vendredi, 10 juillet 2020
Qui finance les Black Lives Matter, et pourquoi ?
Pierre-Antoine Plaquevent est auteur et analyste politique. Ses travaux portent plus particulièrement sur les domaines du soft power et de l’infoguerre ainsi que sur ceux de la philosophie politique, de la géopolitique et de l’étude comparée des religions et des idéologies. Il est l’auteur de Soros et la société ouverte, métapolitique du globalisme (éd. Culture & Racines, 2020).
Source : MPI
17:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Censure de Trump et des républicains : un modérateur de Facebook balance
C’est le Snowden des réseaux sociaux : il a filmé et prouvé le net penchant anti-républicain et anti-Trump de la multinationale de Marc Zuckerberg qui se pose en plateforme numérique neutre alors qu’il s’agit d’un gigantesque aspirateur à données personnelles et une officine de renseignement directement liée au pouvoir profond, qui tente justement de déstabiliser Trump...
Source : E&R
17:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bonjour les Amis... Pierre Cassen confond les Dupont (Moretti et Liguonnès)
16:22 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Et on fera taire tous les affreux
En matière de liberté d’expression, il n’y a pas que des mauvaises solutions, il y en a aussi de très mauvaises. En laissant les géants du numérique imposer à tous les règles qui leur sont dictées par un chantage planétaire, nous avons choisi le pire. Elisabeth Lévy, dans Causeur, commente avec pertinence, la fermeture des sites d’Alain Soral et de Dieudonné.
Lire la suite ICI.
11:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Clusters venus d'ailleurs.
09:23 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’armistice de 1940 : des conditions inespérées malgré sa dureté
André Posokhow
Les orientations stratégiques et politiques des belligérants après la chute de Paris.
Du côté des Allemands, le choix d’un armistice acceptable.
En juin 40, Hitler qui, vraisemblablement souhaitait traiter avec les Britanniques, préféra, pour obtenir un règlement politique, une autre solution que l’écrasement définitif de notre pays. Pour cela, soucieux d’éviter une résistance des colonies françaises et un ralliement de notre flotte à l’Angleterre, il préféra neutraliser la France et choisit la solution d’un armistice acceptable qu’il imposa à Benito Mussolini..
Chez les Britanniques, Churchill imposa la lutte contre l’Allemagne.
Fin mai, Churchill, partisan de la résistance à l’Allemagne, imposa, non sans difficultés, la poursuite de la guerre à son gouvernement.
Retirant ses dernières troupes hors de France, replié sur son ile, il s’employa à contraindre le gouvernement français à aller jusqu’au bout d’un combat désespéré en invoquant la duperie de l’accord franco-anglais du 28 mars 1940. Sa grande préoccupation était le sort de la flotte française.
Un président du conseil qui n’a pas été à la hauteur des évènements.
Si ses responsabilités ministérielles passées ne confèrent pas à Paul Raynaud une responsabilité directe dans la défaite de la France, l’opinion générale est qu’il ne s’est pas montré à la hauteur des évènements en mai-juin 1940. Il est vrai que sa tâche était accablante.
Epuisé nerveusement, harcelé par une maitresse hystérique qui le ridiculisait, il n’a pu maitriser un ministère divisé.
Il n’a pas su s’imposer à des Anglais qui avaient lâché le combat en pleine bataille ni parler ferme à son vieux comparse Churchill, pourtant prêt à réduire Paris en cendres pour donner du temps à l’Angleterre. Il a toléré que Edward Spears, l’émissaire particulièrement malveillant du premier ministre, assiste à des réunions intérieures des autorités françaises alors que la réciproque ne pouvait même pas être imaginée.
Il ne s’est donné le choix qu’entre une poursuite du combat en AFN ou en Grande-Bretagne et d’autre part une capitulation aux conséquences terribles pour la France mais qui aurait eu l’avantage de refiler l’ardoise des fautes des politiciens à l’Armée.
09:05 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Reprise de la réforme des retraites : Macron baise les mains qui l'ont fait roi.
01:12 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marseille : le RN, un si piètre tacticien
par Georges Feltin-Traco
À l’occasion de la première séance du nouveau conseil municipal de Marseille, le samedi 4 juillet dernier, la cité phocéenne a confirmé son passage à gauche avec l’élection au poste de maire de Michèle Rubirola. En raison d’un mode de scrutin voulu par Gaston Defferre en 1982, « Le Printemps marseillais » de la nouvelle mairesse n’a, avec 42 sièges, qu’une majorité relative. Elle doit son élection au second tour au bon report des huit élus de la sénatrice socialiste Samia Ghali ainsi qu’une voix surgie du marais de centre-droit.
Bien des membres de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne regrettent l’absence de tout compromis entre les neuf conseillers municipaux du RN emmenés par le sénateur Stéphane Ravier et les 41 membres de l’ancienne majorité gaudinesque. Peut-être sur ordre du « Carré » de Nanterre où on ne compte plus les arrivistes et les incompétents, le groupe RN a préféré s’abstenir et quitter la réunion. Ce « retrait sur l’Aventin » version marseillaise constitue néanmoins une grave erreur tactique.
Quelques jours auparavant, l’héritière désignée de Jean-Claude Gaudin, Martine Vassal, défaite dans son propre secteur, le IVe, renonçait à se présenter et demandait à Guy Teissier, le député LR longtemps tendance « Droite populaire », de la remplacer. Si la manœuvre visait à attirer les frontistes, elle fut inutile, car la « droite » en miettes s’obstina à rejeter toute avance frontiste. Pourtant, irrité par cette fausse tentative de séduction, le maire de centre-droit réélu du Ve secteur, Lionel Royer-Perreaut, envisagea de soumettre sa propre candidature avant de se raviser. Dans ces conditions chaotiques et en l’absence d’une majorité absolue évidente, les neuf RN auraient pu frapper un grand coup.
Imaginons donc cette opération médiatique et politicienne qui n’a pas eu lieu. Dès la mise en avant de Guy Teissier, des proches du RN insistent devant les journalistes venus en meute son engagement dans la droite « dure », ses états de parachutiste et son militantisme juvénile dans les années 1970 au PFN. Immédiatement, les organisations de gauche, les syndicats, les grandes consciences et les rédactions parisiennes s’émeuvent de cette esquisse de rapprochement. Ils anticipent leur indignation et s’élèvent contre une « compromission » presque manifeste. « Le Printemps marseillais » avertit : si Guy Teissier est élu maire de Marseille, il devra démissionner sur le champ. L’éditorial du Monde du 3 juillet titre même un tonitruant « Non au laboratoire marseillais ! ».
La tension atteint son comble au moment du premier tour avec la présence du RN. Coup de tonnerre ! Michèle Rubirola rassemble dès le 1er tour les 51 voix nécessaires. Le décompte montre que Samia Ghali et Guy Teissier étant eux aussi candidats et faisant le plein de leurs soutiens respectifs, le RN a choisi la candidate du « Printemps marseillais ». La gauche se trouve prise à son propre piège. L’heureuse élue fait face à un terrible dilemme. Soit elle renonce et démontre ainsi l’inexistence d’une majorité fiable et cohérente (avec le risque non négligeable de retourner aux urnes à plus ou moins longue échéance), soit elle garde son siège et provoque de vives déchirures dans son camp. Les journalistes les plus engagés n’hésitent bientôt plus quand ils la mentionnent d’écrire « élue grâce à l’extrême droite »...
Malgré les appels incessants d’une partie de la gauche, son maintien en fonction crée un formidable précédent politique utile pour les échéances régionales et départementales de 2021. Si des candidats sincères remportent la présidence de conseils départementaux ou régionaux grâce au soutien, implicite ou non, du RN, ils peuvent mieux résister aux injonctions médiatiques culpabilisantes en se référant au cas phocéen et en dénonçant le double discours des belles âmes gauchistes.
Quant à l’opinion, elle se désintéresse volontiers de toutes ces turpitudes. Se rappelle-t-elle déjà du nom des quatre présidents de conseils régionaux de centre-droit élus en 1998 par les conseillers frontistes ? Se souvient-elle qu’en 1992, le conseil régional du Nord–Pas-de-Calais se donna pour présidente la Verte Marie-Christine Blandin ? Malgré l’exagération médiatique pendant quelques jours, le public oubliera vite tous ces petits et sordides jeux politiciens.
On peut s’offusquer de penser que des élus RN puissent choisir sciemment la gauche. À tort. Il manque à cette formation le sens de l’imprévisibilité. S’extraire de la routine politicarde pour dynamiter les convenances politiciennes serait une bien meilleure voie que les innombrables reptations envers le politiquement correct. Il s’agit ici d’assumer un vrai vote révolutionnaire au sens que l’entendait Lénine.
Ce vote demeure encore d’actualité. Sa portée n’est pas stratégique, elle n’affecte pas les principes, elle est tactique. Mais il est aussi exact que le RN n’a ni principes, ni tactique, et sa seule stratégie (déplorable) promeut une troisième candidature inutile de Marine Le Pen à l’Élysée. Ce n’est donc pas demain que ce parti politique adoptera l’« évololéninisme » prôné par notre Ami Gabriele Adinolfi.
01:07 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |