Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 19 juillet 2021

Répression des non-vaccinés : un « remake » des Gilets jaunes

gilets-jaunes-histoire-michel-geoffroy.jpg

Michel Geoffroy Polémia cliquez ici

Les non-vaccinés sont à la dictature sanitaire ce que les Gilets jaunes étaient à la mondialisation heureuse : un front du refus qui s’installe en dehors de tout appareil partisan. Puisque pour l’essentiel tous les partis institutionnels se sont ralliés aux mots d’ordre de la dictature sanitaire. Ce sont les nouveaux Gilets jaunes, mais invisibles cette fois et qu’il faut pour cette raison désigner à la vindicte.

Les non-vaccinés, comme les Gilets jaunes, ne croient pas à la propagande du pouvoir et donc de Big Pharma. Ils se méfient de vaccins aux effets d’autant mal maîtrisés que les laboratoires qui les ont mis sur le marché ont décliné par avance toute responsabilité, avec la complicité de l’Union européenne et des gouvernants !

Ils ne comprennent pas que l’on veuille les vacciner de force : car, si le vaccin est aussi efficace qu’on le dit, en quoi des personnes non vaccinées constitueraient-elles une menace ? Et si le vaccin n’est pas si efficace que cela, alors pourquoi l’imposer à toute la population ? Ou pourquoi préconiser déjà une troisième injection ?

Les non-vaccinés ne font plus confiance, comme les Gilets jaunes, à des institutions et des médias qui depuis le début de la « pandémie » disent tout et son contraire, et donc mentent en permanence.

Comme les Gilets jaunes, ils ne veulent pas être traités comme du bétail que l’on vaccine ou que l’on marque à la chaîne, sous prétexte de protéger les « personnes fragiles » c’est-à-dire en réalité pour l’essentiel les vieux baby-boomers qui nous ont légué, en toute irresponsabilité, un monde invivable et qui votent pour Macron.

La macronie : répression et propagande toujours

Face aux non-vaccinés, comme hier face aux Gilets jaunes, la macronie a choisi la diabolisation, la propagande et la répression. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on.

Les médias mainstream, une nouvelle fois, ont joué leur rôle de relais du pouvoir et de préparation de l’opinion, comme on parle de préparation d’artillerie avant une offensive. En diffusant en boucle la peur de la quatrième vague. Et en lançant la chasse aux non-vaccinés, ouverte symboliquement par un autre Emmanuel : Emmanuel Lechypre, le 29 juin sur RMC.

Et, comme pour les Gilets jaunes, toute l’oligarchie et la bien-pensance politique, de Bernard Kouchner à Éric Ciotti, se sont rangées du côté du pouvoir, laissant éclater une nouvelle fois leur haine de classe en toute impunité. Comme lors des élections régionales et départementales, elles n’avaient pas de mots assez durs contre le RN et ses électeurs.

Pas de liberté pour les ennemis de la vaccination !

Salaud de non-vacciné !

On croyait jusque-là que la pandémie avait pour origine le petit pangolin ou le laboratoire de Wuhan. Mais non : pour nos maîtres piqueurs, le vrai coupable, c’est désormais le… non-vacciné !

Ce galeux irresponsable à cause de qui on risque d’être confiné de nouveau et qui va empêcher la relance de notre belle économie. Ou qui provoque la suspension de la braderie de Lille.

Salaud de pauvre ! Salaud de non-vacciné ! Salaud qui porte son masque en dessous du nez ! Salaud qui roule au diesel en fumant des clopes ! Salaud incivique qu’il faut dénoncer à la nouvelle Kommandantur médiatique !

France macronisée, France muselée

L’offensive politico-médiatique lancée contre les non-vaccinés démontre une nouvelle fois que la macronie n’est forte que pour taper sur les Français, que pour semer la discorde et la haine.

Car, quand il s’agit d’affronter les racailles de banlieue, l’explosion de la délinquance et de la toxicomanie, les zones de non-droit, les islamistes, l’Union européenne ou les bellicistes de l’OTAN, il n’y a plus personne en effet.

La France macronisée devient le seul pays occidental à se voir imposer la vaccination obligatoire de sa population et, comme au temps de l’URSS, le passeport intérieur (baptisé « passe sanitaire ») pour les actes quotidiens de l’existence. Un pays qui va donc imposer à chaque patron, à chaque commerçant, et finalement à chacun de contrôler ses salariés, ses clients ou ses voisins : il faudra montrer son passe sanitaire comme hier son Ausweis.

Quel symbole de la dérive liberticide et dictatoriale de la macronie !

Il est vrai que, compte tenu de son impopularité abyssale, Emmanuel Macron ne peut espérer une réélection qu’en muselant le peuple français, en truquant les élections et en fliquant tous ses opposants. Pour ce faire, la quatrième vague tombe à point ; en attendant la cinquième, qui permettra d’imposer le vote électronique et le vote par correspondance pour l’élection présidentielle de 2022…

01:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 15 juillet 2021

Le non-vacciné, bouc émissaire d’une sociéte malade

dessin nn.jpg

Mathieu Slama*

Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s‘il le faut ! Voici comment un éditorialiste d’une chaine d'information s‘exprimait, il y a environ deux semaines. A peu prés au même moment, un célébre économiste de gauche expliquait, sur une chaine concurrente, qu'il fallait rendre la vie des non-vaccinés « beaucoup plus difficile ». Sur une autre chaine encore, un médecin expliquait, il y a quelques jours, qu’il fallait faire en sorte que les non-vaccinés ne puissent plus faire grand-chose.

On ne saurait mieux illustrer l’hystérie qui s’est emparée de notre pays autour de la question vaccinale. Le gouvernement est le premier responsable de cette situation, usant d’une stratégie particulièrement pernicieuse qui consiste a agiter la menace d’un reconfinement à la rentrée et d’en rendre responsables ceux qui auraient décidé, pour quelque raison que ce soit, de ne pas se faire vacciner (tout en rappelant, comble du cynisme, qu’il ne faut pas créer de fractures entre vaccinés et non-vaccinés!). Cette stratégie du bouc émissaire fonctionne, puisque l’on voit fleurir, sur les réseaux sociaux, insultes et menaces envers les non-vaccinés, certains allant jusqu’a exiger qu’ils soient mis a l’écart de la société et qu’ils payent leurs frais d’hospitalisation avec leur propre argent. Cette fureur répressive et disciplinaire n’est que l’aboutissement d’une longue séquence liberticide, où les Français ont accepté les mesures les plus insensées au nom de l’ordre sanitaire qui leur fut imposé. Mais elle prend une tournure de plus en plus autoritaire et chaotique à mesure que le virus s‘installe et que l'inquiétude se répand. Tous nos fondements démocratiques, au premier rang desquels l’égalité entre les citoyens et la liberté de disposer de son corps, sont en train de voler en éclats. Le retour a une vie “normale” est désormais conditionné au vaccin, comme si le confinement, mesure contraire a toutes nos valeurs démocratiques, était consubstantiel a un potentiel rebond de l’épidémie.

Il nous faut revenir à la raison et rappeler quelques principes de bon sens. Primo, la vaccination protege celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non- vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. Il n’y a, par conséquent, aucune raison de forcer quiconque a se faire vacciner, puisqu'll ss‘agit là d’un choix individuel qui n’a aucune conséquence pour celui qui a décidé de se faire vacciner. Pour les autres, à leurs risques et périls ! Secundo, la citoyenneté ne se divise pas. Il n’y a pas deux catégories de citoyens selon que l’on est vacciné ou non. Le passe sanitaire est une aberration éthique, juridique et démocratique. Tertio, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, se faire vacciner si on le souhaite et reprendre le cours de nos vies. La liberté est notre bien le plus précieux: il serait temps qu’on se le rappelle, avant que l'on ne céde définitivement, par peur et par soumission, aux sirènes de la servitude.

* Mathieu Slama est consultant et analyste politique.

Source : Valeurs actuelles 1/07/2021

09:47 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 13 juillet 2021

Jean-Frédéric Poisson : "Un sentiment de délire liberticide"

830x532_jean-frederic-poisson-28-septembre-2019-paris.jpeg

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Le chef de l’État vient de s’adresser aux Français. Ces mots étaient extrêmement forts et ces décisions extrêmement dures. Quelle impression générale vous a donnée ce discours ?

Ce discours était sans surprise avec un sentiment de délire liberticide et de démagogie de campagne électorale. L’imposition du pass sanitaire puis de la vaccination obligatoire pour tous nous font entrer dans un état de dictature sanitaire que j’annonce et que je dénonce depuis quelques mois. Quant aux mesures annoncées sur le plan social, il a envoyé des signaux très clairs à son électorat pour maintenir son socle. Il fera sa réélection sur le dos de la liberté des Français. C’est proprement inacceptable. En d’autres temps, cela relèverait de la Haute Cour. 

Florian Philippot était à deux doigts d’accuser le Président d’avoir un problème de pathologie mentale. Selon vous, est-on sur du cynisme politique total ?

Je n’irai pas jusque-là puisque je n’ai pas cette compétence. Le caractère très anguleux du décor et très froid, tout cela est fait pour donner une impression d’alimenter la peur de l’opinion même si, par ailleurs, les propos sont très rassurants. Alors que le chef de l’État entend rassembler les Français, réunir le pays et assurer la cohésion, la relance de la réforme des retraites dans un contexte comme celui-là est-elle susceptible de le faire ?

Quand on voit la manière dont un certain nombre de personnes du gouvernement omettent leurs obligations les plus fondamentales comme le garde des Sceaux qui a malencontreusement oublié de déclarer une somme de 300.000 euros qui donne le vertige à 99,5 % de la population, on peut se poser des questions. Tout cela est incohérent. C’est une opération de massive division parce que M. Macron n’a pas d’autres moyens que d’assurer sa réélection autrement que par la peur et par la division des Français.

Par conséquent, il joue de ces deux leviers. Malheureusement pour nous tous, nos libertés publiques et individuelles en seront le moyen. C’est la raison pour laquelle il est de plus en plus urgent que tous ceux qui contestent ce projet politique et son caractère absolument néfaste pour nous tous unissent leurs forces et partent en combat ensemble.

On a l’impression qu’Emmanuel Macron s’adresse à ceux qui se sont fait vacciner pour eux et qui attendent des autres qu’ils le fassent.

Il s’adresse d’abord à ceux qui l’ont élu, à ceux qui n’ont pas mesuré la détresse et le désarroi dans lequel se trouve le pays depuis le début de ce quinquennat, à ceux qui sont peu concernés par les violences urbaines. Lorsque Emmanuel Macron dit que le pouvoir d’achat a augmenté, on dirait qu’il ne prend pas l’autoroute et qu’il ne paie pas l’électricité et le gaz. Si c’était le cas, il se rendrait compte qu’il dit des bêtises. Il s’adresse éventuellement à la classe sociologique qui l’a élu et dont il est certain qu’elle le réélira.

11:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à la dictature-Macron : réaction de Florian Philippot

217179855_510840120141548_3001582796193877663_n.jpg

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Le chef de l’État vient d’imposer le pass sanitaire et d’autres mesures liberticides. On vous imagine vent debout contre ces mesures.

Je suis sidéré par ce que je viens d’entendre, c’est d’une violence inouïe. L’extension du pass sanitaire aux trains, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, etc., c’est unique au monde. Il a également clairement dit qu’il y aurait la vaccination obligatoire pour certaines professions. La prochaine étape, ce sera pour tout le monde. Il y aura également une troisième dose au mois de septembre. Ceux qui disent, aujourd’hui, qu’on n’est pas dans une dictature, ce sont des sots. On est dans une dictature très violente.

J’ai vu, ce soir, non pas un président de la République mais un psychopathe. Son regard, ses annonces… J’ai vu un fou furieux, inquiétant et dangereux. Nous basculons dans autre chose. Je connais des gens très en colère, sidérés et en pleurs. Je leur dis : « Ne sombrez pas. »

Se faire vacciner pour faire reculer l’épidémie, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée…

On parle maintenant d’une troisième dose, et pourquoi pas un abonnement vaccinal ? On nous avait promis l’inverse. Le 24 novembre dernier, Emmanuel Macron avait dit qu’il n’y aurait pas d’obligation vaccinale. On nous annonce, maintenant, une restriction sanitaire pour aller au restaurant ou prendre un train ou un bus.

Les gens qui trouvent cela normal sont comme la grenouille dans l’eau que l’on fait bouillir : ils ont été ramollis. C’est anormal et cela doit appeler à la plus vive résistance, par le boycott. Je n’ai rien contre les restaurateurs, mais tant pis, on n’ira plus. Et les restaurateurs se retourneront contre l’État, pour se débarrasser de ce pass sanitaire. 

Pensez-vous que le Conseil constitutionnel pourrait s’opposer à cette décision ?

Ni le Conseil d’État ni le Conseil constitutionnel ne peuvent valider ne serait-ce qu’un dixième de ces annonces folles. Les principes les plus fondamentaux de liberté et d’égalité sont battus en brèche. Malheureusement, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont trahi, ces derniers mois. Mais il faudra tout de même les saisir. Normalement, ils devraient mettre cela à la poubelle, mais ils sont sous pression et sont plutôt enclins à valider ce que propose le pouvoir.

C’est au peuple français de se libérer par lui-même.

10:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 10 juillet 2021

Le nouveau numéro de L'Afrique réelle de Bernard Lugan

Couverture.jpeg

Bernard Lugan L'Afrique réelle
 
La France en a l’habitude : ses Armées remportent des victoires que ses décideurs civils transforment systématiquement en défaites politiques. Ainsi en fut-il de l’Algérie, puis du Rwanda et aujourd'hui de la BSS où Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’Opération Barkhane. 
Depuis, la quasi-unanimité se fait dans les médias pour mettre en avant l’échec prétendu de cette opération militaire, ce qui est à la fois faux et mensonger.
 
Dans une zone d’action vaste comme une partie de l’Europe dans laquelle ne furent au  maximum déployés que moins de 5000 hommes à la fois, la moitié en protection d’emprises ou d’axes de communication, avec des moyens réduits et parfois même obsolètes, Barkhane n’avait pas pour mission d’apporter une solution à des problématiques ethno-raciales millénaires. Elle a en revanche parfaitement rempli la triple mission qui lui avait été ordonné de mener : 
 
1) Perturber les mouvements terroristes, limiter leur liberté d’action, empêcher leur coagulation, éliminer leurs chefs. A cet égard, les résultats du GTD (Groupement tactique désert) Altor du 2e REP dans la région des « Trois frontières », loin  des camps de base, furent remarquables.
 
2) Rendre la plus hermétique possible la frontière entre la Libye et le Niger, afin d’éviter le réensemencement du jihadisme sahélien à partir du foyer libyen. 
 
3) Empêcher la reformation d’unités jihadistes constituées.
 
Assurer la paix n’était pas dans la mission de Barkhane. Etablir la sécurité passe en effet par la construction des Etats, des armées et des administrations, c’est-à-dire par la recolonisation… ce qui  n’est pas exactement dans « l’air du temps »…
 
Au lieu de réfléchir à des solutions fondées sur le réel, les décideurs français n’ont eu qu’un seul remède à proposer, les élections. Or, ce système fondé sur le « one man, one vote » est d’abord une ethno-mathématique donnant automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence aux sédentaires Noirs sudistes, ce que les nomades ne peuvent accepter.
 
Une furieuse polémique sur fond de question kabyle a éclaté en Algérie. Noureddine Aït Hamouda, ancien député du parti  berbère RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) et fils du colonel Amirouche, chef emblématique du maquis kabyle de la willaya III, tué au combat le 29 mars 1959, a en effet qualifié de « traitres », entre autres, l’émir Abd el-Kader ainsi que les présidents Boumediene et Bouteflika. 
 
En 2008, Nouredine Aït Hamouda avait déjà dénoncé les faux moujahidine légitimés par l’ONM (Office national des Moujahidine), 9/10e étant selon lui des imposteurs, ainsi que le chiffre de 1,5 million de morts causé par la guerre d’indépendance. Les œuvres vives du « Système » étant attaquées, sur plainte de l’ONM, Noureddine Aït Hamouda a été mis en prison. 
Il va être de plus en plus difficile à un « Système » aux abois de cacher qu’il est l’héritier des auteurs du coup d’Etat qui, en 1962, renversa le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne), évinçant les combattants de l’intérieur essentiellement Berbères pour instaurer le régime arabo-musulman du FLN (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit.)
 
Pour commander L'Afrique réelle cliquez ici

17:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des filières d’imigration médicale en France

examen-médical-dimmigration.jpg

On savait déjà que l’Aide médicale d’Etat (AME) qui permet aux immigrés clandestins ou non de se soigner gratuitement coûtait fort cher à la communauté des contribuables français. Un rapport parlementaire mené par Véronique Louwagie, député LR de l’Orne, souligne l’existence de filières migratoires spécifiques nourrie par une « offre » sans équivalent en Europe.

Lire la suite ICI `

Source : Présent 10/07/2021

 

11:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 09 juillet 2021

Eoliennes ? Mauvaise pioche

janco.jpg

Entretien avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien et spécialiste des problèmes liés à l’énergie,  qui dénonce depuis longtemps cet entêtement antinucléaire des Verts. A la tête du Shift Project, il nous rappelle que « les éoliennes et les panneaux solaires n’ont pas servi à décarboner le pays ».

Entretien au Figaro Magazine du 9/07/2021

Lire la suite ICI

08:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 08 juillet 2021

Revue de presse : Un Zemmour nommé désir

zemmour-destin-francais-roman-histoire-1200x727.jpg

Catherine Rouvier

Causeur cliquez ici

Comme le président Macron en 2017, Éric Zemmour enthousiasme les Français car il mène la danse dans le débat d’idées.

« La bataille électorale n’est pas la bataille des idées ». Jordan Bardella, le jeune second du RN, a prononcé cette phrase dans la matinale de Pascal Praud, sur CNews, au lendemain des élections régionales, croyant ainsi couper l’herbe sous le pied du possible candidat Zemmour à la présidentielle. À l’inverse, il a sans doute, par cette phrase, donné la clé de cette “envie d’Éric Zemmour” qui monte irrésistiblement dans le pays. Ce qu’a choisi Macron, pour gagner en 2017, c’est justement la bataille des idées. Et sa facile victoire aura détruit en cinq ans beaucoup de ce que nous aimons. Donc en face, pour le chasser du pouvoir, il faut un combattant des idées.

Pas franchement un centriste, Jean Messiha a quitté le navire RN

On sait bien que la présidente du RN a renoncé a remplir ce rôle, pensant, comme on le rabâche depuis la IVème République, que “les élections se gagnent au centre”. Beaucoup de ceux – dont je fus – qui s’étaient engagés à ses côtés pour défendre des idées de droite et les porter au pouvoir ont fini par le comprendre, et par quitter ce parti lourd de ces basses querelles intestines qui caractérisent la “bataille électorale”. Le dernier départ en date est celui de Jean Messiha. Mais il y en a eu tant d’autres depuis dix ans… Comment s’étonner que la possible candidature d’Éric Zemmour les comble de joie ?

A lire aussi: Un RN gentil avec les institutions supranationales, ça n’intéresse personne!

Mais allons plus loin : comment imaginer que le peuple, l’immense foule qu’est ce peuple français malmené, enfermé, martyrisé par des tyrans velléitaires, arraché de force à l’image son pays bien aimé sous prétexte de pollution ou d’ouverture à l’autre, puisse ne pas être séduit par le discours politique d’Éric Zemmour ? Comment imaginer qu’il n’ait pas un “désir” grandissant de celui qui aime “leur” France, la France de toujours, et rejette clairement les politiques qui la défigurent, qu’elles soient “progressistes”, écologistes ou favorables aux islamistes ? Peut-être même, qui sait, que ce peuple, qui a perdu le chemin des urnes, le retrouverait alors ?

Une certaine idée de la France ?

On attend du chef de l’État, depuis De Gaulle, une vision. On attend qu’il tienne fermement la barre des idées. C’est ce qu’avait compris Macron, qui s’est contenté de se faire une liste d’idées subversives à défendre en guise de programme en 2017.

Le parti “en Marche” ne lui a été utile que pour lui fournir les députés qui voteraient les lois installant ces idées-là dans notre droit et nos institutions. Avec la présidentielle qui approche, il est de nouveau engagé dans la bataille des idées, et se moque bien des échecs électoraux de ses godillots de candidats locaux, fussent-ils ministres ! S’il gagne à nouveau, il reconstruira un parti éphémère sur les ruines du précédent, sachant que n’importe quel défonceur de tête à coups de casque, ou n’importe quelle mordeuse de taxi fera l’affaire, du moment que sur l’affiche, à côté de leur tête, il y aura la sienne ! Face à lui, il faut donc un homme qui n’aura que faire – comme lui – du ” combat électoral”.

A lire aussi: Et si la gauche radicale votait Le Pen pour sanctionner Macron?

Les tribunaux veulent faire taire Zemmour

Un homme qui, comme lui, se contentera, pour conquérir le pouvoir, d’un parti ad hoc, une sorte d’avant-garde éclairée, formée de ses partisans, qui inondera la presse et les réseaux d’informations enthousiastes le concernant, pendant que lui se concentrera sur le “combat des idées”. Les idées d’Éric Zemmour, les Français les connaissent, car il les a exposées depuis plus de dix ans dans ses livres et ses émissions, avec constance et clarté. Ils savent qu’elles sont à l’exact opposé de celles de Macron, à l’exact opposé du politiquement correct imposé par des lois iniques. Ils savent aussi qu’il a le courage de défendre sa liberté de penser – et donc la nôtre – jusque devant les tribunaux.

Un message toujours identique, sans variations et retournement, un message clair, un message fort qui n’a pas peur de designer l’ennemi et qui ne renonce pas sous sa pression, voilà ce qu’attend aujourd’hui une foule. Or, soumis depuis trois ans aux mêmes évènements traumatisants, entravé, réprimé, malheureux, que sera le peuple français en avril prochain, sinon une vaste foule ? Il se pourrait bien qu’il concrétise alors ce “désir de Zemmour” dont déjà bruisse le pays.

14:31 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cette vaccination qui rend fou

vaccination.jpg

Philippe Randa

Trois cents soignants italiens viennent de saisir la justice de leur pays pour obtenir la levée de Il’obligation imposée au personnel médical et sanitaire de se faire vacciner contre le COVID-19. « Ce n’est pas une bataille des “no-vax”, mais une bataille démocratique. On oblige des personnes a prendre un risque sous peine de ne plus pouvoir exercer leur profession », explique l’avocat constitutionnaliste Daniele Granara qui a lancé la procédure et qui est déja l’avocat de nombreux soignants suspendus pour avoir refusé de se « faire piquer ».

Quant a la chronique déjantée d’Emmanuel Lechypre, l’éditorialiste de BFM TV, chaîne officielle de la Macronie chancelante, le 29 juin dernier, elle n’a pu qu’enflammer un peu plus certains esprits déja proches de l’incandescence : « On vous vaccinera de force, moi je vous ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination. Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il le faut [...] Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics, donc j’ai une démarche trés claire : je fais tout pour en faire des parias de la société ! »

On accuse souvent les complotistes - ces « mauvais Français » de l’époque actuelle - de jeter en permanence de l’huile sur le feu ; mais les porteurs « de la vérité officielle », ne sont pas en reste, on le voit.

Que fera Emmanuel Macron qui avait pourtant dit et répété, pour calmer les esprits, qu’il « voulait aussi étre clair » et « ne rendrait pas la vaccination obligatoire » ? Appliquera-t-il ce principe que les « promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent » ? Comme avait dit feu Charles Pasqua, passé ex-maître en esbroufe politique.

Tout le laisse supposer, son Premier ministre ayant consulté les présidents de groupe à l’Assemblée nationale pour « réfléchir à l’appliquer pas seulement aux soignants mais (à) l’étendre « plus largement » toujours selon BFM TV.

Quoi que l’on pense de la vaccination, constatons que celle-ci crée désormais une fracture de plus en plus importante dans l’opinion publique. Et l’on ne peut s’empêcher de songer à ce proverbe d’antan, remis au goût du jour électoral par Martine Aubry en 2011 : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup… »

Source : Présent 8/7/2021

12:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 05 juillet 2021

Où va l’Europe ?

sansal.jpg

Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal, réputé pour son indépendance d’esprit, et qui vit en Algérie envers et contre tout, est tourmenté par le destin du Vieux continent. L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation, estime-t-il. Un bilan qui ne manque pas de nous interpeller par la justesse du regard. (Source : Le Figaro 3/4-07-2021)

A lire ICI

11:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 04 juillet 2021

Impasse du Rassemblement national

tremolet.jpg

Vincent Trémolet de Villers

Jusqu’ici, le Rassemblement national était le parti roi du premier tour. La liturgie était rodée : résultats spectaculaires, visages déconfits des adversaires, stupeur, tremblements et République en danger. Suivaient la quinzaine antifasciste, ce mauvais théâtre dénoncé par Lionel Jospin, puis l’échec au second tour du candidat du RN. Aux élections régionales, les électeurs de Marine Le Pen se sont privés de ce maigre plaisir. Cette fois, la baudruche enfla si fort qu’elle creva. Depuis des semaines, le travail conjugué des sondeurs, des ministres, de la sphère médiatique plaçait le RN au sommet mais la vérité des urnes a rappelé une réalité brutale: c’est une force politique aussi puissante (elle oscille autour de 20 %) que stérile (elle échoue systématiquement à devenir une proposition majoritaire).

Jusqu’ici, les électeurs défaits se consolaient dans les transgressions cathartiques. Mais désormais, le cri de rage contre la doxa se fait davantage par l’abstention que par le vote Le Pen. La fonction tribunitienne s’est effacée sans que la légitimité à gouverner n’ait avancé d’un pouce. Pile, tu perds toujours, face, tu ne gagnes jamais. On comprend qu’à un tel jeu, le RN trouve de moins en moins de pratiquants. Reste tout ce qu’il nous dit du déséquilibre démocratique contemporain : par le mode de scrutin, des millions d’électeurs ne sont pas représentés ; par lâcheté, les maux qui frappent notre pays, abandonnés au Rassemble- ment national, n’apparaissent que sous une forme émotionnelle ou caricaturale. Aux sujets qui fâchent - insécurité, immigration, déclassement économique, affaissement moral, terrorisme – se substitue une confortable lutte contre le Front national... Il s’agit moins d’améliorer la vie des Français que de faire reculer un parti politique. Comment s’étonner ensuite du niveau affligeant de notre vie civique ? C’est la bonne nouvelle de ce scrutin : battre Marine Le Pen ne suffit plus à faire un programme. Il va donc falloir que ses adversaires se mettent à réfléchir, à travailler et peut-être même, sait-on jamais, à gouverner.

Source : Figaro 3/7/2021

11:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 03 juillet 2021

Parution du nouveau numéro (n°70) de Réfléchir et agir

IMG-6219.JPG

En kiosques : 7,00 €

12:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le regard de Christine Deviers-Joncour sur l'état du monde

deviers-joncour.jpg

On se souvient de Christine Deviers-Joncour impliquée dans l’affaire Roland Dumas au sujet de la vente des frégates à Taïwan. Très proche de Roland Dumas, elle avait été employée de 1989 à 1993 par le tout puissant pétrolier d’alors Elf-Aquitaine et accusée d’avoir encaissé de l’argent provenant de rétrocommissions. Elle fera cinq mois et demi de prison à Fleury-Mérogis. Et elle publiera un livre sur le sujet : La Putain de la République. Retirée des affaires, elle n’en suis pas moins l’actualité. Christine Deviers-Joncour a vécu la face obscure du monde politique qu'elle dénonce depuis plusieurs années. 

Voici sa dernière contribution. Ca mérite le détour.

A lire ICI

10:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 02 juillet 2021

Le destin de la France au doigt mouillé

polllo.jpg

Natacha Polony

II tient a peu de chose, l'avenir d'un pays, quand sa Constitution, pensée pour I’« homme du destin », deux fois sauveur de la nation, permet a des petits personnages d’exercer leur toute-puissance.

Lire la suite ICI

06:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La gauche médiatique rêve d’un monopole

bock.jpg

Mathieu Bock-Côté

La récente une de Libération cherchant à diaboliser des médias accusés de verser dans le « crime de pensée » surprendra seulement ceux qui ignorent cette vérité fondamentale de la politique contemporaine : rien n’est plus intolérant qu’un journaliste de gauche qui se prend pour un journaliste objectif. Ivre de vertu, convaincu d’œuvrer pour la vérité, accusant ceux qui ne voient pas le monde comme lui de véhiculer des fake news, il s’exaspère de l’apparition d’une presse rivale, qu’il nomme presse d’opinion, dans la mesure où les opinions qui s’y expriment ne sont pas les siennes.

Très vite, il décrète qu’il s’agit d’un média « de droite », le terme suffisant naturellement pour le décréter suspect. Mais qu’est-ce qu’un média «de droite»? C’est un média où les représentants de cette famille d’esprit ne sont pas accueillis comme des malpropres, où elle parle en son propre nom sans qu’on se contente de prétendre dévoiler ses arrière-pensées, nécessairement coupables.

Quel est le rôle des médias en démocratie ? Nombre de journalistes de gauche confessent leur nostalgie de l’entrevue en forme d’interrogatoire, où le suspect idéologique du moment était soumis aux questions tirées de l’orthodoxie. La gauche idéologique est fondamentalement cléricale. Derrière l’inquiétude affichée devant l’émergence de médias « de droite » se dévoile une peur panique : celle d’une perte du monopole sur la mise en récit légitime de l’existence collective. Celle de ne plus pouvoir décréter unilatéralement ce qui est scandaleux, ce qui relève de l’émouvant et du répugnant, de l’essentiel et du fait divers. Il ne tolère pas qu’on hiérarchise l’information autrement qu’il ne le fait.

Le foisonnement des informations caractérise notre temps, et leur mise en perspective devient une activité démocratique fondamentale. Plusieurs se désolent de la multiplication des plateaux de débats à la télévision. À tort. Le propre de l’émission de débats à la française est de mettre l’actualité en contexte, et de faire porter la querelle sur la bonne manière d’interpréter les faits. Elle permet aux contradictions qui traversent l’époque de resurgir au cœur de la cité et de structurer la vie publique.

Il faut pratiquer une sociologie de l’étiquetage médiatique, en s’intéressant aux concepts qui la fondent. Ainsi, quand on présente un intellectuel comme un «polémiste xénophobe», ou un magazine d’information comme un « hebdomadaire ultraconservateur », sans qu’on prenne la peine d’expliquer ce qui distingue le conservateur ordinaire de l’ultra, on le fait explicitement pour diaboliser. L’étiquette ne sert pas à décrire mais à décrier : elle marque publiquement l’intellectuel délinquant. Elle permet d’en appeler à son congédiement, à sa mise à mort professionnelle et à son bannissement par les annonceurs, pour conduire le titre qui l’engage à l’asphyxie financière.

On le voit aussi avec l’usage pavlovien du concept d’extrême droite, à la définition toujours aussi vaseuse, qui sert surtout à infréquentabiliser celui à qui on l’accole, en le transformant en figure diabolique contre laquelle on mènera une politique relevant de l’exorcisme.  La multiplication dans les médias de «  spécialistes de l’extrême droite » traités comme autant de démonologues compétents faisant le portrait du lépreux à maudire donne une apparence de scientificité à ce lynchage symbolique. L’extrême droitisation du désaccord peut même aller jusqu’à la répression juridique, comme on le voit quand un journal passe devant les tribunaux.

Les insultes viennent en grappe : le méchant de service sera alors jugé raciste, sexiste, xénophobe, homophobe et islamophobe, comme s’il ne devait plus rester la moindre parcelle d’humanité sauvable chez celui qu’on appelle le haineux. La gauche médiatique nomme « libération de la parole raciste » la réaction d’un peuple qui ne veut pas mourir. Elle qualifie de phobies le refus de céder aux caprices « minoritaires ». Le monde d’hier et ses restes doivent se dissoudre et ceux qui le défendent doivent être purgés de la vie publique, car leur parole risquerait de réactiver les mentalités traditionnelles d’un peuple inhibé qui pourrait être tenté par l’insurrection démocratique s’il la jugeait possible.

La gauche idéologique redoute le pluralisme médiatique, car à travers la diversité des points de vue se révèle une conception du débat public substituant au sens de l’histoire le pluralisme des valeurs et des visions du monde, ce dernier autorisant l’expression d’idées qu’elle voudrait condamner aux marges, à la manière de croyances résiduelles, périmées, contraires à l’interprétation biscornue qu’elle propose de la démocratie. Il permet la formulation d’idées qu’elle voudrait maudire, même éradiquer. Elle préfère conspuer plutôt que débattre, certaine d’être en possession exaltée de la vérité.

Source : Le Figaro 26/06/2021

04:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 01 juillet 2021

Persécutions urbi et orbi contre les identitaires

generation-identitaire.jpg

Robert Spieler

La répression judiciaire et sociale frappe à travers toute l’Europe occupée. En Allemagne, les services secrets allemands persécutent la Nouvelle Droite. Désormais, les éditions Antaios, de l’éditeur allemand de la « Nouvelle droite » Götz Kubitschek, sont déclarées « cas suspect » par les services secrets allemands, nous informe Lionel Baland. Parmi les auteurs publiés par les éditions Antaios figurent Alain de Benoist, ainsi que Jean Raspail, l’auteur du Camp des Saints. Dans le rapport annuel de l’Office fédéral de protection de la Constitution (une sorte de police politique), la Nouvelle Droite est accusée d« introduire ses idées dans le discours politique avec un revêtement pseudo-intellectuel et de repousser les limites de ce qui peut être dit ». La France, évidemment, n’est pas en reste. François-Aubert Gannat, fils de l’ancien chef de la région Pays-de-la Loire du FN, Pascal Gannat, qui a été directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, est aussi le frère de Jean-Eudes Gannat, porte-parole de L’Alvarium, association identitaire angevine.

François-Aubert vient d’écoper de huit mois de prison dont cinq mois de sursis probatoire et a été écroué. Son crime : les militants de l’association identitaire angevine, l’Alvarium, avaient eu à faire face à une violente attaque de leur local par l’extrême-gauche et y avaient courageusement répliqué, les faisant déguerpir comme des lapins. Inacceptable, bien sûr, aux yeux de la Justice du Régime...

Le blogueur nationaliste breton Boris Le Lay, actuellement réfugié au Japon, vient, quant à lui, d’être condamné à 6 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Quimper, pour « provocation à la discrimina- tion raciale ». Il est vrai qu’il y est allé fort, en déclarant qu’il n’existait pas de « Celtes noirs ». On peut certes comprendre la douleur des Pygmées et des Hottentots, en entendant un tel propos. En attendant, la militante identitaire Thaïs d’Escufon, s’est retrouvée devant le tribunal correctionnel pour « incitation à la haine. » La porte-parole de Génération Identitaire, mouvement dissous en mars dernier, est poursuivie par leur Justice à la suite d’une vidéo enregistrée lors de l’opération Defend Europe dans les Pyrénées. Elle avait, il est vrai, tenu des propos particulièrement nauséabonds, déclarant en conclusion : « A tous ceux qui veulent nous envahir. Retournez chez vous, l’Europe ne sera jamais votre maison ». Le procureur de la République de Saint-Gaudens, très certainement un patriote d’élite, a décidé de poursuivre la jeune porte-parole pour « une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective, avoir injurié un groupe de personnes à raison de son appartenance ou de sa non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ». Et puis, dit-il, ces propos « visent les migrants n’appartenant pas à la communauté française ou européenne » et constitueraient alors une « incitation à la haine ». Le parquet a requis 4 mois de prison avec sursis et 4 000 eu- ros d’amende pour chacun des militants, dont Thaïs d’Escufon.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Thaïs d’Escofon avait été invitée par Cyril Hanouna dans BTP, en janvier dernier. Or, on apprend sur le blog Politico qu’elle avait travaillé pendant plusieurs mois pour le RN Sébastien Chenu, qui faisait campagne dans les Hauts-de-France, et qui l’avait engagée en septembre dernier comme « community manager », à 800 euros par mois pour alimenter ses pages Facebook, Twitter et lnstagram. Chenu, qui prétend avoir ainsi découvert qu’elle était « affiliée au groupuscule d’ultra-droite Génération Identitaire », l’a renvoyée sur-le-champ. Son directeur de campagne assure qu’il n’avait « aucune idée » que la jeune femme de 22 ans était la porte-parole de GI (il se moque vraiment du monde). Celui-ci explique qu’il a ensuite été décidé par l’équipe qu’en raison de ses prises de position « évidemment différentes » du RN, il n’était « pas possible » qu’elle conti- nuât de travailler pour Sébastien Chenu.

Voilà où en est le parti de Marine Le Pen. On comprend la désaffection des électeurs vis-à-vis d’un parti ayant des comportements aussi misérables, aussi méprisables, à l’égard de ses militants et sympathisants...

Source Rivarol 30/06/2021

12:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Zemmour candidat : affolée, la clique Macron prête à toutes les censures

197740037_123254163224750_8012301254413006263_n.jpg

Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Potentiel électoral d’Eric Zemmour : 18%, soit + 5 points en quatre mois !

Aucun candidat  potentiel n’a une telle dynamique estime Génération Z, le mouvement de jeunesse qui soutient le journaliste.

Et le naufrage du RN, associé à la débâcle de LREM, ne peut qu’accentuer le mouvement.

Déjà + 5 points sur une simple hypothèse de candidature : ce sera une explosion quand il se jettera dans la mêlée.

Pour la première fois, le champion de la droite patriote s’est déplacé sur le terrain.

Le 18 juin, il était à Dunkerque pour soutenir le collectif  “Vent debout”, qui dénonce l’absurdité du projet éolien dans les tuyaux.

Zemmour a aussi visité la maison natale du général de Gaulle, à l’occasion du 81e anniversaire de l’Appel du 18 Juin.

Chacun comprendra donc que Zemmour commence à inquiéter l’establishment.

C’est d’abord  la gaffeuse Marine qui le déglingue à la veille des régionales, le jugeant trop à droite et trop clivant. Plus gourde et suicidaire, tu meurs.

C’est ensuite Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM conseiller de Macron, qui laisse transpirer la panique élyséenne, en attaquant CNews et Eric Zemmour, qu’il veut museler comme au bon vieux temps de l’URSS.

Macron, grand perdant des régionales, avec un bilan calamiteux dans tous les domaines, notamment économique et sécuritaire, envoie ses troupes déminer le terrain. Vaste programme 

Avec Séjourné, on assiste à un grand moment de démocratie. Jugez plutôt : cliquez ici

Ce grand démocrate veut compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés et dénonce “l’hyper-éditorialisation” de certains programmes.

Pascal Praud a aussitôt réagi, sans ménagement :

“Stéphane Séjourné a ressuscité le ministère de l’Information”.

“Monsieur Séjourné regrette le temps de la censure comme il déplore l’époque du pluralisme”.

“On ne parle pas encore de rééducation ou de camp de travail, mais nul doute que si on poussait un peu M. Séjourné dans ses retranchements, il enverrait Eric Zemmour au goulag et votre serviteur en Sibérie” !

C’est dire combien Séjourné, ce grand prêtre de l’Inquisition proche de Macron, a irrité Pascal Praud.

Ce dernier dénonce en outre le silence de la pitoyable presse de gauche, habituellement si prompte à voir une atteinte aux libertés dès qu’elle vient de droite.

Stéphane Séjourné accuse carrément la chaîne CNews de renforcer les thèses extrémistes.

Voilà le vrai visage de la Macronie. Voilà comment Macron prétend réenchanter la politique et la vie des Français. En les muselant totalement, alors que 70% des citoyens ne veulent plus d’immigration ni d’islam.

Mais qui les écoute à part Eric Zemmour ? Les thèses extrémistes, elles sont chez Macron, pour qui défendre son identité et son patrimoine culturel est synonyme d’extrême-droite.

Nos Poilus de Verdun n’étaient donc que des salauds de fachos voulant défendre leur patrie ! Pas étonnant que Macron n’ait pas voulu célébrer leur victoire lors du bicentenaire de l’armistice de 1918.

Cette violente charge de Séjourné contre la liberté d’expression et la liberté d’information prouve combien l’Elysée est aux abois.

Est-ce sur ordre de l’Elysée que les éditions Albin Michel refusent d’éditer le nouveau livre de Zemmour, qu’on annonce aussi percutant que “Le suicide français” paru en 2014 ? On s’interroge !

Cet éditeur pratique une censure plus qu’étonnante envers un auteur qui lui est fidèle depuis 10 ans. Zemmour dérange beaucoup de monde apparemment.

Mais heureusement, Philippe de Villiers, lui aussi édité chez Albin Michel depuis 30 ans, vient de rompre les amarres avec cet éditeur en soutien à Eric Zemmour. Un grand bravo au patriote vendéen !

Toute cette agitation autour de Zemmour prouve qu’il dérange et inquiète les candidats à la magistrature suprême, à commencer par le tenant du titre…

La vérité est que moins de 10% des électeurs inscrits ont soutenu LREM.

Quant à la chaine CNews, elle a dépassé récemment BFM TV pour devenir la première chaîne d’information.

On comprend donc la panique élyséenne. A 10 mois des présidentielles, plus rien ne tourne rond et les électeurs ne croient plus en “Macron l’enchanteur“, qui ne sait que les trahir et les tromper.

C’est Zemmour qui mettra tout le monde d’accord. Lui seul veut rendre la parole au peuple après 40 années de mensonges et de trahisons des élites.

Son discours, c’est ce que pensent 70% des Français.

Si Zemmour se jette dans l’arène pour 2022, ce sera le combat d’un patriote sincère contre des légions de traîtres sans foi ni loi.

Seul contre tous ? Non, il aura le peuple avec lui.

Et un peuple bien décidé à sauver son avenir : ça pèse bien plus lourd que la finance, les médias et le patronat réunis.

Le moment venu, le peuple ne s’y trompera pas. Ce sera le plus grand nettoyage de printemps de tous les temps.

Le peuple souverain reprendra enfin son destin en mains, après avoir été méprisé et trahi par ses élus pendant 40 ans.

C’est cela une candidature Zemmour : le pouvoir au peuple, tout le contraire d’une dictature.

Eric Zemmour, c’est le candidat du peuple, ce peuple gaulois qui s’est coltiné toutes les guerres pendant vingt siècles, pour bâtir la nation France que Macron s’acharne à détruire.

Lui seul est capable de prendre en compte la détresse des Gilets jaunes, des paysans et des ouvriers, tous abandonnés par la caste des nantis mondialistes ennemis des nations.

Et c’est bien là ce qui fait sa force !

 

12:00 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré à l'Action française

hs-af-carre.jpg

En vente (5,00 €) chez les marchands de journaux

ou en ligne : cliquez ici

Francis Bergeron, directeur de Présent, recemment invité à l'émission "Synthèse "sur TV Libertés :

 

téléchargement.pngRegardez cette émission et n'oubliez pas

de "liker" et de la diffuser.

11:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 30 juin 2021

Tempête dans le pot-au-feu

les-tontons-flingueurs.jpg

Franck Nicolle

Dans une conférence intitulée « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France » et donnée le 17 juin à Sciences Po puis mise en ligne par la célèbre école – où cela a causé quelques remous –, une certaine Mathilde Co- hen, professeur à l’université du Connecticut, affirmait que la gastronomie française était en réalité raciste puisque visant à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante » et à « perpétuer les hiérarchies et oppressions raciales », voire patriarcales.

Or, de même qu’au Maghreb où les femmes produisent des plats en cuisson lente, délicieuse et mijotée, tandis que les hommes se sont spécialisés en grillades plus simples, en cuisine nomade, la cuisine française n’est pas masculine : elle doit beaucoup et, qui sait ? tout aux femmes. Les « mères » lyonnaises en sont un exemple flagrant, et nombre d’ouvrages culinaires majeurs ont été écrits par des femmes, telles Pampille (épouse de Léon Daudet), Caroline Haedens, Françoise Bernard, par exemple, et même Maïté. La cuisine française est française, c’est-à-dire composée de sa propre diversité, bretonne, normande, angevine, al- sacienne, béarnaise, flamande, poitevine... La cuisine française est aussi européenne, c’est l’Europe des peuples matérialisée. Nous n’en pouvons mais. Marie Leszczynska apporta à la France les recettes de bou- chées à la reine et de babas au rhum. Marguerite de Flandre fit la renommée du pain d’épice en Bourgogne. Contrairement aux assertions de l’universitaire états- unienne, la cuisine de France n’est pas raciste, et Alexandre Dumas, qui a écrit son Grand Dictionnaire, était issu d’un père métis et d’une mère blanche.

Sans doute adepte de la cancel culture, Mathilde Cohen déplore aussi que « les habitudes alimentaires soient façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches ». C’est normal puisque, pour citer De Gaulle, « nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »

Rien n’est plus normal aussi que de manger ce que l’on trouve sur place. Et si la France, par la grâce de Louis XIV, a porté au pinacle la gastronomie et l’étiquette (cf. La Société de cour de Norbert Elias), pourquoi faudrait-il rejeter l’héritage ? Même Pellegrino Artusi faisait avec. « A la fin du XIXe siècle, en Italie, la grande cuisine, celle des hôtels et des restaurants, est française, ou plutôt francisée : il y est question de sauces au vin, de coquilles Saint-Jacques ou de plats régionaux très appréciés, comme la brandade de morue. »

Mathilde Cohen préfère sans doute les bagels (du yiddish beygl), tant il est vrai que, comme disait le comique troupier BHL : « Tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. » Mais l’adage populaire le dit : « A Rome, conduis-toi comme un Romain. »

Source : Présent 30/06/2021

12:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 29 juin 2021

Analyse spectrale d’une défaite : le Rassemblement national

Rassemblement_National. nn.jpg

Dans un article aussi fouillé que passionnant, Philippe Christèle revient de manière factuelle sur la déroute électorale du Rassemblement national lors des élections régionales et départementales. Certes, le RN n’a pas été le seul perdant de ces élections. La France insoumise et La République en marche ont été violemment rejetés par les Français. Mais le bilan du Rassemblement national est famélique, alors même qu’une part croissante de la société française semble désormais capable d’admettre qu’il existe un grave danger lié à l’immigration extra-européenne. Pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette déconvenue électorale, place à Philippe Christèle. Cet article est composé de deux textes, l’un rédigé entre les deux tours et l’autre après le second tour.

A lire ICI

Source : site Polemia

09:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Union européenne ne sera jamais une puissance géopolitique

europe.jpg

Renaud Girard

L’Union européenne (UE) est une superpuissance économique, mais elle n’a pas réussi à devenir une puissance politique. Le PIB de l’UE (14 trillions de dollars) est l’équivalent de celui de la Chine. C’est l’un des trois plus grands marchés du monde et il est organisé. Tous les pays du monde veulent commercer avec l’UE, et ils doivent pour cela passer sous ses fourches caudines en termes de normes - sanitaires, techniques, sociales ou environnementales. La direction générale de la concurrence de la Commission européenne est une autorité respectée dans le monde entier, à laquelle toutes les grandes sociétés du monde, qu’elles soient européennes ou étrangères à l’Europe, finissent toujours par se soumettre. Aujourd’hui, ce n’est pas l’UE qui doit s’adapter aux normes des autres ; ce sont les autres qui s’adaptent à ses règles. On peut lui reprocher de manquer de politique industrielle, mais elle commence à élaborer une stratégie industrielle, grâce au très efficace commissaire européen Thierry Breton. On reproche souvent à l’UE la lourdeur de sa bureaucratie. Mais les fonctionnaires européens (43 000) sont trois fois moins nombreux que les fonctionnaires du ministère français des Finances (130 000).

Enfin, l’UE est la deuxième puissance financière du monde, derrière les États- Unis. Sa monnaie, l’euro, est acceptée partout dans le monde ; sa banque centrale parle d’égal à égal avec la Réserve fédérale américaine ; sa capacité d’endettement ne connaît pas de borne visible. Mais, malgré les intentions exprimées dans le traité de Maastricht (1992), l’UE n’est pas devenue une superpuissance géopolitique. Trop disparates, ses membres ne se voient pas une réelle communauté de destin. On l’a vu lors du sommet informel de Bruxelles des 24 au 25 juin 2021. Les Français et les Allemands souhaitaient que l’UE fasse comme l’Amérique de Joe Biden, et qu’elle tienne un sommet avec la Russie de Vladimir Poutine, où tous les différends auraient été abordés avec franchise. Mais le projet a échoué, car les Pays baltes et la Pologne, traumatisés par leur passé, s’y sont fermement opposés. Ces derniers ont une seule politique à l’égard de la Russie, celle de leur protecteur - jusqu’à quand ? - américain.

Quinze jours après son entrée dans l’UE - qui allait lui procurer près de 300 milliards d’aides structurelles et de subventions agricoles -, la Pologne a choisi son nouvel avion de combat. Elle avait trois options, dont deux européennes. Une suédoise, une française, une américaine. Elle a choisi la dernière. La Pologne avait beaucoup insisté pour que les Français renoncent en 2014 à vendre à la Russie les deux navires de commandement et d’appui Mistral qu’ils avaient construits pour elle à Saint- Nazaire. En guise de compensation, elle avait promis qu’elle lui achèterait des hélicoptères de combat Airbus. Les Mistral ont finalement été dirigés vers l’Égypte, mais la Pologne n’a jamais honoré sa promesse. De 2016 à 2019, la Pologne a reçu environ 50 milliards d’euros d’aides européennes. Dans le même laps de temps, elle a dépensé 10 milliards de dollars pour acheter des armes américaines. L’avantage de la soumission totale des Polonais à l’Amérique est que cela bloque toute résurgence antisémite chez eux. Ainsi ont-ils dû renoncer à une loi de janvier 2018 qui criminalisait les historiens examinant les responsabilités polonaises dans l’extermination des Juifs par les occupants allemands de 1940 à 1945.

L’absence d’existence géopolitique de l’UE fut déjà exposée au monde entier, lors de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak de 2003. Alors que la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg, avaient préconisé la prudence face aux folies néoconservatrices de Washington, la Pologne, l’Italie et l’Espagne s’étaient précipitées pour envoyer leurs soldats entre le Tigre et l’Euphrate.

Lors de la crise migratoire de 2015, la chancelière allemande négligea de consulter ses collègues européens avant de prendre sa décision historique d’ouverture de ses frontières. L’agence européenne Frontex parviendra-t-elle, à brève échéance, à détruire les réseaux de trafic d’êtres humains qui prolifèrent désormais ? Rien n’est moins sûr.

Face à l’expansionnisme turc au Levant, en mer Méditerranée et dans le Caucase, l’UE n’a pas été capable d’envoyer un signal fort à l’autocrate Erdogan. Quand certains Européens hurlent, Erdogan continue ; mais quand les Américains froncent les sourcils, il s’arrête sur le champ. Les Européens pourront continuer à dialoguer ensemble avec la Chine car les enjeux géopolitiques du Pacifique sont loin d’eux. En revanche, pour parler avec la Russie voisine, il ne restera plus que le tandem franco- allemand, qui a déjà eu le mérite d’arrêter l’effusion de sang dans le Donbassen février 2015.

Source : Le Figaro 29/06/2021

02:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 28 juin 2021

Tout est possible

brezet nn.jpg

Alexis Brezet

Le vieux monde est de retour ! En Paca, le Rassemblement national espérait qu’un sursaut de participation, symétrique de celui qui lui avait coûté la victoire entre les deux tours des régionales de 2015, viendrait cette fois inverser la donne en sa faveur; le sursaut n’a pas eu lieu. Résultat : rien ne change. Sept régions de droite, cinq régions de gauche! Tous les sortants sont reconduits. D’un scrutin à l’autre, la carte politique de la France des régions ne bouge pas d’un iota.
Tout ça, pour ça ! Un scrutin pour rien ? C’est ce que prétendront tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont intérêt à minimiser les conséquences de cette « parenthèse » minée par l’abstention, et, disent-ils, absolument « déconnectée » des échéances futures. En vérité, par ce qu’elles révèlent de l’état de l’opinion autant que par les effets qu’elles ne manqueront pas de produire, ces élections régionales rebattent fortement les cartes politiques qu’on disait déjà distribuées, une fois pour toutes. Dans cette France morcelée, émiettée, éparpillée façon puzzle (qu’on pense au nombre de quadrangulaires et de penta- gulaires ce dimanche), dans cette France dont l’abstention massive dit l’indifférence et la colère, tout est désormais possible. Macron, Le Pen, un candidat de droite : chacun, désormais, peut prétendre accéder au second tour de l’élection présidentielle. Quant à en prédire l’issue, bien malin qui pourrait ! À un an de l’échéance, le jeu politique n’a jamais été aussi ouvert.

Pour le Rassemblement national, que la dramaturgie politico-médiatique avait par avance sacré vainqueur des régionales, le coup est rude. Après les déconvenues successives des législatives, des européennes et des municipales, voici Marine Le Pen renvoyée à l’ancienne malédiction. Le « plafond de verre » est un plafond d’airain ! De quoi répandre le poison du doute chez ses partisans - « Ça ne marchera donc jamais ! » - et, parmi ses troupes, celui de la contestation. Turbulences en perspective.

 Source : Le Figaro 28/06/2021

10:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 25 juin 2021

C’est quitte ou double

couv nn.jpg

Tous les regards sont tournés vers la région PACA, parce que les chances du RN y sont les plus fortes. Et parce que la victoire ou la défaite de Thierry Mariani pésera trés lourd pour la suite, c’est-à-dire pour la présidentielle, dont les dates sont désormais connues : dans dix mois, les 10 et 24 avril 2022. De ce fait, l’élection de dimanche en PACA prend une allure de quitte ou double. En tout état de cause, aucune voix ne doit manquer a Thierry Mariani, méme si l’abstention est prônée au nom d’on ne sait quelle mirifique martingale politique.

Suite de l’édito de Francis Bergeron dans Présent (25/06), ICI

12:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 24 juin 2021

Quand Libération "honore" TV Libertés

Présentation1.jpg

Libération du 23 juin 2021

Regardez TV Libertés cliquez là

23:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un mea culpa médiatique, c’est possible ?

la polony-2.jpg

Natacha Polony

Si l’on songeait à interroger les citoyens pour savoir qui ils jugent responsable du naufrage démocratique dont ces élections régionales, avec leur abstention à 66,7%, ne sont qu’un épisode de plus, nul doute qu’ils citeraient en bonne place « les médias ».

Lire la suite ICI

Source : Marianne 24/06/2021

13:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dernière escale avant le désastre*

michel-onfray.jpg

Michel Onfray

Voilà un personnage multiple. Le tribun cathodique ne doit pas faire oublier l’écrivain, le philosophe et surtout le précepteur. Celui que des milliers d’« élèves » passionnés sont venus écouter évoquer les grands textes lorsqu’il animait l’Université populaire de Caen. Son nouvel essai, L’Art d’être français (Éditions Bouquins), s’inscrit dans ce long et beau travail de transmission. « Traité existentiel pour voyager en mer par temps mauvais », il prend la forme d’une série de lettres adressées à des jeunes de 20 ans désireux de connaître, de travailler et de lire. Michel Onfray y rend hommage à ses propres maîtres : Rabelais, Descartes, Voltaire, Marivaux, Hugo. De leurs œuvres, il tire des leçons pour notre époque ainsi qu’un portrait subtil et passionné de la France d’hier et d’aujourd’hui. En le lisant, on se surprend à avoir envie de redevenir étudiant.

Lire la suite ICI

(*) Le titre est de la rédaction

12:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 23 juin 2021

Schiappa se ridiculise

schiappax.jpg

Robert Spieler

Cela a été un très grand moment d’hilarité pour tous les observateurs. Un “grand” (pas si grand que cela) meeting en plein air avait été organisé par LREM au parc Floral de Vincennes devant quelques centaines de militants pour soutenir sa tête de liste aux élections régionales et Ile-de-France. Il s’agissait de soutenir Laurent Saint-Martin que personne, en effet, ne connaît. Ce fut grandiose. On entendit un hurluberlu beu- gler dans un mégaphone, avec une voix de fausset : « C’est l’Île-de-France qui va s’enflammer. Votez Laurent ! », reprenant à plusieurs reprises la ritournelle « Allez, Allez », dans le registre supporter de foot. On a oublié de vous dire : il ne s’agissait pas d’un meeting classique, où l’on s’ennuie à mourir à écouter les mêmes propos convenus. Non, on se voulait être dans l’ambiance Foire du Trône. Le mégaphone sur pattes sauta sur la scène, pour rejoindre l’ambianceuse en chef, Marlène Schiappa elle-même ! Celle-ci se mit à sautiller, à se tortiller, à crier dans son micro, à chanter (abominablement mal). Elle se la jouait fan déchaînée. Mais, au fait, il fallait quand même prononcer le patronyme du candidat. « Laurent qui ? » interrogea notre animatrice. « Laurent Saint-Martin » répondit le mégaphone, car l’assemblée ne se sou- venait plus vraiment de son patronyme.

Mais Marène insistait : « Et la surprise de juin, ce sera qui ? » Un petit indice ! « Laurent… » ? Zut, l’assemblée avait déja oublié son nom. Le mégaphone sur pattes dut intervenir pour résoudre cette énigme : « Saint-Martin ! » La chauffeuse de salle n’en pouvait plus. Elle se prenait pour Sylvie Vartan dans ses plus belles années : « Vous avez une énergie extraordinaire, on va vous demander de la garder avec vous et de la redonner à chaque fois que quelqu’un vient sur scène », minauda-t-elle. C’était (presque) comme à la fête à Neu-Neu. Mais attention, ajouta Marlène : « Il faut garder cette énergie pendant huit jours... Être à fond 24 heures sur 24 pour faire campagne. On va chercher les électeurs UN PAR UN ! » Oui mais, zut, « il y a encore des gens, en Île-de-France, qui ne savent pas que... », déplore l’animatrice, qu’il y a des élections et que LREM présente des listes et « que la liste d’Emmanuel Macron est la liste de Laurent ? De Laurent ? » Le public ne se souvenait plus vraiment de son nom mais, Dieu merci, il y avait le mégaphone sur pattes qui le leur rappela. Et Marlène continuait à chantonner : « Quand le parc floral se met à chanter, c’est l’Île-de-France qui va s’ambiancer », tout en sautillant et en invitant l’assemblée à se lever pour manifester son enthousiasme pour « Laurent ». Au fait, Laurent qui ? S’étant trouvée très drôle, Marlène a ajouté : « Je ne crois pas que c’est parce qu’on est ministre qu’on est obligé d’être sinistre, et je pense qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux ». Quelques applaudissements. Très contente d’elle, elle a conclu avec un colossal humour : « Je l’avais préparée, celle-là »...

Certains ont évoqué « un meeting complètement lunaire ». « Lycéenne, ado attardée, sotte, hystérie, GO du Club med » : Marlène Schiappa fut flinguée sur CNews, chez Pascal Praud... Jean Messiha a lui commenté : « on a l’impression que c’est un peu un gouvernement d’ados attardés. Moi j’ai personnellement saisi le Club Med sur Twitter (il l’a fait !) pour lui dire qu’on avait une candidate avec un haut potentiel pour être Gentille Organisatrice, puisque au train où elle va, elle peut aussi faire la danse des canards, et le concours de t-shirt mouillé »... Frédéric Durand a, quant à lui, analysé : « c’est Ségolène Royal qui a inauguré ce style-là, une forme de vacuité permanente dans les mises en scène, on fait copain-copain avec le public ». La pauvre Schiappa pleurniche en déclarant : « Nous ne nous excuserons jamais de faire des campagnes joyeuses et bienveillantes. Je ne m’attendais pas à cette violence », évoquant bien sûr le machisme en politique. Décidément, il faut que Marlène change de métier...

Source : Rivarol 23/06/2021

08:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 22 juin 2021

La pasteurisation mène à l’abstention

jean-yves-le-gallou-ter.jpeg

Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici

La forte abstention favorise toujours les partis qui ont des clientèles. Elle défavorise donc le Rassemblement national.
La seule manière de limiter la casse, c’est de porter un discours capable de mobiliser. Une attitude à l’inverse de la pasteurisation voulue par Marine Le Pen, dont la stratégie est désastreuse.

La forte abstention a toujours pénalisé le vote Rassemblement national mais la stratégie de Marine Le Pen a amplifié le phénomène :

  • mépris de tout enracinement local ;

  • purges permanentes ;

  • condamnations des  plus courageux ;

  • discours de plus en plus pasteurisé par peur des vagues ;

  • invisibilité dans les assemblées.

Au cours de cette campagne, le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a cessé de donner des gages :

  • désaveu des identitaires (Poitiers, Escufon) ;

  • absence sur les votes sociétaux au Parlement ;

  • affirmation selon laquelle un islam républicain serait possible ;

  • Soumission à une assesseur voilée.

L’or en plomb

Malgré un minimum d’expérience, je reste scotché par la capacité de Marine Le Pen à transformer l’or des situations en plomb électoral. La pasteurisation du Rassemblement national s’avère être un désastre. En contexte d’abstention, seuls les discours forts sont audibles.

Dommage qu’il n’y ait eu personne au Rassemblement national pour expliquer à Marine Le Pen :

  • qu’avant le 2e tour de la présidentielle il y avait le 1er ;

  • qu’avant la présidentielle il y avait les régionales ;

  • que c’est la clarté et la radicalité qui permettent de mobiliser, non la pasteurisation.

23:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 18 juin 2021

L’abstention et les pleureuses du commentaire politique

images.jpg

Natacha Polony

L’exercice est désormais convenu. A chaque élection, les éditorialistes déplorent une abstention record, font mine de s’interroger sur les causes de ce qui commence à ressembler à un naufrage démocratique – mille feuille administratif incompréhensible, cette fois-ci renforcé par la scandaleuse réforme territoriale de François Hollande, coronavirus qui tient les gens chez eux, déconfinement qui les incite à sortir …

Lire la suite ICI

07:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 15 juin 2021

Eoliennes : les nouvelles raisons de la colère

Parc-eolien-Logan-Colorado.jpg

Joël Cossardeaux

C’était joué d’avance. L’imminence des échéances électorales locales, celles des régionales et des départementales, ce dimanche et le 26 juin prochain, a ravivé un de ces inextricables débats dont la France a le secret. La question du développement de l’énergie éolienne, à l’instar de celle du bien-fondé d’interdire le port du voile dans certains lieux ou de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes, fait partie de ces controverses qui ont le don de ne jamais vraiment s’éteindre et de traîner en longueur, traversant les gouvernements successifs.

Qu’on en juge. Les premiers blocages remontent au milieu des années 1990, période marquée par le lancement d’Eole 2005. Un programme dont la modestie, avec ses 361 mégawatts de puissance installée répartie sur 55 sites, saute aux yeux comparés aux 38 à 40 gigawatts fixés à l’horizon 2028 par la programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE). Il n’en avait pas moins fini, en grande partie, aux oubliettes à cause, notamment, des quelques vents de contestation locale qui s’étaient levés ici et là. Souvent pour des raisons paysagères, mais aussi, on l’a oublié, pour des motifs environnementaux (protection des zones humides, de l’avifaune, etc.) que des associations écologistes ne s’étaient pas privées de défendre.

Près de trente ans plus tard, ces considérations ont toujours cours chez bien des opposants. Pour autant, elles n’ont jamais été les seules. Leurs critiques portent aussi depuis longtemps, et de plus en plus, sur les impacts de l’éolien d’un point de vue strictement économique. La plus « classique » vise ses conséquences réputées délétères sur les activités touristiques, essentielles à certains territoires comme la vallée de la Loire, dont la fréquentation du patrimoine historique aurait gravement à pâtir de la présence de mâts si d’aventure il s’en implantait.

Ce plaidoyer, récemment repris par l’animateur de radio et de télévision Stéphane Bern dans les colonnes « Figaro », s’est enrichi au fil du temps et de l’évolution des règles du jeu dans le secteur énergétique. Les détracteurs de l’éolien se privent de moins en moins de dénoncer son coût élevé, qu’ils imputent à l’obligation faite à EDF de racheter ses kilowatts heure à un prix environ deux fois supérieur à ce qu’il est sur le marché mondial. Et de dénoncer le hold-up exercé aux dépens des ménages, usagers et à laquelle s’apparente, selon eux, cette situation.

Certains avancent que cette contrainte imposée à l’opérateur historique sous le gouvernement de Lionel Jospin, pour faire émerger une nouvelle filière industrielle dans les énergies renouvelables, n’est pas étrangère à ses difficultés. Pourquoi s’acharner à imiter l’Allemagne quand la France, contrairement à elle et grâce au nucléaire, produit déjà une électricité presque totalement décarbonée et non intermittente, s’insurgent-ils.

A cette critique s’en ajoute une autre. L’obligation de rachat de l’énergie tirée du vent est accusée de faire surtout les beaux jours des investisseurs, notamment des fonds de pension, et des industriels étrangers, allemands en tête, qui trouvent en France un important relais de croissance. Car outre-Rhin le marché est saturé. Tandis que dans l’Hexagone, où le dernier espoir de voir une véritable filière nationale s’imposer réside désormais dans l’éolien off-shore, il resterait encore près de 7.000 mâts à planter, soit un millier de plus que le parc existant. Enfin, à entendre les opposants, l’éolien, qui puise son énergie au cœur des territoires, leur profiterait bien peu en termes d’emplois. Et il laisserait des traces, celles des friches à la réhabilitation lourde et coûteuse, qu’ils doutent fort de voir les opérateurs assumer.

On le voit, l’éventail des griefs imputés à l’éolien, quelle qu’en soit la pertinence, s’est considérablement élargi au fil de la montée des ambitions de la France dans ce secteur. Un tir nourri auquel les politiques de premier plan se joignent aujourd’hui plus franchement, alors qu’il y a quelques années, hormis quelques grandes personnalités dont Valéry Giscard d’Estaing, la circonspection était plutôt de mise chez eux. Les ténors de la droite, ceux du Rassemblement national (RN) et du parti Les Républicains (LR), s’affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants.

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, qui ne cesse de promettre un référendum sur l’éolien, muscle de plus en plus ses déclarations sur le sujet. Plusieurs candidats LR aux régionales ont inscrit dans leur programme un moratoire sur les nouveaux projets envisagés dans leur région. Xavier Bertrand, qui brigue sa propre succession à la tête des Hauts-de-France, est hostile à toute nouvelle implantation. Le vent n’a pas tourné contre l’éolien. Mais il pourrait se mettre à souffler moins fort. Les scrutins à venir diront avec quelle ampleur.

Source : Les Echos 15/06/21

Eric Zemmour et les éoliennes :

Lire aussi :

2018 01 ÉOLIENNES.jpg

Acheter ce livre : cliquez ici

08:45 Publié dans Combat anti-éoliennes, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |