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lundi, 12 juin 2023

La France un vrai coupe-gorge : Bis repetita placent ! 120 victimes par jour agressées au couteau.

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Michel Festivi 

Le 18 août 2022, j’écrivais une chronique intitulée : « La France coupe-gorge et le syndrome du béluga », ou je rappelai que dans cet été brûlant où toutes nos autorités étaient occupées à tenter de sauver un béluga, il ne se passait pas un jour sans qu’un crime au couteau n’ait lieu.

Le 1er novembre dernier, ma chronique titrait : « La France véritable coupe-gorge (bis repetita) », où je reprenais de nouveaux multiples exemples de crimes et d’assassinats qui avaient lieu, en faisant de nouvelles victimes. Cf ces chroniques sur le site Eurolibertés.

 Sans doute de la paranoïa monomaniaque de ma part !  Vous vous rappelez qu’en 2020 notre éminent ministre de la Justice avait péremptoirement affirmé que « La France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ».

Bien sûr, tous ces drames se produisaient dans l’indifférence totale de nos ministres en charge de notre sécurité et de notre justice. Le premier depuis, ne fait qu’interdire des réunions ou manifestations qui dans le passé n’avaient jamais connu de violence. Le second disserte sur les plateaux de télévisions, non pas du sexe des anges, mais à propos de Marine le Pen et Pétain devant des « journalistes » ignares, incultes et ébahis, à parler sans contradicteur, la vocifération est facile. 

Dès lors, il est tout à fait éclairant de constater que des statistiques viennent d’indiquer qu’il y a en France entre 120 et 140 attaques au couteau par jour, la toute dernière provenant de ce « réfugié » syrien qui a très gravement blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants.

C’est le Figaro, nous apprend Boulevard Voltaire, qui a effectué un calcul à partir de données tirées d’une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon BV (article du 11 juin 2023), ce document reprend les résultats des années 2015, 2016 et 2017. Il a ainsi été dénombré 653000 victimes de violences physiques, hors ménages par an. Parmi ces victimes, 18% déclarent avoir été violentées par un agresseur muni d’une arme, et que dans la plupart des cas il s’agit d’une arme blanche.

Selon Le Figaro, 44000 victimes d’agressions à l’arme blanche, cela représente une moyenne effective de 120 victimes par jour, et ce sans compter les violences conjugales.

Ces chiffres n’ont pas pu être officiellement confirmés pour 2020, car figurez-vous que cette enquête dite « de victimisation », n’existe plus. Gérard Darmanin a trouvé la combine, casser le thermomètre, pour prouver que le sujet n’est plus malade !

Comme a été supprimé, l’ONDRP ! Tout cet appareil statistique a été remplacé, je n’invente pas, par un organisme intitulé « Vécu et ressenti en matière de sécurité, VRS » qu’en termes galants ces choses là sont dites. Bien sûr cette officine sera entièrement dirigée par le ministère de l’intérieur, l’Insee ne s’en occupera plus.

On s’attend donc à des statistiques aux petits ognons. En tout cas, comme le rapporte aussi BV, Valérie Boyer, Sénatrice LR a tenté de formuler  « une demande de question orale au Gouvernement, afin d’obtenir des éléments sur la hausse des attaques à l’arme blanche dans notre pays ».

La même question avait été posée en 2021 et 2022. Gageons que nos ministres sauront maquiller les chiffres et asséner « que la France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ». L’important sera de savoir si les français et principalement les électeurs voteront toujours et encore pour ceux qui depuis des décennies ne prennent pas les mesures adéquates pour briser ces actes mortifères. L’important sera aussi de vérifier, si les juges en charge de ces dossiers criminels ou de violences, prendront la mesure de l’ampleur du problème pour enfin édicter des sanctions hautement dissuasives et qui prennent en charge toute la détresse des victimes. Car comme je l’écris souvent, pour une agression, un crime, un assassinat c’est la plupart du temps des dizaines et des dizaines de victimes qui sont frappées, le mari, l’épouse, les enfants, les frères, les sœurs, les grands-parents etc… Les bougies, les fleurs et les marches blanches n’ont jamais réglé ces attaques au couteau, il faudrait qu’une bonne fois pour toute la saine colère populaire se manifeste.

17:47 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a de l’eau dans le gaz

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Jarente de Senac

J’avoue que quand j’ai reçu ma facture de gaz, mon sang n’a fait qu’un tour : une augmentation de 75 %. Je ne suis qu’un petit consommateur, un consommateur domestique pourrait-on dire, sauf que nous sommes des millions dans ce cas. Or, du temps où l’on bénéficiait du gaz russe, nos factures étaient supportables. Ce n’est plus le cas. Et elles le sont encore moins pour l’industrie, les artisans et de nombreux métiers de bouche. On peut lire partout que des restaurateurs envisagent de mettre la clé sous la porte. Ils ne seront pas les seuls. De la casse, il va y en avoir. Tout ça parce qu’une bande d’irresponsables politiques, qu’ils soient Français ou Européens ont décidé, sous pression des Américains évidemment, que le soutien à l’Ukraine était une priorité européenne. Il n’en est rien. Mais, c’est ainsi que nos économies vont plonger. On va devoir aller se ravitailler en énergie sur le marché mondial qui va nous coûter nettement plus cher. J’allais oublier un autre détail : on veut nous imposer la voiture électrique, ce qui est une autre aberration énergétique. Une chose est sûre, nos factures de gaz et d’électricité sont un facteur supplémentaire pour virer cette classe politique faite d’irresponsables. La question est : va-t-on devoir attendre la fin du mandat de Macron ? Quand va-t-on en finir avec cet Etat de plus en plus totalitaire – où un ministre de l’intérieur interdit des réunions privées -, qui a totalement dénaturé notre démocratie ?

A l’heure même où nous écrivons ces lignes, comme par un coup de baguette magique, on a évacué le thème des retraites – un faux débat – pour voir remonter à la surface celui nettement plus sérieux de l’immigration. Alors que Jean-Marie Le Pen en parle depuis plus de quarante ans maintenant, depuis que toute la classe politique s’est empressée, depuis quarante ans toujours, à mettre le sujet sous le tapis, la poussière a fini par infester toute la pièce. Alors que ce gouvernement n'a pas de majorité absolue à l’Assemblée, tout sujet devient peu ou prou explosif. C’est le cas avec la proposition de loi des Républicains concernant l’immigration. On le sait depuis belle lurette, que les Français n’en veulent pas (« On connaît la réponse », dixit Chirac). Mais face à la montée des violences dans tout le pays dont les immigrés sont largement responsables – ils sont majoritaires dans les prisons -, face aux coûts qu’elle entraîne, son poids devient de plus en plus insupportable. Et les Français sont épuisés par cette classe politique qui promet à chaque fois de résoudre le problème pour s’empresser de n’en rien faire. Alors, c’est panique dans le Landerneau devant l’inexorable montée du Front national hier, Rassemblement national aujourd’hui. Marine Le Pen, bien qu’ayant largement édulcoré son programme, reste en pointe aux yeux des Français, sur le sujet. Dans un paysage politique où la gauche a complètement disparue, où la pseudo majorité n’imprime pas – incompétence, un Macron trop libéral, etc. -, où la droite ne montre que ses divisions, Marine Le Pen reste l’unique expérience jamais tentée par les Français qui - rappelons-le tout de même – restent majoritaire au sein d’une société que la bien-pensance, médiatique notamment, verrait plus métissée qu’elle ne l’est.

Les Français franchirons-ils le pas ? Telle est la question qui fait trembler tout le Landerneau. Le problème avec Marine Le Pen est qu’elle est très loin d’avoir les convictions de son père et que pour faire bonne figure, elle continue de mettre de l’eau dans un vin qui n’est que de la piquette !

10:26 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le rendez-vous des peuples

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Vincent Trémolet de Villers

C’est un thème qui a sorti Éric Ciotti du bourbier des retraites et donné, en quelques heures, une place centrale dans le débat public à Édouard Philippe. En vingt ans, il a fait passer le parti de Marine Le Pen de 18% à 42% ; en quelques mois il a transformé un journaliste, Éric Zemmour, en homme politique capable de réunir 7% des voix. Les différents scrutins en Suède, en Italie, en Espagne en ont fait aussi la preuve : la lutte contre l’immigration est un levier électoral de plus en plus spectaculaire.

Inutile d’établir une hiérarchie entre ce thème et celui du pouvoir d’achat puisque désormais, dans l’opinion, les deux sont imbriqués. De plus en plus de Français font un lien entre le déclassement et la mutation démographique provoquée par l’immigration : pression à la baisse sur les salaires, obésité de l’État social (l’agresseur d’Annecy, en tant que demandeur d’asile, avait droit à plus de 400 euros mensuels), thrombose et délabrement des services publics, notamment à l’hôpital. Le parti du déni continue de répondre aux inquiétudes par l’anathème - discrimination, stigmatisation, racisme - et l’autosatisfaction morale - ouverture, générosité, humanité -, mais, face à ce phénomène historique, à ce rendez-vous des peuples, cette rhétorique tourne à vide. C’est que les effets délétères de la pression migratoire ne sont ni un sentiment égoïste, ni une panique morale, ni une construction de l’esprit : c’est une réalité que chacun peut vérifier. Si la gauche continue de s’enfermer dans le monde enchanté du vivre-ensemble, elle finira par disparaître.

Vaines, aussi, les considérations sur les alliances, les combinaisons, les coalitions à droite. C’est dans les urnes que les Français feront leur choix. Ils ne le feront pas, comme l’a justement précisé Emmanuel Macron, sur des considérations « morales », mais avec une volonté simple : « Reprendre le contrôle. » C’est là et nulle part ailleurs que les partis traditionnels ont une responsabilité historique. Déjà, l’on mesure que les discours les plus radicaux portent moins que les solutions précises. La lutte contre l’immigration incontrôlée est en train de sortir du champ des passions pour entrer dans celui des évidences. s

Source : Le Figaro 12/06/2023

09:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |