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vendredi, 28 novembre 2025

L'escroquerie des éoliennes

Une énorme arnaque mondiale 

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17:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’autre marée : ce que révèle l’éveil conservateur venu d’Amérique

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Balbino Katz
Chroniqueur des vents et des marées

Breizh infos cliquez là

Je suis arrivé au bar des Brisants après une longue marche sur la dune de Lechiagat, cette longue arête blonde que le vent sculpte sans relâche. À mesure que j’avançais, la mer s’assombrissait comme une encre qu’on remue au fond d’un pot, et j’avais dans les narines cette odeur d’iode mêlée de varech qui vous suit jusque sous les paupières. En poussant la porte du bar, j’ai aperçu Claudine derrière son comptoir, attentive comme toujours, avec ce mélange de bienveillance et de vigilance tranquille propre aux femmes qui ont vu passer plusieurs générations de pêcheurs. Elle m’a salué d’un « vous voilà » qui tient lieu d’accueil et de conversation entière. J’ai pris ma place habituelle près de la fenêtre, et le café brûlant est arrivé sans que j’aie eu besoin de lever la main.

Sur la table, j’ai ouvert l’enquête de Paul-Henri Wallet dans Le Figaro consacrée au réveil des étudiants conservateurs dans les universités américaines, ce phénomène inattendu qui bouscule les campus où régnait jusque-là la tyrannie molle, mais implacable, du wokisme . J’ai lu ces portraits de jeunes gens qui se réunissent en cachette dans des sous-sols ou dans des bars du Bronx parce que les administrations refusent de leur accorder des salles. J’ai lu ce que devient un campus lorsqu’il se transforme en tribunal idéologique, où l’on traque les dissidents comme autrefois on surveillait les suspects politiques. Et j’ai été frappé par cette vérité simple : les cycles reviennent. Rien ne reste figé indéfiniment.

Car voici que les étudiants conservateurs américains relèvent la tête. Voici que les clubs républicains doublent leurs membres. Voici que Turning Point USA, endeuillé par la mort de Charlie Kirk, reçoit des dizaines de milliers de nouvelles adhésions, comme si la violence avait réveillé quelque chose de plus profond que la peur. Voici que la nouvelle administration fédérale coupe les vivres aux universités qui ont trop complaisamment servi de refuge à la censure militante. Le vent tourne, d’abord imperceptiblement, puis avec la régularité d’une marée.

En buvant de petites gorgées de café trop chaud, j’ai pensé à ce que Spengler évoquait dans Le Déclin de l’Occident, cette idée que les civilisations respirent, s’étendent, se contractent, comme de grands organismes. Toutes connaissent des phases d’hypertrophie morale où un dogme, quel qu’il soit, prétend gouverner les consciences sans partage. Puis, lorsque ce dogme a trop usé les âmes et trop comprimé la vie, surgit une génération qui en renverse les barrières. Rien ne dure éternellement dans l’histoire humaine, pas même les inquisitions laïques.

En Europe, ce mouvement n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais certains signaux sont là, ténus, mais réels, comme des braises sous la cendre. Je pense à l’Institut Iliade, qui rassemble chaque année une à deux promotions d’une jeunesse studieuse, affamée de culture classique, de profondeur historique et d’enracinement. Je pense aussi à l’Institut de formation politique, l’IFP d’Alexandre Pesey, qui œuvre dans un registre plus stratégique, formant patiemment ces élites médiatiques et politiques dont l’Europe conservatrice aura besoin lorsqu’elle sortira de son sommeil. L’un apporte la profondeur, l’autre la technique ; ensemble, ils composent les deux faces d’une renaissance encore discrète, comme le chuchotement d’une marée montante avant qu’elle n’envahisse la grève.

Je lève les yeux. Claudine discute avec deux vieux marins qui sentent la sueur et le large. Le bar s’est peuplé sans que je m’en rende compte. Des boomers en ballade rient un peu trop fort, un pêcheur tire lentement sur sa cigarette électronique (quelle misère!), et l’eau du port derrière la vitre continue son lent travail d’assombrissement. Je me dis qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour observer les signes qui montent du monde, parce que rien n’y est forcé, rien n’y est artificiel. Ici, la vie circule comme un vieux courant marin.

Oui, les cycles se succèdent. Oui, tout a une fin. Même les dogmes qui paraissaient invincibles. Peut-être que ce qui se lève aujourd’hui sur les campus américains, ce refus du conformisme progressiste, ce désir d’exister en dehors des injonctions idéologiques, traversera un jour l’Atlantique et gagnera nos propres universités. Peut-être que l’âme européenne, étouffée sous le poids de ses culpabilités fabriquées, retrouvera un jour le goût de la liberté intérieure.

Je termine mon café. Le vent cogne contre la vitre avec une obstination nouvelle. En quittant le bar des Brisants, je sens que la nuit n’est pas seulement en train de tomber. Elle prépare peut-être déjà l’aurore de demain.

13:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès d'Alain Jamet, figure historique du Front National dans l'Hérault

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Nous venons d'apprendre le décès d'Alain Jamet. Il était âgé de 91 ans.
 
Ancien parachutiste, militant de la cause nationale depuis toujours, compagnon de combat de Jean-Marie Le Pen, membre du Front national depuis sa création en 1972, il fut, 34 ans durant, à la tête du groupe FN au conseil régional de Languedoc-Roussillon. Pour ceux qui l'ont bien connu, c'était un homme discret, cordial, habité par son amour sincère de la France.
 
Qu'il repose en paix.
 
S N

13:14 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Québec : identité et indépendance

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Rémi Tremblay, Nouveau Présent cliquez ici

C’est un peu inattendu, mais trente ans après le référendum de 1995 sur la question de l’indépendance — perdu par quelques milliers de voix malgré l’appui de 60 % des Canadiens français — la question nationale reprend toute la place au Québec, ravivant une flamme que plusieurs espéraient éteinte.

L’enjeu est simple : faire du Québec un pays à part entière afin que l’Amérique française puisse survivre, évitant ainsi une assimilation à la sauce cajun.

Les raisons de ce réveil sont multiples, mais elles sont d’abord et avant tout liées à l’identité et à l’immigration de masse subie depuis des années. Le parti actuellement au pouvoir à Québec, la Coalition avenir Québec de François Legault, mise depuis 2018 sur la question identitaire pour se maintenir au pouvoir. Promesses de réduire l’immigration, de défendre le fait français, d’instaurer une constitution… Legault a compris que le vent avait tourné et que, plus que jamais, les Québécois en ont ras le bol des politiques de submersion migratoire imposées par le Canada. Mais les demi-mesures de la CAQ ont finalement pavé la voie à ceux qui réclament l’indépendance comme unique moyen de préserver l’identité québécoise.

Le parti souverainiste historique, le Parti québécois (PQ), a donc le vent dans les voiles. Premier dans les intentions de vote et dans les dons, il se prépare aux prochaines élections et son programme a évolué : après le référendum de 1995, il s’était engagé dans une logique de « bonne gestion de la province ». Désormais, il vise clairement l’indépendance. Pour nombre de Québécois, conscients de l’impact démographique de l’immigration, il s’agit de la dernière chance de devenir un pays. C’est l’indépendance ou la louisianisation.

Seulement, par démocratisme, le PQ de Paul Saint-Pierre Plamondon veut s’engager dans la voie référendaire. Un choix d’autant plus étonnant que les révélations s’accumulent sur les irrégularités du scrutin de 1995. Récemment, Sergio Marchi, alors ministre de l’Immigration, a admis avoir accéléré le traitement des demandes de citoyenneté avant le référendum afin d’augmenter le nombre d’électeurs favorables au camp du non (statu quo). Peut-on vraiment croire que, cette fois-ci, le camp fédéraliste jouera franc jeu? D’autant que, contrairement à 1995, où le Québec jouissait d’appuis tacites en France, il est désormais isolé, sans relais. Une « élection référendaire », consistant à appliquer le programme pour lequel le Parti québécois aurait été élu, serait nettement plus réaliste, stratégiquement parlant. Surtout que le Québec n’a jamais signé la Constitution qui le régit.

Dans tous les cas, l’année 2026 risque d’être décisive.

NDLR SN : sur le Canada, lire le CHN (n°12) de Rémi Tremblay consacré à Adrien Arcand cliquez ici

10:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une nouvelle campagne d'information de Reconquête sur le pouvoir d'achat des Français

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10:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Messe pour Pétain : le silence de l’épiscopat

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Eric Delcroix, Polémia cliquez ici

L’interdiction voulue par la Gauche de la messe pour Pétain n’a absolument pas été commentée par l’épiscopat français, étrangement mutique. Analyse par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments.

Polémia

Une grave atteinte aux libertés publiques

Le hourvari, la tentative d’interdiction de la messe célébrée le 15 novembre à Saint-Jean-Baptiste de Verdun, pour le repos de l’âme du maréchal Pétain et de ses soldats, est un événement dont il ne faut pas sous-estimer les conséquences. N’ayant pas pu convaincre le président du tribunal administratif de Nancy du risque de troubles à l’ordre public, c’est le maire Samuel Hazard lui-même, garant de cet ordre au nom de la loi, qui s’est efforcé de le troubler en prenant la tête d’une manifestation hostile devant l’église.

Le préfet, à l’unisson, a prêté la main à ce maire indigne, nonobstant l’ordonnance précitée du juge en date du 14 novembre, en empêchant, avec le concours paradoxal de la force publique, nombre de gens qui voulaient y assister de pénétrer dans le sanctuaire. Ce qui, vue la concertation vraisemblable avec le maire et sa coterie, pourrait constituer le délit d’entrave à la liberté de réunion (article 431-1 du Code pénal).

Mais cette grave atteinte aux libertés publiques, ainsi qu’à la séparation de l’Église et de l’État, semble n’être qu’un début de guerre religieuse au nom de l’antifascisme qui demeure l’un des piliers du nouvel ordre mondial, guerre religieuse que l’on se garde bien de faire à l’islam. Quel préfet se risquerait-il à filtrer l’accès à une mosquée ?

Quid de l’épiscopat français ?

Dans le contexte qui est de facto celui d’un ordre dit républicain antifasciste en pleine démesure, il n’est plus guère étonnant que tout ce qui froisse la sensibilité des marxistes, ou orphelins du marxisme, en vienne à tomber sous le coup de mesures vexatoires et de persécutions administratives et judiciaires. Nous le savons…

Mais le bât blesse là où l’on ne devrait pas s’y attendre : l’absence de réaction de l’épiscopat. J’ai cherché en vain des protestations de l’archevêque de Reims en particulier et de l’épiscopat français en général contre une pareille atteinte à la messe, à toutes les messes, pour le repos de l’âme de quiconque. Comment ces princes de l’Église des saints martyrs peuvent-ils être aussi lâches ? Nul ne leur demande leurs options politiques, mais tout simplement de défendre les bases de leur foi.

Car, enfin, la messe n’est-elle pas la célébration mystique du sacrifice du Christ pour la rédemption de tous les hommes, Pétain inclus ? Et de célébrer les martyrs comme-ci, les martyrs comme-ça, jadis ou au loin, très loin — mais aucune esquisse de la moindre velléité de faire face à l’adversité ici et aujourd’hui. Il y a un mot de l’Évangile pour désigner ce genre d’hommes : Jésus (condamné politique comme Pétain, chacun en son temps) les qualifiait de « sépulcres blanchis ».

Benêt peut-être, mais en rétrospective, j’avais cru comprendre que Jacques Chirac avait été implicitement excommunié, en tant que chef du gouvernement ayant fait légaliser l’avortement, acte hautement peccamineux pour l’Église. Mais, ce nonobstant, il a eu droit à des obsèques catholiques en grande pompe dans l’église parisienne de Saint-Sulpice. « Selon que vous serez puissant ou misérable », disait le fabuliste — quelque peu païen, il est vrai…

Quid de l’Église ?

Mais qu’en est-il au-delà de nos frontières dans l’Église catholique, apostolique et romaine ? Naguère, feu le docteur Dor avait été condamné à des peines de prison pour entrave aux avortements (article L 2223 du Code de la santé publique)… à coup de prières publiques ! Aussi avait-il demandé l’asile politique à la Nonciature (ambassade du Vatican à Paris) : il en fut chassé en 48 heures par le harcèlement et les mauvais procédés des bons (?) pères. Le Vatican soutient volontiers les réfugiés politiques, sauf chez lui, sauf pour les siens.

Le martyre, oui, mais pas ici ni maintenant : courage, fuyons ! Une messe ne vaut pas des emmerdes, comme aurait dit Chirac. C’est à ne pas croire, dirait un agnostique…

00:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |