lundi, 23 octobre 2023
Il arrive ! Le très attendu n° hors série de Synthèse nationale consacré aux conséquences dramatiques de l'immigration incontrôlée
Ce numéro hors-série, réalisé sous la direction de Didier Lecerf, aborde les thèmes que nous devions développer le 15 octobre si notre Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge annuel s'était déroulé comme prévu. Malheureusement, comme nous vous l'avons expliqué cliquez ici, cela n'a pas été possible.
Faute de pouvoir nous exprimer verbalement, nous le faisons donc par écrit dans ce hors-série. Vous êtes très nombreux à l'avoir commandé et nous vous en remercions. Cela prouve l'attachements de nos lecteurs à nos publications. C'est un formidable encouragement pour le combat que nous menons...
De plus, pour ne rien arranger, un incident technique est venu retarder de quelques jours la parution. Nous avons presque imaginé que le sort s'acharnait contre nous... Mais les choses sont enfin rentrées dans l'ordre et nous avons le plaisir d'annoncer à ceux qui l'ont commandé qu'ils vont très vite le recevoir chez eux. Enfin...
Pour ceux qui ne l'ont pas encore commandé cliquez là
10:17 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 22 octobre 2023
Marseille : le sénateur Stéphane Ravier (Reconquête) en immersion dans un Centre de migrants !
17:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 21 octobre 2023
« La Perruque » bientôt à la Maison rose ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le 22 octobre prochain va se dérouler en Argentine un scrutin présidentiel. Après un mandat chaotique de quatre ans miné par une inflation annuelle de 125% et un taux de pauvreté avoisinant les 50% de la population, l’actuel chef de l’État, Alberto Fernández, péroniste de centre-gauche, ne se représente pas. L’ancienne présidente péroniste de gauche de 2007 à 2015, Cristina Kirchner, qui est la vice-présidente, passe elle aussi son tour. Rappelons qu’en 2023, le péronisme a perdu tous ses axes fondamentaux et occupe tout le champ politique, de l’extrême gauche à la droite radicale sans oublier le centrisme. On attend cependant un écologisme péroniste ou un péronisme écologique…
Le candidat des dirigeants sortants est l’actuel ministre de l’Économie, Sergio Massa. Face à lui, le vieux parti Union civique radicale en coalition avec d’autres formations présente Patricia Bullrich, ministre de la Sécurité (de l’Intérieur si l’on veut) de 2015 à 2019 sous la présidence du libéral Mauricio Macri. Myriam Bregman porte les couleurs du Front de Gauche et des Travailleurs. Quant à l’actuel gouverneur de Córdoba, Juan Schiaretti, il incarne un centre-gauche modéré anti-kirchnériste et mécontent de la politique erratique de Macri. Mais ces quatre candidats à la « Maison rose », le siège de la présidence, craignent un cinquième que la presse surnomme « El Peluca » (« la Perruque ») en raison de sa coiffure excentrique : Javier Milei.
Aux élections primaires, obligatoires et simultanées du 13 août dernier, Javier Milei est arrivé en tête avec 29,86%. Ce député fédéral de Buenos Aires élu en 2021 met chaque mois à la loterie son indemnité parlementaire de 350 000 pesos (environ 2 900 euros). Les chaînes de télévision retransmettent en direct l’événement. C’est en 2014 que les animateurs radiophoniques et de télévision ont commencé à inviter cet économiste qui aborde la situation économique et politique du pays. Sa franchise et ses coups d’éclats verbaux en font vite une vedette médiatique.
Né dans la capitale argentine en 1970 d’un père chef d’entreprise de transports et d’une mère au foyer, Javier Milei s’essaye d’abord au football, puis au rock avant de suivre des cours d’économie et de décrocher un diplôme. Dans un pays où l’héritage interventionniste péroniste demeure fort présent dans les esprits, Milei se veut iconoclaste. Ce lecteur attentif de l’« École de Vienne » (Hayek par exemple) aime dénoncer la « caste politicienne parasite ». Ainsi prône-t-il la libération de l’Argentine ou, plus exactement, sa « libéralisation » : réduction draconienne des dépenses publiques, baisse massive des impôts, suppression des ministères de l’Éducation, de la Santé, de la Condition féminine, des Travaux publics et du Développement social, abandon de la gratuité de l’instruction, dissolution de la Banque centrale argentine, fin du contrôle des changes, arrêt du protectionnisme économique et recours au libre-échange total. Si Javier Milei se réclame du président faussement péroniste Carlos Menem (1989 – 1999), il apprécie beaucoup ce grand humaniste d’Al Capone. Il déteste en revanche le « pape » Bergoglio en qui il voit un fourrier du communisme.
Plus que libéral, Javier Milei est en réalité libertarien. Les Européens connaissent mal cette pensée politique. En 1988, Pierre Lemieux publie aux PUF dans la célèbre collection « Que sais-je ? », n°2406, L’anarcho-capitalisme, c’est-à-dire la théorie d’une société sans aucun État dans laquelle toutes les relations humaines dépendraient du contrat et du droit. En 2009, Sébastien Caré sortait encore aux PUF dans la collection « Fondements de la politique » La pensée libertarienne. Genèse, fondements et horizons d’une utopie libérale. Pour cet auteur, les libertariens quittent le milieu conservateur et tombent à gauche. Dans les faits, en minarchiste fidèle à l’enseignement de Murray Rothbard, d’Ayn Rand et de Robert Nozick, Milei conçoit un « État minimal » réduit à ses seules fonctions régaliennes. Ainsi veut-il la liberté du port d’arme, la vente des organes humains, la légalisation de toutes les drogues. Il ne s’oppose ni au mariage pour tous, ni au changement de genre à la condition que cela ne coûte rien aux finances publiques. Il propose la dollarisation de l’économie. Le dollar des États-Unis remplacerait le peso et deviendrait la seule monnaie officielle. En revanche, ce climatosceptique avéré rejette l’avortement et le féminisme. Pourtant, il a choisi pour la vice-présidence la députée Victoria Villarruel accusée de nostalgie envers la junte militaire (1976 – 1983). Âgée de 50 ans, Karina dirige d’une main de fer la campagne de son frère si bien que de mauvais esprits la décrivent comme la véritable cheftaine…
Javier Milei a vécu en couple avec une célèbre chanteuse du cru. Désormais célibataire, il ne cache pas son hostilité à l’institution du mariage. Catholique de culture féru d’occultisme, il a déjà fait cloner l’un de ses chiens et a remercié les quatre autres décédés le soir de sa victoire aux primaires. Il organiserait des séances de spiritisme avec des tables tournantes afin de discuter avec ses chiens défunts.
Si existe depuis 2018 un Parti libertarien, Javier Milei a lancé son propre mouvement, La Libertad avanza (La Liberté avance), qui, pour l‘échéance présidentielle, s’est associée avec d’autres partis libéraux-conservateurs et des partis provinciaux assez anti-péronistes. Le système médiatique le soupçonne de proximité avec le parti espagnol Vox.
Suivi sur les réseaux sociaux par plus de cinq millions d’abonnés, Javier Milei considère que « la redistribution des richesses est un acte violent ». Il justifie sa chevelure exubérante en avouant être peigné par « la main invisible du marché ». En politique étrangère, ce super-atlantiste regrette l’entrée prochaine de l’Argentine dans les BRICS et soutient autant Israël que l’Ukraine. Il a enfin à plusieurs reprises mentionné devant micros et caméras son éventuelle conversion au judaïsme, bien sûr libéral. On est très loin d’une figure nationale-conservatrice, illibérale ou nationale-révolutionnaire...
Si Javier Milei devient le 54e chef d’État de l’Argentine, il est peu probable que son alliance électorale obtienne la majorité absolue au Congrès (Sénat et Chambre des députés). Dans un régime présidentiel tel que l’Argentine, le blocage risque alors de devenir permanent. Le chef de cabinet des ministres d'Argentine, soit l’équivalent du Premier ministre et du Secrétaire général de l’Élysée, devra pratiquer un art élevé de la séduction, du compromis et de la négociation auprès de parlementaires plus ou moins rétifs. Sa possible victoire peut aussi cristalliser l’activisme des forces de gauche et d’extrême gauche. En 2021, son slogan pendant la campagne législative était : « Je ne suis pas venu ici pour guider des agneaux mais pour réveiller les lions ! » Au pays des pumas, cette allusion féline relève de ses habituelles saillies.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°88, mise en ligne le 20 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
18:15 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans le nouveau numéro de Lectures françaises : un reportage sur les Journées chouannes du début du mois de septembre dernier
18:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pas de paix en Palestine sans une solution « à deux États »
Un communiqué du Parti de la France :
Le Parti de la France considère que les tragiques évènements actuels au Proche-Orient ne sont que l'énième épisode d’une nouvelle « Guerre de cent ans ». En refusant, en 1947, le plan de partage des Nations Unies accepté par les Juifs du protectorat britannique sur la Palestine, les pays voisins – Égypte, Syrie, Jordanie, Liban - ont porté une lourde responsabilité dans l’exode d’une bonne partie du peuple arabe.
Aujourd’hui, après de multiples guerres entre les parties, entrainant un nombre considérable de victimes et l’exil inhumain d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’avaient juste demandé que de rester sur le sol de leurs parents, le PdF, comme beaucoup d’observateurs objectifs, considère que le règlement de ce conflit passe obligatoirement par la « solution à deux États ». La résurgence du terrorisme abject d’organisations criminelles comme le Hamas ou le Hezbollah, ainsi que l’intransigeance d’un gouvernement comprenant des ultras religieux sionistes, sous la houlette de l’extrémiste Benyamin Netanyahou, empêchent tout espoir d’une paix juste et raisonnable, sur la base de frontières sûres et reconnues pour et par tous.
Il n’appartient pas à une organisation politique française de se substituer aux parties mais de formuler des vœux allant dans le sens d’une réconciliation rationnelle, à l’exemple du tandem franco-allemand qui a réussi à surmonter les montagnes d’une haine accumulée au cours de trois guerres.
Jean-Claude Rolinat
Membre du Bureau politique du Parti de la France
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Marion Maréchal sera invitée demain, dimanche 22 octobre, à midi sur BFM TV
10:20 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…
C'est curieux cette habitude malsaine qu'on certains, à chaque fois que des islamistes sévissent sur notre sol, de s'évertuer à vouloir amalgamer l'islamisme au fascisme. Pour remettre les choses à leurs places, voici un article publié en mars 2015 dans la revue Synthèse nationale (n°39, mars avril 2015) et, apparemment, toujours d'actualité. Cependant, cette mise au point ne doit en aucun cas être considérée comme une réponse à l'excellent article de Michel Onfray publié ce jour dans Le Figaro magazine (cf. poste précédent) :
Guirec Sèvres
Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.
A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant. Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».
Le mot est lâché, le concept est né : l’ « islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.
Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?
On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.
Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ». Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…
Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.
Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.
Nous en reproduisons ici les principaux extraits :
On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)
C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.
Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :
Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.
Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.
Et les remet dans le contexte du Monde arabe :
Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.
Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.
Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)
Et Raoul Fougax conclue avec raison :
Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)
Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.
Tout est dit…
Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamistes devraient bannir de leur vocabulaire.
Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.
(1) metamag.fr
Illustration : peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini, peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.
09:58 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Selon Michel Onfray : "L’islamo-gauchisme est un fascisme"
De l’abbé Grégoire à Jean-Luc Mélenchon, les accointances d’une partie de la gauche avec l’antisémitisme ainsi que sa complaisance envers la violence terroriste s’inscrivent dans une longue tradition, rappelle Michel Onfray dans un texte sans concession paru dans le Figaro Magazine.
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Source : Le Figaro Magazine 21/10/2023
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Journal du chaos
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00:33 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 20 octobre 2023
Les éditions de l'AEncre viennent de ressortir le livre choc de Roland Gaucher et Philippe Randa sur les "antisémites" de gauche
Entretien avec Philippe Randa, co-auteur avec Roland Gaucher des « Antisémites » de gauche aux éditions L’Æncre
Roland Gaucher et Philippe Randa avaient jeté un pavé dans le marigot du conformisme politique en s’attaquant à un sujet sulfureux. Parce que tout ce qui touche aux juifs et à l’antisémitisme est toujours délicat dans le contexte d’hystérie médiatique. Et parce que, ni l’un ni l’autre n’étant de gauche, le pire dans leurs révélations était bien évidemment à craindre pour les tenants du politiquement correct. Lecture faite de leur livre, c’est incontestablement le cas.
En France, la classe politique est quasi unanime à condamner l’attaque du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, contre Israël : seul le parti de la France insoumise fait entendre un autre son de cloche…
Remarquons qu’étrangement, les commentateurs, journalistes ou politiques, qui ne voient dans une telle posture politique qu’une démarche électoraliste, se gardent bien d’en tirer les évidentes conclusions. Certes, elles ne sont guère politiquement correctes et c’est sans doute là que le bât blesse le plus : constater chaque jour depuis des années maintenant que la gauche mélenchoniste cajole les populations d’origine extra-européenne et plus particulièrement musulmane pour obtenir leurs suffrages est une évidence…
Pourquoi donc personne ne fait alors le constat que ces populations – qui ne doivent guère être horrifiées plus que cela par les actions du Hamas – représentent désormais dans notre pays une masse non négligeable (euphémisme) de citoyens français… capable, le cas échéant, de faire basculer une élection ?
Certains veulent le vivre ensemble ? Oui, mais avec le Hamas, donc ! Ne leur en déplaise !
Dans le titre de votre ouvrage, pourquoi le mot « Antisémites » figure-t-il entre guillemets ?
Un certain nombre de dirigeants et de militants d’extrême gauche assurent qu’ils sont antisionistes, mais non pas antisémites, ce qui est parfaitement possible ; mais ils sont pro-palestiniens et considèrent la présence israélienne dans ce pays comme une occupation colonialiste, avec son lot d’attentats et de répressions sanglantes ; aussi peuvent-ils parfaitement basculer dans l’antisémitisme le plus radical. En revanche, il suffit de se référer à certaines phrases du célèbre théoricien de gauche du XIXe siècle, Joseph Proudhon, pour se rendre compte qu’il fut indéniablement antisémite, et l’on se demandera comment, dans ces conditions, des juifs ont pu, par exemple, fréquenter le Cercle Proudhon à Besançon…
Ne pourrait-on faire la même remarque au sujet de Karl Marx ?
Sans doute. Si nous avions repris dans notre livre certains textes extraits de Marx sans en indiquer la source, il n’est pas impossible que la loi Gayssot nous eût été appliquée.
Pensez-vous qu’à l’intérieur du parti bolchevique il y ait eu, à certaines périodes, conflit entre éléments juifs et non juifs ?
