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mardi, 04 décembre 2018

Amateurisme grave à BFM TV : un histrion dénommé Sylvain Boulouque se fait passer pour un "historien"

Lorsque "l'historien" Sylvain Boulouque confond le drapeau picard et ceux de l'Action française...

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La réaction du Picard Thomas Joly ne s'est pas fait attendre :

L’analyse d’images est un exercice périlleux. Le pseudo-historien Sylvain Boulouque, intervenant sur BFMTV, a été interrogé par la chaîne d’infos en continu sous l’angle « Casseurs : qui sont-ils ? » et tenté de décrypter une image de cortège. « On voit un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi », dit « l'expert ».

La lecture du faux historien mais vrai militant communiste est en effet plutôt surprenante, puisqu’il s’agit là du drapeau de la Picardie, dont la fleur de lys symbolise la proximité avec l’Île-de-France. De la même manière, « le lion renvoie à la proximité de la région avec les Flandres », explique Jacques Dulphy, auteur picardisant et passionné d’héraldique.

Source cliquez ici

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jeudi, 29 novembre 2018

J’étais avec 40 Gilets jaunes quand Macron a parlé : qu’est-ce qu’il a pris !

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Je n’avais pas prévu d’écrire ce texte. J’avais pensé en faire une vidéo. Et puis, rien ne marche comme je veux, ce jour. C’est une mauvaise série. Après la suppression de ma vidéo Shadoks qui m’a obligé à aller sur la chaîne 2 de Riposte Laïque, ce qui nous pénalise de milliers de connexions quotidiennes (les vidéos tournaient entre 10 000 et 15 000 par jour, nous sommes tombés entre 1 000 et 2 000), c’est mon téléphone portable qui me fait des misères. Cinq enregistrements interrompus par un message m’expliquant que je n’avais plus assez de mémoire. Et j’avais beau faire de la place, le message revenait tout le temps. Grrrr !

Alors, Christine m’a filmé et j’ai mis la vidéo sur une chaîne. Mais pas la bonne ! Je craque, donc, et je vais vous raconter ce que j’ai à peu près dit sur la vidéo. Sauf que je vais en dire davantage et dépasser le temps que je m’impose (4 minutes) sur mon enregistrement quotidien.

Ce matin, vers 11 heures, j’étais au milieu d’une quarantaine de Gilets Jaunes qui, tous les jours, sont présents à un carrefour d’une petite ville de province. Je précise, pour ne pas m’attribuer un rôle que je n’ai pas, que depuis le début du mouvement, je passe environ deux heures par jour, pas davantage, à cet endroit, ayant nombre d’autres questions militantes à assumer par ailleurs. Donc, Macron a commencé à parler. Un poste de radio diffusait son discours. Les copains attendaient simplement une chose : que le  président de la République leur annonce clairement combien ils allaient payer le litre de super, d’essence ou de gasoil le 1erjanvier puis le 1er février. C’était uniquement pour cela qu’ils étaient mobilisés, des heures durant, dans le froid et sous la pluie, depuis dix jours. C’était pour cela que la majorité des automobilistes et camionneurs les soutenaient en affichant un gilet jaune, en klaxonnant ou en donnant de l’argent ou de la nourriture. Ce que les journalistes ne signalent jamais, même si j’ai apprécié, comme Christine, d’avoir eu droit (sans que le journaliste de CNews ne  connaisse notre identité) à un reportage de quelques secondes, hier, dans le journal télévisé animé par Laurence Ferrari (au bout de 23 minutes) cliquez ici.

Au bout de cinq minutes, pratiquement plus personne n’était à l’écoute. Spectaculaire et incroyable ! Les uns après les autres, les quarante Gilets jaunes s’étaient éloignés de la table en proférant, pour certains, des injures qu’il vaut mieux que les journalistes de BFM TV n’aient pas entendues, sinon on se prenait une campagne hostile pour homophobie.

Ils croyaient qu’ils auraient affaire à un président de la République, ils eurent à subir un vulgaire conférencier de la Cop21, un propagandiste écologique, un fanatique de la prétendue transition énergétique. Un mec hors-sol…

La conclusion de Macron était donc prévisible. Il fallait sauver la planète et protéger les Français des graves maladies imputées au diesel et autres énergies nuisibles. Et comme l’avenir de nos enfants était en jeu… Fini le nucléaire, grâce auquel, par une technologie française qui est la meilleure au monde, nos compatriotes ont l’électricité la moins chère du monde. Cinquante ans que les écolos nous prévoient un Tchernobyl français, toujours rien mais principe de précaution obligatoire. Place aux éoliennes et tant pis pour la beauté de nos paysages et pour notre porte-monnaie. Finies les voitures à essence et place aux voitures électriques, même si on ne sait pas quoi faire des batteries et s’il faut les recharger régulièrement. Fini l’individualisme de ces automobilistes français pauvres qui osent vouloir utiliser leur voiture pour eux seuls, au nom de leur liberté individuelle, place au covoiturage et, surtout, aux voitures électriques. Finies les chaudières au fuel, place au voltaïque ! Du soviétisme pur sucre proféré par des fanatiques utilisant l’alibi écologique pour faire gagner du fric aux petits copains écolos et mettre les Français au pas.

Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les Chinois et les Américains, quand ils voient Macron faire chier son peuple, foutre en l’air des secteurs entiers de notre industrie et de notre énergie, et tout cela pour rien, pour la propagande !

En effet, c’est François Gervais, spécialiste des questions climatiques et des matières premières, qui lève le lièvre. Et ce qu’il nous dit en une phrase met à bas toute la propagande de Macron. Voilà un homme, déjà auteur de cinq ouvrages en la matière, qui nous dit que la France émettant 0,9 % de CO2 sur la planète, si nous arrivions (ce qu’il ne croit pas possible) à réduire nos émissions de 20 %, nous obtiendrions une baisse de température de 0,001 degré. Et pour un millième de degré, le fanatique écolo Macron veut imposer aux Français une révolution dans leur mode de vie, qu’il entend, bien sûr, leur faire payer, car si les Français ne la paient pas, qui la paiera ?

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mercredi, 28 novembre 2018

Un entretien avec Natacha Polony sur EuroLibertés

Natacha-Polony.jpgNatacha Polony, écrivain et journaliste, est désormais la directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne, autrefois dirigé par Jean-François Kahn.

Lionel Baland l’a interrogée pour Eurolibertés.

Avez-vous eu à subir la censure au sein des divers médias auxquels vous avez contribué ?

Non, je n’ai jamais été victime de censure, jamais. J’ai toujours pu, là où j’étais, écrire ce que je voulais et si j’avais l’impression de ne pas avoir suffisamment de liberté, je partais. Je ne peux pas considérer que j’ai été censurée et je ne me suis jamais plainte de cela, dans la mesure où j’ai bénéficié du fait que les propos que je tenais étaient audibles et pouvaient être écoutés par des auditeurs qui les appréciaient. Je pense que nous sommes face à des médias qui fonctionnent à l’audimat. Donc, c’est finalement l’onction du peuple des auditeurs qui permet justement de dépasser les différentes frayeurs.

La censure existe assez peu dans les médias. Il existe beaucoup d’autocensure, mais pas de la censure. Je n’ai jamais eu un rédacteur en chef qui m’a interdit d’écrire ce que je voulais. J’ai bénéficié ensuite, lorsque j’avais une certaine notoriété, d’une liberté absolue. J’ai passé sept ans à rédiger une chronique au Figaro et j’écrivais ce que je voulais. Personne ne m’a jamais critiquée. Pourtant, mes chroniques n’étaient pas forcément dans la ligne du Figaro.

Je pense surtout que ce qui tue les médias, c’est l’autocensure et l’entre-soi, c’est le fait que les journalistes parlent aux autres journalistes et font attention à ce que les autres journalistes vont penser d’eux quand ils écrivent.

Si les journalistes reprenaient leur liberté et en usaient, car la liberté s’use quand on ne s’en sert pas, eh bien le lien pourrait se recréer avec le peuple.

Avez-vous plus de liberté chez Marianne qu’ailleurs ?

Chez Marianne, je dirige la rédaction et donc c’est moi qui décide ce qu’on écrit. Je pense que certaines Unes que nous avons faites sont une preuve de liberté. Par exemple, sur le rapport de la Cour des comptes sur la Fondation Louis Vuitton et la façon dont cette fondation a utilisé sous prétexte de mécénat l’argent public.

D’ailleurs cela n’a été repris par aucun de nos confrères. Pourtant, c’était un scoop. Justement parce que nous avons la liberté d’écrire cela. Nous avons de la chance, dans un sens, dans notre malheur : nous n’avons pas de publicité et donc, on ne peut pas nous la retirer. Les annonceurs ne peuvent pas exercer ce chantage sur nous.

De même, nous avons fait la une sur Lactalis et son évasion fiscale, sur les problèmes de salmonelles,… Vous voyez, la liberté existe. Elle n’existe pas partout. On ne peut pas toujours l’exercer forcément, mais à Marianne justement nous œuvrons, non seulement pour une liberté vis-à-vis des grands groupes industriels, mais aussi pour soutenir ceux qui font du bien au pays tout en nous confrontant à ceux dont nous estimons qu’ils font du tort au pays et en les affrontant. Et puis, nous essayons aussi de dire le plus honnêtement possible ce qui est ; nous avons été attaqués par nos confrères lorsque nous avons osé parler de l’immigration.

Jean-François Kahn, lorsqu’il était à la tête de Marianne, a dû affronter des problèmes financiers à la suite du manque de publicité. Il existe donc une forme de censure exercée par des acteurs financiers qui refusent de donner de la publicité à Marianne.

Ce n’est pas de la censure, mais une forme d’étouffoir qui est liée au modèle économique de la presse. Mais Jean-François Kahn a prouvé qu’il pouvait faire vivre un journal sans la publicité. Il l’a fait et Marianne a réussi. C’est quelque chose, en effet, d’exceptionnel. C’est très difficile, mais il faut maintenir cette liberté. Ce qui fait la force d’un média, ce sont ses lecteurs. On est indépendant de la publicité lorsqu’on a des lecteurs. C’est ce qui arrivé à Mariannelorsque Jean-François Kahn a réussi à l’imposer dans le paysage médiatique. Peut-être Marianne a-t-elle, à un moment donné, perdu un peu de ses lecteurs et de son identité, n’a pas su préserver cette ligne qu’avait voulu mettre en place Jean-François Kahn.

J’estime que mon rôle est que Marianne redevienne cette espèce d’OVNI du paysage médiatique, avec à la fois une liberté de ton et de pensée. Je considère qu’il y a un public pour cela et nous voulons nous adresser à ces personnes.

La censure judiciaire existe aussi, par exemple à l’encontre d’écrivains tels qu’Éric Zemmour et d’autres, qui ont des démêlés avec la justice.

C’est en effet un combat pied à pied, qui est porté aujourd’hui par des associations sur le plan judiciaire. Il y a aussi un combat à mener. On voit que Georges Bensoussan, par exemple, a été traîné devant les tribunaux (cliquez ici).

C’est absolument scandaleux. Il a été blanchi. Il a été relaxé. Tant mieux. Mais en effet, c’est éprouvant et c’est une forme de combat que doivent conduire des associations. C’est une pression qui est exercée et certains osent l’affronter.

L’exemple de Georges Bensoussan est un des plus parlant qui soit car c’est un historien dont le travail prouve à quel point il est absolument insoupçonnable de quoi que ce soit. Je pense que tous les médias doivent le soutenir.

Elisabeth Sabbatich-Wolff a été condamnée en Autriche, pour avoir déclaré devant un parterre restreint de personnes que Mahomet peut être qualifié de pédophile car il a eu une relation sexuelle avec Aïcha lorsque celle-ci avait neuf ou dix ans. Cette décision judiciaire a été confirmée à divers niveaux de l’appareil judiciaire autrichien et finalement par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dont sont membres la quasi-totalité des États du continent européen. Nous sommes donc face à une évolution judiciaire. (cliquez ici).

Le rôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme relève d’une question de bataille culturelle. Nous devons mener la bataille culturelle. Nous devons nous opposer à des instances mondialistes qui essayent de nous imposer une vision du monde.

Source EuroLibertés cliquez ici

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mercredi, 21 novembre 2018

Sortie du nouveau numéro d'Éléments

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lundi, 19 novembre 2018

Eoliennes : un intéressant reportage sur France 3

Le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici

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lundi, 05 novembre 2018

A ne surtout pas manquer : le numéro hors-série de Présent consacré à l'"affaire Méric"

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Le quotidien Présent, dont nous vous conseillons la lecture régulière, vient de sortir dans sa collection intitulée "Histoire Actu" un numéro hors-série remarquable consacré à ce que l'on a appelé "l'affaire Méric". En 24 pages, Présent détruit totalement les poncifs qui ont été véhiculés par la presse aux ordres lors du procès qui s'est déroulé en septembre dernier et qui a conduit deux des nôtres, Esteban et Samuel, derrière les barreaux pour, peut être, de longues années.

Réalisé sous la houlette de Francis Bergeron et d'Aristide Leucate, ce numéro que l'on trouve chez tous les marchands de journaux rassemble des contributions de Camille Gallic, Caroline Parmentier, Samuel Martin, Roland Hélie, Pierre-Adrien Dumonteil, Serge Ayoub, Jean-Gilles Malliarakis, Me Dassa-Le Deist, Philippe Randa, Eric Delcroix, Arnaud Robert, Alexandre Ayraud, Bruno Gollnisch, Me Frédéric Pichon...

Voilà un document explosif qui mérite d'être lu par le plus grand nombre afin de remettre enfin les choses à leurs places dans cette malheureuse affaire odieusement manipulée par le pouvoir en place pour discréditer le combat nationaliste.

Achetez ce numéro hors-série de Présent, lisez-le bien sûr et, surtout, diffusez-le autour de vous. Il faut le mettre entre toutes les mains, c'est un devoir militant...

S.N.

Présent Histoire-Actu, entièrement consacré à "l'affaire Méric", 24 pages, 5 €, dans les kiosques ou sur le site de Présent cliquez ici

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jeudi, 01 novembre 2018

Sortie le 2 novembre : UN NUMÉRO HORS SÉRIE DÉTONNANT DE "PRÉSENT" SUR "L'AFFAIRE MÉRIC"

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À NE PAS MANQUER, CHEZ VOTRE

MARCHAND DE JOURNAUX OU SUR

LE SITE DE PRÉSENT CLIQUEZ ICI

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dimanche, 28 octobre 2018

Le nouveau numéro (n°48) de l'Aristoloche

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Lire ce numéro 48 cliquez ici

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vendredi, 26 octobre 2018

Le nouveau numéro (n°60) de Réfléchir & Agir

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Chez votre marchand de journaux, 7 €

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mardi, 23 octobre 2018

Sur Polémia, Pierre Le Vigan publie un grand article sur le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol

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Pierre Le Vigan cliquez ici

« Notre particularité, c’est la logique de la troisième voie, celle qui réussit la synthèse entre le national et le social », expliquait début 2011 Emmanuel Leroy, alors un des principaux conseillers de Marine Le Pen. La troisième voie, c’est  le tercérisme, et c’est ce que l’on a appelé le solidarisme. Il y a là un continent des idées à redécouvrir. C’est ce à quoi contribue un ouvrage récent. Sous un titre militant, Georges Feltin–Tracol ne se contente pas de rendre compte d‘expériences politiques comme celles du Bastion social. Il explore les idées et propositions d’une troisième voie telles qu’elles ont pu être avancées à droite, mais aussi dans des milieux intellectuels inclassables, c’est-à-dire transversaux.

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EuroLibertés invite à lire le livre "Pour la troisième voie solidariste" de Georges Feltin-Tracol

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Arnaud Guyot-Jeannin cliquez ici

Se réclamer de « la troisième voie » ne signifie aucunement un ralliement à la social-démocratie de Tony Blair. C’est tout au contraire dans une perspective nationaliste révolutionnaire et identitaire que s’inscrit l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol, Un autre regard sur la question sociale ; Pour la troisième voie solidariste. Renvoyant dos à dos libéralisme marchand et socialisme collectiviste – mais en faisant malheureusement l’impasse sur les bonnes analyses anticapitalistes de Marx -, Feltin-Tracol prône un tercérisme radical. Les expériences politiques du tercérisme se sont incarnées ou s’incarnent à l’étranger en Amérique du Sud dans le péronisme ou justicialisme argentin, le socialisme révolutionnaire bolivien d’Evo Morales, le populisme social d’Hugo Chavez, le solidarisme vénézuélien du « Commandant Zéro », alias Eden Pastora. S’y ajoutent « la troisième théorie universelle » du Lybien Mouammar El-Kadhafi, le solidarisme intégral de Nasser, le parti national-révolutionnaire syrien Baas du chrétien orthodoxe Michel Aflak, l’islamisme chiite iranien de Khomeiny et sunnite turc de Erdogan etc.

En France, le tercérisme ou solidarisme prend corps dans le corporatisme chrétien issu de la doctrine sociale de l’Église, le gaullisme social, l’associationnisme d’Hyacinthe Dubreuil, le distributisme ou Crédit social de l’Écossais Clifford Hugh Douglas. Le 11 juillet 1962, de Gaulle affirme : « Il faut trouver une troisième voie, entre les loups et les moutons […] La participation et la planification. La participation, parce qu’elle doit associer les travailleurs à la marche de l’entreprise, leur rendre une dignité que le capitalisme leur enlève, la planification, parce qu’elle permet de corriger les erreurs du marché, qui est aveugle si on en perd complètement le contrôle ». Cette troisième voie consistant à associer le capital et le travail dans une économie dirigée restera lettre morte dans sa réalisation. Seuls les gaullistes de gauche s’escrimeront à la défendre bec et ongles sans obtenir de résultat factuel. La participation à la gestion de l’entreprise, l’intéressement aux bénéfices et l’actionnariat populaire restent toutefois des pistes à explorer. Quant à la planification, il ne s’agit évidemment pas d’un calquage sur le modèle soviétique, mais la mise en place d’un État stratège.

Dans le dernier chapitre de son livre, Georges Feltin-Tracol se penche sur le trop méconnu paradigme ergoniste défendu par Jacob Sher. De quoi s’agit-il ? « Le modèle ergoniste, écrit Sher, ne correspond certes pas à l’exemple allemand de la cogestion. Il s’approcherait plutôt de la société coopérative et participative », ou « société coopérative ouvrière de production » ou encore « société coopérative de travailleurs ».

Et Feltin-Tracol de conclure : « L’ergonisme de Jacob Sher est bien une utopie, mais dans l’acception d’eu-topos, « le lieu du Bon », cet endroit qui attend l’aurore au minuit de l’ultra-libéralisme (provisoirement) triomphant ».

Pour la troisième voie solidariste est un ouvrage particulièrement intéressant – malgré un certain tribalisme racial de l’auteur – parce qu’il avance des propositions utopiques et concrètes sur le plan économique et social face au capitalisme prédateur. Il mène une juste réflexion sur une matière que les milieux de droite ont abandonnée alors qu’elle demeure essentielle. La justice sociale étant indissociablement liée à l’identité nationale.

Pour la troisième voie solidariste, Un autre regard sur la question sociale de Georges Feltin-Tracol, Éditions Synthèse nationale, Collection « Idées », 170 pages, 20 €. 

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samedi, 20 octobre 2018

Revue de presse : Steve Bannon comme George Soros ? Go home !

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Steve Bannon au congrès du RN en mars dernier

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

pour EuroLibertés cliquez ici

Steve Bannon est l’une des têtes pensantes ayant hissé Donald Trump à la Maison-Blanche en 2017… Après avoir été désigné Haut conseiller et chef de la stratégie du président américain, il a ensuite été rapidement remercié, avant d’être évincé de la direction de Breitbart, site Internet de « réinformation », qu’il codirigeait… Qu’a-t-il dit ou fait qui a précipité cette disgrâce ?

Vaste question… L’histoire politique est faite de ces conseillers qui, ayant aidé le prince à accéder au Pouvoir, se retrouvent ensuite écartés. Indubitablement, Steve Bannon a été un « apporteur » d’idées et de concepts, lesquels ont été mis à profit avec le succès qu’on sait par Donald Trump. Pour prendre un exemple plus proche, un Alain Soral a connu le même sort en France avec le Front national. Il a apporté des concepts et des idées à Marine Le Pen avant d’être à son tour mis à l’écart, pour de plus ou moins bonnes raisons. Mais nous avons là principalement affaire à de la psychologie plutôt qu’à de la politique. À force de conseiller le prince, le conseiller finit par se voir prince. Et comme le prince finit par se rendre compte que le conseiller prend trop de place, le prince se passe du conseiller.

Le cas de Donald Trump est encore plus flagrant. Certes, il avait des idées, mais était incapable de les traduire en concepts, ou alors de manière brouillonne ; ce qui est précisément le travail d’un conseiller. Après, une fois arrivé au Pouvoir, il y a des intérêts immédiats à gérer, des équilibres à établir et des pions à sacrifier. Steve Bannon, Irlandais d’origine et catholique de confession faisait déjà un peu désordre dans la traditionnelle hiérarchie de Washington, fief de l’oligarchie anglo-saxonne et protestante. Rendez-vous compte qu’il citait Charles Maurras et Jean Raspail comme références, un doctrinaire et un écrivain parfaitement inconnus outre-Atlantique, mais hautement sulfureux pour les rares élites locales s’étant donné la peine de les lire. Il était donc parfaitement logique qu’aux premiers soubresauts médiatiques, un tel trublion ait pu faire figure d’idéal fusible. Après, ce n’est pas parce que Steve Bannon s’est vu relégué à l’arrière-plan qu’il n’allait pas continuer à agir en coulisses. On le voit aujourd’hui avec son opération de charme, vis-à-vis des populistes européens.

Ainsi, se propose-t-il désormais de fédérer les mouvements eurosceptiques, via la fondation The Movement… Mais il est à la fois hostile à Vladimir Poutine et sioniste déclaré… N’est-ce pas incompatible ?

Dans le logiciel politique de la Maison-Blanche, c’est parfaitement compatible. Toujours feindre d’accompagner les événements que l’on n’a pas su anticiper. Depuis les fondements de la construction européenne, le Nouveau monde n’a jamais cessé d’avoir un œil vigilant sur le Vieux monde, que ce soit avec l’OTAN ou leur lobbying intensif consistant à faire entrer l’Angleterre dans le Marché commun afin de mieux le subvertir de l’intérieur. Maintenant que les populistes ont le vent en poupe, il est tout aussi logique de poursuivre la même politique, Steve Bannon en étant l’instrument idéal, bénéficiant d’une certaine aura auprès de ces mêmes populistes. Ces gens sont victimes du syndrome des mal-aimés, lequel les pousse souvent à se jeter dans les bras des rares personnes se montrant un peu moins désagréables avec eux que leurs habituels contempteurs.

Alors oui, Steve Bannon est plus que critique vis-à-vis de Moscou : « J’ai toujours pensé que le régime kleptocratique de Poutine était dangereux », affirme-t-il. Oui, il est sioniste, poursuivant ainsi la traditionnelle politique extérieure de Washington – à l’exception, peut-être de Richard Nixon –, consistant à tenir à la fois Israël pour un épigone occidental en terre islamo-arabe et hostile et comme un puissant levier de pouvoir au sein même de la construction européenne. Bref, si les Américains sont des Occidentaux, ce ne sont pas et ce ne seront jamais des Européens. Sur cette question, Arnaud Guyot-Jeannin a été parfaitement explicite, dans un article publié sur votre site (cliquez ici).

Tout cela était donc parfaitement prévisible, tout comme il l’était tout autant qu’un Steve Bannon suscite la même paranoïa à gauche qu’un George Soros à droite.

Bien sûr, et ce dans un cas comme dans l’autre, il ne s’agit pas de grands marionnettistes tirant les ficelles dans l’ombre devant des multitudes hébétées ; mais seulement d’hommes d’influence sachant tirer parti de situations données ou d’exploiter les faiblesses des uns et des autres.

Marine Le Pen, leader du Rassemblent national en France et Matteo Salvini, leader de la Lega en Italie semblent prendre aujourd’hui leur distance avec The Movement…

La preuve en est que les leaders politiques que vous citez sont encore capables de discernement, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Quand Mischaël Modrikamen, fondateur du même Movement assure : « Nous nous retrouvons tous sur des valeurs communes. Plus de souveraineté, un contrôle strict de l’immigration, une lutte efficace contre l’islam radical », les patriotes sincères ne peuvent que souscrire. Mais quand le même Mischaël Modrikamen leur assure que l’avenir de l’Europe passerait globalement par un axe allant de Washington à Jérusalem, d’autres patriotes, plus sourcilleux en matière de souverainisme, ont aussi matière à s’inquiéter.

La preuve en est la réticence d’une Marine Le Pen, d’un Matteo Salvini ou même d’une Marion Maréchal. La patronne du Rassemblement national a dû peser ses mots, quand elle affirme : « Steve Bannon n’est pas issu d’un pays européen, il est Américain. La force politique qui naitra des élections en Europe, c’est nous, et nous seuls qui la structureront. Car nous sommes attachés à notre liberté et à notre souveraineté. C’est nous qui construirons la force politique qui vise à sauver l’Europe. Que les choses soient extrêmement claires sur le sujet. »

Lors de cette allocution, Matteo Salvini a opiné du chef, traduisant, discrètement et en gestes les fins, ce que pensent désormais à haute voix d’autres leaders populistes européens, danois, suédois et autrichiens, assez peu pressés qu’un Steve Bannon vienne se comporter en Europe comme dans une réserve de Sioux.

Comme quoi notre vieille Europe sait encore, lorsqu’il y a péril en la demeure commune, conserver un brin de bon sens. Pour résumer : Steve Bannon ? Go home !

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Le nouveau numéro de Terre & Peuple magazine est sorti

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vendredi, 19 octobre 2018

Dans le quotidien "Présent" de cette fin de semaine, un article sur "Le Guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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Alain Sanders

On ne compte plus les guides sur Paris. Je les collectionne et j’en ai deux pleines étagères dont, bien sûr, le Paris by Right publié naguère par Francis Bergeron et Philippe Vilgier. Il nous manquait celui-là, atypique, irrespectueux et provocateur tout à la fois : Le Guide sulfureux du Paris « réac & facho » de Patrick Parment.

Au départ, comme l’explique l’auteur, la belle idée de donner à voir, arrondissement par arrondissement, les lieux où vécurent les écrivains dits « de droite » (au sens large). Et puis, au fil des des recherches – un vrai travail de bénédictin – le souci de prendre en compte les dimensions architecturales et les sites légendaires (dans le sens latin du mot : legenda, « qui doit être lu »).

A l’arrivée, une invitation à tous les piétons de Paris, à tous les amoureux d’Histoire et d’histoires, à tous les curieux d’un Paris qu’on ne nous montre jamais, de partir à la découverte, non sans une certaine émotion parfois (je ne passe jamais rue de Cléry, dans le 2e arrondissement, sans penser à André Chénier), d’un monde ostracisé.

Dans le seul 2e arrondissement, où sont les locaux de Présent (ce que Le Guide n’omet pas de signaler avec sympathie), la tête peut nous tourner : Alexandre Dumas, né place Boieldieu, à proximité d’un hôtel, Le Favart, où séjourna Goya (à rappeler dans une prochaine édition peut-être) ; le passage Choiseul où la famille de Céline tenait un magasin de mode (elle habitait 11 rue de Marsollier) ; les nombreux bobinards : 32 rue Blondel, 12 rue Chabanais, 4 rue de Hanovre, etc. ; rue Sainte-Anne, le siège, jusqu’en 1970, de l’Agence Fiat Lux de Nestor Burma, le détective qui mettait le mystère KO (par la suite, il s’installera rue de Mogador) ; etc.

Inutile de dire que beaucoup des lieux recensés parlent énormément à ceux de ma génération (quand la rue appartenait à ceux qui y descendaient et pas vraiment pour des visites de courtoisie…). Le 10 rue Croix-des-Petits-Champs (1er arrondissement), par exemple, où la Restauration nationale et Aspects de la Francemaintinrent avec panache l’esprit Camelot du Roi. Le Harry’s Bar, rue Daunou, où d’aucuns, qui ne me sont pas étrangers, se prirent pour Hemingway. La rue Notre-Dame-de-Nazareth (3e arrondissement) où notre ADG vécut un temps (à ajouter dans une réédition de ce guide, l’auteur nous invitant à quelques suggestions dans ce sens). La rue des Lombards (4e arrondissement), siège d’Ordre nouveau : je garde le souvenir de François Duprat, attablé au zinc du café tout proche et se servant de la tranche de jambon de son sandwich comme d’un marque-page… La rue Quincampoix (4e arrondissement), où Roger Holeindre avait créé et installé le Cercle du Panthéon, et où des dames d’âge proposaient leurs sé(r)vices. Et la fac d’Assas (6e arrondissement), bastion de nos libertés en mai 1968 et bien au-delà. Etc.

L’intérêt de ce Guide sulfureux tient d’ailleurs beaucoup dans ces « Etc. » tant il est riche et révélateur. D’une rue l’autre, on se surprend à découvrir des lieux méconnus et oubliés. Quel bonheur, par exemple, de voir mentionner au 14 rue des Dardanelles (17e arrondissement), l’ancien domicile de Maud Sacquart de Belleroche, auteur (… sulfureux pour le coup) du Ballet des crabes et de L’Ordinatrice. J’ai eu la chance de la rencontrer naguère. J’en reste ébloui.

Bref – et même : etc. – un ouvrage décalé, insolent et mieux que ça : indispensable. (380 pages, 27 €, Synthèse nationale, 9 rue Parrot, 75 012 Paris.)

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Le nouveau numéro du "Chêne", le journal du MNR, est paru

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Automobilistes rackettés à l’entrée des villes et cyclistes obligés de se payer une carte grise : c’est la chasse aux pauvres !

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Nicolas Gauthier

On sait quand la gauche de progrès est en marche. Il y a des signes qui ne trompent pas, tous les trucs sympathiques finissant tôt ou tard par être réservés aux riches. En attendant les dix euros pour le paquet de cibiches – c’est prévu dans les mois à venir –, vous avez intérêt à bien savourer chaque bouffée. Ce qui nous met le cancer et les métastases au prix de l’or fin. Pour tenter d’oublier le monde qui les entoure, les pauvres n’auront donc plus qu’à sniffer de la colle à bois ou de la litière pour chats.

Et puis, la voiture, évidemment. Autrefois, on vous fourguait du plaisir et de la vitesse. Des lignes de carrosserie harmonieuses, vendues avec courbes et châssis de la fille allant généralement avec. Les riches avaient la Ferrari et les pauvres la Simca 1000. Il y en avait pour tout le monde en matière de sensations. Aujourd’hui, on nous biberonne de sécurité et de sièges pour enfants. Fini le glamour. Imagine-t-on James Dean ou Roger Nimier se fracasser contre un arbre au volant d’une Twingo ou James Bond faire la course en tricycle hybride, recyclé et éco-responsable ? Non.

Mais ce dernier petit plaisir coupable ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir pour les plus impécunieux de nos compatriotes, sachant que les villes de plus de cent mille habitants devraient, si tout se passe aussi mal que d’habitude, se barricader de péages. Ça se fait déjà à Londres et à Milan. Il paraît que c’est le top de l’ultra. Que c’est la modernité. Avec des contrôles techniques de plus en plus tatillons et une flambée des cours du diesel, les gueux étaient déjà tricards de bagnoles. Désormais, ils n’auront même plus le droit de monter à la ville, à moins de s’acquitter d’une dîme de deux euros cinquante pouvant aller jusqu’à cinq pour les villes de plus de cinq cent mille habitants.

Ce n’est pas que l’auteur de ces lignes soit un fervent défenseur de la Révolution française – ça se saurait et il aurait fini par y avoir des fuites –, mais, au moins, les braillards en pyjamas rayés et à bonnets de Schtroumpf nous avaient-ils légués quelques acquis, l’un des plus fameux consistant en l’abolition du péage sur les routes de France. Pareillement, les manants avaient le droit de chasser tout comme leurs châtelains ; ce qui est de moins en moins le cas, Olivier Dassault et ses amis milliardaires étant en train de privatiser la Sologne. Mais il s’agit encore, là, d’une tout autre histoire ; quoique…

Que l’on revienne à l’Ancien Régime et à ses fastes, voilà qui ne peut donc que réjouir l’homme de bien ; sauf s’il s’agit d’en adopter à nouveau les aspects les plus contestables. Certes, aux miséreux dont les véhicules sont en passe de devenir une charge plus qu’un agrément restera toujours la bicyclette. N’était-ce, d’ailleurs, pas le vœu émis par Christine Lagarde, la Grande Duduche du FMI, qui, en pleine flambée des prix du pétrole, conseillait à tous ses administrés de prendre leur vélo pour aller au boulot ? Il est vrai que, faute de limousine ministérielle avec chauffeur appointé, ce n’était pas, pour elle, accomplir un effort surhumain que de pédaler du Champ-de-Mars jusqu’à la rue de l’Université.

Pas de vase, et un bonheur citoyen n’arrivant jamais seul, les heureux possesseurs de petites reines devront être, sous peu, détenteurs d’une carte grise et d’un ersatz de plaque d’immatriculation. Il semblerait qu’une telle mesure soit prise pour des raisons de vol et de sécurité. C’est-à-dire pour notre bien. C’est tout de même marrant, cette manie voulant que, chaque fois que l’État nous prive d’un petit bout de liberté, on nous assène que c’est « pour notre bien ». Prochaine étape, encore plus respectueuse de l’environnement et du vivre ensemble, la voiture à pédales ? Comme dirait Marcel Campion, la mairie de Paris aurait quelques longueurs d’avance en la matière.

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Européennes : Jean-Marie Le Pen demande à figurer sur la liste RN

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Source Le Figaro.fr cliquez ici

LE SCAN POLITIQUE - Le cofondateur du FN aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux prochaines européennes, sur laquelle il figurerait également

Coucou, le revoilà. On le devinait exténué après un énième séjour à l'hôpital dont il n'est sorti qu'il y a une quinzaine de jours. Jean-Marie Le Pen, 90 ans, se sent pourtant encore la force de battre campagne pour les prochaines européennes. Si le Rassemblement national n'a pas encore arrêté sa liste de candidats, et garde jalousement le nom de celui, ou celle, qui la conduira, le patriarche, lui, a sa petite idée et n'entend pas le moins du monde la garder pour lui.

Dans la dernière édition de son traditionnel journal de bord, publié ce vendredi matin sur les réseaux sociaux, Jean-Marie Le Pen glisse ainsi à sa fille, Marine Le Pen, le nom de celui qui serait, à son goût, le plus à même de conduire la future liste du RN: son lieutenant historique, l'eurodéputé Bruno Gollnisch. L'homme, qui a fêté le 12 octobre dernier ses trente ans de vie parlementaire, « paraît de loin le plus qualifié, appuie Jean-Marie Le Pen. Les élections européennes sont des élections capitales [...] elles seront considérablement en faveur du Rassemblement national, surtout si la personnalité qui en est la tête de liste est capable de gouverner un groupe parlementaire de plus d'une centaine de membres. »

Le « menhir » ne s'arrête pas là. Puisque dans la même lancée, il réclame également et pour son compte une place sur la liste de l'ex Front national. De quoi entamer, non sans appétit, un huitième mandat à Bruxelles. « J'accepterai moi-même d'y figurer [...] je serai le doyen des doyens, même si l'âge ne compte pas. Il faut que les anciens soient représentés », justifie-t-il.

Si ces requêtes, teintées de provocation, n'ont rien d'une boutade dans la bouche de Jean-Marie Le Pen, peu de chance qu'elles soient exaucées pour autant. Le clan Le Pen a beau s'être réconcilié en privé, le 1er juillet dernier, la présidente du parti entend circonscrire ces bonnes relations au plan strictement familial. En marge d'un donné entretien au Figaro, Marine Le Pen avait d'ailleurs réaffirmé cet été qu' « il n'y aurait jamais plus de relations politiques » entre son père et elle. Du moins, l'espérait-elle.

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mercredi, 17 octobre 2018

La colère de Mélenchon cacherait-elle sa peur ?

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Jacques Chassaing cliquez ici

Le bouffon de Macron qui se pourléchait de la répression faite aux patriotes de France vient de découvrir qu’il n’est plus intouchable. Tôt hier matin, les bras armés du pouvoir central ont investi son domicile et raflé toutes sortes de documents et leur supports informatiques dans le cadre d’une suspicion d’emplois fictifs d’attachés parlementaires au Parlement européen et des soupçons d’irrégularités sur les comptes de campagne pour la présidentielle de 2017.

Cette fois-ci, il a les foies Mélenchon, il a même la trouille d’aller en cabane.

L’imposteur favori des électeurs gauchistes a raison de numéroter ses abattis. Le voici dans le même sac que Marine Le Pen, pour les mêmes griefs, réels ou supposés. Griefs à géométrie variable, s’entend. Tout dépend des partis du pouvoir en place et de sa justice aux ordres. Après celle de Hollande, celle de son corollaire Macron. Pierre Cassen, Christine Tasin et de nombreux contributeurs à Riposte Laïque et Résistance Républicaine en savent quelque chose. Mais aussi Éric Zemmour, Renaud Camus, Thomas Joly, (Le Parti de la France) et bien d’autres encore. Qu’ils veuillent me pardonner de ne pouvoir les citer tous ici.

Marine Le Pen, pour le Front National avant son implosion, Jean-Luc Mélenchon, aspirateur troué de la gauche, et les coupables électeurs de Macron ont un point commun : ils ont tragiquement sous-estimé la dangerosité d‘Emmanuel Macron et ses visées de destruction de l’identité française.

Si personne n’arrête Macron, rien ne l’arrêtera dans son torpillage de la moindre opposition. Bayrou et ses casseroles a été facile à aplatir, les prochaines cibles seront Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) et Laurent Wauquiez (Les Républicains). D’où la nécessité absolue d’une coalition de Droite nationale sur des bases claires en matière identitaire, nationaliste, populiste, euro-sceptique, de souveraineté nationale, d’arrêt de l’immigration et remigration, etc. Synthèse nationale vient d’y contribuer avec sa 12e Journée Nationale.

Source Riposte laïque

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mardi, 09 octobre 2018

On a toujours raison à un moment ou a un autre... mais le mieux, c'est d'avoir raison au bon moment.

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Giscard confie ses regrets au sujet du regroupement familial... Il est temps !

Lu dur f.desouche.com cliquez ici :

Comme rarement, l’ex-chef de l’État s’est livré au biographe Éric Roussel. Ses blessures, ses doutes, ses idéaux… Extraits en avant-première du livre.

« Son grand regret, le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit. »

Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing regrette cette initiative : « L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…) Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents. »

Dans son essai, Le sens de la République, l’historien Patrick Weil a aussi révélé que le président avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500.000 Algériens en cinq ans.

 

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lundi, 08 octobre 2018

Dans le quotidien Présent d'aujourd'hui, un grand entretien avec Roland Hélie sur la 12e Journée de Synthèse nationale, dimanche prochain à Rungis.

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Entretien avec Roland Hélie.

« Les lecteurs de Présent

sont les bienvenus ! ».

La 12e journée nationaliste et identitaire se tiendra sur ce thème : Ne laissons pas mourir la France. A qui adressez-vous ce souhait qui est aussi un mot d’ordre ?

A celles et ceux qui ne veulent pas voir notre pays, et notre civilisation, sombrer dans le magma mondialiste que veulent nous imposer les tenants du Système. Aujourd’hui, le choix est simple. Soit on se soumet à la volonté ultralibérale de détruire les identités au profit d’un monde globalisé dans lequel les humains ne seraient plus que des consommateurs formattés, dociles et interchangeables, soit on le refuse. Si c’est le cas, si on ne veut donc pas laisser mourir la France, avec tout ce que cela représente, il faut venir nombreux le dimanche 14 octobre à la 12e Journée de Synthèse nationale.

Quels intervenants prendront la parole cette année, et sur quels sujets précisément ?

Le moment fort sera bien sûr le meeting politique en milieu d’après-midi au cours duquel prendront la parole des personnalités aussi différentes que Pierre Vial, de Terre et peuple, Alain Escada, de Civitas, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de Synthèse nationale, Massimo Magliaro, ancien responsable du Mouvement social italien, Roger Holeindre que l’on ne présente plus, Carl Lang, président du Parti de la France, et Jean-Marie Le Pen qui devrait, à cette occasion, prononcer un discours important sur l’avenir de la droite nationale dans la perspective des élections européennes de l’an prochain.

Auparavant, la journée se divisera en plusieurs parties. Le matin, elle débutera par un forum consacré aux initiatives nationalistes et identitaires, au cours duquel interviendront des responsables de mouvements militants comme la Dissidence française de Vincent Vauclin, le Bastion social, le Projet Lansquenet de Gabriele Adinolfi, ainsi que des militants syndicalistes comme Gérard Orget, Président du CIDUNATI francilien. Nous recevrons aussi à ce forum Juan Antonio Lopez Larrea, responsable phalangiste de Barcelone, qui s’est engagé pour défendre, l’an passé, l’unité de l’Espagne menacée par le séparatisme catalan.

En début d’après-midi, un second forum portera sur la réinformation avec Arnaud Raffard de Brienne et Philippe Randa, que les lecteurs de Présent connaissent bien, Jean-François Touzé, directeur de la revue Confrontation, Arnaud Menu, ancien directeur de Radio Libertés. Une partie de ce forum sera aussi consacrée à « l’affaire Méric » où, avec Serge Ayoub et Aristide Leucate qui a couvert le procès pour Présent, nous essayerons de remettre les pendules à l’heure…

Vous-même avez publié un texte fort (NDLR SN cliquez là) après le verdict qui a condamné à la prison ferme Esteban Morillo et Samuel Dufour.

Lorsque, début juin 2013, cette affaire éclata, je me suis engagé aux côtés de Serge Ayoub, alors mis en cause en tant que responsable de Troisième voie, pour défendre Esteban et ceux qui étaient accusés d’avoir tué le gauchiste Méric. Il y avait deux versions, celle imposée par les médias et par la classe politique, d’Alexis Corbière à Nathalie Kosciusko-Morizet, d’une part, et celle relatée par ceux qui ont assisté de visu, et pas seulement les jeunes nationalistes, à cette altercation malheureuse d’autre part. La partialité, l’injustice et le mensonge étaient flagrants.

Rappelez-vous qu’à cette époque le pouvoir socialiste était au plus mal face aux gigantesques manifestations contre le « mariage » gay. Un an à peine après son arrivée à l’Elysée, Hollande se retrouvait confronté à une situation dramatique pour lui. Il fallait donc discréditer l’opposition radicale et l’affaire Méric est tombée à point nommé pour cela. Il ne restait plus pour les socialistes qu’à faire l’amalgame entre ce « fait divers » et les manifestations, afin de dissuader les « modérés » d’y participer. Du grand classique… En attendant, des jeunes patriotes sont en prison aujourd’hui alors que ce sont eux qui ont été agressés par les idiots utiles du Système que sont les antifas. Il s’agit là d’une affaire politique et je regrette que la défense ne se soit pas placée sur ce terrain là. De tout cela, nous parlerons le 14 octobre…

Quel accueil réservez-vous aux lecteurs de Présent, habitués ou qui viendraient pour la première fois à une journée de Synthèse nationale ?

Les lecteurs de Présent, vous le savez bien cher Samuel, ne veulent pas laisser mourir la France. Ils sont donc les bienvenus et ils pourront en profiter pour visiter le stand de leur quotidien préféré…

Propos recueillis par Samuel Martin

  • 12e Journée nationaliste et identitaire organisée par la revue Synthèse nationale, dimanche 14 octobre 2018, Espace Jean-Monnet 47 rue des Solets à Rungis (Val de Marne), station RER et Tramway Rungis-La Fraternelle, vaste parking, restauration sur place, bar, concerts et animations, près de 80 stands, de 11 heures à 18 h 30, entrée 10 euros.
  • Présent participe ! Retrouvez Caroline Parmentier et Samuel Martin au stand de Présent.

Le site de Présent cliquez ici

Présent est en vente chez les marchands de journaux.

Consulter le n° d'aujourd'hui cliquez là

samedi, 06 octobre 2018

DANS "PRÉSENT" DE CETTE FIN DE SEMAINE : UN GRAND ENTRETIEN AVEC ALEXANDRE EYRAUD, L'ACQUITTÉ DE L'AFFAIRE MÉRIC

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SITE DE PRÉSENT CLIQUEZ ICI

EN VENTE DANS LES KIOSQUES ET

CHEZ LES MARCHANDS DE JOURNAUX

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vendredi, 05 octobre 2018

Les antispécistes s’en prennent aux boucheries traditionnelles

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Arnaud Raffard de Brienne

Sale temps pour les bouchers dont plusieurs dizaines de magasins font l’objet d’actes de vandalisme depuis quelques mois. Vitrines caillassées, aspersion de faux sang, tags et autocollants se multiplient dans le but évident d’intimider les 18 000 professionnels de la viande en France et de frapper les esprits de leurs clients. Les délicats défenseurs de la cause animale, les végans – nous n’en sommes plus à un anglicisme près -, responsables de ces destructions, prétendent agir au nom de l’antispécisme, une idéologie réfutant toute hiérarchisation et domination d’une espèce sur une autre, tout animal, dont l’homme, se valant sans distinction selon eux. La folie égalitaire proclamée met ainsi sur un strict plan d’égalité l’homme et le moucheron ou le ouistiti. Diffusant en boucle des slogans gratinés, tels « bouchers assassins », « la viande est un meurtre » ou « viande = massacre universel à grande échelle », les militants de cette cause n’ont rien inventé et ne constituent en fait que les caisses de résonance de courants philosophiques anglo-saxons déjà anciens.

Contre toute attente, parmi les dizaines de commerces traditionnels dégradés, on ne recense pas une seule boucherie halal. Surprenant lorsque l’on connait la méthode d’abattage rituelle, particulièrement cruelle, qui consiste à égorger l’animal sans le moindre étourdissement. Idem pour les boucheries casher fort opportunément épargnées.

Prévenance et prudence envers les boucheries halal

Courageux mais pas téméraires, nos militants végans semblent vouloir éviter soigneusement la confrontation avec les bouchers halal dont la patience n’égalerait sans doute pas celle de nos bouchers traditionnels condamnés à supplier les pouvoirs publics de leur accorder une protection. La clef de cette prévenance nous est révélée par une militante végan avouant à un média suisse : « nous excluons l’abattage halal de notre champ de protestation car nous ne voulons pas stigmatiser une population déjà souffrante ». Pour satisfaire plus encore aux exigences de la pensée unique et de la soumission à l’air du temps, notre militante insistait par ailleurs sur les risques d’alimenter l’islamophobie et que leur message ne soit relayé par les mouvements racistes. Toujours cette prison mentale du « pasdamalgam ». D’autres militants, sans doute un peu exaltés, évoquent un parallèle entre la consommation de viande et la Shoah. Ce parallèle hasardeux avait quand même été originellement osé par Isaac Bashevis Singer, Prix Nobel de littérature en 1978 et grand défenseur devant l’Éternel de la cause animale. Le brillant esprit avait résumé la situation par une formule pour le moins lapidaire : « Tous les gens sont des nazis ; pour les animaux, c’est un éternel Treblinka ».

C’est vraisemblablement ce conformisme qui a aussi fait passer sous silence l’horrible massacre animalier de la seconde quinzaine du mois d’août à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd-el Kébir : environ 150 000 moutons égorgés à vif, en France, dans des conditions souvent abominables. Pas un mot, ni une ligne de nos délicats végans au sujet de ce sacrifice de masse contemporain. Ces considérations ôtent, s’il en était besoin, toute crédibilité à aux campagnes par lesquelles des représentants autoproclamés de la population végétalienne - végane comme ils disent – tentent d’imposer leurs lubies aux 99% restants.

Il reste à la filière viande française – abattoirs, grossistes et détaillants - à s’interroger sur son indifférence et les raisons du silence dont elle a couvert l’inquiétante expansion de l’abattage halal en France.

Article paru dans Présent cliquez ici

NDLR :

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jeudi, 04 octobre 2018

Quand Michel Onfray écrit à Macron sur le sens du doigté, ça donne :

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Votre Altesse,

Votre Excellence,

Votre Sérénité,

Mon cher Manu,

Mon Roy,

Mais aussi:

Mon Chéri,

Je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison, luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu'au plus profond – si tu me permets l’expression… Ton sourire béat montre en effet que ta dilection va plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire parce qu’ils ne te font pas la cour. Décidément, tu sembles n’aimer que ceux qui te font savoir leur amour d’une façon qui ne prête pas à confusion: il faut t’enlacer torse nu pour te plaire, essuyer sa transpiration sur ta chemise blanche, et passer plus de temps en salle de sport qu’en bibliothèque. Je comprends dès lors que le philosophe Etienne Balibar, avec lequel tu dis avoir rédigé un mémoire universitaire sur Machiavel, n’ait plus le souvenir de toi. Il n’est probablement pas assez couvert de sueur, trop âgé et trop intellectuel à ton goût.

A ceux qui voudraient augmenter un peu leur culture, ce qui n’est pas de trop ces temps-ci, consultons l’encyclopédie en ligne Wikipédia, soyons fous! Elle nous donne cette signification du doigt d’honneur: "Le majeur dressé autour des autres doigts baissés évoque un phallus et le reste de la main, un scrotum". Traduction pour qui ne maîtriserait pas toutes ces subtilités lexicales, il s’agit tout bonnement d’un "doigt dans le cul". Le doigt, on voit bien à qui il appartient, le cul, on se tâte – si je puis dire! Est-ce le tien personnellement? Auquel cas c’est ton affaire, mais n’en fais pas un étalage public: un président, ça ne devrait pas faire ça comme dirait l’autre… Ce cul, est-ce le nôtre en tant que tu incarnes la souveraineté populaire? Est-ce celui de la France dont tu es le corps mystique? On ne sait. Mais cette fois-ci, ça nous concerne. Et permets qu’on puisse ne pas jouir d’une pareille intromission dans notre intimité sans notre consentement. Demande à madame Schiappa: c’est la définition légale du viol.

Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain. Ce sourire, c’est le même que tu arborais sur les marches de l’Elysée le jour de la fête de la musique en compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil langage des signes. On ne dira pas que tu caches ton jeu. Il n’y a que les crétins pour feindre que tu dissimules. Tu es du genre à nous le mettre bien profond, pour dire clairement ce qui ne devrait pas te choquer sous forme de mots, puisque la chose te ravit quand elle se trouve exprimée sous forme de geste. Mais mettre ou ne pas mettre, là est la question…

Or, cette question, tu l’as franchement résolue. Car, depuis quelque temps, tu montres en effet que, toi ou tes services, vous n’avez pas grand souci de la légalité (je ne parle plus de moralité, on sait désormais dans quelle estime tu tiens toute morale…), je parle de légalité.  En adoptant cet angle de vue, on voit bien comment tu nous la mets, tu nous le mets, tu nous les mets…    

D’abord, premier doigt, il y eut cette étonnante évaporation de tes bénéfices en tant que banquier chez Rothschild: tu sembles en effet avoir habilement fait disparaître cette somme considérable de ta déclaration de patrimoine avant les présidentielles. Quid en effet des cinq millions d’euros que tu as engrangés comme banquier pendant huit ans et dont personne ne retrouve la trace ? (source : "Cinq millions d’euros en huit ans, où est l’argent, Emmanuel Macron?" dans Economie Matin du 16 février 2017). Cinq millions, ça en fait des billets de cinq euros que tu voles dans la poche des étudiants qui reçoivent l’APL!

Ensuite, deuxième doigt, il y eut cette soirée de levée de fonds à Las Vegas qui a permis, via des facturations de Havas-Business, le prestataire de service de cette soirée apparemment effectuée sans appel d’offre, donc illégalement, de dégager de considérables marges, en dizaines de milliers d’euros, pour le candidat que tu étais alors. Qui organisait ce genre de soirée fort peu légale ? Muriel Pénicaud, ton actuelle ministre du travail (source : "Déplacement de Macron à Las Vegas: la très chère soirée organisée par Havas" dans Le Parisien du 8 juillet 2017). Fillon est tombé pour trois costumes: cette seule soirée t’aurait permis d’acheter des pardessus et des pantalons pour tout ton gouvernement et leurs cabinets pendant de longues années. Or, ce ne fut pas la seule soirée ayant permis des largesses à ton endroit.

Troisième doigt, devenu président, il y eut l’affaire Benalla. Chacun a eu le loisir, durant ce feuilleton de l’été débordant sur la rentrée, de voir combien et comment tu couvrais qui te couvre. Entre mensonges, stratégies de communication, enfumage, intoxication, désinformation, instrumentalisation, bien malin qui peut désormais savoir où se trouve la vérité. Dans cette affaire, je veux n’en retenir qu’une. C’est une affaire dans l’affaire. Quand ton petit protégé s’est retrouvé en garde à vue, la police n’a pu effectuer une perquisition à son domicile pour cause de légalité: elle n’intervient pas la nuit. Comment se fait-il qu’une équipe ait pu être diligentée pendant ce temps-là au domicile de Benalla pour ouvrir son coffre et faire disparaître son contenu, dont des armes à feu? Qui a dit quoi, et à qui, pour que ce forfait qui entrave la bonne marche de la justice ait été commis? Et par qui? Il faudrait demander à feu Gérard Collomb et lui demander si ça n’a pas un peu à voir avec sa récente démission… On ne fera croire à personne que ce faux cambriolage ait pu avoir lieu à cette heure, dans ce lieu, dans cet endroit de l’appartement d’un homme que tu protèges contre vents et marées, sans que tu sois un peu au courant! Qu’y-a-t-il entre lui et toi pour que se trouvent détruites les preuves des coups tordus de cette affaire? De quels doigts et de quels fondements symboliques, ou non, est-il ici question? (source: "Affaire Benalla. Compagne introuvable, coffre-fort disparu… les zones d’ombre subsistent" dans Ouest-France du 23 août 2018)

Puisque nous sommes dans la cambriole, ajoutons un autre forfait, ce sera le quatrième doigt, nous ne sommes pas bien loin de toute la main. Chacun sait désormais que la communication de monsieur Benalla, qui mettait tant dans l’embarras monsieur Collomb (un nom qui, je le jure sur ta tête, n’entre en rien dans ma métaphore filée du doigt et du fondement…), est pilotée par la Reine Mimi.

