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jeudi, 27 novembre 2025

Entretien avec Franck Buleux, candidat à l’administration de la CIPAV

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Source EuroLibertés cliquez ici

Franck Buleux, auteur d’une biographie de Pierre Poujade (Pierre Poujade Union & Fraternité française, Les Cahiers d’histoire du nationalisme n°20, Synthèse nationale), est également un ardentdéfenseur des indépendants ; à ce titre, il est candidat à l’administration de la CIPAV, la principale caisse de retraite des professions libérales, avec le francilien Pierre Boixareu en tandem !

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

 

Franck-Buleux.jpgPourquoi ce combat et cette candidature ?

Le combat ne doit pas rester purement théorique et littéraire. La défense des indépendants ne doit pas être laissée à des organismes liés au « bloc central » que ce soit au niveau national ou européen. Je ne citerai pas ces organismes mais ils candidatent sur la bannière du « renouveau ». Cela fait des dizaines d’années qu’ils rénovent, il est temps de présenter aux indépendants une liste de défense de leurs intérêts, notamment dans un souci de transparence vis-à-vis des cotisants. La Cipav (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse) est une des caisses de retraite des professions libérales, aux côtés des autres caisses des professions libérales.

Quel est le rôle de la CIPAV ?

La CIPAV est, comme son nom l’indique, la caisse de retraite, mais aussi de prévoyance et d’action sociale, d’une grande partie des professions libérales. Cette caisse gère leur régime de retraite de base et celui de leur retraite complémentaire. Elle a été créée en 1978 à la suite de la fusion entre la Caisse des ingénieurs (Cavitec) et la Caisse des architectes (Caava). La CIPAV est un organisme de droit privé qui exerce une mission de service public. Elle est soumise au Code de la Sécurité sociale et cette caisse est contrôlée par la Mission nationale de contrôle des organismes de Sécurité sociale.  La CIPAV régit le régime de retraite complémentaire des professionnels libéraux définis par la loi de financement de la Sécurité sociale. Cet organisme a aussi la charge de leur régime de prévoyance invalidité-décès et propose ses services dans le domaine de l’action sociale par la fourniture d’aides matérielles aux actifs et aux retraités qu’elle gère et qui doivent faire face à des accidents de la vie ou prévenir leur dépendance. Les régimes de retraite de base et complémentaire gérés par la CIPAV répondent au principe de répartition : les cotisations versées par ses adhérents une année doivent permettre de payer les prestations de cette même année. La CIPAV dispose actuellement de 5 cotisants pour 1 retraité.

Pourquoi insister sur la transparence au sein de la CIPAV ?

Parce que la CIPAV est trop souvent liée à des scandales mettant en cause des administrateurs et des systèmes institutionnels pour lesquels la défense collective se limite à des promotions d’intérêt individuel. Le cumul des intérêts particuliers ne se confond pas avec l’intérêt commun. On entend souvent nos élites évoquer la République : ne s’agit-il pas de défendre l’intérêt commun ?

Que pensez-vous de la réforme des retraites ?

Il est nécessaire de repenser notre système fondé en 1945. Deux pistes s’ouvrent à nous : l’ajout d’une part de capitalisation qui se cumulerait au système de la répartition avec l’aide des employeurs et des assureurs : les premiers souscriraient de manière obligatoire (comme l’assurance santé depuis 2016 pour les salariés de droit privé) un contrat au profit de l’ensemble des salariés (une forme de PER – Plan d’épargne retraite – à vocation obligatoire et d’autre part, mettre l’accent sur le nombre de trimestres validés et non sur un âge quelconque préalablement défini de liquidation de la retraite, âge (de 60 à 70 ans) qui ne mettra jamais les individus d’accord. Il serait beaucoup plus clair de mettre en place la liquidation de la retraite à un niveau de taux plein, au terme d’un certain nombre de trimestres validés et cela, quel que soit l’âge du récipiendaire.

Et pour les indépendants ?

Pour la retraite, le système serait le même. Concernant les contrats collectifs, il serait bon de développer les accords avec des associations d’assurés qui pourraient mettre en place des solutions d’assurance pour permettre d’améliorer l’assurance vieillesse obligatoire, qu’elle soit versée par la CIPAV ou le régime général. Il est temps que le système permette aux interlocuteurs de s’exprimer pour mettre en place des partenariats susceptibles de défendre les intérêts des cotisants. N’oublions pas que, même dans le cadre d’un système de répartition, notre système est aussi contributif, c’est-à-dire que notre pension de retraite est calculée en fonction de nos revenus d’activité, sauf pour l’assurance de solidarité vieillesse (le « minimum » vieillesse qui s’apparente à de l’assistanat, donc non contributif)

La CIPAV, vous l’avez relevé, ce n’est pas que la gestion de la retraite…

Effectivement, il faut développer la prévoyance au sein des cotisants, notamment le risque « dépendance » qui correspond à l’augmentation de l’espérance de vie… en mauvaise santé. Il apparaît évident qu’il va falloir mettre en place des solutions en matière de maintien à domicile ou de placement en établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes. Tout cela a un coût et l’obligation alimentaire des descendants (ou des alliés) n’est pas toujours suffisante, y compris en associant cette obligation aux pensions de retraite et à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) versée par des départements déjà largement sollicités en matière sociale (malgré le financement de cette aide via la contribution issue de la « journée de solidarité ». Il faudra aussi penser à la protection sociale en fin de vie.

Le corporatisme est-il un gros mot, selon vous ?

Absolument pas. Les conventions collectives qui dépendent des branches professionnelles sont le symbole de la résistance des métiers à l’État profond. Les corps de métiers sont tellement différents, notamment quant aux critères de pénibilité, qu’il serait probablement intéressant et plus égalitaire de mettre en place des retraites « à la carte ». Ainsi, le nombre de trimestres à valider pourrait-il faire l’objet de négociations liées à la pénibilité des métiers.

Et pour en revenir aux élections au conseil d’administration de la CIPAV ?

Elles se déroulent à distance tout au long du mois de décembre 2025. Il faut évidemment être cotisant à la CIPAV. Nous avons mis en place un site (cliquez iciet nous tentons de fédérer tous les indépendants pour mettre en place un conseil d’administration fondé sur la défense des libéraux.

Il n’y a pas que les élections générales politiques, il ne faut pas négliger les élections professionnelles. Avant de faire une entrée fracassante à la Chambre des représentants (plus de 50 députés élus en 1956 dont Jean-Marie Le Pen, à Paris), l’Union poujadiste (Union de défense des commerçants et artisans) avait conquis de nombreuses chambres de commerce et d’artisanat à travers le pays. Il n’y a pas de génération spontanée : la victoire politique ne peut pas se suffire à elle-même et doit être précédée d’autres victoires, culturelles ou professionnelles. L’espace professionnel est un des combats qui ne doit pas être négligé. C’est la raison pour laquelle, Pierre Boixareu et moi-même avons décidé de mettre nos expériences respectives au profit des indépendants.

11:50 Publié dans Franck Buleux, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie prochaine du n°31 des Cahiers d'Histoire du nationalisme : La mouvance identitaire blanche américaine (volume 2)

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Voici le deuxième volume de la série de Cahiers d’Histoire du nationalisme consacrée à la mouvance identitaire blanche aux États-Unis que nous devons à Rémi Tremblay.

Il s’intéresse particulièrement à ceux que l’on a appelé « les réactionnaires ».

Cette série comprendra, au final, quatre volumes. Le premier (CHN n°25 – De l’indépendance à 1945) étant paru en 2023. Le troisième est programmé pour le mois de février 2026 et le quatrième volume pour la fin 2026.

L’auteur : Rémi Tremblay

Militant politique, historien et journaliste engagé, Rémi Tremblay est avant tout un patriote québécois. Il fait d’ailleurs partie de la direction du Harfang, le bimestriel de la Fédération des Québécois de souches.

Nous lui devons déjà deux Cahiers d’Histoire du national­isme. L’un consacré à Adrien Arcand (n°12) en 2017 et au fascisme canadien et un autre à Oswald Mosley, et aux fascistes britanniques (n°14) en 2018.

En France, il donne aussi régulièrement des articles dans le quotidien Pré­sent et dans la revue Synthèse nationale.

États-Unis, la mouvance identitaire blanche – Volume n°2 – Les réactionnaires, Rémi Tremblay, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°31, Synthèse nationale, décembre 2025, 224 pages, 24,00 €.

Pour le commander cliquez ici

Le 1er volume de la série :

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En savoir plus et le commander cliquez là

11:50 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le grand reporter Thierry Marignac invité de Alain Escada sur MPI à propos de son livre "Vu de Russie"

Cette semaine, Alain Escada reçoit Thierry Marignac, reporter, traducteur et écrivain. L’essentiel de l’entretien concerne son dernier livre Vu de Russie – Chroniques de guerre dans le camp ennemi, mais il est aussi question de son précédent livre La guerre avant la guerre qui décrit l’état de l’Ukraine, pays viscéralement corrompu.

La guerre observée du côté russe

Thierry Marignac a plusieurs particularités. Tout d’abord, c’est un français qui parle le russe au point d’en être un traducteur reconnu tant en Russie qu’en France. C’est aussi quelqu’un qui a fait plusieurs longs séjours tant en Ukraine qu’en Russie et conserve des amis dans les deux pays.

Cet entretien passionnant nous fait découvrir la guerre observée du côté russe. Thierry Marignac s’est rendu dans plusieurs régions russes et jusque dans le Donetsk pour interroger des gens de tous milieux et rédiger ces chroniques étonnantes. Cette interview frappe par le fossé qui existe entre le témoignage de quelqu’un qui s’est longuement rendu sur place et le récit officiel véhiculé par des médias mainstream devenus caisses de propagande otanesque sans rien connaître de la Russie.

L’entretien permet aussi de mesurer à quel point la pègre ukrainienne s’est installée jusqu’au sommet de l’Etat ukrainien.

A écouter pour se faire une opinion objective de ce conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Source Médias-presses-infos cliquez ici 

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11:26 Publié dans Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lundi 15 décembre, à Versailles : Philippe de Villiers invité des Veilleurs

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Philippe de Villiers : À l’occasion de la sortie de « Populicide », j’ai le plaisir de vous annoncer que je donnerai une conférence au Palais des Congrès de Versailles, le lundi 15 décembre prochain.

Billetterie : cliquez ici

10:32 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |