vendredi, 07 avril 2017
Le journal québécois "Le Harfang" consacre un article au hors série sur les 10 ans de Synthèse nationale
Lire le Harfang (p.26) cliquez ici
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"Médias presse info" publie un article au Cahier d'Histoire du nationalisme consacré au MSI
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Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef du journal Secolo d’Italia, fut responsable du Bureau de presse du Mouvement Social Italien, directeur de l’agence quotidienne du parti, cofondateur de l’Institut d’études corporatives. Très proche de Giorgio Almirante, président du MSI, il s’est retiré de la vie politique après la disparition de celui-ci en mai 1988. Il est alors devenu journaliste à la Radio-Télévision italienne, puis directeur de la RAI International et enfin président de la RAI Corporation, filiale de la RAI en Amérique.
Ce livre est le récit chronologique de l’histoire de l’un des plus célèbres partis nationalistes de l’Europe de l’après-guerre. Sur un pays en ruine, des Italiens fiers de ce qu’ils sont ont fait du Mouvement Social Italien une force politique reconnue pour sa doctrine mais aussi pour ses millions d’électeurs. Pourtant, les difficultés n’ont pas manqué : violences de l’extrême gauche, persécution politique, partialité de la magistrature, terrorisme communiste, manipulations organisées par le Système, pièges posés par les services secrets (pas seulement italiens), censure médiatique, sans oublier les multiples scissions. Malgré tout cela, durant un demi-siècle, le MSI s’est imposé comme une force politique de poids.
Le MSI n’aura finalement été vaincu que par la trahison de celui auquel le flambeau de Giorgio Almirante fut transmis, Gianfranco Fini qui a terminé en turiféraire italien du mondialisme.
Le MSI, Massimo Magliaro, cahiers d’histoire du nationalisme, éditions Synthèse Nationale, 250 pages, 20 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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jeudi, 06 avril 2017
Mormant (77) : rencontre de quatre résistants aux parcours fort différents
Martin Moisan Résistance républicaine cliquez ici
Il se tiendra, ce samedi 8 avril, en Seine-et-Marne, au domaine de Malassise, à Mormant, une grande soirée débat sur laquelle il convient de s’attarder.
A l’initiative des Comités Jeanne, interviendront et débattront quatre militants aux parcours fort différents : Roger Holeindre, Christine Tasin, Roland Hélie et Pierre Cassen.
Roger Holeindre a aujourd’hui 88 ans. Il a été de tous les combats, résistant à 15 ans, l’Indochine, l’Algérie, l’OAS. Il est une figure représentative de la droite patriotique, que la presse a plaisir à qualifier d’extrême droite. Fondateur du Front national dès les années 1972, il a suivi partout Jean-Marie Le Pen, puis a quitté le FN, ne se retrouvant pas dans les orientations de Marine, et ne supportant pas le nombre élevé de militants homosexuels dans l’entourage de la nouvelle présidente. Il est comme cela, Roger, une grande gueule, qui dit toujours les choses, même quand elles décoiffent. Il est toujours président du Cercle National des Combattants, et président d’Honneur du Parti de la France de Carl Lang.
Christine Tasin, que certains qualifient aussi de « grande gueule » a un tout autre parcours. Issue de la gauche, professeur agrégée de lettre classiques, elle est le symbole de l’ascenseur républicain et de la méritocratie que permettait l’école publique aux enfants d’origine modeste, dans les années 1975. Militante de la Licra, puis candidate du Parti socialiste à diverses élections, elle ne supportera pas les reniements de ce parti avec les principes de la République, selon elle une et indivisible. Elle ouvrit un blog militant très apprécié, adhéra au Mouvement des Citoyens (MDC) de Chevènement, mais en claqua la porte en 2007, ne supportant pas le ralliement du « Che » à Ségolène Royal. Elle fit alors un court passage chez Nicolas Dupont-Aignan, mais quitta également ce mouvement pour prendre la présidence de Résistance républicaine, en 2010. Militante féministe, laïque et républicaine, elle ne cache pas son admiration pour Florian Philippot, et soutient sans réserve la candidature de Marine Le Pen, dans laquelle elle voit la dernière chance de la France.
Roland Hélie a un parcours classique de militant classé à l’extrême droite. Il fut un des fondateurs (NDLR : un responsable à partir de 1981) du PFN (Parti des Forces Nouvelles), fit quelques allers et retours au Front national, et lança des clubs de réflexion et de formation, au service de la cause nationale. En 2006, il lança Synthèse nationale, qui se voulait un cercle cherchant à mettre du lien dans une famille nationaliste où les divisions faisaient rage. Homme affable, toujours souriant, il a réussi, dix ans plus tard, lors de l’anniversaire de Synthèse nationale, à faire venir l’essentiel de sa famille politique, de Civitas à Terre et Peuple en passant par des admirateurs du Maréchal Pétain, avec en clou de journée une intervention de Jean-Marie Le Pen, qui avait précédé un débat animé opposant Pierre Cassen à Alain Escada (Civitas) et Pierre Vial (Terre et Peuple). Roland est toujours disponible pour mettre en place tout ce qui peut rassembler son camp d’origine, les nationalistes, et plus largement les patriotes de toutes sensibilités.
Pierre Cassen a un autre passé. Militant syndical de la CGT, il fut un membre actif du célèbre syndicat du Livre. Il eut des engagements de jeunesse au PCF et à la LCR… tout le contraire de Roger Holeindre et Roland Hélie. Engagé depuis 15 ans dans le combat contre l’islamisation de la France, il s’est éloigné, depuis plus de dix ans, d’une gauche qui, selon lui, a trahi la Nation et ses idéaux, la République et la laïcité, se mettant au service de l’islam et de son invasion. Animateur du site de gauche Respublica de 2003 à 2007, fer de lance de la bataille contre le voile à l’école publique, il fonde Riposte Laïque en 2007, voulant construire une mouvance de militants issus de la gauche (sans en faire un préalable) luttant contre l’islam de conquête. Partisan, dans l’esprit de la Résistance, de l’Union la plus large de tous ceux qui refusent le cancer islamique, il ne refuse jamais de débattre et d’intervenir dans des cercles dont il ne partage pas forcément l’intégralité de la philosophie.
Ce sont donc ces quatre personnes qui vont, ce samedi, se rencontrer et débattre, sans doute sans concession, sur la réalité de la situation politique française, à 15 jours du premier tour de la présidentielle. Nul doute qu’ils sauront, dans un esprit très « Astérix » échanger très librement, parfois de manière passionnée, et mettre en avant ce qui les rassemble, plutôt que ce qui les oppose.
Comment ne pas penser, quand on voit cette réunion prometteuse se mettre en place, à ces magnifiques paroles de Pierre Brosselette, prononcées en 1943 : « Sous la croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était hier Croix de feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estienne d’Orves et Gabriel Péri ne se demandent point si l’un était royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quel dieu ont invoqué ses pères. Des houles de l’Arctique à celles du désert, des ossuaires de France aux cimetières des sables, la seule foi qu’ils confessent, c’est leur foi dans la France écartelée mais unanime. »
Pour s’inscrire (il reste des places), écrire à :
comitejeanne77@gmail.com - Téléphone : 06.44.74.65.74
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lundi, 03 avril 2017
Alban d'Arguin, auteur de "Eoliennes un scandale d'Etat", répond à Riposte laïque
Riposte laïque cliquez ici
Quel Français n’a-t-il pas constaté, ces dernières années, une prolifération des éoliennes, présentées par les écologistes et leurs soutiens comme la solution pour sortir du nucléaire. Est-ce une si bonne chose ? Quand on écoute les réponses aux questions que nous avons posées à Alban d’Arguin, auteur d’un « brûlot » sur cette question, on en doute…
Riposte Laïque : Avant que nous n’évoquions votre livre de 180 pages « Eoliennes un scandale d’Etat », paru aux Editions Synthèse nationale, pourriez-vous rapidement vous présenter à nos lecteurs ?
Alban d’Arguin : Je suis originaire de l’ouest de la France et, après une carrière bien remplie, j’ai décidé de « revenir plein d’usage et raison vivre entre mes parents le reste de mon âge » comme eut dit du Bellay. Avec mon épouse nous nous sommes installés en Vendée récemment pour restaurer une vieille demeure nous permettant d’accueillir une tribu familiale fournie et fourmillante aussi de petits enfants !
Riposte Laïque : Quel a été le détonateur qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Alban d’Arguin : C’est justement la découverte d’un projet éolien dans notre nouveau village qui m’a convaincu d’agir et d’instruire le dossier de l’énergie du vent en France. Et, de là, effaré de mes découvertes cachées aux Français, j’ai décidé de prendre la plume pour partager le résultat de mes recherches.
6.000 éoliennes en France, 15.000 à l’horizon 2020 !
Riposte Laïque : Quelle est la situation actuelle ? Combien y a-t-il d’éoliennes en France, et combien y en aura-t-il dans les années à venir ?
Alban d’Arguin : Il y a plus de 6000 éoliennes aujourd’hui en France, mais aussi un programme d’implantation considérable qui doit nous conduire à plus de 15 000 à horizon 2020. Si nous n’y prenons garde, la France des années 2020 sera bientôt hérissée d’éoliennes autant que de minarets, les deux étant, de mon point de vue, une illustration de la décadence dans laquelle nous baignons.
La facture des éoliennes, payée par les Français, s’élève à 11 milliards d’euros en 2016, plus la TVA…
Riposte Laïque : Et cela nous coûte vraiment cher, et occasionne de graves dégâts ?
Alban d’Arguin : Les dommages causés par l’éolien sont, selon moi, de trois natures : une atteinte au Beau, au Bien et au Vrai.
Elles défigurent les paysages de la belle France, voyez à titre d’exemple celles qui surplombent la ville de Coutances et sa cathédrale, si chère à Barbey d’Aurevilly ou celles qui dénaturent l’île de Beauté sur le Cap Corse.
Quant au mal qu’elles provoquent, et c’est le premier scandale d’Etat que je dénonce, c’est la souffrance physique à travers le syndrome éolien qui se propage pour tous les riverains. L’Académie de médecine a prescrit en 2006 qu’aucune éolienne ne soit implantée à moins de 1500 mètres d’une habitation. La France a refusé d’écouter et a choisi un périmètre de sauvegarde de seulement 500 mètres là où l’Allemagne est à 1500 mètres, le Royaume Uni entre 1800 et 2200 mètres selon les contrées, l’Espagne à 1500 mètres, les Etats Unis entre 1500 et 3000 mètres selon les Etats. Ceci engendre des pathologies redoutables et inadmissibles au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution française. Mais les lobbies veillent !
Enfin, sur le plan du Vrai, là encore les méfaits sont considérables : économiquement, l’éolien est un eldorado financier dont le « business model » comme dirait les technocrates devrait être enseigné dans les écoles internationales de commerce : EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par les consortiums éoliens (tous étrangers…) à un prix conventionnel 3 à 4 fois plus cher que celui auquel elle produirait elle-même cette électricité, et ceci avec une garantie de durée de 15 ans ! Le vent ne soufflant pas en permanence, une éolienne ne produit que 20 à 25% du temps ce qui désorganise le bouquet énergétique français (unique au monde) et accroît le besoin de recours alternatif à des énergies supplétives thermiques comme les centrales au charbon, au gaz ou au fuel, renchérissant les coûts. Tout cela n’est pas grave puisque les Français ne savent pas encore qu’ils sont les payeurs de ce scandale… La facture de l’éolien est une taxe appelée CSPE qui figure au verso de nos factures EDF et représente désormais plus de 25% du coût de notre consommation. Elle est estimée à 11 milliards d’euros pour 2016… Et cette taxe est elle-même soumise à la TVA ! Alors, non seulement l’éolien nous coûte très cher, mais il rapporte des sommes considérables aux investisseurs étrangers du fait du prix garanti ce qui permet d’alimenter une bulle financière, mais aussi un véritable système mafieux de corruption qui touche de nombreux élus et personnels de l’Etat comme l’a dénoncé avec vigueur le Service Central de Prévention de la Corruption dans un rapport au garde des sceaux et au président de la « Ripoublique française» dès 2014…
L’Union européenne, par dogmatisme anti-nucléaire, exige de la France davantage de pollution !
Riposte Laïque : Venons-en aux causes. Pourquoi notre beau pays s’est-il couvert, en quelques années, de ces magnifiques moulins à vent qui polluent nos paysages ?
Alban d’Arguin : Au nom d’un dogme, celui du réchauffement climatique anthropique, dont les mondialistes agitent avec une terreur millénariste et quasi mystique les conséquences qui justifient un plan de bataille supra national contraignant… Ainsi, la Commission Européenne, organisme démocratique comme on le sait tous (non élue !) a émis une directive dite des trois vingt, qui impose aux états de l’union d’avoir au moins 20% d’énergie d’origine renouvelable en 2020. Pourquoi ? Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, autrement dit de CO². Or, la France est le pays d’Europe le plus propre sur ce plan, puisque notre production d’énergie n’émet pratiquement pas de CO² : 80% de nucléaire et 14% d’hydraulique et le solde environ 6% d’électricité d’origine thermique, en variable d’ajustement pour les pointes de consommation. L’obligation tyrannique de l’Europe est donc en train de nous obliger à devenir un « Etat pollueur » puisque pour compenser la faible activité du vent nous devrons nous équiper de nouvelles centrales thermiques réactives comme l’ont fait les Allemands qui, sous l’influence des « Grunen », les verts, ont abandonné l’énergie nucléaire pour se jeter à corps perdu dans les éoliennes et ont dû accompagner ce déploiement de plus de 20 nouvelles centrales au charbon qui polluent toute l’Europe, car le nuage de CO² et de particules fines traverse les frontières.
L’écologie politique et les ONG sont d’excellents fromages…
Riposte Laïque : Vous évoquez, parmi les grands propagandistes de la cause éolienne, les gauchistes reconvertis en écologistes. Quel serait leur intérêt ?
Alban d’Arguin : L’écologie politique, qui n’a rien à voir avec la vraie écologie, est composée d’hommes et de femmes qui viennent souvent du trostkysme et des mouvements marxistes du 20e siècle. Leur désillusion à la chute du communisme les a amenés pour certains à recycler leur désir d’universalisme vers le mondialisme apatride et déraciné au nom de l’écologie. On constate que moins ils recueillent d’intention de vote dans notre système démocratique plus ils pèsent de leurs positions dogmatiques par le jeu des alliances et du chantage. L’écologie est un excellent fromage et regardez avec attention les « ONG » qui nourrissent très bien un certain nombre d’entre eux !
D’abord arrêter les éoliennes, puis les démonter et faire payer les investisseurs étrangers
Riposte Laïque : Avons-nous atteint une situation irréversible, vu le nombre, ou bien ce qui a été fait peut-il être défait, et pourra-t-on un jour se débarrasser de ces champs d’éoliennes ?
Alban d’Arguin : Le désespoir en politique est une sottise. Nous devons d’abord mettre fin au scandale de santé publique en engageant les actions judiciaires et politiques appropriées. En obtenant la limite minimum de 1500 mètres. Mettre fin au scandale financier, en arrêtant de subventionner les investisseurs étrangers ; alors vous verrez, ils partiront tous aussi vite qu’ils sont venus et les programmes seront gelés. Alors, notre problématique finale se résumera à faire démonter les mâts et les aérogénérateurs des éoliennes, aux frais des constructeurs et des propriétaires fonciers qui ont participé à cette gabegie. Quant aux tonnes de béton et d’acier (1100 tonnes par pylône !) ils resteront en terre, hélas.
Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit…
Riposte Laïque : Nous sommes en pleine campagne présidentielle. Y a-t-il des candidats qui partagent votre point de vue, et vous donnent de l’espoir ?
Alban d’Arguin : Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit… Voyez l’acier et le charbon disparus, voyez l’industrie navale en pré-disparition, voyez l’agriculture moribonde, la pêche à l’agonie. La voilà maintenant qui se mêle d’énergie, on peut donc tout craindre. Je vais donc répondre à votre question par l’élimination des candidats pro européens, que ce soit Fillon (celui du Grenelle de l’environnement) ou Macron, le joker de la finance apatride lancé en politique par Hollande comme on lancerait un nouveau produit de lessive dans la grande distribution ; il n’y a rien à attendre d’eux compte tenu de leur asservissement à la finance et à l’Europe. Mais ensuite, il faut aussi éliminer les candidats qui sont piégés par leurs accords officiels ou tacites avec les écologistes… Qui nous vaudraient des dizaines de milliers d’éoliennes en plus dans les années futures. Mon espoir irait vers les candidats qui portent la sortie de l’Europe, qui ne concèdent rien au dogmatisme sur le réchauffement climatique et rendraient un Etat fort à la France pour lui permettre de conserver son indépendance énergétique et dont nous aurons aussi besoin d’ailleurs pour en finir avec le délire « immigrationniste » et islamiste qui nous ronge.
Riposte Laïque : Je présume que vous n’avez pas trop d’invitations sur les grands médias. Et ailleurs ?
Alban d’Arguin : Pour les médias « mainstream » comme ils disent, certes non ! Pour les médias alternatifs et encore dotés d’une réelle objectivité, cela vient de plus en plus ! Le bouche à oreille est aussi en train de faire le reste, pour le plus grand plaisir de mon éditeur « Synthèse éditions » et son directeur fondateur Roland Hélie qui a su me convaincre d’écrire ce livre !
Riposte Laïque : Etes-vous également disponible pour des conférences, et sollicité en ce sens ?
Alban d’Arguin : Oui, et la liste s’allonge tant il y a de besoins de lutter contre les projets d’implantation éoliens partout !
Ainsi dès dimanche prochain 9 avril je serai chez mes amis de Poitiers à l’Hôtel de France, avenue de Paris à 15 heures pour une conférence débat et dédicace organisée par le « Cercle des chats bottés » de notre ami Jacques Soulis.
Riposte Laïque : Et ce livre, Alban, on se le procure comment ?
Alban d’Arguin : D’abord chez l’éditeur Synthèse éditions, 9 rue Parrot – CS 72809 75012 Paris (correspondance uniquement) ou sur internet à www.synthese-editions.com
Ensuite dans toutes les « bonnes librairies » et ensuite chez votre libraire habituel (il est diffusé dans toute la France) ou Amazon par défaut !
Propos recueillis par Pierre Cassen
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samedi, 01 avril 2017
D’une république à l’autre
Alexis Arette EuroLibertés cliquez ici
La latitude ne permet pas à notre république d’être bananière, mais c’est à-peu-près celle des Pieds Nickelés et du Clan des Siciliens réunis avec Bibi Fricotin en prime.
Monsieur Mélenchon estime avec raison qu’il faut en changer. Et s’il avait les moyens de récupérer les 85 milliards quim chaque année, sont volés au fisc par les repus du système, selon ce qu’il dit, nul doute qu’il aurait les moyens d’imposer à la république un peu plus de vertu.
Monsieur Mélenchon est quelque chose comme Marat sorti de sa baignoire et ce n’est que parti remise s’il n’a pas dénoncé à la colère du peuple notre Président Normal qui vient d’effacer la dette d’un million de picaillons que le socialiste Noah devait au fisc, avant de le doter d’un poste correspondant à son inutilité.
On croyait que le citoyen Noah était un champion de la raquette. Mais il est aussi un spécialiste du racket…
On comprend donc que Monsieur Mélenchon recommande une VIe République, alors que lui-même a si peu souffert de la Ve qu’il estime pudique de ne pas révéler son compte en banque. Mais c’est déjà bien qu’il veuille faire connaître celui des autres.
Monsieur Hamon lui, se conterait de continuer le gauchisme de notre Ve République pour assurer ses fins de mois. Il n’est pas non plus un damné de la terre, et l’on dit que sa femme, employé dans les Beaux arts, toucherait à peu près 20 fois le montant du Smig, ce qui permettrait à son mari de mettre beaucoup de beurre dans très peu d’épinards !
Il est possible qu’elle ait eu de cette façon assez de poids pour le faire renoncer à un projet qu’il caressa dans le sens du poil.
Le 3 février 2017, il aurait annoncé sur son blog : « L’Islam n’est que paix et Progrès. Je souhaite être le premier président de France à m’y convertir pour combattre le fascisme ! »
Certes l’intention était louable, mais monsieur Jean-Marie Remédier, qui avait archivé ce texte, a révélé qu’il avait été rapidement supprimé. Il est possible que la circoncision ait effrayé le postulant, mais il est également possible que Madame Hamon n’ait pas voulu partager avec trois autres légitimes, des effusions déjà modestes. Allez donc savoir !
Toujours est-il que l’évènement est là ! Certes Monsieur Mélenchon veut combattre le fascisme tout autant que Monsieur Hamon, mais le numéro de l’hebdomadaire Marianne les sépare.
Cela fait que l’on assiste, non pas à la fin de la Gauche, mais à celles des espérances de gauche. Il est certain qu’un Mélench-amonisme eut équilibré le score du Front national, avec ce qu’une union efficace, peut drainer d’opportunistes, et qu’au second tour, le ralliement des Républicains, toujours prêts à secourir la Gauche en détresse, eut permis à l’alliance soviétisante de l’emporter.
Ainsi, après un socialisme qu’Edgar Faure voulait « réduire aux acquêts », que Mitterrand avait « réduit au caquet », et que Hollande a « réduit au racket », aurions-nous eu avec le Président Hamon, un socialisme « réduit au foutriquet ».
Malheureusement ce divertissement va nous être refusé. Monsieur Mélenchon est un très bon acteur dramatique, mais non pas un pître !
Toujours est-il que c’est Monsieur Macron, flanqué de la béquille centriste, qui tient la rampe. Certes, la béquille est plutôt en bois de flûte qu’en gourdin. Mais on lui fera jouer la néo-Marseillaise autrefois populaire : « Amour sacré de mes bretelles qui retiennent mon pantalon » tant que ce sera utile. Ensuite, on se paiera des violons plus à même de faire valser Marianne !
Monsieur Macron a beaucoup d’atouts. Il vient de renouveler à Alger, le pacte de ceux qui portèrent les valises du FLN, avec les rasoirs prévus pour les égorgements hallal, et ceux-ci ont des héritiers ; il bénéficiera du soutien d’un certain patronat genre Gattaz, qui préfèrera sous-payer des allogènes que des Français revendicatifs. Il a déjà récupéré tous les élus socialistes qui sentaient leur siège compromis, et tous les jeunes loups qui ont appris les mathématiques sans se soucier de l’histoire.
Ajoutons-y quelques vieilles peaux féminines, qui fantasment sur le jeunisme masculin, et constatons que ça fait du monde.
Quant à Macron lui-même, c’est aussi tout un monde : il a dans son regard la chaleur d’un banquise, et quand il sourit à Bayrou, il révèle la dentition de l’ogre face au Petit Poucet.
Il y a dans ses enthousiasmes programmés l’émotion d’un Robocop, et il y ajoute pour passer d’un sujet à l’autre l’agilité de l’ouistiti qui change de cocotier.
Il faut encore remarquer, comme un petit à coté gaulliste, cette voix qui se voulant convaincante, dérape dans les hauteurs sur des stridences propres à effarer l’adversaire, et pour clore le tout, le magistral aplomb du général radiophonique, qui lui permet, après avoir assuré les Algériens qu’ils étaient victimes du capitalisme, de répéter aux Pieds noirs : « Je vous ai compris ! »
Ça fait beaucoup de facettes pour un seul homme.
Figurez-vous que, bien avant Monsieur Mélenchon, au temps ou j’espérais encore en une République convertible, j’avais incité Jean-Marie Le Pen à se prononcer pour une VIe République. Ce qu’il devait faire une année après.
J’ai depuis constaté qu’en masse, déçu par un socialisme honteusement corrompu, tout un peuple qui se croyait à gauche, est venu adhérer au Front national et le changer. Marine Le Pen a du composer avec. C’est une personnalité qui a du se forger elle-même. Étant ce qu’elle est, nul ne peut contester qu’elle n’ait une tête bien faite.
Par ailleurs, ni les homosexuels patriotes, ni les Franc-maçons opportunistes ne sont une nouveauté dans le mouvement qui reste national, et j’en y ai rencontré de moins talentueux qu’aujourd’hui. C’est dire que le Front national d’aujourd’hui – malgré le misérable gaullisme des uns, où l’équivoque maçonnique de certains autres – offre deux perspectives intéressantes : celle de voter contre la racaille antinationale au pouvoir depuis la Libération, et que la justice commence modestement, truand après truand, à sanctionner, et celle de sortir d’une Europe entièrement soumise à la banque internationale. C’est un préalable à la révolution nationale qui s’impose.
Cependant la situation est bien trop dégradée pour que la seule élection nationale puisse en venir à bout. C’est pour cela que de nombreux amis souhaitent la victoire de Monsieur Macron pour qu’il assume la responsabilité d’un bébé passablement brenneux. En sus, il est vraisemblable que dans ce cas de figure, les élections législatives donneront une majorité à ce que l’on nomme l’extrême droite et l’extrême gauche, ce qui détruira la possibilité au laïcisme fricard de régenter le pays. Monsieur Macron aura été l’accélérateur providentiel de la guerre civile.
Un détail pourrait s’ajouter à cette prospective. Le fantoche Bouteflika en est à peu près à l’extrémité, et dans une Algérie totalement ruinée par l’incapacité de ses dirigeants, les diverses factions se regardent en chiens de faïence, tandis que les Salafistes ont reconstitué leurs réseaux.
Des journalistes algériens extrêmement courageux n’ont pas hésité à dénoncer tout ce qui voue le pays à une nouvelle guerre civile, et tous les pronostics sans exception font état de 10 millions de jeunes qui fuiront les combats pour cet asile de prédilection qu’est la France.
Et qu’en sus, dans les jours qui nous restent avant les élections, il prenne fantaisie à un Coranique paisible et progressiste de péter quand même les plombs et de se faire sauter dans un rassemblement de ces braves crétins à qui l’on fait brailler « même pas peur », voilà qui peut modifier les intentions de vote : et il n’est pas alors possible de faire le moindre pronostic !
La grande stigmatisée Marthe Robin, qui vécut 50 ans avec l’hostie comme seule nourriture, devant l’horreur des mini-conflits afférents à la grande crise qui se poursuit, disait avant de mourir : « Et vous n’avez encore rien vu ! »
Mais je suis persuadé qu’avec Monsieur Macron – si du moins avant, il ne s’explose pas d’arrogance, telle la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf – nous allons voir ce que nous allons voir…
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jeudi, 30 mars 2017
Le préfet qui a violemment réprimé la Manif pour tous va être jugé pour fraude fiscale
Source Contre-info cliquez ici
Il n’a pas payé ses impôts, ni même déclaré ses revenus, pendant des années. L’ancien préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, et ex-directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur, sera jugé prochainement pour fraude fiscale, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire, confirmant des informations de Mediapart et Europe 1.
Jean Daubigny est cité à comparaître, avec son épouse, le 28 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on précisé de même source. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré ses revenus entre 2011 et 2014, pour un montant d’impôts impayés de 190.000 euros. Selon Mediapart, son comportement remonterait à plus loin encore, mais les faits sont désormais prescrits. En garde à vue, Daubigny s’est dit « dépassé ». Le couple avait été placé en garde à vue en novembre dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en août par le parquet de Paris. Il s’était notamment dit « dépassé » par la gestion de ses impôts, affirmant qu’il n’était alors pas en capacité de s’en occuper, relate Mediapart. Quant à son épouse, elle ne s’occupe pas de ces affaires-là, avait-elle justifié en garde à vue selon Le Monde. Jean Daubigny, ancien élève de l’ENA, a été préfet de La Réunion, puis des régions Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Pays de la Loire. Il avait été nommé en mai 2012 directeur de cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avant de devenir préfet de Paris et de l’Ile-de-France en décembre 2012 jusqu’à sa retraite en avril 2015.
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REVUE DE PRESSE Guyane. « La population compare ce mouvement aux Bonnets rouges »
Cayenne (Breizh-Info.com) – La grève générale a été déclenchée en Guyane depuis lundi 27 mars 2017. Cela fait suite à de nombreuses semaines de mouvements de protestation divers, aux revendications principalement économiques, sociales, sécuritaires, mais aussi éducatives et sanitaires. Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, a annoncé lundi l’envoi d’une délégation interministérielle avec un préalable : que des garanties soient données pour obtenir le « respect de l’ordre républicain ».
Pas de quoi convaincre les acteurs de la contestation – qui n’entendent pas se laisser intimider par le Gouvernement et qui veulent que leurs revendications soient entendues, et appliquées. Une grande marche a eu lieu, ce mardi 28 mars 2017, dans les deux plus grandes villes de Guyane.
Une coordination des collectifs a rendu publique, lundi, une synthèse des revendications encore provisoire :
- Création d’une cité judiciaire ; mise en place d’un préfet de police ; éradication des squats.
- Construction de cinq lycées, dix collèges et cinq cents classes de primaire – pour faire face à la croissance démographique.
- Recrutement de quatre cents intervenants en langues maternelles, des assistants des enseignants du primaire qui permettent de commencer la scolarisation des enfants dans leur langue maternelle, puis de passer au français
- En matière de santé, ils demandent la transformation du centre médico-chirurgical privé de Kourou en hôpital public, et un soutien exceptionnel pour l’hôpital de Cayenne.
- Les collectifs proposent aussi une zone franche sociale et fiscale sur dix ans, la construction d’une route pour désenclaver l’intérieur et un réseau téléphonique sur tout le territoire.
- D’autres revendications concernent l’énergie, l’accès au foncier et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.
Pour faire le point sur la situation, pas toujours très bien comprise ou analysée par la presse métropolitaine, nous avons contacté Mathilde Romagnan, journaliste pour Radio Péyi, première radio privée généralisation d’information de Guyane, en pointe dans la couverture de la contestation populaire.
Breizh-info.com : Que se passe-t-il en Guyane concrètement ?
Mathilde Romagnan : Depuis jeudi 23 mars, il y a un blocage de plusieurs points stratégiques dans plusieurs villes de Guyane ( 4 ronds points bloqués sur Cayenne et son agglomération avec des barrages filtrants qui laissent passer les véhicules prioritaires). Sur les autres communes, ce sont les ronds points d’entrée de ville qui sont bloqués.
Breizh-info.com : Il y a donc une paralysie générale ?
Mathilde Romagnan : Oui, mais cela a commencé le jeudi d’avant, au moment de la venue de Ségolène Royal. Au début, ce n’était que les syndicats socio-professionnels (Medef, transporteurs…) qui avaient décidé de bloquer des endroits stratégiques durant sa visite pour l’interpeller. Le mouvement a pris de l’ampleur.
Lundi dernier (le 21) on est allé plus loin avec le blocage du port maritime, puis le blocage des routes dans la foulée (fermeture des écoles ordonnée par le recteur). La grève générale est appliquée depuis lundi, et ce mardi 28 mars, une grande marche est organisée à Cayenne (et une autre à Saint-Laurent du Maroni, à la frontière avec le Surinam. C’est un événement ici , il y a du monde, c’est rare de voir une mobilisation de cette ampleur (plusieurs milliers de personnes) en Guyane. Pour ici, c’est énorme.
Breizh-info.com : Quelles sont les revendications principales ?
Mathilde Romagnan : C’est une agglomération de plusieurs revendications ; ce sont plusieurs collectifs sur des domaines précis qui se sont associés pour généraliser le blocage. Cela avait commencé avec des revendications économiques , et aussi des revendications sur l’insécurité émanant du collectif des 500 frères contre la délinquance. Certains blocages ont commencé pour interpeller Ségolène Royal.
Mais il y a également l’éducation et la santé en matière de revendication.
Pour l’économie, les entreprises demandent un plan Marshall pour la Guyane (taxes spécifiques pour les entreprises, aides pour les créations d’entreprise car il y a 22% de chômage). Des mesures qui permettraient aux entreprises de se développer, de créer de l’emploi, sur un territoire où c’est difficile. Les entreprises réclament aussi la relance de la commande publique (marché du bâtiment), d’attribuer plus de marchés aux entreprises guyannaises d’abord.
Pour l’insécurité, les demandes sont : plus de moyens pour les forces de l’ordre mais aussi une meilleure gestion de l’immigration.
Breizh-info.com : Par rapport à l’immigration du Surinam et du Brésil ?
Mathilde Romagnan : Les médias nationaux ne retiennent que cette immigration en provenance des pays voisins. Mais 75% des demandes d’asile ainsi que la principale immigration proviennent d’Haïti et de République dominicaine. Les Brésiliens et les Surinamais, ce sont les premières vagues migratoires qui datent d’une vingtaine d’années. La problématique depuis ces deux dernières années, c’est l’afflux de ces demandeurs d’asile.
En septembre 2016, le bureau de la Préfecture chargé de recueillir les demandes d’asile a dû fermer car il y avait trop de demandes. Ces immigrés viennent par le Surinam pour la plupart.
Par ailleurs, dans le seul centre pénitentiaire de Guyane, ce dernier est composé à plus de 50% de détenus de nationalité étrangère. Une des revendications principales du collectif des 500 frères est qu’ils purgent leur peine dans leur pays. Ce sont des criminels liés au trafic de drogue, à l’orpaillage illégal …
Breizh-info.com : Pouvez vous nous en dire plus sur ce mouvement des 500 frères ? Est-il suivi, reconnu ?
Mathilde Romagnan : Il n’est pas perçu de la même manière qu’en Europe…
Breizh-info.com : Oui. Si il avait été le même type de mouvement en Bretagne, la presse l’aurait sans doute qualifié de milice d’extrême droite…
Mathilde Romagnan : Ici, en Guyane, la population compare ce mouvement aux Bonnets rouges. Ils mènent des actions chocs, pour qu’on parle d’eux. Ils sont perçus positivement par les Guyanais car ce sont des gens qui agissent. L’un des portes-parole est un ancien policier.
L’idée de départ, c’était de dire qu’ils étaient les frères des victimes dans les quartiers. Et pour faire prendre conscience que l’insécurité et la violence peuvent toucher tout le monde, y compris votre famille.
Breizh-info.com : Quelle relation ont-t-ils avec les autres mouvements de contestation ? Sont-ils craints ?
Mathilde Romagnan : Non, ils ne sont pas craints. Ils se baladent cagoulés, mais ici, la plupart des gens savent qui ils sont. Ici ils sont considérés comme des personnes qui essaient de faire bouger les choses. Ils sont des interlocuteurs comme les autres.
Au sein des collectifs, entre eux, je ne sais pas comment ils fonctionnent , il y en a une trentaine, plus une trentaine de syndicats.
Au départ, ils avaient été assimilés à une milice, mais ils insistent beaucoup pour dire qu’ils sont pacifistes. Ils sont dans la démonstration de force, pas dans la violence.
Breizh-info.com : Y a t-il un aspect autonomiste, régionaliste dans cette contestation ?
Mathilde Romagnan : Non. Pas officiellement en tout cas. On voit assez peu les autonomistes sur ce mouvement. Ce n’est pas la revendication première. Cela a presque été plus abordé par les médias nationaux que par la population locale.
Breizh-info.com : Quel regard portez vous sur le traitement médiatique qui est fait en métropole ?
Mathilde Romagnan : Il est très métropolitain (rires). Ils ont commencé à s’affoler lorsqu’on a parlé de grève générale. Sauf que le mouvement durait déja depuis 9 jours. Et le blocage avait commencé jeudi, et c’est là que tout a vraiment commencé.
Breizh-info.com : Quelles sont les conséquences économiques immédiates ? Des pénuries ?
Mathilde Romagnan : Le port est bloqué, donc il n y a pas de bateau qui arrivent. Les magasins, lorsqu’ils sont ouverts, sont bondés. Ce n’est pas la panique, mais il faut faire ses courses tôt. Je pense que les gérants de magasin rationnent pour ne pas tout perdre d’un coup. Il est toutefois difficile d’avoir un bilan global car pas d’interlocuteur unique pour les supermarchés.
Breizh-info.com : Et pour l’essence ?
Mathilde Romagnan : Il y a une raffinerie sur place. Dimanche, les collectifs ont accepté d’ouvrir les barrages pour laisser passer les camions de ravitaillement des stations. Mais du coup, elles ouvrent à certaines heures, et ne veulent pas être prises d’assaut.
Breizh-info.com : Quelles sont les réponses gouvernementales face à ces revendications ? Comment pourrait-t-il céder, notamment sur la revendication de vider les prisons des délinquants étrangers, sachant qu’il serait dans ce cas obligé de le faire partout en France – ce qui est la revendication, notamment du Front national ?
Mathilde Romagnan : Cette question n’a pas été soulevée pour ce qui est de vider les prisons. Ils étaient plutôt partis sur des accords bilatéraux avec les pays voisins. Pour l’instant, samedi, il y a eu une délégation interministérielle – pas composée de ministre comme son nom ne l’indique pas – composée de hauts fonctionnaires (ancien Préfet de Guyane).
Pour l’instant, les seules mesures qui ont été prises concernent la sécurité et la santé.
Sur la Santé, l’un des gros points noirs, est le problème du CMCK (Centre médico-chirurgical de Kourou), géré par la Croix Rouge, mais qu’elle envisage de céder à un groupe privé. Cela a fait hurler ici car il est possible que les services ferment et que des emplois soient supprimés. Le problème de Kourou, c’est que vous êtes à 1h de Cayenne et 2H de Saint-Laurent où il y a des centres hospitaliers. Pour la population locale, cela leur parait inconcevable de ne plus avoir de centre pour pouvoir être soigné sur place.
L’hôpital de Cayenne est par ailleurs en déficit monstre, en cessation de paiement. La ministre de la Santé, venue l’année dernière, avait déjà renfloué une partie des caisses, mais pas assez. Un rapport ministériel sur l’état de l’hôpital concluait qu’en gros il fallait en reconstruire un autre tellement il était insalubre, pas sécurisé , endetté…
Dans les mesures annoncées, il y a notamment un renflouement de plusieurs dizaines de millions d’euros de l’hôpital de Cayenne (bien plus que l’annonce faite l’année dernière). C’est la seule mesure concrète annoncée jusqu’à présent.
Pour les mesures par rapport à la sécurité, ce sont des choses qui ont déjà été annoncées avant, donc qui ne sont pas nouvelles. Construction d’un nouveau commissariat à Cayenne, trouver un terrain pour construire une deuxième prison, mise en place d’un scanner corporel à l’aéroport pour détecter les mules qui avalent des ovules de drogue…
Pas des mesures chocs, et rien de nouveau pour la sécurité.
Les membres de la mission doivent travailler sur les dossiers encore, mais n’ont pas évoqué les mesures à prendre sur l’éducation et l’économie.
Breizh-info.com : Donc cette grève s’annonce encore longue ?
Mathilde Romagnan : Tout à fait. D’autant plus que les collectifs ont annoncé qu’ils ne voulaient parler qu’avec des ministres, pas avec la délégation.
Breizh-info.com : En terme d’insécurité, est-ce que le portrait qui est fait de la Guyane en Métropole est réel ?
Mathilde Romagnan : C’est le département où il y a le plus d’homicide en France 23 pour 10 0000 (42 homicides l’an passé). La Guadeloupe, deuxième département dans cette catégorie, en a 14 pour 10 0000 habitants . La Guyane est championne des atteintes aux personnes (vol à l’arrachée, à main armée, cambriolages …). Quand vous vous faites braquer, vous ne regardez plus les choses de la même manière ensuite…
Propos recueillis par téléphone par Yann Vallerie
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mercredi, 29 mars 2017
Sortie du nouveau numéro d'Eléments
Au sommaire du N°165 d'Eléments
Entretien exclusif avec l'auteur de La France périphérique
Christophe Guilluy : « La diabolisation du FN est un révélateur de classe sociale »
Dossier : Le parti des médias en accusation
• La chute de l’empire médiatique
• Entretien avec Ingrid Riocreux : le journalisme décodé
• Toute la vérité sur la « post-vérité »
• Le nouvel Index : du Decodex à Desintox
• Travail, famille, paillettes
• Rencontre avec Robert Ménard
• Entretien avec Claude Chollet
• Nos chers, très chers médias
Et aussi...
• Les catholiques face à la question identitaire, par Alain de Benoist
• Présence de Dominique de Roux : les souvenirs de Jacqueline de Roux
• Les Mémoires de Michel Marmin
• La tentation populiste
• Antigone, la tragédie des tragédies
• David Bowie, le caméléon de la pop
• Houellebecq, le Père Ubu à l’hypermarché
• Walter Benjamin, révolutionnaire conservateur, etc.
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lundi, 27 mars 2017
Vie et mort d'un parti...
Camille Galic, Fondation Polémia cliquez ici
Pendant près de trois décennies, le Mouvement social italien (MSI) fut le phare des partis qu’on ne disait pas encore populistes. Même s’il était exclu de l’« arc constitutionnel » à la suite du « compromis historique » conclu entre le PCI et la démocratie chrétienne, son ancrage dans la population et ses nombreux élus –communaux, nationaux (29 députés et 9 sénateurs dès 1953) – faisaient rêver ses homologues européens.
Il disposait de son propre quotidien, l’influent Il Secolo d’Italia, d’une presse très diversifiée, de l’hebdo grand public Il Borghese aux revues théoriques, de son mouvement de jeunesse (Avanguardia Nazionale), de relais à l’Université comme dans la haute aristocratie (tel le marquis Pignatelli, prince de Cerchiara) et d’un puissant syndicat, la CISNAL.
C’est ce glorieux passé que fait revivre, en suivant l’ordre chronologique, le journaliste Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef d’Il Secolo, dans un livre tout récemment paru, depuis la naissance du précurseur Fronte dell’Italiano en septembre 1946, suivie en novembre par la fondation du Mouvement italien d’Unité sociale par Giorgio Almirante et quelques amis, rescapés de la République sociale italienne.
Vite rejointe par des éléments aussi différents que le Parti national italien, l’Union syndicale des cheminots italiens, les Groupes nationalistes lombards, l’Organisation pour le travail aux chômeurs associés, etc., cette structure fut la matrice du MSI, créé le 26 décembre 1946.
Rançon de sa popularité, le nouveau parti connaît rapidement ses « années de plomb ». En mars 1947 à Milan, le directeur du Meridiano d’Italia est assassiné par des terroristes communistes, qui dévasteront les bureaux du journal quelques mois plus tard. A Milan encore, à Bari, à Florence, à Rome et autres lieux, les sièges du MSI sont pris d’assaut, ses meetings attaqués. En 1953, alors que le dictateur communiste yougoslave Josip Broz, dit Tito, exige la restitution de Trieste et que les nationalistes italiens refusent ce Diktat, ils sont chargés à plusieurs reprises par la police militaire britannique qui, assurant l’ordre pour le compte de l’ONU, tire à balles réelles, faisant en tout six morts et plus de 120 blessés.
Malgré ces bains de sang, les militants résistent et leurs chefs, Giorgio Almirante, Augusto De Marsanich et Pino Romualdi en tête, persévèrent dans le quadrillage du territoire et l’opposition résolue au « système ». Tant d’efforts et de sacrifices seront couronnés de succès : en 1993, quarante ans après l’hécatombe de Trieste –enfin revenue en novembre 1954 à l’Italie, son arrière-pays ou Istrie étant dévolu à la Yougoslavie –, le MSI comptera 8451 sections réparties dans toute la péninsule et 202.000 adhérents à jour de cotisation.
Ce seront ses derniers jours de gloire. En 1988 s’est éteint Giorgio Almirante, « l’archi-Italien » que certains se souviennent d’avoir aperçu aux BBR frontistes, et son dauphin Gianfranco Fini lui a succédé.
Mais, battu de très peu en 1993 à la mairie de Rome, Fini se persuade que cet échec relatif est dû à son attachement au Duce. Dès lors, il n’a de cesse de rejoindre l’Establishment. Il en découlera le sabordage du parti qui deviendra, le 22 janvier 1994, l’Alliance nationale, afin d’intégrer plus aisément la coalition menée par Silvio Berlusconi qui fait de l’ancien protégé d’Almirante son ministre des Affaires étrangères, vice-président du Conseil.
Parvenu en 2008 au fauteuil de président de la Chambre des députés, Fini devra l’abandonner cinq ans plus tard, ayant été sèchement battu aux législatives en dépit – ou à cause – de ses positions en rupture totale avec le programme du MSI. Celui qui proclamait vingt ans plus tôt son admiration pour le Ventunnio fasciste et qualifiait Mussolini de « plus grand homme d’Etat du XXe siècle […] vaincu par les armes mais non pas par l’histoire », s’est en effet converti au libéralisme, à l’atlantisme, à l’européisme, à l’assouplissement des règles d’accueil des immigrés et même à la dépénalisation du haschich !
Entre-temps, comme la nature a horreur du vide, la Ligue du Nord puis le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo auront prospéré sur les ruines du MSI – qui, maintenu par des fidèles, n’est toutefois plus qu’un groupuscule. « Alors que partout en Europe les peuples se réveillent et que des mouvements nationaux se développent, paradoxalement, l’Italie est l’un des rares pays où la droite nationale est privée d’une véritable représentativité… A force de déraciner l’arbre, celui-ci ne donne plus de fruits », conclut tristement Massimo Magliaro qui estime que « ce qui s’est passé en Italie doit être lu, étudié et compris par tous les militants nationalistes d’Europe ». Difficile de lui donner tort.
Massimo Magliaro, Le MSI, Cahiers d’histoire du nationalisme, Editions Synthèse Nationale, n°11, 25/02/2017.
NDLR : Lire aussi cliquez ici
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vendredi, 24 mars 2017
Non ars, sed fex !
Aristide Leucate
Un robuste menu que celui proposé par le mensuel de « la joie de vivre », La Décroissance, en ce mois de mars quasi finissant. La « une » titre sobrement « L’art libéral », accompagné d’un peintre à tête de mort ayant dessiné le symbole € de la monnaie unique européenne. L’art libéral serait-il donc synonyme d’art létal ? Et, en même temps, d’art vénal ? Tout est dit, ou presque dans cette couverture accrocheuse qui donne envie d’aller voir ce qui s’y trouve à l’intérieur.
L’on n’est pas déçu puisque y est présenté, sous forme d’entretien avec leurs deux auteurs, Alain Troyas et Valérie Arrault, leur dernier essai, intitulé Du narcissisme de l’art contemporain (L’Échappée, 2017). « Dans une perspective freudo-marxiste, les deux auteurs expliquent comment le capitalisme postmoderne a érigé le vide, le banal, l’absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide en valeurs artistiques de notre société. »
Troyas et Arrault, respectivement maître de conférences en philosophie à l’université de Montpellier et professeur d’art plastique dans cette même université – dans une ville où sévit déjà un certain Jean-Claude Michéa –, n’y vont pas par quatre chemins quand ils affirment que « le goût actuel pour la merde surgit au moment historique d’une civilisation qui semble en voie de décomposition ». Et de poursuivre, en expliquant de manière plutôt convaincante, qu’« avant l’ère du libéralisme libertaire, il n’y eut aucun désastre écologique de l’ampleur actuelle, et, par conséquent, aucune raison d’élever le déchet au rang d’œuvre d’art ».
Jadis, sous des régimes à tendance totalitaire, l’on parlait « d’art dégénéré ». À bien regarder l’art contemporain actuel, l’on serait volontiers tenté d’user d’un champ lexical analogue, n’aurait été la charge polémique d’un syntagme idéologiquement connoté. Et pourtant, telle serait la définition de ce pseudo-art sublimant le laid, l’ignoble, l’étron et l’obscène qui évolue au-deçà de tout genre d’appartenance si ce n’est au néant sidéral du matérialisme le plus nihiliste. Car, c’est précisément de cela qu’il s’agit : à quoi peut donc bien se rattacher une expression présentée comme artistique, là où elle témoigne, avec constance, de son intention délibérée de rompre avec un passé glorieux et souvent lointain qui, avec le temps, avait fini par la dompter en lui fournissant un corpus canonique de règles et principes techniques et esthétiques ?
Dans son pamphlet, L’Imposture de l’Art contemporain, une utopie financière (Éditions Eyrolles, 2016), Aude de Kerros a bien montré ce schisme par lequel « l’artiste » autoproclamé s’émancipe de toute forme préexistante, moins pour en créer de nouvelles que pour renverser l’ordre et les représentations du monde ancien au nom d’une absolutisation de la liberté artistique. Le « néo-artiste », cet imposteur des temps modernes, « se fonde, souligne Aude de Kerros, sur la célèbre formule de Marcel Duchamp : ‘‘Est de l’art ce que l’artiste déclare tel’’ ».
Alain Troyas et Valérie Arrault vont encore plus loin dans leur radio-encéphalographie de l’art contemporain. D’abord, ils notent que « les valeurs psychologiques archaïques, c’est-à-dire, l’irrationnel, la permissivité, le laisser-faire, la jouissance-reine, la haine des limites sont partout et simultanément diffusées. Le but est de réduire tout individu à l’état infantile, âge connu de tous où rien n’est interdit. […] Dans l’art contemporain, précisent nos deux essayistes, l’effet de cet infantilisme se voit clairement par la prolifération des gribouillis, des absurdités, de l’exhibitionnisme, du sadisme, etc. – autrement dit tout ce qui est regardé avec condescendance chez l’enfant ».
On le voit, le diagnostic est à la fois féroce, jubilatoire, et sans appel. La régression infantile décrite par les deux chercheurs rejoint d’une certaine façon, le narcissisme pathologique que Christopher Lasch imputait à l’impossibilité d’advenir psycho-socialement à l’âge adulte. D’ailleurs, Troyas et Arrault ne s’y trompent guère lorsqu’ils convoquent la psychiatrie dans leur dissection de l’art contemporain. Ainsi, avouent-ils, « la mélancolie, les comportements maniaques, obsessionnels, l’hystérie, la schizophrénie, le sadomasochisme, la coprophilie, l’exhibitionnisme, la paranoïa, la confusion mentale sont autant de catégories psychiatriques qui nous ont aidé à dresser le tableau clinique de l’art contemporain ».
En d’autres termes, les épigones de Jeff Koons et ses ballons gonflables kitch dans les galeries du château de Versailles, d’Anish Kapoor et son « vagin de la reine » dans les jardins d’icelui ou de Paul McCarthy et son « plug anal » Place Vendôme, sont bons pour la camisole de force et l’internement d’office.
Il ressort de cet entretien, d’une part, que nos deux essayistes ne seront nullement les prochains invités de Laurent Ruquier (et il y a fort à parier que peu leur chaut), d’autre part et plus sérieusement, que leur critique radicale de l’art contemporain s’inscrit dans une perspective écologique, non moins radicale, Jacques Ellul en tête. On comprend alors que l’art contemporain illustre le dégout foncier de l’homme pour lui-même, une dilection suprême pour l’autodestruction.
D’évidence, l’art contemporain apparaît comme une des multiples métastases du capitalisme marchand. Il participe de sa logique froide et implacable d’accumulation infinie et d’arraisonnement du monde. En cela, il est d’une essence totalitaire analogue, la preuve étant que l’on peine désormais à dissocier l’urinoir de Duchamp précité de n’importe quels gogues de stations autoroutières.
Addenda :
« ‘‘L’art contemporain reste un investissement particulièrement performant sur le long terme’’, estime le rapport d’Artprice. Le secteur a assuré un rendement annuel de 4,9 % depuis 2000 dans un marché mondial où le nombre d’œuvres vendues a quadruplé. Un rendement qui grimpe à 9 % si le prix d’achat est supérieur à 20 000 dollars (17 800 euros). L’art contemporain qui représente 12 % des recettes mondiales des ventes aux enchères d’art (contre 9 % pour l’exercice précédent) reste ‘‘la locomotive du marché de l’art’’, conclut Thierry Erhmann [PDG d’Artprice] » (La Croix, 2 octobre 2016).
Chronique sur Radio Libertés du 23 mars 2017
Source EuroLibertés cliquez ici
09:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ils ont osé demander 6 mois de prison avec sursis et 21.000 euros contre Pierre Cassen
Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici
Ce fut un procès, une fois de plus, surréaliste, celui qui s’est déroulé hier au Palais de Justice de Paris.
Suite à un signalement de la Stasi française (traduisez la Dilcra) deux articles de Maxime Lépante publiés sur Riposte laïque en juillet dernier, après la boucherie de Nice et une attaque à la mâchette en Allemagne, étaient dans l’oeil de Moscou. Maxime Lépante n’ayant pu être identifié, c’était le directeur de publication qui devait répondre de ces textes.
Or le site RL étant géré par une association suisse, Riposte laïque suisse, et son directeur de publication au moment des faits étant américain, il avait paru aux policiers et juges chargés de l’enquête préalable qu’il était plus simple et plus sûr de convoquer Pierre Cassen, fondateur du site accusé d’être le « vrai » directeur de publication, pour en faire une victime expiatoire, tant tous les Tubiana, Jakubowicz-Goldman et Sopo de France et de Navarre réclamaient du sang, le sang d’un islamophobe, pour se laver du traumatisme généré par Maxime Lépante.
Chez ces gens-là, ni Nice, ni l’attaque au couteau en Allemagne ne suscite de traumatisme ni d’envie de se venger.
Chez ces gens-là, on souffre d’une maladie orpheline, on ne ressent de compassion que pour l’islam et les musulmans.
Ce fut un procès haut en couleurs, un combat homérique, une bataille qui dura près de 5 heures… Entrés au tribunal à 13 heures, nous en sortîmes à 21. Ouf !
Les bons ? Notre avocat, maître Pichon qui, à son habitude, démontra avec brio les vices de procédure, les abus de procédure, le vide et le ridicule des arguments des Ligues de Vertu ; Pierre, qui, serein, avec fermeté et courtoisie, répondit à toutes les questions, expliquant, démontrant l’absurdité de l’accusation.
Les méchants ? Le Procureur, une caricature ambulante qui a passé son temps à se ronger les ongles (doit pas être bien heureuse de ce qu’elle fait, cette femme) et les représentants des associations anti-racistes, au nombre de… 6 (à tout seigneur tout honneur, cher Pierre, les charognards veulent faire la peau aux lanceurs d’alerte sur l’islam et ils ne pouvaient pas manquer l’occasion !). Précisons que ces dernières s’étaient signalées au dernier moment.
Au centre, les juges, avec le Président, qui a mené avec patience, courtoisie et intelligence le questionnement et les débats. On ne sait pas de quel bord est Fabienne Siredey-Garnier, on ne sait pas si, au final, elle votera pour ou contre la relaxe de Pierre, mais il faut saluer son professionnalisme et son (au moins apparente) objectivité. Elle avait dû travailler des heures à préparer ce procès et cela se voyait (contrairement à l’ignoble avocate de la Licra qui a avoué arriver pour remplacer une collègue et ne pas connaître le dit dossier…). Au centre encore, une salle remplie par les nôtres, venus soutenir Pierre et voir de leurs yeux l’effarant fonctionnement de la justice française, à l’heure même où un attentat musulman se déroulait à Londres… Les nôtres frémissaient, j’entendais des exclamations chuchotées en écoutant les basses attaques des méchants, j’en ai vu les larmes aux yeux plusieurs fois quand Pierre parlait et notamment lors de sa fabuleuse prise de parole finale.
Après une querelle de juristes sur ce qui, selon Frédéric Pichon, rendait ce procès nul et non avenu, la sortie des juges pour délibérer et leur retour, avec l’annonce que les problèmes juridiques seraient examinés avec le reste, la bataille pouvait commencer.
Pierre raconta la saga de RL, sa fondation, son évolution, le travail considérable que l’association qui ne cessait de grandir, demandait, son développement avec la partie édition et sa lassitude de porter sur ses seules épaules la gestion du site, les éditions, leur gestion administrative… et son soulagement devant, en 2012, la proposition d’amis suisses, de prendre le relais.
Ce furent ensuite des arguties, l’étude des pièces comptables et administratives produites (le dossier était si dense que Frédéric Pichon, débordé, avait même oublié d’apporter le compte-rendu de la création de RL Suisse )… Certes c’est bien RL Suisse qui paie chaque mois pour la maintenance du site, pièces à l’appui, mais Pierre, comme une vingtaine de contributeurs, a accès libre au site pour y proposer des articles ou y travailler sur les titres ou illustrations, mais quand c’est le fondateur de RL c’est que, forcément, il est le big boss. Impossible a priori de faire comprendre aux avocats, au procureur et même à la Présidente du Tribunal que lorsque l’on a une adresse courriel orange, on a droit à 5 autres adresses gratuites et que Pierre, ayant ouvert la première adresse du site, l’avait laissée à ses successeurs, pour ne pas dérouter les lecteurs et n’avait jamais rien payé pour elle… Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…
Les charognards étaient 4 présents, et l’un d’entre eux ne représentait pas moins de 4 associations à lui tout seul (Mrap, SOS racisme, J’accuse, UEJF) ! Facile pour les crapauds de se faire aussi gros qu’un boeuf… Il y a avait en sus une représentante de la LICRA et un de la LDH, un bébé Tubiana avec 100 kilos de moins.
L’un des 4 avocats présents écrasé (de honte ?) dans les travées des avocats n’a pas pris la parole… Etait-elle représentée par son collègue du Mrap ? L’histoire ne le dit pas.
L’auguste représentant de J’accuse, Maître Lilti, qui remplaçait l’avocat du Mrap Lagarde a commencé avec un beau lapsus… voulu à mon sens. Au lieu de parler de Riposte laïque il a parlé de Egalité et Réconciliation (le site d’Alain Soral) établissant ainsi de façon particulièrement pernicieuse un parallèle entre Pierre et Soral. Les spectateurs étaient scandalisés, mais trop bien élevés pour lui ficher le poing dans la gueule qu’il méritait. Le reste de son intervention fut du même tabac, un vide sidéral montrant, en sus, qu’il n’avait pas vraiment travaillé le dossier (n’est pas Fabienne Siredey-Garnier qui veut), mélangeant tout et toutes les pièces du dossier. Bref une bouillie incompréhensible et inaudible… sauf quand il a craché sa valda. Selon lui, Pierre lutterait pour une France blanche et d’origine chrétienne et n’assumerait pas cette conviction. Peu importe si dans les textes incriminés il n’était nullement question de couleur de peau ni de christianisme, peu importe si, par ailleurs vouloir une France blanche et d’origine chrétienne n’est pas un délit mais une opinion à débattre, pour lui c’est le repoussoir absolu. Il était venu faire sa propagande, qui rejoint celle de Marwann Muhammad, aspirer à une France très colorée et musulmane, avec des propos de fou furieux, accusant Pierre de vouloir déplacer une population et donc faire un crime contre l’humanité. Les yeux hors de la tête, il a même parlé de la « folie violente » du fondateur de Riposte laïque… Homérique, vous dis-je, avec toute la démesure que les Dieux grecs prêtent à ceux qu’ils veulent déconsidérer. Mais finalement, il ne demanda que 1 euro de dommages et intérêts pour chaque association, et qu’on retire les deux articles sacrilèges.
Son successeur à la barre était la représentante de la Licra, elle mérite un traitement à part, traitement que je lui réserve dans un prochain article. Mais elle fit monter la barre, demandant de passer à la caisse pour trois raisons différentes, ce qui se chiffrait quand même à 5.000 euros, si j’ai bien entendu et compris, les différents avocats des parties civiles ne prenant pas la peine de parler au micro…
Ensuite Bébé Tubiana, qui paraissait en vouloir beaucoup à Pierre, qui avait refusé de répondre à quatre de ses questions, qu’il avait jugées hors sujet. Fort au fait de l’islam apparemment, puisqu’il parla de la « takkiya » de Pierre, il était lui aussi inspiré apparemment par Ubris, la démesure, aidée par Eris, la déesse de la discorde. Ce ne furent qu’épithètes hyperboliques, qualificatifs qui, en d’autres lieux, auraient pu l’amener à une plainte pour diffamation de Pierre ou injures. Mouvance haineuse, lâcheté, pensée haineuse et détestable, crime contre l’humanité (il est allé un peu plus loin que son compère du Mrap, parlant carrément de déportation… dont rêverait Pierre), parallèle avec Dreyfus et l’antisémitisme de l’époque, perversion de la laïcité... tout y est passé. Et hop 14.000 euros demandés, pour fermer définitivement la bouche au supposé responsable de RL ! Il assuma, en demandant de telles sommes, que c’était nécessaire pour nous faire taire. Les juges se laisseront-ils convaincre par de simples anathèmes montrant que c’est Pierre et son combat anti-islam qui dérange Bébé Tubiana, et non les deux textes présentés ?
Le Procureur prit la suite avec enthousiasme, elle aussi apparemment n’avait pas beaucoup travaillé son dossier auquel elle n’avait pas compris grand-chose, mélangeant tout. Mais cela ne semblait pas la déranger… Elle avait une intime conviction, Pierre Cassen ne pouvait être que le dirigeant de RL puisque c’est son bébé. Ça c’est de l’argumentation, ma cocotte. Elle dit quand même le fond de sa pensée, il faut empêcher les Pierre Cassen de France et de Navarre de dire du mal de l’islam parce que, (on le voit bien dans tous les faits divers quotidiens), à cause d’eux chacun aurait envie de massacrer et d’égorger son voisin de palier musulman. Fallait être gonflé pour porter ce genre d’accusation le jour de l’attentat de Londres mais passons. Et, pour justifier ce qu’elle allait demander, elle expliqua qu’il fallait nous donner un dernier avertissement ! Et quel avertissement : 6 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende requis… Ben voyons, où il y a de la gêne il n’ y a pas de plaisir.
Le discours de Frédéric Pichon fut excellentissime. Il dénonça avec virulence la connivence du parquet des associations qui, écoutez bien, se sont présentées, toutes, au dernier moment, le matin même de l’audience, pour se porter partie civile, sans connaître le dossier, quand pas une association musulmane ne s’est portée partie civile… (Ah la jouissance de la curée que l’on flaire…). Il démontra que Pierre assume toujours ses actes et rappela que Pierre et moi étions considérés comme des ennemis à abattre pour les terroristes. Il dénonça le scandale des poursuites judiciaires que nous subissons. En pleine période d’attentats islamiques, ce sont des Français pacifiques comme nous qui se retrouvent au tribunal ! On veut nous faire taire car nous sommes les plus en vue de ceux qui dénoncent les méfaits de l’islam. Il se fit un plaisir ensuite de montrer au tribunal ses incohérences qui a condamné Alain Jean-Mairet comme responsable du site RL et voudrait à présent condamner Pierre pour la même responsabilité. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Qui est condamné ? Qui est responsable ? Et il termina en reprenant les éléments factuels prouvant l’innocence de Pierre dans le dossier.
Pierre, enfin, comme c’est la coutume, eut licence de prendre librement la parole, et ce fut un feu d’artifice.
Contre Procureur et charognards incapables de comprendre la marche du temps et l’évolution des personnes et des sites, considérant que lorsque l’on est président un jour, on est président toujours.
Aux procureur et aux charognards qui, il y a 5 ans l’avaient condamné ainsi que Pascal Hilout et qui avaient prononcé les mêmes mots, les mêmes accusations… il a rappelé que, depuis, il y a eu Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice, Hervé Cornara, le prêtre décapité, les policiers de Magnanville… Il a rappelé les récentes enquêtes de l’Institut Montaigne et du CNRS montrant le très inquiétant pourcentage de musulmans qui mettent la charia avant les lois de la République.
Il les a clairement, avec des mots forts, accusés de vouloir faire taire les lanceurs d’alerte et leur a donné une claque magistrale en évoquant deux affaires emblématiques. Vous parlez d’antisémitisme ? On ne vous a pas entendus quand, en 2015, à Vaulx-en-Velin, un adjoint socialiste avait reproché à l’un de ses collègues de travailler avec « un enculé de juif ». Terrorisme et liberté d’expression ? Quand, il y a quelques années, un imam intégriste avait tenu des propos antisémites, la LDH s’était opposée à son expulsion au nom de la liberté d’expression…
Il a rappelé que deux des associations présentes étaient subventionnées par Soros et a ciblé leur lâcheté à tous, leur proposant un débat public et dénonçant les lois liberticides qui sclérosent toute une société. Il a également rendu hommage au discours sur la liberté d’expression de Malika Sorel.
Enfin, il a terminé par un magnifique couplet sur son indignation. Comment un procureur peut-il requérir de la prison contre un Pierre Cassen qui n’a jamais usé de violence, qui n’a jamais agressé qui que ce soit ? Quelle disproportion, INFAMANTE et inacceptable… Ainsi, après Zemmour, Ménard, Rioufol, Bensoussan il était traîné au tribunal, sali.
Une dernière pique à l’égard du Parquet indigne d’avoir fait appel après la relaxe de Bensoussan et, dans un élan grandiose, avec toute l’indignation et la révolte dont Pierre est capable, il leur a parlé de l’Aveu, et a ajouté cette condamnation sans équivoque au camp des anti-France : beaucoup d’entre vous auraient fait ce sale boulot avec délectation.
Un silence de plomb a accueilli ses dernières paroles, charognards et procureur, scotchés à leur siège sous l’outrage ; pendant que l’on entendait un silencieux chant d’allégresse monter des ventres de nos partisans, éblouis, émus et pressés de pouvoir témoigner à Pierre leur reconnaissance de leur avoir fait vivre ce grand moment.
Réponse du tribunal le 3 mai…
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mardi, 14 mars 2017
Le nouveau n° du Chêne, le journal du MNR est paru
Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique
Au sommaire de ce numéro :
- Editorial : Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique.
- Actualité, communiqués de presse.
- Comment la laïcité dévoyée contribue à l’islamisation de la France (par Bruno Mégret).
- Gouverner en dix leçons, petit vademecum pour un Président.
- Nucléaire : la force tranquille.
- Vie du mouvement.
- Belkacem ou l'école de la perversion.
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mardi, 07 mars 2017
Le nouveau numéro de Livr'arbitres consacré à Michel Déon
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dimanche, 05 mars 2017
Affaire Fillon : le tueur s’appelle Macron
Guillaume Faye cliquez ici
Le ”Pénélopegate”, comme disent les journalistes, l’affaire des emplois supposés fictifs de l’épouse et des enfants de François Fillon, qui risque de l’éliminer du second tour de la présidentielle, peut permettre, contre toute attente, à la gauche de reconquérir l’Élysée, malgré le catastrophique quinquennat de François Hollande. Mais qui veut donc tuer Fillon ? Dans toute enquête, il faut se demander : à qui profite le crime ? Seconde question : qui était le plus apte à le commettre, en envoyant des documents au Canard enchaîné ? Si les deux réponses coïncident, l’enquêteur déduira que le coupable est certainement celui qui correspond aux deux critères. Dans l’affaire Fillon, l’initiateur probable est un certain Emmanuel Macron. Mais il a deux complices : Hollande aidé de son secrétaire Jouyet.
Macron, ancien ministre de l’Économie, était le seul délateur possible
Comme le député LR Éric Ciotti l’a remarqué, les révélations du Canard enchaîné sur les salaires et emplois de Mme Pénélope Fillon et des deux enfants du couple pour le Sénat, comme les informations – les fuites – sur les salaires de la précitée à la Revue des Deux Mondes (propriété d’un ami de M. Fillon) ne pouvaient provenir que de Bercy, le ministère de l’Économie et des Finances. En effet cette administration est la seule à posséder toutes les données financières, documents fiscaux et déclarations salariales, dont l’Élysée ne dispose pas. Or M. Macron a dirigé ce ministère. Quelle coïncidence ! Il était le seul des candidats à la présidentielle à connaître le dossier Fillon de A à Z.
Il est très probable qu’il ait demandé, fin janvier, à ses anciens subordonnés de Bercy (voire seulement à l’un d’entre eux) de divulguer anonymement – et illégalement – auprès de la presse–poubelle de gauche, Le Canard enchaîné, qui ne vit que de délations (1), des informations fiscales, sous forme de documents photocopiés envoyés par courrier postal, surtout pas par Internet ; en échange de quoi, les quelques hauts fonctionnaires délateurs (ou un seul) seront promus si M. Macron est élu président… Un poste dans un cabinet ministériel, ça rapporte beaucoup… Cette hypothèse est la seule qui tienne la route.
Hollande, et son homme lige Jouyet, ne sont que complices
L’analyse de Valeurs actuelles (16–22/02/2017) sur la violente campagne pour éliminer Fillon est excellente mais partiellement improbable ; résumons–la : Jean–Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée et ancien secrétaire d’État de François Fillon (passé de droite à gauche), intime de François Hollande, serait le coupable des fuites au Canard enchaîné. (Jouyet est le cas d’école de l’opportuniste, une girouette sans convictions). Or Jouyet et Fillon se détestent depuis leur déjeuner du 24 juin 2014 : Jouyet racontera au Monde que Fillon lui a demandé de faire accélérer par l’Élysée les procédures judiciaires contre Sarkozy, ce que Fillon démentira avec véhémence en attaquant en justice le délateur Jouyet. Qui croire ? Personne n’était sous la table du restaurant pour écouter.
D’autre part, Jouyet adore Emmanuel Macron, son protégé. Il veut qu’il soit élu président parce qu’il espère évidemment un juteux poste ministériel ou autre. Or, les enquêteurs de Valeurs actuelles (Tugdual Denis et Louis de Raguenel) se demandent quel intérêt aurait l’Élysée à favoriser Macron qui a trahi François Hollande. La réponse est astucieuse : Macron est « le fils naturel de Hollande, celui pour qui le président accepte que la mère de ses enfants, Ségolène Royal, fasse campagne ». Macron serait, en quelque sorte, le dauphin de Hollande qui verrait se prolonger en lui, par procuration, sa propre personne à l’Élysée. Après tout, Macron a été son principal conseiller, adepte impeccable des dogmes de la ”gauche sociétale”, auteur de toute la politique économique et fiscale de Hollande. Quand on connaît l’esprit tordu de ce dernier, cette hypothèse est très plausible.
Oui, mais là où Valeurs actuelles se trompe, c’est quand l’hebdo explique, reprenant les fillonistes, que Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, était le seul à pouvoir avoir à la fois accès aux contrats de travail du bureau de l’Assemblée nationale et aux services de Bercy : « comme secrétaire général de l’Élysée, Jean–Pierre Jouyet disposait d’une vue à 360 degrés. » C’est faux. Le secrétaire général de l’Élysée, non élu, n’a absolument pas accès au bureau de l’Assemblée nationale. Pas plus qu’aux services de Bercy.
Le seul à pouvoir accéder à tout était Macron. Il n’avait même pas besoin des contrats de travail de la famille Fillon de l’Assemblée et du Sénat – et d’autres employeurs – puisque toutes les informations financières (impôts, salaires, régimes contractuels et employeurs de la famille Fillon, sont concentrées à Bercy, y compris les relevés des versements bancaires avec montants et provenance). Si le Canard enchaîné a reçu les contrats de travail de la famille Fillon, c’est probablement par les soins de parlementaires socialistes ralliant En marche ! d’Emmanuel Macron. L’hypothèse de Valeurs actuelles sur le délateur Jouyet doit être remplacée par celle–ci : l’organisateur est Macron. Hollande et Jouyet sont ses complices bienveillants.
Pourquoi Hollande et Jouyet soutiennent Macron pour éliminer Fillon ?
Ni Jouyet ni Hollande ne sont à l’origine du ”Pénélopegate”, ils l’ont simplement accompagné, avec gourmandise, ils ont pris le train en marche. Ils ont pu aider Macron en lui fournissant peut-être un surplus d’informations à transmettre au Canard enchaîné, et surtout en intrigant auprès des médias pour qu’ils mènent une campagne de tirs de barrage contre le Sarthois. Jouyet, espère un maroquin ministériel important si Macron est élu, ou conserver son poste à l’Élysée. Et Hollande redoute un retour de la droite au pouvoir qui risquerait de mettre le nez dans ses petites affaires – et celles de Mme Royal– notamment de patrimoine immobilier. Hollande serait–il un millionnaire qui « déteste la finance » comme chacun sait, et qui échappe à l’ISF ? L’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac est mémorisée. Si Macron est élu à l’Élysée, Hollande sera protégé de toute investigation trop curieuse. Si Fillon passe, danger… Cela dit, ses chances de passer sont compromises
Peut-on sauver le soldat Fillon ?
François Fillon a tressé les verges pour se faire fouetter. Amateurisme et imprudence. Son profil de premier communiant, de notable catholique de province à la probité revendiquée a dramatiquement contrasté avec les généreux contrats de travail de sa famille, soupçonnés d’être plus ou moins fictifs. Dévastateur. Cette attaque est profondément basse et injuste, certes, mais il aurait dû prévoir et s’en douter ! ll risque surtout de perdre une partie de l’électorat populaire des classes moyennes et modestes qui auraient voté pour lui, mais qui sont choquées par, pensent-elles, sa duplicité. La défense de M. Fillon repose sur l’argument convenu : ce que j’ai fait est légal. Sans doute, mais il faut méditer sur la distinction de Carl Schmitt entre légalité (ce qui est permis par la loi) et légitimité (ce qui est admis par la culture, que les Grecs anciens appelaient ethos, dont vient notre mot ”éthique”). Une légalité illégitime, ça ne passe pas, c‘est du formalisme.
François Fillon a contredit l’image vertueuse et irréprochable qu’il voulait vendre. Il a donné l’impression décevante d’un politicien ”fricophile”, comme Sarkozy et beaucoup de ses collègues de droite ou de gauche. Pas grave quand on est le député de base d’une circonscription reculée, mais irresponsable et suicidaire quand on ambitionne l’Élysée. Ce dont le soldat Fillon rêve depuis plus de dix ans.
François Fillon répète partout, pour faire peur, que s’il n’accède pas au deuxième tour, ce sera Marine Le Pen qui sera élue et non pas Macron, car « mes électeurs passeront chez elle » dit-il. Il suppose que le fameux ”plafond de verre” ne fonctionnera plus et qu’elle peut accéder à l’Élysée. Y croit-il vraiment ?
François Fillon avait un boulevard devant lui. Il avait largement gagné la primaire de la droite (et du centre…), enfonçant le tiède Juppé, avec un programme de rupture. Il était le recours après le catastrophique mandat de Hollande. Sans le ”Pénélopegate”, il était sûr d’être élu contre Marine Le Pen. Là, il risque de ne pas accéder au second tour. D’autant que le retors, creux et ringard Bayrou en se ralliant à lui (parce qu’il espère devenir son Premier ministre) va amener à ce dernier un maigre mais précieux réservoir de voix centristes.
Macron, intrigant et imposteur, balayeuse–poubelle
Emmanuel Macron ne craint pas les marxistes démagogues Hamon et Mélenchon ; il n’a qu’un seul adversaire : François Fillon. Car il analyse que celui qui arrivera au second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, est sûr de l’emporter, même si c’est un âne juché sur une brouette. Elle serait plombée par le ”plafond de verre”, c’est-à-dire l’impossibilité d’atteindre au second tour la majorité. La ”diabolisation” du FN existerait toujours. Cette hypothèse, l’impossibilité de MLP d’être élue présidente, n’est d’ailleurs pas certaine. Elle est simplement probable. Ne pas confondre certitude et probabilité. Le calcul de Macron–Rastignac est donc de doubler François Fillon au premier tour. Pour cela, le coup du ”Penélopegate”, entièrement monté par lui, est bien joué.
M. Macron (qui doit sa carrière politique fulgurante à la gauche de pouvoir et d’argent, sa vraie famille) bénéficie de la complicité d’une justice gauchisée depuis longtemps, politisée et partiale. Le Parquet national financier, aux ordres de la gauche qui l’a créé (pour se disculper de l’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac, ministre socialiste du Budget) qui instruit l’affaire du député Fillon, viole la séparation des pouvoirs, comme l’ont rappelé ses avocats ; et a mené une enquête intrusive (avec perquisitions à l’Assemblée) totalement illégale. Pourquoi ? Parce ces magistrats, n’agissent plus selon la loi mais selon l’idéologie (déclin de l’État de droit) et qu’ils espèrent des récompenses professionnelles si Fillon est éliminé et Macron élu.
Ses déclarations anti–françaises en Algérie sur les ”crimes contre l’humanité ” de la colonisation, propos abjects et honteux, sont destinées à récupérer l’électorat musulman en France. Macron fonctionne comme une balayeuse–poubelle : récupérer tout ce qui est périphérique, à la marge, pour avoir une courte majorité face à Fillon au premier tour, afin de battre Marine Le Pen. S’il n’avait pas plus de programme ou d’idées qu’une poule de dents, ce serait une petite chance. Mais, hélas, il a un programme : continuer Hollande. Si les Français sont assez stupides pour élire cet imposteur, c’est à désespérer de ce pays.
Fillon, Macron ou Marine à l’Élysée : une crise de régime inéluctable
Cette prochaine élection présidentielle est la plus imprévisible de toute l’histoire de la Ve République. Selon un sondage Kantar Sofres–OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI du 26 février 2017, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour (27%, record historique), suivie de Macron, en hausse après le ralliement de François Bayrou (25%). Fillon, à 20%, en recul à cause du ”Penelopegate” serait éliminé. Au second tour les finalistes feraient 58% (Macron) contre 42% (Marine), ce qui, pour cette dernière est explosif face aux 18% de son père face à Chirac en 2002. Au vu de ce sondage, le ” plafond de verre” n’a pas disparu mais, en dépit de sa grimpée, il n’a pas dépassé la barre fatidique des 50%
Oui mais… Que Macron ou Marine Le Pen soient élus à l’Élysée, il leur faut une majorité à l’Assemblée nationale, investie juste après. Or aucun des deux ne risque de l’obtenir. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de partis enracinés, et que le mode de scrutin uninominal à deux tours leur sera défavorable, voire fatal. Ils ont de vagues alliances, bien sûr, mais aucune majorité stable en perspective.
De plus, si Marine Le Pen l’emporte de justesse au second tour – peu de chances, mais sait–on jamais ? – je ne vous dis pas l’intensité des émeutes qui vont éclater, à la fois gauchistes et d’origine immigrée.
Si Fillon est élu (pourquoi pas ?) même avec une majorité LR aux législatives, on peut douter qu’il oserait abolir les lois du gouvernement de gauche précédent. Apeuré à l’idée de toucher à la morale sacrée de la gauche – économique et sociétale – et devant les manifestations et les grèves, il risque fort de suivre la voie de Chirac et Sarkozy : promesses musclées (pour être élu) et réalisations nulles, même pas 10% du programme (pour être tranquille et par impuissance). Si en revanche, il veut passer en force, il y aura de la casse. Dans tous les cas de figure, les résultats de la présidentielle déboucheront sur un chaos. Ce dernier sera peut-être salutaire. Ma conclusion est : il va y avoir du sport, tant mieux.
(1) Cette publication n’investit jamais en enquêtes mais repose sur la délation de sources anonymes. D’où sa rentabilité. La moitié de ses informations sont falsifiées ou imaginaires – j’en ai moi–même été victime. Le Canard Enchaîné, dont la diffamation est la raison de vivre, n’est jamais poursuivi en justice. C’est normal : tous les camps ont besoin de lui. De même que tout le monde a besoin de poubelles pour jeter ses ordures.
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samedi, 04 mars 2017
La plus importante de toutes les questions géopolitique…
Directeur de la
revue Conflits cliquez ici
Oubliez un instant les relations des grandes puissances, le rapprochement possible entre les États-Unis et la Russie et le probable affrontement entre États-Unis et Chine. Oubliez la peur de la dislocation de l’Union européenne et du terrorisme. Oubliez le choc des civilisations, ou leur alliance. Oubliez tous les événements qui furent en tête de l’agenda géopolitique l’année dernière – pas trop quand même car vous n’auriez plus de raison de nous lire… La plus importante de toutes les questions géopolitiques est celle de la ville, ou plus exactement celle des mutations qui la transforment en métropole, en ville mondiale ou en mégalopole – choisissez le terme que vous préférez et, dans le doute, consultez notre lexique page 13.
Des historiens l’ont pressenti. En 1970, Arnold Toynbee prédit dans Cities on the move l’émergence de la « ville-monde » qu’il appelle « oecoménopolis » et qu’il conçoit selon les schémas décrits par Jean Gottman : une mégalopole mondiale qui se répand dans l’espace jusqu’à couvrir la planète et à former un ensemble continu. Cinquante ans plus tôt, Oswald Spengler traçait un tableau particulièrement sombre de la ville mondiale, le lieu où les civilisations perdent leur allant. La vision de Toynbee est plus optimiste en apparence. La ville mondiale peut engendrer pense-t-il de nouveaux équilibres : une cité moins dense et plus aérée, de nouveaux modes de production, de nouvelles formes de gouvernance urbaine qui convergeront peut-être vers un gouvernement mondial.
On sent l’influence sur Toynbee des utopies urbaines et même des auteurs de science-fiction qui imaginaient des villes tentaculaires, organisées de façon rationnelle, à l’abri des aléas de la nature, autosuffisantes. Ces rêveries deviennent-elles réalité à l’heure de la mondialisation ? Les métropoles sont l’avenir, nous dit-on, elles se substitueront aux États-nations tentées par la fermeture et le conflit et permettront l’émergence d’une société ouverte donc, forcément, pacifique.
Ouverte peut-être, pacifique certainement pas.
Les villes mondiales sont en compétition pour ne pas dire en conflit. Contrairement à ce que rêvent les idéalistes, l’ouverture qui les caractérisent n’empêche pas l’affrontement, c’est même exactement l’inverse. On ne déteste jamais vraiment bien que ses proches ! Il y a donc affrontement entre villes, mais aussi affrontement entre villes et territoires.
Si toute l’histoire est l’histoire de la ville comme le pensait Spengler, toute l’histoire est l’histoire des révoltes contre la ville, rébellion des Hilotes laconiens contre Sparte, jacqueries du Moyen Âge et des Temps modernes, soulèvement vendéen, insurrection chinoise des Taiping et jusqu’à la révolution maoïste. Aujourd’hui, l’antagonisme se déroule dans les urnes et oppose aux métropoles un Royaume-Uni, des États-Unis, une Autriche ou une France « périphériques » des campagnes et des villes moyennes. Cet affrontement est pacifique. Le sera-t-il partout et toujours ?
Si toute l’histoire est l’histoire de la ville, elle est aussi l’histoire des conflits urbains, des heurts entre plébéiens et patriciens à Rome, entre popolo minuto et popolo grasso dans les cités de la Renaissance italienne, entre faubourgs et beaux quartiers au XIXe siècle pour déboucher à notre époque sur le phénomène des « zones de non droit ». Aujourd’hui, l’émergence des cités mondiales doit tout à l’action d’un popolo grasso planétaire qui y trouve son intérêt et qui doit le faire partager ou l’imposer au popolo minuto.
Le rapport de force social est un rapport de force spatial ; en cela il est profondément géopolitique.
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Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.
Synthèse nationale, dans un souci d'équité, donne régulièrement la parole aux différentes sensibilités de notre famille d'idée. Soit en offrant des tribunes libres, soit en reprenant des articles publiés sur des sites amis comme c'est le cas aujourd'hui avec cet entretien entre Fabien Bouglé, dynamique conseiller municipal de Versailles qui a fait reculer le diabolique projet d'implantation d'un camp de "migrants" aux portes de sa ville, et Pierre Cassen, Président de Riposte laïque. Chacun a son approche par rapport à la prochaine Présidentielle, certains ne seront peut être pas d'accord avec celle-ci, mais elle représente un courant et il nous a semblé intéressant de la mettre en ligne.
S.N.
Source cliquez ici
Invasion migratoire : A Versailles, nous avons gagné, grâce au peuple !
Riposte Laïque : On vous a connu comme animateur, avec Valérie d’Aubigny, à Versailles, des deux plus grandes manifestations nationales organisées contre l’invasion migratoire. Où en est la situation, à Versailles et dans les Yvelines, sur ce dossier ?
Fabien Bouglé : L’invasion migratoire organisée par l’oligarchie mondialiste dans le but ultime d’enchaîner le peuple est un risque majeur pour notre pays. Les deux manifestations que nous avons organisées le 23 septembre 2016 et le 11 novembre 2016 ont constitué une véritable victoire puisque le camps de Louveciennes de 24 hectares (aussi vaste que celui de Calais) a été abandonné et celui de Rocquencourt dans les locaux de l’INRIA a été fermé il y a quelques jours conformément à l’engagement pris par le préfet que nous avons rencontré lors des cérémonies commémoratives du 11 Novembre. L’action déterminée paye ! Lorsque le peuple se soulève nous pouvons lever des montagnes : nous, le peuple, sommes fort. Mais le combat est énorme et l’on voit bien que les élections présidentielles sont l’occasion d’un véritable putsch pro-migrants et mondialiste !
Macron est un terrible danger pour la France
Riposte Laïque : Vous avez su apparaître, lors de ces manifestations, comme un rassembleur, sachant donner la parole à toutes les composantes, politiques et associatives, qui partageaient votre combat. Aujourd’hui, nous sommes en pleine campagne électorale, et vous dénoncez un coup d’État contre la France et le peuple, en paraissant soutenir François Fillon. Pourquoi cet engagement de votre part ?
Fabien Bouglé : Oui, je crois plus que jamais que l’alliance des patriotes est une urgence et une nécessité. Et je crois que les événements que nous vivons en sont la parfaite expression. De droite, de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche, nous devons tous abandonner une partie de nos présupposés initiaux pour nous concentrer sur l’essentiel : la défense de notre pays, de son intégrité culturelle et territoriale.
Macron est un très grand danger pour la France ! Derrière son côté charmant, de banquier d’affaires qui est « un métier de pute », comme disait Alain Minc récemment, il est soutenu par tous ceux qui veulent détruire la France et le peuple de France, comme Pierre Berger ou Drahi… celui qui tient tous les médias au cœur de ce tsunami anti-Fillon. Aujourd’hui la situation est telle que, si Fillon tombe, ce sera le chaos en France. Et je ne puis m’y résoudre. Si je n’ai pas soutenu Fillon pour la primaire, je soutiens avec force qu’il doit être présent au second tour. C’est pour cela que je me rendrai dimanche au Trocadéro. Cela dépasse même la personnalité de François Fillon.
Le départ des centristes, c’est la meilleure chose qui pouvait arriver !
Riposte Laïque : Comment réagissez-vous au départ de l’équipe Fillon de tout le centre, et des juppéistes ?
Fabien Bouglé : C’est une excellente nouvelle et je dirai même une des raisons qui me poussent à le soutenir. En effet, tous ceux qui partent actuellement sont ceux-là mêmes qui plombaient la campagne de François Fillon. Le départ de Lagarde, de Bruno Le Maire ou des juppéistes constitue une opportunité pour les patriotes.
Il est intéressant de noter que ce sont tous les mondialistes, islamophiles, LGBTophiles qui quittent le navire. Bon débarras… Ces gens-là plombent la France depuis trop d’années. Il ne manque plus que NKM à l’appel, et le tour de table des partants sera complet. On parle de Juppé comme remplaçant : drôle de proposition lorsque l’on sait que lui a bel et bien été condamné pour prise illégale d’intérêt… à 10 ans d’inéligibilité…
Tous Au Trocadéro, pour que Fillon soit au deuxième tour !
Riposte Laïque : Vous appelez donc au rassemblement de soutien, qui se déroulera au Trocadéro, ce dimanche 5 mars, à 15 heures ? Qu’en attendez-vous ?
Fabien Bouglé : Oui et en particulier ceux qui se sentent plus proches de François Fillon. Il ne faut pas négliger l’importance de la droite conservatrice et patriote qui soutient Fillon. Mais, au-delà du soutien au candidat des Républicains, je pense qu’il est vital que nous soutenions tous Fillon contre ce coup d’État, et cela pour la démocratie et la France. Car mes amis du Front national ne doivent pas se leurrer, s’il parvenait à faire tomber Fillon (hypothèse à laquelle je ne crois pas), dans le cadre d’un deuxième tour Marine Le Pen-Macron, le déchaînement de haine sera considérable, et la France sera perdue. Il n’y a pas d’autre solution qu’un duel Fillon-Le Pen pour éliminer cette gauche terrifiante et totalitaire. Par ailleurs, la levée de l’immunité parlementaire mercredi de Marine Le Pen pourrait conduire dans les prochains jours à une audition par la police ou une garde à vue de la Président du FN dans l’affaire des emplois fictifs. Ce qui serait très grave ! Le peuple doit réagir car personne à droite n’est à l’abri de ce coup d’état.
Je me sens entre Fillon et Marine Le Pen
Riposte Laïque : Pourtant, quand on vous entendait dénoncer l’immigration, l’Union européenne et même l’islamisation de la France, on pensait que votre discours était plus proche de celui du FN que de celui de LR ?
Fabien Bouglé : Je n’aime pas les idées arrêtées. Je n’aime pas l’idée que l’on doive soutenir un candidat coûte que coûte quitte à soutenir des positions contraires à ses convictions et à avaler des couleuvres. Je suis un homme libre et je revendique le fait d’être d’accord avec certaines positions du FN comme certaines positions des Républicains. Sur la laïcité, la position du FN me gêne énormément. Quand Florian Philippot met sur le même plan grande croix, kippa et burkini, je comprends qu’il suit une laïcité inclusive alors que François Fillon suit en cela Retailleau qui plaide pour une prééminence du fait religieux judéo-chrétien. La France est chrétienne, la République est laïque. Sur l’Europe la position du Front national est plus ferme que celle de Fillon qui n’hésite pas à s’aligner sur Angela Merkel. Bref, aujourd’hui, je ne me sens ni totalement filloniste ni totalement mariniste.
Macron est une marionnette qui est mis là pour finir la destruction de la France
Riposte Laïque : Parlez-nous de Macron, que vous n’avez pas l’air de bien aimer…
Fabien Bouglé : Emmanuel Macron n’est qu’une marionnette, mais ceux qui le soutiennent sont très dangereux. On sait très bien qu’il est soutenu par Terra Nova en lien avec Open Society de Soros. Il est responsable avec Hollande d’un bilan désastreux – une immigration incontrôlée, un chômage en explosion, la destruction de la famille, une atteinte à la vie naissante et finissante, un étranglement fiscal des ménages et des entreprises, un système scolaire en ruine, une industrie bradée à des puissances étrangères, une souveraineté bafouée, un islamisme débordant, un pays au bord du chaos et des policiers non respectés. Et l’on voudrait nous faire croire qu’il est hors système alors qu’il est LE SYSTÈME. Ces gens-là veulent poursuivre leur travail de destruction de la France.
L’alliance LR-FN est indispensable
Riposte Laïque : Face aux mondialistes, prônez-vous une alliance FN-LR, vous paraît-elle souhaitable, et possible ?
Fabien Bouglé : Je sais que l’on va me dire : mais Fillon lui aussi est mondialiste ! Regardez, il est soutenu par Henri de Castries de l’Institut Montaigne ou du Bilderberg. Je crois sincèrement qu’il a été lâché par ces réseaux, car ses propos sur l’islam ou sa posture de famille traditionnelle ne convenaient pas aux mondialistes. Le départ de tous les mondialistes des Républicains montre bien qu’il ne leur convient plus. Je crois fortement qu’il sera au second tour et là c’est au meilleur de l’emporter et de convaincre. Mais si Macron devait être en duel avec Marine Le Pen, toutes les forces patriotes devront s’unir en composant une alliance Républicains-FN, seule voie de résistance face à l’anti-France.
Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.
Propos recueillis par Pierre Cassen
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dimanche, 12 février 2017
L’Europe en héritage
Un monde nouveau ne peut s’accommoder d’une nostalgie passée. La nostalgie relève de la sphère privée, personnelle, comme la religion et les souvenirs d’enfance. La vie des sociétés et la politique qui est censée la structurer, sont en perpétuelle mouvance que rien ne peut arrêter. Nous sommes entrés dans un monde nouveau informel et imposé, né de la mondialisation financière et des droits de l’Homme, monde nouveau qu’il est urgent de réorganiser sur des fondements nouveaux avalisés par les peuples. Un monde nouveau à l’initiative des peuples doit succéder à un monde nouveau subi.
La « table rase » chère à nos révolutionnaires du 4 août 1789 et reprise par Eugène Pottier en 1871 dans l’Internationale, s’impose aujourd’hui. Les références partisanes, les luttes passées, les clivages gauche/droite, « le bon vieux temps » ou les « lendemains qui chantent », sont totalement dépassés et ne correspondent plus aux aspirations du « pays réel » dans les territoires de l’Europe.
Nietzsche, dans sa « Seconde considération intempestive », affirme que l’Histoire n’est nécessaire que dans la mesure où elle sert à engendrer l’avenir. C’est cela aussi faire table rase du passé en n’en conservant que son utilité pour façonner un monde nouveau. Vision utilitariste de l’Histoire qui la dépouille de tous ses aspects nostalgiques, pathologiques ou mémoriels. C’est cette vision qui permet de penser autrement et de surpasser tous les vieux clivages stériles.
Au fond, seule la civilisation européenne est fondamentale pour l’avenir. Les peuples européens possèdent l’Europe en héritage et ont le devoir d’en préserver les valeurs. Les partis politiques issus du XIXe siècle, avec le principe des États-Nations, sont moribonds ; leurs références d’un autre temps.
Les nouvelles problématiques sont majoritairement transversales que ce soit au plan des questions de société ou politiques.
Que signifie « gauche » ou « droite » aujourd’hui ? « Extrême gauche » ou « extrême droite » ? Les transfuges sont millions, l’électorat d’une volatilité sans précédent. Les nouveaux points de rupture se situent entre une « guerre de civilisations » et un « dialogue des cultures », même si le débat peut avoir lieu sur ces deux positions ; entre ceux qui défendent la mondialisation comme objectif de vérité et de paix, et ceux qui s’accrochent à la souveraineté des États-Nations. Mais on peut aussi contester la mondialisation et défendre une autre idée d’une Europe des nations régionales unies.
Le spectacle que donne l’Europe montre les ambiguïtés, l’hypocrisie et le mal-être de sa construction, fondée sur les vieux impératifs de l’Après-Guerre. Qu’on en juge : la Hongrie et ses relations souterraines avec la Russie, l’Ukraine à nouveau en guerre civile entre l’est et l’ouest de son territoire, dont le gouvernement corrompu n’est intéressé que par d’éventuelles mannes européennes et une souveraineté de circonstance. La Pologne et l’Autriche qui résistent à la pression de l’Europe. La Grèce, à nouveau sur le départ de la zone euro. Seule l’Allemagne, du fait de sa puissance économique et financière, semble encore à l’écart des soubresauts de toute l’Europe. Quand Madame Merkel va-t-elle se décider à comprendre que l’Allemagne ne peut se contenter d’être la puissance dominante européenne sans en assumer les servitudes ? Il faut s’attendre là aussi à des craquements dans les années qui viennent pour cette Allemagne qui n’assure aucune dépense militaire par exemple – conséquence devenue commode de 1945 –, qui maintient un euro à son seul avantage, qui joue les candides en toutes circonstances. L’Allemagne se moquerait-elle de l’Europe dans une superbe victoire sur son écrasement de 1945 ?
Faisons table rase de tous les passés pour pouvoir construire une Europe fondée sur des critères débarrassés des miasmes passéistes.
Source EuroLibertés cliquez ici
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samedi, 11 février 2017
La Suisse vote sur une procédure facilitée de naturalisation
Lionel Baland Boulevard Voltaire cliquez là
Ce dimanche 12 février 2016, le peuple suisse se rend aux urnes afin de se prononcer, lors d’une votation, sur différents sujets. Parmi ceux-ci figure une facilitation de la procédure d’accès à la nationalité.
Le Comité contre la naturalisation facilitée, emmené par des élus du parti patriotique UDC – première formation politique de Suisse -, s’oppose à une mesure du gouvernement visant à accélérer la procédure des demandes de naturalisation pour les personnes de la troisième génération âgées de moins de 25 ans qui seront, suite à cette réforme, examinées directement par les autorités fédérales sans être traitées au préalable par les cantons et les communes. Ces dernières ne réaliseront plus, par conséquent, d’entretiens personnels, seul véritable moyen de vérifier l’intégration au niveau local des candidats.
Par contre, les conditions d’accès à la naturalisation resteront inchangées et les cantons se verront préserver un droit de regard sur les dossiers. Les citoyens de la Confédération helvétique se voient demander : « Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 30 septembre 2016 concernant la naturalisation facilitée de la troisième génération ? »
Si cette mesure d’accélération semble avoir des conséquences limitées, puisqu’elle concernera durant dix ans environ 2.300 personnes par an, elle touche une corde sensible qui est celle de l’immigration et apparaît aux yeux des patriotes comme un moyen visant à ouvrir la porte à d’autres mesures favorables à celle-ci.
La Suisse voit, sur la question des migrations, son modèle hautement démocratique basé sur la démocratie directe être remis en question dans les faits par la non-application des résultats de l’« initiative contre l’immigration de masse » qui s’est déroulée le 9 février 2014 et a été acceptée par le peuple et les cantons – l’UDC l’ayant soutenue, alors que les autres partis politiques gouvernementaux l’ont combattue.
En effet, trois ans plus tard, les résultats ne sont toujours pas mis en œuvre, alors que par cette votation, le gouvernement et le Parlement ont reçu mandat de permettre au pays de reprendre le contrôle autonome de l’immigration sur son territoire en imposant des plafonds et des contingents. De plus, toujours suite à cette votation, les traités de droit public qui sont contraires à ce principe devaient être renégociés en l’espace de trois ans et adaptés. En cas de non-application de cette votation, le gouvernement devait la mettre en œuvre par la voie d’ordonnances.
L’UDC estime que le gouvernement n’a pas rempli ses obligations consistant à « renégocier l’accord de libre circulation des personnes avec l’Union européenne, voire éventuellement à le résilier, et à gérer l’immigration en Suisse par la voie de contingents comme dans le passé » et a préféré, avec la complicité du Parlement, de juges et hauts fonctionnaires, faire « tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que le peuple suisse puisse décider de l’immigration dans son pays ». Le parti ajoute que cela constitue « une attaque frontale contre la démocratie directe et contre la liberté du pays dans le but d’intégrer autant que possible la Suisse dans une Union européenne chancelante ».
L’UDC (SVP, en allemand) utilise, lors de la campagne, une affiche qui fait grand bruit auprès de ses opposants. Une femme en burqa est représentée au sein d’un dessin accompagné du slogan : « Naturalisation incontrôlée ? Non à la naturalisation facilitée. »
Le blog de Lionel Baland cliquez là
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jeudi, 09 février 2017
L'Africain Théo Luhaka a menti, l'enquête démontre qu'il n'a pas été victime d'un viol 9 Février 2017
Les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN écartent la qualification de “viol”, mais retiennent celle de “violences volontaires”. Le témoignage d’un riverain confirme cette version.
Les circonstances de l’interpellation jeudi dernier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de Théo Luhaka, 22 ans, se font plus précises. Le compte rendu de l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) transmise au juge de Bobigny en charge de l’affaire, tendrait à démontrer que le jeune homme n’a pas été victime d’un acte de viol intentionnel.
La justice disposerait du témoignage d’un riverain qui aurait assisté à l’interpellation musclée de l'Africain qui se débattait, sans pour autant constater quelque action des policiers apparentée à un “viol”.
L’analyse d’une vidéo de neuf minutes filmée par les caméras de la police municipale aurait permis aux enquêteurs de la “police des police” de s’assurer que le jeune homme n’a pas été “violé délibérément” par l’un des fonctionnaires, mais victime notamment “d’un coup de matraque qui a occasionné de sérieuses blessures sans que celui-ci ait été porté dans l’intention de le violer” précise une source judiciaire.
En ce sens, l’enquête confirme les premiers chefs d’accusations retenus vendredi par le Parquet de Bobigny, qui avait alors qualifié les faits en “violences volontaires”. Mais dimanche soir, dans la précipitation, le juge d’instruction a décidé de poursuivre les quatre policiers pour “violences volontaires” dont l’un d’eux pour “viol”.
Source M6 infos via Thomas Joly cliquez ici
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mercredi, 08 février 2017
Un entretien avec Roland Hélie publié aujourd'hui sur le site Paris Vox.
Paris Vox – Les éditions de Synthèse Nationale sortent en fin de mois un nouvel opus de ces Cahiers d’histoire du nationalisme l’occasion pour Paris Vox de rencontrer Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme, afin de nous présenter la maison d’édition qu’il dirige et le nouveau Cahier d’histoire du nationalisme traitant du MSI.
Paris Vox : Roland Hélie (1), pourriez-vous nous présenter les éditions de Synthèse nationale ?
Roland Hélie : Nous avons créé la revue Synthèse nationale à l’automne 2006. Le 2 octobre dernier, au cours de la Xe Journée nationale et identitaire, à Rungis, nous avons donc fêté son dixième anniversaire. Quant aux éditions, à proprement parler, elles ont été créées en janvier 2012. Il s’agissait de compléter la revue par des livres destinés à la formation des militants (2).
En avril 2014 nous avons lancé Les Cahiers d’Histoire du nationalisme qui, comme leur nom l’indique, abordent l’histoire de notre famille d’idées. Nous en avions assez que celle-ci soit toujours dénigrée, voire caricaturée, par nos adversaires. Après tout, pourquoi les nationalistes ne seraient-ils pas les mieux placés pour raconter leur propre histoire ?
A ce jour, dix numéros d’environs 200 pages chacun sont sortis. Parmi les thèmes traités : Léon Degrelle et le rexisme, Tixier-Vignancour, le Parti des Forces nouvelles, François Duprat et le nationalisme révolutionnaire, Jean Mabire l’éveilleur de peuples, ou encore Pierre Drieu la Rochelle dans la livraison de l’été dernier…
Paris Vox : Les Cahiers d’Histoire du nationalisme sont une référence “éducative”, le prochain livre traitera du Mouvement Social italien, pourquoi ce choix ?
Roland Hélie : Le MSI a été créé en janvier 1947, il y a donc 70 ans. Nous avons pensé qu’il était important de marquer cet anniversaire. Le MSI, ce n’est pas n’importe quel mouvement européen. Ce fut, 50 ans durant, le mouvement phare de la résistance européenne. L’exemple qu’il fallait suivre et qui inspirait tous les autres mouvements nationalistes d’Europe.
De campagnes originales en succès électoraux, le MSI dirigé entre autres par Giorgio Almirante, personnalité remarquable qui marqua durablement la vie politique italienne, prouva qu’il était possible de développer des idées radicales tout en participant à la vie démocratique du pays. Ce qui ne faisait pas vraiment partie de la “culture maison” des mouvements nationalistes en Europe dans les années 50.
Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que la droite nationale française, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, puisse lui emboiter le pas.
Paris Vox : Qui est l’auteur de ce livre ?
Roland Hélie : Sans doute l’homme le mieux placé et le plus compétent pour réaliser un tel ouvrage puisqu’il s’agit de Massimo Magliaro qui fut pendant plus de vingt ans le bras droit de Giorgio Almirante. Il fut rédacteur en chef du Sécolo d’Italia, le quotidien missiniste (c’est ainsi que l’on appelait en Italie les membres du MSI) et le fondateur de l’agence de presse du mouvement. Après la mort d’Almirante, en mai 1988, Massimo Magliaro, en désaccord avec la ligne de renoncement imposée par Gianfranco Fini (le successeur peu scrupuleux), quitta le MSI et devint alors l’un des directeurs de la RAI (la radio italienne). Il est aujourd’hui l’un des responsables de l’Institut d’études corporatistes et de la revue attachée à cet institut.
Paris Vox : N’a t’il pas été compliqué de le convaincre de réaliser cet ouvrage ?
Roland Hélie : Pas vraiment. En fait, c’est Massimo, qui est un ami depuis presque 35 ans, qui m’a proposé de rédiger ce cahier. Le 70e anniversaire de la création du MSI a eu un bel impact en Italie et nous avons pensé que la droite nationale française devait aussi fêter cet événement, ici à Paris. L’histoire du MSI, qui hélas s’est terminée au milieu des années 90 dans des conditions pas très glorieuses, mérite d’être méditée. Elle est riche d’enseignements.
Paris Vox : Que s’est-il passé ?
Roland Hélie : Alors qu’il atteignait des résultats plus qu’encourageants (dépassant les 20 % à chaque élection), Fini et ses amis, assoiffés de respectabilités, crurent que c’était arrivé et qu’il suffisait de rompre avec les fondamentaux qui faisaient l’originalité du mouvement pour arriver au pouvoir. Le MSI se transforma en une éphémère “Alliance nationale” qui s’intégra dans la coalition droitière de Silvio Berlusconi. Il y perdit son identité et, en quelques années, il disparu du paysage politique italien.
Cette “sortie de course” fut peu reluisante et la droite radicale italienne a bien du mal à se reconstituer aujourd’hui. Même si certaines initiatives, comme la Casa Pound, ne manquent pas d’intérêts.
Paris Vox : Vous organisez un banquet le samedi 25 février prochain pour la sortie du livre et pour les 70 ans du MSI, qui peut venir et comment peut-on s’inscrire ?
Roland Hélie : C’est un banquet amical qui aura lieu dans une grande brasserie parisienne. Tous les amis nationaux, nationalistes, identitaires et patriotes qui s’intéressent à l’Histoire de ce mouvement sont donc les bienvenus. Il leur suffit de s’inscrire et ils recevront les informations précises sur la soirée (3).
Paris Vox : Pour conclure, y-a-t-il d’autres actualités que vous souhaitez signaler aux lecteurs de Paris Vox ?
Roland Hélie : La XIe Journée de Synthèse nationale aura lieu à Rungis le dimanche 1er octobre prochain. Les lecteurs de Paris Vox qui s’intéressent à la démarche de rassemblement des forces patriotiques non conformistes que nous proposons seront les bienvenus.
Notes
(1) Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme.
(2) Consultez le site www.synthese-editions.com
(3) Pour s’inscrire, il vous suffit d’envoyer vos coordonnées (accompagnées d’un chèque à l’ordre de Synthèse nationale de 42 € par personnes) à : Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (correspondance uniquement).
Nous remercions Roland Hélie pour sa disponibilité et invitons nos lecteurs soucieux de mieux connaître les éditions de Synthèse Nationale d’aller sur le site de l’éditeur : www.synthese-editions.com.
Lire Paris Vox cliquez ici
19:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 07 février 2017
Franck de La Personne : plus un outing qu'un ralliement
Hristo XIEP Média presse info cliquez ici
vieille carne cathophobe de Jean-Michel Ribes va en avaler de travers. Lui qui s’est encore distingué dans l’enflure ordurière contre la majorité du peuple américain (« Trump est un gros con élu par des catégories de gens qui ne m’intéresse pas ») et qui touche 4 millions de subventions par an voit l’un des anciens de la série Palace rallier Marine le Pen. C’était à l’époque où Franck de Lapersonne, qui était encore maigre et avait des cheveux roux, jouait dans cette série plusieurs personnages, notamment Combier, l’assistant du docteur Swift du Labo Palace qui fut notamment mordu par une savonnette, et un client qui prit un très gros risque en commandant un rôti de cerf au restaurant… Le pauvre, s’il fut un grand acteur de théâtre, se retrouva à tourner dans les pires navets de propagande, tels Survivre avec les loups, le Crocodile du Botswanga ou Lucie Aubrac. Comme quoi, il est nécessaire de dissocier parfois l’homme de l’œuvre, et que l’on peut bien penser tout en tournant dans de la daube propagandiste. Dame, il faut bien manger… surtout quand on descend d’une lignée aristocratique : des seigneurs de Dhuisy et d’Hermensis, vicomtes d’Acy et seigneurs de Variscourt…
Franck de La Personne, ou plus exactement de La Personne (car son patronyme est orthographié ainsi sur sa carte d’identité), a donc officialisé son ralliement à Marine Le Pen lors du meeting qu’elle a tenu à Lyon le 4 février. Dans son discours, salué par une standing ovation du public, il a développé un argumentaire dans la droite ligne du parti : « Victor Hugo n’a pas appris l’arabe, et ça me fait plaisir de le savoir », pendant que la foule scandait : « On est chez nous ! ».
Le fait que Franck de La Personne soit au Front National n’est pas un scoop. Cela a même failli lui coûter sa carrière. L’un des plus grands connaisseurs des arcanes de la vie parisienne, le Marquis Jean-Paul Chayrigues d’Olmetta, avait raconté comment à la fin des années quatre-vingt, Franck de La personne avait annoncé à haute voix qu’il avait voté pour Jean-Marie Le Pen aux Présidentielles (il s’agissait, si mes souvenirs sont exacts, de celles de 1995) devant un parterre d’acteurs qui étaient plutôt du genre à voter à gauche de la gauche. Réalisant la boulette qui aurait pu lui valoir une fin de carrière immédiate, il a rapidement fait circuler le bruit que les dits propos étaient une blague de mauvais goût dite en état d’ivresse. Il essaya ensuite de brouiller les pistes en se présentant comme d’extrême-gauche, proche du néo-stalinien Jean-Luc Mélenchon.
Si quelques personnalités ont déjà par le passé refuser de critiquer le Front National (le footballeur Christophe Dugarry), voir même pris la défense de membres du FN dans des cas précis (la chanteuse Françoise Hardy, les chanteurs Hugues Aufray et Daniel Guichard), rares sont celles qui se sont engagées partiellement (Albert « Bébert » Kassabi, chanteur du groupe Les Forbans, l’acteur Alain Delon, le commentateur sportif Thierry Roland) ou ouvertement. Parmi celles et ceux qui ont fait en quelque sorte leur « outing » tricolore, notons l’actrice Brigitte Bardot, l’humoriste Jean Roucas, le musicien Mikaël Sala ou le champion automobile Pierre Lartigue… Pour le moment c’est peu, mais attendez que le Front National arrive au pouvoir et ça va se rallier par wagons entiers…
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jeudi, 02 février 2017
Mario Borghezio interrogé par Lionel Baland sur EuroLibertés
Mario Borghezio, vous êtes député européen de la Ligue du Nord. Vous êtes arrivé à vous faire élire dans le centre de l’Italie ?
Oui, à Rome et dans le centre de l’Italie.
Comment la Ligue du Nord a-t-elle pu pénétrer électoralement dans ces régions autrefois peu ouvertes au léghisme ?
Parce que nous sommes devenus un petit Front National. Nous sommes arrivés à nous faire entendre par l’ensemble du peuple italien. Notre mouvement est né et a de profondes racines au nord de l’Italie, mais depuis que Matteo Salvini dirige le parti, nous parlons à tout le pays.
J’ai commencé, un peu ouvert la route lors des élections européennes où je suis élu dans le centre du pays. Je pense qu’il y a un espace politique énorme pour la Ligue à Rome et au sud de Rome, car, un peu comme en France où Marine Le Pen représente le souverainisme face au mondialisme, il y a la nécessité de nouveaux partis. Des anciens électeurs de gauche nous ont rejoints ou votent désormais pour le M5S de Beppe Grillo.
Pensez-vous que la Ligue du Nord prendra aussi des voix dans le sud de l’Italie ?
Oui, mais il faut choisir de bons dirigeants. Et nous en avons. Dans le Sud, encore plus que dans le Nord, il y a une désaffection envers les anciens politiciens et partis.
Dans le Sud, il y a aussi un parti intitulé Frères d’Italie-Alliance Nationale ? Allez-vous travailler ensemble dans le futur ?
Frères d’Italie-Alliance Nationale est un parti qui a presque disparu. Je pense que quelque chose de nouveau est nécessaire. Nous avons de bons contacts avec sa dirigeante, Giorgia Meloni, mais ce n’est pas un mouvement qui est en forte croissance. Je pense qu’il faut créer quelque chose de nouveau. Cela pourra être une nouvelle Ligue pour le sud.
Vous ne pensez pas faire des listes ensemble lors des élections européennes ?
Vous savez, le scrutin aura lieu dans deux ans et demi et du temps est nécessaire pour créer un nouveau rassemblement.
Le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo est-il opposé à l’immigration ?
Non, il est équivoque. Il ressemble un peu à l’ancienne Démocratie chrétienne, qui faisait campagne un mois avant les élections contre le communisme, puis après le scrutin oubliait cela. Le M5S se prononce contre l’immigration un mois avant les élections, afin de capter des voix, puis vote contre le délit d’immigration clandestine. Donc leur position n’est pas sérieuse.
Le fait qu’un élu du M5S ait rejoint le groupe auquel les élus de la Ligue du Nord appartiennent au sein du Parlement européen ne pose-t-il pas problème ?
Non, car ses positions sont très proches de celles de la Ligue du Nord. C’est une bonne acquisition pour le groupe.
Vous étiez autrefois avec Silvio Berlusconi, et, maintenant, vous êtes en bagarre pour le contrôle du centre-droit ?
Oui, mais nous sommes encore en bon rapport avec les électeurs de Monsieur Berlusconi, les hommes qui ont pris part à la bataille de Forza Italia. Mais, c’est Silvio Berlusconi qui est devenu un peu trop ami avec le gouvernement [de centre-gauche] pour ses intérêts personnels et celui de son groupe Mediaset. Nous sommes un parti et pas un groupe médiatico-financier. Nous sommes un mouvement libre. Nous ne sommes pas au service d’intérêts particuliers. Silvio Berlusconi a le conditionnement d’un patron de grand groupe et est prisonnier des choix économiques et médiatiques du gouvernement.
Pourquoi est-ce qu’Angelino Alfano [ex-dauphin de Silvio Berlusconi, désormais ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale] est allé avec la gauche ? Est-il en sous-main toujours proche de Silvio Berlusconi ?
Non. Il est n’est pas lié à Silvio Berlusconi. Il est devenu un appui important de la gauche. Il se dit du centre, mais il est essentiel pour la majorité de gauche.
En Autriche, le Burgenland est gouverné par les sociaux-démocrates du SPÖ et les patriotes du FPÖ. Pensez-vous qu’une situation semblable est imaginable en Italie ? La Ligue du Nord peut-elle diriger des régions ou villes avec le centre-gauche ?
C’est très difficile, car, au niveau régional, des décisions importantes sur l’immigration sont prises en matière d’accueil et avec cette gauche italienne, il est impossible de travailler ensemble sur ce sujet.
Et avec le M5S ?
Dans le futur, peut-être, mais ils n’ont pas de positions claires en matière d’immigration. Je ne peux pas répondre pour le moment à cette question. L’avenir nous le dira.
Je pense qu’il est nécessaire d’avoir une grande Ligue forte comme l’est le Front National en France. Et alors, tout le monde devra raisonner en tenant compte de nos idées.
EuroLibertés cliquez ici
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vendredi, 20 janvier 2017
Actualité (éditoriale) du Groupe de Visegrád
Aristide Leucate EuroLibertés cliquez ici
Si l’Union européenne s’effondrait, les pays constitutifs du groupe de Visegrád en assureraient la relève, mais sous une autre forme que celle qui aurait conduit inévitablement à sa perte. Telle est la conclusion de deux articles parus dans le dernier numéro de l’année 2016 de la revue Éléments (sous la signature autorisée de notre ami le journaliste Ferenc Almassy) et dans le premier de l’année 2017 de la déjà incontournable revue Conflits (sous la plume de l’historien non moins avisé Thierry Buron). La littérature généraliste étant plutôt indigente sur le sujet, on se félicitera de la publication de ses deux études aussi sérieuses et renseignées que complémentaires.
Comme le rappelle Thierry Buron, « le Groupe de Visegrád (V4) existe depuis 1991, lorsque les dirigeants de trois pays (Pologne [alors dirigée par Lech Wałęsa], Hongrie [de József Antall] et Tchécoslovaquie [de Václav Havel] bientôt divisée en République tchèque et Slovaquie) se réunirent dans le nord de la Hongrie pour coopérer afin d’adhérer à l’OTAN et à l’Union européenne ». Almassy s’empresse de préciser, pour sa part, qu’au-delà de cette « version officiellement retenue, […] en vérité, il y avait dès le départ une volonté de créer une structure qui favorise sur le long terme l’entente, la communication et la coopération régionale entre des voisins au passé commun, au présent semblable et au futur résolument interdépendant. Les pays de Visegrád partagent le même souci de garantir leur liberté et leur souveraineté. »
L’opinion a commencé à entendre parler du V4 à l’occasion de l’afflux invasif d’immigrants en provenance du Proche-Orient en 2015. Comme un seul homme ou presque, ces quatre pays se sont élevés contre le diktat bruxello-allemand leur enjoignant d’accueillir des quotas d’allogènes. Habile à simplifier jusqu’à la caricature, la caste médiatique eut vite fait de ravaler ces États irréductibles à un club rance de racistes populistes et réactionnaires. Comme le suggère implicitement Ferenc Almassy dans l’extrait précité, une telle approche serait non seulement fallacieuse, mais ferait aussi peu de cas de l’ADN originel du V4 dont les membres, note Thierry Buron « partagent des particularités géographiques et historiques fondamentales. Leur situation géographique, d’abord, à l’est de l’Europe occidentale, c’est-à-dire en première ligne au cours de l’histoire face aux invasions venues de l’est et du sud qui ont forgé chez eux la conscience d’être un rempart de la civilisation européenne. »
C’est dire que ces pays sont habités par une longue mémoire européenne renforcée par une claire et haute conscience de leurs singularités nationales, sans que leurs peuples et leurs dirigeants n’y voient une quelconque incompatibilité. À l’évidence, l’Europe supranationale de Bruxelles ne peut que contrevenir à leur sage conception de l’Europe des peuples et des nations, celle-là s’étant arrimée, mutatis mutandis, au processus allemand du Lebensraum économique et industriel. Vue de la Porte de Brandebourg, l’Union européenne apparaît comme la reviviscence pacifique mais résolue d’un expansionnisme prussien puisant ses lointaines racines dans le « Drang nach Osten » décidé au XIIIe siècle par l’empereur Frédéric II Hohenstaufen.
À juste titre, Almassy observe que l’un des principaux défis que devra relever le V4 consistera « tôt ou tard […] à se délivrer de l’hégémonie allemande », notamment dans le domaine industriel. Toutefois, prend-il soin d’alerter, « en cas de délitement européen, le véritable risque à l’heure actuelle réside dans la volonté américaine de pousser ses pions en Europe centrale, cible de choix pour créer une zone tampon face à la Russie et aller plus avant dans cette nouvelle guerre froide ». On ne saurait mieux dire, d’autant que malgré ses 26 ans d’existence, le V4 sorti de sa relative dormition par la crise migratoire, demeure une organisation, certes prometteuse, mais encore trop embryonnaire pour représenter une alternative de poids face à une UE moribonde (mais résiliente), sans pouvoir endiguer les appétits de l’hyperpuissance américaine.
(Pour connaître toute l’actualité du Groupe de Višegrad, consulter le site VPost).
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mercredi, 18 janvier 2017
L’année de tous les dangers
Pascal Gauchon Directeur de Conflits
États-Unis et Royaume-Uni font penser à ces jumeaux qui, séparés à la naissance, vivent des existences différentes et pourtant parallèles, connaissant aux mêmes âges les mêmes bonheurs et les mêmes coups du sort comme s’ils restaient connectés par un lien invisible. États-Unis et Royaume-Uni se sont séparés il y a plus de 200 ans. Pourtant ils suivent des cycles identiques.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les idées et les partis progressistes dominent des deux côtés de l’Atlantique. L’américain Truman continue le New Deal mis en place par Roosevelt dans les années 1930, le britannique Attlee instaure le Welfare State. Face à eux, conservateurs et républicains restent passifs, comme à l’époque où Roosevelt appelait son concurrent Dewey le candidat me too – moi aussi – car il ne pouvait avancer la moindre idée originale. Quand ils reviennent au pouvoir dans les années 1950, Eisenhower à Washington et Mac Millan à Londres, ils se contentent d’agir en honnêtes gestionnaires du système inventé par leurs adversaires. Ils assistent impuissants à son approfondissement au milieu des années 1960 avec le président Johnson et le Premier ministre Wilson. Nixon et Heath tentent de réagir, mais échouent tous deux au début des années 1970.
Dès lors la droite – appelons-la ainsi – se radicalise et adopte un programme libéral en opposition totale avec les idées progressistes. Elle accède au pouvoir en 1979-1980 : Thatcher et Reagan se réclament d’une idéologie de rupture et jettent les fondements d’un autre modèle à base de libéralisation et de mondialisation. Dorénavant ce sont les hommes de gauche qui deviennent les candidats me too et qui se contentent du rôle d’honnêtes gestionnaires du capitalisme libéral, Bill Clinton et Barack Obama comme Tony Blair.
Le synchronisme est presque parfait. On peut l’expliquer par l’imprégnation d’une même philosophie politique qui doit plus à Locke qu’à Rousseau ; comme des jumeaux, les pays anglo-saxons ont la même hérédité. Ils partagent aussi la même addiction à la finance et au commerce qui les prédispose à suivre des politiques comparables.
Il existe un cycle politique anglo-saxon. Sous l’influence de son voisin du Sud, le Canada en ressent les effets, parfois avec un certain retard : Stephan Harper, un clone de George W. Bush, devient Premier ministre en 2006 et Justin Trudeau, qui imite Obama, arrive au pouvoir en 2015. Plus éloignées, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont elles aussi affectées.
Héritier de l’Angleterre impériale, le monde anglo-saxon forme un bloc que la géopolitique étudie peu. Le Brexit en juin et l’élection de Donald Trump en novembre le confirment. La plupart des experts se sont montrés incapables de prédire et même de pressentir les deux événements. Ils s’interrogent aujourd’hui sur leur signification – la révolte du peuple d’en bas, le rejet de l’establishment, le refus de la mondialisation, la réaffirmation des identités nationales. Un nouveau paradigme émergerait et l’onde de choc pourrait submerger l’ensemble des pays occidentaux – beaucoup s’en inquiètent. Comme après 1945, comme après 1980, les modèles venus du monde anglo-saxon ne sont-ils pas destinés à être copiés ailleurs ?
Il est trop tôt pour trancher. Le Brexit n’est pas encore acté et ses adversaires cherchent à le vider de sa substance. On ne sait pas grand-chose des intentions de Donald Trump et rien ne dit que l’establishment républicain ne parviendra pas à le récupérer. Les votes de 2016 sont-ils un baroud d’honneur, dans ce cas la mondialisation, la banalisation des nations et la sécession de l’élite mondialisée reprendront leur cours ? Ou bien le monde prendra-t-il un cours opposé ?
Beaucoup dépendra sans doute de la détermination de Théresa May et de Donald Trump. Qu’ils mollissent et leur électorat, une nouvelle fois déçu, retournera à l’abstention. Il est pourtant une vertu que l’on doit reconnaître aux peuples anglo-saxons et qu’ils ont démontrée au long de leur histoire : la ténacité. Les États-Unis de Trump et le Royaume-Uni de May en feront-ils preuve ?
Conflits n°12, en vente en kiosques.
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mardi, 17 janvier 2017
MACRON MARCHE DE TRAVERS POUR MIEUX ÉTOURDIR LES FRANÇAIS
Jean-Yves Métayer cliquez ici
L’ancien ministre de l’économie se veut être le candidat de l’espérance. Macron l’ultra-libéral veut faire rêver les français. Manifestement, le candidat de la langue de bois ne vit pas dans le même monde que nous. L’ex-banquier ne parle pas de la réalité des français, pas un mot sur les menaces islamistes, sur le terrorisme, pas un mot sur le régalien, pas un mot sur son modèle économique, pas un mot sur la « flexibilité », surtout pas. Macron, c’est l’illusion en action.
Mais, attention, un Macron peut en cacher un autre. Les apparences sont celles d’un jeune homme plein d’espoir qui veut incarner la France qui gagne. Mais derrière les apparences, nous voyons la raison de sa présence, imposer, avec le sourire, le projet de « l’économisme total ». Celui qui calcule, qui fait des courbes, des statistiques, des bilans et qui n’hésite pas à licencier pour répondre aux attentes des financiers. Voilà le vrai Emmanuel Macron. Avec Macron, ce n’est plus mon ennemi, c’est la finance, c’est le contraire. Avec Macron, nous sommes dans « ma grande amie la finance à laquelle je dois tellement ».
Oui, Macron est le candidat des grands groupes financiers, de la finance internationale, de " Planète Finance" de Jacques Attali et certainement pas des petits patrons, des artisans et des petits commerçants. Au moment où les élites ont été prises de panique avec l’élection de Donald Trump, le jeune Emmanuel tombe à pic ! Il compte déjà plus de soixante-dix couvertures de journaux. C’est un signe de bonne conduite et le système lui en est très reconnaissant. Macron va donc bénéficier des largesses des médias et d'une bienveillance non-dissimulée de l'ensemble du système.
Ne vous trompez pas sur le petit banquier, il veut simplement vos voix pour donner satisfaction à la classe mondialiste qui pourra accélérer ses réformes ultra-libérales et faire de la France un champ de ruine, sans racine, sans histoire.
Il est donc urgent de stopper cette mascarade autour du macronisme, nouvelle version de la stratégie laïcardo-mondialiste et de rassembler toutes les forces de la droite nationale.
MACRON ATTENTION DANGER !
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jeudi, 12 janvier 2017
Jean-Edern Hallier 1936-1997
Charles-Henri d'Elloy
Mon hommage du jour. Il y a vingt ans, le 12 janvier 1997 Jean-Edern Hallier s’en allait vers la constellation des étoiles littéraires qui éclairent les esprits. Le génial dandy pamphlétaire nous surprenait toujours de ses audacieuses facéties. Le général de l’armée des Rêves, comme il se désignait, a gagné définitivement son étoile de maréchal.
Jean-Edern Hallier 1936-1997
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mercredi, 11 janvier 2017
Immigration : des écrivains sonnent le tocsin
Camille Galic Polémia cliquez ici
En 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protégent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur.
Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges),
L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.
Depuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014, http/::www.polemia.com:chiens-enrages-de-marc-charuel:) et à maints autres.
Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.
Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.
Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »
Pourtant, des résistances s’organisent.
L’Edit de Mantes
Dans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Edit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !
Le Grand Rembarquement
Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.
Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” ».
Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?
Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages. Cliquez ici
Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages. Cliquez ici
Notes :
(1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.
(2) Sur L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch, lire cliquez là
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vendredi, 06 janvier 2017
L’idiot utile : la compassion au service des puissants !
David Berton Boulevard Voltaire cliquez ici
Cédric Herrou, ancien organisateur de concerts devenu paysan, a comparu le 4 janvier devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir facilité et aidé des clandestins à traverser la frontière franco-italienne.
L’Obs sous-titrait : « Cédric Herrou est devenu l’emblème de la désobéissance civile en faveur des migrants. » Emblème des médias, de la bien-pensance, des bobos de tout poil ; le héros humanitaire, sans-frontiériste, vielle marotte des 68tards, idiot utile par excellence, est toujours un pion pour la puissance oligarchique mondiale.
Monsieur Herrou indiquait à L’Obs : « Mon geste n’était ni politique, ni militant, il était simplement humain. Ce que j’ai fait était en accord avec mon éducation, avec les valeurs qu’on m’a inculquées. J’ai écouté mon cœur.
Des gens avaient besoin de mon aide, je les ai aidés. C’est aussi simple que ça. »
Hélas pour ce monsieur, sa compassion, in fine, est au service des puissants. C’est cela, un idiot utile : la compassion, sans l’esprit ; il est vrai que l’esprit, sans la compassion, est tout aussi grave. Néanmoins, essayons de réfléchir en articulant les deux.
En France, notre système économique et social est à bout de souffle avec 6 millions de chômeurs, 9 millions de travailleurs pauvres, une dette abyssale et des milliers de sans-abri, nonobstant les 200.000 immigrés légaux par an (et combien de clandestins ?).
Depuis le regroupement familial (1974), l’immigration n’est plus une immigration de travail mais de peuplement ; la destruction du modèle assimilationniste au profit du modèle communautariste (d’inspiration anglo-saxonne), construit sur la haine de la France et du Français de souche, anéantit toute concorde nationale ; concorde nationale devenue impossible, d’un fait simple : le flux migratoire n’a jamais été aussi quantitatif et tant que la France n’affirmera pas ce qu’elle est, avec fierté, elle n’arrivera jamais à se faire respecter, ni à assimiler l’élite méritante de ces flux.
Et quel avenir, pour eux ? Celui d’occuper des travails mal payés, permettant de conforter les grandes entreprises sans scrupules dans l’emploi des mains-d’œuvre à bas coût ? Les marchands de sommeil ? Les mafias ? Les zones de non-droit ?
Et quel avenir, pour nous ? Celui de baisser nos acquis sociaux pour rester compétitifs avec les travailleurs étrangers, d’être jetés dans le chômage, de subir une criminalité grandissante, de constater que nos racines helléno-chrétiennes disparaissent un peu plus sous l’américanisation et le choc démographique d’autres cultures ?
En réalité, le flux migratoire est un outil ploutocratique pour attaquer le régime social français, détruire la classe moyenne, communautariser la société, et diluer les derniers vestiges du christianisme.
C’est, en conclusion, la preuve de la plus grande habileté des puissants que d’utiliser la légitimité morale de cette gauche libertaire et sans-frontiériste pour appliquer le capitalisme le plus violent.
Le système parfait en substance : le libéralisme-libertaire. La jonction du marché et de sa garantie morale.
NDLRSN : lire aussi sur Riposte laïque cliquez là
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jeudi, 05 janvier 2017
Les contribuables devront payer une dette de 119 millions d’euros à cause du fiasco Autolib’
Source cliquez ici
“Une révolution urbaine “, promettait Bertrand Delanoé le 5 décembre 2011. Seulement voilà, en interne, le groupe Bolloré prévoit en réalité près de 180 millions de pertes, dont les deux tiers seront très probablement payées grâce aux impôts. Avec 131 000 abonnés, le système de voitures électriques est au point mort, comme le montre l’étude du cabinet conseil 6t, de surcroît face à la concurrence des VTC, dont les tarifs égalent presque ceux des Autolib’.
119 millions de pertes payées par la contribuable ?
Comme le rapporte Le Canard Enchaîné, le 22 novembre dernier, la société Autolib’ a dressé son bilan financier auprès d’Autolib’ Metropole (un syndicat mixte des 97 villes d’Ile-de-France adhérentes au “service d’autopartage”). L’annonce est fracassante : le groupe Bolloré table sur un déficit de 179 millions d’euros d’ici 2023, date de la fin du contrat.
“La délégation de service public prévoit que les pertes soient prises en charge par Bolloré, mais à hauteur de 60 millions d’euros”, indique le Volatile. Quid des 119 millions restant ? Les mairies devront se répartir la dette en fonction d’un calcul au prorata du nombre de voitures Autolib’ installées dans leur commune. Une annonce qui affole les élus franciliens.
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vendredi, 30 décembre 2016
Sous les Sabots des poneys sauvage
Jean-Pierre Brun EuroLibertés cliquez ici
En ce mercredi 29 décembre nous apprenons l’ultime cavalcade du dernier des « Hussards », Michel Déon. Comme le furent les trois mousquetaires de Dumas, ils auraient été prétendument quatre. Mais que vient faire ce « prétendument » dans notre propos ?
Pour des raisons qui nous restent obscures, Bernard Frank avait cru bon de rassembler sous un même étendard Nimier, Blondin et Laurent avant de leur adjoindre un certain Déon. Cette affectation collective à un régiment de tradition devait sans doute énormément au fameux « Hussard Bleu » que l’ami Roger avait troussé en son temps au travers d’un roman on ne peut plus « non conformiste ».
Mais voilà, elle ne reçut jamais pour autant l’aval des intéressés. Certes, un solide dénominateur commun pouvait conforter les tenants d’une mathématique idéologique, mais c’était méconnaître les individualismes trop bien trempés des solistes de ce quatuor improbable.
Il fallut attendre les derniers mois de l’Algérie française pour que le tocsin national les rassemblât autour de Philippe Héduy et du toujours discret Roland Laudenbach, sous la bannière de la revue L’Esprit Public.
Pour le coup, nos francs-tireurs, ayant endossé l’uniforme régimentaire auquel ils devaient indûment une partie de leur réputation, se lancèrent à corps perdu dans la bataille, taillant des croupières aux piétons de l’armée gaullienne.
Alors que d’Artagnan Nimier, Porthos Blondin, Athos Laurent frappaient d’estoc leurs adversaires, Aramis Déon pratiquait une escrime plus subtile qui n’en touchait pas moins au cœur ses cibles préférées. N’est-ce pas lui qui dans ses Poneys sauvages dévoila les turpitudes élyséennes de l’affaire Si Salah ?
Qui se souvient de son perfide Supplément aux voyages de Gulliver et ce saisissant Mégalonose qui estomaqua les critiques littéraires et autres chroniqueurs politiques de l’époque ?
En guise d’adieu à notre frère dans la Résistance, je me contenterai de citer un extrait de cette œuvre qui, hélas !, n’a rien perdu de son actualité : «… Je suis dans l’opposition et je refuse la civilisation inhumaine de mon pays. Si des policiers entraient à cette heure dans ma maison et me voyaient utiliser des lampes à huiles, ils me tortureraient pour me faire avouer un complot contre l’État […] Les lampes à huile et la marine à voile sont des crimes contre le progrès, des atteintes à l’esprit nouveau. Peut-être auriez-vous été condamné seulement aux travaux forcés si l’on s’était aperçu que vous ne vous sépariez pas de la boîte noire qui diffuse à longueur de journée de la musique obsessionnelle et le discours de Mégalonose, parce que la possession de ces boîtes que nous appelons “orteffs” est obligatoire et que tout citoyen conscient et respectueux des lois de son pays doit en avoir une à côté de lui, jour et nuit, prêt à toute éventualité, c’est-à-dire à obéir aux ordres de Mégalonose qui parle deux fois par jour en période de calme et jusqu’à vingt fois en période de guerre… »
Va en paix Michel !, mais là-haut, avec l’aide de ton Saint Patron qui est aussi celui des parachutistes, fais en sorte que tu ne sois pas le dernier des hussards et que, dans un élan invincible, une charge de tes cadets reprenne hardiment et consolide méthodiquement nos positions perdues.
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