mardi, 09 janvier 2018
Le site Breizh info consacre un article au livre d'Hubert de Mesmay "Autopsie d'un crash annoncé"
Autopsie d’un crash annoncé : le livre qui analyse l’échec du Front national
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Il n’y a sans doute plus que les élus FN ou bien le dernier carré de fidèles de Marine Le Pen pour penser que l’année 2017 n’est pas une année de profond échec pour un parti politique qui était donné comme faisant la pluie et le beau temps en France.
Résultats : une défaite au deuxième tour de l’élection présidentielle après un débat humiliant face à Emmanuel Macron, quelques députés élus à l’Assemblée nationale et qui confient ne servir à pas grand chose, voire à rien du tout, et des élus locaux ou régionaux qui, minoritaires, ne parviennent pas à imposer le moindre changement.
Sans compter la « fracture » née avec Les patriotes, de Florian Philippot, ancien chouchou de « Marine » devenu désormais l’homme à abattre et à conspuer.
C’est à cette chute que s’intéresse dans un livre d’actualité Hubert de Mesmay, cadre historique du FN et ancien Conseiller régional de PACA. « La série d’élections, Présidentielle puis législatives, qui s’est déroulée au printemps 2017 a vu l’effondrement du Néo-Front concocté par Marine Le Pen depuis son accession à la présidence du Front national en 2011.» expliquent les éditions Synthèse nationale, qui l’éditent.
Pour l’auteur, ces défaites et ces échecs s’expliquent par la nouvelle image qu’a voulu se donner « le Néo FN ». Un parti qui, pour l’auteur « a renié les fondamentaux et sacrifié les fondateurs, au premier rang desquels Jean-Marie Le Pen. En quelques années, il a voulu devenir un « parti comme les autres ». Mais le FN n’était pas fait pour être un parti comme les autres. Surtout au moment où une partie grandissante de la droite française se « radicalisait ».».
Le résultat ? Un rendez-vous raté avec les électeurs, et une dédiabolisation qui n’aura, selon l’auteur, servi à rien du tout, le système continuant, diable ou pas, à taper et à taper fort, y compris sur ceux qui se drapent de beaux vêtements pour tenter de le séduire ou d’y être accepté.
Le livre est intéressant car il n’est cette fois pas rédigé par un journaliste du Monde ou des Inrocks, ou par un prétendu « chercheur sociologue spécialiste de ..», mais rédigé par quelqu’un qui connait le Front national et le fonctionnement intérieur de ses responsables, pour en avoir lui aussi goûté durant 31 ans. On pourra toutefois reprocher à l’auteur un certain ressenti pour ce « néo front » – peut être légitime – qui exige pour le lecteur de prendre du recul.
Un livre à lire donc, pour comprendre l’échec (peut être temporaire ?) d’un parti dont ses détracteurs disent qu’il est maintenu volontairement en place par le système pour éviter l’émergence d’une droite identitaire de type Fpö autrichien, qui pourrait c’est évident totalement redistribuer les cartes politiques en France.
Autopsie d’un crash annoncé – Hubert de Mesmay – Synthèse nationale – 23 € cliquez ici
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dimanche, 07 janvier 2018
Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°74) est paru
Au sommaire cliquez ici
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vendredi, 05 janvier 2018
Retour des djihadistes : on n’en veut pas ! Qu’Émilie König reste là où elle est !
Arrêtée en Syrie, détenue par les forces kurdes avec d’autres Françaises, on nous a montré Émilie König en larmes, implorant l’État français de la récupérer avec sa progéniture. Enfin, quand je dis montrer, j’exagère, puisqu’elle était planquée sous sa burqa. Disons qu’on l’a entendue sangloter et demander pardon à sa mère, à ses concitoyens, à la France.
Il y a longtemps que les avocats connaissent la combine : l’accusé doit se tordre les mains, pleurer abondamment et se couvrir la tête de cendres devant les caméras. Il lui faut dénoncer d’affreuses conditions de détention, le viol et la torture, et battre sa coulpe en public pour arracher des sanglots à la ménagère puis aux jurés. Sur ce plan, les avocats d’Émilie König sont de grands professionnels. Ainsi Me Bruno Vinay a-t-il déclaré à l’AFP qu’il demande le rapatriement de sa cliente aux autorités françaises parce qu’elles « ont l’obligation de la juger ». Et puis, dit-il, elle « est la mère de trois enfants français » et « tout doit être mis en œuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux engagements internationaux de la France ».
Pour ce qui est de la mère de famille exemplaire, on rappellera ici que lorsqu’elle est partie porter les armes en Syrie, en 2012, Émilie König a laissé ses deux premiers enfants au pays. Comme quoi l’amour maternel a des limites. On se demande, alors, ce qui fait du petit garçon âgé de quatre ans et de ses sœurs jumelles âgées de un an seulement des petits Français ! Qui est leur père ? Un barbu fanatique, sans doute, puisque la Lorientaise était, là-bas, l’égérie des fous d’Allah.
L’argument entendu de la bouche de son avocat dans un entretien télévisé ne manque pas de sel : sa cliente « se tient à la disposition de la justice […] dans un esprit de coopération ». Sans blague ?
Émilie König est l’une des pires furies que les islamistes aient pu produire, alors son « esprit de coopération », on s’assoit dessus. Radicalisée au sortir de l’adolescence, devenue propagandiste zélée puis recruteuse pour Daech, appelant à attaquer les institutions françaises et à s’en prendre aux épouses de nos soldats, elle a été placée en septembre 2014 par l’ONU sur la « liste noire des combattants les plus dangereux ». Et il faudrait, aujourd’hui, la sauver d’un sort qu’elle réservait aux autres ?
Le Figaro écrit aujourd’hui qu’une trentaine de djihadistes français ayant été arrêtés par les forces kurdes et les Irakiens, « le cas des femmes et de leurs enfants est le plus épineux ».
*Ecrivain, musicienne, plasticienne
Source Boulevard Voltaire cliquez là
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mardi, 19 décembre 2017
Rodez : Il écrit « Fuck islam » sur Facebook, les magistrats le condamnent à 4 mois ferme car « la diversité est une richesse »
BREIZATAO – NEVEZINTIOU (14/12/2017) La répression judiciaire à l’endroit de ceux qui utilisent les réseaux pour exprimer leurs opinions patriotiques est de plus en plus forte.
Si un homme a récemment été relaxé pour avoir porté un t-shirt appelant au meurtre des policiers, il n’en va de même pour ceux qui critiquent l’islamisation ou le remplacement de population. Un internaute ayant écrit « Fuck islam » sur Facebook a été condamné à 4 mois de prison ferme.
La Dépêche (source) :
Ce n’est pas le procès des réseaux sociaux mais de l’utilisation qu’on en fait et de Facebook en particulier. Et tout ça devant une classe de lycéens, cela tombait très à propos hier matin à l’audience du tribunal. Un homme comparaissait pour avoir créé deux comptes Facebook dédiés à l’apologie de la haine raciale et à la violence. C’est l’Office national de lutte contre la criminalité qui a découvert ces comptes où les images et les propos ne sont pas ambigus. «Non aux migrants», «Fuck Islam», «C’est la valise ou le cercueil. Soit tu t’en vas, soit tu fais attention».
La présidente du tribunal a souligné que c’était le risque d’attentats islamistes en représailles qui appelait à une répression accrue des personnes voulant s’opposer à la progression de l’islamisme.
«Une provocation à la haine, une menace. Certains peuvent prendre ça au mot et passer à l’acte en cette période d’attentats», déclare la présidente du tribunal.
Une sévérité que n’a pas encouru un militant d’ultra-gauche récemment lors d’un procès à Alès (lire ici).
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lundi, 18 décembre 2017
MILOŠEVIĆ INNOCENTÉ PAR LE TPIY, CELA N’INTÉRESSE PAS NOS MÉDIAS !
Maurice Pergnier Boulevard Voltaire cliquez ici
Tous les jugements du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ne trouvent pas le même écho dans nos médias : celui qui condamne à perpétuité Ratko Mladić (ancien chef de l’armée des Serbes de Bosnie) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide a fait l’objet d’une ample couverture ; en revanche, on chercherait en vain dans notre presse les gros titres faisant état de ce que le même tribunal (et dans le même jugement) innocente Slobodan Milošević (ancien président de Serbie) des mêmes crimes, dont les médias et la justice internationale l’ont pourtant accusé pendant vingt-cinq ans.
Le jugement Mladić, dans son quatrième volume, publié le 22 novembre 2017, stipule en toutes lettres que le TPIY n’a constaté « nulle preuve que Slobodan Milošević [sont cités aussi quelques autres accusés] ait de quelque façon contribué à la réalisation de l’entreprise criminelle [visant à faire de la République serbe de Bosnie une entité ethniquement pure]. » Il est à noter qu’il ne s’agit là que d’une confirmation, le tribunal ayant déjà formulé la même appréciation dans le jugement de Radovan Karadžić, condamné l’année précédente, innocentant Milošević une première fois (sans que cela intéresse davantage nos médias).
Est-ce à dire que, si le procès de Milošević n’avait pas été interrompu brutalement, il y a onze ans, par la mort de l’accusé, celui-ci aurait bénéficié d’un acquittement ou d’un non-lieu ? Peu probable car, à l’époque, Karadžić et Mladić étaient en fuite, et les commanditaires du TPIY avaient besoin à tout prix de la condamnation d’un bouc émissaire pour justifier leur appui aux sécessions de la Croatie, de la Slovénie, de la Bosnie et, enfin, du Kosovo, ainsi que l’embargo et le bombardement de l’OTAN sur la Serbie. Cependant, Milošević, qui assurait lui-même sa défense, le faisait tellement bien, en démontant pièce à pièce les absurdités de l’accusation, que le procès, de l’aveu général, tournait à la débâcle pour cette dernière. Le moins qu’on puisse dire, c’est que sa mort en cellule (d’une crise cardiaque qui aurait pu être évitée si on avait accédé à ses demandes d’hospitalisation) tombait opportunément. Le tribunal ne se trouvait plus devant le dilemme d’ou bien prononcer une lourde condamnation qui eût fait de lui un martyr, ou bien déclarer un non-lieu qui mettait à bas toute une stratégie politique fondée uniquement sur la diabolisation à outrance des dirigeants serbes.
Émettre des doutes sur la culpabilité de Milosevic (notamment celle d’avoir ordonné le « génocide » de Srebrenica) a longtemps été qualifié de révisionnisme – et l’est encore ! – par des médias influents. Est-il permis, sans s’exposer au même anathème, de se demander si les certitudes infaillibles qui applaudissent à la condamnation de Mladic sont de la même eau que celles qui ont prévalu pendant 25 ans pour Milosevic ?
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vendredi, 01 décembre 2017
Samedi, c'est le numéro 9000 du quotidien Présent
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dimanche, 26 novembre 2017
DANIÈLE OBONO LÉGITIME LE RACISME ANTI-BLANC : PAS DE JUGE POUR DEMANDER LA LEVÉE DE SON IMMUNITÉ ?
Vincent Vauclin (Boulevard Voltaire)
Danièle Obono est, décidément, notre meilleur atout. La députée franco-gabonaise, d’obédience mélenchoniste, s’est une nouvelle fois distinguée par une sortie polémique en défendant la « non-mixité raciale » de réunions organisées par le syndicat SUD Éducation 93. Des réunions tout simplement interdites aux Blancs, dans la France de 2017.
Ne pouvant s’empêcher de saisir la moindre occasion pour déblatérer sur la France et les Français de souche, animée d’une haine revancharde, insatiable et compulsive, elle nous offre régulièrement des outrances telles que même des cégétistes patentés ou des journalistes bobos ne peuvent que s’en indigner et s’interroger sur les dérives de cette « lutte contre les discriminations » qui oscille aujourd’hui entre le grotesque totalitaire et l’hystérie collective.
On se souviendra, ainsi, de cette polémique née après son passage sur RMC où cette « élue de la nation » semblait incapable de prononcer ces quelques mots : « Vive la France ». Ou encore de ce soutien ambigu au groupe ZEP et à son morceau « Nique la France » où l’on fustigeait le « paternalisme et le colonialisme » de notre pays. Ou encore de sa « fraternisation » avec la non moins sulfureuse Houria Bouteldja, présidente monomaniaque du Parti des indigènes de la République, et qui s’était notamment distinguée en qualifiant les Français de « souchiens ». De quoi suffire à désorienter jusque dans son propre camp.
Mais si ses acolytes d’extrême gauche feignent l’indignation, c’est davantage sur la forme que sur le fond de ses propos. Car Danièle Obono n’est pas en rupture avec l’idéologie dominante : elle la précède, elle en annonce les prochains développements et ne fait qu’en pousser la mécanique jusqu’à ses conclusions logiques.
Mais il y a mieux. En revendiquant ouvertement un droit à la discrimination raciale, Danièle Obono crée un précédent, une jurisprudence à double tranchant qui enterre de facto la fiction du vivre ensemble et légitime, par ricochet, les futures revendications identitaires et communautaires de la majorité silencieuse. Ces Français de plus en plus ulcérés par l’arrogance prosélyte immigrée et qui finiront bien par comprendre qu’il nous faut tuer le multiculturalisme avant qu’il ne nous tue.
On peut, enfin, s’interroger sur l’inertie de la Justice républicaine – pourtant prompte à condamner sans relâche les « incitations à la haine raciale » et à demander des levées d’immunité parlementaire d’élus mal-pensants – qui semble soudainement bien laxiste, tardant à réagir face à ce qu’il faut bien appeler une véritable ségrégation raciale.
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mercredi, 22 novembre 2017
Centenaire de la Révolution d’Octobre
Francis Bergeron
Bien entendu, on sait tout du communisme, de ses crimes, de son projet utopique et mortifère, de ses échecs aussi, de sa quasi-disparition en Europe. On sait tout, mais la mémoire doit être constamment ravivée. Et le centenaire du « communisme réalisé », sous Lénine, puis Staline et les autres, est une bonne occasion de faire notre « devoir de mémoire » à nous.
Rien d’étonnant à cela : l’auteur, Christian Bigaut, n’est pas écrivain, journaliste, militant, et pas même une victime. C’est un juriste, l’un des plus reconnus dans sa spécialité : le droit public.
C’est tout l’intérêt de son livre : il traite du communisme, de son histoire, de son bilan, comme il traite par exemple, dans d’autres ouvrages, de la Constitution et de ses réformes successives. C’est une sorte de manuel qui peut – qui devrait – être conseillé à tout étudiant en histoire, en sciences politiques, en économie.
Il commence par rappeler que le communisme fut la rencontre d’un événement historique : la prise du Palais d’Hiver, avec une philosophie, considérée comme scientifique, le communisme. Résumer en quatre pages ce qu’est le communisme est une gageure. Mais l’ouvrage y parvient.
À l’origine : la Révolution française
Comment expliquer l’acclimatation du communisme en France ? Le manuel identifie sept moments qui l’ont légitimé, la France ayant constitué un terreau spécialement favorable à cette nouvelle doctrine.
Le premier fait historique, c’est la Révolution française. Avec Robespierre et Gracchus Babeuf, elle fait naître une idéologie. La Conjuration des égaux, menée par Babeuf, a inspiré à Blanqui, puis à Lénine, l’idée de la dictature révolutionnaire et du rôle des minorités agissantes. La Révolution française a créé une dynamique révolutionnaire intégrant et même nécessitant la violence. Cette tradition plébéïenne, ce mythe révolutionnaire vont ensuite irriguer l’aile gauche, jacobine, pendant deux siècles. Tocqueville, ironique, notait que « les Français préfèrent l’égalité dans la misère à la prospérité dans l’inégalité ».
Le deuxième fait est la révolution de 1848, qui correspond à la publication du Manifeste du Parti communiste. L’époque voit naître une « classe ouvrière ». L’échec de l’insurrection de 1848 légitime le concept de « lutte des classes » imaginé par Karl Marx dans son Manifeste.
La Commune de Paris va enrichir le communisme naissant du mythe du sang révolutionnaire versé, la répression de l’insurrection parisienne ayant fait 20 000 morts ; et aussi le mythe de la trahison des droites, par la capitulation de Paris face aux Prussiens. La violence, le drapeau rouge, les barricades : l’imagerie communiste se façonne.
La réussite de la révolution bolchevique d’octobre 17 est appréhendée comme une confirmation du caractère scientifique des schémas marxistes.
Autre épisode : en France, l’alliance des gauches au sein du Front populaire, avec le soutien extérieur des communistes français, permet à ceux-ci, lorsque l’expérience socialiste vire au fiasco, de fustiger le non interventionnisme en Espagne et les demi-mesures sociales. Le pacte germano-soviétique remet en cause le discours des communistes français mais, comme le note l’auteur, « l’histoire communiste ne retiendra que le gouvernement du Front populaire et son action sociale ».
La sixième séquence, c’est la libération de 1944 et la participation des communistes au gouvernement. Le PCF est devenu « statutaire », ce qui facilitera la mainmise communiste sur la CGT.
L’Humanité, monument à préserver
Chritian Bigaut analyse comme un « septième fait » la prédominance de la politique sur l’économie et le refus de l’économie de marché. Après la guerre, la place de l’Etat est prépondérante en France : c’est « un acteur surpuissant », dont le budget représente plus de la moitié du total des richesses créées. Ce semi-communisme va dominer toute la vie politique et intellectuelle quasiment jusqu’à nos jours. « L’historique du PCF souligne, avec quelques soubresauts, l’intégration du parti à la vie nationale », explique l’auteur, qui rappelle par exemple que le quotidien L’Humanité reçoit encore aujourd’hui l’aide d’Etat directe (hors abonnements de complaisance des administrations et entreprises publiques ou semi-publiques et effacement des dettes) la plus importante : 3,6 millions d’euros par an. Un peu comme si, pour les Français, L’Humanité était une sorte de monument à préserver, même si plus personne ne le visite.
De 1917 à la fin des années soixante-dix, le communisme va incarner une sorte d’alternative planétaire à l’ordre du monde, marquée par des victoires militaires et la séduction croissante des esprits.
Puis surgissent les premiers craquements (Yougoslavie, Chine, révoltes populaires en RDA, en Hongrie, en Tchécoslovaquie), et, progressivement, la dissidence intellectuelle, à l’Est mais aussi dans l’intelligentsia occidentale et singulièrement française.
Avant de terminer son tour d’horizon par un descriptif rapide de l’écroulement du modèle soviétique et par une analyse fine de l’état des lieux dans les autres Etats communistes ou ex-communistes, Christian Bigaut attire l’attention sur deux étapes de la décommunisation des esprits : la publication de L’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne (1974), et Le Livre noir du communisme, de Stéphane Courtois (1997). C’est plus par la découverte de l’ampleur de la catastrophe humaine que par l’échec économique, social, culturel, scientifique, de l’utopie que va disparaître la séduction communiste. Certes, il n’existe pas de lois contre les négationnistes du génocide communiste. Mais ni Soljenitsyne ni Courtois n’ont pu être sérieusement contredits, créant ainsi les conditions d’une levée des tabous sur la critique de fond du système communiste.
Dans sa conclusion, Christian Bigaut note que la doctrine marxiste est désormais répudiée à peu près partout, si ce n’est en Corée du Nord, mais que la concentration des pouvoirs, dans un pays-continent comme la Chine, n’exclut pas une rechute. Néanmoins, « les schémas explicatifs marxistes continuent de structurer le substrat idéologique dominant », tout au moins en France et dans plusieurs autres pays.
• Communisme, le centenaire. Séduction et illusion, par Christian Bigaut, L’Harmattan, 2017.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
Source EuroLibertés cliquez là
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vendredi, 17 novembre 2017
JEAN-YVES LE GALLOU : « LE MOULE DE RÉSISTANCE EUROPÉENNE SE TROUVE DANS LES PAYS DE L’EST, QUI ONT SOUFFERT ! »
Boulevard Voltaire
Les médias ont beaucoup glosé sur la foule du 11 novembre en Pologne. Jean-Yves Le Gallou pointe du doigt une montée en puissance du dénigrement de toute la presse internationale pour ce qui n’était rien d’autre qu’une grosse manifestation populaire dans un pays ayant, comme ses voisins de l’Est, une culture de résistance.
Le 11 novembre dernier, de grandes manifestations se sont déroulées en Pologne à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Cela a généré un emballement médiatique sur le thème de « fierté patriotique et d’extrême droite néonazie ». Que s’est-il passé en Pologne le 11 novembre ?
Depuis un certain nombre d’années, un traditionnel défilé patriotique est organisé le 11 novembre en Pologne. Il y a une dizaine d’années, il attirait quelques centaines ou quelques milliers de personnes. Depuis quelques années, il touche un assez grand nombre de Polonais.
Les organisateurs parlent de 120 000 personnes, la police parle de 60 000 personnes. C’est donc une très grande manifestation patriotique polonaise.
Non, je crois que cette manifestation est polonaise tout simplement.
L’identité polonaise est européenne, chrétienne et catholique. C’est normal que cela se retrouve dans les slogans et dans les drapeaux.
En revanche, l’attitude des médias occidentaux (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne…) est nouvelle. Elle consiste à interdire toutes expressions identitaires et patriotiques en utilisant un vocabulaire de dénigrement et diabolisation.
Ce qui est intéressant comme ils n’hésitent pas à monter en puissance dans le dénigrement. Ils parlent de manifestations d’extrême droite. Ils qualifient l’AFD en Allemagne de néonazi, les patriotes polonais sont des néonazis. Tout cela relève du délire médiatique.
La Pologne a une histoire assez particulière. Cette histoire la place dans un contexte antinazi et anticommuniste. Où se situe la Pologne aujourd’hui sur l’échiquier européen ?
La Pologne espère rester polonaise.
Il est très significatif que les Polonais, les Hongrois et les Tchèques, qui sont encore très peu touchés par l’immigration aujourd’hui, aient compris qu’il fallait bloquer le phénomène dès son arrivée. Si jamais ils entrouvraient un petit peu la porte à l’immigration, alors, à ce moment-là, comme les autres, ils seraient submergés.
Le moule de résistance européen, le moule de résistance d’identité européenne se trouve aujourd’hui dans les pays de l’Est. Ils ont beaucoup souffert, ils ont subi les effets de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation soviétique.
Ils ont développé une culture de résistance qu’ils utilisent aujourd’hui contre les délires immigrationnistes de l’Union européenne.
RAPPEL :
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lundi, 13 novembre 2017
Le nouveau numéro (n°3) de l'Incorrect
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Quand une « chercheuse » de l’IRSEM s’aventure à parler des ethnies…
Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
Durant des années, des membres du CNRS (Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle, Catherine Coquery-Vidrovitch ou Elikia M’Bokolo), nièrent l’existence des ethnies. Puis, rejoints et dépassés par les évidences, ils attribuèrent l’origine de ces dernières à la colonisation. Comme si les Africains n’avaient pas eu d’identité avant l’arrivée des colonisateurs…
Aujourd’hui, comme il n’est plus question de nier l’évidence ethnique en raison de l’actualité, les « baise-cul » de l’idéologie officielle ont donc recours à la vieille méthode marxiste consistant à déconsidérer ad absurdum la thèse qu’ils attaquent en lui donnant un énoncé caricatural.
Sonia Le Gouriellec, « chercheuse » à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire), publie ainsi dans Le Monde du 16 octobre 2017, un article archétypique en la matière intitulé « La lecture exclusivement ethnique des conflits en Afrique est fallacieuse ».
Or, nul esprit sensé n’a jamais écrit que l’ethnie explique tout. En revanche, ceux qui connaissent l’Afrique autrement que depuis l’algeco de la place Joffre, savent que rien ne s’explique sans l’ethnie…
Pour fonder sa dialectique, Sonia Le Gouriellec prend l’exemple du Rwanda, société qu’elle ne connaît pas plus que la question ethnique elle-même, en caricaturant outrancièrement ce qui y constitue le soubassement de toutes les relations sociales : « Selon cette lecture (sous-entendu, celle de ceux qui ne pensent pas comme elle), les Tutsi et les Hutu seraient destinés à s’affronter et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais et, plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation ».
Mais où donc ailleurs que dans ses fantasmes, Sonia Le Gouriellec est-elle allée chercher de telles inepties ? On le comprend quelques lignes plus loin quand elle écrit, paraphrasant Jean-Pierre Chrétien : « C’est à partir du XIXe siècle (sous-entendu avec la colonisation) que le critère racial est intégré… ». Et nous voilà revenus à la théorie de la fabrication de l’ethnie par la colonisation… Bel exemple de pensée à la fois biaisée et totalitaire.
Plus loin, vautrée sous le truisme, notre « chercheuse » à l’IRSEM écrit : « l’ethnie n’est pas une réalité figée ou immuable, mais au contraire se trouve en constante évolution ».
Une fois encore, qui soutient le contraire ? Cependant, est-ce parce que leurs contours évoluent, ce qui est le propre de toutes les sociétés humaines, que les ethnies n’existent plus ou n’existent pas ?
Que Sonia Le Gouriellec utilise les colonnes du Monde pour développer ses élucubrations est une chose. Qu’elle le fasse es-qualités de « chercheuse » à l’IRSEM, en est une autre. Nos soldats qui risquent quotidiennement leur peau en étant confrontés, eux, au réel ethnique, ont en effet besoin de véritables connaissances du milieu sur lequel ils sont projetés, et non de fantasmes idéologiques inspirés de l’air du temps.
Mais allons plus loin: en ces temps de drastiques réductions budgétaires, est-il concevable que, depuis les bureaux feutrés de l’IRSEM, loin de l’ennemi, – et pour quelle utilité ? -, des manieurs de concepts hors sol, fendent les eaux de la sociologie et du contentement de soi en « consommant » des crédits qui font si cruellement défaut à ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour l’inanité de leurs postulats ?
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jeudi, 09 novembre 2017
Sortie très prochaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir (n°52)
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samedi, 04 novembre 2017
Entretien avec Alain Escada : « Ces valeurs républicaines, je les vomis ! »
Le magazine Réfléchir & Agir n°56 a publié un entretien avec Alain Escada, le président de Civitas, qui mérite toute l’attention du camp national.
Personnalité vue à la télé comme le nouveau Grand Méchant Loup hexagonal depuis les manifestations géantes contre le mariage homo et des pièces de théâtre blasphématoires, Alain Escada est le président de Civitas qui vient d’ailleurs de se transformer en parti politique.
Rencontre avec un homme qui hérisse le poil de tous les républicains de stricte obédience en général, et du député PRG de La Rochelle, Olivier Falorni, en particulier.
Propos recueillis par Georges Feltin-Tracol
Civitas s’est fait connaître à l’occasion des protestations contre le PissChrist et des pièces anti-chrétiennes avant de devenir le fer de lance de la loi Taubira en 2012 - 2013. Pourquoi avoir décidé de faire de Civitas un parti politique ? Ne trouvez-vous pas qu’il y a déjà bien trop de formations politicardes ?
Si nous avons décidé de transformer Civitas en parti politique, ce n’est pas avec l’intention de sombrer dans la basse politicaille ou la prostitution électoraliste, rassurez-vous. Mais nous considérions que nous étions des orphelins politiques puisque tous les partis présents à l’élection présidentielle se réfèrent aux mêmes “valeurs” laïques et républicaines. Nous avons donc choisi d’agir plus intensivement sur le terrain politique, y compris en participant aux élections législatives, afin de donner plus d’audience à notre discours. Sans pour autant concéder quoi que ce soit. Il ne s’agit pas pour nous d’aseptiser nos propos pour chercher à plaire à quelques électeurs supplémentaires. Nous voulons dire aux Français la vérité, toute la vérité, y compris celle qui est difficile à entendre, qui bouscule les habitudes. Nous voulons aussi proposer des solutions aux Français, même si ces remèdes peuvent apparaître très exigeants pour la plupart de nos contemporains qui s’accommodent du matérialisme cosmopolite ambiant.
Vous avez le courage de mettre en cause la franc-maçonnerie et ses liens profonds et anciens avec la République. Ne craigniez-vous pas de passer pour un affreux « complotiste » ?
Les étiquettes délivrées par des journalistes devenus valets du système sont les derniers de mes soucis. Je n’ai pas besoin de leur label de respectabilité. De toutes les façons, les journalistes et les politiciens ont tellement perdu tout crédit auprès de l’opinion publique que leurs insultes deviennent un hommage du vice à la vertu. Dans le contexte actuel, me traiter de « complotiste » équivaut à confirmer que je dénonce une réalité cachée. A l’abri des regards, des décisions sont prises au sein de sociétés secrètes, qu’elles s’appellent loges maçonniques, club Le Siècle, B’naï B’rith, Bilderberg, Young Leaders ou Bohemian Grove. Et la liste n’est pas exhaustive ! Or, les décisions prisent par ces sociétés secrètes s’opposent systématiquement au bien commun et à l’intérêt national.
Quel regard portez-vous aux « valeurs républicaines » ? Seriez-vous prêts à vous sacrifier pour elles ?
Je serais prêt à me sacrifier pour… les voir disparaître. Ces « valeurs républicaines », je les vomis. Elles sont la cause hier du génocide vendéen et des noyades de Nantes, aujourd’hui de la décadence morale, de la théorie du genre à l’école, de l’immigration de grand remplacement et du règne des puissances d’argent. Ce sont ces « valeurs républicaines », aujourd’hui couplées au diktat mondialiste, qui tentent de faire des Français des nomades sans Dieu, sans Famille, sans Patrie. A ces « valeurs républicaines », j’oppose le Pays Réel, son enracinement, sa foi catholique, la fierté de son identité, son patrimoine, son histoire, ses coutumes.
Civitas souhaite refaire du catholicisme la religion d’État en France. Et la laïcité dans tout ça ?
La laïcité n’est qu’un simulacre de religion que la république maçonnique a voulu substituer au catholicisme qui était la foi de la très grande majorité des Français jusqu’à la Révolution de 1789. Des théoriciens de la laïcité tels que Ferdinand Buisson ou Vincent Peillon ne s’en cachent pas, souhaitant même faire de l’école le temple de la religion républicaine.
Refaire du catholicisme la religion d’État en France, c’est signifier à la fois à l’UOIF, au CRIF et au Grand Orient qu’ils peuvent faire leurs valises.
Sur le foulard musulman, êtes-vous du côté des laïcards ou bien comprenez-vous les musulmanes qui font la nique à Marianne ?
Je me souviens d’un ancien slogan, « Gardez vos foulards et mettez les voiles », qui était moins simpliste qu’il n’y paraît. Je peux bien admettre que nombre de musulmans souhaitent vivre strictement selon l’islam. La meilleure façon d’y arriver, c’est de remigrer. Car la France n’a pas vocation à devenir terre d’islam. Si un gouvernement véritablement soucieux du bien de la France et des Français organise un jour la remigration de quelques millions de personnes issues de l’immigration, la question du foulard musulman deviendra aussi anecdotique que le port du sombrero. De la même façon que s’il n’y avait qu’un snack Kebab à Paris, ce serait une touche d’exotisme, tandis que leur prolifération devient un signe supplémentaire de l’invasion migratoire.
J’ajoute que refaire du catholicisme la religion d’État en France résoudrait bien des problèmes.
La République française à la vocation universelle n’est-elle pas pour vous seulement la somme du droit-de-l’hommisme, de l’antiracisme, du métissage imposé, du mariage gay, de la PMA et de la GPA ?
Absolument, et c’est bien pour cela qu’il faut rompre complètement avec ce système et changer de régime. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », écrivait Bossuet. Quel que soit le pourcentage d’électeurs que l’on a derrière soi, chercher à restaurer la France sans remonter à l’origine de ses maux n’a aucun sens.
Au-delà de cette République, quel régime alternatif préconisez-vous ?
Civitas préconise un Etat corporatiste, fort et souverain, affranchi de l’Union Européenne et de l’OTAN. Les multinationales, les banksters, les spéculateurs et les usuriers ont anéanti les forces économiques réelles de la France. Civitas veut revaloriser le petit commerce, la petite industrie, l’artisanat et la paysannerie et restaurer des corporations professionnelles qui seraient représentées au sein d’une assemblée qui remplacerait le Sénat.
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mardi, 31 octobre 2017
DEUX POINTS DE VUE SUR HALLOWEEN :
LES ORIGINES CELTES D'HALLOWEEN : LA SAMAIN
Ce soir, 31 octobre, nombre d’enfants déguisés en petits diables, monstres ou sorciers vont venir toquer à votre porte pour réclamer des friandises en menaçant de vous jeter un sort si vous ne répondez pas favorablement à leur demande.
Cette coutume est la plus connue de la fête d’Halloween, revenue en France depuis le début des années 2000. Mais saviez-vous que cette fête est d’origine celte et porte le nom de Samain ? Il y a plus de 3000 ans, les Celtes occupent les îles britanniques mais aussi la Bretagne et une grande partie de la Gaule.
Selon eux, l’année est divisée en deux : la saison claire et la saison sombre.
La Samain marque le passage entre ces deux périodes et une rupture dans les activités quotidiennes de la société avec la fin des combats pour les guerriers et la fin des travaux des champs pour les agriculteurs.
C’est à l’issue de la Samain que débute la nouvelle année.
Les Celtes ayant un calendrier lunaire, les cérémonies, qui durent une semaine, débutent 3 jours avant la pleine lune de novembre et se poursuivent trois jours après.
En effet, selon les croyances, cette période voit les âmes des défunts retourner auprès de leurs familles. Les vivants se costument et se griment de manière effrayante pour se fondre parmi les revenants.
À la fin des célébrations chaque famille se voit remettre une braise permettant de faire renaître le feu dans le foyer domestique. La flamme sacrée doit ensuite être maintenue jusqu’à l’automne suivant.
Les familles se rendent sur les tombes de leurs ancêtres pour les honorer en apportant des vivres et des fleurs.
Le lendemain, se déroule la fête des Caristia où les dieux domestiques fondateurs de la lignée, appelés dieux lares, sont honorés à leur tour.
La christianisation du monde romain et gallo-romain entraîne l’interdiction de ces fêtes.
Au VIIIe siècle, la fête de tous les saints, célébrée, depuis le VIIe siècle, le 13 mai, est déplacée au 1er novembre pour éliminer les résurgences des fêtes païennes.
La nuit du 31 octobre au 1er novembre devient ainsi la veille de la Toussaint qui se dit en anglais : all hallow’s eve, et s’est transformé en Halloween.
C’est le cas de la confection de lanternes creusées dans des légumes comme des navets ou des betteraves et décorées avec des figures effrayantes. Ces lanternes sont ensuite disposées dans les recoins sombres des villages pour effrayer les mauvais esprits.
Si les citrouilles sont aujourd’hui privilégiées c’est parce qu’elles sont plus faciles à travailler !
Charles Demassieux Boulevard Votaire
Halloween provient « de la célébration de Samain (nom irlandais) ou Samonios (nom gaulois), créée par les Celtes. Cette fête religieuse, conduite par des druides, se tenait à la fin de l’automne (à la fin des récoltes) et marquait l’entrée dans une nouvelle année. En Irlande et en Gaule, on craignait cette nuit de Samain, durant laquelle des esprits maléfiques pouvaient sévir. Pour éviter cette présence “noire” et éloigner le danger, les habitants allumaient des feux en plein air. Cette nuit était aussi un “entre-temps” entre le monde des vivants et des morts » (source : L’Internaute).
Loin de moi la tentation de nier nos origines celtes et, brandissant le christianisme comme un étendard exclusif, d’en effacer toute trace de notre histoire, mais la fête dont il est question – importée aux États-Unis par les Irlandais qui émigrèrent en masse, suite à la Grande Famine ayant dramatiquement frappé leur pays en 1845 – a depuis été digérée par la machine commerciale américaine, qui l’a transformée en carnaval grand-guignolesque, dans une société, imitée à présent, par l’Europe, où la mort – et ses avatars – se voit caricaturée à outrance quand elle n’est pas tout simplement effacée par le transhumanisme, ce que Robert Redeker, venu présenter son dernier essai L’Éclipse de la mort, expliquait récemment sur la chaîne Histoire.
De nos jours, Halloween, bien loin de constituer une expérience cathartique collective face à l’au-delà, est devenue une manifestation un tantinet puérile de l’horreur. Une puérilité que le philosophe Jean Baudrillard définissait ainsi : « Halloween n’a rien de drôle. Ce festival sarcastique reflète plutôt une soif de revanche des enfants sur le monde adulte. » On est effectivement loin de la joie de vivre exprimée au cours des traditionnels carnavals.
Surtout, ce qui est dérangeant, avec Halloween, c’est son immédiate proximité avec la Toussaint – fête de tous les saints, « l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles », selon la Conférence des évêques – et, le lendemain, avec le jour des morts, où les vivants vont traditionnellement fleurir les tombes de leurs proches disparus. Nous sommes loin de cet étalage macabre inspiré par la littérature et le cinéma de genre qui a, certes, toute sa place dans notre imaginaire, mais pas à cette date, où ces sortes de démonstrations ne sont peut-être pas les bienvenues. D’autant qu’Halloween n’a plus de dimension religieuse, celle-ci entièrement étouffée par le caractère festif.
Quitte à importer une fête américaine, optons plutôt pour Thanksgiving, qui rend grâce à Dieu pour ses bienfaits. Une célébration qu’on pourrait aussi, afin de satisfaire tout le monde, laïciser en remerciant la patrie pour ce qu’elle nous donne, malgré tout.
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lundi, 30 octobre 2017
Des nouvelles de la croix de Ploërmel : la réaction s'amplifie
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La décision du Conseil d’État de donner raison à la Libre Pensée du Morbihan (une organisation d’extrême gauche laïque et jacobine) dans sa longue croisade afin de faire retirer la croix de la statue du Pape Jean-Paul II à Ploërmel fait réagir, en Bretagne comme ailleurs.
La commune de Ploërmel a désormais 6 mois pour procéder au retrait de la croix – pas de la statue (NDLR : celle du Pape Jean-Paul 1er), ce qui, font remarquer certains, montre le niveau de cohérence des autorités judiciaires.
De toute part, des citoyens appellent à s’opposer physiquement au retrait de cette croix, lorsque le jour J arrivera. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #MontreTaCroix est particulièrement populaire.
La Pologne s’est officiellement élevée contre cette décision : « Le gouvernement polonais tentera de sauver de la censure le monument de notre compatriote, et nous proposerons de le transférer en Pologne, en cas d’accord des autorités françaises et de la communauté locale », a déclaré Beata Szydlo, la Première ministre polonaise, à l’agence PAP.
« Notre grand compatriote, un grand Européen, est un symbole de l’Europe chrétienne unie. Le diktat du politiquement correct – de la laïcisation de l’Etat – laisse la place libre à des valeurs qui nous sont étrangères culturellement et qui mènent à terroriser la vie quotidienne des Européens » a déclaré Beata Sydlo, Premier ministre de Pologne.
« Le Conseil d’Etat a jugé sur le fond, il a concédé que la statue et l’arche ne posaient pas de problème. Pour la croix, c’est une application stricte de la loi. Une décision que je regrette. Voilà 12 ans que la statue est en place, qu’elle fait partie du paysage de la ville et du Pays de Ploërmel. Il y a le droit et la réalité des choses. (…) Mon souhait est de trouver une solution d’apaisement et que ce dossier se règle dans la sérénité.»
Paul Anselin, ancien maie de la commune, initiateur de la pose de cette statue offerte par un artiste russe, a expliqué que « Faire tomber une croix en Bretagne est invraisemblable (…) J’ai eu une peine immense. Comment penser enlever une croix en Bretagne, qui est une terre aux racines chrétiennes ? C’est quand même invraisemblable… Je considère que c’est une amputation de notre mémoire, et je ne l’accepte pas. Il y a une petite croix que j’ai fait ériger à l’endroit où sont tombés deux jeunes de Ploërmel assassinés par les nazis en 1944. On va l’enlever aussi, cette croix ? Mais où on va ? Je suis un homme tolérant, je suis décidé à ne pas reculer sur ce terrain des valeurs. Cette statue est là depuis onze ans, elle fait partie du patrimoine de la ville ! »
associations sectaires, de la présence de croix le long de nos routes, sur nos monuments ou sur nos clochers. Nous ne pouvons pas accepter une telle décision.»
David Cabas, secrétaire départemental de Debout la France, qui rappelle également la décision du Conseil d’Etat à propos du Burkini, « Cette croix fait partie de l’histoire du pays. Dans un pays aux routes bordées de calvaires qui racontent notre Histoire, est ce que cette victoire d’un groupuscule de l’ultra gauche et de la libre pensée conduira à s’attaquer à tout le patrimoine culturel breton ? ». Ce dernier appelle à participer aux manifestations qui pourraient intervenir .
Du côté de la droite bretonne, comme de la gauche, c’est le silence radio, tout comme du côté des organisations politiques régionalistes bretonnes.
L’affaire de la statue du Pape de Ploërmel est toutefois loin d’être terminée, vu les réactions, très nombreuses, qui se multiplient en France et en Europe.
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lundi, 23 octobre 2017
Complot terroriste d’extrême-droite : un groupe beaucoup moins dangereux que les mouvements d’extrême-gauche
Un entretien avec Roland Lombardi*
Source Atlantico cliquez ici
Atlantico : Dix personnes de 17 à 25 ans, gravitant dans la mouvance d'ultra droite, ont été arrêtées mardi 17 octobre dans les Bouches-du-Rhône, dans une enquête portant sur un projet d'attentat visant notamment des hommes politiques, Philippe Castaner et Jean-Luc Mélenchon, et des mosquées. Que sait-on de ces mouvances ? Comment évoluent-elles ?
Roland Lombardi : Il y a peut-être une vingtaine de groupuscules d'ultra-droite. Le nombre de personnes qui y gravitent atteint sûrement le millier de « militants ». Beaucoup de ces petits groupes naissent et disparaissent aussitôt. Les mieux organisés et les plus structurés idéologiquement demeurent sûrement, pour les plus anciens, l’Action française (royalistes) et le GUD, et pour les plus récents, les Identitaires. Certes, certains d’entre eux suivent des formations paramilitaires, s’entraînent aux sports de combat… D’autres n’hésitent pas à faire le coup de poing, comme nous l’avons vu par exemple en marge des manifestations contre le « Mariage pour tous » ou pour se défendre contre les groupes Antifas.
Cependant, les incidents graves de leur fait sont assez rares. Nous sommes donc en définitive très loin de la dangerosité des groupes armés de l’extrême droite les plus significatifs de l’histoire récente, à savoir La Cagoule, dans les années 1930, et l’OAS, dans les années 1960.
Or, la plupart des médias français aiment jouer avec le sensationnel du « danger de l’extrême droite » et, comme le dit si bien Gilles-William Goldnadel, l’intelligentsia de gauche semble bien plus indulgente avec la violence de l’extrême gauche dont les groupes sont pourtant beaucoup plus agressifs et dangereux. Comme en témoigne la dernière affaire de la voiture de police incendiée avec ses occupants en 2016 par des militants antifascistes…
Ces dix suspects ont été interpellés sur commission rogatoire d’un juge dans le sillage de Logan Nisin, jeune Vitrollais de 21 ans arrêté pour apologie le 28 juin à Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Membre dune "OAS", Nisin, et admirateur d'Anders Breivik, était particulièrement actif sur les réseaux sociaux où il mentionnait vouloir agir contre les "blacks", "racailles", "jihadistes" et "migrants". Quelles sont les forces de ces mouvances ? Quels sont les profils des membres de celles-ci ?
Pour l’instant, elles sont assez faibles. Il n’y pas de profil type mais les membres de ces groupuscules sont la plupart du temps très jeunes, souvent marqués par les échecs et les rejets. Toutefois, nombre de petits bourgeois y côtoient aussi les militants les plus modestes. Enfin, et surtout, attirés au début par l’action politique et militante, ils sont souvent des déçus de la droite et surtout du FN.
Mais permettez-moi ici de faire justement une mise au point. Nisin avait créé un petit groupe appelé OAS pour Organisation Armée Sociale qui était sûrement une coquille vide. Il se référait assurément à l’Organisation Armée Secrète créée au début des années 1960, principalement par Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, deux jeunes activistes nationalistes et anti-indépendantistes de l’époque, partisans de l'Algérie française durant la guerre d'Algérie. Les raisons de son origine et le sens du combat de l’OAS ont toujours été observés par le prisme déformant, encore une fois, de l’intelligentsia de gauche. Rapidement, je crois qu’il est nécessaire de préciser un certain nombre de points en essayant de rétablir quelques vérités historiques. D’abord, le contexte de l’époque était celui de la tragédie de la guerre d’Algérie, c'est-à-dire d’une véritable guerre civile. L’OAS, organisation politico-militaire, a donc été créée en février 1961 en réaction aux revirements du général De Gaulle sur la question algérienne et pour défendre la présence française en Algérie par tous les moyens et en premier lieu, la violence. Elle était composée de civils et de militaires. Du côté des militaires, ceux-ci étaient souvent des héros des guerres coloniales et issus des troupes d’élite et des officiers de haut rang, parfois les plus prestigieux et les plus décorés de l’époque, comme en ont été les chefs, les généraux Jouhaud et Salan. Tous ces soldats avaient alors basculé dans la clandestinité et la lutte armée précisément à cause de la volte-face du général De Gaulle à propos de l’Algérie. Pour eux, de Gaulle leur avait menti et les avait littéralement trahis ; alors même qu’ils l’avaient aidé à revenir au pouvoir en 1958 et que surtout, sur le terrain, la victoire était acquise et le FLN exsangue. Du côté des civils qui avaient rejoint l’organisation, on trouvait en métropole des gens principalement de droite et fortement « Algérie française ». Des hommes importants avaient rejoint également l’organisation comme Georges Bidault (ancien chef de la Résistance et ancien Président du Conseil) et Jacques Soustelle (éminent ethnologue, fidèle, proche et ministre de De Gaulle mais ayant démissionné suite notamment aux changements politiques du premier Président de la Ve République en Algérie). En Algérie, dans leur grande majorité, tous les pieds-noirs soutenaient l’OAS. Du notable jusqu’à l’ouvrier. Ceux qui avaient rejoint l’organisation l’avaient fait d’abord pour les mêmes raisons que les militaires, que j’évoquais précédemment, mais aussi et surtout car ils se sentaient abandonnés par Paris. Parmi les activistes, on trouvait alors, certes des nationalistes de droite mais également d’anciens communistes et aussi d’anciens syndicalistes de la CGT comme des musulmans (beaucoup de proches du Bachaga Boualem furent des membres de l’OAS) ainsi que plusieurs juifs pieds-noirs (notamment à Oran où les commandos OAS étaient majoritairement composés d’israélites). Désespérés, confrontés aux attentats et aux massacres du FLN, tous ne voulaient pas être arrachés à leur terre, leurs maisons et laisser leurs cimetières où étaient enterrés leurs aïeux.
Au début, les attentats et les assassinats de l’OAS étaient ciblés. Ses actions parfaitement coordonnées. Mais il est vrai que dans le chaos ambiant et la spirale de la violence la plus folle de la fin de la guerre d’Algérie, la situation devenait de plus en plus hors de contrôle. Et comme dans toute guerre et spécialement une guerre civile, de nombreux dérapages et bavures eurent lieu. Quoi qu’il en soit, l’OAS, dont les effectifs actifs s’élevaient à près de 2 000 hommes, possédait de nombreux soutiens en métropole et jusqu’au sein même du pouvoir… Elle a littéralement fait trembler la jeune Ve République et plusieurs attentats ont failli coûter la vie au général De Gaulle…
Même si de nouvelles lois dans la lutte anti-terroriste ont vu le jour, même si les services français sont très efficaces notamment grâce à l’aide technologique des services américains ainsi qu’aux renseignements humains de leurs homologues algériens et marocains, les Français, comme le démontrent encore les dernières enquêtes d’opinion, ne se sentent toujours pas protégés. D’autant plus que le nouveau Président et son gouvernement ne semblent toujours pas vouloir apporter des réponses fermes et sérieuses à certaines questions sensibles.
Assurément donc, par rapport aux groupuscules actuels de l’ultra-droite, avec l’OAS des années 1960, nous étions en présence d’une organisation d’une tout autre dimension.
Les individus arrêtés sont considérés comme des pieds nickelés. Mais peut-on imaginer d'autres groupes d'ultra droite mener des actions terroristes d'envergure et quels en sont les risques pour notre cohésion nationale ?
Vous avez parfaitement raison. Nous avons affaire ici à des pieds nickelés. Ce sont surtout des « révolutionnaires du clavier » plus qu’autre chose. D’ailleurs, c’est comme cela qu’ils se sont tous faits, pour la plupart, interpeller : à cause de leurs profils sur les réseaux sociaux et surtout, leur activisme et leur violence… mais sur les écrans ! Pour en revenir aux autres groupuscules de « l’extrême droite », si certains se préparent au « Grand soir » (pour eux, une guerre civile), nous sommes encore très loin d’être en présence de groupes dangereux et sérieux comme l’IRA, La Cagoule, l’OAS, que j’ai évoquées plus haut, ou encore l’ETA.
D’autant plus que cette mouvance est étroitement surveillée (et souvent infiltrée) depuis des années par les services français. Il n’en demeure pas moins que là aussi le risque zéro n’existe pas. Patrick Calvar, l’ancien patron de la DGSI, avait d’ailleurs fait part de ses craintes quant au spectre d’un choc communautaire excité par l’ultra-droite à la faveur des attentats djihadistes. Et en effet, rappelons qu’Abou Moussab al-Souri, le théoricien djihadiste de la guerre civile en Europe, espérait, avec la multiplication des attentats qui toucheraient l’Europe, exactement la réalisation de ce scénario. Pour l’heure, en France et en dépit de plus de 240 victimes, cela n’a pas eu lieu. On a alors beaucoup parlé de « la formidable résilience du peuple français ». Soit. La réalité c’est que la société française est une vraie société de consommation. Elle est malheureusement et terriblement aseptisée et individualiste. Il n’en demeure pas moins que l’hexagone est actuellement un volcan. Les tensions communautaires n’ont jamais été aussi fortes depuis 2015. De nombreux incidents sporadiques ont déjà eu lieu. La France, où vit la plus grande communauté musulmane d’Europe, avec plus de six millions de membres, a connu par exemple, lors du seul premier semestre 2015, 274 actes et menaces antimusulmans d’après l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI). Ce chiffre était en hausse de 281 % par rapport à la même période l’année précédente, au cours de laquelle seulement 72 actes antimusulmans avaient été répertoriés. On parle beaucoup de l’émotion et de la compassion légitimes qui ont touché nos compatriotes. Par ailleurs, on occulte quelque peu la colère latente qui les habite aussi. Celle-ci s’est exprimée dans les urnes lors de la dernière élection présidentielle lorsque Marine Le Pen est arrivée au second tour avec un score historique. Depuis des décennies, le vote FN a toujours été un dérivatif et un exutoire à la colère croissante des Français. Mais depuis, le Front National et sa présidente sont fortement discrédités. Et, il n’y aura plus d’élections avant deux ans. Et deux ans cela peut être long… Ne reste alors plus que les réseaux sociaux et notamment Facebook comme défouloir. Il est d’ailleurs assez impressionnant d’y voir qu’une certaine forme de guerre civile a déjà commencé…
Comme par exemple, le retour des djihadistes français de Syrie, la centaine de mosquées douteuses encore ouvertes sur notre territoire, la place du salafisme et des Frères musulmans en France, le sort de plus de 10 000 fichés S toujours libres, ou encore le laxisme judiciaire et de notre politique migratoire (cf. le dernier attentat de Marseille où deux jeunes filles ont été sauvagement assassinées par un étranger en situation irrégulière et connu des services de police pour de nombreux délits…).
Alors que se passera-t-il si un attentat de masse survenait de nouveau ? Quelles seraient les réactions en cas d’attentats multiples et simultanés sur tout le territoire ? Sûrement, le peuple français ferait preuve, encore une fois, « de sa formidable résilience ». Mais le risque serait alors plus grand de voir apparaître un Anders Breivik version locale. Ou encore des petites cellules complètement déconnectées et indépendantes les unes des autres, composées seulement de 2 à 3 personnes vraiment déterminées (pas plus, comme en son temps les meilleures cellules de l’IRA, qui évitaient ainsi les fuites et les infiltrations) et totalement « low tech » (sans mobile, internet ou réseaux sociaux…). Là ce serait une toute autre histoire et le rêve d’Al-Souri pourrait malheureusement finir par se réaliser…
* Roland Lombardi est consultant indépendant et analyste chez JFC-Conseil. Il est par ailleurs docteur en histoire et chercheur associé à l'IREMAM, Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-Marseille Université, également membre actif de l’association Euromed-IHEDN.
Il est spécialiste des relations internationales, particulièrement de la région du Maghreb et du Moyen-Orient, ainsi que des problématiques de géopolitique, de sécurité et de défense.
Il collabore aussi régulièrement à la revue Confrontation (cliquez ici).
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vendredi, 20 octobre 2017
Éolienne “offshore” : le naufrage du bon sens
Michel Gay - Sources Métamag via Breizh info
La première éolienne flottante en mer (dite “off-shore“) en France a été inaugurée en grande pompe à Saint-Nazaire le 12 octobre 2017 par le secrétaire d’État à la Transition énergétique Sébastien Lecornu et quelques célébrités locales.
Le coût total de l’aventure nommée “Floatgen” est estimé autour de 40 millions d’euros (M€), dont la moitié pour l’éolienne elle-même. L’autre moitié se répartit entre le flotteur en béton, les divers raccordements et les ancrages. Le projet bénéficie d’une subvention de 10 M€ apportés par l’Union européenne, et de 8 M€ par le Programme d’investissements d’avenir de l’État.
En clair, près de la moitié du coût prévisionnel de ce projet est financé par les impôts des Français alors que les principaux bénéficiaires sont étrangers (allemands et danois).
Bien que cette éolienne de 140 mètres de haut en bout de pale soit censée alimenter de 2000 à 4000 foyers selon les sources, qu’en est-il exactement ?
Tout d’abord, les jours sans vent, ce qui arrive aussi de temps à autre en mer au large de Saint-Nazaire, cette éolienne n’alimentera strictement personne.
Ensuite, ses concepteurs annoncent un facteur de charge prévu de 32%. Donc cette éolienne est censée fonctionner un jour sur trois à sa puissance nominale. Et ce chiffre est optimiste puisque même en Écosse (où il y a beaucoup de vent…), les éoliennes atteignent à peine ce rendement (le parc de Robbin Ring atteint 30%).
Mais admettons. La puissance de l’éolienne étant de 2 MW, la production annuelle serait d’environ 5600 MWh.
Pour produire autant de MWh que le futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (11 millions MWh par an, même s’il n’y a pas de vent ni de soleil), il faudra plus de 2000 éoliennes “Floatgen” pour un coût de 40 à 80 milliards d’euros ! Le coût pourrait être divisé par deux par un effet d’échelle. Mais même en divisant par deux… le prix du kilowatt-heure payé par le consommateur augmentera rapidement.
Enfin, cerise sur le gâteau, la production de cette machine sera officiellement achetée obligatoirement à 240 €/MWh (!)… quand elle produira, soit six fois le prix actuel du marché qui est d’environ 40 €/MWh. Là encore, la différence sera payée par le consommateur / contribuable via une taxe (la Contribution au Service Public de l’Electricité, CSPE) sur sa facture d’électricité.
Avec ce prix d’achat préférentiel (et démentiel) de 240 €/MWh, pourquoi faut-il encore des subventions pour la construction ?
En Allemagne, de récents appels d’offres ont été attribués sans subvention pour des éoliennes en mer. Le prix d’achat très élevé et obligatoire de la production éolienne payée par les Allemands suffira à rentabiliser l’investissement des lauréats. Il faut souligner qu’en Allemagne, le prix de l’électricité est deux fois plus élevé qu’en France…
L’EPR est prévu pour durer 60 ans. Quelle sera la durée de vie pour cette éolienne en mer ? Faudra-t-il la changer dans 20 ans ou 30 ans, si elle a résisté jusque là aux assauts des tempêtes maritimes ?
Alors que l’économie de la France est dans une phase critique, des milliards d’euros vont être dilapidés pour fabriquer quelques pourcents d’une électricité intermittente, inappropriée à la demande de l’utilisateur, et donc de mauvaise qualité.
De plus, elle est cinq à six fois plus chère que le prix du marché actuel (rappel : 240€/MWh contre 40 €/MWh).
Ces sommes démentielles seront prélevées sur la facture d’électricité des Français pour être englouties en mer. Une hausse vertigineuse du tarif de l’électricité a déjà commencé via la CSPE, alors que 9 millions de consommateurs sont déjà en situation énergétique précaire et doivent être socialement assistés…. Ce qui contribue aussi à l’augmentation de la CSPE dont c’était l’objectif à l’origine !
Le naufrage du bon sens
Le coût complet de mise en place des moyens complémentaires (réseau électrique, aménagement d’infrastructure portuaire, subventions, construction de nouvelles centrales thermiques de production d’électricité pour compenser l’intermittence) est aujourd’hui encore mal identifié. Il représente cependant, à l’horizon 2030, plusieurs dizaines de milliards d’euros que devra supporter le contribuable français. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a déjà prévu un surcoût de 8 milliards d’euros dû aux énergies renouvelables (incluant le solaire) pour la seule année 2018.
Le développement de ces éoliennes “off-shore“, encore moins compétitives que les éoliennes terrestres, est un non sens économique qui conduit à une destruction d’emplois par atteinte de la compétitivité des entreprises de notre pays. Comment des idéologues œuvrant habilement en coulisses (gouvernement, Commission européenne,…) sur le dos des citoyens contribuables ont-ils pu gangréner l’esprit de nos dirigeants à ce point ?
Le développement programmé de l’éolien “offshore” va contribuer à l’appauvrissement de la France pour satisfaire des intérêts privés et des accords électoraux avec les “Verts” au détriment de l’intérêt national.
L’éolienne flottante “Floatgen” inaugurée à Saint-Nazaire représentera le premier totem en mer qui matérialise le naufrage du bon sens.
NDLR : sur le scandale des éoliennes, lire :
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jeudi, 19 octobre 2017
Revue de presse : le nouveau numéro d'Éléments
Pour faire pousser un arbre, il faut des décennies, et seulement dix minutes pour le couper. Pour faire périr une civilisation, il faut un peu plus de temps. Il faut surtout d’autres méthodes. La plus sûre ? Convaincre cette civilisation de se suicider. Concernant l’Europe, certains s’y emploient depuis longtemps, à un rythme toujours accéléré.
Ce sont les « déconstructeurs », c’est-à-dire ceux qui ont entrepris de déconstruire tout ce que cette culture avait bâti. Quand on veut faire une greffe, c’est bien connu, il faut d’abord détruire les défenses immunitaires. Dans le cas d’une culture, cela signifie : saper les bases des certitudes les plus élémentaires, casser la libre expression des instincts naturels, jeter le doute sur ce que l’on croyait assuré ou immuable, convaincre de ne plus voir ce que l’on voit, faire apparaître les anciennes évidences comme autant de conventions dépassées.
L’idéologie du progrès a joué de ce point de vue un rôle essentiel, car elle véhicule avec elle le rejet méprisant du passé : ce qui est d’hier est nécessairement de moindre valeur que ce qui sera demain. Il faut donc donner tort à ceux dont le souvenir fait injure à ce que nous croyons. Comme à l’époque soviétique quand on retouchait les photos officielles, on réécrit les œuvres du passé, on censure Molière et Shakespeare, on change les noms des rues, on déboulonne les statues (Américains) ou on les fait sauter (djihadistes).
« Du passé, faisons table rase » : toutes les idéologies totalitaires ont formulé le vœu que le monde (re)commence avec elles. Dans cette optique, le passé constitue un constant reproche, un poids dont il faut se libérer. Parallèlement, on incite à ne se souvenir que de ce dont il faudrait se repentir. Réduire l’histoire de l’Europe à l’esclavage, au colonialisme et aux camps de concentration est une bonne manière d’empêcher les racines de repousser.
En peu d’années, l’« antiracisme » s’est transformé en une sorte de bulldozer qui écrase tout sur son passage. Le contraire du racisme s’avère ainsi être un racisme en sens contraire. Quand on a compris cela, tout s’éclaire : un espace réservé aux Blancs est une manifestation de racisme, un espace réservé aux Noirs une légitime exigence « post-coloniale ». Au cinéma, donner le rôle de Nelson Mandela à un Européen ferait scandale ; faire jouer par un Africain le rôle d’Achille dans un film sur la guerre de Troie, donne lieu à des applaudissements.
Quand on regarde comme « sexiste » tout compliment fait à une femme, quand l’« islamophobie » commence avec les tirelires en forme de cochonnet, quand on menace de sanctions pénales ceux qui s’adressent aux « transgenres » au moyen de pronoms personnels les « assignant » à leur sexe biologique, quand on assimile Colbert et Christophe Colomb à Hitler, on quitte le politique pour entrer dans le psychiatrique.
Inculquer la haine et le mépris de soi au nom de l’« ouverture », faire disparaître tout sentiment d’identité au nom de la proscription des « phobies », faire croire qu’il faut détester les siens pour aimer l’humanité, c’est ce que fait l’idéologie libérale, le patronat, une certaine gauche extrême, mais aussi le pape François, pour qui « tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ » (ajoutant, au mépris du bien commun, qu’il faut « toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale »).
La morale aujourd’hui envahit tout au détriment de la vérité. Il n’y a plus que deux catégories : le royaume du Bien et les ténèbres du Mal. Le Bien, c’est la haine de soi ; le Mal, c’est le désir de racines. Et le terrorisme, qui pourrait amener à se demander pour quoi nous sommes encore prêts à mourir, ne stimule plus que la vente des cierges et l’industrie des ours en peluche.
Ainsi prospère le nihilisme contemporain, facteur de « décivilisation ». Une société qui ne veut plus savoir qui elle est, ni d’où elle vient, qui n’a ni fierté ni mémoire, qui bat sa coulpe et n’a plus de volonté de se battre, est mûre pour la conquête. Nous avons jusqu’ici eu la crise. Ensuite, ce sera le chaos.
Au sommaire du N°168 d'Eléments
En marche vers l'ubérisation : l'autre Grand Remplacement
• Tous précaires, par Alain de Benoist
• Produire ou consommer
• Le travail à l’heure des « hommes en trop »
• Les jobs à la con
• Robots, les travailleurs du futur ?
• L'idéologie du management
Et aussi...
• Lucien Jerphagnon, les leçons d'un maître
• L'Histoire mondiale de la France, le best-seller de la haine de soi
• Washington contre de Gaulle, une guerre de trente ans
• La France sous la coupe des « ultratlantistes »
• L'Union Européenne, rempart contre la mondialisation ?
• La géopolitique racontée par Carl Schmitt
• Chevaucher le tigre avec Fritz Lang
• Bertrand Burgalat, dandy electrochic
• Les professionnels de l’enlaidissement urbain
• Jack London, un écrivain authentiquement populiste...
N°168, 6,90 € dans les maisons de la presse
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mercredi, 18 octobre 2017
SALUONS LA PARUTION DU N°400 DU BULLETIN CÉLINIEN
Le Bulletin célinien, créé en 1981 à l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de Céline, vient de sortir son numéro 400.
Depuis plus de 35 ans cette publication s'attache à défendre la mémoire du grand écrivain et à assurer la promotion des livres et publications qui lui sont consacrés. Basé à Bruxelles, Le Bulletin célinien est réalisé par une petite équipe rassemblée autour de Marc Laudelout.
Une belle performance et un exemple de fidélité qu'il convient de saluer.
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mardi, 17 octobre 2017
Parution du n°73 de Terre & Peuple magazine
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lundi, 16 octobre 2017
LES IDÉES NATIONALISTES TRIOMPHENT LORS DES LÉGISLATIVES EN AUTRICHE
Lionel Baland
Lors des élections législatives en Autriche de ce 15 octobre 2017, le parti patriotique FPÖ dirigé par Heinz-Christian Strache et son clone, la nouvelle version du parti social-chrétien ÖVP de Sebastian Kurz, triomphent. Le premier décroche 27,4 % des voix et le second obtient 31,4 %. Les sociaux-démocrates du SPÖ sont à 26,7 %.
Sebastian Kurz a réussi son pari et est le grand vainqueur du jour : il est arrivé à couper l’herbe sous le pied du FPÖ et à limiter sa progression. Alors que ce dernier caracolait au fil du temps en première position dans les sondages, suite au rejet par une partie de la population de l’afflux de migrants – conséquence de l’ouverture en 2015 des frontières par Angela Merkel -, le ministre ÖVP de l’Europe, de l’Intégration et des Affaires étrangères Sebastian Kurz décidait de prôner en la matière des idées restrictives, ce qui avait amené le FPÖ à l’accuser de plagier son programme. En prenant, en mai 2017, le contrôle de son parti en mauvaise forme dans les sondages, Sebastian Kurz avait changé la donne en le faisant remonter immédiatement à la première place. Le scrutin de ce dimanche confirme désormais cette position dominante.
En conséquence, trois possibilités de gouvernement s’ouvrent.
L’ÖVP et le FPÖ peuvent se mettre ensemble en rééditant l’alliance mise en place en 2000, suite aux élections de 1999.
L’ÖVP et le SPÖ peuvent rééditer la grande coalition en place depuis un peu moins dix ans, le poste de chancelier étant occupé cette fois par un ÖVP au lieu d’un SPÖ.
La dernière possibilité est un gouvernement réunissant le FPÖ et le SPÖ. Une version SPÖ-FPÖ a déjà existé au sein de deux gouvernements entre 1983 et 1986, mais elle avait été liquidée par le SPÖ lorsque Jörg Haider avait pris le contrôle du FPÖ lors du congrès d’Innsbruck en s’appuyant sur l’aile nationaliste du FPÖ face à l’aile libérale représentée par le président sortant de l’époque Norbert Steger. Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts et le SPÖ gouverne un des neuf États autrichiens, le Burgenland, avec le FPÖ.
Du côté des autres partis, les écologistes immigrationnistes, victimes d’une scission dirigée par Peter Pilz, perdent les trois quarts de leurs électeurs et ne siègent plus au Parlement, alors que la liste Pilz, dont le dirigeant Peter Pilz est favorable à une politique restrictive en matière d’immigration, y fait son entrée. Les libéraux de NEOS se maintiennent au Parlement en étant stables à 5 %. Le FLÖ, scission du FPÖ, obtient 0,2 %.
Source Boulevard Voltaire cliquez là
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vendredi, 13 octobre 2017
Hongrie : consultation nationale contre le “plan Soros”
Le gouvernement conservateur hongrois de Viktor Orbán lance une nouvelle consultation nationale. Après avoir demandé aux Hongrois de s’exprimer sur les migrants et les ingérences de Bruxelles, le gouvernement hongrois se penche cette fois sur ce qu’il appelle le “plan Soros”.
Se référant à des déclarations publiques et par voie de presse du spéculateur et activiste mondialiste américain George Soros – d’origine juive hongroise et de son vrai nom György Schwartz -, le gouvernement de Budapest cherche par cette consultation à informer les gens des intentions de cet homme d’influence concernant l’Europe et la Hongrie.
C’est également un moyen pour le gouvernement de légitimer une politique de plus en plus volontariste contre l’ingérence occidentale et libérale-libertaire, tant soutenue par le milliardaire américain.
À travers 7 affirmations – chacune accompagnée d’explications détaillées -, la consultation nationale rappelle les objectifs affichés de George Soros :
1. cherche à convaincre Bruxelles d’installer chaque année au moins un million de migrants d’Afrique et du Proche-Orient sur le territoire de l’Union, y compris en Hongrie.
2. George Soros et les dirigeants bruxellois souhaitent réussir à faire démanteler les barrières de protection frontalières par les États-membres de l’Union, et donc aussi celle de la Hongrie, afin d’ouvrir les frontières aux immigrants.
3. Le plan Soros consiste également à imposer la répartition des immigrés massés en Europe occidentale, en particulier vers les pays d’Europe de l’Est. La Hongrie devrait alors également y contribuer.
4. Sur la base du plan Soros, Bruxelles devrait contraindre les États-membres, et donc la Hongrie, à verser 9 millions de forints (15.000€) d’aides publiques à chaque migrant.
5. George Soros cherche également à ce que les migrants bénéficient de peines plus légères pour leurs crimes.
6. L’objectif du plan Soros est de reléguer au second plan la langue et la culture des pays européens afin d’accélérer l’intégration des immigrés illégaux.
7. Le plan Soros a également pour objet d’initier des attaques politiques et sanctionner durement les pays s’opposant à l’immigration.
Pour l’opposition, le gouvernement fait de George Soros un bouc émissaire et s’immisce dans la campagne en vue des élections d’avril 2018, laquelle a de facto déjà commencé.
Toutefois, Viktor Orbán et son gouvernement comptent bien mener jusqu’au bout leur dénonciation de George Soros et de ses sbires, ONG de la “société civile” et activistes mondialistes. D’après les sondages, le peuple hongrois répondra cette fois encore favorablement aux questions du gouvernement, donnant ainsi à Viktor Orbán la légitimité renouvelée pour agir contre le dénomme “plan Soros”.
Article paru sur le site VP cliquez ici et EuroLibertés cliquez là
Sur la Hongrie :
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jeudi, 12 octobre 2017
Petit retour en arrière : MILITANTISME : DU DIMANCHE DE SYNTHÈSE NATIONALE AU SAMEDI DU BASTION SOCIAL
Rungis le 1er octobre avec Synthèse nationale
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Une actualité chargée, en particulier par l’attentat de Marseille et la crise espagnole, nous a amené à différer ce qu’il y avait à dire de la XIème Journée nationale et identitaire organisée le dimanche 1er octobre par les camarades de Synthèse nationale (cf. notre article du 28 septembre). Mais qu’on ne s’y trompe pas : cette Journée a été une incontestable réussite. Dès notre arrivée, à 11 heures, Roland Hélie, le dynamique animateur de SN, nous confiait qu’il avait d’ores et déjà enregistré plus d’entrées que lors des première minutes de la même manifestation l’an passé. Et les statistiques définitives ont confirmé cette tendance, puisque l’on a compté près de 1 500 entrées, contre 800 en octobre 2016. Cette très forte augmentation montre que la mobilisation des nationalistes est en très fort développement, ce qui est probablement une conséquence de la dernière Présidentielle : nombreux sont ceux qui, désormais, attendent des changements radicaux et qui vont là où ils s’attendent à trouver ceux qui peuvent les porter.
Et leur attente n’a pas été déçue. Nous n’avons pu assister à l’ensemble de la journée, mais avons pu apprécier ce qui s’y est déroulé en première partie, et plus précisément l’excellent forum des initiatives du matin, où nous avons relevé, en particulier, les interventions de Gabriele Adinolfi, Vincent Vauclin et Alban d’Arguin. Le premier a fait un point du projet « Lansquenets pour l’Imperium », qu’il anime et qui est en train de devenir un vaste réseau européen de réflexion, de formation et d’action comme il n’y en a probablement jamais eu dans notre camp. Le second a présenté les activités de son mouvement, Dissidence française, d’une façon si construite et attractive qu’il a su capter l’attention et la sympathie de l’assistance. Quant au troisième, qui mène une véritable croisade contre cette nuisance économique et écologique que constituent les éoliennes, il a mis en valeur la chance que représente notre parc nucléaire, une chance qui risque d’être remise en question ; mais n’a-t-il pas, toutefois, fait preuve d’un optimisme excessif à propos du nucléaire, en restant silencieux sur cette grave question que constitue la gestion des déchets ? Dans les années 70, on réfléchissait à une filière capable d’utiliser les déchets nucléaires, une filière dont l’étude avait, à l’époque, été abandonnée sous la pression de menées gauchistes quasi-insurrectionnelles : n’y a-t-il lieu pas de réactiver ce dossier ?
Nous attendions également, avec beaucoup de sympathie et d’intérêt, l’intervention de Steven Bissuel, le très efficace leader du Bastion social. Malheureusement, celui-ci, arrivé en retard, n’a pu participer au forum des initiatives et n’est intervenu que lors du forum sur l’identité, l’après-midi, forum auquel nous ‘avons pu assister. Nous avons néanmoins noté que le stand du Bastion a reçu la visite de très nombreux visiteurs, très chaleureux, ce qui montre à quel point l’action du BS est populaire au sein de notre camp. On attendait donc avec impatience ce qu’allait donner la manifestation organisée à Lyon, le samedi suivant 7 octobre, et que nous avions annoncée dans notre article du 26 septembre. Bien évidemment, cette manifestation avait, comme d’habitude, fini par être interdite, sous le prétexte fallacieux qu’elle risquait de « troubler l’ordre public ». Mais, comme toujours en pareil cas, le Bastion a su réagir avec détermination et intelligence, remplaçant sa manifestation par un rassemblement de plusieurs centaines de partisans très remontés devant son local, Le Pavillon noir, rassemblement qui fut suivi, le soir, d’un concert de rock identitaire très réussi. Il n’y a pas de doute : le Bastion social est une réalisation militante qui s’affirme et se développe, et dont on n’a pas fini de parler !
DES LANSQUENETS AU BASTION SOCIAL, EN PASSANT PAR DISSIDENCE FRANÇAISE, LA RENAISSANCE NATIONALE ET EUROPÉENNE EST EN MARCHE !
Lyon le 7 octobre avec la Bastion social
17:06 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans Rivarol de cette semaine : un remarquable article de Robert Spieler sur le non moins remarquable livre de Jean-Claude Rolinat sur la Hongrie
En vente dans les kiosques et maisons de la presse
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10:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand notre confrère Le Journal du Chaos parle de Synthèse nationale, ça donne :
L’homme du futur disait Nietzsche est celui qui aura la mémoire la plus longue. On ne bâtit pas sur rien et « du passé faisons table rase » est un non sens existentiel.
Dans une époque qui, quand elle n’oublie pas, se contente de déformer la réalité, les éditions de Synthèse nationale ont entrepris la démarche inverse. Outre quelques sujets d’actualité – un remarquable réquisitoire contre les éoliennes notamment -, Synthèse nationale propose une passionnante série des Cahiers d'histoire du nationalisme où cohabitent aussi bien Jean Mabire que Drieu la Rochelle, l’histoire du PFN comme celle du MSI italien ou les écrits toujours d’actualité de François Duprat. Autant d’ouvrages qui ne déparent pas dans la bibliothèque du militant comme de celle de l’honnête homme.
Le Journal du Chaos n°39 cliquez ici
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mercredi, 11 octobre 2017
Le n°2 de l'Incorrecte est sorti
23:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Gard : la naturalisation refusée après 25 ans de vie sur le territoire à … une mère de famille allemande
Résidant en France depuis 25 ans, fonctionnaire territoriale stagiaire, on lui refuse la nationalité française. Antje Wichmann est Allemande, en couple avec un Français, et son fils est franco-allemand.
Par choix personnel, elle a souhaité acquérir la nationalité française après avoir pris connaissance d’un accord franco-allemand facilitant les naturalisations entre les deux pays et dont a bénéficié l'ignoble Daniel Cohn-Bendit.
Son désarroi interpelle, car qui peut alors prétendre acquérir la nationalité française si des candidatures comme la sienne sont rejetées ? Sachant que des extra-européens parlant à peine notre langue et ne démontrant aucun signe d'assimilation sont naturalisés par dizaines de milliers alors qu'ils ne résident que depuis quelques années en France...
Source Thomas Joly cliquez ici
10:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 06 octobre 2017
CATALOGNE : LES INDÉPENDANTISTES IMMIGRATIONNISTES PROVOQUENT LE RÉVEIL DU NATIONALISME ESPAGNOL
Forum SI cliquez ici
Dans notre article du 18 août, nous avions souligné la lourde responsabilité des indépendantistes catalans dans les attentats survenus cet été à Barcelone et à Cambrils, leur politique d’immigrationnisme forcené ayant facilité la formation des larges communautés allogènes où ont été recrutés et formés les terroristes. A la place de ces messieurs, après un échec aussi dramatique et sanglant, nous aurions fait au moins preuve de discrétion. Mais eux, pas du tout. Il faut croire que, pour ces indécrottables crétins, il ne suffisait pas de trahir l’Europe en facilitant l’immigration de masse, il fallait aussi détruire l’unité espagnole en organisant un référendum pour l’indépendance.
Ce référendum, organisé en toute illégalité au regard de la constitution ibérique, s’est déroulé le dimanche 1er octobre et a, comme on le sait, donné lieu à des affrontements qui ont entraîné les habituelles pleurnicheries gauchardes contre les « violences policières » (cf. cliquez ici). Ce que l’on sait moins, par contre, c’est ce que l’on peut retenir de ses résultats. Le second article ci-dessous (cliquez là), en effet, indique que, si le « oui » a obtenu 90 % des suffrages exprimés, seuls 42 % de l’électorat se sont exprimés. Dès lors, le calcul qui s’impose est fort simple : 90 * 0,42 = 38. Ce sont donc 38 % seulement des électeurs qui se sont prononcés en faveur de l’indépendance, ce qui enlève toute légitimité à celle-ci, si elle est proclamée.
Et pourtant, les inconscients irresponsables qui dirigent la Catalogne affichent leur ferme intention de faire cette proclamation lundi prochain 9 octobre, lors d’une réunion du parlement catalan d’ores et déjà déclarée illégale par la justice espagnole. Cette journée de lundi prochain s’annonce d’ailleurs lourde de tension, le Roi ayant montré une très grande fermeté lors d’une déclaration où il a reproché aux dirigeants indépendantistes de bafouer la loi, manifestant clairement son refus de ce soi-disant « dialogue » qu’appellent de leurs vœux tous les gras médias qui, en relayant à la fois les mots d’ordre des pseudo-révolutionnaires antifas et ceux de la bourgeoisie libérale, montrent à quel point ils sont manipulés par ce capitalisme mondialisé qui est le pire ennemi de notre continent.
DERRIÈRE LES INDÉPENDANTISTES, LES GNOMES DE WALL STREET ?
Car il serait temps de savoir qui pousse ainsi les Catalans sur la voie de provocations successives qui ne bénéficient nullement à l’Europe, mais dont l’objectif évident est au contraire de dresser les Européens les uns contre les autres, en allumant toutes les bombes à retardement du même type qui existent à l’intérieur de l’Union européenne, qu’il s’agisse du régionalisme indépendantiste ou des minorités nationales que les hasards de l’Histoire ont placé en dehors de la mère-patrie. Alors qu’il faudrait dépasser tout cela pour lutter contre l’invasion migratoire et œuvrer à la construction de la grand Europe impériale, le risque est grand, par conséquent, de voir se rallumer ainsi des conflits totalement inutiles entre Européens. Mais qui est donc derrière tout cela ? Le référendum catalan a eu lieu quelques jours seulement après celui du Kurdistan irakien, soutenu par Israël : est-ce un hasard ?
Il est vraisemblable que, en creusant un peu, on fasse sortir les visages grimaçants des gnomes de Wall Street, et en particulier celui de l’inévitable Soros, spécialiste des « révolutions de couleur », dont l’indépendantisme catalans paraît être le dernier avatar. Car ces gens-là veulent détruire l’Europe et, pour détruire l’Europe, ils pensent, à juste titre, qu’il faut commencer par détruire les nations européennes. Et l’on commence à entendre des propos sidérants, selon lesquels, n’est-ce pas, la Catalogne serait une « nation », mais pas la France : allons-nous encore supporter longtemps de pareilles pitreries ?!
Les Espagnols, quant à eux, commencent à montrer que leur patience est à bout. D'après Le Monde daté du 5, en effet, l'affaire de Catalogne est en train de provoquer un réveil du nationalisme espagnol (que l'on voyait d’ailleurs déjà poindre, depuis quelques mois, avec le développement du « Hogar social ») : des manifestations phalangistes contre les menées criminelles des indépendantistes immigrationnistes ont maintenant lieu régulièrement, à Madrid, avec bras tendus et « Cara al Sol ». Tout est désormais en mouvement dans la péninsule ibérique et ça bouge terriblement ! Dans cette situation d’extrême tension, tous les Européens conscients se doivent d’appuyer l’unité espagnole, car, comme on l’a souligné plus haut, une victoire des menées criminelles des indépendantistes catalans provoquerait des mouvements en chaîne destructeurs de l’Europe. Il n’y a donc qu’un seul mot d’ordre, d’une absolue clarté : VIVE L’ESPAGNE, UNE, GRANDE ET LIBRE !
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vendredi, 29 septembre 2017
Méchant, mais...
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Pourquoi le CRAN ne demande-t-il pas de débaptiser les écoles, collèges, lycées et rues Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon Blum et Edouard Herriot ?
Bernard Lugan
Le journal Le Monde nous apprend que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) organisation ultra confidentielle mais percevant des subventions prélevées sur les impôts des Français, fait actuellement circuler une singulière pétition ayant pour cible le grand ministre que fut Colbert. Parmi les signataires de cette pétition, on relève les noms de Lilian Thuram (footballeur), Harry Roselmack (journaliste) et Rokhaya Diallo (journaliste-documentaliste).
Egalement celui d’une certaine Mireille Fanon-Mendès-France qui se présente comme « ancienne présidente du groupe d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine » (???). Ce titre ronflant fait d’elle, et en toute modestie, la porte-parole auto-proclamée de plus d’un milliard d’hommes et de femmes, ce qui n’est pas rien… Il pousse également à poser la question de savoir qui est l’actuel(le) président(e) de cet organisme et quels émoluments il (elle) perçoit du « machin » auquel la France, 5° contributeur à son budget ordinaire, verse annuellement 122,6 millions de dollars US prélevés, là encore, sur les impôts des Français.
La pétition du CRAN demande rien de moins que de débaptiser les collèges et les lycées portant le nom de Jean-Baptiste Colbert et de déboulonner ses statues au motif qu’il « fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire ».
Mais pourquoi donc le CRAN s’en tient-il à Colbert ? Au nom du « vivre ensemble » et de l’antiracisme, n’est-il en effet pas nécessaire et plus urgent, de débaptiser les édifices publics portant les noms de Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon Blum et Edouard Herriot… pour commencer. La liste est en effet longue de ces personnalités constituant le panthéon de nos gloires républicaines et laïques, de ces figures montrées en exemple de la défense des droits de l’homme, de la tolérance, de la fraternité universelle et qui, en réalité, seraient d’horribles racistes-colonialistes dont les propos abjects font penser aux plus sombres heures de notre passé colonial-esclavagiste. Que l’on en juge :
Victor Hugo, qui a donné son nom à 2555 rues et avenues de France, juste derrière Louis Pasteur, ce chantre de la liberté, n’hésita pas à afficher un détestable mépris à l’égard des Africains auxquels il alla jusqu‘à contester l’appartenance au genre humain : « L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie même a son histoire qui date de son commencement dans la mémoire humaine, l’Afrique n’a pas d’histoire ; une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe.(…) Le Blanc a fait du Noir un homme (…) Emparez-vous de cette terre. Prenez-là. A qui ? à personne. »
Concernant la conquête coloniale, cette forme moderne de l’esclavage selon le CRAN, Jean Jaurès dont 2215 voies, rues, boulevards ou avenues portent le nom considérait que : « La France a d’autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que (…) la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain »
Léon Blum et Edouard Herriot ne sont pas dans le « top 10 » des noms de rues et voies, ce qui est heureux, même si des centaines d’écoles, collèges, lycées, maisons de la culture, portent encore leurs noms. Leurs cas sont en effet encore plus graves que ceux de Victor Hugo et de Jean Jaurès. Celui de Léon Blum est même emblématique. Cet internationaliste aux mains pures, ce défenseur de Dreyfus, cet indéfectible soutien des « républicains » espagnols devenu éminente personnalité du Front populaire, compterait en effet, aux côtés d’Arthur de Gobineau, de Vachet de la Pouge et même du taxinomiste racial George Montandon, parmi les théoriciens (horresco referens !) de l’inégalité des races puisque, cause aggravante, ce fut devant les députés qu’il osa déclarer, l’hémicycle en frémit encore, que : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ».
Toujours devant les députés, Edouard Herriot, cette icône de la fraternité laïque, ce chantre de la tolérance républicaine si chère aux Lyonnais, ce frère de tous les humains, ce croisé du suffrage universel, n’a, quant à lui, pas craint d’oser dire que : « Si nous donnions le droit de vote aux peuples de l’Empire, la France deviendrait la colonie de ses colonies ».
Alors, oui, amplifions le grand mouvement de nettoyage de l’histoire de France lancé par le CRAN, qui n’en manque décidement pas, et établissons au plus vite des listes de personnalités qui ne méritent plus d’être respectées. Au nom de l’antiracisme et de l’amour du genre humain, épurons ! Epurons ! Epurons ! Et que revienne le temps béni des Fouquier Tinville, Carrier ou Collot d’Herbois…
Source cliquez ici
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