méditerranéen, mais cela n’a aucune importance. C’est à priori beau comme de l’Antique. Plutôt que l’axe franco-allemand, Mélenchon préfère l’axe franco-arabe qui, paraît-il, véhicule « deux langues communes, un usage commun ». D’abord la langue française, on s’en doutait. Et puis, la langue arabe, on s’en doutait aussi. « C’est la vie aujourd’hui en France », conclut-il. Un de ces jours, on lui fera une explication de texte quant à la France et à son identité et on le renverra juché sur un camélidé, goudron et plumes et tutti quanti, vers ces terres qu’il semble tant aimer…
TANZANIE : ENCORE UN ENFANT ALBINOS AMPUTÉ
Les attaques contre des albinos, en vue de pratiques de sorcellerie, se poursuivent en Tanzanie. En l’espace de quelques jours, deux attaques de ce type viennent d’avoir lieu. Un petit garçon de sept ans, Mwigulu Magessa, s’est vu amputé d’une main. Une mère de famille, Maria Chambanenge, 39 ans, y a perdu un bras.
DSK ET LA PETITE-FILLE DU RABBIN
Marcela Yacub, juriste, philosophe et accessoirement petite-fille de rabbin raconte dans un livre torride qui vient de paraître (« Belle et bête », Ed. Stock) sa relation amoureuse de sept mois avec DSK, au lendemain de l’affaire du Sofitel. Elle qualifie l’ancien directeur du FMI d’« être double, mi-homme, mi-cochon. » A l’extrême fureur de DSK et d’Anne Sainclair, le phare de la pensée intellectuelle française, le Nouvel Observateur, a publié plusieurs extraits du livre (voir l’article de Léon Camus et la chronique d’Hannibal). Certes non pour surfer sur le scandale. Pas du tout. Il paraît, si l’on en croit le patron du Nouvel Obs, qu’il s’agit d’un livre de grande qualité. Il n’y a évidemment que les imbéciles pour se sentir obligés de le croire… Marcela Yacub, qui semble s’y connaître en hommes et en cochons, a cette réflexion profonde : « Ce qu’il y a de créatif, d’artistique chez Dominique Strauss-Kahn appartient au cochon et non pas à l’homme. L’homme est affreux, le cochon est merveilleux. » Les lecteurs de RIVAROL sauront apprécier la puissance littéraire du texte en lisant ces quelques lignes consacrées par Yacub à l’affaire du Sofitel : « C’est un cochon qui prend une femme de chambre pour Catherine Deneuve dans Belle de jour. » Evoquant les personnes mises en examen, elle écrit : « Tu aimes bien ces pauvres diables qui cherchent à te contenter. Tu aimais bien qu’ils paient tout… » DSK, qui est, comme nul ne l’ignore, un être profondément sensible, s’est dit « saisi de dégoût à l’égard d’une publication commerciale et crapoteuse. » Dans une lettre (de dénonciation) envoyée au fondateur du Nouvel Obs, Jean Daniel, il couine, se disant « saisi par le dégoût », d’abord par « celui que provoque le comportement d’une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement. » Anne Sinclair vient, quant à elle, à la rescousse de son cochon, évoquant « la manoeuvre d’une femme perverse et malhonnête ». Ces gens-là sont vraiment trop drôles…
23:40 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La cartomancienne Parisot dans les pas de Ceaucescu...