Évidemment. Dans l’élimination de Trotski, dans les procès de Moscou avant-guerre, une certaine dose d’antisémitisme n’est pas absente. Après la guerre, le procès dit du « complot des blouses blanches », fomenté par Staline et avorté du fait de son décès, est incontestablement antisémite. Il a été approuvé par tous les dirigeants communistes français de l’époque et par la clique de leurs « intellos »… Qui le leur rappelle ? La fin de Staline, survenue peu après, reste mystérieuse. Qui a enquêté à ce sujet ? Ajoutez que nous reproduisons une brochure signée Gédéon Hagonov, pseudonyme de Boris Souvarine, qui révèle l’antisémitisme de Staline à l’égard des juifs polonais, au temps du Pacte germano-soviétique. Qui rappelle cela, aujourd’hui ? Ce sujet de l’antisémitisme ne semble guère intéresser les chercheurs du CNRS !
Vous consacrez plusieurs chapitres aux historiens négationnistes, montrant que la grande majorité d’entre eux proviennent de gauche et d’extrême gauche. Pourquoi, à votre avis ?
Sans doute parce qu’une insidieuse propagande a réussi à faire entrer dans les esprits que l’antisémitisme était le fait exclusif de gens de droite et d’extrême droite, exactement comme, pendant très longtemps après la IIe Guerre mondiale, la collaboration française avec le IIIe Reich passait pour le fait des mêmes gens alors que la résistance aurait exclusivement été de gauche et d’extrême gauche. Aussi, les foudres de la justice, depuis la première loi liberticide Pleven, se sont-elles portées quasi-exclusivement sur les journalistes, écrivains et militants nationalistes, laissant par là même le champ libre aux gens de gauche et d’extrême gauche de s’exprimer. D’autant que ceux-ci le faisaient généralement au nom de la lutte contre le sionisme assimilé à une forme d’impérialisme, selon eux, quasi-fasciste. Puis, à la fin des années 70 du siècle dernier s’est déclaré le « scandale » des historiens révisionnistes qui remettaient en cause l’existence des chambres à gaz homicides. Le déchaînement médiatique et judiciaire contre eux a été tel qu’on n’a pu continuer de passer sous silence les écrits et les paroles des gens de gauche et d’extrême gauche. Cela aurait pu être le cas si ces derniers s’étaient brusquement rétractés. Au contraire, comme il s’agissait en général de « révolutionnaires » et non pas de gauchistes-caviar – sans doute, d’ailleurs, les seuls qui n’ont pas renié leur foi soixante-huitarde – il a bien fallu les reconnaître, même si cela a été pour les marginaliser aussitôt. Pour les médias, Pierre Guillaume (directeur des Éditions de la Vieille Taupe), Serge Thion (chercheurs au CNRS) et le philosophe Roger Garaudy furent les enfants honteux des Damnés de la terre !
Les « Antisémites » de gauche, Roland Gaucher et Philippe Randa, éditions L’Æncre, 3e édition, 440 pages, 35 euros. Cliquez ici
17:35 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Philippe de Villiers : "Le basculement démographique est souhaité par ceux qui nous gouvernent "
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L’inquiétant discours de Macron
Il est faux de dire que la France est aujourd’hui un État de droit. En 2005, les Français ont voté en majorité contre le projet de traité constitutionnel européen. Un vote par référendum contourné par le gouvernement.
Dans ce décryptage de deux minutes, Armel Joubert des Ouches, journaliste reporter au magazine Nexus, revient sur l’inquiétant discours d’Emmanuel Macron en Albanie au début de la semaine et notamment sur cette phrase : «Jamais, il ne sera possible, dans un État de droit, d’avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement.»
Emmanuel Macron cherche-t-il à préparer les Français à vivre des attentats de masse sur leur territoire ? Cherche-t-il à habituer la population à la peur ? C’est la question que l’on peut se poser après son inquiétant discours à Tirana, le 17 octobre dernier, en Albanie, lors d’une conférence de presse en présence du Premier ministre Edi Rama.
16:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Entretien avec Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie française
On peut imaginer que le fait d’appartenir à l’Académie française et de surcroît en être le secrétaire perpétuel est plus honorifique qu’autre chose et que cela fait partie de ces gadgets que les hommes aiment s’offrir pour sortir du tragique de la condition humaine. Si l’Académie comprend bien quelques pignoufs au talent plus qu’aléatoire, cette institution est à l’image des saisons. Il y a des étés comme des hivers. Madame Carrère d’Encausse a bien géré l’institution mezza voce, étant entendu que l’ère des talents de haute volée a bel et bien disparu. Les Sages, comme on les appelle – en raison du fait qu’ils n’ont plus trop l’âge d’aller au bordel – se sont donnés comme nouveau secrétaire général perpétuel le franco-libanais Amin Maalouf et non pas ce véreux Jean-Christophe Rufin qui lorgnait le poste. Dans cet entretien accordé à ce torche-cul qu’est Libération, Amin Maalouf nous livre une vision du monde dont le pessimisme naît du fait qu’il le regarde tel qu’il est et non pas tel qu’il devrait être. Et le constat qu’il dresse, on ne peut que le partager. Avec regrets.
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Source : Libération 20/10/2023
14:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 octobre 2023
Allo Darmanin, la dissolution de la Jeune Garde, ça vient ?
Richard Roudier
Raphaël Arnaud, responsable des Antifas de la Jeune Garde, a encore sévi en proférant des menaces de mort à l’encontre de la présidente du collectif féministe ("de droite" - NDLR) Némesis, Alice Cordier.
Ces menaces ont eu lieu lors de l’hommage au professeur Dominique Bernard, assassiné par un terroriste à Arras, qui se déroulait à Lyon, bastion de la Jeune Garde.
Ce groupuscule se revendiquant « antifasciste » est reconnu comme exerçant régulièrement des violences envers toute personne désignée selon ses critères comme « fasciste », terme fourre-tout bien pratique pour désigner tout ce qui n’est pas d’extrême-gauche…
Pour couvrir ses agissements, le groupe Jeune Garde bénéficie de soutiens très appuyés du parti La France Insoumise et notamment de son responsable Jean-Luc Mélenchon qui leur fournit un bagage idéologique ainsi que du député Carlos Bilongo qui assure leurs cours de boxe. Raphaël Arnaud a d’ailleurs été invité à s’exprimer par LFI en commission à l’Assemblée nationale.
Outre ce soutien, la Jeune Garde bénéficie d’une mansuétude certaine de la part de la Justice… Régime de faveur qui ne cesse d’étonner si on le compare à l’acharnement que subissent les militants patriotes.
Soulignons que Raphaël Arnaud a été aperçu à plusieurs reprises à Montpellier où il s’en est personnellement pris à un sympathisant identitaire près de la Poste Rondelet. À 4 contre 1 bien évidemment…
Les menaces de « mettre une balle dans la tête » à Alice Cordier doivent signer le dernier agissement de ce sinistre individu.
C’est pourquoi nous demandons des poursuites contre Raphaël Arnaud ainsi que contre tous les autres militants de la Jeune Garde qui se sont rendus coupables de violences.
Nous exigeons également, puisque Gérald Darmanin en a pris l’habitude, la dissolution du groupe la Jeune Garde dans les plus brefs délais.
Riposte laïque cliquez ici
23:54 Publié dans Informations nationales, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Décès de Laurence Maugest, une militante exemplaire
Notre amie et compagnon de route Laurence Maugest vient de nous quitter subitement. C'était un personnage toujours engagé pour la défense de nos valeurs civilisationelles qu'elle défendait au nom de nos origines Celtes, Gréco-latines et Chrétiennes.
12:21 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Reconstruire la France
Notre pays ne saura jamais rien opposer au terrorisme islamiste s'il ne reprend pas conscience de ce qu'il est et de ce qu'il souhaite continuer à être. Nos adversaires nous piétinent parce que nous sommes mis à genoux. Se redresser sera difficile, mais c'est une urgence vitale. Mickaël Fronton, dans Valeurs actuelles trace ici les lignes d’une renaissance, un chemin long et difficile.
Lire la suite ICI
Source Valeurs actuelles, 19/10/2023
05:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 18 octobre 2023
2009-2023 : finalement, presque rien n'a changé...
Depuis quelques jours, nous recevons de la part de nos correspondants de nombreux courriers, exposant des positions diamétralement opposées, sur les événements au Proche Orient. Je voulais écrire un article tentant de faire la synthèse de ces avis divers et variés. Et puis je me suis souvenu qu'en 2009 j'avais consacré un éditorial de Synthèse nationale (n°12, janvier février 2009) à ce sujet.
14 ans se sont écoulés depuis la publication de cet éditorial, mais force est de reconnaître que les choses n'ont pas beaucoup évoluées. Il reste donc d'une terrible actualité.
R H
Ni Hamas, ni Tsahal ! Cette guerre n’est pas la nôtre…
Par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Parmi les « dégâts collatéraux » provoqués par les affrontements qui se sont déroulés ces dernières semaines au Proche Orient, on pourrait presque inclure les nouvelles divisions que ceux-ci entrainent au sein de la droite nationale (1). Bien sûr, il convient de relativiser l’aspect tragique de ce constat car, fort heureusement, ces divisions n’ont pas encore entraîné mort d’homme… Néanmoins, ces événements sont survenus à point nommé, au moment où notre famille politique semble avoir beaucoup de mal à rebondir, pour creuser encore plus les fossés qui séparent les mouvements nationaux et identitaires entre eux et les éloigner de leur mission essentielle, celle de défendre notre peuple, notre nation et notre civilisation. Décidément, on peut leur faire confiance, les Juifs et les Arabes excellent dans l’art d’exporter leurs discordes partout, y compris là où on s’y attendrait le moins.
Ainsi, depuis le début de ce nouvel épisode de la guerre fratricide qui oppose les descendants des fils de Sem, toute la droite nationale se chamaille sur la position à adopter. Certains font une surenchère effrénée à la dialectique gauchiste, confondant au passage la légitime revendication du Peuple palestinien à disposer d’un Etat et les positions islamistes maximalistes du Hamas, alors que d’autres, au nom d’une notion totalement pervertie de l’Occident, se pâment d’admiration devant la force, réelle ou supposée, de l’armée israélienne. Une fois de plus, on nage en pleine confusion.
Depuis une trentaine d’années, je me suis personnellement toujours prononcé en faveur d’un Etat palestinien. A une époque où presque toute la droite nationale soutenait, probablement par nostalgie de l’Algérie française, l’Etat hébreu, nous étions alors ultra minoritaires, au sein des mouvements nationaux et nationalistes, à adopter une telle position. Nous l’expliquions tout simplement par le droit des peuples à disposer d’un Etat. Au même titre d’ailleurs que les Israéliens avaient le droit au leur. Je ne regrette en rien cet engagement, que je considère toujours comme le plus logique. Néanmoins, depuis, les choses ont nettement changé. La résistance palestinienne était alors nationaliste, laïque et révolutionnaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Hamas est islamiste, fondamentaliste et impérialiste (non seulement il veut détruire Israël, mais il veut aussi la fin de notre civilisation européenne). Nous sommes loin du baasisme bon teint ou du nassérisme triomphant de la seconde moitié du XXème siècle.
Deux peuples, un territoire : le bât blesse…
En fait, là où le bât blesse, c’est lorsque deux peuples ont la même prétention sur un même territoire. Comme c’est le cas dans ce sempiternel conflit israélo-palestinien. La solution la plus sage consisterait à procéder à une partition qui mettrait tout le monde d’accord. Mais peut-on encore, aujourd’hui, raisonnablement envisager une telle solution ? Toutes les tentatives de conciliation qui se sont succédées depuis la création, en 1947, de l’Etat d’Israël ont échoué. Plus encore, la situation n’a fait qu’empirer. J’en arrive donc à la conclusion qu’il est plus que temps de laisser les protagonistes se débrouiller entre eux. Tout le reste n’est que bavardages, postures esthétiques et, surtout, perte de temps… Prendre parti dans ce conflit n’apporterait rien au mouvement national.
S’il est vrai que les moyens et les méthodes de Tsahal sont totalement disproportionnés par rapport à ceux des Palestiniens ; s’il est vrai que si n’importe quel autre pays du monde avait utilisé les mêmes méthodes et les mêmes moyens pour régler un quelconque conflit avec un de ses voisins, toutes les « forces du bien » se seraient mobilisées pour éliminer ce « maudit pays » (souvenez-vous du sort qui fut réservé à la malheureuse Serbie il y a une dizaine d’années ou à l’Irak il y a vingt ans…) ; il n’en est pas moins vrai que le Hamas, qui n’hésite pas à mettre des enfants en première ligne face aux chars israéliens, considère qu’Israël doit être détruit et que, pour cela, tous les moyens sont bons, y compris le terrorisme aveugle. Terrorisme aveugle auquel les sionistes n’avaient d’ailleurs pas hésité à recourir, en d’autres temps, pour lutter contre les Anglais.
Entre ceux qui réclament « un soutien indéfectible à l’Etat d’Israël », comme s’ils ne savaient pas que les Etats n’ont pas d’amis ni d’alliés à soutenir mais que des intérêts à défendre, et ceux qui, souvent fraichement convertis au nationalisme, invoquent de fallacieuses raisons humanitaristes pour appeler à manifester, aux côtés de l’extrême gauche et des mouvements antiracistes, contre l’agression israélienne, nous n’avons vraiment pas à choisir. Peut-être que, si nous étions Israéliens, nous serions farouchement partisans de liquider la résistance palestinienne. De la même manière que, si nous étions Palestiniens, nous nous ferions un devoir de soutenir le Hezbollah ou le Hamas. Mais il se trouve que nous ne sommes ni les uns ni les autres, nous sommes Français et Européens et que, par conséquent, nous n’avons qu’un seul choix à faire : celui de la défense de nos intérêts et de nos intérêts seulement.
Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens…
Robert Spieler, au nom de la Nouvelle Droite Populaire, a parfaitement résumé la position qui conviendrait d’être prise par le mouvement national et identitaire dans son ensemble : « Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens ». Ce à quoi Pierre Vial, Président de Terre et peuple, ajoute de manière imagée : « Ni hallal, ni cacher »… Oui, tous ces emblèmes d’entités étrangères à notre civilisation européenne qui envahissent les rues de nos villes et qui détériorent, petit à petit, notre patrimoine et notre conscience collective doivent être rejetés simultanément. On ne peut pas à la fois combattre l’immigration de peuplement qui menace les fondements de notre civilisation et la violence qui en découle et qui s’amplifie partout sur notre territoire d’un côté et, de l’autre, glorifier les organisations terroristes, que celles-ci soient sionistes ou islamistes. On ne peut pas à la fois militer sincèrement pour une France française dans une Europe européenne et se pavaner derrière les drapeaux, quels qu’ils soient, de puissances ou d’organisations qui veulent la mort de notre identité. Il faut arrêter de dire et de faire n’importe quoi.
Nous ne pourrons libérer notre continent de ceux qui l’envahissent et de ceux qui le contrôlent que si nous nous appuyons sur les valeurs, les symboles et les traditions qui sont les nôtres. Pour cela, il faut d’abord redonner à notre peuple une conscience ethnique, condition sine qua non à notre redressement national et identitaire. Si nous voulons gagner, nous devons d’abord être ce que nous sommes.
Note
(1) Lire à ce sujet l’article de Jérôme Bourbon publié dans Rivarol (n°2888 du 16 janvier 2009).
2023 : Un bémol cependant dont il convient de tenir compte :
Depuis 2009, le Hamas et les autres organisations islamistes, fort de la présence d'un nombre croissant de musulmans en Europe, ont choisi d'exporter leurs campagnes terroristes, en particulier en France.
Le but final des islamiste est d'imposer leur civilisation et leur religion sur notre sol. La cause palestinienne n'étant qu'un prétexte pour y arriver.
Dans un Etat nationaliste digne de ce nom, leurs agissements, tout comme l'immigration inutile, devront être considérés comme des affaires de "simple police", c'est à dire réprimandées comme il se doit...
23:53 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand l'oligarchie cosmopolite découvre l'immigration afro-musulmane...
Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :
On dirait qu'il a fallu que le conflit israélo-palestinien s'embrase de nouveau pour que l'oligarchie en place s'aperçoive que la France et toute l'Europe occidentale étaient colonisées par des millions d'afro-musulmans souvent haineux, conquérants et - cerise sur le gâteau - antisémites.
Quand ces mêmes occupants massacrent des Français de souche, ça ne perturbe pas plus que ça nos élites qui d'ailleurs prennent bien soin de sanctionner pénalement toute réaction identitaire et de nous infliger, jusqu'à la nausée, le laïus républicain du « Padamalgam ».
Or aujourd'hui, parce que c'est Israël qui est la cible de l'Oumma, on assiste à une surenchère de constats, de diagnostics et de condamnations de la politique migratoire irresponsable mise en place par les gouvernement successifs depuis des décennies ; et ce par les mêmes personnes qui ont justement fait la promotion de cette invasion.
Ce bal des hypocrites est insupportable. Le Parti de la France est bien sûr toujours aussi déterminé à organiser la remigration massive des populations extra-européennes mais cela ne se fera jamais sans avoir écarté du pouvoir les ordures cosmopolites qui nous ont menés là où nous en sommes.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 octobre 2023
Victoire des "Parents vigilants" de "Reconquête !" aux élections de parents d’élèves
Un communiqué d'Eric Zemmour :
Les Parents Vigilants remportent la victoire de plus 3 500 sièges aux élections de parents d’élèves qui se sont tenues les 13 et 14 octobre, à l’heure où l’école a plus que jamais besoin de nous !
Le jour où l’école était frappée par le djihad, de nombreux parents ont pu choisir de protéger leurs enfants.
Des remontées me parviennent de toute la France. Je suis fier d’annoncer que nos Parents Vigilants remportent des sièges partout, dans des centaines d’établissements.
On nous a longtemps expliqué que les Parents Vigilants n’étant pas élus, ils n’avaient rien à dire à l’école. Désormais, on ne pourra plus refuser de les écouter. Ils siègeront, délibéreront, voteront dans les conseils d’administration des écoles.
Depuis un an seulement, 60 000 parents d’élèves ont rejoint notre réseau afin de nous alerter au quotidien des dérives à l'école. Je suis heureux de savoir qu’à partir d’aujourd’hui, ils auront des représentants dans les instances scolaires.
Nos Parents Vigilants serviront l’intérêt général et défendront nos enfants dans une école plus que jamais menacée par l’islamisation et l’endoctrinement.
Je veux leur dire bravo : ce n’est que le début.
Vive la France !
Parents vigilants : cliquez ici
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« Tuer les professeurs », un mantra islamiste qui ne date pas d’hier
Jean Chichizola
« Il faut tuer les professeurs. » La formule n’est pas de Mohammed Mogouchkov en garde à vue. Elle est vieille de 8 ans déjà. En décembre 2015, le magazine de l’État islamique en langue française Dar al-Islam (« la demeure de l’Islam ») désigne l’école de la République et ses professeurs comme une cible légitime. Or Dar al-Islam, que consultait par exemple en 2016 Mohamed Lamine Aberouz, condamné la semaine dernière à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat de Magnanville, avait deux objectifs : assurer la propagande de Daech et, surtout, séduire et recruter de nouveaux fidèles en France et dans les autres pays francophones.
En 2012, le massacre de l’école juive Ozar Hatorah par Mohamed Me- rah était avant tout le fruit de sa haine antisémite. En revanche, les assassinats de Samuel Paty au collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020, comme celui de Dominique Bernard au lycée Gambetta d’Arras, le 13 octobre 2023, étaient clairement inscrits dans le texte de Dar al-Islam. La laïcité, mais aussi le libre arbitre et ses propagateurs, voilà l’ennemi. Et Dar al-Islam d’appeler ses « lecteurs » à fuir l’éducation des mécréants. Un mot d’ordre repris sans cesse par les tenants de l’islam radical aujourd’hui. L’école « mécréante » prônerait des principes nuisant à la «vraie religion».
« Bouillie de mécréance »
À l’époque, les idéologues de Daech, comme à leur habitude, ne font pas dans la nuance. Le système éducatif français serait l’œuvre d’un complot judéo-maçonnique. Entre autres « horreurs », comme la mixité, l’enseignement musical, le dessin ou la charte de la laïcité, l’État islamique s’en prend bien sûr aussi à l’interdiction du voile. Et c’est d’ailleurs un point commun avec ses ennemis jurés d’al-Qaida. Il y a bientôt vingt ans, le numéro deux de l’organisation d’Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, dénonçait, avec force menaces contre la France, la loi sur les signes religieux ostentatoires de 2004. Sur ce plan, al-Qaida ne faisait d’ailleurs que relayer la haine de leurs amis et protecteurs talibans. La récente polémique sur l’abaya prend toute sa dimension dans ce contexte et avec ces précédents. Pour les fous de Dieu, l’école pervertit les garçons et surtout les filles. Dar al-Islam parle de la « bouillie de mécréance » dispensée par l’enseignement français. Quant à la bouillie intellectuelle de Daech, elle vise non seulement le retrait des petits musulmans des écoles « mécréantes », mais aussi l’élimination physique des « corrupteurs ». Il faut « les combattre et les tuer ». Tout particulièrement ceux qui enseignent des matières impies, comme la laïcité dans le cadre de l’éducation civique. On songe alors à Abdoulakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, guidé par la cabale islamiste visant ce professeur d’histoire-géo, décapité après avoir montré une caricature de Mahomet paru dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo. On songe aussi aux témoignages selon lesquels Mohammed Mogouchkov aurait cherché vendredi à Arras un professeur d’histoire-géographie, en charge également de l’éducation civique.
L’appel de « Dar al-Islam »
Il y a bientôt huit ans, l’appel de Dar al-Islam était en tout cas des plus clairs. Et nul ne pouvait plus ignorer que les enseignants étaient des cibles privilégiées, très exposées et très fragiles. Avant les horreurs de 2020 et 2023, certains avaient d’ailleurs pris Daech au mot. Le 25 mars 2019, deux individus, dont l’un inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et suivi par les services de renseignements, avaient été interpellés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en Seine-et-Marne et à Paris. Présenté comme dépressif, très instable et souffrant d’importants troubles psychologiques, le « cerveau » de l’opération, sans lien avec la mouvance, se proclamait pourtant le « fils spirituel de Mohamed Merah ». Un fou véritable, mais qui, influencé par la « bouillie » islamiste, avait l’intention, aidé par son complice, de s’en prendre à une école maternelle et à des enfants pour les agresser et les prendre en otage. Cette fois-là, le pire avait été évité, d’extrême justesse.
Source : Le Figaro 17/10/2023
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Conférence de Jeanne Smits à Paris ce 19 octobre à 19h sur les "pandémies cachées"
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Emmanuelle Mignon, le retour
Le billet de Patrick Parment
La droite est dans la panade. Mais de quelle droite parle-t-on ? Des Républicains en particulier, car nous excluons les centristes dont le cœur balance toujours de droite à gauche et vice-versa. Il n’y a pas d’idées chez les centristes, mais des postures au gré de leurs intérêts électoraux. C’est, pour faire un mot, la France frileuse (1). Ce n’est donc pas de ce côté de la barrière politique qu’il faut chercher des solutions. Pas plus d’ailleurs que du côté du Rassemblement national, tant Marine le Pen a vitrifié l’héritage de son père. Reste que le RN demeure un « gueuloir » pour les populations en souffrance et qu’il a su, il faut le reconnaître, capter les voix de ce peuple de gauche qui ne se reconnaît plus dans ce qui hier encore était la gauche. Mais aussi les voix d’ex-RPR-UMP, largement fait cocus par un certain Chirac.
A droite, donc, les Républicains. Mais, là encore, la discorde pointe son nez entre les tenants d’un soi-disant gaullisme social, genre Xavier Bertrand, et d’un courant « pasquaïen » qu’illustre son actuel patron, Eric Ciotti. Ce qui hier encore représentait la droite a été vidé de toute substance par un Jacques Chirac plus radical-socialiste que jamais, adversaire de toute idée, surtout si elle est musclée et plus encore pour des raisons électoralistes, capable de dire tout et son contraire. Reste que sur le fond, l’absence de toute idée à droite remonte à la Libération, date à laquelle la gauche a mis la main sur le débat intellectuel. Mai 1968 n’a fait qu’accentuer la décomposition de la pensée française pour en arriver au point où nous en sommes aujourd’hui (2).
A l’UMP hier encore, Nicolas Sarkozy a fait illusion en jouant les Arnold Schwarzenegger du haut de son mètre cinquante. Si l’homme avait la parole ferme et parfois séduisante, force est d’admettre qu’elle ne fut suivie d’aucun effet. L’immigration a continué et cette classe moyenne qu’il entendait défendre s’est faite essorée. Quand on songe qu’il a encore des affidés, ça laisse rêveur, lui, le nouveau pote à Macron. Deux hommes en ont bien conscience : Eric Ciotti et Olivier Marleix, le patron du groupe Républicains à l’Assemblée nationale. Reste qu’Eric Ciotti s’est souvenu que c’est une certaine Emmanuelle Mignon, qui avait élaboré le programme de Sarko qui lui avait permis de se faire élire. Il a donc sollicité la dame qui s’était largement retirée de toute vie politique, le camarade Sarko l’ayant largement oublié dans la distribution des récompenses. Mais qui est cette dame aux atours si précieux, que Ciotti l’a illico nommée vice-présidente des Républicains en charge… du futur programme de gouvernement des Républicains. Sans que l’on sache d’ailleurs qui se chargera de le vendre aux Français. Dame Mignon a commencé par faire l’Essec puis l’ENA dont elle est sortie major. Ce qui lui a permis d’entrer au Conseil d’Etat. Bonne catholique, elle avait aussi commencé une licence de théologie avant de rencontrer Sarko déguisé en Bernadette Soubirou. C’est sur les conseils de Renaud Denoix de Saint-Marc, alors vice-président du Conseil d’Etat, que Sarko, alors ministre, va engager Emmanuelle Mignon en lui fixant comme objectif d’élaborer son futur programme en vue de la présidentielle. La dame est assurément ce que l’on appelle une grosse tête, une bosseuse, mais son drame, à l’image d’un Juppé, est d’être formaté par cette institution qui ne fournit que des fonctionnaires et pas des Hommes de culture et d’idées. A l’Ena on apprend (« rien » m’avouait un de mes amis énarque) à décortiquer tous les codes administratifs et l’on a une approche purement technique du fonctionnement de l’Etat. Si les énarques sont utiles, ils ne sont pas essentiels. Or, la politique c’est d’abord l’émotion et le verbe comme sut le manier en artiste un Jean-Marie Le Pen. Inutile de dire que dame Mignon, si respectable soit-elle, est à mille lieues de ces incandescences des sens que requiert le politique. A droite, rien de nouveau !
(1) On vous renvoie sur ce sujet aux Modérés d’Abel Bonnard qui n’a pas pris une ride.
(2) C’est largement du côté de ce que l’on nomme l’extrême-droite que se situe le réel débat intellectuel hier et aujourd'hui, largement animé par le GRECE et sa tête pensante, Alain de Benoist depuis cinquante ans maintenant.
02:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 octobre 2023
Hier Conflans, aujourd'hui Arras, demain Saint-Brevin ?
Un communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine :
23:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Bataclan, histoire d’une salle », un livre éblouissant de Daniel Habrekorn...
Source France Soir cliquez là
La famille de Daniel Habrekorn est propriétaire de la salle depuis plus d’un siècle. « Mon grand-père l’a dirigée puis achetée, mon père y est né, j’y ai longtemps vécu et il s’agit là aussi d’un témoignage », explique l’auteur dans l’avant-propos de son ouvrage.
Mais il s’agit surtout d’une tranche d’histoire de la capitale, tant architecturale et urbaine que culturelle, que l’auteur nous raconte à travers les péripéties que connait la salle de spectacle de la fin du 19éme siècle à nos jours.
Avec « Bataclan, histoire d’une salle », le lecteur plonge dans plus d’un siècle de vie parisienne à travers ses spectacles, ses faits-divers, l’évolution architecturale de la ville et se remémore des artistes parfois oubliés mais qui furent des stars en leur temps
Les illustrations du livre sont magnifiques, et leur richesse exceptionnelle donne à « Bataclan, histoire d’une salle » un intérêt patrimonial précieux
Daniel Habrekorn nous raconte aussi la flamboyance de l’après-guerre, la naissance du rock, de « l’underground », des péripéties de la vie politique, jusqu’à la sidération du terrible attentat du 13 novembre 2015 sur lequel il donne un témoignage unique. Concernant cette tragédie, la sévérité de son jugement envers nos institutions explique peut-être le relatif silence qui a entouré la sortie de cet ouvrage rare et singulier.
Il partage enfin la renaissance de la salle après le drame, dont certains auraient voulu faire un musée. Une idée « délirante » d’après lui, parce qu’il « faut résister, que ça continue et que la fête recommence » et qu’il serait lamentable de céder à une telle guerre ».
Bataclan, histoire d'une salle,
Daniel Habrekorn,
Editions Robert Laffont,
336 pages,
45,00 €
15:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Qui se souvient de l'Amérique russe ?
Un historien a calculé qu’entre la fin du XVe siècle et la fin du XIXe, l’Empire russe s’était accru au taux de 130 km2 par jour !
Bien évidemment, pour devenir le plus grand empire colonial que le monde ait connu, l’Empire russe ne limita pas sa poussée à la partie septentrionale de la Sibérie. Il exista jusqu’au 30 mars 1867, date de la vente de l’Alaska aux Etats-Unis par les Russes, ce qu’il convient d’appeler une « Amérique russe ».
Cette Amérique russe dont le but fut de ranimer les échanges avec la Chine, mais par mer cette fois, conduisit à une extraordinaire aventure commerciale, la Compagnie russe d’Amérique créée le 8 juillet 1799 à Saint-Pétersbourg.
Cette étude du regretté professeur Yves Caron, s’agrémentant d’un intermède nécessaire portant sur les plus audacieux navigateurs européens, nous fait parcourir plus de quatre siècles d’expansion russe avec une rigueur inégalée concernant l’exactitude des protagonistes, des lieux, des distances, mais aussi des chiffres commerciaux.
Si le professeur vous disait qu’une idylle ibéro-russe a failli faire passer la Californie à l’Empire des Romanov, que lui répondriez-vous ? Un livre passionnant.
L'expansion russe au-delà de l'Oural et en Amérique, Yves Caron, Editions du Lore, 120 pages, 26,00 €, cliquez ici
15:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 15 octobre 2023
Qui commande chez “nous” ? Les autres !
À plus de 3 000 milliards d’€ de dettes, et avec une paupérisation qui s’étend, ce ne sont pas ces associations que nous devrions subventionner, et encore moins les conflits extérieurs, mais au contraire nous devrions nous concentrer sur une hausse de revenus des travailleurs français, nous soucier davantage de nos enfants et de nos parents. Au lieu de cela nous continuons à encourager une immigration de supposés travailleurs bon marché, en réalité inassimilables. Si nous avions un bon gouvernement, celui-ci veillerait au bonheur exclusif de son peuple et sa seine démographie plutôt que de s’obstiner à le remplacer.
Qui commande chez NOUS ? Toutes les forces anti-nationales !
16:59 Publié dans Nicolas Zahar | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Reprendre le contrôle des territoires perdus
Mathieu Bock-Côté
Depuis une semaine, ils étaient nombreux à répéter, à la manière d’une prière réclamant la clémence des dieux, que les événements du Proche-Orient ne se répercutent pas en France. Mais c’était, ils le savaient aussi au fond d’eux-mêmes, une prière vaine. Car l’islam radical, celui qui a frappé Israël samedi dernier, est installé en France depuis longtemps, et l’a souvent frappé, et seuls les sots pouvaient s’imaginer qu’ils ne frapperaient plus jamais. L’appel lancé par Khaled Mechaal, l’ancien chef du Hamas, qui exigeait des musulmans du monde entier qu’ils fassent connaître leur colère, a été entendu, et le sera encore pour un bon moment, car on trouve en chaque pays des cellules dormantes et des individus « radicalisables » qui, tôt ou tard, entendront la voix de l’islam radical. Le monde occidental porte en lui une entité qui le rejette et veut l’anéantir.
Le terroriste présumé d’Arras, qui a égorgé un enseignant au cri d’« Allah akhbar », était un Tchétchène fiché S. La même question vient alors à l’esprit de chacun : que faisait-il en France ? Le questionnement peut se généraliser à la grandeur du monde occidental : par quelle perversion juridique et philosophique a-t-il cru nécessaire et moralement impérieux d’accueillir dans ses frontières des hommes résolus à la combattre, et plus largement des communautés qui le conspuaient, et qui transposaient sur son territoire ce qu’on a appelé le choc des civilisations ? On ne se trompera pas : il y a en la matière un continuum allant de l’agression symbolique jusqu’aux violences directes, et ceux qui, depuis samedi, ont manifesté non pas pour soutenir la quête nationale des Palestiniens, mais l’agression génocidaire du Hamas, sont complices indirectement de la frappe d’Arras.
Henry Kissinger l’a dit à la manière d’une confession cette semaine dans un entretien à Politico : « C’était une grave erreur de laisser entrer autant de personnes de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l’intérieur de chaque pays qui fait cela. » Cette lucidité tardive, qui s’accompagne souvent d’une rhétorique du « si on avait su », s’accompagne d’un angle mort : il était parfaitement possible de savoir, et on pourrait accuser de négligence criminelle ceux qui ont rendu possible l’immigration massive dans nos contrées. Des intellectuels et des écrivains, des hommes politiques et des philosophes ont tout fait pour alerter leurs contemporains sur les dangers de l’immigration massive. Ils expliquèrent que l’irénisme diversitaire est une folie, que les frontières sont civilisatrices, et qu’une société exagérément fragmentée est une « dissociété ». Ils furent traités comme des parias, alors qu’ils plaidaient, finalement, pour le respect du principe de précaution. Il suffisait de prononcer leur nom sans le vomir pour que les brigades de la vertu progressiste en appellent aux plus dures sanctions.
Quant à ceux qui, hier, semblaient incapables de prononcer le mot « terroriste » et qui, aujourd’hui, ne parviennent pas à prononcer celui d’« islamisme », il est difficile de ne pas les accuser de collaboration. Les plus cléments, les modérateurs
de profession, nous inviteront à parler d’aveuglement, comme on a pu le constater avec cet article lunaire dans La Voix du Nord, qui mettait en garde jeudi contre « l’extrême droite »
à l’école, qui menacerait les enseignants. On aimerait dire que cette hallucination se décomposera devant le choc de la réalité, car, en France, ce n’est pas au nom de Marine Le Pen ou d’Éric Zemmour qu’on égorge les enseignants, mais au nom d’Allah. On ne s’illusionnera toutefois pas : l’esprit public a vite renoué avec les interdits imposés par la gauche radicale après Charlie Hebdo, après le Bataclan et après Samuel Paty, et il n’y a pas de raisons de croire qu’il en ira différemment aujourd’hui. Demain encore, on entendra le grand sermon du pas d’amalgame.
Les prochains jours comme les prochaines semaines nous vaudront un grand lot de déclarations martiales. Chacun sait en France qu’il porte au front une cible. On cherchera autant que possible à se rassurer en plaçant un jour un policier devant chaque lycée, sans se rendre compte que cette société infernale que l’on cherche à sécuriser par tous les moyens est le contraire de la civilisation retrouvée. On parlait il y a vingt ans des « territoires perdus de la République ». Cette formule a d’abord fait scandale, elle fut ensuite jugée banale, et on la juge désormais terriblement insuffisante. La vérité voudrait qu’on parle de territoires conquis par l’islamisme, où la société française est désormais étrangère chez elle et risque, lorsqu’elle enseigne, un coup de lame vengeur. La France est appelée à reprendre le contrôle de ces territoires. Ce défi se situe à l’échelle de l’Histoire.
Source : Le figaro 14/10/2023
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Les sacrifices humains de la religion des droits-de-l’Étranger
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
L’attaque du Hamas en Israël et les massacres qui y ont été perpétrés ont sidéré tous les observateurs ; vous aussi ?
Toutes les guerres ont leurs lots de massacres sauvages. Les Américains ont tenté de faire croire qu’ils pouvaient agir avec des « frappes chirurgicales » qui n’auraient atteint que des cibles désignées. Qui pouvait le croire ? Qui l’a cru ? Qui y croit encore ?
Il y a néanmoins des moyens plus ou moins « propres » de faire la guerre…
Ah bon ! Sans doute quand les champs de bataille étaient choisis à l’écart des villages ou des villes d’un commun accord entre armées rivales… Ce qui n’empêchaient pas des exactions avant et après l’affrontement. Mais toutes les guerres modernes, désormais, se font au milieu des populations civiles et c’est même devenu souvent un enjeu militaire : terroriser une population pour qu’elle fasse pression sur ses dirigeants. Généralement, ça produit l’effet contraire et renforce l’union nationale.
Tout de même, ce qu’a fait le Hamas en Israël relève de l’horreur absolue…
L’historien Jean Mabire faisait remarquer qu’un pays pauvre en guerre envoie ses trouffions « tirer dans le tas » dans une zone ennemie, tandis qu’un pays riche envoi, lui, des escadrilles bombarder la zone ennemie. Dans le premier cas, on dit « terrorisme », dans le second « opération militaire ». Le résultat, lui, ne varie guère : des monceaux de cadavres d’enfants, de femmes, de vieillards ; de l’au-delà, je doute que les victimes y voient de différence notoire. Dans ce qui s’est passé en début du mois en Israël, c’est donc moins les atrocités commises qui devraient retenir l’attention des observateurs que le fait que le Hamas ait filmé et largement diffusé ce qu’ont commis ses combattants : tir au pigeon sur tout ce qui bougeait, décapitation, viols, massacre d’adolescents en pleine fiesta… Dans le « monde d’avant », peut-être aurait-on tenté de cacher et de nier de tels actes ; aujourd’hui, on répand ces « exploits » à travers le monde, persuadés de motiver ainsi des foules enthousiastes… et ça doit forcément être le cas, puisqu’on peut difficilement considérer les dirigeants du Hamas comme des imbéciles au vu de la précision et de la réalisation de leur attaque surprise ; tous les spécialistes militaires et observateurs du Moyen-Orient s’accordent à dire que ce sont certes des fanatiques, mais en aucun cas des demeurés.
Donc, leurs atrocités pourraient renforcer leur popularité ?
Dans nombre de pays, à l’évidence… et aussi dans nombre de nos « zones de non-droit », pudiquement rebaptisées « territoires perdus de la République »… Tout autant, d’ailleurs que la riposte inévitable et tout aussi inévitablement sans pitié – comment pourrait-il en être autrement ? – d’Israël dans la bande de Gaza… Et faudrait-il encore que des pièges inattendus n’aient pas été préparés à l’intention des soldats de Tsahal sur place. L’opération du Hezbollah a été particulièrement « efficace » parce qu’elle était imprévue… Les représailles israéliennes, forcément, ont, elle, été prévues par les Islamistes… Vous imaginez les répercussions dans le monde arabe si on assistait à un échec militaire israélien dans les jours ou mois qui viennent ? Rappelons-nous qu’à l’été 2006, l’intervention israélienne contre le Hezbollah libanais – coûteux et raté – a été perçue comme une défaite : le mythe de l’invincibilité de Tsahal a alors volé en éclats.
Après Israël, la terreur islamiste vient de frapper notre sol. À nouveau. Bis repetita.
Et Bis repetita horresco pourrait-on dire dans un latin de cuisine. On pouvait certes s’y attendre, non ?… et il aurait même été surprenant que ne se produisent pas les mêmes horreurs chez nous qu’en Israël. Une fois de plus, les discours lénifiants des bisounours du « vivre avec eux » se fracassent sur la réalité. Est-ce que cela sera suffisant pour faire ouvrir les yeux à une majorité de nos compatriotes sur les dangers de l’immigration incontrôlée et du laxisme policier et judiciaire au nom de prétendus « grands principes » totalement déconnectés des réalités ? On peut l’espérer…
L’espoir fait vivre…
Sauf pour ces professeurs ayant malencontreusement croisés la route de « Fous d’Allah », pour ces garçons massacrés pour un regard de travers ou un refus de donner une cigarette… ou encore pour ces jeunes filles martyrisées au détour d’une rue de ces nouveaux havres de terreur qu’on appelle désormais les « quartiers haut-les-mains ! »… Dans les temps anciens, certaines religions exigeaient d’offrir régulièrement à de macabres divinités leur lot de sacrifices humains : l’actuelle religion des droits-de-l’Étranger, prônée par les islamo-gauchistes et autres associations auto-proclamées anti-racistes, exige de la même manière son quota de sacrifices humains. Cette sanglante divinité ne semble pas prête d’être rassassiée… Le prêtre Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, le professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, la petite Lola à Paris et le professeur Dominique Bernard à Arras vont sans doute rester dans les mémoires quelques années encore… Mais combien d’autres, déjà oublié(e)s, allongent chaque jour depuis des décennies la liste des sacrifiés sur l’autel de l’immigration sauvage ?
L’assassin du professeur Bernard à Arras – et qui a également blessé gravement un autre enseignant, ainsi qu’un agent technique de la cité scolaire – aurait dû être expulsé avec toute sa famille en 2014, mais diverses associations anti-racistes et le Parti communiste français s’y étaient opposés ; Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annulé la procédure…
Il serait peut-être intéressant d’envisager de responsabiliser tous ces « braves gens » dont la plupart vivent principalement et grassement de subventions publiques, notamment en mettant en examen leurs responsables et militants pour complicité de terrorisme et d’assassinat en bande organisée. Ça les ferait sûrement réfléchir et assurément, calmerait leurs inconsciences mortifères.
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00:33 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 14 octobre 2023
Leur haine, notre aveuglement
Yves Thréard
Le terroriste d’Arras a-t-il voulu répondre à l’appel au djihad lancé par le chef du Hamas pour le vendredi 13 octobre ? entendait-il « célébrer » dans le sang, trois jours après – presque jour pour pour jour -, la décapitation de Samuel Paty par l’un de ses compatriotes tchétchènes ? Les autorités françaises étaient sur leurs gardes. L’« importation » de la guerre israélo-palestinienne était sur toutes les lèvres ; le tragique anniversaire de l’attentat de Conflans- Sainte-Honorine, aussi. Pourtant, ce contexte, comme on dit, n’explique pas l’essentiel, voire détourne l’attention. L’invoquer revient même à chercher des justifications à l’injustifiable, à faire le jeu de cette gauche indigne, toujours prête à manifester et à pactiser avec les intégristes musulmans pour quelques gains électoraux dans les banlieues.
La réalité est ailleurs. Elle saute aux yeux. Mohammed Mogouchkov, 20 ans, l’assassin du professeur de la cité scolaire Gambetta, n’aurait jamais dû se trouver en France. Ni lui, ni sa famille, débarquée en 2009. C’est à la bruyante mobilisation des traditionnelles associations militantes pour les migrants que ces Caucasiens doivent de n’avoir pas été expulsés en 2014. Au pays des droits de l’homme, l’affaire Leonarda était passée par là : donc pas question de refouler des enfants scolarisés. Lesquels se sont distingués depuis : fiché S, radicalisé, Mohammed était suivi de près par la police ; son frère de 17 ans a été arrêté hier, rôdant auteur d’un autre lycée d’Arras (avec les mêmes intentions meurtrières ?) ; un autre frère, qui projetait un attentat contre l’Elysée, dort actuellement en prison… Bref, de jeunes islamistes qui n’ont eu besoin de rien pour exprimer leur haine de la France, sauf de notre aveuglement, de notre naïveté, de notre générosité pour mieux nous planter un poignard dans le dos. Combien d’autres fanatiques, profitant de nos faiblesses pour s’introduire chez nous, ont déjà frappé ou s’apprêtent à le faire ?
Depuis Arras, Emmanuel Macron a dénoncé la«barbarie du terrorisme islamiste», « sauvage et lâche». Certes, mais l’urgence n’est pas dans les mots, elle commande de mettre fin à une politique migratoire inacceptable. Trop d’innocents ont payé de leur vie ce coupable laisser-faire.
Source : Le Figaro 14/10/2023
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