mercredi, 22 octobre 2014
Chronique de la France asservie et résistante
Robert Spieler - RIVAROL N°3159 du 16 octobre 2014
SCANDALE : le député UMP Julien Aubert s’est fait rappeler à l’ordre, le lundi 6 octobre, à l’Assemblée nationale. La raison : il s’est s’obstiné à appeler la présidente de séance « Madame LE président », lors des débats sur le projet de loi concernant la transition énergétique. Ce rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal est passible d’une privation, pendant un mois, du quart de l’indemnité parlementaire pour le député du Vaucluse, selon le règlement de l’Assemblée. Alors que la présidence de séance, la socialiste Sandrine Mazetier, lui demandait de respecter la présidence et le règlement de l’Assemblée en l’appelant « Madame LA présidente », Julien Aubert répondait qu’il ne faisait que suivre « l’Académie française » en disant « Madame le président ». Après ce rappel à l’ordre, le député a cessé de dire « Madame le président » mais a continué en revanche à dire « Madame le ministre » lorsqu’il s’est adressé à Ségolène Royal. Julien Aubert, qui est apparemment un sympathique provocateur, avait déjà appelé en janvier Sandrine Mazetier, « Madame le président » et Cécile Duflot « Madame le ministre », à cinq reprises. Toujours est-il que Sandrine Mazetier, le président du machin, a piqué une rage noire, concluant par ces mots : « Monsieur la députée, vous étiez la dernière oratrice inscrite. La discussion générale est donc close. » Conclusion de cette histoire : Julien Aubert a été rappelé à l’ordre et privé du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois. Il lui en coûtera 1 378 euros. En attendant, bien sûr, d’être très logiquement fusillé, après avoir été torturé et écartelé.
LES SOCIALISTES SONT FORTS, QUESTION SÉMANTIQUE
Info livrée par le très intéressant site, le Journal du chaos, de notre ami Patrick Rizzi : à chaque fois que Claude Bartolone annonce la prise de parole du ministre du Travail, François Rebsamen, à l’Assemblée nationale, l’opposition clame aussitôt « et du chômage ! ». Donc, Bartolone clame désormais : Monsieur le ministre. C’est propre, c’est net, c’est socialiste… Autre info diffusé par Rizzi, cette fois-ci ouvertement antisémite : Manuel Valls et son épouse juive, Anne Gravoin, se sont précipités chez Marek et Clara Halter, le 28 septembre dernier, pour célébrer le nouvel an juif en compagnie du tout Paris médiatique. Nous n’étions pas invités…
WALLERAND DE SAINT-JUST, MÉCHANT DOBERMAN DE MARINE LE PEN
L’amusant, enfin, si l’on peut dire, trésorier du FN, paraît-il avocat et membre du bureau exécutif, son instance suprême, commence à sérieusement taper sur les nerfs du commun des mortels. Témoin ce récent échange sur Facebook, qui débute par ce message sans aucune acrimonie (mais très contestable sur le fond) de Riposte laïque : « Marine Le Pen doit comprendre que la ligne de Chauprade correspond aux attentes populaires. » Réponse de Saint-Just : « Oui c’est ça, Marine Le Pen ne comprend rien. Mêlez-vous de vos oignons. » Lisant cela, un internaute lui écrit : « Pourquoi cette agressivité ? » La réponse fuse : « Parce que vous nous les brisez. Nous n’avons aucun conseil à recevoir de vous ». Mon Dieu, qu’il est petit et méchant !
L’ÉLECTION DE JACQUES BOMPARD ANNULÉE ?
Les services de la mairie de Jacques Bompard ont fait une incroyable erreur qui pourrait entraîner l’annulation de sa réélection à la mairie d’Orange le 30 mars dernier. Ses comptes de campagne devaient être fournis à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) le 30 mai 2014 au plus tard. Le 26 mai, ils sont donc postés. En recommandé. Mais le 14 juin, la CNCCFP n’avait toujours rien reçu. Branle-bas de combat à Orange : où sont-ils passés ? Eh bien, le secrétariat chargé de l’envoi a fait une incroyable erreur. Il a envoyé le courrier non pas à la commission, mais à Jacques Bompard ! Le temps de les réexpédier, ils n’arrivèrent à la CNCCFP que le 25 juin, trop tard pour être validés… D’où un sérieux risque d’annulation de l’élection. Et d’inéligibilité pour Bompard. Et dire que l’édile d’Orange a récemment laissé son adjoint procéder à l’union de deux lesbiennes dans sa mairie car il ne voulait pas être démis de ses fonctions et rendu inéligible. Quitte à perdre son mandat, il aurait mieux valu être courageux en résistant au “mariage pour tous” plutôt qu’être rendu inéligible pour un simple cafouillage administratif.
BENEDETTI ET GABRIAC INVALIDÉS
Le tribunal administratif de Lyon vient de rendre un arrêt invalidant la dernière élection municipale de Vénissieux et frappant Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac d’inéligibilité pour un an. Voici ce que raconte le site proche de Benedetti, La Flamme : suite au dépôt de candidature de la liste « Vénissieux Fait Front » menée par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac lors des dernières municipales, Marine Le Pen, dont le secrétaire départemental, Christophe Boudot, avait été incapable de monter une liste à Vénissieux, criait au scandale et, traitant nos amis de “parasites”, en appelait au préfet du Rhône Carenco, ennemi déclaré de toute politique nationale, pour faire invalider la liste. Le préfet du Rhône alla en effet au-delà des espérances de celle-ci et entreprit une vaste campagne de harcèlement téléphonique des candidats de la liste « Vénissieux Fait Front » que ses services venaient de valider. On imagine la réaction de certains de ces candidats, issus en partie de milieux fort modestes des quartiers populaires de la banlieue lyonnaise, quand la préfecture téléphona chez eux pour leur suggérer qu’il n’était pas possible qu’ils se soient laissés entraîner « à l’insu de leur plein gré » à figurer sur la même liste que des gens d’extrême droite. Méthode stalinienne qui eut son effet puisque certains se dédirent, prétendant, terrorisés, avoir été abusés par Benedetti. Bref, le tribunal administratif de Lyon a rendu un verdict qui va au-delà de la demande du rapporteur public. L’élection de Vénissieux est annulée, les mandats de Benedetti et Gabriac immédiatement suspendus. Ils ne siègeront plus au conseil municipal de Vénissieux. C’est ainsi que cela se passe dans cette insupportable tyrannie.
LE CRIF HORRIFIÉ…
Martine Aubry, maire de Lille, vient de suspendre le jumelage de sa ville avec la ville israélienne de Safed. Ils sont fous de rage. Le Président du CRIF, Roger Cukierman a adressé, le 8 octobre 2014, une lettre à Martine Aubry, exprimant sa profonde indignation : « La communauté juive est choquée par votre décision de rompre le jumelage de Lille avec une ville israélienne. C’est une décision qui correspond à une attitude haineuse à l’égard du peuple israélien, car ni votre ville partenaire, ni le peuple israélien ne sont responsables de la politique du gouvernement israélien. » Sauf que cet hypocrite de Cukierman soutient à fond la caisse la politique israélienne…
TRIERWEILER, IVRE, TABASSE L’EX-FEMME DE MICHEL SAPIN
Ça s’est passé le 28 septembre. Trierweiler, joyeusement éméchée, participait à une grande fête organisée par l’adjoint au maire UMP du XIIe arrondissement de Paris. L’homosexuel, toxicomane et séropositif Jean-Luc Roméro célébrait son premier anniversaire de “mariage” avec un homme, bien sûr, Christophe Michel. L’ambiance était festive et Trierweiler s’amusait sur la piste de danse. Elle repéra d’anciennes amies assises à une table. Parmi elles, Valérie de Senneville, l’ex-femme de Michel Sapin, et Nathalie Mercier, son ex-attachée de presse. Toutes les deux avaient soutenu le rottweiler après la parution des clichés de Closer, étalant sur la place publique la liaison entre Julie Gayet et François Hollande. Elles lui avaient même rendu visite lors de son hospitalisation. Oui mais, elles n’ont pas du tout apprécié la parution du livre de Trierweiler, Merci pour ce moment, et l’avaient fait savoir. Leur présence rendit cette excitée folle de rage. Elle les interpella, la discussion dégénéra. Soudain incontrôlable, elle se jeta sur Valérie de Senneville, journaliste aux Echos, la gifla, la griffa et lui tira les cheveux. Nathalie Mercier eut, elle aussi, droit à une correction puisque la mégère la frappa aussi. On ignore les suites du scandale. Trierweiler a-t-elle été internée ? Pas impossible…
FRANÇOIS HOLLANDE ET “SON RÈGNE GLAUQUE”
Dans son livre, L’Ere du peuple, Mélenchon écrabouille Hollande, dont il dénonce le « règne glauque ». Il écrit : « Depuis un siècle, en France, aucun reniement à gauche n’égale celui de François Hollande en deux ans et demi. » Personne, affirme-t-il « n’avait trahi ses électeurs aussi vite, aussi grossièrement, aussi totalement ». Il l’accuse d’avoir « dépouillé les gens du commun de tout ce qui compte pour eux » et d’être pire que Sarkozy. Suit une petite séance d’autoflagellation puisque Mélenchon déclare : « La honte en plus pour nous car nous l’avons élu » Eh oui qu’il le veuille ou non Mélenchon, ancien ministre socialiste, fait partie de la majorité présidentielle de Hollande car il a explicitement appelé à voter pour lui le 6 mai 2012. Cette responsabilité politique est très lourde. Qu’il compte sur nous pour la lui rappeler sans cesse ! Et, que je sache, il n’a jamais voté la censure contre le gouvernement Valls non plus que contre le gouvernement Ayrault. Tout cela n’est donc qu’une comédie.
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
13:35 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.