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire
Ça sent le roussi au Medef depuis que Laurence Parisot ne se sent plus. Ainsi entend-elle briguer un troisième mandat, ce qui est pourtant interdit par les statuts de ce syndicat patronal. Et d’exiger, tant qu’à faire, que lesdits statuts soient changés à quelques jours du scrutin. Du coup, les autres prétendants dont les candidatures étaient officielles, Geoffroy Roux de Bézieux, Pierre Gattaz, Thibault Lanxade et Jean-Claude Volot, se rebiffent. Discrètement pour l’instant, préférant envoyer leurs lieutenants respectifs en première ligne ; mais discrètement, toujours. À coups de confidences anonymes distillées dans la presse, Paris Match, par exemple : « Faute de point de chute, Laurence Parisot veut s’incruster, garder des officiers de sécurité qui l’entourent comme Madonna un soir de concert. » Ambiance…
Du côté de la putschiste, cette déclaration : « Ma motivation est liée à la situation de notre pays, à son avenir, et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs. » Ben voyons… Voilà qu’elle se prend pour de Gaulle, maintenant. Elle n’a plus qu’à partir à Londres ! À ce détail près que, lorsque le Général s’y exilait, c’était pour sauver l’idée qu’il se faisait de la France, alors que si les copains du CAC 40 de la péronnelle en question s’y installent, c’est seulement pour payer moins d’impôts…
En revanche, là où Laurence Parisot parle d’or, c’est quand elle évoque le « rôle potentiellement décisif des entrepreneurs » ; lesquels, à l’instar de Carlos Ghosn, le patron de Renault, délocalisent leurs usines à l’étranger pour sous-payer des ouvriers fabriquant des Logan que les rescapés des plans sociaux n’auront bientôt plus les moyens de se payer.
Mais il est vrai que le Medef a davantage tendance à défendre les intérêts des grands groupes transnationaux que des véritables entrepreneurs, petits patrons traités en sous-prolétaires par ce syndicat.
Qu’il est loin, le temps du CNPF, dont les dirigeants étaient encore issus de l’économie réelle. Ce n’est peut-être pas un hasard si celle qui met ses pas dans ceux d’Elena Ceaucescu vient d’un tout autre monde : celui de la virtualité. Car l’ancienne directrice de l’IFOP, dont elle est toujours vice-présidente, ne faisait rien que de vendre l’air du temps. Une sorte de cartomancienne, dira-t-on pour rester poli.
D’ailleurs, à force de vendre des sondages d’opinion, elle a fini par avoir une opinion sur tout. À propos de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon : « Ils défendent deux philosophies inacceptables et dangereuses. Ils entretiennent et aggravent les clivages. » Et elle fait quoi au Medef, aujourd’hui, à part « aggraver les clivages » ? Évidemment, c’est encore elle qui se pince le nez devant un Vladimir Poutine ou un Hugo Chàvez qui, eux aussi, ont changé la loi électorale. Sauf qu’eux avaient fait avaliser la chose par voix référendaire. Nuance qui fait toute la différence. Mais Laurence Parisot n’a pas ces pudeurs. Elle se permet tout. Ose tout. Indécence et vulgarité.
À propos de ces gens qui finiraient par vous faire douter du genre humain, Keith Richards, le fameux guitariste en chef des Rolling Stones, a eu ces mots définitifs : « Même s’ils prenaient feu devant moi, je ne leur pisserais même pas dessus pour stopper l’incendie… » Propos certes un brin excessifs, mais d’un indéniable bon sens.
01:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 04 mars 2013
Jeudi soir, Nicolas Tandler nous parlera de Marx au Local...
20:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mali : François Hollande fait tuer un troisième soldat français...
Yves Darchicourt
Le caporal Cédric Charenton du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers vient d'être tué au Mali. Après Damien Boiteux pilote d'un hélicoptère Gazelle et Harold Vormezeele sous-officier au 2e Régiment Etranger Parachutiste, c'est le troisième militaire français à mourir pour rien à la frontière du Sahel et du Sahara. Ou plutôt à mourir pour les intérêts biens sentis d'Areva et de ses actionnaires : la multinationale qui exploite intensément l'uranium du Niger, pays frontalier, ayant en effet tout à craindre d'une contagion de la rebellion du peuple touareg réclamant l'independance de l'Azawad. Une rebellion à forte connotation identitaire - ce qui ne peut qu'hérisser le socialiste Hollande- mais soutenue par un mouvement islamiste, ce qui servira de prétexte à l'intervention. Prétexte bien sûr, car si François le Normal voulait combattre l'islamisme, il ne favoriserait pas l'invasion migratoire de notre pays, une immigration de peuplement allogène à majorité mahométane où les islamistes radicaux peuvent se couler, recruter et agir, anonymes dans la masse de leurs congénères.
Pendant que nos soldats meurent pour assurer des dividendes ploutocratiques, pour garantir la sécurité et les fins de mois d'un politicien africain, de ses généraux d'opérette et de son administration corrompue et accessoirement pour la gloriole d'un "chef des armées" qui joue à la guéguerre et se marre dans les cimetières militaires (cliquez ici), les mahométans rigoristes tiennent des "quartiers" autour de la quasi totalité de nos grandes villes, contrôlent des banlieues entières et envisagent de se lancer dans la conquête de municipalités qu'ils seront à même de contrôler dès que les collabos auront fait obtenir le droit de vote aux étrangers.
Que les communiqués et les cérémonies aussi bâclées que lacrymogènes ne nous trompent pas, le Normal et ses sbires gouvernementaux se contrefichent des soldats gaulois, et puis ils préfèrent sans doute les envoyer se faire trouer la peau au loin, le plus loin possible, on ne sait jamais...après tout ce sont aussi des citoyens qui pourraient se mettre à penser mal ! Allende l'avait appris à ses dépens !
20:25 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 02 mars 2013
C'est en Belgique que cela se passe...
Merci Hubert
15:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Suède une mosquée autorisée à diffuser l'appel à la prière par haut-parleur...
La municipalité de Botkyrka, dans le sud de Stockholm, en Suède, vient d’autoriser la mosquée à faire l’appel à la prière via les hauts parleurs des minarets. La municipalité qui a franchi le pas est celle de la commune de Botkyrka.
Cette décision fait suite à une demande du centre culturel islamique de la commune quelques mois plus tôt qui avait sollicité les autorités locales. Il avait alors obtenu un premier feu vert du Comité de planification le 25 septembre 2012, suite au vote à la majorité en faveur de l’abrogation d’une loi interdisant l’appel depuis 1994. Il ne restait plus qu’à obtenir l’autorisation du conseil exécutif du Conseil municipal. Le conseil s’est prononcé en faveur de l’appel à la prière de manière publique, le vendredi.
Selon un responsable de la mosquée de la commune, Ismail Okur, le premier adhan aura lieu au mois mars, une fois les préparatifs techniques mis au point. La mosquée Fittja où s’effectuera l’appel à la prière se situe dans une commune où le nombre de fidèles est important.
Cette décision encouragera peut être d’autres mosquées à effectuer cette requête auprès de leur municipalité. La mosquée Fittja est cependant la seule de Suède à détenir un minaret.
Source PdF Limoges cliquez ici
12:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Russie : Hollande a fini de faire le comique…
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
François Hollande en visite officielle en Russie ou la quadrature du cercle. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, en campagne électorale, il a succombé aux mêmes postures avantageuses : droits de l’homme et leçons de morale à tous les étages. François Mitterrand et Jacques Chirac n’avaient pas ces pudeurs ; normal, ils faisaient de la politique, de la realpolitik, dira-t-on.
Car la Russie pèse lourd. Sur le Vieux continent comme en Orient. Sans elle, moins de pétrole et encore moins de gaz. Sans compter les débouchés commerciaux sur lesquels les Allemands se sont déjà rués ; il n’est pas anodin que l’ancien Chancelier Gerhard Schroder, au terme de deux mandats, soit devenu une sorte de VIP de Gazprom, le complexe énergétique russe.
Certes, avant, c’était plus simple. Pour les gens de droite, la Russie était l’URSS, inéluctablement réduite au goulag. Pour leurs homologues de gauche, c’était l’espoir d’un monde meilleur : ils n’ont finalement jamais pardonné aux Soviétiques d’êtres redevenus Russes. Après la chute du Mur de Berlin, précipitée par l’incurie des dignitaires soviétiques, et un peu aidée par les services secrets américains, il y eut une longue période de déshérence, durant laquelle les voyous du KGB et les voyous tout court firent main basse sur les richesses du pays.
Les Russes, après les terribles années Boris Eltsine, eurent donc la chance d’avoir un Vladimir Poutine aux manettes dont le premier acte fondateur fut de faire accrocher, dans son bureau du Kremlin, le portrait grandeur nature du Tsar Pierre Le Grand. Cela, François Hollande, ou tout au moins ses conseillers du Quai d’Orsay le savent. Mais savent aussi qu’il y a une posture à défendre. D’où le premier acte public de François Hollande ayant consisté à accorder la primeur de la parole de la France à une radio d’opposition. Un peu comme si Vladimir Poutine, en cas de voyage en nos contrées, réservait ses premières mondanités à une Marine Le Pen et à un Jean-Luc Mélenchon tout en accordant son premier entretien médiatique à… Boulevard Voltaire !
Voilà pour rassurer Saint-Germain-des-Prés. Et d’enfoncer le clou en stigmatisant les tricheries électorales en Russie. Ah bon ? Les primaires au PS ou à l’UMP, c’était de la guerre en dentelles ? Sans oublier l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2002… On pourrait même rappeler la réélection pour la moins contestée du jeune Bush, en 2004. Mais, histoire de complaire aux exigences sociétales de l’hyper-classe française, François Hollande en a remis une autre couche sur le sort des Pussy Riot, sorte de Femen locales, et de faire les gros yeux quant aux velléités de la Sainte Russie « d’interdire la propagande homosexuelle »…
Ce numéro de comique n’ayant évidemment fait rire personne, François Hollande a fini par entrer dans le vif du sujet : les contrats que quémandaient les patrons qu’il avait emmenés dans ses bagages et la Syrie. Pour les premiers, ce n’était pas forcément gagné et ça l’est sûrement moins aujourd’hui : on ne mord pas la main qui tient le stylo sur le chéquier. Quant à la seconde, notre Président normal ne paraît pas plus à l’aise. Disputant la palme de l’atlantisme à son prédécesseur, il va lui être délicat de faire avaler à Vladimir Poutine qu’il ne porte que la seule voix de la France et de l’Europe, surtout en exigeant des demandes que la Russie ne veut ou même ne peut satisfaire, soit l’éviction définitive du président syrien Bachar Al Assad, pour préalable à d’éventuelles négociations à venir.
Cela, la Russie ne peut l’accepter, pas plus la Chine que l’Iran, pays ne comprenant pas bien pourquoi ils devraient baisser culotte devant des USA étant en train de déstabiliser Proche et Moyen-Orient. En la circonstance, Bachar Al Assad, s’il fait partie du problème, est aussi partie prenante de la solution. Qui devra être finement négociée tout en ne froissant pas la Turquie et en évitant trop de frictions entre chiites, chrétiens et sunnites. Bref, cela s’appelle de la politique. Ce que manifestement, on n’enseigne pas forcément à l’ENA.
12:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 mars 2013
Pour Hessel au Panthéon ou contre le "mariage" homo : les pétitions ne se valent pas !
Yves Darchicourt
On l'attendait, c'est fait ! Les citoyens effondrés peuvent entre deux sanglots signer une pétition demandant l'entrée de Stéphane Hessel au Panthéon ! Un beau coup de surenchère dans le pathétique dont l'initiative revient à une belle brochette de députés umps, vite soutenus par les inestimables Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon. Il paraît qu'à ce jour, 7 000 signatures ont été recueillies...un déferlement d'enthousiasme énorme, fantastique, tsunamiesque !
On voit mal comment François le Normal pourrait ne pas tenir compte d'une telle mobilisation citoyenne. Et sont bien mauvais esprits ceux qui feront remarquer qu'il a fait jeter à l'incinérateur les 700 000 signatures demandant une saisine sur la loi relative au "mariage pour tous". C'est que dans la patrie des "droits de l'homme", il est des pétitions comme des votes que l'on considère et d'autres que l'on entache d'emblée de nullité, comme il est des causes citoyennes dignes et des élucubrations suspectes.
Brisons là sur les chiffres et les conmparaisons douteuses ! Que valent 700 000 suspects d'homophobie face à 7 000 humanistes ? Même à cent contre un il n'y a pas photo ! Alors l'indigné au Panthéon et fi des aigris qui osent dire que l'édifice risque de perdre son aura en devenant petit à petit une HLM pour les mânes de toutes les grandes consciences qui ruminent le prêt à penser politiquement correct sauce mondialiste.
14:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Stéphane Hessel : à Médrano plutôt qu’au Panthéon !
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Saint Hessel est mort. Vive Stéphane ! Danube bleu de la pensée, phare indépassable en matière de vers de mirliton, et dont le célèbre Indignez-vous ! a bien failli faire détrôner Vincent Delerm dans la catégorie librairies de centre-villes friqués, tenues par des ébouriffés, redoublants en fac de lettres, à destination d’étudiants boutonneux à la recherche d’une première gorgée de bière ou d’un semblant de rébellion.
Bref, Stéphane Hessel n’est plus. Et Libération de ce 28 février d’en faire tout un fromage sur 30 pages. Il était « indigné » ; certes. Mais à peu près autant que les deux croulants du Muppet Show, Waldorf et Statler.
Stéphane Hessel résistait donc. À tout, hormis l’air du temps. Il avait choisi le camp du « Bien » contre celui du « Mal » : c’était un juste. Il avait résisté, à un peu près autant qu’un François Mitterrand et guère plus qu’un Eugène Deloncle. Il avait été déporté et s’était évadé. Tout comme le premier, mais pas flingué comme le second, sous les balles gestapistes. Peu importe… c’était un « Juste ».
Stéphane Hessel, plus célèbre inconnu de France, juste avant son best-seller plus haut évoqué, était donc surtout connu de sa concierge et de son proche voisinage.
Stéphane Hessel avait un logiciel de prêt-à-penser fort bien rodé. Il était pour les faibles contre les forts. Et racontait ses guerres passées, un peu comme ces anciens combattants qui n’en finissent plus de ruiner l’ambiance des fins de banquets.
Seule note discordante dans la Symphonie fantastique de Libération, le discret petit coup de flute de Ronny Brauman, stigmatisant chez lui une « vision du monde partagée entre victimes et oppresseurs ». Et l’ancien président de Médecins sans frontières de rappeler : « J’avais du mal à trouver des accords profonds avec ses derniers engagements. Et notamment avec la façon dont il envisageait le monde, comme marqué de droits auxquels il fallait impérativement accéder… »
Voilà un homme qui parle d’or. Parce qu’assimiler la « lutte » pour les sans-papiers à la Résistance, voilà qui a dû se faire retourner nombre de maquisards autrement plus crédibles dans leurs tombes, nos bastions de francs-tireurs n’ayant jamais été que de saines résistances xénophobes contre l’envahisseur d’alors. Idem pour la cause palestinienne, mais que Stéphane Hessel, en perpétuel ahuri, a toujours résumée à la lutte du sempiternel opprimé contre l’éternel oppresseur, alors qu’il ne s’agit jamais que d’une lutte de libération nationale ; un peu à la manière des Serbes de Yougoslavie qui, pourtant oppresseurs vis-à-vis des opprimés bosniaques et kosovars, ne faisaient jamais que revendiquer leur droit à la souveraineté sur la mère patrie. Une véritable résistance, celle-là.
Au fait, il paraît que des voix se lèveraient afin que la dépouille du grand homme soit transférée au Panthéon. Médrano ou Bouglione nous sembleraient être des sépultures autrement plus indiquées.
10:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Demain samedi à Paris : le pot de Rivarol...
10:35 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Solidarité des Français va fêter ses 10 ans !
01:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
3,50 €, chez votre marchand de journaux...
00:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 28 février 2013
Les eurosceptiques ne sont que des salauds de pauvres !
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Un homme politique peut mentir un temps, mais pas tout le temps. À quelques-uns, mais pas à tout le monde non plus. Et il est un fait que ceux qui ont « fait » l’Europe nous ont menti au-delà du raisonnable. La preuve, c’est que ça finit même par se voir.
Ainsi, ce sondage du 14 février dernier, commandé par l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et dont les résultats n’ont été que très chichement répercutés par les médias, à l’exception du Parisien, quelques jours plus tard.
Résultats : quand, en 2003, 61 % des Français considéraient encore l’Europe « comme une source d’espoir », ils ne sont plus que 38 % à le penser aujourd’hui, alors que 37 % la tiennent pour « source de crainte ». Du point de vue de l’efficacité des instances européennes, le verdict est plus cruel encore : 0 % des sondés la jugent « très efficace », 25 % « assez efficace », 56 % « peu efficace » et 19 % « pas efficace du tout ».
Évidemment, comme toujours, les commentateurs y vont… de leurs commentaires. Insistant bien sur le fait que les « eurosceptiques » ne sont jamais rien d’autre que des « salauds de pauvres », « ouvriers, employés aux revenus modestes, ruraux ». Bref, des cons, alors que les thuriféraires de la construction européenne seraient, eux des « cadres, seniors, urbains et hauts revenus »… Un tel racisme de classe, si crânement assumé, est décidément à dégueuler.
Mais, sans sacraliser on ne sait quel « bon sens populaire », le « peuple » ayant tout autant le droit de se tromper que des « élites » auto-proclamées faisant mine de le représenter, il n’est pas incongru de constater qu’il y aurait comme conjonction entre le ressenti de la France « d’en bas » et certaines analyses dissidentes de celle « d’en haut ».
Car c’est une Europe concoctée dans les dos de tous qui se mijote depuis tant d’années. Dirigée par des technocrates dépourvus de la plus élémentaire légitimité démocratique. Et dont le droit par eux pondu prime sur le nôtre. On nous aura donc vendu une Europe protectrice et source de mille futures félicités, alors que le machin se trouve de longue date ouvert aux quatre vents. D’autres encore nous ont refourgué une Europe politique, ce que le général de Gaulle voulait, lui, et c’est justement parce qu’il l’appelait de ses vœux qu’il refusa que l’Angleterre y entre.
Éternelle joute entre la thalassocratie, l’empire des mers, celui des Anglo-Saxons, et la tellurocratie, celui de notre Vieux continent. De Louis XIV à Napoléon, en passant même par Hitler et les califats ottomans, toute velléité « d’Europe puissance », aura été étouffée dans l’œuf.
Naguère, peu nombreux étaient les Français à ne pas s’en rendre compte. Maintenant, il semblerait que l’évidence s’impose à tout un chacun. Trop tard ? Peut-être… Ou peut-être pas, tout en sachant qu’en politique, l’expression « trop tard » peut parfois avoir valeur d’épitaphe.
11:39 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le matraquage des automobilistes va s'accélérer...
De nouveaux radars embarqués... sus aux automobilistes!
Installés à bord d'un véhicule banalisé, ils viseront les grands excès de vitesse.
L’info. C’est la nouvelle arme anti-chauffard des pouvoirs publics. Les radars mobiles de nouvelle génération, destinés à lutter contre les grands excès de vitesse, vont entrer en vigueur à partir du 15 mars dans une vingtaine de départements. Particularité de ces nouveaux modèles : ils sont invisibles et quasiment indétectables.
La nouveauté. Ces nouveaux radars embarqués à bord d'un véhicule banalisé qui se mêle à la circulation seront capables de photographier, sans flash et en roulant, tous les véhicules en grand excès de vitesse. Ils ont vocation à remplacer progressivement les radars ancienne génération déployés entre 2004 et 2005.
Traquer les chauffards. Depuis 2003, les radars automatiques ont contribué à une baisse des vitesses moyennes de plus de 10 km/h. "Cela représente 45 à 50% de morts en moins à cause de la vitesse. Mais certaines personnes n'ont pas évolué autant que la plupart des usagers, donc on est là pour cibler cette population", argumente Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière.
"Il reste une minorité de gens qui ne respectent les limitations que là où il y a un radar fixe. Ce système est là pour leur rappeler qu'il faut respecter les vitesses partout et pas uniquement là où c'est signalé", ajoute-t-il. La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès.
Une subtilité. Sur ce nouveau dispositif, l'antenne radar est cachée derrière la plaque d'immatriculation du véhicule, conduit par deux officiers qui seront malgré tout identifiables puisqu'en uniforme. La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les anciens radars, seuls les grands excès de vitesse seront détectés.
Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10%) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10%).
300 véhicules équipés sur trois ans. Les premières verbalisations commenceront le 15 mars mais dans un premier temps, seuls les véhicules qui doublent la voiture banalisée seront contrôlés. A l'été, les voitures contrôleront également la vitesse des véhicules roulant en sens inverse. Au total, 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars devraient être déployés d'ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.
Source Europe 1, via Parti de la France cliquez là
09:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nice, dimanche 10 mars : débat Soral/Adinolfi
09:35 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lisez la presse nationale...
09:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un imam dans la promotion 2013 de la légion d'honneur : la trahison continue...
Sur le site de le grande chancellerie de la Légion d'honneur, on lit que " La Légion d'honneur est la plus haute décoration française. Elle récompense, en un grand brassage national, les mérites acquis par les citoyens, en dehors de toute considération sociale ou héréditaire et ce, dans tous les secteurs d'activité du pays. ''
Voici un extrait des déclarations qu'il a faites à la suite des tueries de Montauban et Toulouse par Mohammed Merah : " Quand on parle des valeurs morales et éthiques, je ne pense pas que l'Occident soit plus évolué. Il faut éviter la confusion dans la sémantique. D'abord, l'islam n'est pas une civilisation, c'est une religion. Et la religion musulmane fait partie de la civilisation occidentale. Certains politiques semblent en être restés au Moyen Age. '' (interview dans Libération)
Comment, dans ces conditions, justifier sa présence dans la dernière promotion de la Légion d'honneur ?
Avec le MNR, luttons sans relâche contre l'islamisation de notre pays.
01:41 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 27 février 2013
Franck Abed revient sur le livre d'Anne Kling consacré au CRIF...
Pour se procurer ce livre cliquez ici
17:57 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Stéphane Hessel : république en émoi et lamentations médiatiques !
Yves Darchicourt
Il paraît que le temps vient de s'arrêter : Stéphane Hessel est mort ! Pour les indifférents qui se tiennent scandaleusement à l'écart des grandes vagues de la pensée humaniste, on précisera que l'ancien et éphémère sujet du Kaiser Guillaume II, d'une famille juive germanisée, devenu français et diplomate est surtout connu pour avoir rédigé un opuscule intitulé "Indignez vous" porté à bout de bras par les médias au point de devenir un best-seller éminemment conseillé à la jeunesse plurielle de France et du monde entier.
Ancien résistant-déporté (un temps stigmatisé par sa communauté pour s'être indigné du traitement infligé aux palestiniens par Israël... errare humanum est sed perseverare in errore diabolicum), le coeur politique à gauche, européen sauce mondialiste dans l'âme, apôtre du creuset universel, grand'pa des sans-papier et père-grand des bobos indignés, l'homme va connaître une apothéose programmée. On a sorti la nécrologie du congélateur, déjà grincent les plumes des thuriféraires, cortèges et délégations se préparent, des drapeaux se mettent en berne et les déclarations pleuvent qui donnent dans la louange hagiographique, le dithyrambe byzantin ou le panégyrique panthéonesque. Funérailles nationales ? Pourquoi pas tant qu'on y est, bien que le mot "national" désormais sente autant l'interdit que le mot "race", disons alors des adieux dans le majestueux républicain, des obsèques style grandiose, un cérémonial pluriel associant Te Deum progressiste, récitations de frères trois points et ronflement des shofars.
Pendant ce temps là personne n'osera évoquer la récession, le chômage, la misère, la poigne du fisc ou le coût de la gueguerre au Mali et encore moins l'insécurité, l'invasion migratoire ou l'islamisation des terres d'Europe. Jusqu'au bout Stéphane Hessel aura bien servi le Système ! Cela dit, il est toujours fort dommage de mourir, même à 95 ans.
16:07 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |