lundi, 24 janvier 2022
Humeur politique vagabonde…
Le billet de Patrick Parment
La droite dite républicaine attend dans les transes la parole de l’oracle Sarkozy pour savoir s’il soutient ou non Valérie Pécresse. Mais que vaut la parole de ce « loser » dont l’unique héritage est d’avoir eu une grande gueule au service d’une totale inaction et d’avoir, à la suite de Chirac, fait gagner à la France cinq années de décadence supplémentaires. La parole de ce nain ne vaut pas tripette !
La réalité de cette campagne électorale est que tout est flou. Pas de mitinjes en raison du virus qui se balade toujours, pas de Macron candidat, mais un président qui bat la retape dans les provinces pour annoncer aux bouseux ce que ce rat des villes n’a pas su faire en cinq ans. Un grand classique. Une gauche qui a totalement disparu du paysage avec un Mélenchon qui agite ses petits bras dans tous les sens migratoires. Et à droite, la figure de la mère Le Pen qui a tellement mis de l’eau dans son vin que celui-ci n’a plus de substance et que talonne une Valérie Pécresse qui se doit de faire le grand écart entre le dur (Ciotti) et le mou (Jacob) de son parti. Le seul qui tient de debout avec un discours cohérent et qui touche à la substance même de « l’être Français », c’est bien Eric Zemmour. Mais les Français ont-ils conscience des véritables enjeux de cette campagne ? Ils gueulent contre l’insécurité qui tire son origine d’une immigration incontrôlée, ils gueulent contre tout (impôts, essence, coût de la vie, etc.) et au final votent comme des veaux pour des sicaires qui vont une fois de plus les faire cocus ! De Gaulle aurait-il eu raison ?
Les quotidiens n’hésitent pas à nous faire accroire que le pouvoir d’achat de la ménagère sera au cœur du débat de la campagne présidentielle. Non que cela ne soit pas important, mais ce n’est jamais que la part émergée de l’iceberg. Car le pouvoir d’achat dépend avant tout de la bonne santé de l’économie. Et ce n’est pas le cas. Tout d’abord, on bénéficie d’une administration qui au lieu de nous faciliter la vie, nous la rend impossible. On a ensuite l’immense marais des règles, réglementations et normes qui sapent le moral des entrepreneurs et sont un frein à l’activité et la création. Ensuite, on a des taux d’imposition les plus élevé d’Europe. Les technocrates de Bercy ne cessent d’inventer des taxes sur tout et n’importe quoi. Quand l’Etat donne d’un côté, Bercy le reprend de l’autre. Et comme nos dirigeants sont aux ordres de Bercy, la vraie révolution, le dégraissage de toute l’administration, reste à faire. Pour toutes ces raisons et quelques autres, les élucubrations des partis et des syndicats sur le sujet ne sont que des effets d’annonce. A en croire le seul Mélenchon, demain on rase gratis ! Faire des économies, ce ne sont pourtant pas les idées et les moyens qui manquent. Mais qui osera ?
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