Qui est Mimi? Laissons parler les éditions Grasset qui publient bientôt une biographie non autorisée du personnage. Voici la quatrième de couverture du livre en question : "On l’appelle 'Mimi'. Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants mais elle a compris que le plus utile n’était pas de les vendre. Les posséder suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d’aucun titre officiel mais 'Mimi' se rend tous les jeudis à l’Elysée. Son agence de presse, Bestimage, a l’exclusivité de l’image de la Première Dame et de celles, privées, du couple Macron. (sic !) Une manne. Et une première. Jamais un couple présidentiel n’avait concédé un tel passe-droit à une 'petite marchande de photos'. Comment 'Mimi' a-t-elle pris le contrôle des secrets de Paris? Pourquoi lui est-il accordé tant de privilèges? Que sait-elle? Que tait-elle? Difficile d’enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses obligés ont peur." Et puis ceci, qui ne manque pas de piment : "Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, championne de ski, reine de la presse people… avant d’arriver au cœur du pouvoir. La vie de 'Mimi' est une énigme et un vertige."

On comprend que ce vertige en donne à d’autres. Voilà pourquoi, fort étrangement, l’appartement de l’un des journalistes a été cambriolé. Par qui? Toi seul le sait me semble-t-il. Ou Monsieur Collomb, qui a récemment fait ses valises… comme un voleur! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que l’équipe de monte-en-l’air qui a œuvré sur le coffre fort de Benalla était aussi de service chez l’un des biographes de la désormais fameuse Mimi. (source: "Un des biographes de 'Mimi' Marchand mystérieusement cambriolé" dans L’Obs du 26 septembre 2018).

Pour les besoins de ma démonstration, je sais que tu me comprendras, j’ai besoin d’un cinquième doigt. De sorte qu’ainsi, nous pourrons franchement parler d’un "Fist Fucking" – autrement dit, pour ceux qui se trouveraient autant déroutés par cette expression formulée dans la langue de Shakespeare que par  les subtilités lexicales du corps humain, voici une libre traduction de mon cru : "La main, puis tout le bras dans le cul". Tu m’excuseras toutes ces variations proctologiques, mais c’est toi qui m’y contrains, après avoir commencé aux Antilles…

A plusieurs reprises, celui qui te sert de Benalla pour tes discours, Sylvain Fort, a fait savoir que tu n’appréciais pas un certain nombre d’intellectuels - dont ma pomme! Il fut dit un temps qu’un genre de "cellule riposte" allait être mise en place pour répondre aux idées "nauséabondes", bien sûr, de ces personnes dont j’étais et dont je suis. Notre Sylvain avait alors sorti du chapeau les noms de Michel Serres et de Pierre Nora: tu voulais du sang neuf et rajeunir la société française, ces académiciens totalisent 174 ans à eux deux, c’est réussi. (source : "Le devoir de mémoire de Macron" dans Le Parisien du 11 juin 2017).

Tout le monde a pu voir que tu étais capable de changer la loi pour récompenser Philippe Besson qui est à ta personne ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline, Sollers à Mao (puis à Balladur)… Tu as en effet décidé de faire voter un texte permettant  d’ouvrir une vingtaine de postes de consuls généraux supplémentaires à des fonctionnaires comme à des non-fonctionnaires afin de rendre possible ce hochet à offrir à ton ami avec l’argent de la République. (source: "Ce décret qui permet de nommer Philippe Besson consul à Los Angeles" dans Le Parisien du 30 août 2018).

Un homme qui est capable de passer par-dessus la loi pour récompenser un intellectuel qui le…, qui le…,  disons, qui chante ses mérites, n’aurait pas à se forcer beaucoup pour faire savoir combien il lui plairait que ce philosophe, qui lui déplaît, cesse de voir ses cours diffusés sur le service public! Je dis ça comme ça! Après la fraude fiscale, trois doigts, les cambriolages, deux doigts, la promotion d’un ami comme avers d’une médaille dont le revers est l’éviction d’un ennemi, cinq doigt, voilà, le compte est bon: la main est passée tout entier, le bras peut suivre…

Voilà un an que Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, mais aussi: Mon Chéri, tu es au pouvoir. Et tu nous régales chaque semaine avec de nouvelles aventures. Il te reste quatre ans de règne.  

Je t’annonce une bonne nouvelle: comme je dispose de plus de temps pour moi depuis que mes cours à l’Université populaire sont passés dans la moulinette de ton rectum citoyen, je me réjouis de pouvoir t’annoncer que je t’écrirai plus souvent que je ne l’avais prévu lors de ma première lettre. Cette perspective nouvelle me donne le même sourire que toi, mais pour d’autres raisons: je suis ravi !

On sait que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt: pour ma part, j’en prend le ferme engagement, je ferai part égale entre la lune et le doigt…

Salut Manu

Michel Onfray

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dimanche, 23 septembre 2018

Médine au Bataclan : la France a gagné une bataille, mais elle n’a pas gagné la guerre

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Il n’est pas fréquent, pour des militants, de vivre des moments aussi forts que ceux qu’ont connus les animateurs et participants de la conférence de presse, organisée ce vendredi 21 septembre, à Paris, pour demander l’annulation du concert de Médine au Bataclan. Alors que je concluais cette initiative, Patrick Jardin, qui avait quitté la salle quelques minutes pour répondre aux questions des journalistes de TF1, revint à la tribune, et s’excusa de m’interrompre.

 

Bien sûr, la salle et la tribune applaudirent à tout rompre. Chacun était conscient de l’importance et de la symbolique de cette victoire. Chacun avait compris que si Médine avait pu éructer au Bataclan, cela aurait été un camouflet pour la France, un crachat pour les victimes et leurs familles, et une nouvelle occasion pour les disciples d’Allah d’humilier les Français.

Ce sursaut patriotique a été possible d’abord parce qu’un homme d’exception, Patrick Jardin, a décidé, seul, de se battre, dès le début de cette provocation. Il a appelé la France entière à le soutenir, sans le moindre sectarisme. Il a écrit à tout le monde. Il a demandé à deux reprises à Médine, qui ne lui a jamais répondu, d’annuler, par décence pour la mémoire de sa fille et des autres victimes, sa sordide provocation. Il a lancé un appel, devant le Bataclan, cet été, pour appeler les Français à le soutenir, le 19 octobre et le 20 octobre, pour faire annuler ce concert.

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Dans le nouveau numéro d'Éléments : un entretien avec Éric Zzmmour

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N°174, 6 € 90, en vente partout...

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vendredi, 21 septembre 2018

Procès Méric : UN ENTRETIEN AVEC ROLAND HÉLIE, DIRECTEUR DE SYNTHÈSE NATIONALE, SUR LE SITE DE RIPOSTE LAÏQUE

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Source Riposte laïque cliquez ici

Quelques jours après l’ahurissante condamnation d’Esteban Morillo et Samuel Dufour, nous avons rencontré Roland Hélie, très actif dans le soutien des deux jeunes hommes depuis le début de cette affaire.

Riposte Laïque : Bonjour Roland, pouvez-vous d’abord vous présenter à nos lecteurs, qui ne vous connaissent pas tous ?

Roland Hélie : Pour faire court et simple : 45 ans de militantisme nationaliste et, aujourd’hui, je suis directeur de la revue Synthèse nationale.

Riposte Laïque : Vous avez réagi très vite cliquez ici, et durement, vendredi soir, quand vous avez appris le verdict frappant Esteban Morillo et Samuel Dufour. D’abord, avez-vous été surpris par l’extrême sévérité des peines (11 ans et 7 ans) prononcées contre eux ?

Roland Hélie : Oui et non… Bien sûr, ce verdict est surprenant (surtout lorsque l’on connaît les faits tels qu’ils se sont réellement déroulés) tant il fait preuve de sévérité à l’encontre des prévenus mais, d’un autre côté, pouvait-on espérer une quelconque clémence de la part d’une justice totalement conditionnée par les poncifs de l’anti-fascisme hystérique que l’on n’a pas cessé d’entendre tout au long de ce procès ?

Riposte Laïque : Vous avez également critiqué sévèrement, comme certains de nos contributeurs, d’ailleurs, le système de défense mis en place par les avocats des trois accusés. Vous pensez vraiment qu’ils ont eu tort de jouer profil bas ?

Roland Hélie : En 45 ans de militantisme nationaliste, j’ai eu l’occasion de voir à peu près tous les cas de figure en matière de procès contre des camarades. Je remarque que, le plus souvent, lorsque les accusés (souvent à tort) ont adopté le “profil bas”, ceux-ci ont été presque toujours lourdement condamnés. En revanche, lorsqu’ils ont adopté une défense offensive et politique, ils mettent les juges devant leurs contradictions et, généralement, ils s’en sont sortis beaucoup mieux. Face à une “accusation politique”, comme cela a été le cas dans ce procès, je pense qu’une “défense politique” aurait été plus appropriée. Mais peut-on demander à des avocats qui ne partagent pas nos idées de défendre des camarades ? Les résultats sont là… Esteban et Samuel ont été lourdement condamnés.

Tous les témoignages sont concordants : ce sont Méric et sa bande qui ont provoqué et attaqué les jeunes patriotes. Ceux-ci n’ont fait que se défendre. Malheureusement (on ne peut jamais se réjouir de la mort de quelqu’un), l’un des agresseurs, Méric en l’occurrence, a payé de sa vie son exaltation ridicule. C’est regrettable, mais il n’avait qu’à pas se conduire ainsi. Lorsque l’on veut faire la guerre, on prend des risques…

Riposte Laïque : Les deux condamnés ont fait appel. Avez-vous des informations ? Vont-ils rester en prison jusqu’à un nouveau procès, ou bien peuvent-ils espérer un aménagement de leur peine, d’ici là ? 

Roland Hélie : Je ne sais pas comment cela va se passer pour eux mais j’espère que, en appel, il choisiront une autre stratégie. En tout cas, j’espère sincèrement qu’ils seront bientôt remis en liberté. Ils ne méritent pas d’être là où ils sont.

Riposte Laïque : Qu’avez-vous pensé du témoignage de Serge Ayoub, et des réactions qu’il a suscitées, y compris chez les avocats des trois accusés ?
 
Roland Hélie : Serge Ayoub qui, je le rappelle, avait été, au moment des faits, jeté en pâture à la vindicte populaire avait contre-attaqué de manière habile à l’époque. En multipliant les interventions dans les médias, il avait retourné une partie de l’opinion publique. Mais cela n’était pas du goût du pouvoir et il l’a payé très cher puisque son mouvement, Troisième voie, et son local ont été dissous.

Lors du procès, la semaine dernière, il a été le seul a remettre les choses à leur place en se livrant à un “témoignage politique” et il a eu raison. On en revient à ce que je vous disais précédemment.

Riposte Laïque : Vous paraissez lancer une campagne de soutien à Esteban et Samuel. Qu’attendez-vous de cette initiative ?

Roland Hélie : De nombreuses initiatives sont prises, ici et là, dans ce sens. Il y a des gens beaucoup plus compétents que moi pour s’en occuper. Les lecteurs de Riposte laïque seront tenus informés lorsque cela se concrétisera.

Riposte Laïque : Dans quelques semaines, vous organiserez la journée de Synthèse nationale, à Rungis. Qu’y a-t-il au programme, cette année, et comment s’y inscrire ?

Roland Hélie : Effectivement, nous organisons le dimanche 14 octobre prochain à Rungis (de 11 h à 18 h 30, Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets) près de Paris, notre 12e Journée nationale et identitaire. Celle-ci a comme thème : “Ne laissons pas mourir la France”. L’ensemble des forces nationales et identitaires sont invitées à y participer. Il y aura des tables rondes, des concerts, des dizaines d’exposants et un meeting au cours duquel Jean-Marie Le Pen, Carl Lang, Pierre Vial et bien d’autres prendront la parole. Cette journée marquera la rentrée politique de la Droite nationale.

Riposte laïque a participé à plusieurs reprises à ces journées et les lecteurs du site sont fraternellement invités à venir y assister. Il n’y a pas besoin de réserver à l’avance sa place, ils pourront prendre leur billet (10 €) aux guichets à l’entrée.

Riposte Laïque : Quel est votre regard sur la situation politique française et surtout l’alternative politique ? On sait que vous avez un regard très critique sur le FN devenu RN, qui pourtant incarne, aujourd’hui, pour des millions de patriotes, la seule alternative à Macron et aux immigrationnistes… 

Roland Hélie : Avoir un regard critique n’empêche pas d’être conscient des réalités. Il est clair que les nationaux doivent tirer les leçons des échecs (présidentielle et législatives) de l’an passé. Le “recentrage”, la dédiabolisation, l’exclusion de Jean-Marie Le Pen et la mise à l’écart des fondamentaux ont eu les conséquences catastrophiques que l’on sait mais nous n’allons pas revenir là-dessus. Notre ami Hubert de Mesmay a d’ailleurs écrit un livre (Autopsie d’un crash annoncé, Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici) sur ce sujet. Espérons seulement que le RN saura revenir à une stratégie de rassemblement plutôt que de persister dans celle de l’exclusion des autres forces nationalistes et identitaires comme cela a été le cas, hélas, ces dernières années.

Au moment où, un peu partout sur notre continent, on assiste à un réveil des consciences nationales et ethniques, la France ne peut pas rester “à la remorque”. Il est plus que temps pour le RN de changer de cap s’il veut réellement incarner ce mouvement de redressement national dont notre pays a tellement besoin.

Macron était la dernère rustine du Système. Après les calamiteuses présidences de Sarkozy et de Hollande, l’hyper-classe mondialiste a fait élire, avec les moyens faramineux (tant pécuniaires que médiatiques) que l’on sait, son dernier joker. Un an après, les résultats sont terrifiants. L’économie continue à s’écrouler et la pression migratoire ne cesse d’augmenter avec les conséquences dramatiques que cela entraîne.

Nous n’avons plus beaucoup de temps devant nous. Le mouvement national ne doit pas se contenter d’être une somme de “plans de carrières”, il doit redevenir la véritable alternative populaire, sociale et identitaire au Système mondialiste. Il en va de l’avenir de la France et de l’Europe.

Riposte Laïque : Vous savez qu’avec d’autres forces, nous impulsons une campagne, en soutien à Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan, pour empêcher la tenue du concert du rappeur islamiste Médine sur le lieu où ses coreligionnaires ont assassiné 90 innocents et blessé des centaines d’autres. Serez-vous présent, et allez-vous mobiliser fortement vos amis ?

Roland Hélie : Bien sûr et je vous félicite pour cette initiative à laquelle j’adhère pleinement. Dès que vous m’avez adressé, mon cher Pierre, l’appel à soutenir Patrick Jardin, je l’ai immédiatement signé et je participerai à la manifestation que vous organisez. Vous pouvez compter sur Synthèse nationale pour relayer cette courageuse initiative. D’ailleurs, notre ami Richard Roudier interviendra le 14 octobre lors de notre réunion à Rungis pour mobiliser les participants afin qu’ils viennent nombreux à la manifestation. Nous savons, vous et moi, que nous pouvons compter sur l’enthousiasme communicatif de Richard pour mener à bien cette tâche.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Roland ?

Roland Hélie : Partout en Europe et ailleurs, on assiste à des retournements spectaculaires de situation. Partout la volonté destructrice des mondialistes et de leurs valets se heurte au réveil des Peuples. Alors, tant que les patriotes se battront, la France ne sera pas tout à fait morte. Haut les cœurs, les amis, rien n’est perdu…

Propos recueillis par Pierre Cassen

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lundi, 17 septembre 2018

Me Frédéric Pichon : « Dans le procès Méric, on a fait celui des idées, pas celui des faits »

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Un entretien avec Maître Frédéric Pichon sur Boulevard Voltaire cliquez ici

 

 

 

 

Le procès des meurtriers de Clément Méric vient de se terminer. 11 ans de prison pour Esteban Morillo, 7 ans pour Samuel Dufour, et l’acquittement pour Alexandre Eyraud. Qu’avez-vous pensé du verdict ?

J’ai été un peu choqué par ce verdict. Il me semble quand même assez élevé compte tenu des circonstances. Je n’avais pas trop d’illusions sur la possibilité que la légitime défense soit retenue. A mon sens, elle aurait parfaitement pu et dû être plaidée. Elle ne l’a peut-être pas été suffisamment. Mais je ne fais aucun grief aux avocats de la défense qui ont fait un bon travail. Je crois tout de même qu’ils auraient dû pointer un peu plus lors des débats l’agressivité et la nature même des antifas qui ont un rôle évident dans ce drame.

On est dans un dossier dans lequel les personnes condamnées ont tout fait pour éviter cette bagarre. Cela résulte notamment de l’audition des vigiles qui ont été cuisinés par l’avocat des parties civiles.

Il n’y a pas eu d’acharnement. Seuls deux coups ont été portés. Concernant le poing américain, il y a plus qu’un doute, il n’y a aucun élément. Selon les principes généraux du droit pénal, si un doute existe, il doit profiter au prévenu. On a en fait appliqué l’inverse, le doute a profité à l’accusation. J’ai l’impression qu’on a fait le procès des idées et non pas le procès des faits.

Il y a eu beaucoup de réactions suite à ce procès. Des internautes se sont émus de l’exceptionnelle sévérité de la justice. Tous les juristes seront d’accord. La loi a été appliquée stricto sensu, voire avec une rigueur dont la justice française ne nous avait pas habitués.

Même si ce n’est pas en France, un migrant a écopé de 8 ans de prison en Allemagne pour avoir tué une Allemande. Dans cette histoire, on est face à des coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Voilà la vraie qualification. On voit bien que dès le départ c’était floué au niveau des qualifications.

J’étais dans ce dossier comme avocat de Katia Veloso, la petite amie d’Esteban. La première juge d’instruction était, me semble-t-il, assez correcte et impartiale. On lui a adjoint une deuxième juge d’instruction beaucoup plus politisée. Tout un contexte politique et idéologique a nui à la sérénité de l’instruction.

On ne peut pas dire que ce sont des juges qui sont aux ordres puisque ce sont des jurés d’assises, c’est à dire des citoyens élus comme vous pourriez l’être ou moi-même. Il y a toujours une part de hasard dans cette désignation. A priori ils n’ont pas eu beaucoup de chance de ce point de vue. On ne sait pas non plus quelle fut l’influence du président de la cour d’assises. Certaines influencent, d’autres laissent une certaine liberté. Je ne veux pas porter de jugement, car je n’ai aucun élément pour le présumer.

En tout état de cause, le verdict me paraît un peu sévère compte tenu des circonstances de ce dossier. Il n’y a pas eu d’acharnement. Il y a eu une agression initiale qui émane incontestablement de Clément Méric et de sa bande. Les accusés ont tout fait pour éviter la bagarre. Par conséquent, ce verdict me semble excessivement sévère. Je ne sais pas s’ils ont l’intention d’interjeter appel, mais à mon sens, cela mériterait un appel.

Hormis l’appel et un jugement plus clément, il ne semble plus avoir grand-chose à espérer.

S’ils ne font pas appel, ils pourront espérer une réduction de peine en détention. Mais avec une peine de 11 ans de prison, après avoir effectué 4 ans, il en reste encore beaucoup. Je ne laisserais pas passer cela. Même s’ils bénéficiaient de réductions de peine, retourner en prison alors qu’ils en étaient sorti, je ne sais pas comment il pourront faire pour se reconstruire par la suite.

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vendredi, 14 septembre 2018

Franco : le « camp du bien » ne s’embarrasse ni de la vérité historique ni de la décence

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Sylvain Pérignon, contributeur du Cercle Aristote

Polémia cliquez ici

Lorsque De Gaulle quitta le pouvoir en 1969 il rendit visite deux chefs d’Etat : l’irlandais Eamon de Valera, l’espagnol Francisco Franco. Deux hommes qui étaient parvenus au pouvoir à l’issue d’une guerre civile. Et qui avaient su faire la paix et entreprendre la réconciliation.
40 ans plus tard le gouvernement mondialiste espagnol veut déterrer la dépouille du Général Franco et certains en France demandent que lui soit retiré à titre posthume la légion d’honneur. Contributeur du blog du Cercle Aristote, juriste et essayiste Sylvain Pérignon fait le point. Et dénoncent les délires mémoriels du « camp du bien ».
Polemia.


L’indécence du camp du Bien

Les guerres mémorielles menées par le camp du Bien ne s’embarrassent plus ni de la vérité historique, ni de l’honnêteté intellectuelle, ni de la décence commune.

En témoignent les récents épisodes de l’inlassable combat pour imposer une vision de plus en plus caricaturale de l’histoire espagnole, non seulement de la guerre civile mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler la transition démocratique, après la mort de Franco en 1975.

On sait que Franco avait été nommé officier de la Légion d’honneur par décret du 22 février 1928, puis commandeur par décret du 26 octobre 1930, au vu de son action décisive lors du débarquement d’Al Hoceima, opération combinée franco-espagnole qui mit fin en septembre 1925 à la guerre du Rif, et qui lui valut d’être promu le plus jeune général d’Europe.

Il s’est trouvé un militant, fils d’un républicain espagnol, pour demander au grand chancelier de la Légion d’honneur de proposer au président de la République de retirer à Franco la distinction de la Légion d’honneur, et pour ensuite demander au juge administratif de prononcer l’annulation de la décision de refus du grand Chancelier. Par jugement du 16 février 2018, le tribunal administratif de Paris a rappelé que l’article R.135-2 du code de la Légion d’honneur rend possible de retirer à un étranger cette distinction « si celui-ci a commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde ». Mais, sans qu’il soit besoin de statuer sur l’application de cet article, le tribunal a rappelé qu’en tout état de cause un retrait post-mortem de la décoration ne saurait être prononcé en l’absence de dispositions expresses le prévoyant. Il est en effet difficile à un mort de présenter sa défense et de faire ainsi respecter le principe du contradictoire…

Le général De Gaulle, soutien de Franco ?

Toutes les tentatives de diabolisation absolue de Franco, pour le réduire à n’être qu’une sorte de Hitler ibérique, se heurtait à un obstacle gênant : la visite que De Gaulle rendit au Caudillo le 8 juin 1970 et la lettre qu’il adressa ensuite à ce dernier, remerciant de son accueil « l’homme qui assume, au plan le plus illustre, l’unité, le progrès et la grandeur de l’Espagne ». On devine les réactions à cette démarche et à ces mots. Il fallait venger l’affront. Claude Sérillon s’y est récemment attelé dans un court roman intitulé Un déjeuner à Madrid, publié aux éditions du Cherche midi.

Après un prologue relatif au voyage espagnol de De Gaulle, l’auteur invente de toutes pièces un dialogue entre les deux hommes, sur lequel rien n’avais jamais filtré. Mais cette liberté du romancier cache mal un véritable pamphlet qui reprend sans nuances toute la légende noire du franquisme, et se termine par une violente attaque contre De Gaulle : « Le héros était donc faillible. Il n’a pas tenu la distance… De Gaulle a flanché ». Il n’est pas venu à l’idée de Claude Sérillon que De Gaulle, au soir de sa vie, avait pu jeter un regard d’homme d’Etat sur le bilan du franquisme et estimer que celui-ci était globalement positif.

Déterrer un mort au nom de la concorde nationale ?

Mais tout ceci n’est que broutille. Le nouveau premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, apparatchik socialiste arrivé au pouvoir par effraction et ne disposant pas d’une incontestable légitimité, a proclamé d’emblée sa volonté de retirer sans délai la dépouille de Franco du mausolée où il repose, et de faire de « El valle de los caidos *» un mémorial des victimes du fascisme. L’église espagnole, responsable de la Basilique Sainte-Croix où est inhumé Franco, a fait courageusement savoir qu’elle s’en lavait les mains.

La gauche espagnole ne saurait trop conseiller à Pedro Sanchez de ne pas jouer petit bras et de faire incinérer les restes de Franco, les cendres étant dispersées en mer, au-delà des eaux territoriales, afin de ne pas souiller le sol espagnol !

Cette démarche exemplaire, déterrer un mort pour assurer la concorde nationale, ne devrait pas rester sans inspirer d’autres démarches. Que fait le cercueil de Napoléon, tyran et esclavagiste, sous le dôme de l’hôtel des Invalides ? L’en expulser est le rêve du groupuscule qui s’intitule sobrement « Conseil représentatif des associations noires de France » (CRAN). On pourrait penser également aux tombeaux des rois de France, mais l’exhumation a déjà eu lieu en octobre 1793, lors de manifestations populaires particulièrement festives.

Pedro Sanchez prévoit également le même sort à la dépouille voisine de celle de Franco, celle de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole **. Apparemment, l’avoir fusillé le 20 novembre 1936 ne suffit pas à la gauche espagnole pour solder les comptes.

Nous sommes entrés dans une phase de régression intellectuelle

On imagine aisément ce que sera le « mémorial des victimes du fascisme » où l’on emmènera les écoliers et collégiens apprendre ce qui sera devenu l’histoire officielle de la guerre civile. Franco sera présenté comme un tyran génocidaire, et nul doute que Paul Preston constituera la seule source autorisée en la matière. On mesure l’objectivité de cet « historien » lorsque l’on sait que son œuvre majeure, récemment traduite en Français sous le titre Une guerre d’extermination, s’intitulait, dans sa version originale anglaise The Spanish Holocaust. Inquisition and extermination in Twentieth-Century Spain (HarperCollins, 2012). L’indécence du titre éclaire toute la démarche.

Mais à quoi bon argumenter, rappeler que l’histoire écrite par les vaincus ne vaut pas mieux que celle écrite par les vainqueurs, évoquer plusieurs décennies de travaux d’historiens soucieux d’impartialité et de rigueur, dont Stanley Payne a donné une synthèse magistrale (***). Nous sommes maintenant dans une phase de régression, qui ne connait plus que l’exorcisme, l’instrumentalisation et la manipulation.

Cette phase de régression avait été puissamment encouragée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui fit voter en 2007 une « loi sur la mémoire historique » qui, sous couvert de motifs honorables, visait avant tout à discréditer la transition démocratique des années 70, et notamment la loi d’amnistie du 15 octobre 1977. Cette loi de pardon réciproque, adoptée par la quasi-totalité de la classe politique, et qui n’avait pas été remise en cause par les gouvernements socialistes de Felipe Gonzales****, actait le partage des responsabilités s’agissant de la guerre civile et de ses horreurs. Mais elle visait profondément à exclure du champ politique toute instrumentalisation du souvenir et des séquelles de la guerre civile au profit de jeux politiciens. C’est ce qui a été insupportable à la génération des actuels socialistes espagnols, qui veut déterrer la hache de guerre civile, au nom bien évidemment de la réconciliation nationale.

Sylvain Pérignon
06/09/2018

* Sur la construction de cet imposant complexe monumental, de 1940 à 1959, la thèse de doctorat du professeur Alberto Barcena Perez , Los presos del Valle de los Caidos, (Madrid, San Roman, 2015), fait définitivement justice des outrances polémiques décrivant un enfer du travail forcé pour les prisonniers républicains qui y ont contribué. Ces derniers, volontaires pour ce chantier, bénéficiaient du même traitement que les autres travailleurs, et voyaient leur peine réduite dans des proportions particulièrement avantageuses.

** [Précision de Javier Portella à la lecture de cet article] : Ce serait fort logique, mais ils en ont déjà assez avec la dépouille de Franco. Pedro Sánchez a en effet déclaré qu’il n’allait pas enlever celle de José Antonio, pour la bonne raison qu’il est, lui, une “victime de la guerre”. Il a seulement menacé de la déplacer hors du grand-autel où elle se trouve à présent. Or, ils n’ont pas les moyens juridiques de le faire, l’agencement intérieur de la Basilique étant évidemment du ressort des seuls moines bénédictins du monastère, lesquels s’y opposent. C’est là, d’ailleurs, une des raisons qui rendent compliquée pour le gouvernement l’exhumation de Franco lui-même.

*** Stanley Payne, La guerre d’Espagne, l’histoire face à la confusion mémorielle, préfacé par Arnaud Imatz, Les éditions du Cerf, 2010, paru en Espagne en 2006 sous le titre original 40 preguntas fundamentales sobre la guerra civil.

**** Felipe González, alors Président du gouvernement espagnol, déclarait en 1985 : « Il faut assumer son histoire… Je suis personnellement capable d’affronter l’Histoire de l’Espagne… Franco… est là… Jamais je n’aurais l’idée de renverser une statue de Franco. Jamais ! Je pense que c’est stupide d’aller faire tomber les statues de Franco… Franco fait désormais partie de l’Histoire d’Espagne. Nous ne pouvons pas effacer l’Histoire… J’ai toujours pensé que si quelqu’un croyait que c’était méritoire de renverser Franco de son cheval, il devait le faire de son vivant » (Juan Luis Cebrian, “Entretien avec Felipe González”, El País, Madrid, 17 novembre 1985) . Il a par la suite nettement manifesté son hostilité à la « Loi sur la mémoire historique », y voyant à juste titre une remise en cause de la transition démocratique dont il avait été l’un des acteurs.

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Pendant que les plumitifs de la presse du Système s'évertuent à vouloir faire condamner Estéban et ses camarades, les nervis antifascistes veulent faire régner la terreur dans le Quartier Latin et s'attaquent à la Nouvelle Librairie...

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Source de l'article suivant : Breizh info cliquez ici

Nous avions évoqué l’ouverture récente, à Paris, de la Nouvelle Librairie, librairie non conformiste, dirigée par François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments.

Dans la foulée d’un article plutôt à charge du journaliste Jérôme Dupuis pour L’Express, intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du quartier latin », cette dernière a connu des dégradations de sa devanture, et un employé a été menacé le lendemain, au sein même de la librairie. Une plainte a été déposée.

Un article qui – prémonition ? – se concluait ainsi : « En choisissant de s’afficher publiquement au cœur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu’ils offrent une cible de choix aux « antifas » de toutes obédiences. Une nuit de décembre 2013, la librairie Facta, située rue de Clichy, avait subi une attaque d’un genre particulier : des individus avaient brisé la vitre et aspergé de peinture rouge des centaines de livres avec un pistolet compresseur. La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? Le Quartier latin en a vu d’autres. Et le sanglier gaulois veille. »

Sur le blog de la revue Éléments, François Bousquet n’a pas tardé à réagir, dans une lettre à Jérôme Dupuis que nous reproduisons ci-dessous :

Sous la plume de Jérôme Dupuis, Lèchepress a fait paraître un article contre la Nouvelle Librairie intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Sa conclusion se lit comme une menace : la Nouvelle Librairie offre une « cible de choix aux antifas ». Dès le lendemain, un groupe d’individus proféraient des menaces dans la librairie même. Retour sur une opération de manipulation.

Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.

Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !

Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !

Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !

Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint : « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !

Dupuis déclenche les menaces des « antifas »

Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »

Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !

Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste.

François Bousquet

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Annonce parue sur Synthèse nationale en juillet lors de l'ouverture de la Nouvelle Librairie

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jeudi, 13 septembre 2018

EUROPÉENNES 2019 : LA DROITE BOURGEOISE A TRAHI ORBAN ? IL FAUT VIRER LA DROITE BOURGEOISE !

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Arte, ce 12 septembre à 19 heures 45, a annoncé que le Parlement européen avait voté un texte en faveur de l’application de l’article 7 des traités européens à la Hongrie de Viktor Orban. L’article 7, s’il était effectivement appliqué permettrait de sanctionner la Hongrie, en particulier de l’exclure de toute prise de décision au sein du Conseil des Etats. Fort heureusement, on n’en est pas encore là, le Conseil des Etats, justement, qui est, avec la Commission, l’autre organe central de l’Union européenne, devant d’abord approuver la mesure votée par le Parlement à l’encontre de la Hongrie : or, la Hongrie et Orban ne comptent pas que des ennemis au sein du Conseil, ce qui laisse espérer que, comme dans le cas de la Pologne, l’article 7 ne sera pas appliqué.

Bien évidemment, même s’il n’est pas appliqué, il est absolument scandaleux que le Parlement européen ait cru bon de voter le texte appelant à sanctionner la Hongrie nationale. Ce texte, préparé par une ahurie d’écolo néerlandaise, prétend que la Hongrie ne respecte pas les « valeurs de l’Europe ». Mais qu’est-ce que les « valeurs de l’Europe », et quand ont-elles été soumises à l’approbation des peuples européens ? Voilà des questions auxquelles on aimerait bien avoir des réponses, et très rapidement !

Mais il est un autre scandale, pire que tout peut-être, pire que tout sûrement, parce qu’il s’agit d’une trahison. Il s’agit du vote des députés PPE (Parti populaire européen, où sont inscrits en particulier les élus LR et CSU, ou encore ceux du Parti populaire espagnol), les députés de la droite bourgeoise : ils détenaient la clé du vote et ils ont voté la mise en accusation de la Hongrie, alors qu’Orban fait partie du groupe…PPE ! On peut difficilement trouver plus répugnant ! Ces gens-là, qui affichent une fermeté de carton-pâte face à l’invasion, ont voté contre l’un des hommes d’Etat européens ayant réussi à lutter le plus efficacement contre celle-ci. Voilà une bassesse que l’on n’oubliera pas :

AUX EUROPÉENNES 2019, IL FAUDRA QUE LES TRAÎTRES MORDENT LA POUSSIÈRE !   

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