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samedi, 26 novembre 2016

La mort de Fidel-Castro

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Patrick Gofman

Hospitalisé fin juillet 2006, Fidel Castro, 81 ans, a passé la main le 19 février 2008 à son frère Raul Castro, 75 ans dont 50 comme ministre de la Défense. Une brochure publiée par Fidel en 1953 s'intitulait "La Historia me absolvera". L'Histoire l'absoudra-t-elle ?

"Autopsie du castrisme", de Léo Sauvage, est paru dès 1962 chez Flammarion. Mais personne n'y fit attention. C'était tellement plus amusant d'écouter Jean-Paul Sartre et René Dumont. Et ils gueulaient tellement plus fort ! Retour de Cuba, en 1960, le "grand philosophe" s'extasiait sur le génie de Castro, qui ne craignait pas de « parler aux représentants des syndicats ouvriers, à La Havane, et demander qu'ils sacrifiassent une partie de leur salaire pour les premiers investissements qui donneraient le départ à l'industrialisation. » Ces ouvriers auxquels dans le maquis il avait promis, au contraire, de substantielles augmentations…

Pas plus tard que le 25 juillet 1960, à Santiago de Cuba, un barbudo déçu expliquait ainsi à Sauvage : « Notre rêve à nous tous était une république libertaire d'où toute oppression serait bannie à jamais et que guideraient les principes de José Marti (1). Ce que nous avons eu à la place, c'est un État totalitaire jouissant de moins de libertés que la Pologne… »

Pour ce maquisard en retraite, Castro avait trahi la révolution cubaine, et il en blâmait aussi « les flatteurs, les lâches, les imbéciles et les Jean-Paul Sartre. Sans eux, il n'y aurait pas eu de traître, parce qu'il n'y aurait pas eu de fou, ou parce que le fou n'aurait pas été à même de trahir. Et notre révolution n'aurait pas sombré dans un cloaque. »

En mars 1960, en escale à New York, après Cuba, Sartre, auteur soit dit en passant des "Chemins de la liberté", déclarait à Sauvage : « …je suis partisan de la suppression de journaux [cubains indépendants] tels que le "Diario de la Marina". Il s'agit là d'organes aux tendances périmées et dont les attaques font perdre du temps au gouvernement révolutionnaire. Les libertés bourgeoises doivent être sacrifiées aux intérêts de la révolution, et seules peuvent être tolérées des critiques constructives, conformes à la volonté du peuple. »

L'été suivant, Juan Arcocha, interprète de Castro (et Sartre), engueulait le même Sauvage pour avoir évoqué de prétendues menaces contre la liberté de la presse à Cuba… Cinq ans plus tard, cet Arcocha est en exil à Paris ; il appelle Sartre au secours des intellectuels cubains. Le philosophe se déclare inapte à convaincre Fidel et Beauvoir préfère « garder vivant le souvenir de la lune de miel de la révolution » ! Arcocha confesse : « J'en conclus que ces deux monuments intellectuels que j'avais placés sur un piédestal n'étaient que des touristes éclairés. Je brûlai donc mes idoles et ne les revis plus. » (2).

René Dumont, candidat écolo à la présidentielle de 1974, et conseiller agronomique (peu écouté) de Castro, écrivait quant à lui dans "L'Express" (22 septembre 1960) : « On peut dire dès maintenant que la révolution cubaine est en train de rattraper, sur le plan économique, le niveau très élevé qu'elle avait déjà atteint sur le plan politique. » Mais dès 1963, il publie un violent réquisitoire contre le castrisme, "Cuba est-il socialiste ?" Que s'est-il passé ? Un familier de Castro à l'époque m'affirme que Dumont se vengeait de la frayeur mortelle que Fidel lui avait causée en lui reprochant avec une extrême violence ses conciliabules avec un agronome cubain, ancien ministre de l'Agriculture et opposé à la collectivisation.

Un fameux agronome lui-même, le Lider Maximo, alias le Dealer Maximo (3) ! Cuba l'avait attendu pendant des siècles, pour briser enfin sa monoculture sucrière. Fidel mobilise femmes et enfants pour coudre une « ceinture de café » autour de La Havane. Chaque récolte est plus désastreuse que la précédente, et il met quatre ans pour découvrir que les plaines calcaires empoisonnent le caféier ! Qui aurait osé le lui dire à temps ?

Personne non plus n'osa lui rappeler que les communistes cubains avaient donné des ministres à Batista (fantoche US), désapprouvé l'insurrection castriste, été chassés par les ouvriers de la direction de leurs syndicats… puisqu'il avait décidé de les imposer dans tous les rouages du pouvoir.

Le quotidien "Présent" a accusé le Council on Foreign Relations (think tank du State Department, les Affaires étrangères US) d'avoir "fabriqué" Castro. Mais que dire alors de la CIA et de son débarquement de 1 400 nostalgiques de Batista, dans les marais de la baie des Cochons ? En évinçant la résistance démocratique cubaine (majoritaire dans l'île comme en exil), l'Agence offrait à Fidel un triomphe militaire sans péril mais pas sans gloire sur le géant américain (Kennedy dut en endosser la responsabilité), et redorait, pour longtemps, son blason de "héros du peuple cubain". Que dire aussi de l'occupation militaire US de Cuba (1898-1934), de la mainmise coloniale et mafieuse sur son économie ? Et que dire, enfin, du blocus seulement levé par Obama ?

Aujourd'hui, « dans l'île trompeuse, le temps s'est arrêté. Les touristes adorent : les vieilles Cadillac, les palais décrépis, les slogans de leur jeunesse en grandes lettres noires sur fond de poing levé s'affichent çà et là au détour d'un carrefour, d'une avenue… Les Cubains, eux, triment, inventent le quotidien pour ne pas sombrer dans la désespérance », écrit un couple de correspondants de presse (1996-99) aujourd'hui indésirable à Cuba (4).

Après un demi-siècle de puissante réflexion, la gauche découvre que le castrisme serait quelque peu totalitaire, et elle le lâche. Quand soixante-quinze dissidents collectionnent 1 453 années de prison, en mars 2003, Human Rights Watch, Amnesty International, Reporters sans frontières et compagnie ripostent par un cruel "Livre noir".

Il ne reste guère à Fidel que le soutien de la Veuve Rose, Danielle Mitterrand. Pour elle, il « n'a rien d'un dictateur », c'est même un « démocrate convaincu » qui, affirmait-elle en 1996, a réalisé « le summum de ce que le socialisme pouvait faire » !

Bien vu, mémère : en 1959, Cuba était le 3e pays d'Amérique latine en richesse. À présent, on y manque de tout (sauf de flics), et même de… sel et de poisson, le comble dans une île. Le dollar, la drogue, le crime organisé, la prostitution y sont de retour : Cuba n'est plus "le bordel des USA", elle est devenue celui de l'Europe et de l'Amérique du Sud. Sa première source de devises ? Les envois en dollars, à leurs familles, des exilés, officiellement remerciés du sobriquet de "vers de terre" (gusanos) ! Le tourisme est loin derrière (chaque dollar gagné coûte 75 cents d'investissement), contrairement à ce que raconte au "Monde 2" un inepte hagiographe du tyran, Volker Skierka.

Quel avenir attend la belle Caraïbe ? En principe la présidence du poivrot Raul Castro. Mais en 1991 Martin Cruz Smith lui donnait « trois mois, maxi », dans le "Financial Times" : « Une fois que Fidel ne sera plus là, Raul aura l'air d'un poulet qui attend d'être plumé » (par ses chers amis de l'armée).

"Le Monde" ne pouvait manquer de recueillir pieusement l'oracle stupide du compañero M. C. Morua, nègre socialaud, et drôle d'opposant qui geignait hier que « les Noirs pourraient être les grands perdants d'un changement » et prédit maintenant le passé avec aplomb : « Raul pourrait impulser des réformes économiques étroitement contrôlées par le pouvoir politique, à la chinoise. » C'est ce qu'il fait (tourisme de masse, dollarisation, économie mixte, etc.) depuis quinze ans. Merci pour le tuyau, Blackie.

Dans leur excellent livre (4) de l'an 2000, Cumerlato et Rousseau ont moins de sotte arrogance et proposent déjà six scénarios possibles : « Une transition menée par Castro (le scénario chilien) – La révolution de palais (le scénario tunisien) – Le chaos (le scénario haïtien) – Le scénario constitutionnel – Le pacte de transition (le scénario espagnol) – Le scénario politico-militaire. » Faites votre choix…

1.- José Marti (1853-1895), franc-mac, journaliste, poète, chef de la guerre d'indépendance contre l'Espagne. Le régime castriste s'en réclame, comme ses opposants.
2.- "La Havane 1952-1961", collectif, éd. Autrement, 1994.
3.- Le Guide suprême, "Lider Maximo", de la révolution cubaine a récolté le sobriquet de "Dealer Maximo" après l'affaire de drogue pour laquelle le général Ochoa et trois autres officiers furent exécutés avec une hâte suspecte…
4.- "L'Île du Dr Castro", Stock.

Lire L'échos parisien cliquez ici

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samedi, 19 novembre 2016

Réfléchir et agir, en kiosque...

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Sortie aujourd'hui du nouveau numéro (n°163) d'Eléments

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vendredi, 18 novembre 2016

Jean-Yves Le Gallou : Trump aurait-il gagné avec Philippot ?

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Source Riposte laïque cliquez ici

Jean-Yves Le Gallou organise, ce samedi 19 novembre, les 2e journées de la Dissidence. L’occasion pour notre fondateur, Pierre Cassen, de faire un tour d’horizon de la situation politique française et internationale. Et avec le président de Polemia, ce n’est jamais inintéressant…

Riposte Laïque : Avant de parler de la 2e journée de la Dissidence que Polémia organise, ce samedi 19 novembre, si on en profitait pour parler un peu de l’actualité avec le fin observateur de la vie politique française et internationale que vous êtes. Trump ? Sa victoire ouvre-t-elle de nouvelles perspectives en France, et si oui, à quelles conditions ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui, la victoire de Trump ouvre de nouvelles perspectives en France et en Europe. C’est la première fois qu’un homme politique accède à un poste de grand pouvoir malgré l’hostilité de la quasi-totalité de l’oligarchie et des médias : 194 médias américains sur les 200 principaux ! C’est une défaite majeure des médias de propagande. Champagne !

Ceci étant, comparaison n’est pas raison. Trump a bénéficié à la fois de la légitimité et de la dissidence.

La légitimité avec l’investiture officielle d’un des deux grands partis américains, le parti républicain, et le soutien –volens, nolens- des élus de ce parti.

La dissidence avec un discours mobilisant d’une part le peuple contre l’oligarchie, d’autre part la majorité blanche contre la coalition des minorités.

Trump a porté un discours politiquement incorrect – contre la mondialisation, l’immigration, l’islam, la discrimination positive – mais il l’a fait dans le cadre d’un parti de gouvernement. Trump a tenu un discours radical mais à l’intérieur de l’arc constitutionnel.

De ce point de vue la situation de Marine Le Pen est profondément différente : elle a hérité de son père et de son parti un discours radical ; un discours qu’elle « pasteurise » aujourd’hui mais qu’elle continue à tenir de l’extérieur de l’arc constitutionnel. Et ses vertueuses proclamations républicaines n’y changent rien. C’est un double handicap pour être entendue.

Et la primaire de la droite, dont le premier tour se déroule ce dimanche ? Y êtes-vous indifférent, ou bien partagez-vous l’avis, souvent exprimé sur la réinfosphère du « Tout sauf Juppé » ?

Juppé est sans doute le pire d’entre tous: sur l’islam, sur l’immigration, sur la mondialisation, sur le moyen Orient, sur l’école : il a tout faux ! Mais les autres valent ils mieux ? Je crois qu’il faut se méfier des discours « fermes » jamais suivis d’effets. Et d’ailleurs quel pouvoir a vraiment le président de la République ? Sur l’immigration, sur l’islamisation ? Aucun. Le pouvoir appartient aux juges : juges de la Cour européenne des droits de l’homme, juges du Conseil constitutionnel, juges du Conseil d’Etat et des tribunaux administratifs, juges de la Cour de cassation et des tribunaux judiciaires. Ce sont les juges qui décident qui a le droit d’entrer en France (au titre du regroupement familial notamment), qui a le droit d’accès à la nationalité française (à peu près tout le monde), quels clandestins peuvent être expulsés (à peu près personne), quelle place donner aux mœurs islamiques et au Coran (la plus large possible). Sur tous ces sujets les hommes politiques bavardent et font de la figuration, ce sont les juges qui gouvernent.

Je ne croirais un candidat à la présidentielle que s’il s’engage à dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, à retirer du contrôle des lois par le Conseil constitutionnel l’interprétation de textes généraux, déclarations et préambules, à réaffirmer la supériorité de la loi postérieure sur le traité ou la convention antérieures. Tout le reste n’est que balivernes. Ou plus exactement quiconque – de Juppé à Marine - qui ne s’engagerait pas sur le terrain d’une réforme constitutionnelle radicale ne pourrait pas faire mieux que Sarkozy de 2007 à 2012.

Mais que faites-vous de l’État de droit ?

L’État de droit n’est que le paravent du gouvernement des juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux …sans pour autant protéger les libertés ! Pierre Cassen, Eric Zemmour, Renaud Camus, Robert Ménard, tous poursuivis pour délit d’opinion, sont bien placés pour le savoir ! L’État de droit c’est de la novlangue pour camoufler le déni de démocratie.

Permettez-moi de citer le général De Gaulle : « en France, la cour suprême, c’est le peuple », « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’Etat, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le Droit. cliquez ici 

Et la pagaille à gauche, avec un Premier ministre qui rêve de se présenter à la place du Président de la République, le phénomène Mélenchon et Macron ?

Mélenchon c’est un vrai/faux populiste braillard qui occulte les principaux problèmes et veut marier la carpe islamique et le lapin blanc. Macron c’est un androgyne dans l’air du temps soutenu par les banques et les médias.

Qui fait de la « politique autrement » en recrutant comme conseiller spécial l’homme du groupe de médias Drahi, Bernard Mourad, qui a négocié pour Drahi le rachat de SFR avec Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée : on baigne dans le conflit d’intérêts.

Reste que Macron est un héros du CAC 40. L’homme de la loi Macron : le bienfaiteur des riches qui peuvent faire leurs courses chez Vuitton le dimanche et le bienfaiteur des pauvres qui peuvent s’y rendre en autocar!

Et sur la campagne du Front national, et le mot d’ordre de « La France apaisée », quelque chose à dire ?

Juste quelques questions :

Trump aurait-il été élu s’il avait choisi comme slogan l’Amérique apaisée ? 

Trump aurait-il été élu s’il avait écouté des sondeurs ? 

Trump aurait-il été élu s’il avait évité les sujets clivant (mariage pour tous, islamisation, immigration ?) 

Trump aurait-il été élu s’il avait choisi comme conseiller stratégique et écouté Florian Philippot ?

Nul ne le sait mais un militant, un cadre ou un élu du FN qui tweeterait comme a tweeté Trump serait dénoncé par la « Philippot team » et viré comme un malpropre !

Plus sérieusement, j’observe que Trump avait choisi comme directeur de campagne Stephen Bannon, un homme issu de l’alternative right, l’alt right, c’est çà dire la droite identitaire américaine. Stephen Bannon, c’est aussi le patron de Breitbart News Network, le principal site de réinformation anglo-saxon. Donald Trump, président élu, vient de le nommer conseiller stratégique de la Maison blanche. L’élection de Trump, ce n’est pas la victoire de BFM, c’est la victoire des médias alternatifs que le FN-officiel a tort de négliger !

Notons toutefois que le slogan « La France apaisée » a cédé la place à « la parole au peuple » qui rappelle un peu la campagne de… 1988 : « Le Pen, le peuple ».

Reste comme je l’ai dit en ouverture que comparaison n’est pas raison et que les cultures politiques américaines et françaises différent .

Reste aussi qu’en l’état, la candidature de Marine Le Pen en mai 2017 demeure la meilleure offre politique en termes de souveraineté et – horresco referens – d’identité.

Parlez-nous à présent de ces deuxièmes journées de la Dissidence. Le contexte est-il différent de l’an passé, et si oui, en quoi ?

Oui. Ça bouge. L’an dernier nous avons contribué à fonder les principes à partir desquels la dissidence peut se déployer.
Nous étions dans l’air du temps. Depuis la dissidence émerge partout. Nous voulons contribuer à la légitimer, à la répandre, nous voulons donner des armes –théoriques et pratiques – aux dissidents de terrain.

Comment les choses vont-elles se dérouler, cette année ?

Il y aura beaucoup de combattants à la tribune. Des figures de proue comme Robert Ménard, en pointe contre l’islamisation de la ville de Béziers et de la France, ou Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, qui a résisté au préfet sur l’affaire des « mariages » de personnes de même sexe. Mais aussi des résistants de l’ombre : le docteur de Peretti en première ligne contre le halal, Alain Wagner qui s’oppose aux constructions de mosquées, Maurice Vidal, de Riposte laïque, témoin et acteur de la lutte contre l’islamisation à l’école. Ainsi que Valérie d’Aubigny de Versailles Familles Avenir, Thibault Audra (« Pas de migrants en Ile de France »), Aurélien Verhassel (« Collectif les Hauts de France sans migrants ») qui luttent concrètement contre la dissémination des étrangers illégaux sur l’ensemble du territoire. Nicolas Faure qui anime une plateforme d’échanges entre opposants à l’invasion sera aussi présent. Notons aussi les interventions de Michel Geoffroy, Françoise Monestier et Karim Ouchikh. Et deux reportages sur la dissidence corse et la dissidence hongroise.

Peut-on encore s’y inscrire, ou s’y rendre sans être inscrit ? Comment faire ?

Les deux sont faciles ! S’inscrire (NDLR : sur le site dédié cliquez ici) permet d’obtenir un billet en ligne et d’éviter toute attente à l’entrée. Il est aussi possible de venir sans inscription préalable mais c’est courir le risque d’une petite cohue à l’accueil.

Avez-vous d’autres projets en vue, dans les prochaines semaines ?

Oui la cérémonie des Bobards d’Or aura lieu le lundi 6 février. Nous réfléchissons aussi à récompenser par un Papon d’Or les collaborateurs les plus zélés de l’immigration-invasion.

Trois candidats se sont déjà signalés :
- L’excellente Fabienne Buccio, préfet du Pas de Calais, qui a protégé les coupeurs de route, excusé les incendiaires étrangers ( « une tradition dans leurs pays ») et effectué un déplacement maternant en Bretagne auprès de clandestins relogés aux frais de l’Etat. On en a tondue pour moins que ça !
- Le président du corps préfectoral , Jean-François Carenco, préfet d’Île-de-France, qui veut installer des migrants partout et qui déclare « les maires gueulent, je m’en fous ». Avec un cynisme parfait, il réunit ses collaborateurs salle Jean Moulin pour chercher des lieux d’implantation pour les envahisseurs. On en a entarté pour moins que ca.
- Mais le conseiller d’Etat immigrationniste Thierry Tuot tient aussi la corde !

Que le meilleur gagne !

Propos recueillis par Pierre Cassen

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mercredi, 16 novembre 2016

Un entretien avec Xavier Eman dans Présent

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Entrevue parue dans le quotidien Présent

du samedi 12 Novembre 2016

Xavier Eman, journaliste indépendant, rédacteur en chef de Livr'Arbitres, vient de publier son premier livre : Une Fin du monde sans importance (éd. Krisis). Cet ouvrage compile les chroniques de l'auteur parues dans la revue Éléments et sur son blog A moy que chault. Dans un style drôle et grinçant, on y suit les aventures d'un anti-héros, François, se débattant et résistant, parfois malgré lui, dans un monde moderne, absurde et sans âme.

Cette « fin du monde » est-elle inéluctable ?

Peu d’événements sont totalement inéluctables mais il faut reconnaître que la situation paraît fort mal engagée… Je pense qu’il n’y a en effet plus grand-chose à sauver, que la maladie est trop avancée, le corps trop rongé… Nous ne sommes plus au temps de la « conservation », ou même de la « restauration »… Il faut penser et inventer un « nouveau monde ». Pas « ex nihilo » bien sûr, comme dans les utopies gauchistes, mais conformément à notre génie français et européen, un nouveau monde à la fois radicalement différent de celui qui est en train de crever et fidèle à notre plus longue mémoire et nos valeurs chrétiennes… C’est un sacré pari, d’une ambition extraordinaire, mais il me semble aujourd’hui beaucoup moins utopique que de vouloir encore sauver quelques meubles branlants dans une maison fissurée de partout.

La vie de François, votre anti-héros, vous semble-t-elle représentative de celle de ses contemporains ?

De beaucoup d’entre eux, hélas oui. Avec la petite différence que « François », lui, est assez lucide sur l’inanité de sa condition et la vacuité du monde moderne, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des zombies ou apprentis zombies qui peuplent notre époque. Il y a fort heureusement des exceptions, mais il faut cependant reconnaître que les « hommes différenciés » se font tragiquement rares… Le rouleau compresseur du mondialo-consurémisme et du divertissement/abêtissement télévisuel s’est révélé d’une redoutable efficacité.

Que répondez-vous à ceux qui vous rangent dans la catégorie des cyniques ?

Je pense davantage me placer dans la catégorie des réalistes que celle des cyniques. Le cynique jauge de haut, d’un regard extérieur et condescendant, une situation dont il se plaît à ricaner. Pour ma part, je me place au cœur de la critique que je porte sur nos temps obscurs, je ne m’en exempt nullement, bien au contraire. Je crois que nous sommes tous, à des degrés divers, touchés par les maux de l’époque, et que beaucoup, consciemment ou inconsciemment, derrière le masque de « festivus », en souffrent… Je fais partie des gens qui vivent douloureusement cette « fin du monde » et de ce fait, si j’évoque les travers et les ridicules du temps, c’est pour les dénoncer et les combattre, pas pour m’y repaître.

Essayons de terminer cet entretien avec une note d'espérance…

Vous savez, je ne pense pas que tenter de dire ou de décrire la vérité soit particulièrement « désespérant ». Pour affronter une situation, il faut d’abord poser un diagnostic le plus juste et le plus précis possible, si amer ou pénible soit-il. Je pense qu’on désespère beaucoup plus aisément les gens, et notamment les militants politiques, en les berçant de rêves et d’illusions et en leur masquant l’âpreté et la complexité du réel. Les constats sans fard et le pessimisme qu’ils peuvent engendrer ne doivent évidemment pas être des motifs de démission ou des justifications de l’aboulie, mais au contraire des armes affutées pour affronter nos ennemis et leurs complices. Demain nous appartient ! Mais demain ne sera pas une copie d’hier. Il sera le fruit de notre révolution, intérieure puis collective.

Propos recueillis par Louis Loprhelin

Site de Présent cliquez ici

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Jean-Marie Le Pen accuse Paul Vergès d'avoir tué Alexis de Villeneuve

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Un seul homme est venu jeter un pavé dans la mare des hommages rendus à Paul Vergès avec plus ou moins de sincérité depuis sa disparition hier.

Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, a publié un tweet cet après-midi dans lequel il rappelle que le leader du PCR (NDLR : Parti communiste réunionnais) avait tué Alexis de Villeneuve le 25 mai 1946 devant la cathédrale de Saint-Denis.

Jean-Marie Le Pen accuse Paul Vergès d'avoir tué Alexis de Villeneuve

Ce jour-là, Alexis de Villeneuve tenait un meeting devant la cathédrale, à quelques jours de l'élection qui voyait Raymond Vergès, le père de Paul et son adversaire politique, tenter de se faire réélire comme député.

Les pronostics sont mauvais pour Raymond Vergès et surtout, la campagne électorale a été très dure, marquée par de multiples incidents qui avaient fait plusieurs blessés. Un proche de de Villeneuve avait même fait l'objet d'une tentative d'assassinat ratée uniquement parce que l'arme s'était enrayée, tandis que Raymond Vergès semblait craindre pour la vie de Paul sur la tête duquel un contrat aurait été lancé.

Devant la gravité de ces incidents, le gouverneur Capagory convoque les deux candidats le 25 mai en début d'après-midi à une réunion de conciliation de laquelle il est ressorti qu'ils s'engageaient à ne plus perturber les réunions de leurs adversaires.

Pourtant, peu de temps après, alors qu'Alexis de Villeneuve tient un meeting en présence d'environ 500 militants place de la cathédrale, un dénommé Vlody souffle trois fois dans un clairon. A ce signal, des militants du Dr Vergès sortent de la maternité située près de la cathédrale (dans les locaux occupés actuellement par les services du conseil général) et se dirigent vers la manifestation de de Villeneuve.

Averti, ce dernier ne veut pas y croire dans un premier temps, repensant à l'accord qui venait d'être conclu dans le bureau du gouverneur. Puis, devant l'évidence et le peu d'empressement des policiers municipaux à faire dégager les manifestants, il s'adresse à un de ses bras droits et lui dit : "Marmaille, amène les hommes. Nous allons les baiser".

Ce disant, il s'avance en direction de ses opposants et une bagarre s'engage. Très vite, deux coups de feu claquent et le leader du MRP s'écroule.

Les témoins désignent immédiatement Paul Vergès comme étant le tireur. Roger Bourdageau est également cité. Il n'est autre que le rédacteur en chef de Témoignages et chef nervi notoire.

Peu de temps après, un gendarme et un policier remarquent un homme qui essaie de s'enfuir en tentant de dissimuler un pistolet dans sa poche révolver. Il est arrêté. Il s'agit d'un dénommé Auré. Le pistolet, qui s'avèrera bien être celui qui a tiré sur Alexis de Villeneuve, appartient au Dr Raymond Vergès.

Paul Vergès, Raymond Orré, Roger Bourdageau et Emile Quessoi seront jugés en juillet 1947 par la cour d'assises de Lyon pour "meurtre avec préméditation" pour le premier et "coups et blessures avec préméditation" pour les autres.

Paul Vergès, au terme d'un procès marqué par une tension extrême avec des manifestations orchestrées par la CGT dans toute la France -rappelons que des ministres communistes siégeaient à l'époque au gouvernement du général de Gaulle au nom de leur rôle dans la Résistance- et des pressions sur les jurés, est condamné à 5 ans de prison avec sursis pour avoir "volontairement porté des coups et fait des blessures au sieur de Villeneuve, avec cette circonstance que les coups portés et les blessures faites sans intention de donner la mort, l'ont pourtant occasionnée". Comprenne qui pourra. Il est reconnu coupable d'avoir tiré sur le concurrent de son père, sans avoir eu l'intention de le tuer...

Quelques années plus tard, en 1953, Paul Vergès bénéficiera même d'une amnistie, du fait qu'il ait fait partie de la Résistance.

L'amnistie n'efface pas la condamnation, mais interdit qu'on en parle. Ce qui a permis à Paul Vergès de faire condamner tous ceux qui ont osé évoquer sa condamnation, et à son parti d'accréditer l'idée que tout cela n'était que pure invention. A tel point qu'aujourd'hui, très peu de Réunionnais savent que Paul Vergès a été condamné, en juillet 1947, pour avoir tué Alexis de Villeneuve...

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lundi, 14 novembre 2016

Le nouveau numéro de la NRH est aussi consacré à l'insurrection hongroise de 1956

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Lire aussi sur le même sujet : cliquez ici

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dimanche, 13 novembre 2016

CRISE DES “MIGRANTS” : HALTE À L’INVASION DE L’EUROPE !

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Les Lansquenets de France Forum SI cliquez ici

Depuis plus d’un an maintenant, se développe la crise dite des “migrants”, qui voit l’Europe confrontée à une brutale poussée migratoire, d’un volume et d’une intensité rarement vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Le site lemonde.fr indique ainsi que, en 2015, 1,1 million de migrants ont atteint l’Allemagne, essentiellement en passant par la frontière entre l’Autriche et la Bavière.

Ces migrants-là venaient en général de Grèce, où ils étaient arrivés par mer à partir de la Turquie, en suivant un trajet qui semble délaissé depuis l’accord Erdogan-Merkel de début 2016.

Mais d’autres ont immédiatement pris la suite, reprenant cette fois-ci le schéma classique d’invasion via l’Italie, qui fonctionnait depuis des années et avait connu une forte accélération en janvier 2015. L’éditorial du Figaro daté des 16 et 17 avril 2016 notait ainsi que 6 000 migrants venaient de débarquer en Italie au cours des trois jours précédents ! Et les choses ne se sont pas arrangées depuis...

Une partie de ces “migrants” restent en Italie, où ils sont de plus en plus mal tolérés. Une autre se répand ailleurs en Europe, par exemple à Calais où, fin août 2016, l’effectif du vaste campement sauvage baptisé “la Jungle” est brutalement passé de 6 000 à 10 000 personnes (en attendant d’être réparti sur l’ensemble du territoire français), ou encore à Paris, où l’on annonce, début septembre 2016, l’ouverture de deux centres d’accueil...Et ce n’est pas fini !

Bien entendu, l’Allemagne, l’Italie et la France ne sont pas les seules nations visées par cette déferlante migratoire, qui concerne l’ensemble de l’Europe et relève, à l’évidence, d’un plan concerté d’invasion, tant semblent parfaitement rodés les techniques de passage et les trajets utilisés, y compris les trajets de rechange lorsque les voies habituelles ne sont plus accessibles.

LES PEUPLES EUROPÉENS SONT EN DANGER

Cette invasion est bien évidemment un danger pour l’identité des peuples européens, déjà mise à mal par des décennies d’une démentielle politique d’immigrationnisme de masse. Elle constitue également un danger pour leur sécurité, comme le montrent, non seulement les agressions dont ont été victimes plus d’un millier de femmes allemandes lors de la nuit de la saint Sylvestre 2015, mais aussi les attentats commis en Europe : c’est ainsi que deux au moins des terroristes ayant opéré à Paris lors des attaques du 13 novembre 2015 étaient entrés en France en se glissant dans le flot des migrants. Par ailleurs, selon un article de L’Express publié par msn.com le 22 février 2016, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a indiqué que plusieurs milliers de djihadistes de l’Etat islamique étaient entrés en Europe à la faveur de la crise migratoire.

Le pire est donc assurément à venir, non seulement pour la préservation de l’identité européenne, mais aussi pour la sécurité physique des peuples européens.

Et pendant ce temps-là, que font les autorités européennes ? Elles se complaisent dans l’humanitaire le plus basique, accueillant sans mot dire les masses de “migrants” en provenance des côtes libyennes, comme elles l’avaient déjà fait avec ceux qui avaient pris la mer en Turquie. Devant l’invasion, la seule réaction de l’Union européenne consiste finalement à dire qu’il faut accueillir tout le monde dans des conditions “décentes”, chaque Etat européen étant invité à prendre sa part du fardeau. Et, à quelques rares exceptions près, dont nous reparlerons plus loin, les Etats européens sont sur la même longueur d’onde.

Que nous disent donc l’UE et ces Etats pour justifier cette position ? Tout simplement que les “migrants” sont des réfugiés appelés à bénéficier du droit d’asile en Europe et qu’il convient, par conséquent, d’arracher à des conditions de vie “indignes”.

Des “réfugiés” : est-ce bien sûr ? Dans un article publié le 27 janvier 2016, le réseau EurAction soulignait que, selon Franz Timmermans, vice-président de la commission européenne, les “migrants économiques” représentaient “environ 60 %” du nombre total des arrivants en décembre 2015, d’où il résultait que les authentiques réfugiés potentiels ne représentaient que 40 % du total des “migrants”.

PARMI LES “MIGRANTS”, COMBIEN DE VRAIS RÉFUGIÉS ?

Mais 40 %, c’était encore beaucoup trop, comme l’a ensuite montré l’exploitation qui pouvait être faite d’un article paru dans Le Monde daté du 9 janvier 2016. Car cet article nous apprenait non seulement que la France avait enregistré 80 075 dossiers de demande d’asile en 2015, mais, aussi et surtout, donnait la structure de la population ayant déposé les demandes d’asile en question. En tête de l’article en cause figurait en effet un schéma du “top 10” des demandeurs d’asile, schéma que l’on peut résumer comme suit :

5 091 (Soudan) + 3 403 (Syrie) + 3 139 (Kossovo) + 3 071 (Bangladesh) + 3 049 (Haïti) + 2 937 (République démocratique du Congo) + 2 815 (Chine) + 2 245 (Albanie) + 2 145 (Irak) + 2 122 (Afghanistan) = 30 017 demandeurs d’asile au “top 10” en 2015.

Or, depuis des mois, les dirigeants européens affirment que les seuls “vrais” demandeurs d’asile sont les Syriens et les Irakiens, les autres n’étant que des “réfugiés économiques” dont la vocation est de retourner dans leur pays sans plus attendre. Sur cette base, les données ci-dessus montrent, par conséquent, que le nombre de “vrais” réfugiés s’établit à : 3 403 + 2 145 = 5 548 sur un “top 10” de 30 017, soit 18,48 %.

Mais le pourcentage réel de vrais réfugiés est encore plus faible. En effet, ce n’est pas au “top 10” qu’il convient de rapporter les 5 548 demandeurs syriens et irakiens, mais au total général des dossiers de 2015, soit 80 075, ce qui ramène le pourcentage des vrais demandeurs à 6,93 %. C’est dérisoire et, comme on pouvait s’y attendre, très inférieur au pourcentage de vrais réfugiés annoncé par Frans Timmermans, qui parlait, comme on l’a vu plus haut, de 40 % de réfugiés authentiques au sein de la vague migratoire de 2015. On nous rétorquera que le pourcentage obtenu en France est éventuellement inférieur au pourcentage réel concernant l’ensemble de l’Europe. Mais, compte tenu de ce que donne le calcul dans le cas français, qui intéresse une population parfaitement représentative de la vague migratoire submergeant l’ensemble du continent européen, comment imaginer que le pourcentage réel concernant la totalité de l’Europe puisse être sérieusement supérieur à 10 % ?

Dès lors, on est logiquement conduit à penser que la très grande majorité de ceux qui forcent ainsi les portes de l’Europe sans y être invités n’a aucun droit à y rester, puisqu’elle ne remplit pas les conditions nécessaires, non seulement pour bénéficier du droit d’asile, mais aussi et avant tout pour avoir la possibilité de présenter le dossier dont l’examen lui permettra éventuellement d’avoir accès à ce droit. Le cas de tous les autres relève de l’escroquerie pure et simple, pour laquelle la sanction minimale est évidente : l’expulsion immédiate !

POUR DÉFENDRE L’EUROPE, IL FAUT S’INSPIRER DE L’EXEMPLE HONGROIS

Il est au moins un homme d’Etat en Europe qui a compris quelle devait être la réaction correcte face à l’invasion, c’est le Hongrois Viktor Orban, lequel a mis en place, aux frontières de son pays, un “mur” destiné, non pas à empêcher toute entrée en Hongrie, comme le prétendent les gras médias malhonnêtes, mais à permettre un contrôle efficace des entrées, de façon que seuls les demandeurs d’asile authentiques puissent pénétrer dans l’Espace Schengen, à l’exclusion de tous les autres. Et ce contrôle, Orban l’a mis en place avec le soutien discret de... l’Union européenne ! Lors de son émission du mardi 15 septembre 2015, l’émission “C dans l’air” nous a en effet appris, par la voix de l’un de ses intervenants, membre de la Fondation Robert Schuman, que le “mur” hongrois était financé en partie par l’UE, ledit “mur” étant réalisé en application de la réglementation européenne, qui veut que l’on sécurise les frontières extérieurs de l’Espace Schengen.

On admirera l’hypocrisie des dirigeants de l’UE, qui pleurnichent sur le sort des “migrants” et financent, dans le même temps, le mur hongrois mis en place par Orban, dont la politique a finalement reçu le soutien de plusieurs pays situés à l’est de l’Union. Mais le plus important n’est pas là. Le plus important est de prendre conscience que les textes européens permettent de défendre l’Espace Schengen, dès lors qu’ils sont correctement appliqués. Il est donc inepte de prétendre que les choses iraient mieux en quittant l’Espace Schengen, puisque les textes qui le régissent permettent de défendre les peuples européens. Ce n’est pas Schengen qui est en cause, mais le personnel politique dominant, qui ne veut pas défendre l’Europe : ce personnel étant ce qu’il est, croit-on vraiment que les choses iraient mieux dans le cadre d’un repli national ? Par exemple, l’immigration de masse que subit la France n’a-t-elle pas été, d’abord et avant tout, le fait du gouvernement français ?

La solution ne réside donc pas dans la déconstruction de l’UE et de l’Espace Schengen, souhaitée par les gnomes de Wall Street, tout comme ils souhaitent la destruction de l’euro, elle réside tout bonnement dans l’application des textes européens. A cet égard, une politique efficace de défense européenne contre l’invasion devrait reposer avant tout sur les deux éléments suivants :

- la mise en place d’un contrôle efficace des frontières de l’Espace Schengen, dans l’esprit de ce qui a été fait par la Hongrie ;

- la mise en œuvre d’un contrôle systématique de tous les soi-disant “réfugiés” entrés en Europe, pour déterminer qui a droit effectivement à l’asile et qui doit être expulsé sans plus tarder.

Il s’agirait là d’un chantier très lourd, nous dira-t-on. C’est exact, mais le lancement de ce chantier est indispensable à la défense de l’identité et de la sécurité des Européens, qui permettrait enfin de lancer cette politique d’inversion des flux migratoires dont l’Europe a le plus pressant besoin.

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samedi, 12 novembre 2016

Alain de Benoist : « 9 novembre 1989 : chute du Mur de Berlin. 9 novembre 2016 : élection de Donald Trump.»

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Un entretien avec Alain de Benoit sur Breizh info cliquez ici

Breizh-info.com : Quel est votre sentiment après l’annonce de l’élection de Donald Trump ?

Alain de Benoist : 9 novembre 1989 : chute du Mur de Berlin. 9 novembre 2016 : élection de Donald Trump. Dans les deux cas, la fin d’un monde. Notre dernier Prix Nobel de littérature, Bob Dylan, s’était finalement révélé bon prophète : The times they are a-changin’ ! C’est en tout cas bien à un événement historique que nous venons d’assister. Depuis des décennies, l’élection présidentielle américaine se présentait comme un duel à fleurets mouchetés entre deux candidats de l’Establishment. Cette année, pour la première fois, c’est un candidat anti-Establishment qui se présentait – et c’est lui qui l’a emporté. « Malgré ses outrances », disait un journaliste. Plutôt à cause d’elles, aurait-il fallu dire, tant l’électorat de Trump n’en pouvait plus du politiquement correct !

En fait, dans cette élection, ce n’est pas le personnage de Trump qui est important. C’est le phénomène Trump. Un phénomène qui, tout comme le Brexit il y a cinq mois, mais avec une force encore supérieure, illustre de façon spectaculaire l’irrésistible poussée du populisme dans le monde. Natacha Polony l’a très bien dit : ce phénomène « n’est que la traduction d’un mouvement de fond qui ébranle toutes les sociétés occidentales : la révolte des petites classes moyennes déstabilisées dans leur identité par la lame de fond d’une mondialisation qui avait déjà emporté les classes ouvrières ». Le fait dominant, à l’heure actuelle, tient en effet dans la défiance grandissante que manifestent les peuples à l’endroit des élites politiques, économiques, financières et médiatiques. Ceux qui ont voté pour Trump ont d’abord voté contre un système dont Hillary Clinton, symbole passablement décati de la corruption institutionnalisée, donnait une représentation exemplaire. Ils ont voté contre le « marigot de Washington », contre le politiquement correct, contre George Soros et Goldman Sachs, contre la morgue des politiciens de carrière qui cherchent à confisquer la démocratie à leur seul profit, contre le show business que les Clinton ont appelé à leur rescousse. C’est cette vague de colère qui s’est révélée irrésistible.

Breizh-info.com : Au-delà de cette victoire, l’écart de voix est considérable. Comment l’expliquez-vous ? S’agit-il du dernier sursaut des Blancs et des Indiens d’Amérique, menacés démographiquement par les Noirs et les Latinos ?

Alain de Benoist : Aux États-Unis, le vote populaire est une chose, celui des grands électeurs (le « collège électoral ») en est une autre. Le plus extraordinaire, et le plus inattendu, est que Trump l’ait aussi emporté auprès des grands électeurs. Bien entendu, on peut estimer qu’il a surtout fait le plein de la classe ouvrière blanche, dont un certain nombre de suffrages s’était précédemment portés sur Bernie Sanders (en ce sens, le vote en sa faveur est aussi un vote de classe).

Mais, si intéressante soit-elle, une analyse du vote en termes ethniques serait assez réductrice. Les analyses qui ne manqueront pas de paraître ces prochaines semaines montreront que Trump a aussi obtenu des voix chez les Latinos (les « Trumpistas »), et même chez les Noirs. Le vrai clivage est ailleurs. Il est entre ceux qui considèrent l’Amérique comme un pays peuplé par des gens qui se définissent d’abord comme des Américains, et ceux qui n’y voient qu’un champ politique segmenté en catégories et en groupes de pression tous désireux de prévaloir leurs intérêts particuliers au détriment les uns des autres. Hillary Clinton s’adressait aux seconds, Trump aux premiers.

Breizh-info.com : La ligne politique de Donald Trump pourrait grossièrement être décrite comme plutôt libérale à l’intérieur des frontières et plutôt protectionniste à l’extérieur. Cela vous semble-t-il intéressant ? N’est-ce pas ce libéralisme « intérieur » qui manque au Front national pour percer en France ?

Alain de Benoist : La situation des deux pays n’est pas comparable, et la forme que peut (ou doit) y prendre le populisme ne l’est pas non plus. Aux Etats-Unis, le ressentiment anti-Establishment est inséparable de l’idée propre aux Américains que le meilleur gouvernement est toujours celui qui gouverne le moins. Cette aspiration libérale au « toujours moins d’Etat » fait partie de l’ADN étatsunien, pas de celui des Français qui, dans la crise actuelle, demandent au contraire plus de protection que jamais. Contrairement à ce que vous dites, le Front national, à mon avis, aurait donc tout intérêt à durcir plus encore sa critique du libéralisme.

Quant à soutenir le libéralisme « à l’intérieur » et le « protectionnisme » à l’extérieur, cela me paraît relever de la contorsion. Il n’y a pas d’un côté un libéralisme qui dit une chose, et de l’autre un libéralisme qui dit le contraire. Du fait même de ses postulats fondateurs, le libéralisme implique à la fois le libre-échangisme et la libre circulation des personnes et des capitaux. On peut certes déroger à cette règle, mais alors on sort du jeu libéral. Il est bien clair qu’avec Donald Trump, les Etats-Unis ne vont pas cesser d’être l’un des rouages moteurs du système capitaliste dans ce qu’il a de plus brutalement prédateur. Bien qu’il ne soit pas une figure de Wall Street, Trump correspond d’ailleurs assez bien lui-même à l’image d’un capitalisme débridé.

Breizh-info.com : Le FN se félicite de la victoire de Trump. La droite français semble effondrée. Qui va en tirer les fruits ici ?

Alain de Benoist : Pas grand monde probablement. Marine Le Pen a été la première (avec Poutine) à féliciter Trump, et c’est bien naturel. Ce qui est plutôt comique, c’est de voir tous les hommes politiques, de droite et de gauche, qui s’étaient bruyamment réjouis par avance d’une victoire de Clinton qui leur paraissait si «évidente», devoir demain faire bonne figure à Donald Trump, l’accueillir parmi eux dans les sommets internationaux, le recevoir sans doute un jour à l’Elysée, après avoir déversé sur lui des tombereaux d’injures et de mépris.

La classe dirigeante est à l’image des maîtres du cirque médiatique. L’élection de Trump est aussi «incompréhensible» pour eux qu’a pu l’être le Brexit en juin dernier, le « non » des Français au référendum de 2005, la montée du FN, etc. Elle leur est incompréhensible parce que pour la comprendre il leur faudrait se remettre en cause de façon suicidaire. C’est pourquoi ils ne trouvent rien d’autre à faire qu’à réciter leurs mantras sur les « discours de haine », la « démagogie » et l’« inculture » où se complairait le peuple. Leurs instruments conceptuels sont obsolètes. Ils ne veulent pas voir le réel, à savoir que les peuples n’en peuvent plus d’une démocratie représentative qui ne représente plus rien et d’une expertocratie qui ignore systématiquement les problèmes auxquels ils se heurtent dans leur vie quotidienne. Lénine disait que les révolutions se produisent quand à la base on ne veut plus et qu’à la tête on ne peut plus. Mais les élites en place sont incapables de s’en rendre compte, alors même que le sol se dérobe sous les pieds. Ecoutez-les tenter d’« expliquer » ce qui vient de se passer. Voyez leurs visages décomposés, tétanisés. Après avoir donné Clinton gagnante jusqu’à la dernière minute, ils ne veulent à aucun prix identifier les causes de leurs erreurs. Ils ne comprennent rien à rien. Ces gens-là sont incorrigibles.

Breizh-info.com : Marine Le Pen ne prend elle pas une leçon, elle qui parle de « France apaisée » avec un discours très modéré là où Trump a joué la carte agressive et déterminée ?

Alain de Benoist : C’est une erreur de croire que ce qui a bien fonctionné dans le contexte particulier d’un pays fonctionnera automatiquement dans un autre. Trump, le « clown milliardaire », a tenu durant sa campagne des propos d’une violence sidérante qui seraient impensables en France. La détermination, au surplus, n’implique pas forcément l’agressivité. Le slogan de « La France apaisée » se justifiait très bien il y a quelques mois. Il ne vous aura pas échappé qu’à l’approche des échéances électorales, la direction du FN l’a abandonné.

Breizh-info.com : La candidature de Donald Trump a notamment été portée par l’Alt-Right et une armée de jeunes militants virtuels qui ont utilisé à plein les montages vidéos, photographiques ou les dessins humoristiques pour soutenir Donald Trump avec humour. Est-ce la fin du militantisme traditionnel ? Est-ce le début d’un nouvel âge, celui de l’activisme numérique et de l’utilisation de l’humour ?

Alain de Benoist : Il est évident qu’Internet et les réseaux sociaux jouent désormais un rôle décisif dans la vie politique, mais les partisans de Trump ne sont pas les seuls à en avoir usé. Les soutiens de Hillary Clinton n’ont pas été en reste. Mais si l’on parle d’« activisme numérique », c’est surtout aux révélations de Wikileaks qu’il faut songer. Elles ont eu, comme vous le savez, un rôle décisif dans la campagne électorale américaine. A côté de Donald Trump, le grand vainqueur du scrutin s’appelle Julian Assange.

Breizh-info.com : A quelles conséquences vous attendez-vous en Europe ? Dans le monde ?

Alain de Benoist : Il y a tout lieu de penser que les conséquences vont être aussi nombreuses que considérables, mais il est trop tôt pour spéculer là-dessus. Autant Hillary Clinton était prévisible (avec elle, c’était la guerre avec la Russie presque assurée), autant les intentions de Donald Trump restent relativement opaques. Déduire les grandes lignes de ce que sera sa politique à la Maison Blanche de ses plus tonitruantes déclarations de campagne serait pour le moins audacieux, sinon naïf. Trump n’est pas un idéologue, mais un pragmatique. Il ne faut pas non plus oublier (le parallèle entre la France et les États-Unis est là aussi trompeur) que le président des États-Unis, coincé qu’il est entre le Congrès et la Cour suprême, est loin d’avoir tous les pouvoirs qu’on lui prête de ce côté-ci de l’Atlantique. D’autant que le complexe militaro-industriel est toujours en place.

Je pense par ailleurs que les «trumpistes» européens n’auront pas forcément que des bonnes surprises. Que Donald Trump se préoccupe en priorité des intérêts de son pays est tout à fait normal, mais il ne s’ensuit pas que cela favorise ou rejoigne les nôtres. « America first », cela veut dire aussi : l’Europe loin derrière ! Après des décennies d’interventionnisme tous azimuts et d’impérialisme néocon, le retour à un certain isolationnisme serait une bonne chose, mais qui peut aussi avoir son revers. N’oublions pas qu’aucun gouvernement américain, interventionniste ou isolationniste, n’a jamais été pro-européen !

Propos recueillis par Yann Vallerie

 

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Le nouveau numéro de Réfléchir et agir (n°54) est sorti

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mercredi, 09 novembre 2016

La victoire de Trump, c’est le contraire de la dédiabolisation du FN

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Jacques Chassaing Riposte laïque 

La première à avoir félicité le nouveau président outre-atlantique, est paraît-il la présidente de l’ersatz du Front national. L’original ayant été cofondé par son propre père, Jean-Marie Le Pen, exclu depuis.

Or, en ce jour mémorable, faut-il rappeler à Marine (puisque désormais, sa com de campagne écourte son patronyme) que la victoire de Trump découle de la clarté de ses propos, notamment en matière d’immigration. Il suffit de repasser les vidéos de sa campagne pour être convaincu qu’un discours de vérité paie. Et surtout quand ce discours est en parfaite adéquation avec les aspirations du peuple.

C’est de cet exemple que doit s’inspirer immédiatement son parti. En termes simples, raffermir son discours sur deux axes : DÉSISLAMISATION et REMIGRATION et leurs corollaires. Et accepter une union équitable des partis et formations patriotiques.

A défaut, elle prend la responsabilité de l’échec pour 2017.

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dimanche, 06 novembre 2016

Cheyenne Carron : "la question identitaire me semble cruciale"

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Le film « La Chute des Hommes » réalisé par Cheyenne Carron sort au cinéma le 23 novembre. À travers trois destins croisés, il aborde le thème de l’enfer islamiste, mais aussi de la rédemption. Entretien avec une cinéaste hors normes, au regard libre et très personnel.

Née de parents kabyles et placée à l'âge de 3 mois dans une famille d'accueil française, Cheyenne Carron a été baptisée à l'âge de 38 ans. Autant dire qu'elle porte un regard très personnel et très riche sur les questions d'identité personnelle qui nourrissent souvent ses films. La cinéaste engagée a réalisé dix films, dont « L'Apôtre » en 2014, qui a remporté le prix de la fondation Capax Dei. Elle a autoproduit son dernier long métrage, « La Chute des Hommes ».

Pourquoi ce titre de « La Chute des Hommes » ?

« La Chute des Hommes », c'est l'histoire des hommes qui sans cesse se répète ; les hommes se font des guerres parce qu'ils ne parviennent pas à rester humbles face à l'Autre et qu'ils veulent sans cesse dominer et peut-être aussi que cette chute pour mes personnages est une nécessité pour mieux se relever. 

Cet extrait signifie-t-il que vous êtes optimiste pour l'avenir de la France ? Pensez-vous que l'héritage chrétien et laïc de la France est une protection pour combattre l'Islam radical ?

Oui, je suis plutôt optimiste. De tout temps, il y a eu des fins de cycles, mais cela implique aussi des renaissances. Les nations d'Europe renaîtront, mais pour cela, il est important de ne pas oublier d'où l'on vient. C'est-à-dire que pour être fort, il faut être capable de porter un héritage et de le léguer à son tour. La question identitaire me semble cruciale.

L'Europe porte une âme chrétienne, mais aussi un magnifique héritage païen, il est important qu'elle s'en souvienne. Car c'est en étant forte de ce qu'elle est qu'elle sera respectée et appréciée des gens venus d'ailleurs. Je le dis sans mépris pour ces "gens", car moi-même j'en fais partie. 

Que l'on égorge un prêtre dans une église, alors qu'il célèbre une messe, a été un événement d'une gravité extrême. Rien n'est plus grave que cela. Trois heures après le crime, je me suis d'ailleurs rendue sur place. Je devrais vous dire qu'en tant que chrétienne, je pardonne, car c'est comme cela qu'on m'a éduquée, mais en réalité il n'en est rien… peut-être ne suis-je pas une très bonne chrétienne ?​ ​​​​​​


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vendredi, 04 novembre 2016

QUAND ON VEUT RASSEMBLER LES FRANÇAIS, ON COMMENCE PAR RASSEMBLER SON CAMP...

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Le Siel, Souveraineté, indépendance, et liberté, un petit parti allié au Front national au sein du Rassemblement bleu marine (RBM), va se prononcer samedi sur la fin de cette alliance à l'initiative de son président, Karim Ouchikh.

« Je ne veux pas rompre avec Marine Le Pen. Nous continuerons à soutenir sa candidature pour la présidentielle », indique-t-il, interrogé par l'AFP.

Mais le conseiller régional francilien entend « mettre un terme à la mascarade » de l'alliance entre son parti, 2 000 adhérents revendiqués, et le FN: « il faut prendre acte de la fin du RBM », moribond depuis 2012, « et donc reprendre notre liberté vis-à-vis du FN ».

Il proposera donc une motion en ce sens lors d'une réunion du comité directeur du Siel, samedi à 14h à Paris. « Il n'y a pas de motion contradictoire à ma connaissance. Je suis confiant » sur le vote, a assuré M. Ouchikh.

"Une bonne nouvelle" selon Marine Le Pen

Il reproche au FN son « projet politique aseptisé ». Ouchikh estime aussi que le FN devrait accorder plus de place à ses troupes aux législatives.

« Le Siel était devenu un groupuscule concentrant tous les profils d'extrême droite dont on ne voulait plus. Les virés, les tarés, les racialistes, Civitas et autres dingues. Son départ est une bonne nouvelle », a commenté l'entourage de Marine Le Pen.

NDLR SN : Sans commentaire...

La position de Karim Ouchick et du SIEL cliquez là

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mardi, 01 novembre 2016

Poutine et la Troisième Rome

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Ronald Zonca Boulevard Voltaire cliquez ici

Les comportements de la Russie nous sont constamment présentés par nos médias comme étant erratiques, incompréhensibles, et ses dirigeants irrationnels. Pourtant, la lecture d’un simple document permettrait à ces plumitifs d’appréhender les principes de gouvernement de cette nation.

