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mardi, 30 décembre 2025

La gauche et la falsification de l’Histoire, l’éternel camp du bien

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Michel Festivi 

Depuis 1945, les gauches ont mis en place une falsification massive de l’Histoire, pour diaboliser tous ceux qui s’opposaient à leurs politiques. Avec la complicité active ou passive d’une certaine droite, souvent gaulliste, elles ont édicté des mystifications pour s’ériger définitivement dans le camp du bien et reléguer les nationaux, les souverainistes, les patriotes, les conservateurs de toutes obédiences, dans les enfers du camp du mal, pour qu’ils y soient discrédités à jamais, et qu’ils ne puissent plus se relever politiquement.

Cette stratégie diabolique, a parfaitement fonctionné pendant des décennies. Le parti communiste dit français, qui a trahi la France et les Français à de très nombreuses reprises dans son histoire sanglante, et notamment entre août 1939 et juin 1941, en pactisant avec les nazis, comme l’ont prouvé de très nombreux historiens à l’égal de Jean Marc Berlière et Franck Liaigre (1), ou Sylvain Boulouque (2), a été l’un manipulateur en chef. Il n’a été résistant qu’une fois l’URSS, sa vraie patrie attaquée, pour uniquement prendre sa défense et tenter d’imposer ce régime mortifère à la France, comme l’avait indiqué, le grand résistant Henri Frenay. Le PC « F » a été à la pointe de cette construction mémorielle, entraînant derrière lui des radicaux comme Pierre Cot, ou des hommes prétendument de droite, comme une kyrielle de gaullistes. (3). Il a aspiré aussi à faire oublier qu’il avait été entièrement stipendié par l’URSS et l’internationale communiste de 1921 à 1991 (4). Alors que pourtant, il tenait des propos antisémites contre Georges Mandel ou Léon Blum, et que ses députés écrivaient au Maréchal Pétain pour se proposer d’être des délateurs à charge contre les accusés de Riom.

Aujourd’hui, cette vision communisante de la politique a toujours cours, et est relayée par des personnalités comme Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Edouard Philippe, Charles de Courson, Elisabeth Borne et bien d’autres, qui assimilent en permanence, les mouvements patriotes comme le Rassemblement National ou Reconquête à Vichy et à Pétain (5), pour les vouer aux gémonies et leur interdire d’exister (6).  

Ce substrat politico-historique des plus pervers et désinformateur, se fonde sur des analyses d’historiens-militants ou militants-historiens, comme vient encore de nous le révéler un entretien paru dans un journal régional à très grand tirage, Ouest-France, le 26 décembre 2025. Dans cet article, Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, interrogé sur la parution d’un nouveau livre collectif sur Vichy, se croit immédiatement obligé de dévier pour reprendre cette antienne des plus factice, en accolant Éric Ciotti et le Rassemblement National, Nicolas Sarkozy téléphonant à Marine le Pen à Vichy, car nous dit-il : « Les souvenirs des crimes de la collaboration empêchent ce rapprochement ». Donc Éric Ciotti, Nicolas Sarkozy, Marine le Pen sont assimilables au régime de Vichy et aux crimes de la collaboration.

Cette contrefaçon historique, préfabriquée, truquée, pipée, a un but, empêcher par tous les moyens, l’arrivée au pouvoir d’une droite nationale ou supposée telle, qui n’entend plus se soumettre aux oukases des gauches et de l’extrême-gauche qui ont abandonné le peuple français depuis fort longtemps. Et pour cela, on n’hésite pas dans la dramaturgie falsificatrice : « Vichy est la seule expérience française de la fameuse Union des droites » proclame ex abrupto le même Laurent Joly. Nous allons donc facilement démontrer, que pendant les quatre années du régime de Vichy, des hommes de gauche, ou venant de la gauche, se sont précipités dans les bras de Pierre Laval ou de François Darlan, et que les gouvernements du Maréchal Pétain, étaient à bien des égards, des unions des gauches, soutenus par des hommes de gauche, qui avaient eu d’importantes responsabilités avant-guerre dans la gauche française.

Pierre Laval et François Darlan :

À part l’intermède très bref de Pierre-Etienne Flandin issu de la droite libérale, qui fut pendant 1 mois et 17 jours, Vice-président du conseil entre le 14 décembre 1940 et le 10 février 1941, mais que les Allemands récuseront pour anglophilie, les gouvernements Pétain, pendant ces quatre années, ont été présidés soit par Pierre Laval, soit par François Darlan, des hommes de gauche.

Pierre Laval a toujours été socialiste, depuis son plus jeune âge. D’abord à la SFIO jusqu’en 1922, il s’est toujours revendiqué ensuite du socialisme indépendant. Même si dès le début des années 1920, il n’a plus été un socialiste orthodoxe, Laval s’est toujours considéré comme étant à gauche. Encore en 1924, il a mené une liste du cartel des gauches. Son homme lige sous Vichy a longtemps été René Bousquet, chef de toutes les polices, et qui venait de la gauche. Fils d’un notaire radical-socialiste du Sud-0uest, René Bousquet a franchi toutes les strates de la république radicale, grâce à ses appuis politiques chez les radicaux-socialistes, comme les frères Maurice et Albert Sarraut, soutiens du régime de Vichy et dirigeants de La Depêche du Midi. Ils votèrent tous deux les pleins pouvoirs.

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00:25 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |