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lundi, 07 décembre 2015

Philippe de Villiers, au sujet des régionales : «C’est la fin de toute une classe politique»

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Pour Philippe de Villiers, homme politique et écrivain, les résultats du premier tour des élections régionales montrent que les valeurs politiques des Français sont en train de subir un brusque changement.

RT France : Nous avons vu le FN arriver en tête de six régions sur treize lors du premier tour de ces élections régionales. Marine Le Pen a appelé à «amplifier le mouvement». Cela est-il possible, le FN est-il en mesure de gagner ces régions  ?

Philippe de Villiers : Je ne suis pas un expert des courants électoraux, je fais simplement une analyse à ma hauteur, en étant aujourd'hui à l’extérieur de l’arène. Les choses sont simples : il y a d’un côté le souverainisme, de l’autre cote le mondialisme. Le souverainisme – c’est l’idée que rien ne peut se faire sans la souveraineté nationale, un pays qui perd sa souveraineté et son identité meurt. Or, les Français ne veulent pas mourir. La France est menacée de disparaitre – menacée à l’extérieur et menacée à l’intérieur, submergée de l’extérieur et effondrée de l’intérieur. Et la France est menacée à la fois de perdre sa souveraineté et son identité, et de devenir une société multiculturelle. Tout ce qu’ont fait les politiciens depuis trente ans, depuis le Traité de Maastricht, aujourd’hui est désavoué. Et Marine Le Pen et le Front National sont la traduction politique de la souffrance identitaire des Français, les Français qui ont un sentiment de dépossession d’eux-mêmes. Alors il y a d’un côté un vote souverainiste qui s’incarne dans le Front National et un petit peu dans Debout la France, et de l’autre côté un vote mondialiste qui s’exprime dans la droite et la gauche qui sont libérales, atlantistes, mondialistes. Il y a une chose intéressante : Les Républicains et le PS commencent à discuter de désistement entre eux. Cela montre bien qu’en fait rien ne les sépare. Et je pense que, comme il est écrit dans mon livre, «la classe politique va connaitre le chaos».

RT France : Comme vous l'évoquez, certains candidats de droite comme de gauche appellent à se réunir pour faire barrage au FN au second tour. Si c’est le cas, quelles seraient alors les chances du FN ?

Philippe de Villiers : Non, cela ne marchera pas. Ils ne pourront jamais faire une telle alliance. Les Français détestent ce genre de magouille.

RT France : En quoi la France sera-t-elle changée après ces résultats des régionales tels qu'on les a vu apparaitre ce dimanche soir ?

Philippe de Villiers : Je pense que c’est la fin de toute une classe politique, d’une classe politique qui était à la fois mondialiste et européiste. Et c’est aussi l’émergence du souverainisme tel que je l’ai vécu lorsque je faisais de la politique. Enfin on va revenir à des notions essentielles qui reposent sur la souveraineté de la France.

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UMPS : tous unis pour se diviser contre le FN !

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans le plateau-télé électoral de ce dimanche soir, il y a fromage et dessert, mais surtout manque le plat principal : le Front national ; ectoplasme qui plane dans les studios, mais assez peu représenté en chair et en os, à la notoire exception de Bruno Gollnisch, qui délivre un assez magistral cours de marxisme à Pierre Laurent et d’un David Rachline, jeune sénateur et maire de Fréjus. Il est vrai que les têtes de liste frontiste sont sûrement mieux occupées, chacun dans leurs locaux de campagnes.

Pourtant, le Front national, grand absent subliminal, est présent partout. Pour que les commentateurs et politiciens aient tout loisir de s’alarmer de ses résultats des plus flatteurs, déjà. Et ensuite sur la conduite à tenir à son endroit, lors du second tour de dimanche prochain. Fusion des listes ? Retrait de telle ou telle liste ? Triangulaires entre plusieurs listes ? Et à chaque fois, cette interrogation : le soleil continuera-t-il de briller en plein jour sur ces six régions susceptibles de tourner en orbite lepéniste ? Seront-elles bientôt englouties par les fumerolles et les éruptions volcaniques, les crues du Nil et les invasions de sauterelles ?

Pis, les forces vives de la nation, entrepreneurs et artistes, demanderont-ils asile politique en Andorre ou au Zimbabwe ? Bref, la guerre civile sera-t-elle pour demain ? Au lieu de répondre à cette question cruciale, journalistes, ce petit monde donne néanmoins l’impression de faire tourner les tables de leurs studios respectifs. Esprit républicain, es-tu là ? Farfadets démocrates, en quelle forêt de Brocéliande humaniste êtes-vous dissimulés ? Tout en houspillant les politiques de gauche de n’avoir pas su présenter un front commun contre le Front national. Et Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, d’estimer que Les Républicains veulent « fermer la porte au barrage » contre le Front national, « là où la main de l’homme n’a jamais posé le pied », on imagine.

Ainsi, les socialistes se retireraient en faveur des Républicains contre Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen. « Tant mieux », ricane le pétulant Gilbert Collard. Ces consignes seront-elles suivies ? Pour l’instant oui, en régions Nord-Pas-de-Calais et PACA. Argumentaire provençal de Christophe Castaner : « C’est pour mieux résister au FN que nous nous retirons ! » Soit une idée toute particulière du maquis électoral…

Pourtant, en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le candidat socialiste devrait se maintenir contre le frontiste Florian Philippot, qui mène la course en tête.

Enfin, on aura compris ce soir que la priorité de tous les partis politiques “républicains” ne consistait pas à lutter contre le chômage et l’immigration de masse, à la paupérisation et au terrorisme grandissant, mais… seulement, contre le Front national. N’auraient-ils donc que cela à foutre de la sainte journée ?

Une chose est néanmoins sûre, et c’est l’avantage du chroniqueur politique chargé de suivre l’actualité du FN, c’est au moins que chez eux, le problème du retrait ou de la fusion est plus simple, puisque ne se posant pas. Ils vont au front tout simplement. Second round ce prochain dimanche.

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dimanche, 06 décembre 2015

Lapidons le père Benoit !

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Martin Peltier Boulevard Voltaire cliquez ici

Mon Père, vous déconnâtes grave ! Vous avez consterné l’Express, le Figaro, les théologiens sourcilleux des réseaux sociaux et Mgr Barbarin, primat des Gaules. Certaines personnes sont nauséabondes, vous, c’est presque pire, vous êtes consternant. On vous accuse d’avoir mis sur le même pied les victimes du Bataclan et leurs assassins. Et l’on espère que Notre Sainte Mère l’Eglise catholique romaine vous trouvera l’une de ces niches de punition dont elle a le secret, entre le purgatoire et l’enfer de Dante.

Vous deviez pourtant savoir, mon Père, qu’il faut beaucoup de prudence avec les morts : aut bonum, aut nihil, en dire du bien ou rien, conseillait l’ancien précepte. Les Français reprochèrent moins à Raymond Poincaré d’avoir, avec les autres dirigeants européens dépassés (déjà), envoyé un continent au suicide en 1914, que d’avoir ri en 1917 dans un cimetière de poilus. Sans doute existe-t-il quelques rares grâces d’Etat. François Hollande, l’homme qui rit dans les friches industrielles, le chef de guerre qui n’a rien prévu ni su éviter, se fait une cote de popularité pas possible sur le cadavre des cent trente malheureux qu’il n’a pas su protéger. Sans doute : mais vous n’êtes pas de gauche, mon père, ni croque-mort !

Vous auriez dû savoir aussi qu’on n’est pas jugé sur ce qu’on écrit, mais sur ce que vos ennemis comprennent. Ayant commis la faute de vous lire, il m’a semblé que votre cible est l’esprit animant les vides jumeaux qui s’affrontent sous le nom d’islamisme et d’occident post moderne. Bon sujet, puisqu’il m’a inspiré voilà quinze ans un livre inspiré de Bridget Jones, le journal d’Oussama Ben L., que je recommande vivement au lecteur.

Hélas, vous avez commis plusieurs péchés complémentaires : non content de viser le diable, ce qui après tout peut se comprendre chez un prêtre catholique, vous avez attaqué bille en tête le principat des bisounours. Cela, c’est grave. Les réseaux sociaux n’ont pas apprécié que vous rapprochiez les cent trente morts du 13 novembres des 600 bébés que l’on avorte chaque jour en France. Ils ont couiné ! Rien à voir ! Horrible ! Crétin ! Ils vous reprochent d’avoir osé poser le problème moral de l’occident. Sur quelle morale et quelle métaphysique fonde-t-il ses actes ? En quoi tirer des missiles vaut-il mieux que décapiter ? Pourquoi porter le voile est-il pire que marier des homosexuels ? Si prendre la vie innocente est un crime, est-il plus satisfaisant de le faire à la kalachnikov ou à l’aspirateur ? Ces questions sont dérangeantes. Les bisounours sont des animaux sensibles, ils ne supportent pas de ne pas avoir toujours raison, la force qu’ils emploient est toujours légitime, celle de leurs ennemis toujours illégitime, ils sont toujours victimes de la violence des autre, ils ne sont jamais coupables, jamais violents, ils sont toujours justes. Donc vous les embêtez avec des questions qui pourraient les perturber s’ils les examinaient.

Et puis j’en suis désolé pour vous, mon Père, mais vous n’aviez pas le droit de les poser, et cela pour une raison toute simple, c’est qu’elles ont été tranchées une bonne fois pour toutes par Jacques Chirac (Loué soit son saint nom) quand il a dit : « Il n’y a rien au-dessus de la loi civile ». Là est la borne ultime de notre réflexion, de notre métaphysique et de notre religion. Voilà pourquoi, mon Père, je ne vous fais pas mon compliment. Si j’avais une pierre sous la main, je participerais bien à votre lapidation.

NDLR : Martin Peltier à la 9e Journée de Synthèse nationale le 11 octobre dernier.


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vendredi, 04 décembre 2015

Révolution et Contre-révolution, les leçons du passé. Le nouveau numéro de la revue Civitas est paru...

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Les épopées contre-révolutionnaires présentées dans ce numéro de la revue Civitas sont notre passé.

Elles doivent nous inspirer dans les combats contre-révolutionnaires d’aujourd’hui. Car nos combats contre la destruction de la famille, la dénaturation du mariage, la déchristianisation de notre société, le déracinement, le travail de sape de notre patrie, l’invasion migratoire, le mondialisme… doivent être menés dans l’esprit et selon les principes contre-révolutionnaires.

Mgr de Ségur a donné quelques conseils « pour combattre le bon combat et conserver la foi ». S’adressant aux vrais catholiques, il leur dit : « Par la prière, par les saintes œuvres, par l’action et par la parole, par la polémique, par tous les moyens légitimes d’influence, chacun d’eux s’efforce de repousser l’ennemi et de faire triompher la bonne cause. »

Bien sûr, le combat contre-révolutionnaire n’est pas consensuel. Combien ne voyons-nous pas autour de nous de prétendus « amis » qui croient admirer croisés, chouans et cristeros, mais qui répugnent à envisager de mener les combats actuels avec la même abnégation, la même force, la même fermeté, la même intransigeance et surtout la même foi catholique publiquement assumée et revendiquée ?
Les luttes entre la Contre-révolution et la Révolution sont souvent cachées mais éclatent non moins souvent au grand jour, dans une succession d’évènements apocalyptiques où la grandeur et le courage le disputent à l’horreur et à la lâcheté.

Il s’agit en ces pages d’exercer autant un devoir de mémoire, que de discerner des leçons pour le présent et l’avenir :

Leçons négatives d’une part : ces épopées ont été l’occasion d’erreurs parfois gravissimes. Le but n’est pas tant de le rappeler que d’amener le lecteur à percevoir combien – dans le contexte actuel de déchristianisation avancée et de haine entretenue contre les catholiques (la Révolution ne dépose jamais les armes…) – des erreurs a priori beaucoup moins graves pourraient être néanmoins rapidement fatales.

Leçons positives d’autre part : nous ne serions pas de Dieu si nous limitions notre propos aux trahisons, bassesses et autres inconséquences… et ce dossier doit être l’occasion de méditer des pages d’héroïsme, de grandeur et de sacrifices écrites par des catholiques de tous les temps et de toutes les latitudes, fidèles à leur Dieu et à leur patrie.

Le premier article sur le génocide vendéen, écrit par Sylvain des Rochettes, montrera d’abord – sur base des travaux de Reynald Secher – jusqu’où peut aller l’horreur révolutionnaire, dans un pays que l’on pensait alors à la pointe de civilisation. Il faut s’en souvenir et en tirer pour demain toutes les conséquences.

Michel Fromentoux présentera ensuite la résistance ardéchoise pendant la Révolution, moins connue mais tout aussi édifiante que l’épopée vendéenne.

Jean-Louis Picoche nous entraînera au-delà de l’océan pour évoquer l’histoire des Cristeros. Selon Jean-Louis Picoche, l’issue de cette épopée aurait pu être beaucoup plus favorable si certains hommes d’Eglise n’avaient pas montré une ingérence et une naïveté coupables.

Enfin, Miguel Ayuso, juriste et philosophe du droit, brossera un portrait, plus intellectuel qu’événementiel, du carlisme, grand mouvement du légitimisme et du traditionalisme espagnol.

Pour commander ce numéro : 7€ + 2.50 de port
ou par chèque bancaire à l’ordre de Civitas, 17 rue des Chasseurs, 95100 Argenteuil

Plus d'infos cliquez ici

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jeudi, 03 décembre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivaroli

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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lundi, 30 novembre 2015

Les trois petits cochons

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Gabriel Matzneff - Le Point.fr

Trafalgar Square et la gare de Waterloo sont à Londres. La gare d'Austerlitz et la rue d'Arcole sont, elles, à Paris. Aux lieux, aux monuments, on donne des noms de victoires, non de défaites. De même, dans les écoles militaires les promotions de jeunes officiers prennent les noms de soldats victorieux : « Maréchal de Turenne », « Général Lassalle », « Lieutenant-Colonel Amilakvari ». Quand, par extraordinaire, il s'agit de vaincus, ce sont des vaincus qui se sont battus héroïquement jusqu'au bout, ont été vaincus avec tous les honneurs de la guerre : une des promotions de Saint-Cyr se nomme « Ceux de Diên Biên Phu ».

Quel est le suicidaire crétin qui a donné le nom de « génération Bataclan » aux jeunes femmes et jeunes hommes qui ont l'âge des victimes du vendredi 13 novembre 2015 ? C'est l'État islamique qui doit donner ce nom à ses jeunes citoyens, non la France, pour qui ce vendredi 13 novembre 2015 demeurera la date d'une de ses plus spectaculaires et déprimantes défaites.

La médiocrité de cette « génération Bataclan »

Ce choix de « génération Bataclan » exprime un masochisme, un mépris de soi ahurissant. Et l'on est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l'insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « génération Bataclan » lorsqu'ils sont interrogés par les journalistes ou s'expriment sur les réseaux sociaux. Le zozo qui s'est mis une ceinture de cœurs autour de la taille, l'autre imbécile qui se balade avec une pancarte « Vous êtes tous super ! », le troisième qui déclare fièrement que son but dans la vie est de continuer à se distraire, à voir les copains, ces petits bourgeois qui tiennent pour un acte de courage de dîner au restaurant le vendredi soir.

S'il s'agissait de gamins de douze ans, ce serait admissible. Hélas, ce n'est pas le cas. Ceux qui se comportent de manière si niaise, si médiocre sont des adultes, des barbus. J'ai dit « ahurissant », mais le mot juste est « consternant ». Comme a été consternante la cérémonie d'hommage aux victimes dans la cour des Invalides. J'adore Barbara et je connais par cœur certaines de ses chansons, mais ce jour-là, c'est le « Dies irae » qui, après La Marseillaise, devait retentir en ce haut lieu, non une gentille chansonnette, et nous aurions été autrement saisis aux tripes si, à la place du discours fadasse de M. Hollande, un acteur de la Comédie-Française nous avait lu le Sermon sur la mort de Bossuet.

Ils ne vivent pas, ils existent

Cette niaiserie, cette médiocrité s'expliquent par le total vide spirituel de tant de nos compatriotes. Ils ne vivent pas, ils existent, ils ont une vue horizontale des êtres et des choses. Ce sont les trois petits cochons d'une chanson que M. Hollande aurait dû faire chanter aux Invalides, elle lui va comme un gant : « Qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas nous, c'est pas nous ! Nous sommes les trois petits cochons qui dansons en rond. »

À part le pape de Rome et le patriarche de Moscou, qui, en Europe, fait appel aux forces de l'Esprit, invite les gens à la transcendance ? Personne. En tout cas, personne en France où les responsables politiques pleurnichent contre la montée de l'islamisme, mais leur unique réponse, pour endiguer cette montée, est d'interdire les crèches de Noël dans les mairies. Bientôt, j'en fais le pari, la passionnante fête de la Nativité, du mystère de l'incarnation, du Verbe qui se fait Chair, du Christ Dieu et homme, sera, comme en Union soviétique à l'époque de la persécution antichrétienne, remplacée par une fête du Bonhomme Hiver, Diadia Moroz, mouture léniniste du père Noël.

Ce qu'ils désirent, c'est continuer à boire des bocks de bière

Jadis, du général de Gaulle à François Mitterrand, certains chefs d'État surent parler de transcendance aux petits cochons à béret basque et baguette de pain, les inviter à se dépasser, à lire Sénèque, Plutarque et Pascal. Aujourd'hui, l'État n'invite pas les Français à renouer avec les vivifiants trésors de leur patrimoine gréco-romain et chrétien, il en est incapable. L'État ne parle jamais de leur âme aux Français de la « génération Bataclan », et ceux-ci persistent à n'avoir d'autre souci que de gagner de l'argent, en foutre le moins possible, partir en vacances et s'amuser. Les trois petits cochons tiennent à leur vie pépère, le tragique leur fait horreur, ils ne veulent pas entendre parler de la mort, ni de l'éternité, ni du salut de leurs âmes, ni de l'ascèse, ni du jeûne, ni de Dieu ; ce qu'ils désirent, c'est continuer à boire des bocks de bière et surtout, surtout, que les vilains terroristes du méchant calife Abou Bakr al-Baghdadi les laissent tranquilles, na !

Pendant ce temps-là, dans nos banlieues où l'on s'ennuie, où au lieu d'inviter les jeunes Français d'origine maghrébine à – comme le firent naguère les jeunes Français d'origine arménienne, russe, espagnole, italienne, polonaise – lire Les Trois Mousquetaires, visiter le Louvre, voir Les Enfants du paradis, l'État n'enseigne que le football et d'abstraites « vertus républicaines » qui ne font bander personne, c'est le méchant calife qui leur parle de leur âme ; leur enseigne la transcendance ; leur explique que ce qui fait la grandeur de l'homme, comme l'enseignèrent jadis le Bouddha, Épicure, le Christ, ce n'est pas le Sum, mais le Sursum ; non pas le soi, mais le dépassement de soi ; non pas le confort, mais le sacrifice. C'est ce que ces adolescents rebelles, écorchés vifs, comme le sont depuis toujours les adolescents sensibles, ont soif d'entendre. Éduqués, instruits, ils pourraient devenir de lumineux Aliocha Karamazov, mais, grandissant parmi des adultes plats comme des limandes, ils basculent du côté du calife, de l'archange noir de la mort, du grand méchant loup. Il faut être très bête, ou d'une extraordinaire mauvaise foi, pour s'en étonner.

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jeudi, 26 novembre 2015

Ces familles qui appellent au boycott de l’hommage national

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Gabrielle Cluzel - Boulevard Voltaire cliquez ici

Disons-le. On se demandait combien de temps, assommées par le choc, hébétées par le chagrin, les familles des victimes du 13 novembre resteraient silencieuses. Combien de temps le gouvernement pourrait poursuivre ses discours graves et émus en se lavant les mains sans que personne – personne de touché dans sa chair – n’y trouve à redire. Combien de temps il parviendrait à tranquillement prospérer, refleurir, rajeunir même, engrangeant sans vergogne les dividendes électoraux de sa propre impéritie.

Cette fois, c’est fait. Une jeune femme s’est levée. Son frère, François-Xavier Prévost, a été assassiné au Bataclan et elle l’écrit en lettres capitales :

J’APPELLE AU BOYCOTT DE L’HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE A PARTAGER MON STATUT.

Elle égraine, une à une, sans violence ni insultes, mais avec l’inexorable évidence des faits, les raisons pour lesquelles sa famille et elle « refusent cette main tendue par les représentants politiques de la France ».

Parce qu’en France, depuis les attentats de janvier, rien n’a été fait, « 10 mois plus tard, les mêmes hommes sont en mesure de recommencer et de faire cette fois-ci 10 fois plus de morts ». « Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie et de revenir librement », parce qu’en France, les « personnes fichées S […] circulent librement », empruntent les transports en commun, louent des voitures, « travaillent à nos côtés », sans faire l’objet d’aucune obligation de suivi ni de surveillance. Parce qu’avant les événements tragiques du 13 novembre, jamais personne ne s’est posé la question de la « dissolution » des « 89 mosquées recensées comme radicales »…

"Votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsables de ce qui arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire" termine, implacable, Emmanuelle Prévost.

Comment ne pas la comprendre ? Lorsqu’un lotissement est inondé, on ne poursuit pas seulement l’entrepreneur véreux qui a bâti, mais aussi l’élu local qui, avec une légèreté criminelle, a laissé faire. Lorsqu’un patient meurt sur la table d’opération d’un chirurgien alcoolique notoire, ce n’est pas seulement celui qui tenait le scalpel qui est mis en cause, mais la hiérarchie de l’hôpital qui, bien qu’au courant, n’a pas viré – par insouciance, copinage, démagogie, désorganisation ? – le toubib. Et quelle famille supporterait de voir le maire, le chef de service la serrer avec emportement contre son cœur et plastronner, avec une mine de circonstance, le jour de l’enterrement ?

Alors au-delà des terroristes, qui est responsable ?

Sa déclaration, qui a fait un gigantesque buzz sur Facebook, est reprise désormais par la presse. Déjà, dans Var-Matin, le père d’une autre victime – Aurélie de Peretti – lui emboîte le pas. Jean-Marie de Peretti a fait savoir qu’il ne se rendrait pas à l’hommage auquel il a été convié et dit pourquoi : « L’espace Schengen est devenu une passoire. » « [Il] a laissé passer toutes ces personnes pourtant signalées par le fameux fichier S. »

François Hollande demande aux Français, vendredi, de pavoiser leurs fenêtres. Ces familles endeuillées ne peuvent supporter l’idée que ce soit lui qui pavoise, sans rendre de comptes à personne.

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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dimanche, 22 novembre 2015

Génération Rantanplan...

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Lorsqu’une nation est aussi férocement et sauvagement agressée, on s’attendrait à sentir le sol et les murs de la maison commune trembler sous la violence du rugissement de colère et de rage de son peuple, terrifiant cri de la bête blessée relevant la tête dans un violent soubresaut d’orgueil et de courage pour mordre sans pitié la main qui l’a frappé.

Or, depuis vendredi dernier, l’atmosphère n’est saturée que d’un long miaulement femelle, un vaste gémissement tragique et pleurnichard, un immense sanglot fienteux expurgé par des millions de bouches tremblotantes et hagardes, postillonnant spasmodiquement leur incompréhension terrorisée.

« Mais pourquoi nous ? Pourquoi nous ? » répète inlassablement le bobo libéral-libertaire recroquevillé en position fœtale sur la moquette 100% fibres naturelles de son loft rénové du 11e arrondissement. « Pourquoi moi et mes frères, pourquoi mes semblables, ces gens bien éduqués, tolérants, ouverts, antiracistes jusqu’à l’extrême limite du trognon, écolos-sympas et gay-friendly ? ». Entre deux crèmes de jour et un tri sélectif, il s’interroge profondément. Et il a raison. En effet, pourquoi frapper la génération bisounours, celle qui aime tout le monde sauf, bien sûr, les sales fachos et, bien entendu, ses ignobles ancêtres obscurantistes et esclavagistes ? Pourquoi eux, qui ne cessent de répéter que l’Islam est une religion de paix et de fraternité qui a toute sa place en Europe, eux qui étaient prêts à toutes les acceptations et les reptations pour ne pas froisser la susceptibilité de nos hôtes mahométans, glorieux rédempteurs de toutes les vilénies et de toutes les tares d’un Occident criminel ? Pourquoi eux qui ne demandaient pas mieux que de faire de nouvelles pipes aux Muzz et autres minorités de tous poils ? A l’horreur, s’ajoute donc l’injustice. Inimaginable. Insupportable. Si au moins ils avaient liquidé Marine, Zemmour ou Houellebecq, il y aurait une logique, une cohérence. Mais là ? C’est le camp du bien qu’on attaque, ce sont ceux qui avaient tous les brevets de citoyenneté mondiale et d’amour sans frontières qu'on assassine. Scandale dans le scandale, abomination dans l’abomination ! Comment peut-on haïr à ce point des gentils ? Face à cette interrogation déstabilisante, empressons-nous d’ajouter des fleurs dans nos cheveux et allons vite nous trémousser à Bastille sur du John Lennon, transe cathartique et expiatoire pour somnambules trop soudainement éveillés et désirant retourner au plus vite dans les limbes cotonneuses du sommeil médiatico-bien pensant. La narcolepsie, ultime remède au réel. Ressortons aussi les vieux drapeaux « Peace and love » mités, les arcs-en-ciel délavés, et dégueulons d’un amour si général, si global, si diffus, si incantatoire, qu’il devient sans consistance ni objet. On n’aime plus quelqu’un ou quelque chose, on aime tour court. Même ce qui nous tue. J’aime tout parce que je ne suis plus rien. Suicide collectif et festif par overdose d’amour universel.

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vendredi, 20 novembre 2015

CHARVIEU-CHAVAGNEUX (Isère) Le maire demande la dissolution de SOS Racisme

le-maire-de-charvieu-chavagneux-gerard-dezempte-archives-ld-dl-1448020153.jpgSource Le Dauphiné.com cliquez ici

Le maire (divers droite) de Charvieu-Chavagneux Gérard Dezempte a annoncé ce vendredi matin son intention d’écrire au Premier ministre Manuel Valls pour demander la dissolution de SOS Racisme. Cette association avait déposé une requête devant le tribunal administratif de Grenoble pour faire annuler une délibération adoptée à l’unanimité le 8 septembre pour son conseil municipal : elle disait la commune prête à accueillir des réfugiés à la « condition expresse » qu’il s’agisse d’une famille « de culture et de religion chrétienne ». La semaine dernière, cette délibération a d’ailleurs été suspendue par le tribunal administratif consécutivement à un recours en référé-suspension déposé par la préfecture de l’Isère. Le maire avait alors fait savoir que le texte serait « réexaminé » lors d’un conseil municipal prévu le 25 novembre.

La délibération en question avait reçu un large écho en septembre, notamment via l’un de ses motifs : « Les chrétiens ne mettent pas en danger la sécurité d’autrui ; ils n’attaquent pas les trains armés de kalachnikov, ils n’abattent pas les journalistes réunis au sein de leur rédaction et ils ne procèdent pas à la décapitation de leur patron ». Gérard Dezempte a complété ce vendredi matin : « Nous pourrions malheureusement rajouter : ils ne commettent pas des assassinats de masse à Paris, provoquant la mort de plus de 100 personnes ».

Le lien avec SOS Racisme ? Le maire explique : « S’appuyant sur cela, SOS Racisme ose écrire dans sa requête : « […] la référence faite à certains faits divers […] » Outre le procès d ‘intention qui nous est fait et auquel je ne répondrai pas car ma sensibilité face aux insultes n’a aucune importance face à la gravité de la situation, je tiens à ce que mes concitoyens prennent la mesure de l’indécence et de la gravité des propos tenus par SOS Racisme. SOS Racisme est une association d’idéologues irresponsables, jouant avec la souffrance du peuple français. Elle se permet d’écrire que les attaques commises par les djihadistes ne sont que des faits divers, qui serviraient soi-disant à des élus pour stigmatiser les musulmans. Autrement dit, la pseudo-stigmatisation est plus grave, selon SOS Racisme, que l’assassinat programmé de centaines de Français. Rappelons que le gouvernement lui-même qualifie très justement ces attentats d’actes de guerre. »

Citant l’article 6-1 du projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence, adopté hier par l’Assemblée nationale (« Sont dissous, par décret en conseil des ministres, les associations […] qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent »), M. Dezempte dit : « Sur ce fondement, SOS Racisme devra être dissoute. Considérer que les tueries de masse que nous avons connues cette année ne sont que des faits divers est une manière sinistre de minimiser, de ne pas condamner, voire d’excuser ces actes ».

Le maire de Charvieu-Chavagneux, également conseiller départemental de l’Isère, s’attaque aussi aux subventions perçues par l’association SOS Racisme : « En 2015, SOS Racisme avait reçu 16 000 euros de subvention du conseil général grâce au vote de la majorité socialiste-communiste-verts de M. Vallini. Il faut mettre fin à ce gaspillage inutile d’argent public qui, sans nul doute, sera mieux utilisé par la nouvelle majorité du Département de l’Isère ».

Si la demande de dissolution de cette association française créée en 1984 n’a « aucune chance d’aboutir », nous a-t-on confié, elle démontre la volonté du maire isérois à répondre coup pour coup à ceux qui attaquent la délibération polémique. « Manque de discernement ; indigne des fonctions qu’il occupe », avait-il déjà répliqué en septembre au préfet de région, Michel Delpuech, quand celui-ci avait qualifié le texte de « minable ».

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jeudi, 19 novembre 2015

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vendredi, 13 novembre 2015

80 % des délinquants sont extra-européens, 15 % d’Europe de l’Est et 5 % français

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

La France est la république des mensonges où tout ce qui touche à l’immigration est caché ou falsifié. Il faut lire la presse étrangère pour connaître la vérité sur une immigration devenue une catastrophe nationale qui va détruire le pays. La charge devient insupportable et nous assistons à un dramatique nivellement par le bas de toute la société. Pour taire la vérité, les gouvernements de droite et de gauche ont donc cassé tous les thermomètres, interdit les statistiques ethniques et légiféré pour museler les citoyens, qui n’ont qu’un seul droit, celui de se taire. Et sans parler des chiffres bidons de l’INSEE, qui est incapable de dénombrer le nombre de fonctionnaires, mais qui prétend chiffrer les flux migratoires avec précision.

Il est interdit de faire l’amalgame immigration-chômage. Pourtant, parmi certaines communautés, il y a 20 à 40% de chômeurs qui vont grossir les flots de l’ANPE.

Il est interdit de faire l’amalgame entre immigration et insécurité. Pourtant, quand on consultait naguère les avis de recherche de la gendarmerie et de la police, 80% des délinquants recherchés étaient d’origine extra européenne, 15% étaient originaires de l’Europe de l’Est et 5% étaient des Français de souche. On comprend donc pourquoi ces avis de recherche ont soudain disparu des sites internet !

Il est politiquement correct de minimiser le nombre de musulmans. Seul Dalil Boubakeur peut réclamer 2000 mosquées supplémentaires, en déclarant qu’il y a 7 millions de musulmans en France et seul Jack Lang peut exiger davantage d’imams dans les prisons, en affirmant que les deux tiers des détenus sont musulmans !

Enfin, s’il y a un sujet plus que tabou, c’est celui du coût réel de l’immigration, chiffré entre 30 et 70 milliards suivant les études. On attend que la Cour des Comptes s’attèle au problème….Ce qui est certain, c’est que des millions d’immigrés peu qualifiés pour la plupart, coûtent davantage en social que leur contribution au PIB. Ceux qui nient cette évidence devraient nous expliquer en quoi le polygame de Bobigny, avec ses 4 femmes et ses 46 enfants, est une chance pour la France !! Dans son village du Mali, cet ancien technicien de surface passe pour celui qui a réussi, alors qu’il ne vit que des mirifiques prestations sociales. Rappelons que ce Malien perçoit plus de 200 euros par JOUR, alors qu’au Mali le revenu moyen par habitant est de 200 euros par AN !!! Et combien de milliers de polygames vivent en France alors que la loi l’interdit ? 30000, 50000 ? Motus. Contentons nous de payer l’argent-braguette de tous ces rentiers de notre système social.

Paris est devenue la capitale du tiers monde et on assiste au retour des bidonvilles d’après guerre, que nous avions réussi à éradiquer à la fin des Trente Glorieuses. Avec une croissance nulle et une invasion de déshérités qui s’amplifie, la France s’appauvrit de jour en jour. Mais le pire est que tous ces migrants sont devenus prioritaires sur toutes les aides sociales et notamment sur l’hébergement. Toutes les communes dégagent des logements en urgence, pendant que des Français attendent depuis 8 ou 10 ans un logement social. C’est l’éternelle et inique préférence étrangère qui prévaut, au nom de la tolérance et de l’accueil de l’autre.

Tout ce que la France compte comme bobos immigrationnistes, intellectuels et artistes, se mobilisent pour dénoncer les conditions de vie des migrants à Calais. Mais aucun de ces donneurs de leçons, confortablement installés dans les beaux quartiers bien protégés, ne se soucie des résidents qui vivent un enfer au quotidien, menacés par des bandes violentes. Leur vie est littéralement détruite, leur maison est invendable, les commerces pâtissent d’une image déplorable de la ville, les enfants ont peur en allant à l’école. Mais ça, tout le monde s’en fout, à commencer par les politiques qui méprisent le peuple français.

Les menteurs au pouvoir nous assènent tous les jours que la France n’accueillera que 33000 migrants en deux ans. Qui peut croire à cette fable ? A Calais ce sont 3000 migrants supplémentaires qui sont venus s’entasser en seulement trois semaines. Et chaque jour 10000 candidats à l’Eldorado européen franchissent la Méditerranée tandis que 10000 autres arrivent de l’Est par voie terrestre. Selon Frontex le pic n’est pas encore atteint et ce sont au bas mot 3 millions de réfugiés qui se pressent aux portes de l’Europe. En France, les seuls demandeurs d’asile représentent 65000 personnes, qu’il faut loger, soigner, nourrir et qui, une fois déboutés, ne repartent jamais. Ce n’est que l’avant garde qui arrive en Europe.

Rappelons que depuis l’indépendance en 1960, la population en Afrique a triplé, passant de 300 millions à un milliard. Il faut donc s’attendre à des dizaines de millions de migrants économiques africains.

Le gouvernement n’ayant aucune solution et surtout aucun courage pour en trouver, a perdu le contrôle de la situation. Il se contente de répartir le fardeau à travers toute la France, imposant aux Français une promiscuité qui va bouleverser leur quotidien. Des villages tranquilles sont totalement perturbés par ces arrivées d’étrangers désoeuvrés, qui bien entendu sont totalement à charge et errent à travers les rues à longueur de journée. Ce sont des centaines de petits Calais qui éclosent à travers la France et qui vont détruire la vie paisible des citoyens.

Le coût de cette politique d’accueil devient démentiel. Selon la Cour des Comptes chaque migrant coûte 13000 euros au contribuable. C’est bien davantage que ce que perçoivent des millions de retraités. L’asile revient à 2 milliards par an. Entre 25 et 30000 demandeurs d’asile sont logés à l’hôtel chaque soir.

Et pendant ce temps on abandonne 25000 petits exploitants agricoles qui tentent de survivre avec 300 euros par mois. On paie des croisières sur la Seine à des migrants, pendant que cinq millions de Français n’ont pas de mutuelle et n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants chez le dentiste.

C’est une véritable trahison envers le peuple français, toujours le dernier servi à la table des prestations sociales. Sarkozy a supprimé la demi part des veuves, Hollande a voulu amputer les aides aux handicapés. Mais on dépense toujours plus pour les immigrés.

Et face à cette démission généralisée qui détruit la nation, ne comptons pas sur la droite pour redresser la barre. C’est sous le gouvernement Sarkozy, immigrationniste et islamophile notoire, qui a cédé à toutes les revendications communautaires, qui a régularisé et naturalisés à tours de bras, c’est sous Sarkozy que le ministre de l’Identité nationale proclamait en 2010 :

“La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage.”

Ce ministre beau parleur, Eric Besson en l’occurrence, devrait aller dire ça aux descendants des millions de Français qui se sont sacrifiés en 14-18 et dont on honore chaque année la mémoire. La France que nous décrit Eric Besson est tout le contraire d’une nation.

S’il consultait le dictionnaire, il verrait que “la nation est un ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité historique, culturelle, linguistique et religieuse”. Besson n’a donc rien compris !

Et j’ajoute que la France depuis Clovis, est une des rares nations millénaires, avec l’Angleterre, la Chine ou le Japon. Un tel héritage, construit dans le sang et les larmes au fil des siècles, mérite beaucoup mieux que le mépris affiché par nos politiques apôtres d’un multiculturalisme destructeur.

Un véritable patriote ne braderait jamais la France comme le font la gauche et la droite depuis trente ans.

Par conséquent, continuer à voter pour ces fossoyeurs de la nation, dont la fibre patriotique se résume à célébrer le 11 novembre, c’est tout simplement détruire l’avenir de nos enfants.

Il faudra un grand courage politique pour renverser la vapeur. Les solutions existent. Durcir le droit d’asile, supprimer les prestations sociales aux étrangers, supprimer le droit du sol et le regroupement familial, interdire toute régularisation de clandestin, accorder la naturalisation au mérite et expulser tous les déboutés du droit d’asile de gré ou de force.

En politique, on peut toujours, il suffit de vouloir. Et espérons que les mesures salvatrices seront prises avant qu’il ne soit trop tard et que le tsunami migratoire n’ait tout emporté sur son passage.

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Régionales. Les nationalistes corses en tête des sondages et percée du Front National

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Source Lengadoc Info

En Corse, les nationalistes ont le vent en poupe. Selon une étude d’OpinionWay pour France 3 Corse ViaStella et France Bleu RCFM, la figure montante du nationalisme et maire de Bastia, Gilles Simeoni, pointerait en tête au soir du 6 décembre avec 18 % d’intentions de vote pour le premier tour de scrutin. Un score qui équivaut pratiquement à celui qu’il avait réalisé en 2010 avec le mouvement des nationalistes modérés.

Sous réserve d’un accord avec les indépendantistes de Corsica libera (La Corse libre) et du Rinnovu (Le renouveau), crédités respectivement, selon le sondage, de 8 % et 1 % d’intentions de vote, l’élu municipal bastiais pourrait sérieusement rivaliser avec les camps de gauche et de droite, largement divisés pour cette élection territoriale. Historiquement, les nationalistes n’ont jamais été aussi proches du pouvoir. Mais pour l’heure, la perspective d’une alliance au second tour, réclamée à cor et à cri par les indépendantistes, ne semble pas vraiment trouver une oreille attentive du côté du courant modéré.

Mais, avec au total 28 % d’intentions de vote au premier tour, répartis entre Camille de Rocca Serra (16 %) et José Rossi (12 %), Les Républicains, dont la fusion des listes est annoncée pour le second round, seraient bien placés pour l’emporter. Même si réconcilier les deux équipes – qui ont multiplié les escarmouches à coups d’interview dans Corse-Matin l’été dernier – ne sera pas forcément une partie de plaisir… De passage dans l’île au mois d’août pour ses vacances, Nicolas Sarkozy avait dû prendre les choses en main pour tenter d’assagir les frères ennemis et déboucher sur un accord de deuxième tour.

Giacobbi en difficulté

Pour le reste, si la gauche peut compter au total sur 32 % d’intentions de vote au soir du 6 décembre, son émiettement avec cinq listes la fragilise sérieusement. Ce sondage n’accorde que 12 % au premier tour à l’homme fort de la région, Paul Giacobbi (DVG), relégué en troisième position alors que son état-major table sur 20 % (il avait réalisé 15,4 % au premier tour en 2010). Un étonnement pour les observateurs de la politique insulaire, puisque la liste du patron de l’exécutif, qui a largement misé sur « l’effet maires », compte bon nombre d’élus pourvoyeurs de suffrages, quadrillant l’île du nord au sud et d’est en ouest. Une équipe présentée comme étant « plus efficace » que celle qui l’avait porté à arracher les rênes de la région à la droite, il y a cinq ans.

À ce titre, il est permis de se demander si Paul Giacobbi ne serait pas victime de sa mise en examen en juillet dernier pour « détournement de fonds publics » dans l’affaire dite des gîtes ruraux. D’autant que certains de ses proches, dont le sénateur PRG de Haute-Corse, Joseph Castelli, sont aussi dans le collimateur de la justice depuis quelques semaines. Autrement dit, les soucis judiciaires du camp giacobbiste font régulièrement la une de la presse insulaire depuis plusieurs mois. Ce qui n’arrange pas les affaires de la gauche puisque les deux listes conduites par Emmanuelle de Gentili (PS) et Jean-Charles Orsucci (DVG) n’atteindraient pas la barre fatidique des 5 % permettant de fusionner. Seul le Front de gauche, qui peut compter sur une base militante confortable, devrait s’en tirer avec 7 % d’intentions de vote au premier tour. Au même titre que le PRG Jean Zuccarelli (fils de l’ancien maire de Bastia), à qui le sondage accorde 5 %.

Percée du FN

Autre surprise, celle de la percée du Front national. Véritable arlésienne en Corse jusqu’à ces dernières années, l’étude lui prête 12 % d’intentions de vote au premier tour dans l’île, où le vote « contestataire » est souvent cristallisé par les nationalistes. Ce qui triplerait son score par rapport à 2010. Et pour cause, historiquement, le parti d’extrême droite demeurait quasi inexistant dans les élections locales. Le sondage, qui le place en troisième position, pourrait donc laisser penser à une nationalisation grâce aux thématiques en vogue, comme le rejet de l’immigration. D’autant que le FN vient à peine d’entrer en campagne et a présenté sa liste il y a quelques jours seulement. Une équipe dont le chef de file, Christophe Canioni, est encore sur le plan régional un illustre inconnu. Ce qui fait dire à bon nombre d’observateurs que, pour le coup, c’est l’étiquette qui pourrait primer, contrairement aux habitudes de cette région où l’on vote surtout « l’homme ».

Enfin, le sondage d’OpinionWay évoque aussi l’abstention (43 %), peut-être plus forte qu’en 2010 (37,6 %), pour cette élection qui semble avoir du mal à passionner les Corses qui d’ordinaire raffolent de la politique. La faute, sans doute, à un mandat très court d’à peine deux ans, avant de remettre le couvert pour la nouvelle collectivité unique en 2018.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 805 personnes entre le 27 et le 30 octobre.

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jeudi, 12 novembre 2015

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lundi, 09 novembre 2015

Le nouveau numéro (n°51) de Réfléchir et Agir est sorti

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Chez votre marchand de journaux, 6,50 €

Un entretien avec Roland Hélie

sur les Cahiers d'Histoire du nationalisme

En savoir plus cliquez ici

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vendredi, 06 novembre 2015

PRÉSIDENTIELLE : VERS UNE CANDIDATURE DE VILLIERS Un mouvement traditionaliste dissident est en cours de formation

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Raoul Fougax Métamag cliquez ici

Le retour de Philippe de Villiers dans une arène politique qu’il avait déserté n’est pas un hasard. La sortie de son livre, un vrai succès, non plus. Pas plus que ses contacts avec les Zemmour et autres dissidents du politiquement correct.

Il y a une opération De Villiers dans l'air avec la participation des plus politiques de la "Manif pour tous", les militants du "Camp des saints" face au "Grand remplacement" ethnique et civilisationnel annoncé. Des couvertures dans l’Express ou Valeurs actuelles montrent bien que ce qui se passe est sérieux et interpelle. Bien sûr, le retour du chouan du Puy du fou peut changer la donne politique. Cela devrait provoquer une prise de conscience par « Les républicains » d’un discours pas à la hauteur du défi historique de la France des Sarkozy et autres Juppé. Mais cela aurait aussi toute chance d’empêcher Marine Le Pen d’accéder au second tour de la présidentielle. C’est pourquoi le Fn reste discret espérant qu’au bout du compte rien ne se fera. Il serait alors toujours temps d’accuser le dissident d’être en fait une créature du système pour torpiller la montée du mouvement national version bleue marine.

L’année 2014 s’était achevée avec un record de ventes pour le livre d’Éric Zemmour et 2015 va se terminer avec le succès considérable de celui de Philippe de Villiers, numéro un des ventes en librairie pour son ouvrage intitulé « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ». Philippe de Villiers est le fondateur du Puy du Fou, président du Mouvement pour la France, ancien député européen et ancien candidat à l’élection présidentielle en 1995 et 2007. Une autre France donc qui bouge encore et qui hors le Fn, tente de s’organiser.

Le discours de Villiers est en tout cas plus clair que celui de Philippot. Pour le président du Mouvement pour la France, « la situation est très grave, la France peut mourir. Je pense que la France est en train de mourir et, s’il n’y a pas un gigantesque sursaut, la France glissera définitivement dans l’abîme. Elle est submergée de l’extérieur et effondrée de l’intérieur. Submergée de l’extérieur, parce que l’on a transféré notre souveraineté. J’ai entendu Monsieur Hollande dire : «On va faire ceci, on va faire cela…» Mais il sait très bien qu’il ment, puisqu’il n’a plus de pouvoir. Quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, il ne peut plus rien faire pour nous. On a transféré la souveraineté et on n’a plus aucun pouvoir. On est un protectorat américain. La France est submergée de l’extérieur, puisqu’elle fait face à une invasion migratoire. Les gens qui viennent chez nous sont envoyés par l’État islamique, qui – c’est la vérité – nous avait promis en février dernier de nous envoyer ces gens. C’était annoncé. On a devant nous des envahisseurs. Il n’y a pas de chrétiens parmi ces gens-là. Les chrétiens restent chez eux…» Il dénonce « des BHL de service, des Attali et consorts qui expliquent que la France est une tache ignominieuse sur la carte des points précieux de la planète. En même temps, on interdit aux jeunes Français de connaître la France et de l’aimer. Donc, un pays qui n’a plus de contours et plus de compteurs ne reste plus et meurt. Les hommes politiques ont abattu les murs porteurs comme le caractère sacré de la vie, la filiation comme repère, la nation comme héritage, la frontière comme ancrage et le rêve français comme fenêtre sur le monde».

Un discours de candidat à la présidence, une dissidence catholique au nom du roman national et de la France, canal historique. « Le moment est venu pour dire ce que j'ai vu »... Certes mais pour certains le moment est venu pour un nouveau combat de celui qui soutient Nadine Morano et revendique les racines blanches et chrétiennes de la France. Patrick Buisson, Eric Zemmour et Philippe de Villiers auraient donc décidé de faire cause commune
.
Les nouveaux croisés de l'identité française peuvent-ils perturber l’offre politique à trois. On le saura prochainement, mais il se passe quelque chose.

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jeudi, 05 novembre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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Un entretien avec Les Brigandes

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mercredi, 04 novembre 2015

Migrants : quand l’émotion soumet la raison

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Bruno Mégret Le Chêne, n°81, octobre 2015

La campagne menée actuellement dans les médias sur l’affaire des migrants est de même nature que celle orchestrée au début de l’année lors des attentats de Charlie Hebdo. Il s’agit dans un cas comme dans l’autre d’une formidable opération de manipulation des masses par la caste idéologique dominante.

La manipulation des masses

Ce que nous vivons depuis la parution de la terrible photo du jeune Aylan mort sur une plage turque procède en effet d’une opération de propagande montée de toutes pièces selon les méthodes classiques du genre. La photo du petit garçon en a été l’élément à la fois structurant et déclencheur. L’idée est en effet de focaliser l’actualité sur un événement concret qui soit de nature à soulever une forte émotion. Or, que peut-il y avoir de plus émouvant que la mort d’un enfant ? Si de surcroît on dispose d’une image du drame, l’émotion n’en sera que décuplée et l’effet amplifié.

La deuxième phase consiste à exploiter cette émotion pour lui donner un sens politiquement correct et l’orienter idéologiquement en fonction de l’objectif recherché. « Cet enfant est mort parce que les Européens refusent d’accueillir les migrants. Ce sont donc eux qui sont responsables de cette mort tragique. Pour se racheter et éviter de nouveaux drames, ils doivent ouvrir grandes les portes de leurs pays ».

Troisième phase destinée à emporter l’adhésion de la population française malgré tout fortement réticente : faire croire que cet événement a provoqué une vague sans précédent d’initiatives en faveur de l’accueil des migrants. Et les médias de multiplier les reportages montrant des communes, des associations, voire des personnes privées libérant des logements et accueillant les réfugiés. Que ces initiatives soient marginales, anciennes, ou purement théoriques importe peu, c’est l’effet de masse ainsi que la répétition du message qui doivent produire l’effet recherché. Et, une fois de plus, intellectuels, artistes, élus et tous les « people » sont mis à contribution sous forme de pétitions, d’interviews ou de déclarations.

Quant au président de la République, bafouant une fois de plus l’opinion majoritaire des Français, il annonce que notre pays accueillera vingt-quatre mille migrants. Une déclaration mensongère, car si le chiffre est délibérément présenté comme très faible, il n’a en réalité aucun sens puisque qu’en l’absence de contrôle aux frontières, notre pays accueillera, qu’il le veuille ou non, tous ceux qui se présenteront et qui se compteront par centaines plutôt qu’en dizaines de milliers.

Les Européens ne sont pas coupables

Alors, bien sûr, il n’y a rien de pire que la mort d’un enfant innocent et l’on ne peut qu’éprouver tristesse et compassion face à un tel drame. Mais en l’occurrence, ce ne sont pas les peuples européens qu’il faut accuser. Le responsable de cette mort tragique, c’est d’abord le père qui en toute inconscience a fait monter son fils dans une embarcation de fortune sur une mer incertaine et cela dans le but, aurait-t-il déclaré, « de se faire refaire les dents en Europe ». Quant aux autorités, si certaines doivent également être mises en cause, ce sont les autorités turques qui n’assurent aucune surveillance policière le long de leurs côtes et aucun contrôle des migrants qui s’y présentent.

Mais, pour la classe politico-médiatique, peu importe ces réalités. Il ne s’agit pas en effet pour elle de raisonner sur des faits mais de susciter des émotions avec pour seul objectif de faire accepter par les peuples européens des vagues supplémentaires d’immigration. La nouvelle dénomination de migrants, voire de réfugiés, ne change en effet rien à cette réalité. Il s’agit de provoquer un nouvel afflux migratoire sur notre sol et de le faire accepter par le peuple français non plus comme une fatalité qu’on ne peut éviter mais comme une obligation morale qu’il faudrait encourager, organiser et faciliter.

De nouvelles menaces pour les Européens

A travers cette nouvelle campagne de propagande, on cherche donc à nous imposer une augmentation massive de l’immigration et, plus grave encore, de l’immigration musulmane. En dehors d’une minorité de chrétiens effectivement persécutés pour leur religion et qui méritent notre solidarité, la grande masse des populations qui déferle sur le sol européen est en effet musulmane dont près de la moitié d’ailleurs ne vient pas des pays en guerre. Or, tout le monde le sait, la présence massive des immigrés sur notre sol pose des problèmes qu’aucun gouvernement n’a pu résoudre. Pis, la montée d’un islam incompatible avec notre civilisation est en train de faire voler en éclats la communauté nationale. La sagesse la plus élémentaire devrait donc pousser nos dirigeants à stopper l’arrivée de nouveaux immigrés et surtout de ceux qui se réclament de l’islam. Aussi est-il consternant de voir les autorités médiatiques et politiques de notre pays comme de nos voisins faire exactement le contraire et annoncer au monde que la France et l’Europe sont ouvertes à qui veut venir, créant ainsi un appel d’air qui va être entendu par des millions d’Arabes et d’Africains.

L’autre solution

On ne peut certes rester insensible au malheur des populations qui subissent la guerre et il est vrai que la France comme l’Europe devrait s’efforcer de leur venir en aide. Mais encore faut-il le faire sans sacrifier l’identité, la sécurité, la cohésion et la paix intérieure de notre nation. Aussi faut-il avancer d’autres solutions. Il faut tout d’abord s’efforcer de mettre fin aux conflits qui déchirent l’Irak et la Syrie en s’attaquant avec efficacité à l’État islamique. Et pour cela soutenir tous ceux qui le combattent, à commencer par Bachar el-Assad et son armée. (Et ne pas se contenter d’envoyer des avions de reconnaissance comme l’a annoncé récemment M. Hollande). Il faut ensuite fournir un soutien humanitaire aux réfugiés, en apportant une aide substantielle au fonctionnement des camps implantés dans les États musulmans voisins des pays en guerre ainsi que dans des secteurs sécurisés à créer au sein même de ces pays. Enfin, il faut fermer les frontières et faire patrouiller nos navires au large des pays d’embarquement afin d’organiser le retour vers les côtes des bateaux qui en partent. Quant au migrants qui parviendraient à gagner malgré tout les côtes européennes, ils devraient certes être recueillis, soignés et nourris, mais devraient dans le délai d’une semaine être rembarqués sur un bateau qui les reconduirait près de leur lieu d’origine. Enfin, une aide devrait être apportée à la Grèce et à la Bulgarie pour établir à leur frontière orientale un barrage physique infranchissable. Bref, il s’agit de convaincre les candidats à l’émigration qu’ils ne pourront mener leur projet à bien et qu’ils seront dans tous les cas renvoyés là d’où ils viennent.

Quant à nos gouvernements, il est temps qu’ils se libèrent du chantage compassionnel permanent et qu’ils se rappellent enfin que la politique, la vraie, doit être régie non par les émotions mais par la raison avec comme objectif non pas le bien universel mais celui du peuple dont on a la charge.

Source cliquez ici

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samedi, 31 octobre 2015

FRANCE, LE PAYS OÙ IL NE FAIT PLUS BON VIVRE ?


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Dr Bernard Plouvier Métamag cliquez ici

Un sondage, mené cet automne en milieu estudiantin dans divers pays d’Europe et d’Amérique du Nord, classe la France au 19ème rang des pays « où il fait bon vivre », loin derrière de nombreux pays réputés moins riches. Est-ce étonnant ?

Il est bien loin le temps où les Allemands disaient : « Heureux comme Dieu en France »… à moins que, par une géniale anticipation, ils n’évoquaient la situation en Gaules d’un Allah exotique au XXIe siècle. Lorsque l’on a connu la France des années 1960-80 – c’est l’un des rares privilèges que l’on obtienne par la vieillesse -, l’on peut très facilement comprendre la dégringolade en matière d’attraction pour les étrangers hautement désirables (les gens honnêtes, intelligents et travailleurs) et l’entrée dans la zone de répulsion, éprouvée par des Français autochtones de grande qualification technique et de haute valeur morale. Pourquoi vivraient-ils dans une France aveulie et se complaisant dans sa médiocrité, envahie d’extra-Européens de comportement agressif, voire parasitaire, et continuant inlassablement d’en accueillir de nouveaux ?
 
À partir de 1981, de soi-disant socialistes ont fait entrer la France dans le monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation des vies politique et sous-culturelle. Les politiciens de la droite molle et du centre marécageux ont poursuivi ce chemin, pavé d’or pour eux-mêmes et leurs familles, à défaut de l’être pour la Nation. Délocalisations d’entreprises, restructurations et « plans sociaux » ont fait passer le chômage réel (pas obligatoirement celui annoncé par les organismes truqueurs de statistiques) d’1,5 million en avril 1981, à 3 millions en 1983 et à plus de 5,3 millions de nos jours. Beaucoup de chômeurs, gavés d’allocations et de stages de formation plus ou moins utiles, se sont contentés d’engraisser, de s’alcooliser et de vivoter sans projet d’avenir. En 2015, des centaines de milliers de Français diplômés d’Université sont chômeurs ou sous-employés (donc sous-payés), insatisfaits, indéniablement aigris.
 
On conçoit que l’attraction soit faible pour des Européens ou des Canadiens cherchant un lieu de vie étranger et qu’une répulsion se fasse jour chez de nombreux diplômés autochtones aventureux. C’est le schéma inverse de ce que l’on constatait durant les années 1970-80.
 
Il est une autre cause à cette double désaffection : l’immigration-invasion des Africains (noirs et maghrébins) et des Moyen-Orientaux, apportant avec eux leurs haines racistes anti-Blancs, leur religion médiévale, fanatique et conquérante, l’islam, important sur le sol français la guérilla – par définition extra-européenne – entre Juifs et musulmans, au nom de la lutte antisioniste, indifférente par essence à tout Français autochtone.
 
À terme, soit dans un demi-siècle, même sans l’intervention des terroriste « fous d’Allah », par le simple jeu de la différence de rythmes de reproduction entre autochtones victimes de la sottise féministe et immigrés à la démographie de primitifs, il est évident que l’on assistera au « génocide mou », à la substitution de population dominante, à l’instauration d’un État islamique en France (et en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne etc.). 

Les Français, veules autant que sottement accueillants, auront transformé en un Enfer, régi par la charîa, ce qui avait été, sinon un Éden, du moins un pays où, en dépit de querelles politiques et sociales devenues avec le temps non sanglantes, il faisait bon vivre.

On peut soit constater tristement le résultat logique du sondage évoqué plus haut, voire reconnaître qu’une 19ème place, c’est peut-être inespéré, quand l’on sait ce qui se passe à Roubaix, Marseille, Montpellier, Tours-Nord et Joué-lès-Tours, Rouen-Sottevilleetc. (soit plus d’un millier de « cités de non-droit », dominées par ce que l’on appelle à bon droit la « racaille immigrée »), soit s’insurger, ce qui revient à chasser les politiciens ineptes, inaptes et corrompus, renvoyer massivement les extra-Européens dans leurs continents d’origine (Afrique, Proche-Orient, Asie du Sud-Ouest) – en conservant les Extrême-Orientaux travailleurs et calmes s’ils se plaisent chez nous et demeurent en faible nombre -, enfin se lancer dans l’aventure de l’union des nations autochtones d’Europe… c’est, pour les vrais Européens, le défi du XXIème siècle.

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jeudi, 29 octobre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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Dans ce numéro de Rivarol, un article sur le n°7 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à la croix celtique cliquez ici

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mercredi, 28 octobre 2015

Hollande et sa clique à Puisseguin : l’indécent « hommage républicain »

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Nicolas Kirkitadze Riposte laïque cliquez ici

Le Président François Hollande s’est rendu ce 27 octobre en Gironde, suite à la tragique catastrophe routière qui a coûté la vie à 43 personnes.

Notons que plusieurs ministres ont également été du voyage : Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira, Marisol Touraine, Alain Vidalies (transports) et Laurence Rossignol (famille et personnes âgées). C’est à se demander qui est resté à Paris pour s’occuper des affaires du pays… peut-être est-ce Philae le labrador présidentiel

Au Petit-Palais, puis à Puisseguin, le Président et sa cohorte de ministres ont rendu un « hommage républicain » aux malheureuses victimes et ont assuré les familles de leur « solidarité républicaine ».

J’aimerais tout d’abord réagir à cette gabegie, qui fait qu’en dehors du président, six ministres ont fait le voyage de Paris à la Gironde. Le plus ridicule est que Valls, Cazeneuve et Vidalies s’y étaient déjà rendus le jour de l’accident !

Sous couvert de compassion et d’humanisme, dès qu’une catastrophe survient, une légion de politicards se précipite sur place, soucieux d’être vus parmi les premiers. Avec le Président et les ministres, il faut compter les chauffeurs, les gardes du corps, les personnels des cabinets. Ces déplacements au coût faramineux sont financés par l’argent du contribuable. Si le gouvernement est tellement compatissant à l’égard des victimes, n’aurait-il pas meilleur compte de reverser tout cet argent à leurs familles au lieu de les gaspiller dans ce tourisme politique de catastrophe ?

Parlons ensuite de ce fameux « hommage républicain »… Le qualificatif « républicain » est le plus galvaudé dans la vie politique actuelle. Ainsi, tout comportement découlant du simple bon sens est qualifié de « républicain ». Le perdant d’une élection félicité le gagnant, on parle de « courtoisie républicaine » ; un pompier sauve un chat de la noyade, on lui prête un « courage républicain » ; un policier arrête des brigands, il est félicité pour avoir rétabli « l’ordre républicain »… Comme si la discipline, le courage et le fair-play étaient des qualités réservées aux républicains… Ainsi, les monarchistes, militaristes, anarchistes et autres personnes sceptiques face au régime républicain en place, seraient des lâches, désordonnés et mauvais perdants. L’adjectif « républicain » est devenu synonyme de « Bien ».

Là encore, on voit toute la cohorte ministérielle rendre un « hommage républicain » aux victimes. Une telle rhétorique était compréhensible lors des attentats de janvier, puisque c’est la République qui a été attaquée à travers ces victimes. Il était donc normal que le Président remette le coté républicain sur la scène. Mais aujourd’hui, j’aimerais qu’on m’explique le rapport entre la république (régime politique consistant à être dirigés par des représentants que l’on a élus) et un car d’octogénaires qui s’enflamme… Il s’agit d’un tragique accident, non d’une attaque terroriste ou d’une faute de l’État.

Le déplacement présidentiel ainsi que le fameux hommage « républicain » paraissent donc être les reflets d’une instrumentalisation politique, mis en œuvre par un président sortant, désireux de briguer un second mandat. A l’heure de « l’idiot visuel » et du « festivisme » dénoncé par le regretté Philippe Muray, il faut montrer au peuple qu’on a des sentiments, qu’on est humain… Un discours avec des tremolos dans la voix, quelques promesses, ajoutez-y un soupçon d’hypocrisie, deux ou trois larmichettes à la Cazeneuve, et vous pouvez déguster la propagande socialiste avec sa sauce de mensonges.

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mardi, 27 octobre 2015

L’ISLAM Une religion de culture médiévale ?

Renan_l_islam et la science.jpgDr Bernard Plouvier

Métamag cliquez ici

En 1883, Ernest Renan écrivait (in L’islam et la science) : « L’islam a été libéral, quand il a été faible ; il a été violent, quand il a été fort ». Il tentait alors de combattre les sottises de Jules Michelet qui, par haine pathologique du christianisme, avait fait croire que la culture européenne devait beaucoup au monde musulman.

Renan fut le premier à démontrer que les études philosophiques et scientifiques (médicales ou mathématiques) en terres musulmanes, aux XIe-XIIIe siècles, n’avaient été que des commentaires de textes grecs antiques ou hindous. Ces commentaires avaient été rédigés pour l’essentiel par des Persans, obligés d’utiliser la langue arabe, toute autre langue que celle du prophète étant alors interdite.

Dans tous les pays où des États islamiques se sont implantés depuis le VIIIème siècle, ont été détruits les fondements de la civilisation antérieure (hellénistique, romaine ou persane) : le coût culturel de la conquête musulmane fut énorme. Averroès, Avempace, Ababucer, puis Avicenne eurent de gros ennuis avec les autorités religieuses et n’eurent en pratique aucune postérité en terres islamiques, avant leur redécouverte aux XIXème et XXème siècles. Nombreux furent les poètes et les auteurs mystiques condamnés à mort par l’effet du fanatisme religieux, tel Schrawardî en 1191, sur l’ordre du Kurde Saladin, ou en l’an 922 le soufi al-Halladj et  des centaines d’autres soufis crucifiés en la ville de Damas. L’idée même d’une philosophie islamique est une absurdité pour un musulman : toute réflexion métaphysique est superflue, car tout ce qui est utile à l’homme est écrit dans le Coran ou dans les hadîths.
  
C’est ce que répondit à l’étude de Renan, l’imam Djamal ad-Dîn al-Afghani, dans une lettre publiée par Le Journal des débats le 18 mai 1883 : « Tant que l’humanité existera, la lutte ne cessera entre Dogme et Libre examen, entre Religion et Philosophie… Lutte dans laquelle le triomphe ne sera pas pour la Libre Pensée parce que la raison déplait à la foule ». On a rarement aussi bien argumenté en faveur du fanatisme religieux, qui sait excellemment maintenir les peuples dans l’ignorance et la superstition. L’homme avait quitté son pays, l’Afghanistan, menacé par les empires russe et britannique, et s’était réfugié à Istanbul, où il posa les fondements du panislamisme, devenant le grand ancêtre des fanatiques musulmans des XXe  et XXIe siècles.
  
À ce sectaire, qui mourut en 1897, Renan répliqua par un article intitulé Mahomet et l’origine de l’islamisme, en appelant les élites musulmanes à faire leur Renaissance culturelle, leur conseillant de délaisser la charîa et de dissocier la religion de l’étude des sciences et de la philosophie. « Émanciper le musulman de sa religion est le meilleur service qu’on puisse lui rendre ». Cela reste, de nos jours, un vœu, bon ou impie, au gré de chacun ! 

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samedi, 24 octobre 2015

Contrairement à ce que prétendent certains, les catholiques traditionalistes dénoncent la pédophilie...

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Source Altermédia cliquez là

Contrairement à ce qu’on s’imaginait, il semble que certains milieux catholiques « traditionalistes » ne soient pas épargnés par le fléau des abus sexuels et surtout sur mineurs.

Nous ne savons ce qu’il faut penser de cette page web mais elle donne tout de même plusieurs précisions référencées qui, nous imaginons, sont facilement vérifiables. Comptez sur notre sagacité. Nous creuserons pour vous ces affaires peu ragoûtantes.

N’y va-t-il pas de la sécurité de nos enfants ?

Le blog en question cliquez ici

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Le nouveau numéro d'Eléments est sorti

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jeudi, 22 octobre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol !

Rivarol 22 novembre 2015

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mercredi, 21 octobre 2015

Allons-nous intervenir en Libye au profit d’Al Qaïda et des frères musulmans ?

Par  Bernard Lugan

Bernard-Lugan.jpgEn Libye, près de 300 kilomètres de littoral sont aux mains d’un État islamique que rien ne semble pouvoir arrêter. Á partir de cette fenêtre sur la Méditerranée, des terroristes mêlés aux clandestins rebaptisés « migrants » s’infiltrent en Europe. Contrairement aux annonces de la presse internationale, les efforts désespérés de M. Bernardino Leon, émissaire des Nations unies pour la Libye, et qui, depuis plus d’un an, cherche à obtenir un accord inter-Libyen, n’ont pas débouché sur une solution politico-militaire viable.

Face à cette situation plus que périlleuse pour notre sécurité, une opération militaire serait donc envisagée. Or, celle à laquelle pensent nos diplomates aurait pour résultat de donner le pouvoir à des islamistes aussi dangereux que ceux de l’Etat islamique… Comme en Syrie où, si le président Poutine n’avait pas sifflé la fin de la récréation, le Quai d’Orsay voulait faire remplacer le président Assad par de « gentils démocrates » salafistes. En Libye, ce serait au profit des Frères musulmans et d’Al-Qaïda (ou de ses diverticules) que nos forces pourraient être engagées. Comme elles le furent hier à l’avantage des musulmans de Bosnie et du Kosovo…

L’idée française serait en effet  de miser sur la cité-État de Misrata, fief des Frères musulmans et base avancée turque en Libye. Ses milices (ce sont elles qui lynchèrent le colonel Kadhafi) sont certes parmi les plus opérationnelles du pays, mais elles sont détestées par la plupart des tribus de Tripolitaine et de Cyrénaïque. Intervenir en appui de Misrata permettrait peut-être de freiner les forces de l’État islamique, mais en nous aliénant les vraies forces vives du pays.

Ce plan envisagerait également un renforcement de la coopération avec les islamistes de Tripoli qui reçoivent actuellement des renforts jihadistes acheminés par voie aérienne depuis la Turquie. Comme si, pressé en Syrie par la Russie, le président Erdogan voulait ouvrir un second front en Libye.

Or, et il importe de ne pas perdre de vue deux éléments essentiels :

1) Comme notre ami-client égyptien est en guerre contre les Frères musulmans d’Egypte, l’arrivée au pouvoir de cette organisation en Libye ferait courir un danger mortel au régime du général Sissi.

2) Aucune intervention franco-européenne ne peut se faire sans, au moins, la neutralité de l’Algérie. Or, qui commande à Alger ? Les clans qui guettent la mort du président Bouteflika pour s’emparer du pouvoir ont en effet des positions contradictoires à ce sujet. Certains sont farouchement opposés à toute intervention étrangère, d’autres l’accepteraient sous certaines conditions, cependant  que ceux qui espèrent obtenir le soutien des islamistes feront tout pour torpiller une opération franco-européenne.

La réalité est donc cruelle. Ce n’est pourtant pas en la niant que nous avancerons. Face au chaos libyen il n’existe en effet pas de solution miracle qui permettrait de refermer les plaies ouvertes par MM. Sarkozy et BHL.

La solution consisterait peut-être à « renverser la table » et à changer de paradigme en oubliant les « solutions électorales » et les constructions européo-centrées fondées sur les actuels acteurs libyens. Comme rien ne pourra se faire sans les tribus, c’est donc en partie sur ces dernières que toute opération viable devrait être fondée. Autrement, dans le théâtre d’ombres libyen, nos figurants politiques ne feront que traiter avec des figurants locaux.

Le problème de fond est que les alliances tribales sur lesquelles reposait l’ordre socio-politique libyen ont été éclatées par l’intervention franco-otanienne de 2011. Dans le vide alors créé se sont engouffrés des acteurs secondaires devenus artificiellement les maîtres du jeu. Qu’il s’agisse de Misrata, des islamistes de Tripoli et de Derna, puis ensuite de ceux de l’Etat islamique.

Toute pacification de la Libye passe donc par :

1) Le rééquilibrage entre les vrais acteurs tribaux et ces acteurs secondaires devenus incontournables et qu’une intervention franco-européenne aboutirait à installer seuls au pouvoir.

2) La levée du mandat d’arrêt international lancé contre Saïf al-islam Kadhafi qui est le seul actuellement en situation de pouvoir reconstituer les alliances tribales libyennes.

Très modestement, il faut bien voir que ce sont là des mesures de long terme. Or, dans l’immédiat, il est urgent de bloquer la progression de l’État islamique tout en coupant le flot migratoire partant essentiellement des zones tenues par ceux que nos diplomates considèrent déjà comme nos « alliés », à savoir les  islamistes de Tripoli et les Frères musulmans de Misrata…

Alors, oui à une intervention, mais à la condition de ne pas la lancer à la légère.

(Source : site Metamag)

 

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jeudi, 15 octobre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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Le nouveau numéro du magazine Terre et peuple est sorti

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En savoir plus cliquez ici

Terre et peuple organisera sa prochaine table ronde le dimanche 29 novembre à Rungis

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lundi, 12 octobre 2015

À Sainte-Rita la mobilisation citoyenne prend une ampleur inattendue

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Le Figaro cliquez ici

Les fidèles de Sainte Rita, occupée nuit et jour depuis le 5 octobre, ont assisté dimanche à la première messe célébrée depuis avril. L'église parisienne est défendue par un véritable mouvement de citoyens, Anonymous à l'appui, luttant contre sa démolition.

Jamais messe dominicale n'a été si surréaliste. Dans les fumées d'encens, au son des chants en Latin et des gémissements des nombreux chiens venus avec leurs maîtres à l'office, devant le drapeau tricolore et une statuaire flambant neuf de Sainte-Jeanne d'Arc et de Sainte-Rita, une foule hétéroclite chante d'un même chœur. Les messieurs vieille France comme les altermondialistes, les riverains comme les touristes, les militants pour la démocratie comme les nostalgiques de l'Ancien Régime. Deux Anonymous, masques derrière la tête et caméras en main, sillonnent les rangées de bancs pour filmer les deux heures de cette célébration eucharistique haute en couleurs.

Un parking et des logements

A Sainte-Rita, au cœur du XVème arrondissement de Paris, cause désespérée depuis deux ans après son rachat par un promoteur (3,3 millions d'euros) pour en faire un parking et des logements, l'ambiance est à la liesse. La nef est pleine, on ajoute des chaises. Pour entrer, chacun a dû passer les palissades en tôle,érigées six jours plus tôt en vue de la démolition de l'église, puis la trouée du porche, muré de parpaings depuis le printemps pour sceller l'expulsion des paroissiens. Même le célébrant, Mgr Samuel Pouhé, prêtre de l'église catholique gallicane de Paris, reste coi face à cette nouvelle et insolite communauté venue aider le quartier à sauvegarder son église.

C'est la première fois depuis avril qu'une messe est dite dans ses murs.Les paroissiens, mobilisés depuis des mois, continuaient à venir aux célébrations sur le trottoir, avec l'autorisation de la préfecture de police de Paris. Mais depuis l'occupation, lundi, de l'édifice par un collectif de citoyens venus de tous horizons, la communauté brave les interdits administratifs et reprend sa place. D'autant qu'elle a tenu en échec les ouvriers venus lundi commencer les travaux de démolition. Avec l'appui de l'ancien ministre Frédéric Lefebvre (LR) et du député-maire (LR) du XVème arrondissement, Philippe Goujon, qui a porté plainte après des échauffourées avec les ouvriers du promoteur.

Une quinzaine de personnes occupent nuit et jour

Désormais, une quinzaine de personnes occupent Sainte-Rita nuit et jour, notamment des membres du Mouvement du 14 juillet, des «indignés» apolitiques prêts à «la révolution pacifiste» pour redonner parole et place aux citoyens. Sainte-Rita, sacrifiée sur l'autel de la «spéculation immobilière» en étant promise à la démolition contre l'avis des riverains, explique David Pastor, membre du Mouvement du 14 juillet, est un «symbole», «un nouveau lieu de lutte» pour qu'«on arrête de tout nous imposer». «Nous dénonçons la trahison du peuple, qui est pourtant souverain dans une démocratie, et le manque de consultation populaire», dit-il. Les Anonymous aussi veillent au grain, pour restaurer «la démocratie du peuple français». Ils dorment sur place. «On est là pour préserver ce patrimoine religieux», dit Jul, l'un d'eux, en distribuant des tracts. Fabrice, un habitant est venu avec ses deux fillettes, «en soutien» face à «ce danger immédiat» pour «le patrimoine et les valeurs menacés par le profit».

«Le mouvement du 14 juillet avait besoin de prendre sa Bastille, avec Sainte-Rita c'est fait!», se félicite Nicolas Stoquer, président délégué de l'association de défense Les Arches de Sainte-Rita. Mgr Pouhé y voit une bénédiction. «Je ne sais pas si c'est la Providence ou les larmes du cœur qui nous les a amenés, avant cela je ne les connaissais pas, mais aujourd'hui ils sont les soldats de Marie, des anges venus combattre». Et qui savent renvoyer les policiers à leurs affaires courantes. Lors de la messe, trois d'entre eux ont tenté d'entrer, sans succès malgré leur uniforme. Pascal, membre du Mouvement du 14 juillet, dédié à la surveillance à l'entrée, leur a dit «non, tout se passe bien ici, les paroissiens prient». Ite, missa est.

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jeudi, 08 octobre 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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Un entretien avec Roland Hélie à propos

de la 9e Journée de Synthèse nationale

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Programme de la journée cliquez ici

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