La prise de fonction du président Poutine, en mai 2000, fut suivie, en août, d’un Concile épiscopal qui a produit un document décrivant la conception sociale de l’Église orthodoxe russe [PDF]. Lors de l’ouverture de la représentation du Patriarcat de Moscou auprès des institutions européennes en 2003, ce document a été publié sur son site, notamment en français.

Les positions sont expliquées au travers des saintes Écritures. Saint Paul, qui a séparé culture et culte, faisant ainsi de la religion chrétienne une religion ne relevant pas de l’orthopraxie, est cité d’abondance. Ces principes ne devraient pas choquer les Français du fait de leur héritage helléno-chrétien.

N’en déplaise à ceux qui veulent faire table de rase de cet héritage et qui, faute de retenir le meilleur, sont dans l’agitation pour se donner l’illusion d’exister.

Ce document livre les positions de l’Église sur les notions d’État, de nation, de travail, de propriété, de guerre et de paix, de criminalité, de morale personnelle, familiale et sociale, de santé, de bioéthique, d’écologie, de sciences, de culture et d’enseignement, de médias, de relations internationales et de mondialisation.

Il ne s’agit pas d’un inventaire à la Prévert mais de principes aptes à guider toutes les personnes en charge d’une fonction publique. Sauf, évidemment, à vouloir mépriser les valeurs du peuple pour satisfaire un ego surdimensionné mâtiné d’avidité.

Dostoïevski, dans Les Possédés, affirme qu’un athée ne peut pas être russe. Staline entame son discours suite à l’invasion de l’Allemagne nazie par « Sœurs et frères ». Sans parler de la procession aérienne de l’icône de Notre-Dame de Kazan autour de Moscou lors de l’avancée allemande. Ces hommes avaient parfaitement perçu la dimension spirituelle de la Russie.

L’action du président Poutine et de son gouvernement est influencée par ces principes. D’où son niveau de popularité en et hors Russie et la détestation des tenants du matérialisme qui mettent la France en coupe réglée. Nos dirigeants, par servilité atlantiste, usent du même cynisme que celui de Talleyrand quand il déclarait : « Appuyons-nous fortement sur les principes, ils finiront bien par céder. »

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De tels principes, par leur enracinement dans l’Occident chrétien, résonnent au fond des âmes, même dans celles des athées, par leur poids culturel et historique.

La Russie est une nation chrétienne avec une laïcité authentique. Cette nation est guidée des principes moraux issus de son histoire, de sa culture et de sa religion.

C’est par ces trois entités qu’un être humain devient un citoyen car il peut s’enraciner dans le passé de sa nation, exister au présent dans sa société et se projeter dans le futur de sa patrie.

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samedi, 29 octobre 2016

Qui veut la peau de Riposte laïque ?

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Maître Frédéric Pichon est l'un des avocats de Riposte Laïque et de Résistance républicaine. Il supporte difficilement le harcèlement que subit ce site, et son fondateur Pierre Cassen. Dans cette tribune, qu’il a adressée à Polémia, il explique les dessous de pratiques qui sont fort éloignées de celles qu’on pourrait attendre de cette institution, où les magistrats prétendent rendre la justice au nom du peuple français.

Frédéric Pichon Avocat à la Cour

Il n’est pas de mon habitude de jouer aux pleureuses. Avocat au Barreau de Paris depuis plus de 18 ans, je crois connaître la justice pour savoir que cette institution dont on est en droit d’attendre par définition qu’elle tende autant que possible vers la vérité et l’équité est, à l’image de la nature humaine, imparfaite et faillible. L’exigence d’une justice sans faille, tout comme celle d’une société parfaite sans injustice sont des exigences vers lesquelles l’on doit tendre en sachant aussi que qui fait l’ange fait la bête. Les vertueux qui ont cru prétendre à l’incorruptibilité ont souvent accouché de la Terreur.

Et enfin, il est toujours bon de rappeler à nos clients que, non, la Justice n’est pas un moule uniforme où tout serait joué d’avance et qu’il existe parmi les magistrats des hommes courageux et consciencieux comme des négligents, des intempérants et des corrompus.

Ces précautions d’usage étant rappelées, c’est aussi mon devoir d’avocat, puisque, dans certaines circonstances, ni la rédaction de conclusions pourtant étayées par le droit et des règles établies par notre jurisprudence, ni la conviction de la plaidoirie ne suffisent à incliner les juges, non pas à rendre un jugement de faveur, mais tout simplement à appliquer la loi comme à n’importe quel citoyen.

Il apparaît cependant évident qu’en matière de procès politique, la donne soit différente.

Et lorsque l’exercice habituel de la profession ne suffit plus à assurer la défense, c’est la plume qui doit prendre la relève en dehors des prétoires et des salles d’audience et ce conformément à la jurisprudence de la Cour européenne.

J’ai l’honneur d’être l’avocat de l’Association Riposte laïque et de son courageux fondateur Pierre Cassen.

Je déplore depuis plusieurs mois un incroyable acharnement judiciaire et policier contre mes clients en dépit des règles de droit et de jurisprudence que l’on reconnaît à d’autres.

Ainsi, il y a quelques jours, mon client a dû faire face à pas moins de quatre convocations en police et en justice. Et si la plupart de ces plaintes n’aboutiront pas, celles-ci n’étant pas fondées en droit, celles-là étant prescrites, elles obligent néanmoins mon client à se déplacer, à répondre à des interrogatoires, exercice toujours désagréable pour un honnête homme suspecté d’avoir publié des articles de fond et des caricatures.

Ces procédures innombrables ont un coût et elles ont aussi un but : asphyxier financièrement mes clients pour les dissuader de poursuivre leurs actions.

La raison de fond de cet acharnement ? La dénonciation sans concession par mes clients de l’islam. Non pas seulement de l’islam radical mais de l’islam en tant que système politique englobant d’essence totalitaire qui a vocation à régenter tous les pores de la société et ce en contradiction avec nos règles et nos traditions les plus ancrées.

Autrement dit, on reproche à mon client d’être un donneur d’alerte, de pointer les causes du mal et pas simplement d’en déplorer les causes en allumant une bougie ou en mettant la faute sur « les religions » en général.

On lui reproche de mettre de l’huile sur le feu dans le bloubiboulga de la sacro-sainte religion du vivrensemblisme où tous les hérétiques méritent le bûcher judiciaire.

En 2012, lorsque l’Association décida d’expatrier l’exploitation du site en Suisse, pays connu pour sa neutralité, déplaçant de facto la responsabilité légale du directeur de publication, la police et la Section AC4 du parquet de Paris, véritable instrument politico-judiciaire pour traquer les opposants au dogme remplaciste et libre-échangiste, s’ingénièrent à prétendre que cette expatriation n’était qu’un moyen pour échapper à la justice.

Mais le plus incroyable étant que, ne s’encombrant pas de contradictions, cette même justice n’hésite pas dans le même temps et quand ça l’arrange à condamner le directeur de publication domicilié en Suisse au nom d’une compétence universelle que s’octroient les juridictions françaises pour connaître de tous les délits de presse commis dans le monde et dans le même temps à poursuivre mon client, Monsieur Cassen, domicilié en France, en prétendant qu’il est également directeur de publication.

Ainsi les juges ne s’embarrassent-ils plus de décisions contradictoires, pas même de leurs propres jugements où ils disent blanc un jour et noir le lendemain dès lors qu’il faut faire taire par tous les moyens le prévenu Cassen jugé pour hérésie à la religion du Vivre-ensemble et du remplacisme organisé.

On rappellera ici utilement l’incroyable jurisprudence de la XVIIe correctionnelle validant le racisme anti-Blanc revendiqué par Anne Lauvergeon se vantant d’exclure du recrutement des grands mâles blancs et condamnant même l’AGRIF à des dommages intérêts pour procédure abusive.

Ne nous y trompons pas : on peut légitimement juger excessifs certains propos de mes clients. On peut même être en désaccord. Mais ce qui est en jeu aujourd’hui aussi c’est le germe d’un nouveau totalitarisme d’une nouvelle religion manichéenne tellement persuadée d’incarner le bien qu’elle n’hésite pas à piétiner ses propres règles pour imposer ses desseins.

Dans un testament visionnaire, Philippe Muray avait prédit le risque d’une judiciarisation croissante dans une société de l’homo festivus où l’on déteste par-dessus tout le citoyen enraciné et refusant le prêt-à-penser du mondialisme destructeur des âmes et des identités.

La résistance à l’oppression n’est plus une option : c’est un impératif moral. Et avec elle la dénonciation non plus seulement de la légalité mais encore de la légitimité de certains de ses juges et de leur police.

« Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » proclamait Trotsky.

Pour notre part, ce sera « Vaincre ou Mourir ».

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vendredi, 28 octobre 2016

Quimper : Les faïenceries Henriot créent une « Marianne noire » pour soutenir les migrants

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Source Breiz Atao cliquez ici

La dégénérescence s’accélère si vite qu’il est difficile de traiter l’information au rythme où les choses évoluent. Cette fois-ci, elle implique les très vénérables faïenceries Henriot, à Kemper/Quimper, en Cornouaille (Finistère).

L’artiste Yannick Cohonner et Jean-Pierre Le Goff, le patron de la faïencerie Henriot-Quimper, se sont tout de suite entendus autour de la création d’une nouvelle statue de Marianne. Leur première rencontre remonte à l’été 2015. Cette collaboration a débouché sur l’édition d’une Marianne, couleur chocolat. C’est aussi un signe supplémentaire de la liberté revendiquée par le patron de la manufacture. Réaliser une Marianne noire, qui plus est à partir d’un prototype en 3D, est une première en France. Cette fois-ci, Yannick Cohonner revendique pleinement cette nouvelle version de Marianne. Elle ne devrait pas laisser indifférent. « Ce serait formidable qu’elle suscite des réactions. Cette Marianne est tout sauf une femme blanche et catholique. Cette figure incarne aussi les valeurs de la citoyenneté qu’il est bon de réaffirmer dans cette période. » (Source)

Cette bouffonnerie appelle plusieurs observations. Premièrement et objectivement, cette production est médiocre, sans inspiration, même dans la catégorie qu’elle prétend occuper : un resucé d’Art Nègre des années 30. On ne découvre pas deux fois l’Amérique.

Que des Bretons dégénérés en viennent à souiller une marque quimpéroise illustre comme Henriot pour consentir à la doxa jacobino-métisseuse, voilà qui donne le ton de l’effondrement général de notre niveau culturel.

On ne peut nier cependant la cohérence à la démarche : Marianne, la putain issue du caniveau révolutionnaire, illustre parfaitement les valeurs de cette république finissante. Elle n’est jamais tant elle-même qu’une fois africanisée. Elle incarne alors parfaitement cette entreprise de destruction que constitue le programme politique du jacobinisme républicain. Surtout en terre bretonne depuis deux siècles.

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mercredi, 26 octobre 2016

La théorie de la conspiration n’est pas fasciste

Protocoles-Sages-Sion-e.jpgNicolas Bonnal

EuroLibertés cliquez ici

On confond dans nos médias subtils néonazisme et théorie de la conspiration, croyant ainsi condamner ceux qui, venus de droite, de gauche, du gaullisme ou du communisme, ne supportent plus ce système et son information.

Au lieu d’écouter les experts, on ferait mieux de s’adresser au monstre directement. Voici ce qu’Hitler écrit de la conspiration et des conspirateurs (Mein Kampf, pp. 253-255) : « Seuls, de tout petits groupements, après des années de filtrage, pourraient acquérir le caractère de véritables organisations secrètes. Mais l’exiguïté même de pareilles formations leur enlèverait toute valeur pour le mouvement national-socialiste. »

Le bric-à-brac ésotérique sur Thulé et le nazisme est arrivé après la guerre, destiné sans doute à diaboliser intellectuellement l’objet de toutes les haines postmodernes. Mais voici en tout cas ce que veut Hitler : des militants et pas des conspirateurs : « Ce dont nous avions besoin, ce n’étaient pas de cent ou deux cents conspirateurs audacieux, mais de centaines de milliers de militants fanatiques épris de notre idéal. Il fallait travailler non pas dans des conciliabules secrets, mais par de puissantes démonstrations de masses, et ce n’était point par le poignard ou le poison ou le revolver que le mouvement pouvait vaincre, c’était seulement par la conquête de la rue. »

La théorie de la conspiration vide la rue, remplit les boîtes aux lettres, empêche la prise du Pouvoir. C’est pourquoi elle est encouragée par le Pouvoir qui la met en vedette en mimant la sévérité professorale.

Or : « Nous devions faire comprendre au marxisme que le national-socialisme était le maître futur de la rue, et qu’il serait un jour le maître de l’État. »

Hitler insiste sur les dégâts moraux de la théorie et surtout de la pratique de la conspiration : « Le danger des organisations secrètes est encore actuellement dans le fait que leurs membres perdent souvent toute notion de la grandeur de leur tâche, et qu’ils croient que le sort d’un peuple peut être décidé par un meurtre. »

Opération JFK mal vue, donc…

Pour Hitler, le problème est simple : la conspiration est réservée aux flemmards et la grandeur réside dans le mouvement social actif qui a disparu aujourd’hui, du côté des partis au Pouvoir comme du côté des contestataires.

« Pour préserver aussi le militant de toutes les tentations de nourrir son activité par de petites conspirations, on devait, dès le début, l’initier complètement à la grande idée du mouvement et l’entraîner si entièrement à la tâche de la défense de cette idée, que son horizon s’élargirait aussitôt… De cette façon, la lutte contre l’État actuel était élevée au-dessus de l’atmosphère de petits actes de vengeance et d’activités de conspirateurs. »

De ce point de vue, on pourra dire que la théorie de la conspiration, et sa pratique par nos légistes n’est pas « fasciste » : avis à nos nuées d’experts TV donc. Elle reflète nûment l’involution d’une société repue, ludique et fatiguée.

Sur la théorie de la conspiration, lire Protocoles des sages de Sion : un paradoxe politique, théorique et pratique : « C’est un faux, c’est pour une très faible part un plagiat, c’est surtout un extraordinaire ouvrage de politique, théorique et pratique. Cet ouvrage comprend quatre textes : « Réflexions sur les « Protocoles » des Sages de Sion » de Bernard Plouvier, suivi des Éditions définitives des textes intégraux des livres de Serge Nilus (« « Protocoles » des sages de Sion »), Maurice Joly (« Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu »), suivi d’une victoire de Me Éric Delcroix (« L’abrogation de l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881 »). Pour en savoir plus, cliquez là

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DÉMANTÈLEMENT DE LA « JUNGLE » DE CALAIS : ENTRE IMPOSTURE ET DÉMAGOGIE CRIMINELLE

img-aff-remigration-dissidence-francaise.pngUn communiqué de

la Dissidence française :

Hier a débuté l’évacuation des immigrés clandestins de la « jungle » de Calais. Des dizaines de cars affrétés spécialement pour l’occasion, aux frais du contribuable, ont été dépêchés sur place avec pour mission de disséminer ces immigrés aux quatre coins de la France. La situation a déjà commencé à dégénérer. Incendies dans la jungle, heurts et affrontements entre migrants, grogne des maires, des élus locaux et des riverains de dizaines de communes à qui le gouvernement impose sans concertation l’arrivée de centaines d’immigrés clandestins… Des observateurs ont déjà pu constater que nombre de ces « migrants » ont profité de leur transfert pour s’échapper à la première occasion, parfois aidés par des activistes gauchistes « no-borders ». Malgré les annonces faussement rassurantes des autorités, nul ne sait qui ils sont, ni où ils comptent aller.

Tandis que l’hiver s’installe et que plusieurs dizaines de Français de la rue crèveront une nouvelle fois dans l’indifférence générale, le gouvernement prend soin de ses « migrants » : allocations, aides de toutes sortes, hébergement et transport gratuit, impunité judiciaire…

Au-delà des effets d’annonce, une réalité : le gouvernement Hollande-Valls se montre parfaitement incapable de répondre avec fermeté à cette crise et ne fait qu’aggraver la situation en multipliant des « jungles » partout en France. Jamais le taux de reconduites à la frontière des déboutés du droit d’asile n’a été aussi bas, et jamais les autorités françaises n’ont fait preuve d’un tel laxisme judiciaire avec des ressortissants étrangers, parmi lesquels nul ne sait combien ont prêté allégeance à l’État Islamique et commettront dès qu’ils en auront l’occasion des actes terroristes.

Il y a urgence. Depuis des décennies, les gouvernements successifs dit de « gauche » ou de « droite » n’ont fait qu’accentuer et organiser cette invasion, précipitant notre pays vers une guerre civile aux conséquences inimaginables. Depuis plusieurs années, la Dissidence Française a formulé des propositions fortes, et publié son Plan d’urgence pour Calais qui, s’il était appliqué, réglerait une fois pour toute le problème. D’une manière plus générale, seul un changement radical de politique migratoire, sociale et judiciaire pourra protéger les Français du terrorisme et inverser le processus d’invasion migratoire.

Aidez-nous à imposer nos solutions et faire entendre la voix du pays réel.

Le changement, ce sera nous. De gré, ou de force.

Source cliquez ici

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dimanche, 23 octobre 2016

Cazeneuve a préféré protéger une bouffe privée de Hollande que les Niçois : 86 morts !

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Paul Le Poulpe Riposte laïque cliquez ici

C’est seulement maintenant que nous prenons connaissance de l’audition de la directrice de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), Marie-France Moneger-Guyomarc’h, le 6 septembre dernier, par une mission parlementaire présidée par Eric Ciotti. On sent que ce dernier, impitoyable, cherche à comprendre pourquoi les Niçois n’ont pas profité de la protection de forces mobiles, comme les années précédentes. Il rappelle que cette ville est la cinquième de France, que nous étions en plein état d’urgence, et qu’il y a plus de 500 fichés S dans le département.

La directrice bafouille lorsqu’elle est prise, les doigts dans le pot de confiture du mensonge, à imaginer un prétexte bidon pour justifier le fait que ses services ont préféré mentir par omission afin de ne pas avouer que des forces mobiles avaient été utilisées pour assurer la sécurité du soi-disant président de la République en déplacement privé au Festival d’Avignon (on ne peut rien refuser à Julie Gayet), plutôt qu’à Nice, pour le feu d’artifice du 14 Juillet (à partir de 3 mn sur la vidéo), avec les conséquences que l’on connaît.

Cazeneuve et ses sbires ont donc pensé que la sécurité d’un repas privé de Hollande à Avignon, avec des artistes du système, était plus importante que la sécurité des Niçois. Conséquence : 86 morts et des centaines de blessés mutilés à jamais.

Et le pire est que, en outre, Cazeneuve, comme d’ailleurs Estrosi, a grossièrement menti aux Français, par la suite, comme le démontre notre contributeur Jacques Chassaing.

Attentat de Nice : Cazeneuve et Estrosi ont menti cliquez ici

Ils ont voulu cacher aux Français que l’assassin musulman a pu rouler pendant 2 kilomètres avant de caler, et seulement abattu à ce moment là. Il a fallu 4 minutes et 17 secondes pour tuer le conducteur. 4 minutes et 17 secondes, vous vous rendez compte. Des gens écrasés par centaines, et personne pour intervenir ! Comme le disait Jacques, en Israël ou aux Etats-Unis, le camion n’aurait pas fait cent mètres. Et nous étions en plein état d’urgence ! Mais il faut respecter l’Etat de Droit, et protéger les repas privés du président avec ses amis artistes…

Dans n’importe quel pays au monde, après une telle incompétence, le ministre de l’Intérieur aurait été viré sur le champ, après les troisième attentat musulman de masse ! En France, il a fallu attendre un mois et demi pour avoir connaissance de ces images accablantes.

Cet homme, qui ose se dire ministre de l’Intérieur, est en fait le ministre de l’Invasion. Il organise, avec des méthodes dignes d’une dictature, s’appuyant sur des préfets aux ordres, la mise à mort de nos villages, à qui il impose la présence des clandestins de Calais par dizaines, voire parfois par centaines. Il ose interdire aux maires de voter.

Il méprise tellement ses policiers que, quand ils se font griller dans leur voiture par des racailles, il minimise la gravité des faits, et les laisse aller au massacre quotidiennement.

Ce plus mauvais ministre de l’Intérieur que l’Histoire ait connu – mais aussi le plus arrogant – est responsable de deux crises majeures, celle des migrants et celle de la police, peut-il rester à son poste ? Comme tous ses complices socialistes, il a sur les mains le sang de 250 victimes de l’islam, à cause de sa politique migratoire et de la fermeture de nos frontières, comme le dit Philippe de Villiers.

Plus que jamais, un seul mot d’ordre : Cazeneuve casse-toi !

 

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jeudi, 20 octobre 2016

Revue de presse : le scan du jour du Figaro

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LE SCAN POLITIQUE - Dans la demeure familiale, Jean-Marie Le Pen, épaulé par son directeur de campagne, Lorrain de Saint Affrique, prépare la bataille des prochaines législatives. Visite.

Dans le parc de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), il règne le calme qui précède aux grandes batailles. La maison familiale des Le Pen, un temps l'épicentre de l'extrême droite française, abrite une poignée d'irréductibles. Des cartons empilés dans l'entrée contiennent les éléments d'un futur studio vidéo, les pièces du rez-de-chaussée sont aménagées en local de campagne. Sur un mur s'étale une relique: l'affiche de campagne de la présidentielle de 1988 barrée du slogan «Le Pen le Peuple». Les derniers grognards de Jean-Marie Le Pen préparent leur Waterloo, l'ultime combat politique que le patriarche a promis à sa fille. Il portera la bannière des comités Jeanne à l'occasion des élections législatives, un label politique qu'il réserve aux seuls représentants de «la vraie droite nationale». Une façon de s'insurger dans les urnes face à sa mise pied au sein du parti qu'il a fondé.

Il n'y aura probablement ni pardon ni prisonnier dans l'affrontement qui s'annonce avec le FN. Lorrain de Saint-Affrique, directeur de campagne et ouvrier de l'ombre de cette aventure, s'en doute bien et ne s'en émeut pas. Âgé de 65 ans, ce vieux compagnon de route de Jean-Marie Le Pen fut son conseiller en communication de 1984 à 1994, avant de se voir frappé «d'exclusion perpétuelle». Le chroniqueur occasionnel des affres de la droite radicale aborde cet impossible défi avec délectation. On ne peut s'empêcher sentir autour de l'ancien conseiller régional, banni du FN pour s'être frontalement opposé à Bruno Mégret, comme un parfum de revanche. Aussi habile que retors, Saint Affrique s'en défend. «Le Pen m'a appelé à la sortie d'un plateau télé, après 20 ans de silence. Je suis venu retrouver une chaleur militante, revoir les vieux amis, les anciens combattants. Ce n'est pas désagréable», assure-t-il.

La «part de joie cocasse» de la droite nationale

Vice-président des comités Jeanne, Patrick Hays, est de ceux-là. Vétéran du 1er Régiment Étranger Parachutiste (REP), comme Jean-Marie Le Pen. «Il a quitté l'armée en 1962, ça dit quelque chose du personnage», relève Lorrain de Saint Affrique. Ancien secrétaire national frontiste aux Français de l'étranger, il a accompagné «le président d'honneur» dans son exil politique. Roger Holeindre, 87 ans, a lui aussi repris du service. Membre fondateur du FN en 1972, ancien député, il est passé au Parti de la France (PDF) de Carl Lang, et soutient la démarche de son vieil ami. «Si ce n'est pas drôle au sein la droite nationale, c'est que le chemin n'est pas le bon, qu'on est à côté de la plaque. Il faut que l'on rie, c'est dans notre philosophie. Il y a une part de joie cocasse inattendue dans notre courant, dont Jean-Marie Le Pen n'est pas exempt. Il a souvent le mot pour rire», sourit Lorrain de Saint Affrique. On s'offre donc à Montretout un dernier tour de piste entre vieux baroudeurs qui n'ont plus grand-chose à perdre.

Car il y a surtout des coups à prendre dans cette équipée crépusculaire. «Ce n'est pas de tout repos depuis mon arrivée: j'ai été traité de “charognard obsédé par le fric” par Marine Le Pen. Ce n'est pas très aimable de la part de quelqu'un dont on a si longtemps partagé la table. Mais le plus désagréable reste tout de même les perquisitions de l'Office européen de lutte contre la fraude (Olaf). Ils ont tout fouillé et tout vidé: nos dossiers, nos boîtes mail, nos ordinateurs», déplore-t-il. Officiellement employé comme assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen à Bruxelles, il est visé par l'enquête du parlement Européen portant sur les soupçons de détournement financier au bénéfice du parti.

Saint Affrique candidat aux législatives

Peu importent les épreuves pour Lorrain de Saint Affrique, pourfendeur de la «dé-lepénisation» du parti. «Je n'ai surtout pas supporté ce que Marine Le Pen a fait à son père, j'ai eu une réaction physique. Il a été trahi. Je suis un peu inquiet pour elle. Elle était gaie, agréable. J'espère que son père ne nous quittera pas avant un moment sans quoi elle portera ce parricide toute sa vie». Le directeur de campagne sait viser la corde sensible de celle qu'il a connue adolescente: c'est l'une des raisons probables de son recrutement par Jean-Marie Le Pen. Mais pour la forme, il ne revendique aucun esprit de revanche dans la démarche des comités Jeanne. «Notre objectif est de constituer une réserve de voix au sein de la droite nationaliste, celle qui manque encore au FN pour gagner le second tour des élections. Nous voulons dissuader cette partie de la base qui se sent en rupture avec la ligne de Marine Le Pen de sombrer dans l'abstention», soutient-il, avec un brin de malice.

Fragilisé par son grand âge - malgré sa volonté d'en découdre -, Jean-Marie Le Pen soutiendra ses champions sur le terrain «une à deux fois par mois». Et peut-être même à l'international, puisqu'une rencontre avec Donald Trump est envisagée, «si possible». Sans savoir encore où, Lorrain de Saint Affrique sera quant à lui bien candidat en juin 2017. À Montretout, on espère qu'il pourra compter sur 200 à 300 acolytes. «Je ne peux pas seulement envoyer les autres au feu, chez nous il est d'usage de montrer l'exemple. Et puis qu'ai-je à craindre? J'ai déjà candidaté à presque toutes les élections, et perdu presque à chaque fois», s'amuse-t-il, en ourdissant le coup d'envoi.

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mardi, 18 octobre 2016

Jean-Yves Le Gallou : Télé black-blanc-beur - le FN doit se méfier des sirènes médiatiques !

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Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen, Président de Polémia.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Vous avez critiqué l’initiative de Banlieues patriotes, qui a lancé une web télé black-blanc-beur et invité Camel Bechikh pour son émission inaugurale. Pourquoi ?

Parce que je ne crois pas que la vocation du FN – dernier espoir électoral des Francais de souche – soit de promouvoir une France black-blanc-beur, slogan de SOS Racisme dans les années 1980… D’autant que Camel Bechikh se voit reprocher par sa propre organisation – Fils de France – sa complaisance et ses liens avec l’UOIF, émanation des Frères musulmans.

Mais il est bien normal que le FN cherche à élargir son électorat ?

Certes, mais nul besoin, pour cela, de faire le grand écart à la mode UMP ou LR. Au demeurant, la première démarche pour élargir son électorat, c’est de mobiliser les abstentionnistes de son camp. C’est ce qu’avait recommandé le think tank Terra Nova à Hollande et aux candidats socialistes en 2012. Ils avaient, alors, fait le porte-à-porte dans les quartiers immigrés. Avec succès.

Est-ce à dire que le vote des banlieues est définitivement perdu pour le FN ?

Assurément, non : il y a des réserves d’électorat démoralisé dans les quartiers pavillonnaires encore européens. Il faut aller les voir. Rue par rue et maison par maison. Et les convaincre. Il y aussi toute la « France périphérique », celle qui se révolte contre l’implantation de clandestins venus de Calais. En voilà, des champs électoraux à labourer avec des militants convaincus et formés.

Cela suppose un travail militant plus ingrat, c’est sûr, que de faire le beau dans les médias. Mais le plus grand risque aujourd’hui pour le FN, ce serait d’apparaître comme un parti comme les autres. D’autant que la « normalisation » n’empêchera pas les campagnes de « diabolisation » là où il y aura des deuxièmes tours.

Le FN doit-il renoncer à tout espoir de vote immigré ?

Ce n’est pas sa vocation première ! Et les études politiques sont implacables. Selon l’IFOP et Jérôme Fourquet : « Karim vote à gauche et son voisin vote FN. »

C’est si radical que cela ?

À 95 %, c’est vrai. C’est de la statistique électorale.

Cela n’interdit pas les phénomènes individuels d’assimilation ni les distinctions subtiles. Je ne crois pas à un vote musulman pour le FN qui n’a jamais existé. Pour une raison simple : l’islam est incompatible avec la culture, la civilisation, le mode de vie français.

Pour autant, il y des hommes et des femmes originaires d’Afrique du Nord qui ont choisi de devenir des patriotes français et des Européens de civilisation. Mais ils sont chrétiens et/ou ont rompu avec l’islam. Je pense à Malika Sorel, qui a claqué la porte du « Haut Conseil de l’intégration ». À Jean Messiha, le porte-parole des Horaces. Ou à Karim Ouchikh, qui fait un travail remarquable avec le SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés) et la droite hors les murs.

Mais ceux-là n’attendent pas un discours complaisant avec l’islam. Ni la mise sur le même plan, au nom d’une illusoire laïcité, de l’islam d’un côté et du christianisme et des traditions européennes de l’autre.

Que doit faire le FN, selon vous ?

Se méfier des sirènes médiatiques : les médias, c’est la France des années 68. Chercher à leur faire plaisir ou éviter de les heurter, c’est risquer d’être ringard, néo-ringard, en croyant être moderne. N’oublions pas que le grand mouvement social des années 2010, c’est la Manif pour tous contre la loi Taubira : l’arbre de vie, non la culture du bonzaï. La France réelle, ce n’est pas le plateau de BFM TV ni le quartier du Luxembourg.

Mais encore ?

Écouter davantage les grands intellectuels. À quoi sert de nier le Grand Remplacement pensé par le grand écrivain Renaud Camus ? À quoi sert de de ne pas reconnaître le bien-fondé des analyses d’Éric Zemmour ? À quoi sert d’affirmer, comme Valls et Juppé, que l’islam est compatible avec la République et la France. Dans son livre de confessions (Un Président ne devrait pas dire ça), Hollande dit tout bas ce que le FN officiel n’ose plus dire tout haut… J’ajoute que c’est aussi inélégant que contre-performant de hurler avec les loups contre Camus, Zemmour, Ménard ou Morano.

Voterez-vous toujours FN ?

Oui, en l’état, bien sûr. Le verre n’est pas seulement à moitié vide, il est aussi à moitié plein. Le FN, dans ses profondeurs, reste profondément identitaire. Et il continue de proposer de loin la moins mauvaise offre électorale sur l’identité et l’immigration. Cela étant, je suis un homme libre, je ne brigue rien, je peux donc dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas…

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lundi, 17 octobre 2016

Vivre ensemble ou changer de pays ?

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Bruno Mégret

« Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre de la classe politique et médiatique ! Face aux problèmes de cohabitation créés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam qui s’impose dans notre vie collective, la nouvelle rengaine des politiques et des journalistes fait maintenant entendre le son du « vivre-ensemble ». Si des attentats se produisent, il faut refuser, nous enjoint-on, de céder aux terroristes qui veulent nous opposer les uns aux autres et afficher au contraire notre volonté de vivre ensemble. Si des troubles surviennent dans les banlieues, réaffirmons à tous la nécessité du vivre-ensemble, nous rappelle-t-on, là encore.

Le « vivre-ensemble » est en effet devenu l’alpha et l’oméga de nos dirigeants, la voie à suivre pour résoudre, selon eux, toutes les difficultés que suscite la société multiculturelle d’aujourd’hui.

Assimilation, intégration, vivre-ensemble

Mais que nous cache-t-on derrière ce slogan ? Il paraît à priori bien anodin et semble même relever de l’évidence : les habitants de la France vivent en effet ensemble sur le sol français. Que cette formule soit utilisée à propos de l’immigration et de l’islamisation doit cependant nous inciter à la méfiance. Et de fait, ce mot d’ordre dissimule en réalité un projet destructeur particulièrement inquiétant. Car cette théorie du « vivre-ensemble » vient en effet remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait : concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte progressivement l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

Cette conception a été abandonnée depuis les années 1970 pour laisser la place au principe d’intégration. Dès lors l’étranger peut conserver son identité d’origine mais il doit parallèlement s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

Or depuis que l’islam est devenu une donnée majeure du processus migratoire, cette seconde conception a, elle aussi, été abandonnée pour une troisième formule, celle du « vivre-ensemble », notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée.

Or, même si ses promoteurs le nient, cette conception est celle du communautarisme : chacun conserve son identité, ses usages et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

Un nouveau pays

De ce point de vue, cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. D’abord, l’effort d’adaptation n’est plus demandé aux seuls étrangers, il l’est tout autant aux Français de souche. Ensuite, il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il s’agit en réalité de créer un nouveau pays. Sans le dire explicitement les apprentis sorciers du Système s’efforcent maintenant de construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme un territoire régi par un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

Les Suédois, qui sont manifestement en avance sur nous, ont été récemment la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus :

« Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant. Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Etre suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

Le choix ultime

Alors, certes, cette campagne baptisée « Le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et il n’y en a pas encore eu de comparables en France. Mais tel est bien le sens du « vivre-ensemble ». Sans doute dans un premier temps se contentera-t-on d’habituer les Français à cette nouvelle formule et ensuite seulement leur expliquera-t-on, comme aux Suédois, ce qu’elle signifie réellement pour l’avenir. Les immigrés notamment musulmans ne s’assimileront pas à la France telle que nous en avons hérité. « Un nouveau pays est à construire et vous, Français, devrez vous y adapter ». En ce sens l’islam n’est pas foncièrement un problème puisque nous devons construire quelque chose de nouveau où il devra, d’une façon ou d’une autre, trouver sa place.

Il est clair que les tenants du Système sont ainsi arrivés au point ultime du processus idéologique dans lequel ils se sont engagés. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, ils ont dû faire un choix. Mais plutôt que d’en tirer la conclusion qu’il faut arrêter toute nouvelle immigration, voire commencer un processus de rémigration, ils préfèrent renoncer au maintien de ce que nous sommes et s’engager dans la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture totale avec les racines de notre nation.

En choisissant ce chemin, ô combien périlleux et néfaste, le Système révèle son échec, sa faiblesse et son monstrueux cynisme. Espérons que ce projet, lorsqu’il sera plus explicite et mieux compris des Français, provoquera enfin la colère et la révolte du peuple.

Source Polémia cliquez ici

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samedi, 15 octobre 2016

Pierre Cassen mis en examen pour avoir publié deux dessins sur les tenants du pouvoir

Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

J’ai donc été entendu, ce vendredi, à 14 heures, par le juge d’instruction Aline Batoz. J’étais accompagné par mon avocat, Maître Pichon.

L’entretien a duré une heure. Le juge, à qui le Procureur de Paris a demandé d’instruire quatre plaintes, m’a confirmé son intention de me mettre en examen, pour mon rôle présumé de directeur de publication dans la mise en ligne de deux dessins jugés outrageants d’Hidalgo et Cazeneuve.

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Concernant la première affaire, celle des dessins du maire de Paris (publiés lors de la commémoration du ramadan à la mairie de Paris par Anne Hidalgo), parus dans trois articles, qui ont donc occasionné trois plaintes, le juge m’a demandé si je comptais répondre à ses questions, ou faire une déclaration.

En accord avec mon avocat, j’ai fait une simple déclaration, où j’ai fait savoir mon étonnement devant le titre qui m’était donné.

J’ai rappelé le verdict du TGI de Versailles de mars 2013, qui avait débouté la plainte d’un machiniste musulman contre Riposte Laïque, parce qu’il s’était trompé d’interlocuteur, le site étant sous responsabilité suisse. J’ai d’autre part rappelé au juge que la 17e Chambre avait condamné récemment Alain Jean-Mairet, alors président de Riposte Laïque Suisse (RLS) comme directeur de publication de RL, pour un article écrit dans les mêmes dates que ceux pour lesquels nous étions poursuivis.

Le juge ignorait ce fait, mais est resté à sa décision initiale, bien que notre avocat ait demandé un statut de témoin assisté me concernant.

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Concernant l’autre dossier, le dessin de Cazeneuve (publié après les capitulations laïques du ministre de l’Intérieur devant les dignitaires musulmans, le 15 juin 2015), le juge a réitéré son intention de me mettre en examen, et j’ai fait exactement les mêmes réponses, contestant le titre qui m’était donné. Comme j’étais également accusé d’avoir écrit le titre de l’article « Cazeneuve champion du monde des lèche-babouches », et les bulles, j’ai fait savoir que cela était le fruit d’un travail collectif.

Rappelons que notre ministre de l’Intérieur, débouté de sa plainte une première fois, est revenu à la charge, avec constitution de partie civile, et que, n’ayant pas voulu révéler ses revenus, il a dû déposer une caution de 4.500 euros, ce qui montre son sens des priorités. Quelques semaines plus tard, la France était à nouveau endeuillée par les attentats du Bataclan…

Nous ferons probablement appel de cette mise en examen, après un nouvel entretien avec mon avocat.

D’autre part, il y aura une nouvelle convocation, où le juge, qui affirme, après la perquisition de mon ordinateur et de mon téléphone, disposer d’élément solides prouvant ses accusations, me posera des questions auxquelles je répondrai, en ayant eu connaissance du dossier, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

Les lecteurs de Riposte Laïque seront donc ravis d’apprendre que dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve-Hidalgo, un homme qui n’est plus responsable de publication du site depuis quatre ans peut être poursuivi pour la publication de deux caricatures, dix-huit mois après les belles envolées de « Je suis Charlie ».

Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, Riposte Laïque est le seul site au monde où la justice poursuit deux directeurs de publication en même temps !

Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, nous avons passé, Christine Tasin et moi, cette semaine, pour six interrogatoires policiers et une convocation chez un juge, une vingtaine d’heures, déplacements compris.

Il seront ravis d’apprendre que dans cette France, Eric Zemmour devra répondre du crime d’apologie de terrorisme, quand Philippe Vardon est condamné à 6 mois de prison pour s’être défendu, devant sa femme et ses enfants, contre une agression de multi-récidivistes.

Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France qui vit sous la terreur de prochains attentats islamistes, nous avons des policiers et des juges qui consacrent des milliers d’heures de travail à traquer des Français coupables de trop aimer leur pays.

Ils seront ravis d’apprendre que la stratégie des socialistes, et de leurs obligés, consiste à multiplier les plaintes, même les plus grotesques, contre des sites lanceurs d’alerte sur l’islam, pour leur imposer des procédures judiciaires ruineuses et chronophages.

Les policiers, envoyés au massacre par un ministre de l’Intérieur qui ose qualifier de « sauvageons » de véritables assassins, vont-ils se faire plus longtemps les complices de ce pouvoir qui les méprise ?

Les juges, qualifiés de « lâches » par un président de la République qui fait honte à la France, vont-ils cautionner cette mascarade judiciaire plus longtemps ?

Juste un rappel : l’islam a tué 250 personnes en France en 18 mois, et 30.000 dans le monde depuis le 11 septembre 2001. Et ce n’est qu’un début…

J’espère ne pas tomber sous le coup de la loi si je conclus ce texte par cette phrase de Charles de Foucauld…

« Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ? D’une manière générale, non. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non-musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non-musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve. »

Si Charles de Foucauld vivait aujourd’hui, il aurait été victime de « signalement » d’associations dites antiracistes, puis d’une plainte du procureur de la République. Des policiers et des juges l’auraient longuement interrogé. Il aurait dû ensuite s’expliquer devant un tribunal, se serait vu qualifié de raciste par des commissaires politiques en mission. Il aurait été lourdement condamné, et se verrait systématiquement classé à l’extrême droite, dès que son nom serait évoqué, par la presse aux ordres.

Jusqu’à quand cette mascarade va-t-elle continuer ?

Maître Frédéric Pichon et Pierre Cassen à la sortie du Palais :

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mercredi, 12 octobre 2016

Pascal Gauchon présente le nouveau numéro de la revue "Conflits"



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samedi, 08 octobre 2016

Le nouveau numéro de Terre & Peuple magazine est sorti

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vendredi, 23 septembre 2016

LiEn : une association pour lutter contre l’accueil des migrants

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Source Breizh infos cliquez ici

Dimanche 18 septembre 2016 au matin, l’association LiEn a distribué plusieurs dizaines de tracts au marché de Saint-Brévin pour réclamer un débat public et un référendum quant à l’arrivée de 70 migrants en plein centre-ville.

Il s’agissait de la première action d’une association dont les membres entendent aider, partout en France, les habitants des communes dans lesquelles la présence de migrants est imposée par l’État.

Les membres de l’association LiEn ont arpenté pendant une heure le marché de Saint-Brévin, diffusant deux argumentaires aux habitants de la commune, le premier sur « Le mythe du réfugié syrien » et le deuxième intitulé « Une majorité de migrants refuse de demander l’asile en France ».

Une première positive

Il s’agissait là de la première apparition publique de cette association. Contacté par nos soins, Nicolas Faure, responsable régional de l’association, nous explique que cette mobilisation auprès des habitants de Saint-Brévin était une évidence. « Étant à la fois un des membres fondateurs de LiEn et Nantais, c’est assez logiquement que notre première action a eu lieu à Saint-Brévin » déclare-t-il.

Si l’association est donc toute jeune, son responsable régional ne manque pas pour autant d’ambition.

« Ce premier contact avec les Brévinois s’est très bien déroulé. Notre priorité est désormais de rencontrer les membres du collectif d’habitants opposé à la venue des migrants afin de leur proposer nos services. En parallèle, d’autres responsables régionaux vont se déployer dans toute la France afin de fédérer les résistances à l’arrivée des migrants. »

Des outils pour combattre l’idéologie dominante

L’association LiEn a pour objectif de proposer divers outils afin que le débat d’idées puisse avoir lieu sereinement et équitablement. Parmi ceux-ci : des argumentaires, des formations et même la présence d’un représentant régional lors des réunions d’informations ou des débats publics.

« Les opposants à la venue des migrants dans leur commune sont souvent caricaturés par les associations ou les médias. On leur rappelle qu’héberger des réfugiés est un devoir humain ou encore qu’il est normal d’accueillir des familles fuyant les persécutions. Or, c’est précisément ce discours qui est caricatural ! » s’exclame M. Faure.

« Nous souhaitons donner aux Français les outils intellectuels nécessaires à une double résistance. Premièrement, la résistance contre la vision idéologique véhiculée par les médias et les associations. Deuxièmement, la résistance contre l’imposition par l’État de la présence de migrants. »

Pour la suite, et notamment le projet de mettre une équipe juridique à disposition des habitants, M. Faure promet que plusieurs juristes se sont montrés enthousiasmés par le projet.

Une initiative à suivre de très près.

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samedi, 17 septembre 2016

Sortie en kiosque du nouveau numéro d'Eléments

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jeudi, 15 septembre 2016

La sénatrice Lienemann : Faire interdire Zemmour par le CSA au nom de la République !

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Lucette Jeanpierre Riposte laïque cliquez ici

Marie-Noëlle est aujourd’hui âgée de 65 ans, comme Mélenchon. Elle est sénatrice de Paris et fut députée européenne, ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, secrétaire d’État au Logement dans le gouvernement de Lionel Jospin, députée de la septième circonscription de l’Essonne, conseillère régionale de la région Nord-Pas-de-Calais, conseillère générale du canton de Massy, maire d’Athis-Mons, adjointe au maire d’Hénin-Beaumont et de Massy.

Elle fut longtemps, avec Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon, la figure de proue de la Gauche socialiste, ce groupuscule d’anciens trotskistes qui choisissaient de faire carrière au PS, tout en faisant semblant de la gauchiser.

La malheureuse a passé un très mauvais week-end, à cause du très méchant Eric Zemmour.

« C’est terrible », gémit-elle, sur le plateau de LCI. Incapable de citer les trois phrases qu’elle avait gardée sous le coude, elle bredouille que le journaliste du Figaro aurait sommé les musulmans de choisir entre la France et l’islam. Et selon elle, de tels propos doivent être interdits, rien de moins.

Elle compte donc saisir le CSA, mais avec d’autres organisations politiques, tout en disant que ce n’est pas politique, mais au nom de la République. Il paraîtrait qu’Eric aurait touché au bien le plus précieux de la grandeur de la France. Et la sentence tombe : le voilà qualifié de « honte nationale », rien de moins.

Décidément, à l’aile gauche du PS, on paraît avoir un problème avec la liberté d’expression, quand celle-ci se traduit par des propos que les bien-pensants ne partagent pas. Faut-il rappeler que Méluche demandait l’interdiction du FN, rien de moins. Faut-il rappeler que son bras droit, Corbière, a fait interdire de Salon littéraire Pierre Cassen et Christine Tasin, qui devaient exposer le livre « Les Assises internationales sur l’islamisation de nos pays », à la mairie du 16e arrondissement. Faut-il rappeler que c’est à Julien Dray qu’on doit Sos Racisme, et ses multiples plaintes contre tous ceux qui s’opposent à l’invasion migratoire et dénoncent sa réalité.

Dans la même lignée, Marie-Noëlle Lienemann va donc saisir le CSA. Que signifie cette démarche, et qu’attend-elle ? Si elle est cohérente, elle va sommer cette police politique des médias de faire savoir aux rares chaînes qui osent encore inviter Eric Zemmour de ne plus le faire, puisque ces paroles sont si « terribles » que cela. Elle demande, comme l’avait fait la CGT des médias, l’interdiction du journaliste des médias, rien de moins.

Marie-Noëlle Lienemann incarne jusqu’à la caricature le Parti millénaire des collabos, que dénonce avec talent l’essayiste. Alors que les soldats d’Allah ont tué près de 250 personnes en France, en moins de 18 mois, et qu’ils prétendent interdire toute critique de l’islam, l’amalgamant à du racisme, l’islamo-collabo Lienemman, en service commandé, accède à leur demande, en demandant des sanctions contre la seule personne publique qui a le courage de dire la vérité sur l’islam. La sénatrice socialiste joue la cerbère de l’ordre islamiste qui se met en place, et applique à la lettre l’article 22 de la déclaration des Droits de l’Homme en Islam », qui conditionne la liberté d’expression au respect de la charia.

Elle incarne cette gauche totalitaire incapable de débattre sans invectiver, insulter et interdire, au nom du camp du bien. Se disant catholique, elle excommunie tout ce qui la dérange, au nom des idéaux de la République. Bien loin d’un Voltaire qui réclamait la liberté d’expression de ses contradicteurs, elle veut les faire taire, comme l’ont fait avant elle ses ancêtres politiques Staline, Mao ou Pol Pot, chez qui toutes les Marie-Noëlle Lienemann auraient fait merveille.

Faut-il rappeler à cette grande donneuse de leçons républicaines qu’elle fut maire-adjointe à Hénin-Beaumont, ville rongée par la mafia socialiste locale et l’affairisme, et qu’elle échappa miraculeusement à la Justice, contrairement à d’autres de ses camarades, comme le maire Gérard Dalongeville ?

Immigrationniste folle, islamo-collabo notoire, Marie-Noëlle a été, tout au long de sa carrière politique, une active militante de la destruction quotidienne de la France et de la République, qui a mangé – fort bien – dans la gamelle socialiste, en essayant de se donner une bonne conscience de gôche.

Entre Eric Zemmour et elle, il y a toute la différence entre un esprit libre et une pensée dogmatique figée, entre un Résistant et une collabo, entre un Français et une internationaliste, entre un homme courageux et une lâche balance, entre un homme de conviction et une opportuniste, entre un journaliste admirable et une politicarde méprisable.

 

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vendredi, 02 septembre 2016

Comment les USA chassent la France du marché iranien…

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Nicolas Gauthier Eurolibertés cliquez ici

On devrait se pencher plus souvent sur la presse économique, riche d’enseignements politiques, enseignements assez peu relayés par les autres médias mainstream. La preuve par le mensuel Challenges du mois d’août dernier et ce volumineux dossier intitulé « Iran, la face cachée de l’Eldorado ». Soit l’occasion pour le lecteur d’apprendre l’existence de l’UANI (United Against Nuclear Iran).

De quoi s’agit-il ? D’une discrète officine qui, depuis fin juin, « appelle Airbus, Air France, Renault, Total, Engie, Vinci à renoncer à leurs contrats en Iran, » tout en sommant Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale de « défendre les droits de l’homme » à l’occasion de son récent voyage à Téhéran.

Qui sont les responsables de ce puissant lobby ?

« Un coup d’œil à la liste des fondateurs et membres du conseil de surveillance de l’UANI met en évidence des motivations moins nobles. On y trouve l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey, ainsi que d’anciens patrons du Mossad, Tamir Pardo et Meir Dagan (décédé en mars dernier), dont le mandat avait été marqué par l’assassinat ciblé de scientifiques iraniens. »

Et le mensuel en question de révéler, citant « un ponte français de l’intelligence économique » : « Cette ONG est le faux nez des faucons américains et de leurs alliés de la ligne dure du Likoud israélien. C’est organisé par une vingtaine de types à peine, mais après le traumatisme de l’amende de BNP Paribas, ça peut faire du dégât. »

À ce titre, on rappellera que cette banque avait dû s’acquitter d’une amende record de neuf milliards pour avoir « violé » l’embargo unilatéralement décidé par les USA sur l’Iran…

Il y a effectivement de quoi faire peur aux plus grandes entreprises françaises, ce d’autant plus qu’elles savent n’être que de loin protégées par la diplomatie élyséenne. Exemple ? Le groupe PSA, récemment obligé, sous pression de General Motors, son actionnaire américain et minoritaire, de rompre le contrat historique le liant au groupe Khodro, géant de l’automobile iranienne, à la grande indifférence de notre gouvernement et au ravissement des constructeurs d’outre-Atlantique qui en profitèrent alors pour prendre notre place…

Pis, les gigantesques transactions financières qu’impliquent de tels accords commerciaux demeurent encore et toujours, de près ou de loin, soumis au contrôle bancaire américain. D’où la nécessité pour la France de faire transiter ses fonds par de complexes réseaux pouvant impliquer Dubaï, la Chine ou la Russie ; ce qui implique un important surcoût financier et une évidente baisse de compétitivité pour les entreprises tricolores.

En attendant, que fait l’État ? Quel État, au fait ? Le nôtre ? Quand on voit celui dans lequel il se trouve, on comprend mieux. Et quand on constate celui des instances européennes, on ne comprend que trop bien…

 

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mardi, 30 août 2016

Douarnenez : Les organisateurs de la baignade “pro-burkini” croulent sous la rage populaire

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Les organisateurs du festival du cinéma de Douarnenez, proches de l’extrême-gauche, qui avaient organisé une “baignade pro-burkini” ont subi un torrent de protestations les obligeant à faire profil bas.

Le journal socialiste Le Télégramme, ouvertement favorable aux islamistes, s’en émeut (source) :

Relayée lundi dans nos colonnes et chez nos confrères des médias presse, télé et radio régionaux [La presse d’État pro-musulmane, NDLR], l’opération « Douarnkini » a suscité un raz de marée de réactions, donnant un écho démesuré à ce qui ne se voulait qu’un pied de nez un peu potache.

« Je me doutais bien que les grincheux habituels allaient réagir. Je ne suis pas naïve mais un tel déferlement, j’avoue que je ne l’avais pas imaginé », commentait, lundi, Monique Prévost, responsable du Planning familial, à l’origine de ce rassemblement sur la plage des Dames, dimanche après-midi. Une opération imaginée la veille, lors de la soirée de clôture du Festival de cinéma. « Notre idée – nous baigner en jupes longues, foulards ou combinaisons de plongée – ce n’était surtout pas de défendre le burkini. Au contraire ! C’était un pied de nez pour dénoncer ce débat grotesque qui a tout de même conduit des élus à prendre des arrêtés et le Conseil d’État à trancher. À nos yeux, c’est un sujet ridicule, dont on a trop parlé au lieu de s’intéresser aux vrais problèmes ».

Pour décrypter brièvement la phraséologie de l’organe de désinformation qu’est le journal socialiste Le Télégramme, nous résumerons : une poignée de gauchistes sexagénaires – frappés d’autisme et passablement saouls – ont, samedi soir, décidé de se livrer à une énième provocation “antifasciste” au profit des islamistes.

Organisée par quelques vieilles biques ménopausées du planning familial – jadis adepte du droit des femmes à se libérer du “patriarcat” blanc et catholique – celles-ci ont trempé leur graisse flageolante devant des photographes de la presse d’État, présents pour l’occasion.

Pensant marquer des points, c’est au contraire à un torrent de rage que se sont exposés les provocateurs d’extrême-gauche et les plumitifs complices de l’opération. Il ne fait pas de doute que si la foule avait été présente, la vingtaine d’anarcho-communistes précitée aurait été lynchée physiquement et probablement noyée.

Une leçon à retirer

Ce que les archéo-marxistes de Bretagne n’ont pas encore compris, c’est que le degré d’exaspération face à l’invasion migratoire et à l’islam radical a atteint un niveau qu’ils ne soupçonnent même pas.

Se solidariser publiquement de l’islam comme de l’immigration afro-islamique, c’est faire le choix de s’opposer aux masses autochtones. Et s’exposer dès à présent à des conséquences dévastatrices dont nos ennemis vont devoir progressivement faire l’expérience.

Source Breiz Atao cliquez ici

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