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lundi, 14 mars 2022

Ukraine : le foutoir merdiatique !

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Le billet de Patrick Parment

Dans son ensemble la presse mainstream occidentale s’est fixée un axe auquel elle se tient : haro sur Poutine, le grand méchant loup et louanges du valeureux soldat résistant ukrainien. Au final dans ce flot d’information, il est tout à fait impossible de se faire une idée précise de ce qui se passe réellement en Ukraine où, à nous en tenir à nos merdiatiques médias, les soldats russes n'ont pas le moral et pillent les magasins d’alimentation, violent les femmes et les enfants, etc. Sans oublier de spéculer sur les intentions malfaisantes évidemment du nouveau satrape planétaire : Vladimir Poutine.

Ce qui ne manque pas de piquant dans cette affaire, comme le souligne un de mes amis, c’est que l’on a d’un côté des pays plutôt en bonne santé économique – la Russie n’a pas de dette et la Chine n’a pas monétarisé le covid – et de l’autre des pays – européens notamment - qui sont très endettés et qui ont déjà les taux d’intérêt très très bas – voire zéro -, victimes de l’inflation et qui ne pourront donc pas les baisser significativement pour financer leur guerre comme ils l’ont toujours fait. Certes me direz-vous, seule l’Allemagne est peu endettée. Elle est le maillon faible de ce dispositif raison pour laquelle traîne des pieds pour appliquer les sanctions.

On le sait déjà, et même nos merdiatiques médias en font état, ce n’est pas l’Amérique avec son Joe Bidet de service qui va payer la note, mais bien les Européens. Et notre-va-t-en guerre Macron fait des ronds de jambes, quand on sait d’ores et déjà que la note va être salée. Entre les dépenses dues à la pandémie et les sanctions qui se décident à Bruxelles, la France de Macron risque de virer tiers-monde. Pas sûr que la France  « d’en bas » soit décidé à payer – comme d’habitude - la facture, d’autant que peu de Français sont décidés à mourir pour Kiev. Pas plus qu’ils ne l’étaient pour Dantzig ! D’ailleurs la plupart s’en foutent complètement de l’Ukraine, dont chacun a bien compris que ce pays – corrompus par ailleurs au dernier degré et jouissant d’une justice issue directement de l’ère soviétique – appartient au pré-carré Russe. Depuis 1989, l’Occident et l’Amérique en particulier ont voulu rouler dans la farine une Russie que Vladimir Poutine a remis sur pied tout à la fois économiquement mais aussi et surtout militairement. Vladimir Poutine pourrait dire « l’Occident combien de divisions ? ». Aucune mon général. Avec ce conflit, l’Europe vient de se rendre compte qu’elle est à poil militairement – exception faite des sous-marins nucléaires français et anglais – et qu’économiquement elle est fortement liée à la Russie dans des domaines qui ne se limitent pas au gaz et au pétrole.

Il est très difficile à ce jour d’imaginer quelle sera l’issue de cette guerre. Poutine vient de réveiller une Europe anesthésiée par sa société de consommation, préoccupée de chasse à l’homme genre #Metoo et au final vassalisée et aux ordres de l’Ordre mondial libéral.

On crie au loup en décrétant des sanctions dont on sait très qu’elles ne servent à rien sauf à mettre à mal nos propres économies, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Dans quel bourdier les Macron, Van der Leyen et autres Borrell vont-ils nous entraîner ? Il faut en effet négocier avec Poutine, mais en tant qu’Européens, pas au nom d’un Occident problématique avec une Amérique en toile de fond. Cette Amérique qui ne mène que des combats foireux depuis 1945 !

04:06 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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