mardi, 13 juin 2023
DIMANCHE 10 SEPTEMBRE, LA BRETAGNE A RENDEZ-VOUS À LA FÊTE ANNUELLE DU COCHON ORGANISÉE PAR LE PARTI DE LA FRANCE... RETENEZ CETTE DATE !
23:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Trump outragé, Trump martyrisé, Trump inculpé, mais Trump préféré !
La chronique de Philippe Randa
Mis en examen par la justice de l’État de New York sous l’accusation « d’achat du silence » d’une actrice de films X, en 2016, l’ancien président américain Donald Trump a également été inculpé le 8 juin dernier par la justice fédérale pour sa gestion des archives de la Maison Blanche : « L’acte comporte 37 chefs d’accusation, dont “rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale”, “entrave à la justice” et “faux témoignage”. C’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président fait face à une inculpation fédérale », rapporte France info.
Du lourd, donc, très lourd même, terriblement lourd et même… étrangement lourd, tout de même ! L’ancien président aurait quitté la Maison Blanche en emportant des milliers de documents « ultra-confidentiels » et pour nombre d’entre eux tamponnés « secret-défense »… parmi lesquels, nous indique de son côté Le Monde « des documents liés aux armes nucléaires des États-Unis (et) des informations sur le “président de la France” » : c’est dire si l’affaire est sérieuse (interdiction de rire).
De nouvelles accusations balayées d’un haussement d’épaules, d’un revers de main et d’un jugement lapidaire par l’intéressé – « Cette histoire d’armes nucléaires est un canular » – qui fustige au passage, et comme il en a désormais pris l’habitude, la « corrompue administration Biden ».
« Donald le voleur » ignorait donc qu’il n’avait pas que des amis et qu’il courrait quelques risques à conserver un tel « butin » à son domicile de Mar-a-Lago en Floride. Qu’il soit pour beaucoup « le mal incarné » (et absolu), on s’en doute, mais un « tel imbécile », on a tout de même davantage de mal à le croire… à l’instar des électeurs républicains qui continuent à le placer loin, très loin en tête de ses rivaux à l’investiture de leur parti à un an et demi de la présidentielle américaine : sur la dizaine de candidats à s’être lancée dans la course, le gouverneur de Floride Ron DeSantis est encore le mieux placé… à 30 points de retard néanmoins… suivi de l’ancien vice-président Mike Pence culminant lui à… 5 % des suffrages de son camp !
D’autant que le système américain des primaires est impitoyable : « Mécaniquement, explique au HuffPost Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis, plus il y a de concurrents, moins un score élevé est nécessaire pour l’emporter. Donald Trump, seul contre tous, a donc l’avantage “même avec 35 % des voix” ».
On ne compte plus ceux qui veulent la peau de « The Donald » – « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », ironisait en son temps un certain Benito Mussolini –, mais le constat, à l’heure où ses lignes sont écrites, semble le confirmer : « Plus on l’inculpe, plus il est populaire »…
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22:10 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Thibault de Montbrial : "L’État Islamique a déjà réintroduit des commandos actifs en Europe !"
18:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Henri : “Cette jeunesse vue au pèlerinage de Chartres notamment refera le pays”
dans Le Salon Beige
Henri, le héros au sac à dos d’Annecy, a répondu à France catholique de manière un peu plus profonde que lors des interviews radio ou télévision. Extraits :
Avec du recul, comment percevez-vous votre présence sur les lieux de l’attaque à Annecy ?
Je suis de plus en plus convaincu qu’il n’y a pas de hasard. Le Bon Dieu voulait que je sois là, au bon endroit, au bon moment, comme si cela était téléguidé. Plusieurs indices me font penser que j’étais entre les mains de la Providence. Je n’aurais pas dû m’arrêter à Annecy. Or, j'y suis resté un jour et demi. Ensuite, j’ai flâné le long du lac, puis je me suis assis sur un banc. Pourquoi ? Je ne le sais pas… Tout comme je ne peux donner aucune explication au fait que j’ai pris le chemin de droite plutôt que celui de gauche. Pour moi, l’effroyable attaque est porteuse d’un message très symbolique : un demandeur d’asile syrien sombrant dans la folie et frappant des enfants et un pèlerin catholique qui agit. Je prie pour que tous les hommes politiques en tirent les leçons.
Où avez-vous trouvé la force d’agir ? Dans votre foi et votre éducation chrétienne ?
La foi est quelque chose de mystérieux que j’ai reçu au baptême et j’ai grandi dans le creuset catholique, mais mon ancrage familial est très important. J’ai la chance de venir d’une famille très engagée militairement au service de la France du côté paternel, et d’être issu du côté maternel d’une noblesse de campagne avec un grand-père toujours maire en exercice d’une commune. Ce dernier m’a toujours dit : « La plus belle seigneurie est la seigneurie de soi-même. » Le scoutisme m’a nourri de l’idéal chevaleresque et ma famille m’a irrigué de l’histoire de France.
Comment priez-vous ?
Je loue Dieu sur le chemin des cathédrales et j’aime beaucoup chanter. Je suis aussi très attaché à la prière du rosaire. Prendre le temps de dire 150 fois « Je t’aime » à la Vierge Marie, cela signifie qu’on l’aime encore plus. Ce n’est pas seulement un « coucou maman » à la manière d’un enfant quand il part à l’école, il s’agit plutôt de passer du temps avec elle afin de lui porter une véritable attention (…)
Avez-vous le sentiment d’être devenu un modèle de chrétien engagé ?
Non, je ne suis pas un modèle, mais j’ai la certitude d’appartenir à une jeunesse qui n’est pas en voie de disparition. Bien au contraire ! Cette jeunesse vue au pèlerinage de Chartres notamment refera le pays. En 1980, au Bourget, saint Jean-Paul II avait proclamé : « France, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Cette jeunesse est en train de lui répondre de deux façons et j’essaie d’en témoigner humblement : il est temps de relever la tête, de la tourner vers la grandeur et de ne plus subir et, enfin, il est urgent de dire au monde que nous allons nous battre pour le Christ. Depuis le drame d’Annecy, je ne me sens pas investi d’une mission, mais je sais que je dois faire passer un message : à partir du moment où on s’ouvre aux grandes et belles choses, l’âme agit et résiste.
Rien n’est le fruit du hasard effectivement. Cette agression ignoble permet donc d’offrir au plus grand nombre ce magnifique témoignage de foi et de courage, qui doit devenir un véritable détonateur spirituel et intellectuel pour les catholiques de France.
Ce n’est pas un hasard non plus que ce Syrien se soit paradoxalement proclamé chrétien. Cela a évité de déplacer le débat sur le plan de l’islamisation et du terrorisme, dont les multiples exemples se multiplient par ailleurs. Cela a surtout permis d’expliquer en quoi spirituellement ce Syrien ne peut pas être chrétien. Nous sommes là dans le vrai combat entre le Bien (le Christ), représenté ici par l’action inspirée de Henri, et le mal (le diable), représenté ici par l’action de ce Syrien.
13:21 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Bernard Germain : Wokisme : la dictature des minorités
Le "wokisme"… mot bizarre qui veut dire "éveillé", est la nouvelle idéologie qui frappe la France et l’Europe. Cette idéologie est basée sur une grille d’analyse et de lecture "révolutionnaire" de la société, remettant en cause l’ancienne. Adieu la lutte des classes, maintenant place à la race, aux minorités et l’interaction de leurs luttes. L’ennemi suprême étant l’homme blanc qu’il faut éradiquer. Cette idéologie "totalitaire" est un terrible danger pour notre société. L'ouvrage de Bernard Germain "Déconstruire la woke idéologie" a pour objet d’exposer et de combattre ce qu’est le wokisme, idéologie basée sur des mensonges éhontés. Mener le combat, pied à pied, contre cette idéologie est devenu une priorité absolue si nous voulons que notre civilisation européenne perdure.
Les livres de Bernard Germain cliquez ici
13:12 Publié dans Bernard Germain, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Cacographie

Etienne de Montety
Ce pourrait être un jeu comme hier le javanais, le loucherbem, le verlan, une manière adolescente de coder le langage qui fait lever les yeux au ciel les parents et les professeurs et finit par passer de mode. L’écriture inclusive, avec ses mots veillant à ne pas «genrer», à ne pas «assigner», s’installe. Des chercheurs, des universitaires, des militants politiques, des publicitaires, des communicants, toute une classe paradoxalement cultivée, ayant bénéficié des meilleures écoles et universités de la République, l’emploie, l’impose.
Pour les uns, cette nouvelle grammaire est l’expression d’un combat à mener pour la « visibilité » des minorités, pour les autres, elle est plus simplement chic, exhalant un progressisme de bon aloi. Ne pas l’employer, pire, y résister, c’est risquer la géhenne de l’obscurantisme. La méthode n’est pas neuve, on la trouve déjà exprimée chez Molière : « Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis/ Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis./ Nous chercherons partout à trouver à redire,/ Et ne verrons que nous qui sache bien écrire. » Derrière les expériences fumeuses d’apprentis sorciers, c’est aussi une représentation du monde qui est mise à l’épreuve : l’adéquation précise du mot à la chose, son genre, son nombre y sont l’ennemi. On leur substitue un vocabulaire non identifié, abstrait, confus, censé exprimer les mille nuances de la nature humaine, au risque de la diluer dans ce qu’il faut appeler une « cacographie » – réalité qui serait à l’écriture ce que la cacophonie est à la musique. Et, alors que la langue française obéit historiquement à l’usage, et de temps à autre à des normes établies par l’autorité de l’État, un groupe idéologique s’arroge on ne sait quel magistère sé- mantique, et forcément éclairé, auprès du bon peuple.
Quant à savoir si celui-ci - des millions de francophones, vous, moi - entend quelque chose à ce sabir constitué de points médians et de néologismes bancals, c’est le moindre des soucis de ces promoteurs : ces inventions sont-elles utilisables ? Intelligibles? Harmonieuses ? Bah ! Pour eux la langue n’est pas un instrument d’expression, d’échanges et de compréhension au service de tous, c’est une arme de combat. s
Source : Le Figaro 13/06/2023
10:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La dissuasion nucléaire est une trop belle légende

Jean-Pierre Dupuy*
En quoi la guerre nucléaire est-elle « une guerre qui ne peut avoir lieu » ?
Aujourd’hui, le discours qui entoure l’arme nucléaire la présente comme une arme de non-emploi. Sa puissance démesurée exclut que quiconque puisse un jour songer à la faire exploser au-dessus d’une population civile. Elle n’a qu’un but : dissuader les autres puissances nucléaires d’utiliser la leur. Telle est la bonne nouvelle : la simple existence de l’arme nucléaire est ce qui en fait un instrument de dissuasion. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. La guerre nucléaire n’aura pas lieu, parce qu’elle est impossible. La preuve, nous répète-t-on, depuis le 9 août 1945, date de la destruction de Nagasaki au Japon, elle n’a pas eu lieu.
Tout cela est une trop belle légende. C’est un discours irresponsable, dangereux, au point d’en être inacceptable. Une guerre nucléaire en Europe est peu probable, certes, mais elle est possible. Et avec la guerre qui se dessine entre la Russie et l’Otan, nous en sommes plus près que nous ne l’avons jamais été pendant la guerre froide. Quand les enjeux sont aussi énormes, il convient de tenir le possible pour une éventualité qui est destinée à devenir réelle, et cela afin de se donner une chance de l’en empêcher.
Comment expliquez-vous que l’on discute peu de cette question en France ?
En France, très peu de penseurs indépendants s’intéressent à la guerre nucléaire. Il y a eu Raymond Aron, René Girard, et aujourd’hui Benoît Pélopidas, chercheur à Sciences Po. Dans les médias, dont beaucoup sont aux mains de dirigeants du complexe militaro-industriel, ceux qui s’expriment sur ce sujet travaillent, directement ou indirectement, pour la force de frappe française. Cela les conduit à minimiser le risque, à la diférence des penseurs et des stratèges américains.
Prenons un exemple. Fin mars, Vladimir Poutine a annoncé qu’il allait installer des missiles tac- tiques en Biélorussie. Immédiatement, à la radio, un général français invité à commenter cette actualité a expliqué qu’un armement tactique était un armement de faible puissance explosive et de faible portée. Pourtant, la puissance de ces armes peut atteindre sept fois celle de la bombe de Hiroshima et détruire Manhattan. Quant à leur portée, elle peut atteindre 5 500 km. Depuis la Biélorussie, vous couvrez toute l’Europe. Qu’un général français puisse ainsi minimiser la menace est typique. En France, la guerre nucléaire est un non-sujet. Mais c’est vrai qu’il est parfois bon d’être ignorant. On ne s’inquiète pas.
Si une guerre nucléaire éclate, d’où viendra-t-elle ?
Ma thèse est que si une guerre nucléaire éclate, elle se produira alors que personne ne la veut. De même, lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, ni Khrouchtchev ni Kennedy ne voulait la guerre nucléaire, et pourtant on est passé à un cheveu de son déclenchement.
Personne ne veut la guerre nucléaire, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’aura pas lieu. Cela veut dire que si elle a lieu, elle sera le résultat d’un accident. Et le système d’utilisation de la bombe maximise la probabilité de l’accident. Cela rejoint les analyses de René Girard qui a montré que dans les relations entre les hommes, au-delà d’un certain seuil de violence, c’est la violence qui commande. La violence nous échappe, alors même qu’elle vient de nous. Et avec l’arme atomique, il y a comme un pouvoir de décision de l’arme elle-même, une auto-extériorité, une auto-transcendance de la violence, comme l’a analysé Günther Anders.
Quelles sont les marges de manœuvre pour promouvoir la paix aujourd’hui ?
Je pense que l’arme atomique enfonce un coin entre les valeurs de justice et de paix. Si on veut la justice à tout prix, et donc que l’Ukraine récupère même la Crimée, on n’aura pas la paix mais la guerre. Et inversement, si on veut la paix, il faut accepter une dose d’injustice, par exemple laisser la Crimée à Poutine. Mais je ne tranche pas. Je ne dis pas qu’il faut choisir la paix plutôt que la justice, ou la justice plutôt que la paix. Je dis que l’arme atomique est responsable de ce conlit entre deux valeurs morales essentielles.
L’horizon de la paix est-il dans le désarmement ?
Je conclus mon dernier livre en écrivant que la simple possession de l’arme nucléaire est un mal, un crime contre l’humanité. Je suis fier d’avoir montré et dit cela avant le pape François. Cela n’implique pas que je préconise un désarmement irréléchi. Maintenant que la bombe atomique a été inventée, je pense qu’un monde sans bombe atomique serait plus dan- gereux que le nôtre. Pourquoi ? Parce qu’on peut supprimer les bombes mais pas le fait qu’on sache les faire. Ce serait la course au premier qui se réarmerait et qui, par conséquent, menacerait tous les autres.
Quels sont les motifs d’espérer face au risque ?
Ce que nous faisons là : faire diminuer le risque commence par en prendre conscience et par en discuter. La violence nucléaire ne peut s’autonomiser que s’il y a d’abord de la violence et que cette violence dépasse un certain seuil. Mais nous pouvons travailler à rester en deçà de ce seuil. Après avoir tant réléchi sur la violence, René Girard était, lui, parvenu à une solution : la conversion à l’amour, la fin de la haine entre les êtres humains. Girard pensait que toutes les institutions étaient ichues car elles étaient toutes nées de la violence et que la révélation chrétienne l’avait dévoilé. Sa conclusion, qui décourage toute politique, c’est qu’il faut atteindre le moment où l’humanité aura le choix entre l’autodestruction et la conversion au Royaume d’amour. Je suis personnellement beaucoup moins pessimiste. Je crois qu’on peut agir politiquement contre la violence.
Propos recueilli par Élodie Maurot
Source : La Croix
(*) Jean-Pierre Dupuy est ingénieur, polytechnicien et philosophe. Dernier ouvrage, La guerre qui ne peut pas avoir lieu, Points Seuil, 250.p.
08:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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