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mercredi, 22 octobre 2014

D’Intouchables à Samba : éloges de l’immigration africaine

samba.jpgFranck Abed cliquez ici

Nous connaissons Omar Sy comique mais avouons-le d’entrée, il nous fait rarement rire. Omar Sy acteur, nous ne sommes pas plus convaincus mais nous nous posons la question suivante : s’il n’était pas ce qu’il est, serait-il réellement acteur ? Là n’est pas le sujet principal de notre article, mais il mérite sérieusement d’être étudié… Dans les deux films mentionnés, il est important de prendre connaissance des messages réellement véhiculés par cette propagande moderne. Nous ne nous attarderons pas sur les CV des réalisateurs et autres scénaristes, bien qu’ils suffiraient à nous faire comprendre les réels objets de leurs productions.

Etudions rapidement le contenu de ces films : un blanc et une blanche aidés par le gentil noir. Intouchables met en scène un blanc fortuné handicapé qui ne retrouve le goût de vivre qu’après – et c’est là la magie du cinéma – l’intervention dans sa vie de Driss (comme garde malade) alias Omar Sy qui apparaît presque comme le deus ex machina de nos magnifiques tragédies grecques. Cet homme riche, joué par François Cluzet, est fatigué, à bout de souffle mais la vigueur, la spontanéité d’Omar lui redonnent goût à la vie. Difficile de ne pas voir dans ce film un message clair : les élites et la bourgeoisie françaises ne peuvent trouver leur salut que dans l’immigration africaine, jeune et en bonne santé. On se croirait presque dans du Rousseau, le « bon sauvage » est corrompu par la société (vols et trafics en tous genres) et l’homme blanc civilisé ne l’est plus car il se trouve corrompu par son mode de vie mélangeant, fastes, argent et futilités. Dans Samba, nous avons une cadre, bénévole dans une association, jouée par Charlotte Gainsbourg, fatiguée elle aussi de sa vie, de son monde et de son époque, qui retrouve le goût de vivre suite à l’apparition dans sa vie d’un gentil sans papier africain – joué par vous savez qui –qui doit quitter le territoire. Comme si cela ne suffisait pas, les deux tombent amoureux mais nous sommes loin, très loin de la beauté et de l’intensité dramatique de Roméo et Juliette. Rousseau, l’homme qui donna des leçons sur l’éducation des enfants mais qui n’éleva jamais les siens préférant les confier à l’assistance publique, n’est jamais loin car dans ce film, le « bon immigré » malgré les vicissitudes de la société occidentale, n’a pas encore été perverti par celle-ci. Nonobstant l’interdiction du territoire, l’intolérance des Français et la méchanceté d’un système, Samba veut tout de même rester en France… comme quoi ce pays, notre pays a peut-être du bon. Nous nous interrogeons sur les mystérieuses raisons qui poussent les réalisateurs à adopter ce parti pris, celui d’une civilisation européenne décadente et corrompue, quand nous savons qu’elle attire encore toute la misère du monde, et notamment la pauvreté de l’Afrique noire… Samba cherche à culpabiliser les Français qui seraient intolérants et racistes. Loin de la réalité, ce film n’exploite pas les vraies raisons de l’immigration africaine, ne dénonce pas les réels auteurs de ce trafic humain, et n’étudie pas sérieusement le racisme réel ou supposé des autochtones. A plus fortes raisons, il eut été intéressant de montrer les conditions de vie réelles des nombreux immigrés africains, clandestins ou non, pour sensibiliser les Français sur le caractère franchement inhumain de l’immigration de masse imposée par les dominants. En plus de priver les africains de ressources humaines qui manquent cruellement au développement de leurs pays, cette immigration massive provoque, et pas seulement en France mais dans tous les pays d’Europe, des tensions communautaires, raciales, religieuses, sociales et politiques.

Le cinéma français se perd, indépendamment de quelques succès commerciaux, dans des productions grossières qui ne procèdent que par culpabilisation et vision étriquée voire mensongère de la société et de l’histoire. La réussite de ces films nous rappelle la noblesse d’avant 1789 qui applaudissait aux répliques de Beaumarchais dans le Mariage de Figaro, sans se rendre compte qu’elle sciait la branche de l’arbre sur laquelle elle était confortablement assise. Résultat, quelques années plus tard, leurs têtes se retrouvèrent dans des corbeilles. Que les lecteurs nous pardonnent cette analogie mais voir des Français applaudir et rire aux éclats face à des œuvres qui les singent, les moquent, les font passer pour ce qu’ils ne sont pas, nous inquiète pour l’intelligence et le bon sens de nos compatriotes. Espérons qu’ils ne regrettent pas leur aveuglement et sachent à terme voir les grosses ficelles des messages anti français délivrés par les médias. En guise de conclusion qu’il nous soit permis de citer Bossuet l’Aigle de Meaux, qui par une formule claire et efficace pointe du doigt la triste situation dans laquelle nous sommes : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

14:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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