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jeudi, 09 mars 2023

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Radio France vient de consacrer une série d'émissions à la vie et à l'engagement de Jean-Marie Le Pen

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La présentation de Radio France :

Dans cette série en sept épisodes, fabriquée à partir d’archives rares et avec le regard d'éminents chercheurs, Philippe Collin analyse la trajectoire de Jean-Marie Le Pen en nous prémunissant contre nos émotions.

Un récit de Philippe Collin, réalisé par Violaine Ballet, Flora Bernard et Juliette Médevielle

Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen et son Front National accèdent au second tour de l’élection présidentielle. Ce soir-là, peu après 20h, le leader de l’extrême droite s’adresse aux Françaises et aux Français. C’est sans doute son meilleur discours, car au lieu d’exclure, comme à son habitude, le candidat Le Pen cherche plutôt à inclure, disons, à sa manière…

Puis il appelle à un redressement national, l’expression est mûrement choisie, Jean-Marie Le Pen est un fin connaisseur de l’histoire de France. Le redressement national, c’était l’obsession de Philippe Pétain, et ce n’est en rien caricatural, c’est Le Pen lui-même qui a choisi cette expression. La suite du discours cherche à nourrir le lien, entre un peuple et un chef. Jean-Marie Le Pen appelle les Français à se regrouper autour de lui pour sauver une patrie en danger, une nation entravée. Enfin, Le Pen résume son programme et définit son identité politique : « Je suis socialement de gauche, économiquement de droite et nationalement de France ».

Au second tour, le 5 mai 2002 au soir, Jean-Marie Le Pen sera largement battu par Jacques Chirac avec 82 % des voix, mais désormais plus rien ne sera comme avant. En avril 2022, vingt ans plus tard, Marine Le Pen, sa fille, était à nouveau au second tour de l’élection présidentielle, avec cette fois 41,5 % des suffrages. Et dans la foulée, en juin, 89 députés du Rassemblement national, sont entrés au Palais-Bourbon. Ils sont tous les héritiers de Jean-Marie Le Pen. Alors, quelle est leur matrice idéologique ? Et qu’incarne Jean-Marie Le Pen dans l’histoire de France ? Il faut sonder son destin pour éclairer notre présent. Or, le péril consisterait à voir dans ce destin, celui du diable. Donc, dans cette série inédite en sept épisodes, fabriquée à partir d’archives rares et accompagnés par de grandes pointures universitaires, historiens et politistes, nous allons analyser la trajectoire de Jean-Marie Le Pen en nous prémunissant contre nos émotions.

Une seule règle, toujours la même, expliquer, faire de l’histoire.

Les épisodes

  • 1er épisode : Le pupille de la nation (1928-1956)
  • 2ème épisode : Le chagrin et le ressentiment (1956-1962)
  • 3ème épisode : L’union fait le Front (1962-1974)
  • 4ème épisode : Le national populisme (1976-1986)
  • 5ème épisode : Le vol noir du corbeau (1987-1998)
  • 6ème épisode : Aux marches du palais (2002-2015
  • 7ème épisode : Une France contre l’autre…

Les intervenants

  • Benjamin Stora, historien, Professeur des universités. Il enseigne l’histoire du Maghreb contemporain (XIXe et XXe siècles), les guerres de décolonisations, et l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe, à l’Université Paris 13 et à l’INALCO (Langues Orientales, Paris). Auteur d’un rapport sur les questions mémorielles franco-algériennes remis à Emmanuel Macron en janvier 2021 ; auteur de « France Algérie : les passions douloureuses » (Albin Michel) et de « Les mémoires dangereuses : de l'Algérie coloniale à la France d'aujourd'hui » (Albin Michel)
  • Olivier Dard, historien, Professeur d’Histoire contemporaine en Histoire politique à l’Université Paris IV, spécialiste de l’extrême droite française.
  • Pascal Perrineau, politiste et spécialiste de sociologie électorale, il a été le directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) entre 1992 et 2013. Il est professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris) où il a la charge de plusieurs cours sur le vote, l'analyse des comportements et des attitudes politiques, la science politique et l'extrême droite en France et en Europe. Auteur de « La France au front : essai sur l'avenir du Front national » (Fayard) et de « Le Front National à découvert » avec Nonna Mayer (Presses de Sciences Po)
  • Nonna Mayer, politiste, directrice de recherche émérite au CNRS rattachée au Centre d’études européennes de Sciences Po, spécialiste de l’extrême droite en France. Auteure de « Ces Français qui votent Le Pen » (Flammarion) et de « Le Front national à découvert » avec Pascal Perrineau (Presses de Sciences Po)
  • Fabien Archambault, historien, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne, spécialiste de la culture politique au XXe siècle.
  • Valérie Igounet, historienne, chercheuse rattachée à l’Institut d’histoire du temps présent, spécialiste de l’histoire du Front national. Auteure de « Le Front national : de 1972 à nos jours : le parti, les hommes, les idées » (Seuil, 2014)
  • Nicolas Lebourg, historien. Chercheur au Centre d’études politiques de l’Europe latine (CEPEL) à l’université de Montpellier, il est spécialiste de l'extrême droite. Membre de l'Observatoire des radicalités politiques. Auteur de « Dans l'ombre des Le Pen : une histoire des numéros 2 du FN » (Nouveau Monde éditions) et de « François Duprat, l’homme qui inventa le Front national » (Denoël)
  • Cécile Alduy, Professeure associée en littérature et civilisation française à Stanford University, chercheure associée au Cevipof à Sciences Po, elle a étudié tous les discours et les symboliques du Front National ces cinquante dernières années. Auteure de « Ce qu'ils disent vraiment : les politiques pris aux mots » (Seuil) et de « Marine Le Pen prise aux mots : décryptage du nouveau discours frontiste » (Seuil)
  • Abel Mestre, journaliste au service politique du Monde, il a suivi Jean-Marie Le Pen de 2008 à 2015. Co-auteur de « Le système Le Pen : enquête sur les réseaux du Front national » (Denoël)

Pour écouter ces émissions cliquez ici

Emissions à suivre évidemment avec le recul qui s'impose.

20:35 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine-Russie, un an de conflit : l'analyse du général Martinez

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Général (2s) Antoine Martinez

Au Président de la République et à son gouvernement, aux représentants de la nation et au peuple français : 

Un an tout juste après l'agression de l'Ukraine par la Russie et alors que ce conflit semble s'enliser, il faut bien admettre que les risques d'embrasement et de débordement au-delà du territoire ukrainien deviennent très sérieux aujourd'hui du fait du soutien massif de Kiev décidé par l'OTAN, notamment en matière de matériel militaire lourd, qui pourrait conduire les dirigeants russes à considérer cette démarche comme belliqueuse à leur égard. Les pays européens, membres de l'OTAN, traités de ce fait comme co-belligérants seraient donc en première ligne et potentiellement sous la menace directe de frappes de représailles, ce qui déclencherait une phase nouvelle de cette guerre qui deviendrait incontrôlable. Il ne sert à rien de clamer qu'il ne s'agit pas de co-belligérance pour tenter de s'en convaincre. En effet, c'est la guerre et si les Russes considèrent qu'il s'agit de co-belligérance, cette co-belligérance sera considérée comme telle avec ses conséquences. La situation est donc extrêmement grave et préoccupante et la responsabilité des dirigeants européens est immense dans la tournure que pourrait prendre ce conflit, pour l'instant encore, contenu géographiquement.

Les dernières déclarations du Président de la République, engageant la France, lors de la conférence sur la sécurité qui s'est tenue à Munich, ne sont d'ailleurs pas de nature à faire baisser la tension. Refuser d'engager le dialogue avec la Russie qui contrôle à ce stade environ 20 % du territoire ukrainien et pousser à sa défaite d'une part, et laisser croire que l'Ukraine serait en capacité d'imposer ses conditions dans une négociation qui surviendrait après une hypothétique contre-offensive victorieuse d'autre part, relève d'un déni de réalité qui pourrait être catastrophique et dramatique pour l'Ukraine et les pays européens. Il est encore temps d'arrêter le massacre !

C'est pourquoi j'appelle le Président de la République et le gouvernement à un sursaut inspiré par la raison. Avoir servi la France sous l'uniforme pendant une quarantaine d'années m'en donne aujourd'hui le droit, sinon le devoir. Car la politique et la géopolitique se fondent sur des réalités et non sur des fantasmes ou sur l'émotion. Et les réalités internationales en 2023, confirmées s'il en était besoin par ce conflit en Ukraine, sont représentées par les Etats-Unis, la Russie et la Chine, seules puissances en mesure – en fonction de leurs seuls intérêts propres – de peser sur l'issue de cette guerre par procuration, l'Union européenne étant de son côté totalement dépassée car ayant choisi depuis la fin de la Guerre froide d'engranger les dividendes de la paix au détriment de sa défense. Ignorer cette évidence ou refuser de l'admettre peut conduire à des prises de décisions tragiques pour la France et les Français.

C'est pourquoi j'appelle les représentants de la nation, députés et sénateurs, étrangement silencieux sur les décisions partisanes prises par l'exécutif et qui engagent la France dans ce conflit, à exiger un débat au Parlement. La France se devait, en présidant l'Union européenne au cours du premier semestre 2022 – avant même l'agression russe et dans les mois qui l'ont suivie – d'adopter un rôle singulier de puissance d'équilibre, de vrai médiateur donnant à la diplomatie sa raison d'être dans ce conflit qui aurait pu et qui aurait dû être évité ou arrêté. Car cette guerre est un vrai malheur pour l'Europe. En ne faisant pas ce choix et en suivant aveuglément les Etats-Unis, la France a manqué un rendez-vous avec l'Histoire. Les Français pourraient le payer cher.

C'est pourquoi, enfin, j'appelle les Français à prendre conscience des enjeux qui touchent à leur sécurité et donc à leur avenir. Cette prise de conscience doit les conduire à manifester fermement, résolument et massivement leur désaccord à des décisions qui privilégient et alimentent manifestement la poursuite de la guerre et sa propagation jusqu'à l'irréparable au lieu de créer les conditions de son arrêt.

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20:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alexandra Henrion-Caude : "Toutes les vérités sur le covid n'ont pas encore été dites !"

Alexandra Henrion-Caude, généticienne et auteur de “Les apprentis sorciers tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager” aux éditions Albin Michel

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16:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |